Vague d'attentats au Luxembourg

faites une itinéraire sur Google maps avec les lieux etc

deutsche Kriminal Ambt a fait un profil:

http://www.wort.lu/de/view/der-bommeleeer-steckbrief-des-bka-4f61b0c8e4b0860580a9b278

Lëtzebuerg Veröffentlicht am 02.02.12 21:21

Der Bommeleeër-Steckbrief des BKA

Wurden die Täter geschützt? / Woher stammten die Insiderkenntnisse?


Erpresserbrief: Betrayal will be punished. The heads are considered to be responsible.

Foto: Steve Remesch

Citation :

(str) - Am 4. August 2000 beauftragte Untersuchungsrichterin Doris Woltz das deutsche Bundeskriminalamt mit einer operativen Fallanalyse. Ziel war es, aufgrund von objektiven Daten ein Täterprofil zu erstellen – dies ohne, dass der Blick der Analytiker durch bisherige Ermittlungen und Verhöre getrübt wird.


Aufgrund von Tatortbildern und Beschreibungen, materiellen Beweisen und Presseartikeln sollten die deutschen Ermittler u.a. auch feststellen, ob die Täter Dinge gemacht hatten, die nicht nötig waren oder andere wichtige Schritte unterlassen hatten. Wie in der Anklageschrift betont wird, war es das erste Mal in der Luxemburger Kriminalgeschichte, dass eine operative Fallanalyse durchgeführt wurde.

Laut BKA bestand kein Zweifel daran, dass die Anschläge von ein und der gleichen Tätergruppe ausgeführt wurde.

Mindestens vier Täter werden hinter den Anschlägen vermutet, die im Umgang mit Sprengvorrichtungen sehr geübt waren und denen auch der Gebrauch von Lötkolben, Bolzenschneidern und angeschliffenen Meißeln nicht fremd war.

Keine Chaoten!

Darüber hinaus, so das BKA, hatte ein Täter eine „Bastlermentalität“, ein weiterer war sehr geübt im Umgang mit einer Schreibmaschine.
Alle Attentäter müssten zudem über eine ausgeprägte körperliche Fitness verfügen.

Sie gingen dem BKA nach sehr planerisch vor, was eine „Gruppe bunt zusammengewürfelter Chaoten“ ausschließe.
Zudem hatten sie offensichtlich Erfahrung mit Erpressungen und kannten die Vorgehensweise der Gendarmerie.

Die Gruppe zeichne sich durch einen sehr engen Zusammenhalt und gar durch eine gegenseitige Abhängigkeit aus.

Terroristische, chaotische und monetäre Motive hinter der Attentatsserie schließt das BKA aus.

Die Motivation sei eindeutig idealistisch.

Besonders hervorgehoben wird dabei, dass die Täter in einem der Erpresserbriefe von einem „Verantwortlichmachen der Köpfe“ und „Bestrafen von Treuebruch“ sprechen würden.

Tatortberechtigt und arrogant

Bei zwei Attentaten, dem Anschlag auf das Gendarmeriegebäude und jenem in Hollerich, haben die Täter dem Bundeskriminalamt zufolge trotz weitgehender Vorbereitungen ein sehr hohes Risiko auf sich genommen.

Dies belege, dass die Täter über spezielle Kenntnisse verfügten, möglicherweise tatortberechtigt waren und ihnen diese speziellen Taten besonders wichtig waren.

Laut Bericht legten die Täter zudem ein Überlegenheitsgefühl, gar eine gewisse Arroganz der Gendarmerie an den Tag.

„All diese Elemente – zusammen mit anderen – führen dazu, dass die Frage, ob die Täter nicht einen gewissen Schutz genossen, weit davon entfernt ist, eine theoretische Frage zu sein“, schlussfolgert Generalstaatsanwalt Robert Biever in der Anklageschrift.

....>>.TRAD : Avec deux attentats à la bombe : l'attentat contre le bâtiment de la gendarmerie et celui de Hollerich, les auteurs ont pris selon BKA un risque très élevé malgré des vaste préparations.

