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michel
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyLun 11 Jan 2010 - 12:20

L'AFFAIRE GLADIO AU PARLEMENT



GUILLAUME,ALAIN

Jeudi 29 novembre 1990
L'affaire Gladio au Parlement
Retour exigé des listes des
agents hors-cadre, consignées
à Washington et à Londres
Le ministre de la Défense nationale, M. Guy Coëme et le ministre de la Justice, M. Melchior Wathelet, ont annoncé, jeudi matin à la commission de la Défense de la Chambre, qu'il ont donné ordre de récupérer les renseignements relatifs à la trentaine de civils, agents auxiliaires d'un réseau de la Sûreté de l'Etat. Les listes de ces cadres du secteur privés et hauts fonctionnaires sont consignées sous scellés à Washington et à Londres.
En procédant à son enquête administrative, M.Wathelet avait entendu plusieurs anciens responsables de la Sûreté, dont M.Albert Raes. Il s'est particulièrement intéressé à ces collaborateurs civils des sept agents dirigeant chacun une cellule de «Stay behind»
Des instructions ont également été données pour que rien ne soit détruit afin de ne rien soustraire à une éventuelle enquête, a souligné M. Coëme avant de répéter que rien ne permet, à l'heure actuelle, d'établir un lien quelconque entre les activités de ces groupes et des affaires non élucidées en Belgique. A propos des caches d'armes, le ministre concède seulement qu'elles ont été envisagées par le Service général de renseignement de l'armée tandis que son collègue de la Justice reconnaît que deux caches des agents civils ont été retrouvées accidentellement.
Enfin, le ministre a annoncé une réforme du secret militaire. Nécessaire, a-t-il dit, mais qui ne peut exclure le ministre de la Défense nationale de la connaissance des activités des services de renseignements.
PLUSIEURS DEBATS
SUR CE MEME THEME
La Chambre avait aussi à débattre de la proposition de constitution d'enquête parlementaire déposée par un député de la VU, et le Sénat d'une proposition similaire de Roger Lallemand (SP). Les débats qui auront aussi lieu à ce propos en séance plénière de la Chambre, au Sénat, au sein de la Conférence des présidents seront intéressants à plus d'un titre: ils permettront entre autre de se faire une idée plus précise sur l'opinion des mandataires PSC, CVP, et PVV - très réservés jusqu'ici - à propos des réseaux Stay behind.
QUI A MIS LE MINISTRE
COEME HORS-JEU?
Au SGR, on ne semble pas inquiet de la constitution probable d'une commission d'enquête parlementaire. De sources officieuses proches du SGR on nous fait valoir que si le pouvoir législatif doute de ses services secrets, il est normal qu'il enquête à leur propos... et l'on ajoute que cela permettra de vérifier, preuves écrites à l'appui, que les responsables militaires (l'Etat-major général) et les responsables gouvernementaux étaient et devaient être au courant, depuis toujours et sans discontinuer, des activités de la Sûre-té et du SGR dans le cadre de Stay behind. On nous fait remarquer que dans l'histoire, le SGR a tantôt dépendu directement de l'Etat-major, tantôt du ministre de la Défense... et que Guy Coëme, revenant à cette première formule, s'est de lui-même «écarté» du SGR. Si le ministre affirme maintenant qu'on ne l'avait pas mis au courant, c'est, selon les mêmes sources, non du fait d'un «blocage» intervenu à la tête du SGR, mais bien par l'extrême discrétion dont auraient fait preuve le chef d'Etat-major général et un membre du cabinet de M. Coëme à l'égard du ministre.

_________________
"Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve."
( Dr. Robert RENDU)
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michel
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyVen 5 Mar 2010 - 11:36

GLADIO:DEBAT-DEBALLAGE EN COMMISSION DE LA CHAMBRE STAY BEHIND:DE LA GUERRE FROIDE A LA STRATEGIE COEME RECUPERE FICHIER AGENTS

GUILLAUME,ALAIN
Vendredi 30 novembre 1990
Wathelet et Coëme face aux députés: toujours autant de questions

Le Parlement est prêt à enquêter sur Gladio

C'est la «salle européenne» qui a ouvert ses portes, hier, aux députés membres de la commission de la Défense, où Melchior Wathelet et Guy Coëme étaient venus raconter le «Gladio belge». Même décor que pour la commission d'enquête parlementaire sur le terrorisme et le grand banditisme. Un indice de quoi demain sera fait? Sans doute, car, hier, personne ne s'est opposé à la constitution d'une semblable commission sur le réseau «Stay behind», même si l'arc-en-ciel politique a montré des nuances.

La surprise ne vint pas des libéraux qui ont violemment dénoncé la «démagogie» du ministre Coëme. Ni des socialistes qui ont plaidé pour la transparence. Ni des «Verts» qui réclament le contrôle démocratique. Ni d'Hugo Coveliers (VU) qui a cherché le scandale. Non, la surprise - la première - est venue de Melchior Wathelet, qui a révélé que la Sûreté de l'État avait bien installé des caches d'armes dans le pays, dans les années 50, que par accident deux d'entre elles avaient été découvertes et que, bien vite, on avait démantelé les autres. Melchior Wathelet a encore révélé qu'à la même époque Anglais et Américains ont mis à la disposition du patron de la Sûreté de l'État et de ses agents... un véritable trésor en pièces d'or. Il devait servir à monnayer l'évasion de personnalités belges en cas d'invasion de la Belgique. Actuellement, explique le ministre de la Justice, il y a à la Sûreté une réserve d'environ 2,5 ou 3 millions de francs, sans que l'origine exacte de ces pièces d'or puisse être déterminée.

L'autre surprise est venue de Guy Coëme, qui a révélé avoir donné tout récemment les ordres nécessaires pour qu'on parte à Londres et à Washington récupérer... quelques dossiers. C'est en effet dans ces deux capitales que se trouvent, «depuis toujours», dans des coffres, les noms des agents belges du réseau «Stay behind», les compétences qui leur sont attribuées, les moyens qu'il faut employer pour les contacter ou les «mobiliser». Logique de guerre: la Grande-Bretagne et les États-Unis seraient toujours libres, pensait-on, le jour où les «Rouges» auraient envahi la Belgique. Deux pays qui furent les tout premiers, avec la Belgique, à fonder des réseaux clandestins qui allaient essaimer plus tard dans de nombreuses autres nations.

Depuis hier, le voile est donc largement levé sur l'organisation de ce réseau en Belgique. Il reste que des doutes subsistent et qu'on ne s'en défera sans doute qu'au prix d'une commission d'enquête parlementaire. Il reste que la notion de «secrets» et les problèmes liés à leur gestion doivent être redéfinis. Il reste enfin que les ministres viennent eux-mêmes de démontrer leur incapacité à contrôler des services dont ils ont la responsabilité. Le gouvernement et le Parlement devront régler ces problèmes sans tarder.

ALAIN GUILLAUME

Articles page 17

Gladio: débat-déballage en commission de la Chambre

Les députés tous d'accord pour une commission d'enquête sur Gladio. Avec des «nuances».

Débat politicien, comme on s'y attendait, hier, en commission de la Défense de la Chambre, où les ministres Wathelet et Coëme sont venus expliquer Gladio aux députés.

Xavier Winkel (Écolo) «ouvre le feu»: Le Premier ministre et le ministre de la Défense ne savaient pas. C'est tellement incroyable, ahurissant, que je crois qu'il n'y a que deux solutions: ou ils ne disent pas la vérité, ou ils sont incompétents. Et si l'État-major vous a menti, par omission, on attend des sanctions. Les agents civils de SDRA-8? Il faudra prendre connaissance de leurs noms. C'est le moyen d'évacuer les doutes. Je comprends qu'on se refuse à mettre leurs noms sur la place publique. Il faudra une solution de compromis.

Armand De Decker (PRL) «tire à boulets bleus»: Cette histoire, c'est une crèpe norvégienne, gonflée, avec, par-dessus, une meringue qui s'effondre quand on y touche. Quelle différence entre l'exposé modéré du ministre Wathelet et le comportement du ministre Coëme, qui, pour quelques minutes de télé, a cherché le sensationnalisme et jeté la suspicion sur un service dont il a la responsabilité! Vous étiez au courant de l'existence de SDRA-8, mais étiez-vous intéressé?

