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alain




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyMer 12 Jan 2011 - 10:50

HERVE a écrit:
Un documentaire qui pourrait vous intéresser :

http://www.dpstream.net/film-l-orchestre-noir-en-streaming-41178.html

L'Orchestre Noir

Documentaire retraçant les ivestigations sur vingt ans, entre 1974 et 1977, puis entre 1992 et 1996 sur les attentats qui eurent lieu en Italie à la fin des années 60 et plus particulièrement sur celui du 12 décembre 1969, Piazza Fontana, à Milan.
Sans doute il serait interessant de savoir qui a finance le tournage de L ORCHESTRE NOIR ?
EXTRANULUS ? HYPERION ? et pourquoi ?
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michel
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyMer 9 Fév 2011 - 11:21

NETTOYAGE DANS L'ESPIONNAGE:LES REMOUS CAUSES PAR GLADIO
VAN DEN BRINK,RINKE
Page 020
Samedi 8 décembre 1990
Du nettoyage dans l'espionnage
Les remous causés par Gladio
AMSTERDAM
De notre correspondant
particulier
Le grand nettoyage semble avoir commencé dans le petit monde clos de l'espionnage aux Pays-Bas. Après les révélations sur Gladio et les activités du service secret BVD au sein du mouvement pour la paix, la presse néerlandaise se fait l'écho de nouvelles révélations. L'ancien chef de l'antenne de Zaanstad (une ville proche d'Amsterdam) du PID, vient de publier un article dans la dernière livraison de l'hebdomadaire «Nieuwe Revue».
Tout ce qui était dit sur les activités de ces services est vrai selon M. Bos. Le PID écoute les téléphones de squatters, de communistes et d'autres militants politiques. Ils ouvrent le courrier de ceux-ci, commettent des cambriolages dans les bureaux et appartements des militants politiques et se ridiculisent par leurs enquêtes. Et, surtout, ils se moquent de la réglementation en matière d'écoutes téléphoniques.
Zaanstad est une ville où le parti communiste était traditionnellement relativement fort. Pendant de longues années ils ont fait partie de la majorité municipale.
C'est aussi la ville de Markus Bakker député pendant plus de 25 ans (jusqu'en 1987) et hautement considéré par ses collègues pour sa compétence. M. Bos l'avoue sans trop de complexes: le téléphone de ce député a été écouté par le PID sans l'autorisation nécessaire. Pour écouter le téléphone de qui que ce soit, il faut formellement la signature de quatre ministres (Premier ministre et les ministres de la Justice, de l'Intérieur et des Transports, ce dernier étant responsable de la RTT).
Dans la pratique de tous les jours, un coup de fil aux chefs des opérations de la BVD et de bons contacts à la RTT suffirent pour écouter n'importe quel téléphone dans quelques heures seulement.
Autre exemple d'écoute illégale de téléphone: le téléphone de M. Wim Nieuwenhuyse, ancien adjoint au maire et actuel conseiller municipal à Zaanstad. Sous la responsabilité de M. Bos, des cambriolages ont été faits dans les locaux du parti communiste à Zaanstad où le fichier des membres a été volé et dans un squatt. Les facteurs interceptaient à la demande du PID des lettres qui étaient ouvertes par le service, photocopiées et ensuite réexpédiées.
Dernier exemple, plutôt ridicule: dans la presse locale il ressort qu'un communiste connu est membre du comité qui gère un jardin d'enfants. Un agent du PID, fier de cette découverte, propose de contrôler l'ensemble des personnes qui consacrent toutes les semaines quelques heures de leur temps pour que les gosses puissent jouer en toute tranquillité. L'État est en danger n'est-ce pas. Une idée: pourquoi ne dit-on pas à ces agents du PID de nettoyer les jardins d'enfants des crottes de chiens. N'est-ce pas une couverture idéale pour leurs activités d'espionnage?
RINKE VAN DEN BRINK