Ces éléments sont la preuve que les délinquants avaient une connaissance particulière des environs de la scène du crime et de ces attentats spéciales étaient particulièrement importants pour eux .

et (proces)

Citation :

Hollerich
Selon les déclarations de 3 jeunes garçons, la bombe était déjà installée ou déposée bien avant
l'attentat. Ils avaient vu dans la canalisation près du lieu d'attentat du matériel qui pouvait être le
matériel nécessaire en vu de l'attentat. Ils ont fait les constatations dans l'après-midi du 22 juin ou
bien dans l'après-midi du 23 juin 1985. Ils n'avaient cependant pas averti les forces de Tordre parce
qu'ils ne se rendaient pas compte de ce qu'ils avaient vu (204).
Il semble évident que dans ce cas la bombe était déjà déposée depuis un certain moment. Il est
probable que plusieurs auteurs ont mis en place l'installation. Par contre pour la mise à feu il
suffisait qu'un seul auteur retourne sur les lieux.

Il importe de souligner que ce dernier devait avoir la certitude qu'entre la mise en place de
l'installation et le déclenchement le tout ne soit pas découvert, ce qui aurait irrémédiablement
entraîné une observation des lieux par les forces de l'ordre non seulement luxembourgeoises mais
également étrangères dont ils connaissaient l'activité et la présence au territoire luxembourgeois
(voir 7-ième lettre) et qui avaient des connaissances, un doigté bien supérieur à nos forces de l'ordre
sans parler de leur matériel plus sophistiqué (205).
L'auteur qui a déclenché l'explosion était sur place au moment de l'explosion et a donc encouru
plus de risques de se faire repérer. Dans les autres cas les auteurs avaient, selon la mise à feu
choisie, une avance pour quitter les lieux entre 12' et 64' avant l'explosion.
Celui qui a déclenché l'explosion a donc pris des risques considérables à moins - et ceci paraît plus
probable - qu'il savait qu'en fait il ne prenait pas de risques plus élevés que lors des autres attentats.

Kramer versus Kramer ,
qui le croit encore! mais....


une analyse DNA a revellé qu'un allele seulement des milliards possible est == à une piste DNA connu

ça et beaucoup d'autres réflections sur le Vogelfutter:


http://www.wort.lu/de/view/bommeleeer-ominoese-dokumente-5192fa37e4b088b17fc24a60

Citation :

LëtzebuergVeröffentlicht am 15.05.13 05:00
Bommeleeër: Ominöse Dokumente
(ham) - Wie bereits am Montag zu erfahren war, haben die Ermittler nach Durchsicht der sieben von Srel-Chef Patrick Heck freigegebenen Ordner keinen Ansatz gefunden, der die Tätigkeiten von Stay Behind mit den Bombenattentaten in Luxemburg in Verbindung bringt. Eine Einschätzung, die von der Verteidigung nicht geteilt wurde.
Informationen des LW zufolge befinden sich in den Ordnern u.a. Presseartikel, aber auch Dokumente zu Stay-Behind-Übungen. In diesem Zusammenhang hatte RTL ein Dokument veröffentlicht, in dem zwei Agenten des Geheimdiensts, die für die Stay-Behind-Truppe verantwortlich waren, von einer Weiterbildung in England berichteten, bei der auch Grundkenntnisse in Sprengstoffkunde vermittelt wurden. Bauweisen und Zündmechanismen der Luxemburger Sprengsätze seien in den Dokumenten aber nicht vorge- kommen.
Verstoß gegen Geheimdienstgesetz?
Eine Aussage ging am Montag aber etwas unter: Richterin Sylvie Conter wies darauf hin, dass die Verteidigung bereits vor Wochen im Besitz von Dokumenten war, die erst vor wenigen Tagen von Srel-Chef Heck deklassifiziert und an die Staatsanwaltschaft weitergeleitet wurden. Me Vogel und Me Lorang hatten die entsprechenden Dokumente damals bereits dem Gericht vorgelegt. Laut Richterin Conter mit einem Unterschied: Auf dem eingereichten Dokument fehle der Verweis „déclassifié“. In anderen Worten: Die Verteidigung habe geheime Dokumente, die sie laut Geheimdienstgesetz gar nicht besitzen dürfe.

c'est clair que la defence veut tirer dans toutes les directions possible pour pas parler du dossier des deux accusés.

il essaie de semer le doute et utilise déjà depuis des semaines des documents non- déclassifiés pour déstabiliser le SREL/
pourqoui ?: c'est simple : lit les doc du procès:

des agents du SREL en planque font un P.V. qui indique des manœuvres bizarre de STEI° (adjoint du comm reul. dela gendarmerie Harp) et Geib. le weekend de l'explosion au palais de justice ....Là spécialement sous le bureau du J.I. qui a commandité une commission rogatoire à Bruxelles contre ce G.!.

une situation où la gendarmerie retient

- tout les infos ramassés sans les passer au même J.I. victime de l'explosion ,qui instruit l'affaire

- où STEI° coordonné les planques , donne des fausses infos , et discute avec l'objet de l'enquete.