Jean Gol (PRL) lâche des missiles: Personne, ici, n'apporte le quart de la moitié d'un début d'indice établissant un lien entre Stay Behind et des faits criminels. Que faites-vous de la présomption d'innocence? On fabrique un système incroyable où il suffit de «se poser des questions» sur n'importe quel citoyen ou parlementaire pour ouvrir une enquête, semer la méfiance. On va inverser la charge de la preuve, exiger de ces gens qu'ils démontrent leur innocence! Pourquoi des magistrats pensionnés pour enquêter? Faut-il maintenant que les magistrats soient pensionnés pour être au-dessus des soupçons?

Dirk Van Der Maelen (SP) cherche le cessez-le-feu: Quoi qu'on y fasse, il y a maintenant des doutes, des questions. Il faut y répondre, il faut la clarté. Il faut une enquête et sa conclusion, qui sera, je l'espère, qu'il n'y a pas eu d'erreur dans les services secrets. Nous devons exercer notre responsabilité de représentants de la nation, responsables du contrôle et de la défense des institutions.

Claude Eerdekens (PS) se prépare à signer l'armistice: Ce qui est désolant, c'est que l'on ne sait plus si l'on peut avoir confiance dans certains corps, certains services. La suspicion, c'est malsain. Mais comment savoir sans vérifier?

Hugo Coveliers (VU), comme d'habitude, rallume les hostilités: Entre 1970 et 1989, certains délits n'ont pas été élucidés, car il semble qu'il existait des pouvoirs capables d'empêcher que certaines enquêtes se déroulent.

Invectives, quolibets, sous-entendus politiques: c'était hier, en attendant que, lundi très probablement, la Chambre, ou plutôt le Sénat, décide de créer une commission d'enquête parlementaire sur Stay Behind en Belgique...

Al. G.

«Stay behind»: de la guerre froide à la stratégie de la pension

C'est le 9 novembre que le ministre de la Justice a eu connaissance de «l'affaire» et a immédiatement demandé au responsable de la SE (Sûreté de l'État), M. Schewebach, une enquête administrative complète. M. Wathelet a aussi fait interroger les deux anciens administrateurs généraux de la SE, MM. Caeymax et Raes, l'actuel administrateur général adjoint, M. Schewebach, et le commissaire en chef Delvoye.

C'est en Belgique, semble-t-il, que l'idée des réseaux «Stay behind» est née. Des responsables de la SE ont estimé, à la fin de la dernière guerre, qu'il serait bon de se préparer à un nouveau conflit, d'organiser déjà des réseaux de résistance et une coopération alliée.

DES TAUPES RECRUTÉES

POUR LA «BONNE CAUSE»

La Sûreté belge prit des contacts avec les services de sécurité anglais et américain pour organiser une collaboration entre services secrets alliés, de manière à permettre au gouvernement belge, en cas d'occupation du territoire, d'émigrer vers un endroit sûr, puis d'y bénéficier des informations et actions d'une résistance organisée, restée au pays. Cela s'appelait «TMB, Tripartite Meeting Belgium/Brussels».

Il apparut de plus en plus évident aux membres de TMB qu'une politique européenne commune en cas d'agression s'imposait. D'autres pays s'associèrent en quelque sorte au projet et un Comité clandestin de l'union occidentale (CCUO) vit ainsi le jour, rassemblant la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la France et la Grande-Bretagne. Les États-Unis ne s'y ajoutèrent qu'en 1958. Divers documents démontrent que le gouvernement belge de l'époque donna des directives (en vue de préparatifs pour des «opérations action», par exemple) aux responsables de nos services secrets.

Par «opérations action», explique M. Wathelet, il faut comprendre les sabotages économiques et militaires qui furent attribués, par décision ministérielle, au ministère de la Défense nationale.

En 1951, les activités du CCUO furent reprises par le Coordination and Plannig Committee (CPC), établi à Paris et lié, lui, à l'Otan. Ce CPC établit deux groupes de travail chargés des problèmes de communication et des réseaux clandestins. Ils sont toujours d'actualité.-

En 1958 cependant, le CPC céda la place à l'Allied Cooperation Committee (ACC), initialement composé de la Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, auxquels se joignirent, dans les années suivantes, l'Allemagne, l'Italie, le Danemark et la Norvège.

«Bible» de cet ACC, un texte déclarant : L'ACC est un comité régional rassemblant six puissances fournissant une consultation mutuelle et développant des lignes de conduite sur des questions d'intérêt commun à propos des matières «stay behind». Bien qu'agissant en consultant leurs partenaires, les six membres ne réduisent pas leur autonomie et leur contrôle sur leurs ressources nationales.

La SE fut plus particulièrement chargée du renseignement, de l'évacuation des personnalités vers un lieu sûr et de la tactique de guerre psychologique.

Dans les années 50 à 68 - une première période dite «Organisation 1» -, des personnes étrangères à la Sûreté furent recrutées. Leur mission : rechercher, recruter et former de futurs «agents d'information», spécialistes des radiocommunications ou responsables d'évacuation.

Dès le 2 octobre 1968, la SE, estimant que ses propres agents étaient capables d'accomplir ces tâches, constitua en son sein une «Section spéciale» placée sous l'autorité directe de l'administrateur-directeur général.

Dès cette période, les recruteurs-instructeurs furent des membres de la Sûreté. Les «recrutés» extérieurs étaient bénévoles, seuls leurs frais (de déplacement ou de fonctionnement) étant remboursés.

DES PIÈCES D'OR

POUR MONNAYER LES ÉVASIONS

Cette «section spéciale» - également dénommée STC/Mob, pour Section Training et Communication/Mobilisation - a compté jusqu'à huit membres. Chacun «gérant» une cellule de maximum dix civils. Le huitième membre de STC/Mob venant de partir à la pension, ses «adjoints civils» ont été «démobilisés», «pensionnés» avec lui, et la section ne compte plus que 42 agents.

Le profil de ces agents - qui ne devaient devenir opérationnels qu'après l'invasion du territoire - devait être: casier judiciaire vierge, discrétion, vie stable et sociale, accès à l'information dans son milieu naturel, patriotisme, absence d'engagement politique. On leur garantissait l'anonymat, pour leur sécurité et celle de leurs proches, la discrétion lors de l'engagement et de l'instruction... dont ils pouvaient se défaire à tout moment. La formation? Principes généraux de sécurité, liaisons clandestines, codage, manipulations radio. Depuis 1968, aucun agent n'a reçu de formation en matière d'armes ou de principes militaires ou de toute autre technique ne relevant pas du renseignement.

L'identité de ces agents se trouve dans des caisses scellées, à Londres et à Washington. La moitié d'entre eux sont des cadres moyens du secteur privé (ports, énergie, finance,... ), 10 % travaillent dans des parastataux, 10 % sont indépendants, 10 % appartiennent au secteur judiciaire ou médical, 20 % sont fonctionnaires. Ils ne sont jamais intégrés, précise le ministre, aux autres activités de la SE; ils sont totalement étrangers au fonctionnement de la Sûreté en temps de paix.

Jusqu'au début des années 80, les communications du réseau «Stay behind» étaient prévues, organisées, à l'aide d'un système en morse (haute vitesse) devenu carrément ringard. Il fut décidé de développer un nouveau standard, le projet «Haproon», réalisé par la firme allemande AEG-Telefunken. Pour acheter ce système, la Sûreté disposa en 1984, sur décision du Premier ministre Martens et du ministre de la Justice Gol, d'un budget d'environ 50 millions (en cinq tranches annuelles de 10 millions). Il s'agissait d'acheter une vingtaine de postes de radio dont les derniers furent livrés l'année dernière (et se trouvent à la «Section spéciale»).

Des «moyens spéciaux» furent encore accordés à la «Section spéciale». Au début des années 50, plusieurs agents de la Sûreté reçurent ainsi des autorités anglaises ou américaines une «dotation en or» (des pièces d'or!) qui devaient servir à monnayer l'évasion de personnalités. La Sûreté elle-même dispose encore d'une réserve de pièces d'or pour 2,5 ou 3 millions de francs dont l'origine exacte ne peut être déterminée!

À la demande de Jean Gol, un inventaire de ces pièces a été établi par un magistrat et une analyse a été réalisée par l'Administration de la trésorerie. Toutes ces pièces sont dans le coffre-fort de l'administrateur-directeur général ff de la Sûreté... car la Banque nationale n'a pas été en mesure d'assurer que la Sûreté pourrait en reprendre possession simplement et rapidement «en cas de nécessité».

Un dépôt de carburant clandestin a été installé pour permettre à des personnalités fugitives de faire le plein pendant leur fuite en automobile vers un pays allié non-occupé. Le dépôt a été démantelé il y a plusieurs années et ses réserves transférées au garage de la SE.