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyDim 20 Fév 2011 - 10:24

GLADIO: POLEMIQUE A LA CHAMBRE SUR L'ENQUETE LAISSEE AU SENAT DES ENQUETES TOUJOURS A RECOMMENCER
HAQUIN,RENE
Page 19
Samedi 8 décembre 1990
Gladio: polémique à la Chambre
sur l'enquête laissée au Sénat
Le député Bourgeois demande une enquête publique. Le sénateur Lallemand plaide pour le huis clos et la révision de la loi de 1880.
On sait que deux propositions de commissions d'enquête sur Gladio ont été déposées, à la Chambre par le député SP Dirk Van der Maelen, et au Sénat par Roger Lallemand, PS. Plusieurs députés, dont le CVP André Bourgeois, qui a présidé la Commission d'enquête sur le banditisme et le terrorisme, et le SP Dirk Van der Maelen, déplorent la décision prise par la conférence des présidents de laisser au Sénat l'initiative de cons-tituer une commission d'enquête sur Gladio. Ils estiment que dans la foulée de l'enquête sur le banditisme et le terrorisme, c'était plutôt à la Chambre à poursuivre sur Gladio.
A l'origine des propositions visant à constituer une commission parlementaire d'enquête, les révélations en cascade sur l'existence et les activités en Europe des réseaux «Stay behind», les questions soulevées en Italie puis dans d'autres pays, dont la Belgique, sur d'éventuelles implications de semblables réseaux dans des actions de grand banditisme ou de terrorisme, les explications fournies par les ministres de la Justice et de la Défense, Melchior Wathelet et Guy Coëme.
Le CVP André Bourgeois estime indispensable qu'une commission d'enquête sur Gladio se définisse des objectifs larges qui tiennent compte des questions soulevées par les enquêtes sur les tueries du Brabant, sur le WNP et sur les attentats des CCC. Il craint que le Sénat doive recommencer le travail déjà fait à la Chambre et qualifie d'incohérent le principe, retenu dans la proposition Lallemand au Sénat, de constituer sur Gladio une commission d'enquête qui fonctionnerait à huis clos.
Politiquement, la décision des présidents de laisser l'enquête au Sénat convenait notamment au CVP (qui se propose de laisser une place de membre suppléant à un sénateur Agalev, les écolos n'étant pas assez nombreux pour former un groupe au Sénat), ainsi qu'au PRL (la présidence d'une telle commission d'enquête devrait revenir à son initiateur Roger Lallemand, président de la Commission de la Justice, un choix qui, aux yeux de Jean Gol, est une garantie).
Compte tenu de l'enquête effectuée il y a dix ans au Sénat sur les milices privées et de l'enquête de la Chambre sur le banditisme et le terrorisme, l'idéal eût été la constitution d'une commission mixte. Solution impossible tant que n'aura pas été modifiée la loi de 1880 sur le droit d'enquête aux deux chambres.
C'est bien le problème, dit Roger Lallemand. Nous ne disposons pas d'une législation adaptée à ce genre de travail. Le projet de loi sur les contrôles des services de police et de renseignements doit aussi s'adapter à ce type d'enquêtes parlementaires qui ne peuvent se faire au grand jour.
En 1880, les choses étaient plus visibles, l'État était plus simple, sa bureaucratie plus réduite, les commissions d'enquête pouvaient fonctionner sur le mode - public - propre au Parlement. Il y a un siècle, on n'était pas encore dans notre monde kafkaïen où les États ont développé leurs missions régaliennes et sont de plus en plus traversés par les échanges internationaux. La loi de 1880 est inappropriée, mais le processus de changement est lent.
Pour enquêter sur un service secret ou dans certains autres milieux, il faut des conditions de discrétion suffisantes pour éviter que l'information se bloque ou que l'on puisse justifier un refus de témoigner. C'est l'objet de la proposition Henrion qui vise à rétablir notamment à charge des parlementaires le délit de divulgation d'informations collectées à huis clos.
Bref, André Bourgeois est opposé au principe du huis clos, Roger Lallemand en est partisan. Il est tout autant vrai que certaines divulgations intempestives ont pu contrarier le travail de la commission sur le banditisme et le terrorisme, mais aussi que la publicité donnée aux séances a incontestablement aussi décidé certains témoins à se manifester et à se faire entendre, les uns à huis clos, les autres en public.
La mission d'une commission d'enquête sera vaste, même si le Sénat la limite à vérifier si, à partir de l'existence et des activités des «réseaux dormants», il y a eu des déviations et des dérapages touchant au grand banditisme ou au terrorisme. Il y aura lieu de prendre connaissance de documents secrets comme de dossiers judiciaires (par exemple le dossier du WNP et celui des vols de télex Otan, pour lesquels la Justice a attendu la prescription), d'où déjà l'idée de réinstaurer un collège de magistrats experts pour effectuer, avec ou sans un membre de la commission, les vérifications sensibles et faire ensuite rapport à la commission.
RENÉ HAQUIN
Des enquêtes toujours à recommencer...
La dispersion des enquêtes judiciaires sur les tueries du Brabant, passées de Mons, puis de Nivelles, à Charleroi (sauf deux dossiers toujours à Termonde et des affaires connexes à Nivelles), la succession des juges d'instruction et des substituts, les mutations d'enquêteurs, le saucissonnage des dossiers touchant au WNP, constituent autant de facteurs d'échec.
La succession des enquêtes parlementaires s'inscrit aussi dans l'incohérence. Il y a dix ans, c'est au Sénat que fut constituée la Commission sur les milices privées. En 1988, c'est à la Chambre que fut créée la Commission sur le grand banditisme et le terrorisme, qui n'a donc pas pu «profiter» des acquis de l'enquête du Sénat dans laquelle semblent pourtant s'enraciner les tueries du Brabant, le WNP, les CCC. Demain, c'est au Sénat qu'il appartiendra de réapprocher ce gigantesque noeud de questions touchant tout autant au banditisme qu'au terrorisme, aux services de police qu'à ceux du renseignement. La loi de 1880 ne permet pas que soit constituée une commission mixte, comme nos autres lois ne permettent pas de rassembler plusieurs magistrats pour diriger collégialement de telles enquêtes, ni de maintenir des magistrats longtemps sur les mêmes dossiers, sans leur ôter toute possibilité de promotion.
Donner à une commission d'enquête sur Gladio des objectifs larges, imposant au Sénat de redécouvrir la trame des grands dossiers non élucidés qui ont été au centre de l'enquête à la Chambre, c'est, à nouveau, tout recommencer. Certes, la mission peut se limiter à vérifier si aucun élément ne ramène aux grandes énigmes des années 80, et à vérifier dans les listes secrètes des membres que ne se trouvent pas les noms de personnes soupçonnées.
Une partie importante de l'enquête devra donc rester secrète. Garantir un secret absolu par le simple huis clos devant onze commissaires et onze suppléants (mais auquel tous les sénateurs peuvent assister) est insatisfaisant. Reconstituer le collège de magistrats qui a travaillé pour la commission sur le banditisme et le terrorisme offrirait l'avantage de disposer d'enquêteurs déjà «au courant»...
R. Hq.

