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| Vague d'attentats au Luxembourg | |
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Auteur | Message |
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dislairelucien
Nombre de messages : 1137 Age : 85 Localisation : B - 6660 Houffalize Date d'inscription : 14/06/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 6 Mar 2013 - 18:44 | |
| Autant pour moi Je me suis trompé de buffet:c'est bien le buffet de Fresches qui a encaissé, seul perdu dans le casernement. Le commandant, lui, roupillait tranquille comme le chef de corps et tous les cadres du casernement |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 6 Mar 2013 - 20:14 | |
| Le prince Jean a donc assisté à la manoeuvre en 1985. Et en 1984 ? Passage issu du rapport STBH du parlement lux. "Le seul déplacement vers Vielsalm mentionné dans un document américain est celui des ambassadeurs américains Dolibois (Luxembourg) et Swaebe (Belgique). En effet, le déplacement de l'ambassadeur Dolibois de Luxembourg à Vielsalm avait eu lieu le 11 mai 1984 entre 9.30 et 11.00" Cette délégation, personne ne s'en souvient, ni à la caserne, ni au mess des officiers. Par contre, la rumeur court qu'un prince luxembourgeois en aurait fait partie, le prince Jean ! |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 6 Mar 2013 - 22:11 | |
| - titu a écrit:
- Le prince Jean a donc assisté à la manoeuvre en 1985. Et en 1984 ?
Passage issu du rapport STBH du parlement lux. "Le seul déplacement vers Vielsalm mentionné dans un document américain est celui des ambassadeurs américains Dolibois (Luxembourg) et Swaebe (Belgique). En effet, le déplacement de l'ambassadeur Dolibois de Luxembourg à Vielsalm avait eu lieu le 11 mai 1984 entre 9.30 et 11.00" Cette délégation, personne ne s'en souvient, ni à la caserne, ni au mess des officiers. Par contre, la rumeur court qu'un prince luxembourgeois en aurait fait partie, le prince Jean ! Si il vit toujours, l'avocat Delhuvenne a sans doute pas mal de choses à dire sur le prince Jean. Il s'est vanté auprès de moi d'avoir été son ami. Raison pour laquelle, il aurait eu aussi pas mal d'ennuis. A travers lui, on cherchait aussi à toucher Jean de Luxembourg. J'avoue que sur le moment même, c'était lors du procès où il était poursuivi à Bruxelles (entre 2005 et 2008?), je n'ai pas développé ce volet de son dossier. Mais Delhuvenne était aussi une connaissance du clan Haemers... et inquiété pour sa connaissance des milieux des labos médicaux! |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 7 Mar 2013 - 10:21 | |
| Sur l'avocat Delhuvenne ...
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=295540
(...) Ce qui nous intéresse ici, ce sont les liens qui unissaient Etienne Delhuvenne à un certain Serge Frantsevitch. En 1984, Frantsevitch a été condamné à 4 ans pour incendie volontaire, faux et usurpation. Mais surtout, Frantsevitch était actif dans des activités spécialisées dans la pornographie infantile. Dans le cadre du procès de Jacques Monsieur, trafiquant d'armes notoire, le procureur avait également parlé de liens entre Monsieur et Frantsevitch. Delhuvenne et Frantsevitch, eux, semblent être complices de sociétés- écrans destinées à camoufler des bénéfices tirés du commerce de cassettes pédophiles. (...)
Par ailleurs :
http://www.scribd.com/doc/15109318/Rapport-VBDJ-Haemers-traduction-francaise
On parle de Frantsevitch à la page 41 ...
(...) Si cela avait lieu, ce serait avec l'aide d'un groupe de Colombie (MEDELLIN), qui serait prêt à aider Patrick à fuir moyennant forte rétribution. Cette action, si elle est réalisée, pourrait avoir lieu après le 05/04/1990.
Achiel HAEMERS devrait rassembler les fonds et devrait les envoyer en Colombie par l'entremise de quelqu'un en Belgique. Cet intermédiaire serait FRANSEVITCH. Il aurait rendu visite à Achiel HAEMERS et aurait été en possession d'une chemise de documents en provenance du GPP Bruxelles. Dans cette farde se trouveraient entre autres les résultats du zoller-malicieux pour le café "Dolce Vita".
FRANSEVITCH est prêt à soutenir Achiel HAEMERS financièrement et disposerait, d'après ses dires, de 60.000.000 FB.
Achiel HAEMERS affirme avoir contacté par des personnes de l'entourage de VDB (entreprises) qui lui ont également fait des propositions financières. (...)
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| | | dislairelucien
Nombre de messages : 1137 Age : 85 Localisation : B - 6660 Houffalize Date d'inscription : 14/06/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 7 Mar 2013 - 20:15 | |
| Nous sommes sur le fil vague d'attentats au Luxembourg. Merci de respecter le procès en cours et de ne pas dévier sur n'importe quoi MEDELLIN ,groupe colombien, FRANSEVITCH prêt à soutenir Achiel Haemers , 60 millions belges et VDB , bien sûr. Allez au tribunal à Luxembourg, vous ferez un scoop avec ses conneries.