- où ils (STEi°& c°) laissent sortir le principal suspect partir du Luxembourg sans l'intercepter mais discutent avec lui .

-où Stei° a le culot de téléphoner un peu plus loin avec les planqueurs pour leurs dire que la piste G est mort.

- où G vient de la Belgique avec la voiture d'une israelienne habitant Luxembourg à 1 km de Stei° sans la rendre visite

-où G sort avec un grand sac marin visiblement de choses très lourd de l'hotel Holiday avant de visiter STEI° chez lui
(c'etait pas son copain ds le sac j'espère -trop rigolo)



avant d'avoir lu cela et le P.V sur le comportement de Stei° ds les footnotes du proces ,
je pensais vraiment la piste du " Bimbo-er " comme étant , ..... "Pssssst"


le dernier dossier du "Pqssssst" en France a fait condamné ce Mr le .resident à 2 ans! donc méfiance avec les "psssst."
dommage pour le ratage de l'affaire Boulin.

Pag 124 pdf acte proces :

Citation :

En ce qui concerne Monsieur WILMES, il y a encore lieu de faire remarquer qu'il s'agit en
l'occurrence d'un excellent bricoleur : n'a-t-il pas construit à l'occasion de fêtes particulières des
paquets surprise qui, losqu'on les ouvrait, déclenchaient des pétards, ceci à la surprise de tout le
monde. 11 utilisait pour le déclenchement le même mécanisme que celui utilisé par les auteurs lors de l'attentat à Hollerich et pour la construction du piège à feu à Asselscheuer c'est à dire un circuit (330) électrique avec comme interrupteur la pince à linge .

Vu que lors de l'attentat à Hollerich au moins un auteur était sur place au moment de l'explosion il
se posait la question qui de la B.M.G. a pu être celui qui a déclenché cette explosion. Tous les
membres de la B.M.G. étaient en mission pour la protection de la famille Grand-Ducale et des
autres notabilités lors des festivités de la fête nationale.

Il a pu être établi que Monsieur WILMES quittait le dispositif de sécurité entre 21.30 et 22.00 heures. Pour cause de mal de tête, exact ou
allégué, Monsieur WILMES demandait à être dispensé de continuer son travail, ce qui lui fut
accordé (331)
Lors de sa première audition le 10.08.2004 devant les enquêteurs Monsieur WILMES avait déclaré
qu'il avait quitté le service pour cause de mal de tête. Un fait étonnant, vu que selon le journal de service de la B.M.G. il était en service en ville pour la protection de la famille Grand-Ducale.

Monsieur WILMES ne pouvait pas répondre aux questions où il s'était trouvé avec la famille
Grand-Ducale au moment de l'explosion et quelles étaient les réactions des membres de la B.M.G.
Un membre de la B.M.G., Monsieur WILMES, avait donc déclaré qu'il n'était plus en service au
moment de l'attentat (332.)
Il est important de rappeler que lors de cet attentat c'est la première fois que l'explosion fut
déclenchée moyennant une pince à linge.

A noter encore qu'à l'époque Monsieur WILMES habitait Hollerich (333), donc tout près de lieu de l'incident.

Eu égard à la version des faits donnée par Monsieur SCHEER, qui a mis en cause directement
Monsieur WILMES, et eu égard au développement qui précède, Monsieur Joseph WILMES a
également été arrêté le 23 novembre 2007 suite à un mandat d'amener délivré par Mme le juge
d'instruction directeur.

et deux semaines après ils étaient que le deuxième équipe sur place.

le première équipe du coin a eu l'intelligence d'approcher par un détour ,les lieux où des lumières lampe torches avaient été signalé sinon ils étaient souflés par fil d'un boby- trap
ala dynamite.


il se pourrait que c'était pour leur donner un alibi pour l'attentat aux casemates qui se déclenchait presque au même moment .

mais toujours pas de preuves directes.... on va voir ce qui se passera les semaines qui viennent .

ils se sont mis eux même dans le pétrin pendant les interrogatoires, il devait être quatre dont un plus haut qui restent non identifiés.