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyLun 21 Fév 2011 - 13:57

ENQUETE DU SENAT DES LE MOIS DE JANVIER ?
HAQUIN,RENE
Page 018
Vendredi 14 décembre 1990
Gladio: la proposition de Roger Lallemand adoptée en commission
Enquête du Sénat dès le mois de janvier?
En présence d'une proposition déposée à la Chambre et d'une autre au Sénat visant à créer une commission parlementaire d'enquête sur Gladio, la conférence des présidents de la Chambre a décidé de laisser l'initiative au Sénat où, hier, la proposition déposée par Roger Lallemand, PS, et légèrement modifiée, a été adoptée à l'uninimité par la commission de la Défense.
EN SÉANCE PLÉNIÈRE
LE 20 DÉCEMBRE
Cette proposition devrait être discutée en séance plénière le 20 décembre. Sauf imprévu, elle pourrait être mise en place dès janvier dans l'espoir de clôturer ses travaux avant les vacances parlementaires.
Le Sénat se propose d'enquêter sur les conditions dans lesquelles la Belgique serait impliquée, directement ou indirectement, dans l'in stallation et le fonctionnement d'une structure de renseignements et d'actions clandestines.
Cette commission sera chargée:
- de déterminer en quoi consiste ce réseau, quels en sont les objectifs et les activités en Belgique ou à l'étranger, et de quelle façon ces activités sont financées (ce dernier point ayant été ajouté à la proposition initiale).
- de spécifier les liens existant entre ce réseau et les services de renseignements ou de police, tant étrangers que belges.
- d'apprécier les liens éventuels qui auraient pu exister entre ce réseau secret et les personnes et organisations qui firent l'objet des investigations de la commission parlementaire du Sénat en 1980, et de la commission d'enquête de la Chambre instituée en 1988.
- de relever les relations qui auraient pu exister entre ce réseau et les actes de terrorisme et de grand banditisme perpétrés en Belgique pendant les dix dernières années.
- de déterminer quels ont été les contrôles opérés par les autorités militaires ou politiques sur les activités de ce réseau.
Disposant de tous les droits définis par l'art. 40 de la Constitution et la loi du 3 mai 1980 sur les enquêtes parlementaires, la commission entendra toute personne qu'elle jugera utile et établira les contacts internationaux nécessaires. Il s'agit, on le sait, d'une commission créée pour six mois et composée de onze membres effectifs et de onze suppléants qui auront à désigner un président et deux vice-présidents.
PLUS DE HUIS CLOS
Le principe général du huis clos a, comme on s'y attendait, été supprimé du premier texte. Une fois la proposition de loi votée et la commission installée, celle-ci aura à débattre d'un règlement d'ordre intérieur qui définira les conditions de l'enquête et les garanties du secret.
R. Hq.

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyDim 6 Mar 2011 - 11:55

SERVICE GENERAL DE RENSEIGNEMENT:UNE ENQUETE AU SENAT...MAIS SUR QUOI?LE SDRA-8 N'EST PAS SEULEMENT GLADIO.
GUILLAUME,ALAIN
Page 19
Samedi 15 décembre 1990
Service général de renseignement: une enquête au Sénat... mais sur quoi?
Le «SDRA-8» n'est pas seulement «Gladio»
Le 20 décembre prochain, le Sénat devrait donc débattre, en séance plénière, de la proposition de Roger Lallemand visant à constituer une Commission parlementaire d'enquête sur «les conditions dans lesquelles la Belgique serait impliquée dans l'installation et le fonctionnement d'une structure de renseignements et d'actions clandestines». La Commission d'enquête parlementaire sur le «Gladio belge» pourrait même ouvrir ses travaux en janvier.
L'ORGANIGRAMME
Il est dès lors sans doute utile de lever le voile encore davantage sur cette organisation et sur le Service général du renseignement de l'armée (SGR) qui - plus encore que la Sûreté de l'État, semble-t-il - en fut le moteur. Pour la première fois, voici donc l'organigramme de ce service et la place qu'y occupait le versant belge de l'organisation occidentale «Stay behind». Une précision importante: cet organigramme est parfaitement exact, mais il ne correspond pas totalement à la réalité des choses. Les rapports de forces entre «branches», les nécessités, l'histoire, ont créé entre hommes et services des passerelles qui ne pourront jamais être dessinées.
Sans doute aussi est-il intéressant de faire un parallèle entre la future Commission d'enquête belge... et une Commission d'enquête identique qui vient de terminer ses travaux en Suisse, comme on le lira en page 20.
Mais revenons au SGR, dont on peut voir l'organigramme ci-dessus. Contrairement à ce qu'en ont dit certains médias, il n'est pas fort de 600, 900 ou plus de 1.000 membres. Installé à Evere, sous l'autorité du général Raymond Van Calster, et dépendant directement de l'État-major général, il compte seulement de 150 à 300 collaborateurs «plein temps» sous contrat, civils et militaires.
Pour conduire ce service de renseignement, le général Van Calster dispose d'abord d'un adjoint, le colonel Bodart, et d'un service «administration et logistique».
Cinq «sections» principales forment le service. Le «SDRI» est chargé plus particulièrement de la recherche et de l'analyse du renseignement. Des renseignements obtenus par ses propres moyens, ou par les services de renseignement alliés et analysés au profit de nos armées ou de l'Otan.
Vient alors la section «Chiffre», le «SDRC». C'est ici que l'on trouve les spécialistes du codage et du décodage des informations, chargés de protéger nos informations et de lire celles de l'adversaire potentiel. La section «transmision», le «SDRT», elle, gère et protège les communications du SGR, mais fait également fonctionner les antennes installées à Evere (et ailleurs), tournées vers les forces du Pacte de Varsovie.
La «section historique», dite «SDRH», est en fait «la mémoire» du service et de nos armées. En contact on ne peut plus étroit avec le Centre de documentation historique et la bibliothèque centrale des forces armées, elle sert de centre de documentation.
Puis, la «section action», le SDRA - confié à l'autorité du colonel Jean-Pierre X. - a la tutelle de plusieurs «sous-sections». La sécurité militaire veille au respect des règles de sécurité protégeant les secrets et contrôle la fidélité des militaires. La contre-intelligence cherche à détecter et à contrôler les agents étrangers actifs sur notre territoire. La sécurité industrielle protège les entreprises installées en Belgique et oeuvrant dans des domaines stratégiques (technologies, énergie, sécurité...).
LA «SECTION ACTION»
Enfin, vient la section «SDRA-8», dite «section action». Ce n'est pas, comme l'a dit le ministre de la Défense, le nom générique du «Gladio belge». C'est en fait le nom d'une section du SDRA et donc du SGR dont les membres sont chargés de bien des tâches... et «entre autres» de la gestion du volet belge de «Stay behind». Les membres du SDRA-8 (de nombreux anciens para-commandos ou membres des Équipes spéciales de reconnaissance) sont d'abord théoriquement à la disposition de tout le SGR auquel ils peuvent venir en renfort ponctuellement (pour des filatures, des observations, des écoutes...). Ils sont également chargés d'entretenir certains contacts avec des agents extérieurs, par exemple des civils «amis» du service, ou les représentants en Belgique de services de renseignements alliés. Ce sont encore eux qui dressent l'inventaire des points d'intérêt stratégiques qui parsèment le territoire (centrales électriques, noeuds de communications téléphoniques et informatiques, usines importantes, centres de documentation, stations de radio et de télé...). L'objectif de cet inventaire est de faciliter la protection de ces installations en temps de paix... et de faciliter, en temps de guerre, les opérations de sabotage qui seraient menées par des résistants belges.
Huit officiers font partie du SDRA-8... et chacun d'entre eux «gère» une petite cellule de civils bénévoles recrutés, formés et entraînés pour participer à l'organisation «Stay behind» dont nous avons déjà largement parlé...
ALAIN GUILLAUME