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| | | Et In Arcadia Ego
Nombre de messages : 1103 Date d'inscription : 30/03/2012
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 8 Mar 2013 - 3:47 | |
| Je me demande à quoi il pouvait bien faire allusion ? - Citation :
- Devant le tribunal, Delhuvenne a chargé Frantsevitch en affirmant qu'il était un trafiquant d'or, un indic et qu'il n'était pas un enfant de choeur Hier, Delhuvenne s'est levé, a pointé du doigt, a mimé, a usé de sa gestuelle pour convaincre la justice. Il se dit victime d'une affaire politique et engage l'image de la monarchie luxembourgeoise. «Je suis fragile, j'ai pris des baffes. Oui, je suis un trou du cul»
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=335564 |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 8 Mar 2013 - 18:41 | |
| Il y aurait beaucoup de choses à dire sur le procès dit du Bommeleeër qui entrera lundi dans sa troisième semaine : sur le déroulement de l'enquête, les pistes inexploitées, les pièces à conviction disparues, les empreintes visiblement détruites, etc.
Mais en cette journée internationale de la Femme, arrêtons-nous un instant sur l'une des protagonistes de ce procès. Dans l'ombre médiatique de son confrère dont la verve incisive a évidemment contribué à faire la réputation qu'on lui connaît, Me Lydie Lorang semble aux yeux d'un large public ne jouer qu'un second rôle dans ce nouveau chapitre de l'histoire luxembourgeoise qui s'est ouvert le 25 février devant la chambre criminelle de Luxembourg (et qui est, précisons-le en ce jour, présidée par une femme). Mais il n'en est rien. Comme l'auront peut-être remarqué les nombreuses personnes qui tous les jours assistent aux audiences, l'avocate, qui célébrait hier d'ailleurs son 59e anniversaire et qui est membre du Conseil d'État depuis trois ans, n'a en effet rien à envier à Me Vogel. Le style contraste, évidemment. Elle est moins explosive, assurément. Moins médiatique, sûrement. Mais décidément pas moins pertinente ni moins percutante comme l'auront démontré les huit premières audiences du procès. Elle connaît le dossier tout aussi bien que son confrère. Et ses interventions ne manquent pas de justesse et de finesse comme lorsque mercredi, elle faisait remarquer que le chien de la famille Hellinckx aurait, de toute évidence, dû aboyer lorsque l'auteur de l'attentat du 16 février s'est approché de la maison du notaire. Un élément que personne n'avait relevé jusqu'alors. Il serait faux de sous-estimer l'impact de la dame en robe noire quant à l'issue de ce procès. Son propos, disons plus politiquement correct que celui de son confrère, vient d'ailleurs équilibrer le ton de la défense et en faire par conséquent un duo redoutable. Une belle collaboration qui vient également illustrer l'intérêt pour une entreprise, quelle qu'elle soit, d'associer les deux sexes. Et ce, à tous les niveaux. Les féministes ne demandent finalement rien d'autre.
Source : http://www.lequotidien.lu/editoriaux/42780.html _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mar 12 Mar 2013 - 20:12 | |
| http://www.lequotidien.lu/bommeleer/42895.html
«Je suis le Bommeleeër»
L'ancien chef de la brigade mobile de la gendarmerie Ben Geiben aurait affirmé lors d'une conversation en 1986 être à l'origine des attentats à la bombe.
De notre journaliste David Marques
Le procès dit du Bommeleeër a connu hier un premier coup d'éclat avec le témoignage de Théo Wormeringer, un homme d'affaires qui a lourdement chargé Ben Geiben. Malgré des suspicions, l'ancien chef de la brigade mobile de la gendarmerie ne se trouve pas sur le banc des prévenus. En octobre 1986, il se serait vanté devant Wormeringer d'être le poseur de bombes mais que la justice ne parviendrait pas à le prouver. Ben Geiben sera entendu cet après-midi. C'est un homme âgé aujourd'hui de 86 ans qui a fait le spectacle hier devant la chambre criminelle présidée par Sylvie Conter. Théo Wormeringer, propriétaire d'un magasin de meubles à Bereldange, était venu à la barre pour enfin témoigner. «Cela fait 27 ans que je suis le seul à savoir qui est