Des caches d'armes furent bien constituées en Belgique, par la Sûreté, dans les années cinquante. En 1957 et 1959, deux caches furent découvertes, l'une à cause d'un glissement de terrain, l'autre par des enfants. Les autres furent prestement liquidées, les armes étant placées par la Sûreté dans un dépôt militaire, puis détruites à la fin des années soixante.-

Jusqu'au 30 septembre 1990, la Section spéciale disposa (pour les cours aux agents, pour loger des correspondants et pour des tests radio) d'un studio, à Bruxelles, loué à un membre de cette section. Entre 1980 et 1990, à trois reprises, un appartement a été loué pour une durée d'un mois maximum, à Duinbergen, à Westende et au Coq.

Enfin, des exercices multinationaux ou nationaux furent organisés à plusieurs reprises. De 1980 à 1990, pour la Sûreté, dix exercices internationaux se sont dé-roulés..

Al. G.

Coëme récupère le fichier des «agents»

Il y a déjà une semaine, le ministre de la Défense nationale, Guy Coëme, a largement rendu public le résultat de l'enquête administrative qu'il avait demandée sur le «Gladio belge». Peu d'informations neuves sont donc sorties des réponses qu'il a fournies hier aux députés de la commission de la Défense qui l'interrogeaient. Guy Coëme réaffirme qu'il ne savait rien de tout cela. Qu'il faudra revoir la conception et la gestion des secrets. Que l'enquête administrative faite, il reste des interrogations qu'une commission d'enquête parlementaire pourra lever, dans l'intérêt de tous.

Cependant, Guy Coëme a révélé qu'il avait donné instruction pour que l'on récupère, à Londres et à Washington, les dossiers constitués sur les agents civils de Stay Behind, «traités» par le Service général de renseignement (SGR) ou par la Sûreté de l'État (SE). Dans la foulée, des instructions ont également été données par le ministre pour que rien ne soit détruit, de manière à ce qu'une éventuelle commission d'enquête parlementaire puisse disposer de tous les éléments nécessaires à l'accomplissement de son travail. Prendra-t-on connaissance de la liste des agents? Qui le fera? Les noms des militaires et ex-militaires sont déjà «disponibles» (sous enveloppe scellée); pour eux et pour les «civils», on verra plus tard.

Qui composait le SDRA-8? Avant sa dissolution, explique Guy Coëme, on y trouvait des militaires d'active et à la retraite (dits «officiers traitants»), et une quarantaine d'agents clandestins qui devaient être des citoyens irréprochables, indépendants de toute organisation, âgés de la quarantaine, discrets et sûrs d'eux.

Quels étaient les moyens de SDRA-8? Jamais ils ne sont venus de l'étranger, assure-t-on au ministre. C'étaient ceux du budget du service, à l'exception des radios Harpoon (59 postes pour le SDRA-8, un budget de 105 millions de 1987 à 1990).

Des cours aux «agents» sur quoi? Rien d'inattendu: la sécurité des opérations clandestines, les méthodes de contact, la récolte de renseignements.

Des caches d'armes? On y a pensé dans les années 50, mais les hommes du SGR ne les ont, disent-ils, jamais constituées.

Des entraînements au sabotage? Depuis 1954, c'était de la compétence des militaires qui s'y étaient entraînés jusqu'en 1960, avant d'abandonner totalement cette activité, en 1972.

Al. G.

_________________
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Marlair Jean-Claude




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptySam 8 Mai 2010 - 17:48

Nato's Secret Armies

Un Doc pour ceux qui sont intéressés par le phénomène Gladio - Stay Behind.

produit par MIR Cinema ( Milan )
diffusion en langue italienne en oct 2009
en langue allemande en nov 2009
en langue anglaise en mars 2010
sur HISTORY CHANEL
en F sans doute en 2010.

1. Rechercher sur GOOGLE en frappant:
" Nato's Secret Armies " - MIR Cinema "

2. Sélectionner l'option:
" New releaseres. electri skynet contest - electric skyarea...
A MIR Cinematografica production for The History Chanel AETN
more on Nato's Secret Armies arrow "

3. Electric sky
allez presque au bout à la production 27
NATO'S Secret Armies.

Le Documentaire est là, présenté en langue anglaise.
Pour les amateurs.

Cordialement
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HERVE




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyLun 10 Mai 2010 - 19:56

.

Un grand merci pour cette information.

Via Google, j'y suis arrivé en allant sur :

http://www.electricsky.com/catalogue_detail.aspx?program=2756

Throughout the late 60s, 70s
and 80s a wave of brutal terror attacks swept through Western Europe
killing hundreds of innocent civilians in cities across the continent.
At the time the attacks were thought to be the work of radical
extremists but now, thirty years on, a different, far more disturbing
story is starting to come out.

(...)

Nato’s Secret Armies examines
three major terror attacks: The Brabant massacre in Belgium, the
Oktoberfest bombing in Germany and the Piazza Fontana killings in Italy.
Through the testimony of former terrorists, Gladio, ex CIA agents,
diplomats, prosecutors and police investigators; the film pieces
together the disturbing trail of influence behind each of the attacks
and considers whether hundreds may have died at the hands of state
sponsored terrorism. More chillingly, it asks whether the strategy of
tension might still be in use today.

.
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HERVE




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyLun 10 Mai 2010 - 20:30

http://sandiego.indymedia.org/media/2006/10/119640.pdf


10 The secret war in Belgium 125

( ... )

Lekeu served as a Belgian Gendarme from 1972 to 1984. Thereafter he fled to[/size]
Florida in the United States. In the Gladio documentary he testified in poor
English
that elements of the Belgian military secret service and the security apparatus were linked to the Brabant massacres: 'My name is Martial Lekeu, I used to be with the Belgian Gendarmerie. I left Belgium in August 1984 after precise death threats against my kids', Lekeu testified.

'In the beginning of December 1983
I did go personally to the BSR [Brigade Speciale des Recherches, branch of Gendarmerie] of Wavre who were doing the investigation about the [Brabant] killing.'

Lekeu had discovered that the massacres were linked to groups within
the security apparatus. 'I was surprised that no arrests had been made and I know that I did report myself what was going on - we were respecting killing like that - random killing or going into supermarket and killing people, even kids. I believe they kill about thirty people. So I told a gentleman I met : "Do you realise members of the Gendarmerie of the army are involved in that?" His answer was "Shut up! You know, we know. Take care of your own business. Get out of here!" What they were saying was that democracy was going away the leftists were in power the socialists and all this and they wanted more power.'

( ... )
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dim




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyLun 19 Juil 2010 - 21:38

http://media.washingtonpost.com/wp-srv/special/nation/tsa/static/articles/hidden-world.html?g=0
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dislairelucien




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMar 20 Juil 2010 - 9:44

En toute simplicité je signale aux amateurs que le personnage repris à droite sur le générique MIR production est votre intervenant. Ainsi vous avez mon identité et ma photo récente.
J'ai bien connu Lequeux. Il était aussi en Corse et "voisin" puisqu'il habitait Bastogne.
Je dois préciser que Lekeux a souvent été pris en défaut en fabulant sur pas mal de chose. Suivant un Juge d'instruction deux tiers de ses déclarations étaient fausses. Reste le dernier tiers ou il y a matière. C'est déja mieux que chez certains.
HERVE a écrit:
.

Un grand merci pour cette information.

Via Google, j'y suis arrivé en allant sur :

http://www.electricsky.com/catalogue_detail.aspx?program=2756

Throughout the late 60s, 70s
and 80s a wave of brutal terror attacks swept through Western Europe
killing hundreds of innocent civilians in cities across the continent.
At the time the attacks were thought to be the work of radical
extremists but now, thirty years on, a different, far more disturbing
story is starting to come out.

(...)

Nato’s Secret Armies examines
three major terror attacks: The Brabant massacre in Belgium, the
Oktoberfest bombing in Germany and the Piazza Fontana killings in Italy.
Through the testimony of former terrorists, Gladio, ex CIA agents,
diplomats, prosecutors and police investigators; the film pieces
together the disturbing trail of influence behind each of the attacks
and considers whether hundreds may have died at the hands of state
sponsored terrorism. More chillingly, it asks whether the strategy of
tension might still be in use today.

.