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyMar 8 Mar 2011 - 16:54

COMMISSION SENAT SUR GLADIO: DEMOCRATIE BELGE EN PERIL ?
GUILLAUME,ALAIN
Page 013
Mercredi 16 janvier 1991
Nos parlementaires vont tenter dès aujourd'hui de peser la menace du «Glaive»
La démocratie belge a-t-elle
été mise gravement en péril?
L'actualité a fait oublier un instant l'affaire «Gladio». Mais le Sénat y songe. Sa commission d'enquête ouvre ses travaux aujourd'hui.
Novembre 1990: le scandale «Gladio» éclate dans le monde. Un petit juge vénitien découvre au cours de l'une de ses enquêtes qu'il existe en Italie une organisation secrète... coupable, peut-être, d'avoir participé à la «stratégie de la tension», aux «années de plomb» qui ont ensanglanté son pays. Pis encore: ce «Gladio» serait un service secret officiel intégré dans une structure internationale.
Les jours passent, les semaines s'écoulent et dans toute l'Europe occidentale on découvre qu'au lendemain de la guerre les nations victorieuses ont créé petit à petit des réseaux secrets de résistance prêts à faire face à une éventuelle Troisième Guerre mondiale. Au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique, en France, en Italie, en Suisse, au Luxembourg... il y avait, depuis plus de quarante ans, des réseaux «Stay behind» quasiment inconnus du grand public. Et pas toujours (bien) connus de tous les responsables politiques.
Alerté par l'un de ses collègues italiens, Guy Coëme, ministre de la Défense, crée l'événement: Je découvre qu'il existe une organisation similaire en Belgique. On ne m'en avait jamais parlé. Quand j'entends qu'on la suspecte des pires choses ailleurs, j'ai peur que ce réseau belge puisse avoir un rapport avec les événements tragiques que nous avons connus en Belgique.
Partout, la presse s'inquiète, s'enflamme, dénonce... et - surtout - pose des questions. Quel responsable politique connaissait l'existence de ces réseaux? Était-il normal que certains ministres ne sachent pas? A quelles actions ces réseaux secrets ont-ils participé? Avaient-ils des armes? Lesquelles, et où? S'en sont-ils servis? Quels étaient les civils qui en ont fait partie? Qui les a contrôlés et comment?
En Belgique comme dans d'autres pays, face aux silences de la «Grande Muette», face à certains conflits d'intérêt (personnels ou politiques) qu'on commence à deviner, face aux trop nombreuses questions et suppositions, le Parlement se prépare à créer une Commission d'enquête spéciale. C'est le Sénat qui l'accueillera, sur base d'une proposition du sénateur Roger Lallemand (PS), votée en décembre de l'année dernière.
Cette Commission devait ouvrir ses travaux aujourd'hui à 10 h 15, et les poursuivre dans l'après-midi. Une réunion à huis clos, uniquement (ou essentiellement) consacrée à la constitution du bureau et à la rédaction du règlement d'ordre intérieur. Des contacts ont eu lieu ces derniers jours entre les différents groupes politiques autour de ces questions, mais ce sont les membres de la Commision eux-mêmes qui décident aujourd'hui de ces questions.
Roger Lallemand sera très probablement le président de cette «Commission Gladio» qui devra faire face à de nombreux problèmes. Elle devra travailler vite et «traverser» un agenda parlementaire extrêmement chargé. Elle devra aussi rester efficace en offrant à ses interlocuteurs des garanties de secret et de discrétion, en participant également à l'information complète de l'opinion, en se choisissant des méthodes de travail rigoureuses. Elle devra enfin ne pas céder aux luttes d'intérêt politiciennes. C'est en tout cas ce que disaient hier plusieurs des membres de la commission (Roger Lallemand et Nestor Pecriaux pour le PS, Frederik Erdman et Eric Pinoie pour le SP, Alex Arts, Herman Suykerbuyk et Maria Tyberghien pour le CVP, Fernand Antoine pour le PSC, Hervé Hasquin pour le PRL, Jozef Bosmans pour le PVV, André De Beul pour la VU, Cécile Harnie pour Agalev).
ALAIN GUILLAUME