le Bommeleeër. Je ne pouvais cependant rien faire», s'est excusé à plusieurs reprises le témoin. Même si la présidente n'était pas forcément ravie que Théo Wormeringer ait gardé aussi longtemps le silence, son témoignage pourrait donner une tout autre tournure au procès. Que s'est-il donc passé en octobre 1986? Selon le témoin, un homme s'est présenté un matin dans son magasin de meubles pour parler avec un vendeur qui était entraîneur d'arts martiaux en dehors de son travail. Ce dernier étant occupé avec un client, Théo Wormeringer a proposé à son hôte de patienter autour d'une tasse de café. Lors de ce bref entretien, l'homme en question s'est présenté comme étant Ben Geiben, qui était à l'époque chef de la sécurité au parc Disney en Floride aux États-Unis. Grand fan de Disney, Théo Wormeringer s'est dit «fier et impressionné» par la carrière faite par son interlocuteur. Mais le plus intéressant dans cet entretien est encore à venir. Ben Geiben, qui comptait parmi les principaux suspects dans la série d'attentats, aurait affirmé qu'il «avait encore un deuxième nom» : «Je suis le Bommeleeër.» Théo Wormeringer aurait alors répliqué que «tout le monde pouvait affirmer cela». Sur quoi Ben Geiben aurait dit «qu'ils doivent le prouver», tout en faisant allusion que cela ne serait pas évident. «C'était une conversation assez détendue. Mais j'avais l'impression qu'il voulait frimer», a précisé le témoin sur demande du procureur d'État adjoint Georges Oswald. Au mois de décembre de la même année, la famille Wormeringer s'est rendue à Orlando pour visiter le parc Disney. Sur place, Wormeringer a été informé que Ben Geiben avait été licencié. Une visite espérée des coulisses du parc est ainsi tombée à l'eau mais deux ou trois jours plus tard, le témoin a lu dans un journal local qu'un pylône électrique avait sauté non loin du parc. De là à conclure que Ben Geiben se trouvait également à la base de cette explosion, le témoin n'a pas voulu franchir ce pas hier. Les raisons du licenciement de Ben Geiben restent cependant ouvertes. Le colonel Wagner comme unique cible? De retour au Luxembourg, Théo Wormeringer s'est de plus en plus souvent posé la question de savoir pourquoi Ben Geiben lui avait dit être le poseur de bombes. Il a alors décidé d'évoquer cet épisode avec le colonel Jean-Pierre Wagner, dont la maison a été la cible du dernier attentat de la série fin mars 1986. Le témoin a également contacté son ami Armand Mergen, un criminologue luxembourgeois réputé. «Il m'a confirmé que pour lui Ben Geiben comptait parmi les principaux suspects. Il m'a cependant recommandé de ne pas témoigner car je n'avais pas de preuves», a indiqué hier Théo Wormeringer à la barre. Le témoin s'est cependant dit convaincu que les deux prévenus, Marc Scheer et Jos Wilmes, mais également l'ancien directeur de la police Pierre Reuland, savent très bien que Ben Geiben était la tête pensante des attentats à la bombe. Il a également ajouté qu'il était avec son ami Armand Mergen d'avis que la série d'attentats avait «servi à brouiller les pistes». La seule cible aurait été le colonel Wagner, «un ennemi» de Ben Geiben. Suite à ces déclarations, la défense, Me Gaston Vogel en tête, avait le vent en poupe. «C'est la première fois qu'un témoin affirme de telles choses sous serment. Pour moi, il est à la hauteur et crédible. Il s'agit du premier point d'orgue de ce procès. Un deuxième va suivre. Je reste outré que 90 % du réquisitoire du procureur était axé sur Ben Geiben mais que ce dernier ne se retrouve pas sur le banc des prévenus», a notamment commenté l'avocat de Marc Scheer. Me Vogel a également reproché à plusieurs reprises au parquet de «protéger» l'ancien chef de la brigade mobile de la gendarmerie, accusation rejetée par le procureur d'État adjoint Georges Oswald. «Monsieur Geiben devra se justifier», a ajouté le représentant du parquet. Ce sera chose faite dès cet après-midi. La chambre criminelle présidée par Sylvie Conter a en effet insisté pour que Ben Geiben soit appelé à la barre pour une confrontation directe avec Théo Wormeringer. L'audience débutera à 15 h.