Va -t-y avoir encore beaucoup de "Vogelfutter" ou
est ce que le procès va être arrêté ou
et ce que on va enfin commencer à becqueter ces fruits pourries .

moi je j'étais et, je je le suis encore plus maintant, d'avis qu'il y avait deux bandes
de poseurs de bombes:

1) une equipe (stay behind,.SREL.....) qui a fait exploser les pilons électriques
2) une autre (BMG....police....armée) qui a été en charge des attentats (notaire, commandant de la gendarmerie)

compliqué !

le décor avant: litteral translation to English:

Citation :

http://www.wort.lu/de/view/bommeleeer-keng-zweet-joerhonneraffaer-516eee13e4b064fdcdfaaa28
LëtzebuergVeröffentlicht am 17.04.13 20:46

Bommeleeër: Keng zweet Joërhonneraffär!

No secund affair of the century

Ermittler Klein offenbart erstaunliche Vorgänge im Umfeld der Geiben-Beschattung

The inquirer Klein makes public some very special facts about the shadowing of Geiben




(str) - Wurde die Spur Geiben auf an Anordnung der Staatsanwaltschaft eingestellt? Das ist es zumindest, was der Polizist Alain Thill in seiner Aussage, die am Mittwoch von Ermittler Carlo Klein zitiert wurde, behauptet.

(str) –did the « TRAIL » Geiben start with a commissioning of the Staatsanwaltschaft ? That is what the police man Alain Thill presumes in his declaration, that was cited Wednesday by the enquirer Carlo Klein.

Thill, der an der Observierung Geibens durch den SREL teilgenommen hatte, erklärte demnach in einer Anhörung, dass Geiben sich beim damaligen Procureur Général Camille Wampach über die Observierung seiner Person beschwert habe. Von Wampach sei nach dem Anschlag auf den Justizpalast der Order gekommen, die „Spur Geiben“ ein für alle Mal einzustellen.

Thill , who had taken part in the observation of Geibens by the SREL, declared afterwards in an questioning , that Geiben did complain to the then in office being procureur GENERAL CAMILLE Wampach about the shadowing of his person. From this Wampach just after the attaque ot the justice palace the order went out to stop(piste=einzu stellen !!!) this trail « GEIBEN »


„... net nach sou eng Affär“ == luxemburgs

NOT yet another such an affair (…of the century)


Diese Entscheidung Wampachs sei den Beamten bei einem Briefing der Sûreté mitgeteilt worden. Der Grund, den der Generalstaatsanwalt hierfür angegeben haben soll, hat es in sich: „Eng 'Affaire du siècle' ass genuch. Mir brauche net nach esou eng Affär.“ Thill ist formell, ab diesem Tag wurde die Spur Geiben nicht mehr verfolgt.

This decision of Wampach was given to the beamten in an Briefing of the Sureté.
The reason which was given by the PUBLIC PROCECUTOR –(Generalstaatsanwalt) was thatt one « AFFAIRE du siècle »was enough : « « We do not need another such a scandal » ».

THILL is formal:from that day on the TRAIL GEIBEN was not followed any more.

Die „Joërhonnertaffär“ begann 1978 und beschäftigte die Justiz laut Ermittler Klein bis 1986.

Zur damaligen Zeit war Camille Wampach Procureur d'Etat Général. Alphonse Spielmann, der Onkel von Ben Geibens Lebensgefährte, war 1er Procureur d'Etat. In der Angelegenheit ging es unter anderem um Prostitution, Rauschgifthandel und Korruption. Ein hoher Polizeibeamter war angeklagt worden, doch zu einem Schuldspruch kam es nicht.


The « affaire du sciècle » started in 1978 and occupied the justice until 1986 dixit the enquirer KLEIN.
At that moment Camille Wampach was the « Procureur d'Etat Général .»
Alphonse Spielmann, the uncle of Ben Geibens partner(f), was 1er Procureur d'Etat.
In this long criminal investigation there was question of PROSTITUTION, DRUGS and CORRUPTION.

A big shot of the police was accused but it never came to a verdict of being guilty

tiens un echo de l'affaire françois,Eurohospitalier ou Pinon en Luxembourg aussi ?

meine gehörsamst alles werd richtig kaltgestelt!

Vous avez remarqué? Exit "Titu "qui devient "invité"

vous pouvez en être fier. très constructif mr. dislaire.

http://lafinanceoffshore.blogspot.be/2013/05/affaire-bommeleeer-stay-behind-leffet.html

vendredi 10 mai 2013

Affaire Bommeleeër: Stay behind, l'effet d'une bombe! (Exclusif)

Le mode d'emploi des Bommeleeër
2013-05-22 09:09:00

LUXEMBOURG L'une des brochures saisies lors d'une perquisition répertorie l'ensemble des dispositifs utilisés par les poseurs de bombes.