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptySam 19 Mar 2011 - 10:38

GUY COEME DEVANT LA COMMISSION D'ENQUETE SENATORIALE GLADIO:LES SENATEURS FUNAMBULES QUI GLISSENT SUR UN FIL
GUILLAUME,ALAIN
Page 19
Jeudi 24 janvier 1991
Guy Coëme devant la commission d'enquête sénatoriale
Gladio: les sénateurs funambules
qui glissent sur un fil
L'enquête sur «Gladio» commence au Sénat. Avec grande prudence.
Première séance publique, hier au Sénat, pour la «Commission Gladio» qui devait entendre le ministre de la Défense nationale Guy Coëme. Les amateurs de scandale y seront cependant restés sur leur faim. Guy Coëme n'a rien «révélé» de plus que ce que l'on sait depuis plusieurs mois. En séance publique, il fait un long historique du réseau Stay behind en Belgique. Depuis sa création (en 1948) jusqu'à ce mois de janvier 1990, quand - pour ce qui concerne l'armée du moins - le réseau belge est définitivement dissous (les officiers sont pensionnés ou mutés, nos alliés sont prévenus).
Le ministre de la Défense se fonde essentiellement, pour cet historique, sur les rapports, les notes et les documents qui lui ont été fournis par le chef d'état-major général, le général Charlier, et par le commandant du service de renseignement militaire (le SGR), le général Van Calster, documents qu'il transmet à la commission. Il en ressort entre autres que les réseaux Stay behind occidentaux ont eu un «organe de liaison» avec le Shape (comme nous l'avions écrit), dont ils sont cependant toujours restés indépendants. Mais le ministre se réfère également à un entretien avec un membre civil du réseau Stay behind, un certain M. Couck, qui a souhaité lui parler. Le «gladiateur» confirmerait les déclarations des généraux. Une différence toutefois: selon M. Couck, c'est plutôt au début des années 70 - et non au début des années 50 - qu'on aurait arrêté les entraînements au sabotage.
Guy Coëme explique encore qu'il est en possession de la liste des militaires et ex-militaires qui furent membres du «Gladio» depuis 1962. Il s'engage à la remettre à la Commission, mais souhaite qu'on trouve une formule permettant de préserver l'anonymat de ces militaires. Tout comme, ajoute-t-il, il faut trouver un moyen de laisser dans l'anonymat les noms des agents civils de «Stay behind» auxquels, d'ailleurs, on avait donné cette garantie lors de leur «engagement». On sait que les listes de ces civils sont, sous scellés, à Londres et à Washington. Il y a six mois, le ministre avait annoncé qu'on irait récupérer ces listes, qui sont - nous l'avions révélé - codées. Ce n'est toujours pas fait: il y a eu d'autres choses pour nous occuper, explique Guy Coëme. Mais, c'est promis, un avion militaire part incessamment. Autre liste «chaude» promise par le ministre aux commissaires : celle de «toutes» les missions accomplies jusqu'ici par le SGR. Les commissaires la recevront... mais à huis-clos.
En fait, tout ce qui est important, dans les travaux de cette commission, se déroulera sans doute à huis-clos. Et c'est bien le dilemme que Roger Lallemand et tous les commissaires évoquaient hier : sans garantir secret et discrétion à certains interlocuteurs, les sénateurs n'apprendront rien; mais s'ils agissent dans un trop grand secret l'opinion publique ne leur donnera aucun crédit. Comme des funambules, ils viennent tous de s'engager sur un fil; glisseront-ils jusqu'au bout ?
ALAIN GUILLAUME

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptySam 19 Mar 2011 - 13:29

Quelle blague ,il y avait deja longtemps que FAREWELL avait prévenu que POPOV connaissait tout de GLADIO et Stay-behind
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyMar 12 Avr 2011 - 20:16

Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg
GLADIO - Page 8 Transpix
le Bilderberg est une création de l’OTAN. Il vise à convaincre des leaders et à manipuler l’opinion publique à travers eux pour la faire adhérer aux concepts et aux actions de l’Alliance atlantique.

http://www.voltairenet.org/article169364.html
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyJeu 14 Avr 2011 - 22:49

gaffe aux sources quand même, réseau voltaire, thierry meyssan...on a vu ce que çà a donné avec son bouquin (si on peut appeler çà comme çà) sur le 911. Bref, çà ou une histoire racontée par le neveu de la concierge à sa coiffeuse, je pense que la seconde à plus de chance d'être vraie que les ellucubrations de TM!
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyMar 19 Avr 2011 - 10:13

Daniele Ganser-'Gladio'

http://www.voltairenet.org/article169477.html
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyMer 20 Avr 2011 - 10:33