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Une enveloppe remise à la PJ L'audience d'hier s'est ouverte par une note du procureur d'État adjoint Georges Oswald. Ces derniers jours, le parquet a en effet réceptionné une enveloppe anonyme qui se trouverait en relation avec les attentats à la bombe. En parallèle, une personne voulant témoigner sur l'attentat du 27 avril 1985 au Stafelter s'est manifestée. L'enveloppe a été confiée à l'enquêteur Carlo Klein de la police judiciaire (PJ) afin de contrôler son contenu. Une analyse sur des possibles traces d'ADN ou des empreintes digitales a également été demandée.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mar 12 Mar 2013 - 20:24 | |
| http://5minutes.rtl.lu/fr/actualite/luxembourg/411105.html Geiben: "Conversation avec Wormeringer n'a jamais eu lieu"RTL - 11.03.2013, 15:05 | Dernière mise à jour: 12.03.2013, 15:48 Bommeleeër: "Cette conversation avec Mr Wormeringer n'a jamais eu lieu", selon Ben Geiben."Je n'ai ni sérieusement ni par plaisanterie,dit être un auteur." La brigade mobile de la gendarmerie (BMG) dans les années 1980: leur chef Ben Geiben se trouve à gauche, à droite on voit le défunt Jos Steil qui fait partie des suspects. Les deux accusés sont également présents: Jos Wilmes est le 3e dans la ligne, Marc Scheer est l'avant-dernier. Ted Wormeringer a répliqué à cela: "Je suis déçu des propos de monsieur Geiben, J'aurais attendu plus de classe ... J'aurais attendu qu'il dise, c'était une blague." C'est sur ces mots qu'a débuté la confrontation entre les 2 hommes après le témoignage fracassant, hier lundi de Theo (Ted) Wormeringer, âgé de 86 ans. Le témoignage Le témoin a dit devant les juges qu'il aurait voulu témoigner depuis 27 ans mais qu'il n'avait rien pu faire. En 1986 un jeune homme serait entré dans son magasin en demandant un vendeur. Le témoin aurait demandé au nouveau venu qui il était, et ce dernier ce serait identifié en tant que Ben Geiben, chef de la sécurité du parc Disney à Orlando en Floride. En tant que fan des parcs Disney, le témoin lui aurait ensuite expliqué que sa femme et lui allaient se rendre en Floride sous peu et il lui aurait demandé s'il pouvait leur servir de guide au parc à Orlando. Au cours de la discussion assez légère, Ben Geiben aurait indiqué qu'il avait encore un deuxième nom: "Je suis le Bommeleeër." Après que le témoin aurait répondu que tout le monde pourrait dire cela, Ben Geiben aurait répliqué: "Il faudra qu'ils me le prouvent." Quand le témoin était à Orlando, on lui a expliqué que Ben Geiben aurait été licencié. Au même moment, le témoin a lu dans un journal qu'un pylône électrique qui alimentait Disney en électricité a été détruit par une explosion. Sur ce, le témoin aurait dit à sa femme: "Désormais l'Amérique a aussi un Bommeleeër." Selon le témoin, l'ex-commandant de la gendarmerie Jean-Pierre Wagner aurait été visé par les attentats ; les explosions précédentes n'auraient été qu'un moyen de brouiller les pistes. Le témoin n'aurait pas eu le courage de témoigner avant que Marc Thoma ne l'ait contacté en 2005. La Cour La juge a demandé à Ted Wormeringer sur un ton critique, pourquoi il arrive seulement maintenant avec ce témoignage. Mieux vaut tard que jamais, a répondu le témoin qui serait fier de parler aujourd'hui, mais qui, à l'époque, s'était entendu dire par le criminologue Toto Mergen, qu'il ne pouvait fournir de preuves à son histoire et ne devait donc rien dire. La juge a répliqué qu'aujourd'hui, devant la Cour, au pénal, le témoignage serait pratiquement l'élément de preuve le plus important. Sylvie Conter a encore ajouté que Ted Wormeringer serait appelé une nouvelle fois pour être confronté à Ben Geiben, et le Procureur a dit, citation, "monsieur Geiben doit parler et répondre ci-devant". Selon Me Vogel, le témoin de 86 ans a aussi fait forte impression sur le plan intellectuel. L'avocat de l'un des accusés a parlé de déclarations extrêmement graves. Me Vogel, qui ne peut de sépartir de l'impression que le procureur tenterait de protéger Ben Geiben, a annoncé un autre point fort. Cette 9e journée de procès s'est terminée vers 17h15. La confrontation Le procès se poursuivra mardi après-midi avec la confrontation des témoins Ted (Théodore) Wormeringer et Ben Geiben. Cela a été confirmé officiellement par la Cour lundi soir. Encore un mot à propos d'un autre point: Ted Wormeringer avait aussi raconté à RTL en 2005 le volet du pylône détruit en Floride. Mais cette affaire ne nous a pas été confirmée - pour différentes raisons. Nous avions notamment sollicité un bureau de détectives pour mener l'enquête en Floride. Mais ce bureau a renoncé au bout de quelques jours. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mar 12 Mar 2013 - 21:59 | |