Trente-quatrième journée d'audience, hier, dans le procès dit du Bommeleeër qui a débuté le 25 février dernier devant la Chambre criminelle de Luxembourg, présidée par Sylvie Conter. Une audience consacrée, hier, une nouvelle fois au volet technique de l'affaire.

L'enquêteur Joël Scheuer y est notamment revenu en détails sur les pièces saisies lors des perquisitions menées dans les différents locaux de la police (qui appartenaient à l'époque à la gendarmerie). Il en ressort que l'une des unités spéciales et l'armurerie de la gendarmerie disposaient toutes deux d'un grand nombre de brochures traitant d'explosifs et de cibles à privilégier en temps de guerre (aéroport, réseaux d'énergie, de communications, etc). «En soi, il n'y a rien de particulier à ce que ces brochures aient été là», note Sylvie Conter. «C'est même normal», confirme l'enquêteur.

La défense s'étonne toutefois de relever également la présence de brochures ayant trait à l'utilisation d'explosifs émanant de la CIA. «J'aimerais savoir ce que la CIA a perdu dans un État soi-disant démocratique, avec de telles choses», s'est ainsi indigné Me Gaston Vogel. «Il y a aussi une brochure réalisée par des terroristes suédois», note sa consœur, Me Lydie Lorang. Selon l'enquêteur, les recherches menées n'auraient toutefois pas permis d'identifier par quels canaux ces brochures sont arrivées à cet endroit. La défense a quant à elle son hypothèse : le SREL.



Jos Steil, très bien

formé aux explosifs

Une autre brochure intéressante –datée de 1984– saisie par les enquêteurs à la fois lors d'une perquisition dans l'armurerie de la gendarmerie et lors d'une perquisition au domicile de l'un des principaux enquêteurs de la Sûreté publique de l'époque, émane comme d'autres de l'Office fédéral de police criminelle allemand. Mais comme le précisait hier, Jöel Scheuer, «les poseurs de bombes avaient les connaissances qui sont contenues dans ces brochures».

L'enquêteur indique ainsi que les différents dispositifs et montages explosifs utilisés par les poseurs de bombes sont tous répertoriés dans ces brochures. Troublant.

Lors des perquisitions, les enquêteurs ont également découvert d'anciens documents de la brigade mobile de la gendarmerie (BMG) laissant notamment apparaître un nombre impressionnant de formations aux explosifs suivis à l'étranger par Jos Steil, commandant adjoint de la brigade jusqu'en 1985. «Il avait une formation très poussée», note Joël Scheuer.

L'enquêteur soupçonne également Jos Steil, en raison de son écriture, d'être l'auteur d'un support rédigé à la main par un membre de la BMG suite à une formation suivie auprès du GIGN en France. «Il y a des indications très claires pour mener des actions de sabotages», révèle l'enquêteur. Et attirant l'attention sur l'un des croquis dessinés sur ce support, Joël Scheuer commente : «C'est exactement le schéma utilisé à Beidweiler (NDLR : le 2 juin 1984)».

Hier, l'enquêteur est finalement revenu sur l'interrupteur au mercure intégré au dispositif explosif qui était dissimulé dans une lampe de poche, et qui avait fait un blessé au Findel le 10 novembre 1985. Un type d'interrupteur qu'on retrouvait à l'époque également en grand nombre dans l'armurerie de la gendarmerie. Si de nombreux officiers s'en souviennent, aucun n'a pu indiquer leur provenance ou ce qui leur est arrivé. Le procès se poursuit cet après-midi.

Le dossier personnel de Kramer
En début d'audience, Me Gaston Vogel a annoncé à la chambre criminelle avoir reçu le matin même, un courrier de la part des autorités allemandes. Celles-ci l'informent que Johannes Kramer –dont le fils Andreas accuse d'être à l'origine des attentats– était bien membre de l'armée allemande. Les autorités allemandes font toutefois savoir que suivant la législation sur la protection des données, son dossier personnel a été détruit. La défense soupçonne que ce dossier n'a pas été détruit par hasard.