En toute simplicité je signale aux amateurs que le personnage repris à droite sur le générique MIR production est votre intervenant, ses 70 ans et souvent contesté sur le forum pour cause de rectifications dérangeantes.
Ainsi vous avez mon identité et ma photo récente.

J'ai bien connu Lequeux. Il était aussi en Corse et "voisin" puisqu'il habitait Bastogne.
Je dois préciser que Lekeux a souvent été pris en défaut en fabulant sur pas mal de chose. Suivant un Juge d'instruction deux tiers de ses déclarations étaient fausses. Reste le dernier tiers ou il y a matière. C'est déja mieux que chez certains.
[quote="HERVE"].
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michel
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMer 1 Sep 2010 - 10:37

LES NOMS DES AGENTS DE GLADIO ACCESSIBLES...MAIS CODES
GUILLAUME,ALAIN
Samedi 1er décembre 1990
Les noms des agents de Gladio
accessibles... mais codés
Le «scandale Gladio» n'a pas surpris nos espions. Ils ont tenté d'éviter la catastrophe et s'y sont préparés.
Les députés tout autant que les sénateurs souhaitent mener l'enquête sur les activités du réseau «Stay behind» géré en Belgique par la Sûreté de l'Etat (SE) et le Service général de renseignement militaire (SGR). Lundi, on débattra de la question au Parlement et on pourra sans doute se faire une idée plus précise de l'issue du bras de fer - amical - qui s'y déroule.
Entre-temps, peu à peu, certains membres de l'organisation belge sortent prudemment de l'ombre. C'est ainsi qu'on nous a fait savoir que, depuis plusieurs mois, les agents des services spéciaux belges étaient au courant des progrès d'une Commission d'enquête parlementaire suisse ouverte «sur les événements de grave portée survenus au Département militaire fédéral» (que nous évoquerons dans une prochaine édition), ainsi que sur les progrès d'une enquête judiciaire ouverte à Venise. En d'autres termes, depuis plus de deux mois, les agents de renseignement suisses et italiens avaient prévenu leurs collègues des autres pays.
A plusieurs reprises, le fait que le secret était menacé a été communiqué - selon nos sources - au général Van Calster, patron du SGR, et au chef d'état-major général, le général Charlier... sans, semble-t-il, inquiéter autrement ces militaires. Toutefois, ces avertissements lancés à l'intérieur du SGR pourraient bien être à l'origine d'un certain nombre de décisions prises par le général Charlier (et entre autres, la suppression des activités sportives auxquelles se livraient deux membres de SDRA-8, ainsi que le changement d'affectation de certains militaires d'active de cette section, puis sa dissolution de fait).
En tout état de cause, des membres du SGR nous assurent aujourd'hui que, devant l'apparente inaction de leurs patrons..., ils ont eux-même pris un certain nombre de «mesures préventives». Ils ont ainsi renforcé les mesures assurant le secret de l'identité des 40 agents civils du réseau (entre autres en codant les listes que le ministre Coëme fait «saisir» à Londres et à Washington).
Dans le même ordre d'idées, une démarche de ces militaires a été entreprise auprès du député Poswick (ancien ministre de la Défense) avec pour objectif, il y a plusieurs mois, de prévenir le ministre de la Défense Guy Coëme.
Quoi qu'il en soit, les listes d'agents civils du SGR qui seront bientôt en possession du ministre de la Défense (qui a déjà connaissance de la liste des militaires) ne devraient être «lisibles»... qu'avec l'assentiment du commandant de la section SDRA-8 du SGR. On nous assure que certains militaires du SDRA se sentent en quelque sorte «pris en tenaille» entre leur devoir d'obéir à la Nation ainsi qu'à ses représentants, et leur devoir d'assurer l'anonymat total qu'ils ont légitimement pu garantir à leurs agents au moment de leur «incorporation» dans le réseau «Stay behind».
Ces militaires, finalement, tiennent le même discours que les députés: Il est juste et compréhensible que le Parlement souhaite vérifier le bien ou le mal fondé de ses soupçons sur le service, entre autres en prenant connaissance de l'identité des agents. Mais cette démarche ne saurait s'accomplir qu'au travers d'une formule garantissant totalement la protection de ces identités.
Par ailleurs, contrairement à ce qui a été écrit dans plusieurs médias, les activités de SDRA-8 (huit officiers d'active) ne se limitaient pas à la gestion du réseau militaire belge de «Stay behind». Les membres de cette section pouvaient, dans certains cas, apporter leur renfort à d'autres sections du SGR. Ils entretenaient également des relations utiles (par exemple pour des interventions hors du territoire national) avec les membres d'autres services de renseignement occidentaux.
Enfin, il entrait dans leurs compétences de dresser, avec le monde de l'industrie, l'inventaire des «points névralgiques» du territoire (à saboter, ou à protéger, selon les circonstances): réseaux d'approvisionnement en énergie (électricité, carburants...), distribution d'eau, téléphonie et réseaux informatiques, etc.
Avec l'émergence de «l'affaire Gladio», toutes ces activités sont aujourd'hui «gelées»; ces contacts sont détruits. A Evere, comme au cabinet de la Défense nationale, on espère qu'il sera possible de tout rebâtir.
ALAIN GUILLAUME

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMer 1 Sep 2010 - 14:38

Citation :
Enfin, il entrait dans leurs compétences de dresser, avec le monde de l'industrie, l'inventaire des «points névralgiques» du territoire (à saboter, ou à protéger, selon les circonstances): réseaux d'approvisionnement en énergie (électricité, carburants...), distribution d'eau, téléphonie et réseaux informatiques, etc.

Les points névralgiques d'un pays, cela me fait penser à qch, l'énergie (électricité, carburants) la communication (Téléphone), le transport (radar), les institutions (justice, police...) boum... Et rien ne va plus. Mais qui leur avait fourni les plans ? 18 attentats sur le compte de quelques jeunes gendarmes ? Des bras musclés, oui ! Mais le cerveau ? On ne cherche pas, on n'essaie pas de comprendre. C'étaient quelques "idéalistes" frustrés par le manque d'équipement des forces de l'ordre. Il n'y a que la foi qui sauve !!!
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMer 13 Oct 2010 - 15:07


RAMIFICATIONS FOURONNAISES DE GLADIO ?
STROOBANTS,JEAN-PIERRE
Jeudi 6 décembre 1990
Des ramifications fouronnaises de Gladio?
Gladio au coeur de la guéguerre des Fourons? La question a de quoi surprendre... Elle peut cependant être posée depuis que Léon Bancken, cofondateur et leader du «Harde Vlaamse Voerken», a affirmé au magazine flamand «Knack» que son groupe, la troupe de choc anti-Happart, avait fait l'objet de mystérieuses tentatives de récupération et de manipulation...
Le «noyau dur» fouronnais avait vu le jour au début des années 80. C'était, à l'époque, selon les dires de Bancken, une organisation hyperorganisée dont les membres étaient affublés de noms de code, utilisaient un réseau secret de communication et s'étaient initiés au maniement des armes grâce à une formation délivrée par l'organisation indépendantiste basque ETA. En fait nous étions une milice privée, avoue Bancken...
Il affirme également que dans les années 1980-1982 notamment, le «noyau» aurait été approché à plusieurs reprises, notamment par des membres de la Sûreté et de l'armée. Quant à Paul Latinus, leader du WNP, il aurait tenté, en vain, d'obtenir une copie de son fichier.
Ces «contacts» auraient proposé au groupe de se profiler davantage comme une organisation anti-communiste et de se détacher du VMO, la milice ultra-flamingante. Ainsi, celle-ci aurait abandonné son champ d'action privilégié, à savoir les Fourons, pour se consacrer davantage à la lutte contre les «rouges»...
Toujours selon Bancken, on aurait fait aux anti-happartistes des offres de protection, d'assistance judiciaire, ainsi que de formation militaire. Des membres de la Sûreté les auraient même informés préalablement d'une opération dirigée contre son système d'émission. Un gendarme aurait, quant à lui, offert d'organiser un barbecue avec l'aide de l'armée. Ce qui fut fait: des soldats venus de Ghlin (avec un cuisinier wallon) et munis de tout le matériel nécessaire montèrent une fête où se retrouvèrent des militants kurdes, basques, irlandais et flamingants!
Dernière révélation de Bancken: l'un des hommes qui le contactèrent lui présenta une personne qui était prête à lui vendre des armes, jusqu'à des bazookas...
Et Gladio dans tout cela? Bancken n'en avait, comme d'autres, jamais entendu parler jusqu'à il y a quelques semaines.
Mais il a fait le lien depuis: Les tentatives en vue de nous récupérer étaient tellement évidentes qu'elles ne pouvaient, en tout cas, qu'avoir été orchestrées en haut lieu.
UNE COMMISSION
AU SÉNAT?
Ces informations vaudront manifestement un complément d'enquête et, sans doute, l'intérêt du ministre de la Défense et de parlementaires. M. Nothomb a indiqué que la Chambre ne désirait pas faire usage de son droit d'initiative à propos de la création d'une commission d'enquête sur l'affaire Gladio. Une telle commission pourrait donc être créée au Sénat. Selon Xavier Winkel, député Ecolo, cette procédure permet d'exclure des débats des élus écologistes ou d'autres personnalités trop «remuantes», comme le député Volksunie Coveliers.
J. P. S