LE MINISTRE DE L'INTERIEUR ENTENDU PAR DES SENATEURS-ENQUETEURS TOBBACK:A L'INTERIEUR,GLADIO,ON NE CONNAIT PAS
GUILLAUME,ALAIN
Page 17
Vendredi 1er février 1991
Le ministre de l'Intérieur entendu par des sénateurs-enquêteurs
Tobback: «À l'Intérieur
Gladio, on ne connaît pas»
Pas de Gladio ici. Mais gare si un gendarme a été «gladiateur»!
Hier matin, c'est le ministre de l'Intérieur qui était l'hôte d'honneur des sénateurs-enquêteurs de la commission Gladio. Louis Tobback n'avait rien à «révéler». Par contre, s'il n'a rien dit, il l'a quand même fort clairement dit.
Sans ambages, Tobback explique d'abord: Dès qu'en Europe, et en Belgique, on a commençé à parler d'un réseau de résistance dénommé Gladio ou Stay Behind, j'ai demandé à mes services s'ils disposaient d'informations quelconques concernant un tel réseau. Le commandant de la gendarmerie, le directeur adjoint de la Police générale du royaume, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, tous m'ont répondu négativement.
Le président de la commission, Roger Lallemand, «tend une perche au ministre»: Comment se fait-il que vous ignoriez l'existence d'un tel réseau? Est-ce normal?.
Le ministre ne rate pas l'occasion d'assener une fois encore l'une des vérités auxquelles il tient: Pour que ce soit normal, il faudrait une norme. Or, il n'y en a pas. Au fil du temps, nous avons développé, en surabondance, toutes sortes d'institutions et de services. Personne ne sait ce que font ces organismes dont parfois on a même oublié l'existence; on ne sait même plus pour qui ils travaillent. Depuis cent cinquante ans, la Sûreté travaille dans ce pays sans base législative. Elle devrait dépendre du ministre de l'Intérieur puisqu'elle se soucie de la sécurité de l'État. Or, elle dépend du ministre de la Justice, alors que ses membres n'ont pas de compétence judiciaire! Je ne m'étonne plus de rien!. Mais comment se fait-il, s'interroge un sénateur, que l'Intérieur ne retrouve rien sur Gladio dans ses archives, alors qu'en 1950 le ministre de l'Intérieur a lui-même signé des documents créant le Gladio? Ah, si vous saviez!, s'exclame Tobback. Il y a un sérieux problème pour la consultation des archives. Moi, je peux vous dire que je ne sais pas où l'on pourrait retrouver un tel document!
Aucun des organismes dépendant du ministre n'a participé à Gladio... Mais si, par exemple, des gendarmes, à titre individuel, l'avaient fait? C'est possible. Si un gendarme avait agi ainsi à l'insu de sa hiérarchie, même par patriotisme, même en 1950, je trouverais cela inadmissible. Tobback se fâche.
À un commissaire qui remarque qu'on aurait tort de reprocher à un gendarme de s'être préparé à résister à l'occupant et de le faire, il rétorque: Sur le plan déontologique, il est inacceptable qu'il s'engage dans une telle organisation sans l'accord de sa hiérarchie. C'est inacceptable, comme il est inacceptable qu'un responsable de service estime que son ministre est insuffisamment fiable pour être tenu au courant d'un «secret». Il est inacceptable que l'on se donne ainsi un brevet de patriote en prétendant protéger le pays contre d'ignobles politiciens. Moi, je ne vais pas, par exemple, demander à la gendarmerie le nom de ces informateurs... Mais, si je le fais, je voudrais bien voir qui va oser refuser de me les donner!.
À propos de noms, on notera que personne n'a encore pris connaissance des listes des membres du réseau Gladio. Une oeuvre délicate que les sénateurs ont décidé de confier à trois magistrats retraités. Les mêmes qui avaient conseillé la commission d'enquête de la Chambre sur le terrorisme et le banditisme. Cette solution conviendra-t-elle à ceux qui doivent livrer les codes protégeant l'identité des «gladiateurs»?
ALAIN GUILLAUME

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alain




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyJeu 21 Avr 2011 - 12:11

ANNIVERSAIRE DU PUTSCH des colonels EN GRECE .....avec l aide du reseau viande rouge .......tout 1 programme
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michel
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyMer 27 Avr 2011 - 10:15