Source : http://www.lequotidien.lu/bommeleer/45191.html

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130525_00314938

La caserne de Vielsalm au procès du « Bommeleeër » à Luxembourg

On parle de l’attaque de la caserne de Vielsalm de 1984, au procès du «Bommeleeër» à Luxembourg. Entre hypothèses et certitudes.

Des procès-verbaux d’officiers belges interrogés après l’attaque de la caserne de Vielsalm, en mai 1984 ont été versés au dossier du «Bommeleeër» à Luxembourg. Bien sûr, les liens entre les deux affaires ne sont pas établis. On en parlait en coulisses, mais…

Les hypothèses relatives à l’attaque de la caserne Vielsalm sont multiples : grand banditisme, déstabilisation de l’État, Otan, etc.

Pour comprendre l’ensemble du dossier, il faut des prérequis.

1. Le «Bommeleeër» Ce mot luxembourgeois signifie «poseur de bombes». Il fait référence à une vague d’attentats, 18 au total, qui avait secoué le Grand-Duché entre 1984 et 1986.

Cette série d’attentats s’inscrit dans le contexte de l’époque, c’est-à-dire avec des événements concomitants, mais dont le lien entre eux n’est pas prouvé : CCC et tueries du Brabant en Belgique; Brigades rouges en Italie; Bande à Baader en Allemagne; Action directe en France, etc. Par contre, rien de similaire au Grand-Duché, sinon à la même époque, le «Bommeleeër».

L’enquête sur cette affaire est sabotée, quasiment abandonnée, puis ressuscitée, il y a 5 à 6 ans.

Résultats : deux anciens gendarmes de la Brigade Mobile de Gendarmerie (BMG) sont inculpés : le procès vient de débuter, à Luxembourg. Il durera au moins deux mois, voire davantage.

2. La Brigade Mobile de Gendarmerie Plusieurs pistes sont étudiées pour remonter aux auteurs des attentats. Il y a la piste Ben Geiben, du nom du fondateur de la BMG, chargé de l’enquête, et qui quitte très vite la gendarmerie. Il est passé par l’École royale militaire belge. Ce n’est pas le seul dans les personnes soupçonnées.

Cette piste, la piste principale, n’aboutit à rien. Il est vrai que Robert Biver, le procureur d’État, a auditionné l’individu en dehors du Palais de Justice.

Il y a bien sûr des ramifications : deux hauts gradés de la gendarmerie partent prématurément. Ajoutons que le nom de la Sûreté de l’État luxembourgeois est aussi cité.

3. La piste du stay-behind Les cellules du stay-behing ont été mises en place dans les pays d’Europe au moment de la guerre froide. C’était des réseaux clandestins coordonnés par l’OTAN. Des résistants préparés à lutter contre les troupes du pacte de Varsovie en cas d’attaque. C’était un réseau dormant, formé à la manipulation des explosifs, à l’infiltration,… Le plus célèbre d’entre eux étant le réseau Gladio en Italie. C’est d’ailleurs Gladio qui a révélé au monde l’existence de ces réseaux.

4. La piste des manœuvres de l’ «Oesling 84» C’est une des thèses avancées par Michel Petit, un journaliste d’investigation belge qui travaille à l’hebdomadaire «Le Jeudi» au Grand-Duché.

Les exercices de l’Oesling étaient des manœuvres conjointes belgo-luxembourgeoises orchestrées par les Forces spéciales américaines. (NDLR : À ce propos, une partie du dossier du Bommeleeër s’est évaporée au FBI).

Mais, avant que ne débute le procès du Bommeleeër, rien ne laissait supposer qu’on allait y parler de l’attaque de la caserne de Vielsalm. Jusqu’à ce que l’avocat de la défense, Me Vogel, ne fasse un lien entre les deux. Au cours de procès, il y a une dizaine de jours, il sort un lapin de son chapeau et remarque que lors des manœuvres de l’Oesling 84, des officiers belges auraient été faits prisonniers par la sûreté grand-ducale, sur le sol luxembourgeois.

Pour celles et ceux qui lisent l'italien :

http://fr.scribd.com/doc/140453268/left-04-05-2013

PS Bon, il y a de l'allemand et du luxembourgeois, mais après tout le procès se tient au Luxembourg:

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130525_00314800

Mise à jour : samedi 25 mai 2013 06h00

Arrêté par la sûreté

Michel Petit, existe-t-il un lien entre l’attaque de la caserne de Vielsalm en mai 1984 et les attentats perpétrés par le Bommeleeër ?