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMar 19 Oct 2010 - 17:38

LA PRINCESSE IRENE SOUS LA MENACE DU GLAIVE :ATTENTAT DE MONTEJURRA LE 9 MAI 1976 JAMAIS ELUCIDE....
VAN DEN BRINK,RINKE
Jeudi 6 décembre 1990
LA PRINCESSE IRÈNE
SOUS LA MENACE DU GLAIVE
L'attentat meurtrier commis en 1976 contre le prince de Bourbon-Parme et son épouse Irène pourrait être l'oeuvre du réseau Gladio.
AMSTERDAM
De notre correspondant
particulier
L'attentat (jamais élucidé) commis en 1976, en Espagne, contre la princesse néerlandaise Irène et son mari de l'époque, le prince Carlos Hugo de Bourbon-Parme, a-t-il été l'oeuvre de membres italiens du Gladio? Les néo-fascistes italiens Stefano Delle Chiaie et Carlo Ciccutini auraient fait partie du commando qui n'a raté sa cible que de justesse. C'est ce qui ressort des documents de l'enquête officielle consacrée au Gladio en Espagne.
La princesse Irène (qui abandonna ses droits au trône néerlandais en 1964) et son mari participaient, le 9 mai 1976, à la traditionnelle manifestation du mouvement carliste - lequel réclamait le trône espagnol pour la maison de Bourbon-Parme - à la montagne de Montejurra, dans le nord de l'Espagne. Subitement, des inconnus ouvrirent le feu avec des armes automatiques sur les quelques milliers de manifestants. Bilan: deux morts et des dizaines de blessés. Le couple princier dut son salut au fait qu'il ne se trouvait pas en tête du cortège.
La princesse néerlandaise multiplia alors des déclarations dans lesquelles elle indiquait que le commando avait joui de très hautes protections et de la coopération de hautes autorités militaires. La justice espagnole n'a jamais élucidé l'affaire. Le Premier ministre espagnol de l'époque, M. Carlos Arias, le dernier à avoir été nommé par Franco, empêcha, il est vrai, l'interrogatoire du leader présumé du groupe en l'extradant immédiatement vers l'Italie après son arrestation.
Des photos prises par des reporters de presse présents lors de la fusillade établirent clairement que plusieurs néo-fascistes italiens, parmi lesquels Delle Chiaie et Cicuttini, faisaient partie du commando. Cicuttini a été condamné à perpétuité pour complicité dans un triple meurtre commis à Peteano, tout près d'un dépôt d'armes du Gladio. Son procès (italien) a été à la base des révélations sur le Gladio. Les tentatives du juge d'instruction Felice Casson d'établir si les explosifs utilisés lors de l'attentat provenaient de ce dépôt d'armes établirent ainsi la première trace concrète du Gladio.
Cicuttini vit aujourd'hui en Espagne. Il a épousé la fille d'un général de brigade espagnol. Et puisqu'il a acquis la nationalité espagnole, Madrid refuse de l'extrader.
La presse espagnole suggère désormais qu'il en sait long sur les liens étroits entre les terroristes italiens d'extrême droite et l'armée espagnole. Le quotidien «El Pais» cite un juge italien anonyme qui déclare que Cicuttini possède également de nombreux détails sur la «sale guerre» anti-ETA. Selon des documents des services secrets italiens, les terroristes italiens d'extrême droite auraient fait partie du GAL, une organisation responsable de nombre d'attentats contre des membres (présumés) de l'ETA en Espagne et en France.
Le gouvernement espagnol nie cependant tout lien formel entre le Gladio et les services secrets espagnols. Un ancien agent du Gladio a cependant déclaré que le Glaive utilisait un camp d'entraînement des services secrets aux îles Canaries.
Les activités espagnoles des néo-fascistes italiens ne se sont pas limitées à l'attentat contre la princesse Irène et son mari. Au mois de mars 1987, Cicuttini fit aussi partie du commando qui abattit cinq avocats communistes célèbres, espérant ainsi provoquer une révolte communiste et empêcher ainsi les premières élections démocratiques en Espagne. Ciccutini a d'ailleurs avoué avoir commis des attentats anti-ETA pour le compte des services secrets espagnols.
Son camarade d'armes, Delle Chiaie, était parmi les collaborateurs de Klaus Barbie en Bolivie. Delle Chiaie est considéré comme l'un des membres du commando qui commit l'attentat de Bologne (80 morts).
La princesse Irène et son mari Carlos Hugo avaient pour leur part été mis en garde contre un éventuel attentat. Le roi Juan Carlos avait informé l'ambassadeur néerlandais que des problèmes sérieux pourraient se produire à la montagne de Montejurra. L'ambassadeur avait informé à son tour le ministre des Affaires étrangères à La Haye. Celui-ci, avait appelé le Palais royal le 30 avril, jour de l'anniversaire de la Reine, quelques jours avant la manifestation de Montejur
ra.
RINKE VAN DEN BRINK

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMar 19 Oct 2010 - 22:36

michel a écrit:
LA PRINCESSE IRENE SOUS LA MENACE DU GLAIVE :ATTENTAT DE MONTEJURRA LE 9 MAI 1976 JAMAIS ELUCIDE....
VAN DEN BRINK,RINKE
Jeudi 6 décembre 1990
LA PRINCESSE IRÈNE
SOUS LA MENACE DU GLAIVE
L'attentat meurtrier commis en 1976 contre le prince de Bourbon-Parme et son épouse Irène pourrait être l'oeuvre du réseau Gladio.
AMSTERDAM
De notre correspondant
particulier
L'attentat (jamais élucidé) commis en 1976, en Espagne, contre la princesse néerlandaise Irène et son mari de l'époque, le prince Carlos Hugo de Bourbon-Parme, a-t-il été l'oeuvre de membres italiens du Gladio? Les néo-fascistes italiens Stefano Delle Chiaie et Carlo Ciccutini auraient fait partie du commando qui n'a raté sa cible que de justesse. C'est ce qui ressort des documents de l'enquête officielle consacrée au Gladio en Espagne.
La princesse Irène (qui abandonna ses droits au trône néerlandais en 1964) et son mari participaient, le 9 mai 1976, à la traditionnelle manifestation du mouvement carliste - lequel réclamait le trône espagnol pour la maison de Bourbon-Parme - à la montagne de Montejurra, dans le nord de l'Espagne. Subitement, des inconnus ouvrirent le feu avec des armes automatiques sur les quelques milliers de manifestants. Bilan: deux morts et des dizaines de blessés. Le couple princier dut son salut au fait qu'il ne se trouvait pas en tête du cortège.
La princesse néerlandaise multiplia alors des déclarations dans lesquelles elle indiquait que le commando avait joui de très hautes protections et de la coopération de hautes autorités militaires. La justice espagnole n'a jamais élucidé l'affaire. Le Premier ministre espagnol de l'époque, M. Carlos Arias, le dernier à avoir été nommé par Franco, empêcha, il est vrai, l'interrogatoire du leader présumé du groupe en l'extradant immédiatement vers l'Italie après son arrestation.
Des photos prises par des reporters de presse présents lors de la fusillade établirent clairement que plusieurs néo-fascistes italiens, parmi lesquels Delle Chiaie et Cicuttini, faisaient partie du commando. Cicuttini a été condamné à perpétuité pour complicité dans un triple meurtre commis à Peteano, tout près d'un dépôt d'armes du Gladio. Son procès (italien) a été à la base des révélations sur le Gladio. Les tentatives du juge d'instruction Felice Casson d'établir si les explosifs utilisés lors de l'attentat provenaient de ce dépôt d'armes établirent ainsi la première trace concrète du Gladio.
Cicuttini vit aujourd'hui en Espagne. Il a épousé la fille d'un général de brigade espagnol. Et puisqu'il a acquis la nationalité espagnole, Madrid refuse de l'extrader.
La presse espagnole suggère désormais qu'il en sait long sur les liens étroits entre les terroristes italiens d'extrême droite et l'armée espagnole. Le quotidien «El Pais» cite un juge italien anonyme qui déclare que Cicuttini possède également de nombreux détails sur la «sale guerre» anti-ETA. Selon des documents des services secrets italiens, les terroristes italiens d'extrême droite auraient fait partie du GAL, une organisation responsable de nombre d'attentats contre des membres (présumés) de l'ETA en Espagne et en France.
Le gouvernement espagnol nie cependant tout lien formel entre le Gladio et les services secrets espagnols. Un ancien agent du Gladio a cependant déclaré que le Glaive utilisait un camp d'entraînement des services secrets aux îles Canaries.
Les activités espagnoles des néo-fascistes italiens ne se sont pas limitées à l'attentat contre la princesse Irène et son mari. Au mois de mars 1987, Cicuttini fit aussi partie du commando qui abattit cinq avocats communistes célèbres, espérant ainsi provoquer une révolte communiste et empêcher ainsi les premières élections démocratiques en Espagne. Ciccutini a d'ailleurs avoué avoir commis des attentats anti-ETA pour le compte des services secrets espagnols.
Son camarade d'armes, Delle Chiaie, était parmi les collaborateurs de Klaus Barbie en Bolivie. Delle Chiaie est considéré comme l'un des membres du commando qui commit l'attentat de Bologne (80 morts).
La princesse Irène et son mari Carlos Hugo avaient pour leur part été mis en garde contre un éventuel attentat. Le roi Juan Carlos avait informé l'ambassadeur néerlandais que des problèmes sérieux pourraient se produire à la montagne de Montejurra. L'ambassadeur avait informé à son tour le ministre des Affaires étrangères à La Haye. Celui-ci, avait appelé le Palais royal le 30 avril, jour de l'anniversaire de la Reine, quelques jours avant la manifestation de Montejur
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Me suis tjs demandé si le journal 'El Pais' trouvé dans voiture Santana n'avait pas un lien avec une expédition punitive du GAL (extrême-droite) contre des gens qui apportent un soutien à ETA. A ce propos Dekaise ne 'travaillait' pas pour des milieux qui armaient l'ETA? Cela a-t-il été vérifié?
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyDim 7 Nov 2010 - 23:05