| http://www.wort.lu/fr/view/proces-bommeleeer-cette-discussion-n-a-jamais-eu-lieu-513f31d4e4b0a79ff38aa367 Publié le 12.03.13 14:47 | Mis à jour le 12.03.13 à 17:36 Procès Bommeleeër: "Cette discussion n'a jamais eu lieu!"Il s'agit d'un des témoignages les plus attendus de ce procès Bommeleeër: celui de Ben Geiben. L'ancien chef de la brigade mobile de gendarmerie a longtemps été le suspect numéro un pour les attentats. Un témoin mystère a prétendu détenir ses aveux. Les deux hommes vont se livrer à un face à face. Ben Geiben Théodore Wormeringer, 86 ans, a prétendu lundi que Ben Geiben se serait présenté à lui dans son magasin de meubles comme étant le fameux Bommeleeër. Celui que le Luxembourg cherche depuis le milieu des années 1980! Manque de second degré de la part de Monsieur Wormeringer ou véritables aveux? Ben Geiben, l'ancien chef de la brigade mobile de gendarmerie a longtemps été le suspect numéro un de la série d'attentats qui a secoué le Luxembourg pendant près de deux ans. Alors était-ce de la bravade ou de l'humour cynique de se présenter ainsi à Monsieur Wormeringer? La réponse peut-être cet après-midi, alors que les deux hommes vont se retrouver face à face en cette troisième semaine du procès Bommeleeër. Le témoignage de Ben Geiben 15 heures, mardi après-midi, Ben Geiben est appelé à la barre de la chambre criminelle. La greffière lui donne lecture du procès verbal du témoignage donné la veille par Théodore Wormeringer. L'ancien super-flic est formel: "Cette discussion n'a jamais eu lieu!" Il ne se serait jamais rendu dans le magasin de meubles de Monsieur Wormeringer et n'aurait pas fait d'aveux. En 1986, il se serait trouvé à Paris avant de fonder son entreprise de sécurité à Bruxelles. En outre, il n'aurait été approché par Disney qu'en 1987 et aurait effectué de nombreux stages dans les divers parcs de la compagnie. "En 28 ans, je n'ai jamais dit être le Bommeleeër. Que ce soit pour plaisanter ou de manière sérieuse, parce que cela n'aurait pas été vrai", assure Geiben, "Je ne l'ai même jamais prétendu dans mon cercle privé ou familial." Ce ne serait pas dans sa nature de se vanter de telles choses et d'ailleurs ben Geiben n'aurait jamais rencontré le vendeur du magasin de meubles de Monsieeur Wormeringer avant. Jos Wilmes prétend le contraire... Wormeringer - Geiben: la confrontation "Je me souviens de Monsieur. J'ai vu sa photo dans les journaux, à l'époque il était jeune et beau", assure Monsieur Wormeringer, que la juge a priée de rentrer dans la salle d'audience. "Je suis déçu de Monsieur Geiben, je m'attendais à plus de classe de sa part. Je m'attendais àè ce qu'il dise que c'était une blague, qu'il s'était moqué de moi...", dit Monsieur Wormeringer qui ne veut pas bouger d'un iota de sa déclaration. Et d'ajouter: "Il n'y a que deux personnes qui savent qu'il était à Orlando: lui et moi." Ben Geiben secoue la tête. Il dit pouvoir clairement démontrer où il se trouvait en 1986. Wormetringer n'en démord pas et pose maintenant lui-même les questions à Ben Geiben. L'audience prend des allures de Talk-show que la juge interrompt. Un rendez-vous particulier avec Robert Biever Me Vogel prend le relais. Il demande à Ben Geiben s'il a eu une discussion avec le procureur général d'Etat Robert Biever. Il veut savoir si un deal a été conclu. Ben Geiben reconnait qu'il a bien rencontré Robert Biever: "Il s'agissait d'une enquête dans l'enquête" et "aucun arrangement n'a été conclu". Cet entretien peu protocolaire a eu lieu dans un endroit tenu secret - le domicile de l'enquêteur Weis, selon l'enquêteur Carlo Klein - en présence de deux ou trois personnes à une date dont Ben Geiben ne se souvient plus. Il indique ne rien avoir dit de plus que ce qu'il avait dit au juge d'instruction. Le procureur Oswald insinue que si cette entrevue a bien eu lieu le procureur général ne devrait pas avoir de problème à en expliquer la nature à la barre. Me Lorang pense, quant à elle, que "cette audience privée n'a aucun sens" et "qu'elle doit cacher quelque chose". Me Vogel exprime un manque de confiance. Carlo Klein donne sa version du rendez-vous Carlo Klein est rappelé à la barre pour témoigner de cette entrevue. L'enquêteur Weis est prié de quitter la salle d'audience sous la garde d'un des deux prévenus, Scheer, qui doit s'assurer que l'enquêteur Weis ne téléphone pas. Carlo Klein explique que le rendez-vous a eu lieu à Pâques 2008. Les bureaux du procureur général n'auraient pas été disponibles à l'époque et il aurait fallu trouver un autre lieu de rendez-vous. Un café n'était pas un lieu idéal, car passez discret. Les journalistes de RTL ne devaient pas avoir vent de cette rencontre. Ces derniers avaient des informateurs au sein de la police et du parquet. Quant à la raison de cette rencontre, elle serait due à la volonté de Robert Biever de se faire une idée de la personnalité de Ben Geiben. La rencontre n'aurait pas été consignée au dossier d'instruction. L'enquêteur Weis se souvient de l'entretien. Il aurait eu lieu le 16 avril 2008. Les discussions auraient porté sur les raisons qu'avait Ben Geiben de quitter la gendarmerie et aussi sur pourquoi il pensait être suspecté pour les attentats. Me Lorang trouve étrange que Ben Geiben ait été le suspect numéro un jusqu'en 2009. Le procureur général appelé à la barre Le procureur général Robert Biever Robert Biever affiche un air soucieux. Il indique aux juges ne pas pouvoir comparaitre en tant que témoin, étant donné qu'il représente également l'accusation. Cependant le procureur général est d'accord de témoigner sans avoir prêté serment. Il note que la rencontre devait être placée dans le contexte de la procédure. C'est un fait que Ben Geiben ne cesse d'apparaître à tord ou à raison dans le dossier. Il indique aussi ne pas supporter l'idée qu'au Luxembourg des personnes occupant des postes haut-placés puissent savoir parfaitement ce qu'il s'est passé à l'époque. Il indique que cette rencontre n'avait qu'un aspect atypique et qu'il se rend maintenant compte que c'était une mauvaise idée aux vues des discussions actuelles. Selon lui, Ben Geiben serait un homme intelligent et il n'existerait aucun élément concret pour l'inculper. Me Vogel ne lâche rien. Il est persuadé qu'un accord a eu lieu en 1984 entre Ben Geiben et le procureur général de l'époque. L'avocat a également annoncé son intention de déposer une plainte pour parjure contre Ben Geiben, ce mercredi. |