MELCHIOR WATHELET: JE CONNAISSAIS L'EXISTENCE DE GLADIO (IL OSE,LE MALHEUREUX ,DEVANT LA COMMISSION DU SENAT !)
GUILLAUME,ALAIN
Page 15
Samedi 9 février 1991
Le ministre de la Justice témoigne devant la commission sénatoriale
Melchior Wathelet: «Je connaissais
l'existence du réseau Gladio»
Les services secrets? «Un équilibre entre la confiance et le contrôle»
C'est le ministre de la Justice, Melchior Wathelet, qui était l'invité, hier, de la Commission d'enquête sénatoriale sur le réseau Stay behind, également appelé «réseau Gladio». Un témoignage lucide, courageux, et à mille lieues des discours démagogiques si souvent entendus. Un témoignage, de surcroît, en contradiction avec ceux de MM. Coëme et Tobback.
Les questions fusent sur les bancs des sénateurs. D'abord du président de la Commission, Roger Lallemand, puis de MM. Erd-man, Hasquin, Arts, De Beul et Diegenant. Qui connaît les noms des membres de Gladio? Quels liens le Stay behind belge avait-il avec l'Otan? N'y a-t-il jamais eu de liens entre ces réseaux «officiels» et d'autres (la Ligue mondiale anticommuniste - WACL, Paix et liberté, Milipol)? Quand le ministre a-t-il été prévenu?
«MOI, JE SAVAIS»
Une première réponse tonne comme l'orage dans la salle du Sénat où sont réunis les commissaires: J'ai été prévenu, dit Wathelet, dès le tout début, dès mon entrée en fonction. Par l'Administrateur général alors en fonction, M. Raes. La mode est aux scandales, aux cris de vierges politiques outragées, mais Melchior Wathelet n'en a apparemment cure: courageusement, il laisse entendre que lui, il savait tout ou presque, contrairement à ce qu'affirment certains de ses collègues. J'ai su depuis le début qu'il y avait ce réseau qu'on appelait «Harpoon» (ndlr: du nom des nouveaux postes de radio qui devaient lui être remis). Qu'il y avait l'opération Stay behind. Que la démarche la plus importante de la Sûreté à cette époque était de mettre en place ce réseau Harpoon. J'ai été mis au courant de la procédure engagée en 1984 pour l'achat de ces radios. J'ai été informé des exercices (particulièrement pour ceux qui avaient un caractère international). J'ai même envoyé l'un de mes collaborateurs à l'un de ces exercices, en Allemagne. Voilà donc, enfin, un ministre qui a exercé les contrôles qui convenaient, et posé à temps les bonnes questions!
Mais Melchior Wathelet va plus loin. Vous mêmes, dit-il aux parlementaires, aviez de fins limiers parmi vous. Le 16 juin 1984, M. Burgeon (député PS), demandait au ministre de la Justice pour quelle raisons le Conseil des ministres avait accordé un crédit de 10 millions à la Sûreté. M. Gol lui avait répondu de façon sublime: «La décision a été motivée par les nécessités de la Sûreté extérieure de l'Etat.»
UNE PROMESSE À RESPECTER
Mais le ministre de la Justice va bien plus loin. À propos de l'identité des agents au service de la «Section spéciale», il remarque que promesse a été faite à ces personnes, avec l'autorisation du gouvernement, de protéger totalement leur identité. Une promesse, souligne-t-il, qui était d'ailleurs une condition de leur engagement. J'estime que je dois respecter cet engagement pris au nom de la Belgique. C'est un problème d'efficacité, de confiance, de contrôle. La difficulté, c'est de trouver un équilibre entre la confiance et le contrôle. Si le secret nécessaire au fonctionnement de ces services est bien protégé, alors l'inefficacité du contrôle augmente. Si par contre l'efficacité des contrôles est accrue, c'est aussi l'efficacité de ces services qui risque d'être atteinte. Nous devons chercher des méthodes adultes pour atteindre un niveau satisfaisant de transparence et de contrôle démocratique sans entraver l'efficacité de ce type de services. Mais aujourd'hui, j'ai les plus grandes inquiétudes sur nos capacités à maintenir un secret. Je fais le pronostic qu'à l'issue de vos travaux vous aurez encore et toujours des doutes, des sentiments mélangés. Vous aura-t-on tout dit? Vous aura-t-on livré toutes les listes? Complètes. Je crois qu'il faut respecter a priori le travail de ces gens. Si nous ne pouvons nous défaire de soupçons à leur égard, si nous ne sommes pas capables de leur accorder un minimum de confiance, de prendre un minimum de risques, il reste à notre démocratie un autre choix : celui de ne pas utiliser de tels services. Dans l'emballement de la découverte de ces réseaux, plusieurs pays en ont décidé la dissolution. Peut-être sans bien faire le calcul du capital ou du savoir-faire qui y avait été accumulé.
Sur les questions concrètes, Melchior Wathelet est tout aussi clair que dans son exposé «théorique» : Légalement, Stay behind n'avait aucun rapport avec l'Otan. Mais j'ai le sentiment que, concrètement, les liens étaient étroits... Je n'ai pas connaissance d'agents ayant appartenu parallèlement à des réseaux privés. Si ce devait être le cas, ce serait une trahison... Je ne sais si des gendarmes faisaient partie de Stay Behind. Cela ne m'étonnerait pas. Cela aurait été une bonne mesure compte tenu des missions confiées à ces agents dans un contexte de confiance. Cela ne me paraît pas anormal si c'était dans un but patriotique. Même si le mot patriotisme est ambigu et bien moins clair aujourd'hui qu'au lendemain de la guerre.
Au-delà du témoignage de Melchior Wathelet, hier au Sénat, plusieurs informations concernant l'enquête nous sont encore parvenues. Hier matin, Guy Coëme a remis en mains propres aux magistrats émérites Trousse et Dubois la liste des militaires qui faisaient et avaient fait fonctionner Stay behind au service général de renseignement de l'armée. Le ministre de la Défense a encore reçu, hier, une série de documents belges qui étaient «en dépôt» dans les services secrets britanniques, mais ils n'ont pas encore été livrés à la Commission au travers des «gardiens du secret» que seront ces deux (voire trois?) magistrats. D'autre part, on nous a laissé entendre récemment, dans des milieux proches du service de renseignement militaire, que tous les documents encore à Washington pourraient ne pas être remis aux autorités belges et que, même si les listes d'agents civils de Stay Behind sont rapatriées... ceux qui en détiennent les clés de décodage auraient fait le choix de ne pas les livrer à la Commission d'enquête ni même aux «sages» choisis par elle.
ALAIN GUILLAUME