http://archives.lesoir.be/stay-behind...et-les-autres-reseaux-les-mysteres-du_t-19910904-Z04D57.html?queryand=Bonvoisin&firstHit=0&by=10&when=-2&begYear=1989&begMonth=04&begDay=01&endYear=1991&endMonth=11&endDay=06&sort=datedesc&rub=TOUT&pos=5&all=204&nav=1

STAY BEHIND...ET LES AUTRES RESEAUX LES MYSTERES DU MAJOR BOUGEROL LES AMERICAINS DANS LA LUTTE ANTICOMMUNISTE EN EUROPE ...

GUILLAUME,ALAIN

Mercredi 4 septembre 1991

STAY BEHIND... ET LES AUTRES RÉSEAUX

Le prérapport du Sénat sur le réseau Gladio en Belgique (III).

Dernier volet, aujourd'hui, de notre série d'articles publiant de larges extraits du prérapport de la Commission sénatoriale d'enquête sur le réseau Stay Behind, connu en Italie sous le nom de Gladio.

( ... )
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyLun 27 Déc 2010 - 11:40

L'ITALIE JOUE LA TRANSPARENCE GLADIO SOUS LE REGARD DES SAGES
LUKSIC,VANJA
Page 19
Vendredi 7 décembre 1990
L'Italie joue la transparence
Gladio sous le regard des sages
ROME
De notre correspondante
particulière
Une opération glasnost sur Gladio a été lancée en Italie où jamais, peut-être, depuis l'éclatement de l'affaire, les polémiques n'ont été aussi violentes. Le gouvernement italien, au bord de la crise, en début de semaine, à cause de ce climat envenimé par l'affaire Gladio, a décidé de créer un comité des sages qui devra se prononcer sur la légitimité du réseau secret, dissous, il y a quelques jours à peine.
De son côté, le président de la République, M. Francesco Cossiga, qui avait refusé de témoigner devant le juge vénitien Felice Casson, sera entendu par le «Comité parlementaire pour le contrôle des services secrets». Et, surtout, tous les textes censurés «pour raison d'Etat» et notamment un rapport sur le «Plan Solo», un projet des services secrets militaires Sifar, du général De Lorenzo, qui remonte aux années soixante, pour empêcher une éventuelle arrivée de la gauche au pouvoir, seront rendus publics intégralement.
Les noms de tous les chefs du réseau Gladio seront également du domaine public.
Le gouvernement italien a-t-il été poussé à prendre toutes ces décisions par l'étrange comportement du président de la République, qui sera interrogé, dès la semaine prochaine, par le Comité service secret; l'attitude de M. Cossiga apparaît, en effet, de plus en plus déconcertante, même aux yeux de ceux qui défendent le Président.
Le président de la République ne rate pas une occasion, ces derniers jours, pour faire quelques déclarations explosives sur Gladio, sur les communistes, et d'éventuels complots contre lui ou contre les juges. Dans son discours inaugural de l'année académique de l'Ecole des carabiniers, il a parlé de la légitimité, de la nécessité et de l'opportunité du réseau Gladio. Les sages, c'est-à-dire l'actuel président de la Cour constitutionnelle, et ses prédécesseurs, devront se prononcer sur la constutitionnalité de Gladio.
Entre-temps, les enquêtes liées à Gladio se poursuivent. Le juge Felice Casson continue ses interrogatoires, imperturbable. Accusé par le président Cossiga d'avoir l'esprit davantage préoccupé par les fumisteries de 68, les slogans des années septante et les utopies des années de plomb que par la Constitution et les codes, le jeune juge vénitien a répondu: En 68, j'avais 14 ans. J'étudiais dans un collège de frères salésiens. Et il m'arrivait de m'enfermer dans les toilettes pour fumer une cigarette!...
VANJA LUKSIC

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyLun 27 Déc 2010 - 19:21


Sur le "plan Solo" :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Solo

( ... ) Le Plan Solo est un ensemble de mesures prévues à partir de 1964 par le gouvernement italien, et destinées à être mises en œuvre en cas de coup de force communiste ou de guerre entre les pays occidentaux (OTAN) et les démocraties populaires (Pacte de Varsovie).

Demandé par le président de la République italienne, Antonio Segni, il est préparé par le commandant des carabiniers Giovanni De Lorenzo, début 1964, en collaboration avec le SIFAR. Il est prêt le 25 mai : il consiste en un ensemble de mesures de protection des institutions (Quirinal à Rome) et des organes essentiels de communication (télévision, radio), et de neutralisation du parti communiste (mise à l’écart des cadres du parti communiste italien, prise de contrôle des bâtiments du PCI, du PSI, du PSIUP et du journal L’Unità).

Il est prévu de déporter les cadres du PCI en Sardaigne, dans des locaux utilisés par le plan Gladio à Capo Marrargiu. La liste des personnes à déporter comprenait aussi des intellectuels comme Pier Paolo Pasolini. ( ... )

_ _ _


En lisant l'article suivant, il faut se souvenir des liens entre la CIA et d'anciens nazis.

Il faut aussi se souvenir qu'Elio Ciolini (lié à la bande de Patrick Haemers et qui en a reçu de l'argent) était avec Delle Chiaie en Amérique du Sud.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gladio

( ... )

Stefano Delle Chiaie, membre de Gladio[19], a eu des contacts avec des agents de l'Opération Condor — selon Le Monde diplomatique, Delle Chiaie aurait aussi rencontré le numéro deux des Loups gris, Abdullah Catli, en 1982 à Miami[20]. Ainsi, Michael Townley, un agent de la DINA chilienne, a-t-il mis en contact la DINA avec Delle Chiaie afin que ce dernier prépare la tentative d'assassinat de Bernardo Leighton à Rome en 1975[21]. Delle Chiaie a aussi participé, aux côtés de Klaus Barbie, au coup d'État bolivien de 1980[21].