| | | Et In Arcadia Ego
Nombre de messages : 1103 Date d'inscription : 30/03/2012
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Mar 2013 - 3:58 | |
| Je ne vois pas très bien ce que la journée de la femme vient faire là-dedans, mais bon... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Mar 2013 - 9:07 | |
| Il y a deux points qui sont important a être relevés. Le premier est que les enquêteurs et le procureur général se sont rencontrer avec l'un des supects principales dans l'affaire, Bernard Geiben, pour une réunion dans la maison privée d'un enquêteur. La réunion n'a pas été enrégistrée et aucune trace n'a été versée dans le dossier. Et pourtant Geiben aurait dit des choses. Il se seraite exprimer sur des différences avec ses supérieurs hiérarchiques (un motif ?) et il aurait été très évasif sur la question de l'interpretation qu'il aurait eu à l'époque de la piste des insiders en tant que enquêteur !
Le deuxième fait est que le procureur général a été très clair lorsqu'il a du témoigner à la barre du tribunal (une situation assez cocasse). Des personnes occupant des postes haut-placés auprès d el'état savent parfaitement qui a fait quoi à l'époque ! Se ne sont pas des propos de café du commerce !!!! |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Mar 2013 - 12:39 | |
| on va vers un abdication en plus ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Mar 2013 - 15:08 | |
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| | | spielmann
Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Mar 2013 - 20:04 | |
| La 11 journée au tribunal Et encore une bombe qui éclate Bommeleeër: C'était "Stay behind", selon historien allemandMe Vogel avait annoncé une bombe pour cette 11e journée, et il a présenté une "attestation testimoniale" d'un historien allemand. Cet historien allemand dit que le groupe luxembourgeois de "Stay behind" était responsable des attentats! Les objectifs avaient été pensés comme des exercices pour de futures interventions au-delà des frontières. Mais revenons-en au début de cette 11e journée du procès très médiatique de l'affaire Bommeleeër: mercredi après-midi, l'audience a débuté comme prévu, à 15h00. Nouvelles déclarations sur l'enquête L'enquêteur Carlo Klein a eu la parole en 1er, il a donnée de nouvelles explications sur l'enquête et sur les réactions de la Gendarmerie et de la Police aux attentats. Selon lui, il est difficile de ne pas être critique vis-à-vis de la manière dont a été menée l'enquête au début des attentats. Dans ce contexte, la présidente de la Cour se demande par exemple, qui a refusé au policier John Gindt de se mettre à l'affût près du pylône, lors de l'attentat d'Itzig. Le Procureur Georges Oswald propose d'entendre l'enquêteur Haan à ce propos. La présidente de la Cour, Sylvie Conter a insisté sur le fait que le juge d'instruction de l'époque, Prosper Klein, avait à un certain moment tapé du poing sur la table et introduit de nouveaux enquêteurs. Selon Carlo Klein, ces derniers ont cependant jeté l'éponge après un certain temps, notamment suite à des divergences de vue avec le Colonel Harpes. Me Lorang a alors demandé pourquoi les enquêteurs n'avaient pas été interrogés sur la nature de ces différences de vue. Et cela tandis que Me Vogel a lancé la question de savoir pourquoi l'enquêteur Paul Haan n'avait plus travailler sur le dossier : peut-être parce qu'il était trop compétent? Carlo Klein a trouvé effrayant que l'on n'ait pas pris la déposition écrite du témoin de l'attentat du Findel, un fait mis en évidence par la présidente de la Cour. Me Vogel a encore demandé si un inventaire avait été dressé, des explosifs stockés par Jos Steil, membre de la Brigade mobile; l' enquêteur Klein n'a pas fourni de réponse. Après la pause de 17h00, le Procureur général Robert Biever est venu acter ce qu'il avait déclaré mardi. http://5minutes.rtl.lu/fr/actualite/luxembourg/412455.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Mar 2013 - 21:45 | |
| Un coup de chance pour la défense, espérant qu'il ne s'agit pas d'un mythomane |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Mar 2013 - 9:29 | |
| http://de.wikipedia.org/wiki/Norbert_Juretzko |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Mar 2013 - 12:55 | |
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http://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Gladio
(...)
Norbert Juretzko's 2004 revelations
In 2004 the German spymaster Norbert Juretzko published a book about his work at the BND. He went into details about recruiting partisans for the German stay-behind network.