La pièce est versée au dossier. La Cour a contacté les autorités belges. Mais cela reste une question. Il y a cependant des éléments troublants. Tout cela se passe durant la même période. Attentats du Grand-Duché, en Belgique à Stockem, Neufchâteau, Bastogne,… À la suite de l’attaque de la caserne de Vielsalm, le major Jean-Pierre Urbain a été entendu par les enquêteurs en novembre 1985 et le pro justicia a été remis au juge d’instruction de Marche, M. Pochet. Et que lit-on dans ce document ? Que dans le cadre des manœuvres de l’Oesling, manœuvres belgo-luxembourgeoises, le major Urbain dit : « J’avais appris sur le terrain que l’escadron Recce (Stockem), accompagné d’un peloton d’Américains envisageait l’attaque de ces deux casernes (Vielsalm et Bastogne) la nuit du 5 au 6 mai 1984. Ces exercices n’étaient pas prévus dans le scénario original. »

Mais l’attaque a eu lieu le 13 mai..

Si on poursuit la lecture, on apprend : « Les objectifs ont été choisis à la suite d’un manque de directives sur le terrain de commandement, lequel était désorganisé. […] Ledit commandement avait été fait prisonnier au Grand-Duché par la sûreté grand-ducale. » Reste à voir ce qu’on entend par « sûreté de l’État ». Le procès du Bommeleeër devrait durer plus de deux mois. Et sans cesse, la défense relance les débats, sort un lapin de son chapeau.

Vogelfutter:

Citation :

....Au cours de procès, il y a une dizaine de jours, il sort un lapin de son chapeau et remarque que lors des manœuvres de l’Oesling 84, des officiers belges auraient été faits prisonniers par la sûreté grand-ducale, sur le sol luxembourgeois

.

cela me fait penser au

film "CRISS CROSS" de Hitchcock :

moi je tue ton cible .....si toi abats le mien ...

traduit :les letz. off. en Belgique et les belges (arretés) opèrent au Luxembourg ?

http://bit.ly/14ZyOTj

lit tout , surtout la fin !

importateur d'horloges divers ?

http://www.tageblatt.lu/nachrichten/story/Gelli-war-nicht-alleine-in-Luxemburg-21007640


il manquait un 4 -ième pour jouer aux cartes ?

Pavi°° ,

Très intéressant cet article

Gelli-Freund "ALFA" alias Stefano Delle Chiaie

Stefano Delle Chiaie aurait aussi été à Luxembourg !

A son sujet, voir

http://fr.scribd.com/doc/86197082/Stefano-Delle-Chiaie

Je crois que Elio Cioliini était avec lui en Bolivie ...

interessant, faut aussi savoir que P2/Ciolini ont essayé de manipuler l'enquete (depistaggio) en parlant du group international de terroristes autour de Delle Chiaie. donc si on a voulu pieger ce dernier, pourquoi il était avec Gelli?

Il faut toujours relire ce qu'a déclaré Elio Ciolini avec beaucoup de prudence : un peu de vérité et ensuite de gros mensonges ... ce qui aurait pu faire perdre deux ans aux enquêteurs italiens. Ceci dit, peut-être va-t-il décider maintenant de dire toute la vérité et rien que la vérité ... ce serait crucial pour de nombreuses enquêtes.

HERVE a écrit:

Très intéressant cet article

Gelli-Freund "ALFA" alias Stefano Delle Chiaie

Stefano Delle Chiaie aurait aussi été à Luxembourg !

A son sujet, voir

http://fr.scribd.com/doc/86197082/Stefano-Delle-Chiaie

Je crois que Elio Cioliini était avec lui en Bolivie ...

@ Hervé: votre hypothèse semble en tous cas se confirmer:

Selon le journaliste d'investigation Stuart Christie, qui a écrit un livre à propos de Delle Chiaie, Ciolini était bien en Bolivie à l'époque et même en tant qu'agent du Ministère de l'Intérieur...

Citation :

Ciolini, who was also an agent of the Bolivian Interior Ministry

http://libcom.org/library/latin-america

La photo de couverture du livre me fait penser à l'un des portraits robots des TBW...
http://libcom.org/history/stefano-delle-chiaie-portrait-black-terrorist-stuart-christie

Avec Delle Chiaie présent au Grand-Duché en plein milieu des années '80, et Ciolini au contact de la bande Haemers en Belgique à la même époque, il y a de quoi se poser des questions!