( ... )

_ _ _


Selon certains, cela nous ramène à HYPERION (voir le fil de discussion qui y est consacré). EUROLOGOS est toujours en activité à Bruxelles.

http://www.mega.nu/ampp/gladio.html

( ... ) That the Red Brigades had been thoroughly infiltrated for years by both the CIA and the Italian secret services is no longer contested. The purpose of the operation was to encourage violence from extremist sectors of the left in order to discredit the left as a whole. The Red Brigades were a perfect foil. With unflinching radicalism, they considered the Italian Communist Party too moderate and Moro's opening too compromising.

The Red Brigades worked closely with the Hyperion Language School in Paris, with some members not realizing it had CIA ties. The school had been founded by three pseudo-revolutionary Italians, one of whom, Corrado Simioni, had worked for the CIA at Radio Free Europe. 58 Another, Duccio Berio, has admitted passing information about Italian leftist groups to SID. 59 Hyperion opened an office in Italy shortly before the kidnapping and closed it a few months later. An Italian police report said Hyperion may be ``the most important CIA office in Europe.'' 60 Mario Moretti, one of those who handled arms deals and the Paris connection for the Red Brigades, managed to avoid arrest in the Moro case for three years even though he personally handled the kidnapping. 61

Venice magistrate Carlo Mastelloni concluded in 1984 that the Red Brigades had for years received arms from the PLO. 62 Mastelloni wrote that ``the de facto secret service level accord between the USA and the PLO was considered relevant to the present investigation into the ... relationship between the Red Brigades organization and the PLO.'' 63 One Gladio scholar, Phillip Willan, concludes that ``the arms deal between the PLO and the Red Brigades formed part of the secret accord between the PLO and the CIA.'' 64 His research indicates that the alleged deal between the CIA and the PLO occurred in 1976, a year after the U.S. promised Israel that it would have no political contacts with the PLO.

At the time of the Moro kidnapping, several leaders of the Brigades were in prison, having been turned in by a double agent after they kidnapped a judge. According to journalist Gianni Cipriani, one of those arrested was carrying phone numbers and personal notes leading to a high official of SID, who had boasted openly of having agents inside the Red Brigades. Other intriguing finds included the discovery in the Brigade offices of a printing press which had previously belonged to SID and ballistics tests showing more than half of the 92 bullets at the kidnapping scene were similar to those in Gladio stocks. 65

Several people have noted the unlikelihood of the Red Brigades pulling off such a smooth, military-style kidnapping in the center of Rome. ( ... )
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMar 28 Déc 2010 - 11:59

Vous pourriez être intéressés par le livre suivant (sur Google books) :

Drugging America: A Trojan Horse

Par Rodney Stich

Au passage, on parle de Heinrich Rupp, un nazi "expatrié" aux USA (et à la CIA) par "Project Paperclip" (a program to bring selected German scientists to work on America's behalf during the "Cold War"). On parle aussi des liens CIA - mafia.


Chapitre 2, pages 54 et suivantes …

Testimony Showing CIA Drug Trafficking and Joint Drug Trafficking and Money Laundering with Organized Crime

Much testimony has been given by hundreds of insiders to congressional committees over the years depicting the involvement of U.S. government personnel in drug trafficking, drug-money laundering, and joint operations with organized crimes. An example of this is found in several congressional transcripts marked Confidential, consisting of depositions taken in June 1991. One of the witnesses was a long-time CIA operative, Richard Brenneke, who testified in closed-door hearings conducted by members of the Unites States Congress and the Arkansas State Attorney General’s office. Brenneke’s testimony described the CIA drug trafficking, CIA ties to organized crime, and CIA money laundering.

( … )

In the transcript of that testimony, Brenneke described his activities on behalf of the Central Intelligence Agency, about his expertise in handling financial transfers worldwide, including money transfers for the Central Intelligence Agency, commencing in 1968 and continuing unitl 1985. Brenneke testified to “”handling money for them … handling East Bloc weapons purchases primarily made in Yugoslavia and Czechoslovakia.” (… ) Brenneke produced pilot logbooks showing the flidhts that he made for the CIA into Mena and other locations.

( … )

His co-pilot on many of these flights was another CIA operative, Harry Rupp.

( … )

Donald Gregg worked closely with George Bush when Bush was director of the CIA, and became his national security advise when Bush was vice president of the United States. Bush later nominated Greff to be Ambassador to South Korea. When aked about Gregg’s response to Brenneke’s concern about the drug trafficking, Brenneke testifies :

“ I was told it was not my business what I was flying in and out of the country (…) “

Brenneke testified aobut the criminal charges made against Heinrich Rupp concerning looting the Aurora Bank in the Denver area, saying “ that was common in our line of work with the CIA.”

( … )

Brenneke was involved in many other CIA activities. Tape recordings made of telephone conversations between Brenneke and Russbacher, in my possession, described their role in other CIA operations, including Operation Gladio, which sought to destabilize the Italian government in the 1950s.


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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMar 28 Déc 2010 - 20:24

Des vidéos qui pourraient vous intéresser :

Interview de l'historien Daniele Ganser, professeur à l'université de Bâle, par la Radio Suisse Romande le 3 août 2010. A l'occasion du 30e anniversaire de l'attentat meurtrier de la gare de Bologne, D.Ganser revient sur ce que nous savons - et ignorons - de la flambée de terrorisme, les années de plomb, dans l'Italie des années 70-80.

https://www.dailymotion.com/video/xed9fj_strategie-de-la-tension-interview-d_news

_ _ _


03/02/2005 - Radio Suisse Romande - Présentation du livre "Les armées secrètes de l'OTAN" de Danièle GANSER.

"Ce livre raconte comment, après la seconde guerre mondiale, la CIA et le MI-6 britannique mirent en place des armées secrètes anti-communistes dans tous les pays d’Europe de l’Ouest (GLADIO), et par quels processus ces réseaux Stay-Behind de l’OTAN s’allièrent dans certains pays à des groupes terroristes d’extrême droite, avec des conséquences particulièrement tragiques.[...]"

https://www.dailymotion.com/video/xeeky0_ganser-daniele-les-armees-secretes_news

https://www.dailymotion.com/video/xeekmm_ganser-daniele-les-armees-secretes_news

_ _ _

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMar 28 Déc 2010 - 20:46


Un reportage radio :

Stratégies de tension

https://www.dailymotion.com/video/xfmnyk_strategies-de-tension-1-3_news

https://www.dailymotion.com/video/xfmo2s_strategies-de-tension-2-3_news

https://www.dailymotion.com/video/xfmo5w_strategies-de-tension-3-3_news

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HERVE




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMar 28 Déc 2010 - 20:50

Pour compléter cette courte liste :

L'orchestre noir

https://www.dailymotion.com/video/x4jdzo_lorchestre-noir-17_politics

etc
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMer 29 Déc 2010 - 18:14


Un livre intéressant :

America's Nazi Secret: An Insider's History

John Loftus (Author)

Publisher: TrineDay LLC
ISBN: 13: 978-1-936296-04-0: 10:1-936296-04-7

John Loftus's America's Nazi Secret could not have come at a more appropriate time. Just a few weeks ago a 600-page report was released concerning a secret history of the USA's government's involvement of the creation of a "safe haven" in the USA for hundreds of Nazis and their collaborators after World War II- a report which the Justice Department had attempted to keep secret for four years. ( ... )

_ _ _


Loftus devotes much ink to a Wall Street attorney, Frank Wisner who after World War II had the job of planning an underground network of commando units to combat Communism in Europe.

Note : dans la famille Wisner, le père et le fils qui nous intéresse portent le même nom !

_ _ _ _ _ _


http://fr.wikipedia.org/wiki/Frank_Wisner

Frank Gardiner Wisner (23 juin 1909 - 29 octobre 1965) fut directeur des opérations de l'Office of Strategic Services (OSS) en Europe du Sud. Il devint directeur de la planification lorsque l'OSS devint CIA, ce qui faisait de lui de facto le chef des réseaux stay-behind de l'OTAN.

Il épousa Mary Knowles Fritchey dont il eut quatre enfants : l'ambassadeur Frank G. Wisner , Ellis Wisner, Graham Wisner et Elizabeth 'Wendy' Hazard.

Il sombra dans la folie et se serait suicidé.