He was sacked from BND following a secret trial against him, because the BND could not find out the real name of his Russian source "Rübezahl" whom he had recruited. A man with the name he put on file was arrested by the KGB following treason in the BND, but was obviously innocent, his name having been chosen at random from the public phone book by Juretzko.[citation needed]
According to Juretzko, the BND built up its branch of Gladio, but discovered after the fall of the German Democratic Republic that it was 100% known to the Stasi early on. When the network was dismantled, further odd details emerged. One fellow "spymaster" had kept the radio equipment in his cellar at home with his wife doing the engineering test call every 4 months, on the grounds that the equipment was too "valuable" to remain in civilian hands. Juretzko found out because this spymaster had dismantled his section of the network so quickly, there had been no time for measures such as recovering all caches of supplies.[citation needed] Civilians recruited as stay-behind partisans were equipped with a clandestine shortwave radio with a fixed frequency. It had a keyboard with digital encryption, making use of traditional Morse code obsolete. They had a cache of further equipment for signalling helicopters or submarines to drop special agents who were to stay in the partisan's homes while mounting sabotage operations against the communists.[citation needed]
In a German documentary about the Munich massacre happening at the 1972 Summer Olympics Juretzko further claims that BND stay-behind forces were activated and on alert shortly after the hostage taking. The German police had no specially trained counter-terrorist units at hands at that time. The BND agents however, according to Juretzko, were uniquely skilled and equipped for covert operations, which included sharpshooting and helicopter insertion. Due to fears of revealing the German stay-behind operation to the public, these vital forces were ultimately not used to free the Israeli hostages, resulting in the catastrophic outcome of the crisis and subsequent formation of the GSG 9 counter-terrorism and special operations unit.[61]
(...)
53.^ "Alleged Secret Organization". The Times. 1952-10-09. 54.^ a b "'Partisans' in Germany". The Times. 1952-10-11. 55.^ a b c d e Norton-Taylor, Richard and David Gow. Secret Italian Unit," The Guardian, November 17, 1990 56.^ "Ban In Hesse On Youth Union". The Times. 1953-01-10. 57.^ "Further Ban On Union Of German Youth". The Times. 1953-01-15. 58.^ "Police say suspect committed suicide". United Press International. 1981-11-01. 59.^ a b c Why Israel's capture of Eichmann caused panic at the CIA, The Guardian, June 8, 2006 60.^ Opening of CIA Records under Nazi War Crimes Disclosure Act, May 8, 2002 NARA communique (English) 61.^ http://www.zdf.de/ZDFmediathek/hauptnavigation/startseite#/beitrag/video/1597574/M%C3%BCnchen-%2772---die-Dokumentation
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Mar 2013 - 14:20 | |
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http://www.lequotidien.lu/bommeleer/42969.html
Bommeleeër: l'enquête bis s'amplifie
LUXEMBOURG - La défense a présenté hier le témoignage du fils d'un ancien agent double allemand qui affirme que le réseau Stay Behind est à l'origine des attentats.
Plus un jour sans nouveau coup d'éclat de la part de Me Gaston Vogel et Me Lydie Lorang, les défenseurs des deux prévenus, Jos Wilmes et Marc Scheer. Hier, au onzième jour du procès dit du Bommeleeër, Me Vogel a relancé à l'aide d'une attestation testimoniale la piste du réseau Stay Behind. Le Prince Jean et Ben Geiben ont également été cités lors de l'audience.
Comme nous l'évoquions dans notre édition d'hier, la défense est encore loin d'avoir achevé son offensive qui vise à prouver l'innocence de leur clients, Marc Scheer et Jos Wilmes, les deux anciens membres de la brigade mobile de la gendarmerie accusés d'être impliqués dans la série d'attentats à la bombe qui ont secoué le pays entre 1984 et 1986. La tactique choisie par Me Vogel et Me Lorang demeure de dénoncer les lacunes de l'enquête tout en présentant au compte-gouttes de nouveaux témoins et pistes à explorer. Au début de l'audience d'hier, la chambre criminelle présidée par Sylvie Conter a ainsi confirmé qu'une plainte pour faux témoignage a été déposée contre Ben Geiben. Il reviendra désormais aux enquêteurs mais aussi au parquet d'analyser les témoignages contradictoires de l'ancien chef de la brigade mobile et du témoin Théo Wormeringer (lire nos éditions précédentes). L'enquête bis soutenue et alimentée par la défense s'est encore amplifiée hier avec la présentation par Me Vogel de l'attestation testimoniale d'un historien allemand. Ce dernier a déclaré devant un notaire que son père décédé, un soldat de formation, aurait notamment travaillé en tant qu'agent double pour les services secrets allemands. Il aurait eu à sa charge le commandement du réseau Stay Behind au Benelux. Selon le témoin, son père lui aurait confié au début des