On peut penser, entre autres, au témoignage de David Van de Steen :

Citation :

David Van de Steen évoque dans son livre5, page 161, avoir reconnu sur une photo de l'hebdomadaire Humo, en présence de son grand-père qui avait laissé le magazine sur la table de la cuisine, Patrick Haemers, un célèbre criminel belge encore vivant à l'époque. Une vérification (page 179) aurait eu lieu et aurait déterminé qu'au moment des faits du Delhaize d'Alost (le 9 novembre 1985, vers 19 h 37), Patrick Haemers se serait trouvé en prison. Vérifications contestées par l'auteur du livre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tueries_du_Brabant

Il ne faut pas oublier non plus que Delle Chiaie était au Chili (avec Borghese) à l'époque où Vogeleer s'est vanté lui-même de sa présence sur place...

Et In Arcadia Ego a écrit:

Avec Delle Chiaie présent au Grand-Duché en plein milieu des années '80, et Ciolini au contact de la bande Haemers en Belgique à la même époque, il y a de quoi se poser des questions!

On peut penser, entre autres, au témoignage de David Van de Steen :

Citation :

David Van de Steen évoque dans son livre5, page 161, avoir reconnu sur une photo de l'hebdomadaire Humo, en présence de son grand-père qui avait laissé le magazine sur la table de la cuisine, Patrick Haemers, un célèbre criminel belge encore vivant à l'époque. Une vérification (page 179) aurait eu lieu et aurait déterminé qu'au moment des faits du Delhaize d'Alost (le 9 novembre 1985, vers 19 h 37), Patrick Haemers se serait trouvé en prison. Vérifications contestées par l'auteur du livre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tueries_du_Brabant

Il ne faut pas oublier non plus que Delle Chiaie était au Chili (avec Borghese) à l'époque où Vogeleer s'est vanté lui-même de sa présence sur place...

Je n'y crois pas du tout à cette histoire de Haemers, certes il fait le bouc-émissaire parfait vu qu'en plus il est décédé, mais à moins de croire au grand complot où tous les rouages de l'administration seraient complices à partir du moment où les carnets d'entrée et de sortie de la prison indiquent qu'Haemers y était au moment de l'attaque d'Alost je n'ai pas de raison de croire qu'il n'y était pas !

@ Totor,
Quelques avant Alost, Patrick Haemers faisait sauter un fourgon postal à Verviers et causait la mort de deux personnes, je ne vois pas comment il pouvait être en prison à ce moment.

http://www.franceinter.fr/emission-rendez-vous-avec-x

http://www.franceinter.fr/emission-rendez-vous-avec-x-scandale-au-luxembourg

Inimaginable ! Le petit Luxembourg, havre de paix et de prospérité, a connu lui aussi, comme son voisin belge ou encore l’Italie des années de plomb, une période trouble où de mystérieux poseurs de bombes ont tenté de développer une stratégie de la tension visant à déstabiliser le pays.

C’est si vrai qu’en ce moment même, la Justice du Grand Duché essaie de faire la lumière sur ces événements qui datent des années 80. Deux individus font l’objet d’un procès fleuve depuis février dernier. Mais pour leurs avocats, ce ne sont que des boucs émissaires. En réalité, il aurait existé au Luxembourg une vaste conspiration impliquant des gendarmes, des militaires, les services secrets et des activistes d’extrême droite… On y retrouve aussi en filigrane l’action des fameux réseaux clandestins Gladio ou Stay-Behind mis en place dès la fin de la Seconde Guerre mondiale pour faire pièce à une éventuelle offensive des armées du Pacte de Varsovie.

Coïncidence fâcheuse, à la même époque, de l’autre côté de la frontière, ceux qu’on a appelés les « Tueurs fous du Brabant » semaient la terreur en assassinant, sans mobile apparent, une trentaine de citoyens belges. Tandis que d’autres terroristes, se réclamant de ténébreuses Cellules communistes combattantes, perpétraient de nombreux et parfois sanglants attentats visant les installations de l’OTAN et les milieux patronaux…

Y avait-il un lien entre toutes ces actions ? Et jusqu’où sont remontées les complicités ? Ces questions agitent aujourd’hui le Grand Duché de Luxembourg et inquiètent ses dirigeants politiques.

si on cherche un peu ds ce bac à poissons rouges , on peut lire qu'un ministre de tutelle aurait déclaré en direct sur RTL vers le printemps de 1986 que les Bommelëeer

"haben Ihr Ziel überschossen " .....