Un roman dans le style de"la grande peur des Belges" de J.C. Marlair. Ou l'auteur se dédouane cauteleusement de vouloir rapporter les vérités historiques, et par ailleurs signale que le roman est la meilleure façon de raconter les Vérités...
Ou le tous récent "Stay Behind " de Frédéric Saenen ou l'auteur usurpe l’appellation aux fins de se promouvoir Edition Weyrich janvier 2014 ( A lire)
Synopsis du livre :
" Stay behind " rester derrière. L'expression désignait de très secrètes cellules de renseignements et de résistance armée établies par l'OTAN. Son écho a hanté la guerre froide jusqu'aux années 80, ces années de plomb à la belge, quand de mystérieux tueurs couraient les shoppings du Brabant...
Mickael a trente ans, une fille et de modestes boulots de traduction.En ces jours de juin 2016, il rend quotidiennement visite à son parrain, hospitalité en soins palliatifs. Le jeune homme va alors recueillir l'incroyable confession de celui qui a été toute sa famille, son "bâton de jeunesse".( son parrain) Pourquoi mentir encore quand les jours sont comptés?"
Dédouanement en fin du roman:
Ce récit ne se veut en rien, sous des dehors romanesques, une énième théorie sur les actes criminels qui ont secoué la Belgique au début des années 80 et que l'on appelle "les tueries du Brabant". Il s'inspire certes de fait, de personnage, de situation, ayant eu lieu ou existé, mais il ne peut être envisagé comme une mise en scène littéraire de ce contexte.
Puis botter en touche:
Monsieur Dislaire,
Merci de votre lecture et de votre message !Bien sûr, ce texte est un roman, je n'ai absolument pas voulu faire oeuvre d'enquêteur parallèle (comme je prends soin de le dire à la fin) mais plutôt inscrire ma narration dans un contexte dont, moi, je n'ai perçu les échos que lorsque j'étais enfant (je suis né en 1973). En fait, cette expression de "Stay behind", qui n'apparaît qu'en filigrane du texte (par trois fois dans tout l'ouvrage si je me souviens bien et dans le titre), fait évidemment écho à l'expression d'origine mais s'applique aussi, par son sens littéral, à des moments de la vie de certains personnages...
Dès lors, tant mieux si je suis si loin de la réalité des recrutements, des formation, etc. Je n'en suis que plus proche alors du mentir-vrai de mes personnages de papier.
Je suis actuellement fort occupé pour des raisons professionnelles, mais soyez assuré que je ferai votre rencontre avec plaisir dès que cela me sera possible, je reprendrai contact avec vous.
Très cordialement en tout cas ! Frédéric SAENEN
Ma conclusion:
Pastiche du sujet évidemment.Un de plus
Mais en prenant quant même bien soin de planter le "parrain" acteur des "TBW-stay Behind" comme un être frustre, alcoolique, fainéant, parasite des caisses sociales, en pétard avec ses maîtresses, vivant dans un taudis sordide...
Ô liberté, que de crimes on commet en ton nom !