années 90 que ce réseau d'armées secrètes, appelées à lutter contre l'ennemi communiste pendant la guerre froide, se trouve à l'origine du vol d'explosifs et des attentats à la bombe au Luxembourg. Le contact de l'agent double allemand au Grand-Duché aurait été Charles Hoffmann, l'ancien directeur du Service de renseignement de l'État (SREL). Ce dernier aurait désigné les agents et les cibles pour perpétrer les attentats. «L'objectif était de terroriser la population et provoquer un virage politique à droite», affirme le témoin en citant son père. Charles Hoffmann aurait également aidé à faire disparaître des indices et des preuves. «Tout cela est très précis et très grave et met M. Hoffmann dans une situation extrêmement difficile», a estimé Me Vogel. La véracité de ce témoignage sera à vérifier par les enquêteurs, tandis que l'historien allemand sera également appelé à la barre. «Tous ces nouveaux éléments seront versés au dossier du juge d'instruction. Ce sera à lui de décider des pistes à creuser. Moi je n'ai pas le pouvoir d'ordonner de nouvelles enquêtes», a tenu à préciser dans ce contexte la présidente Sylvie Conter. L'instruction concernant l'affaire du Bommeleeër est en effet toujours en cours. Lettres de menaces contre le Grand-Duc En attendant d'éventuelles conclusions du juge d'instruction, la chambre criminelle a tenté d'avancer hier sur le volet concernant les deux prévenus. L'enquêteur Carlo Klein a ainsi continué avec son récit des faits et des enquêtes menées depuis le premier attentat en 1984. Une des conclusions à tirer est que gendarmerie et police ont réagi trop tard avant de lancer une enquête ou même une opération de surveillance dignes de ce nom. Les moyens mis en place ont ainsi été assez limités et même assez confus. Dans ce contexte, «prendre les auteurs en flagrant crime est vite devenu illusoire», comme l'a souligné hier la présidente Sylvie Conter. Les auteurs des attentats ont en effet toujours eu entre 20 à 60 minutes d'avance. «Au début, beaucoup trop peu d'importance a été apportée à une véritable enquête judiciaire», a souligné de son côté Carlo Klein. La piste d'un «initié» a également eu du mal à s'imposer. Ce n'est qu'en décembre 1984 qu'un dispositif spécial a été mis en place, et ce malgré «un climat de méfiance déjà généralisé». Dans ce contexte, les témoignages à venir de l'ancien enquêteur PaulHaanet de l'ancien juge d'instruction Prosper Klein seront intéressants à suivre. L'audience d'hier s'est clôturée sur le récit de pistes explorées par une équipe de journalistes au début des années 90. Ces derniers avaient monté un scénario avec comme principaux suspects le Prince Jean, Ben Geiben et trois autres personnes. Aucun élément concret n'était cependant sorti des enquêtes lancées par la suite. Seul point cocasse : le Prince Guillaume, le frère du Grand-Duc Henri, aurait écrit, «pour faire une blague», des lettres de menaces à son père, le Grand-Duc Jean. Pour Me Vogel, une preuve de la «mentalité» qui régnait à la Cour grand-ducale pendant la période des attentats. La troisième semaine du procès se clôturera cet après-midi.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Mar 2013 - 14:37 | |
| Le témoin prétend que son père aurait porté le nom de code CELLO au BND. Il existait effectivement un agent de ce nom, mais s'agissait-il bien du père du témoin ? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Mar 2013 - 14:42 | |
| @titu
Quel est le nom de famille de l'historien allemand (et de son père) ?
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| | | spielmann
Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Mar 2013 - 15:26 | |
| @ HERVE
Johannes Karl Kramer
Le nom est visible dans le video à 0:20
http://news.rtl.lu/bommeleeer/news/412409.html
La défense s'adresse au Premier Ministre Juncker
http://www.tageblatt.lu/lup/eidesstattliche%20Erklaerung.pdf
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Mar 2013 - 16:06 | |
| Lien possible avec
http://www.wittich.de/index.php?id=73&tx_lw_pi2%5Bheftnr%5D=196&tx_lw_pi2%5Bort%5D=%C3%9Cber%C3%B6rtlich&tx_lw_pi2%5Buid%5D=120200836968
(...)
Kath. Pfarrgemeinde Allerheiligen Sulzbach (SU) u. St. Hildegard Neuweiler (NE) Gemeinsame Gottesdienstordnung Fr., 23.11. Hl. Kolumbian, Hl. Klemens I. 09.00 Uhr NE Hl. Messe Sa 24.11. 18.30 Uhr SU Vorabendmesse, 1. Sterbeamt f. Johannes Karl Kramer, f. Helene u. Rudolf Schappert, f. d. Leb. u. Verst. d. Fam. Theobald-Konrad-Schmid,f. die Leb. u. Verst. der Fam. Ziegler-Wottke, f. Gertrud Kuhl
(...)
mais les homonymes, cela existe ...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Mar 2013 - 16:30 | |
| À creuser ! Sulzbach est à deux pas du G.D. !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Mar 2013 - 17:42 | |
| des pièces à conviction auraient dû être analysées par le FBI et le BKA à l'ERM (Ecole Royale Militaire) à Bruxelles, après plus de traces....
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| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg | |
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