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyVen 29 Avr 2011 - 12:35

LES LISTES DE GLADIATEURS A BRUXELLES DES DOCUMENTS INDECODABLES?
GUILLAUME,ALAIN
Page 16
Samedi 16 février 1991
Les listes de «gladiateurs» à Bruxelles
Des documents indécodables?
Après les auditions des «ministres concernés», la Commission sénatoriale d'enquête sur le réseau «Gladio» entre enfin dans le vif du sujet. Au cours des derniers jours, les trois «sages» qui l'assistent et son président, Roger Lallemand, ont en effet réceptionné quelques kilos de documents arrivés de Londres (pas encore de Washington). Des papiers entassés dans des valises métalliques (comme des coffres de photographe) et confiés aux services britanniques par des agents de la Sûreté et du Service général de renseignement.
Comme nous l'avions révélé il y a plusieurs jours, certains de ces documents (et notamment des listes d'agents civils du «Gladio» belge) sont codées... et - les sénateurs viennent d'en recueillir les premiers indices - ceux qui détiennent la clef des codes ne sont pas disposés à les révéler. Pas même aux «sages». Nous étions légalement autorisés par le pouvoir politique à garantir personnellement un anonymat total à nos correspondants. Pas question pour nous de trahir cette promesse, disent aujourd'hui quelques «chefs» du «Gladio» belge.
La question sera donc évoquée au début de la semaine prochaine par les sénateurs, avec l'audition de plusieurs responsables de la Sûreté de l'État, du SGR et de la gendarmerie. Les commissaires ne désespèrent pas de convaincre ceux d'entre eux qui détiennent des clefs de décodage de livrer celles-ci.
Al. G.

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyVen 29 Avr 2011 - 15:30

REMEMBER
"LE SOIR" 28 MARS 91
…./….Voilà - comme on nous l'a demandé, sans changement et dans les deux langues - le message qu'un «patron» de la section SDRA-8 du Service général de renseignement (la branche de notre service de renseignement militaire gérant, avec la Sûreté, le Gladio belge) nous a priés de diffuser…./....
« Livrez les noms! - Jamais, répondent les «gladiateurs». L'heure du choc est arrivée. Ici Bruxelles... - Chers amis Stay Behind, la section SDRA 8 vous assure de sa très haute estime et vous remercie de votre dévouement au pays. Ils vous certifient que les pressions et les menaces seront vaines et que la parole donnée sera honorée. «Adolphe se porte bien».
Hier Radio Brussel... - Beste Stay Behind vrienden, de Sectie SdRA 8 geeft blijk van haar hoogste waardering en dankt U allen voor uw toewijding tegenover het land. Wij verzekeren U dat alle druk en bedreigingen tot niets dienen en dat wij ons gegeven woord alle eer aandoen. «Adolf stelt het goed»..../...
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyDim 1 Mai 2011 - 11:04

Daniele Ganser: 'GLADIO' ( guerre civile en Espagne, Skorzeny, Franco, opération Condor)

http://www.voltairenet.org/article169649.html
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james007




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyDim 1 Mai 2011 - 19:01

https://www.dailymotion.com/video/xih7rj_extrait-le-scandale-des-armees-secretes-de-l-otan_news#from=embed
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spielmann




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyDim 1 Mai 2011 - 21:03

Quand l'Otan tuait des civils en Europe pour lutter contre l'URSS

Un sang-froid et une technique digne des services secrets

http://www.rue89.com/tele89/2011/05/01/quand-lotan-tuait-des-civils-en-europe-pour-lutter-contre-lurss-201853
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billbalantines




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyDim 1 Mai 2011 - 21:12

dislairelucien a écrit:
REMEMBER
"LE SOIR" 28 MARS 91
…./….Voilà - comme on nous l'a demandé, sans changement et dans les deux langues - le message qu'un «patron» de la section SDRA-8 du Service général de renseignement (la branche de notre service de renseignement militaire gérant, avec la Sûreté, le Gladio belge) nous a priés de diffuser…./....
« Livrez les noms! - Jamais, répondent les «gladiateurs». L'heure du choc est arrivée. Ici Bruxelles... - Chers amis Stay Behind, la section SDRA 8 vous assure de sa très haute estime et vous remercie de votre dévouement au pays. Ils vous certifient que les pressions et les menaces seront vaines et que la parole donnée sera honorée. «Adolphe se porte bien».
Hier Radio Brussel... - Beste Stay Behind vrienden, de Sectie SdRA 8 geeft blijk van haar hoogste waardering en dankt U allen voor uw toewijding tegenover het land. Wij verzekeren U dat alle druk en bedreigingen tot niets dienen en dat wij ons gegeven woord alle eer aandoen. «Adolf stelt het goed»..../...

Oui c'est le colonel Legrand qui a dit cela et rapporté par les médias. Dont 'le zwar'... si mes souvenirs sont exacts
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyLun 2 Mai 2011 - 11:14

Le message est pathétique! N'y aurait il pas eu de moyens plus discrets et moins provocateur pour diffuser cette info? Est-ce que le réseau était devenu à un tel point incontrôlable qu'on a du avoir recours à la presse pour en informer les agents ?
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michel
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyJeu 5 Mai 2011 - 11:35

Intervention du sénateur Moureaux au sujet de Gladio :



Source : https://www.youtube.com/watch?v=8p83Hz8zxGM

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Henry

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyJeu 5 Mai 2011 - 13:06

Un bon passage qui résume bien une certaine thèse mais qui est connu depuis de nombreuses années.
Cela fait penser à la structure italienne, c'est même similaire et je crois qu'en Italie on considère cela comme acquis, je ne sais pas si cela est bien le cas en Belgique, du moins de manière aussi ouverte.
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alain




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyJeu 5 Mai 2011 - 15:20

SERGE MOUREAUX la bouche pleine de:POUR LA DEMOCRATIE ?
A voir et a ecouter son discours a ALGER le 10 mars 2004 !


Dernière édition par alain le Jeu 5 Mai 2011 - 17:02, édité 2 fois
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Henry

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 8 EmptyJeu 5 Mai 2011 - 15:46

Tiens un hasard, je viens de lire que le nom Moureaux viendrait de Morel et par là de maures.
Si c'est vrai, c'est assez stupéfiant.
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