_ _ _ _ _ _


http://www.apfn.org/enron/wisner.htm

The Power Elite: Enron and Frank Wisner

On 28 October 1997, Enron Corporation announced the entry of Frank G. Wisner Jr. onto its board of directors. Most of the business press did not find this untoward and it certainly did not emerge as part of the US discussions on corruption at the highest level. Frank Wisner, as we know in India, was the US Ambassador from 1994 until this year and his entry into Enron must be seen in light of the scandal of Dabhol. Enron, like most US corporations, uses its close association with the state (both its elected and bureaucratic arms) for its own ends. ( ... )

_ _ _ _ _ _


http://www.sourcewatch.org/index.php?title=Frank_Wisner

Frank G. Wisner, Jr. Vice Chairman, American International Group,

_ _ _ _ _ _


http://en.wikipedia.org/wiki/Frank_G._Wisner

Frank George Wisner II (born 1938) is an American businessman and former diplomat. He is the son of Frank Wisner.
Wisner was Vice Chairman of American International Group. He retired from this post as of February 13, 2009, according to an internal AIG memo issued by Edward Liddy, CEO.

( ... )

After retiring from government service in 1997, Wisner joined the board at a subsidiary of Enron, the former energy company. He is also on the board of Hakluyt & Company, a British corporate investigation firm.

_ _ _ _ _ _


Wisner is married to Christine de Ganay (former wife of Pal Sarkozy and former stepmother of French president Nicolas Sarkozy), and they have four children.


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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMar 4 Jan 2011 - 4:50


Par ailleurs, vous pourriez être intéressés par :

http://books.google.be/books?id=3pWi0xfw6q0C&pg=PA75&lpg=PA75&dq=&source=bl&ots=0EcVkrjmjM&sig=80h6OveSA3ib9J7c69FHPH0LK10#v=onepage&q&f=false


U.S. Army Special Warfare, Its Origins: Psychological and Unconventional ...

Par Alfred H. Paddock, Jr.


On y parle de l'OPC et de Winster.
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMar 4 Jan 2011 - 11:08


Sur Wisner (père) il y a aussi :

http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/JFKwisner.htm

Par ailleurs, un autre livre récent et intéressant :

http://www.amazon.com/Mosque-Munich-Nazis-Muslim-Brotherhood/dp/0151014183

A Mosque in Munich interweaves the stories of several key players: a Nazi scholar turned postwar spymaster; key Muslim leaders across the globe, including members of the Muslim Brotherhood; and naive CIA men eager to fight communism with a new weapon, Islam.

Il faut noter que Munich est aussi le siège de Allianz et de Munich Re.
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMar 4 Jan 2011 - 18:57


Ce qui suit pourrait vous intéresser ... et c'est en français ...

http://infosplus.over-blog.com/article-la-fabrication-de-nicolas-sarkozy-49262394.html

Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d'un noble hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l'Armée rouge, et d'Andrée Mallah, une juive originaire de Thesallonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

Sa mère est devenue la secrétaire d'Achille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l'Assemblée nationale.

Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle l'existence d'une organisation criminelle secrète « l'Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l'Europe et l'Amérique, la fameuse « French connexion » qu' Hollywwod devait porter à l'écran. S'appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom d'un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n'est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d'alcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l'Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l'Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ».

En 1977, Pal Sarközy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l'administration centrale du département d'État des États-Unis. Elle l'épouse et s'installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c'est bien connu, son mari n'est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu'il y joue un rôle important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d'État.

À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y fréquente d'autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n'est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s'étant inscrit au barreau, épouse la nièce d'Achille Peretti. Son témoin de mariage est Charles Pasqua. En tant qu'avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l'île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

L'année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l'épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l'époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly. Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut s'empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation

En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Edouard Balladur un tandem comparable à celui de De Gaulle. Pompidou, refuse d'être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Edouard Balladur. Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l'Intérieur. S'il conserve la haute main sur la majiruana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et devient officier d'honneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui l'unissent au porte-parole du gouvernement français.

C'est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l'on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, c'est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l'élection présidentielle, et sera battu..

Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d'hier sont près de s'entretuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

La traversée du désert

Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance. L'homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers. En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n'en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l'homme le plus riche du pays).



Dernier acte

Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d'abord l'élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l'élimination du principal rival de droite et l'investiture du parti gaulliste à l'élection présidentielle, enfin l'élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d'emporter l'élection présidentielle.

Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d'un promoteur immobilier. Avant de décéder d'une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la « cassette »

Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à l'écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en définitive, ministre de l'Intérieur. Erreur ! À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu'il utilise pour noyauter les grandes administrations.

Assassinat du préfet Erignac

Il s'occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été assassiné. Bien qu'il n'ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d'un député socialiste. Faisant fi de la présomption d'innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d'être l'assassin. C'est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l'Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l'île. Quoi qu'il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux. Bien qu'Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n'a été trouvée contre lui. Étrangement, l'homme s'est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu'il sait. Nous révélons ici que le préfet Érignac n'a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, Igor Pecatte, immédiatement exfiltré vers l'Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures d'Érignac. Il était responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération.

Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l'élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination. Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison.

En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c'est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur. Villepin se défend de ce dont on l'accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

Reste à neutraliser les candidatures d'opposition. Les cotisations d'adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette petite formation d'extrême gauche s'est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l'équivalent du SD/USA

de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA). Ce n'est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn.

Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l'élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d'éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu'il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal. L'opération est possible parce que Strauss-Kahn, d'origine juive marocaine, est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu'il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de l'université, Condoleezza Rice. Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

Premiers jours à l'Élysée

Le soir du second tour de l'élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet's. La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l'Union corse » est aujourd'hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. Une centaine d'invités s'y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

Puis le président élu s'offre quelques jours de repos bien mérités. Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s'y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. Le premier décret qu'il signe n'est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l'ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

Nicolas Sarkozy s'appuie avant tout sur quatre hommes : Claude Guéant, secrétaire général du palais de l'Élysée. C'est l'ancien bras droit de Charles Pasqua. François Pérol ( qui vient de prendre du galon) , secrétaire général adjoint de l'Élysée. C'est un associé-gérant de la Banque Rothschild. Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique , fils de l'ancien directeur de l'Agence juive. Ambassadeur de France à l'ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush. Alain Bauer, l'homme de l'ombre. Son nom n'apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Petit-fils du Grand rabbin de Lyon, ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe.

Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l'indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des

Kouchner, un juif d'origine balte, a débuté sa carrière en participant à la création d'une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d'Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. On le retrouve dans les années 90 auprès d'Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l'ONU au Kosovo.

Sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï, l'Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l'US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d'Haçim Thaçi qui l'écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA. Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés.

Pour complèter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l'Économie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobying pour le compte de Lockheed Martin contre l'avionneur français Dassault.

Nouvelle escapade durant l'été. Nicolas, Cécilia, leur maitresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d'affaires italonew-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s'exprime dans Commentary, la revue de l'American Jewish Committee.

La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d'Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) directeur d'un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden). Devenu le 5e noueur de deals dans le monde, il gère les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

La côte de popularité du président est en chute libre dans les sondages. L'un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l'attention du public avec de nouvelles « people stories ». L'annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Edouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l'artiste et ex-mannequin, Carla Bruni. Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore et c'est le troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l'épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont à faire ?
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMer 5 Jan 2011 - 5:41


Une précision : Mohammed Atta était lié à une mosquée à Hambourg qui est maintenant fermée (sauf erreur de ma part).

Au sujet de la mosquée de Munich :

http://www.checkpoint-online.ch/checkpoint/histoire/his0021-mosqueeislamistemunich.html

Comment une mosquée pour anciens nazis est devenue le centre de l'islam radical

( ... ) Enterré dans des archives gouvernementales et privées, des centaines de documents retracent la bataille pour le contrôle du Centre islamique de Munich. Rendu public récemment, ces documents montrent comment l'islam radical a établi l'une de ses premières et plus importantes têtes de pont en Occident quand un groupe d'anciens nationaux-socialistes décidèrent de construire une mosquée. ( ... )

( ... ) Au long des décennies suivantes, quatre hommes ont successivement tenté de contrôler la mosquée de Munich : un brillant professeur de langues turcophones, un imam dans la SS d'Hitler, un écrivain musulman charismatique et un financier musulman actuellement soupçonné de financer le terrorisme. La plupart ont favorisé une certaine accommodation avec l'Occident. Mais le vainqueur avait une vision plus large : un islam global opposé à l'idée de démocratie laïque. ( ... )

( ... ) En 1956, un rival est apparu et menaçait le contrôle que M. Von Mende exerçait sur les anciens soldats musulmans de Munich : le American Committee for Liberation from Bolshevism, connu sous l'acronyme Amcomlib. Fondé en tant qu'ONG pour la prise en charge de Radio Free Europe et Radio Liberty, Amcomlib était en fait une couverture de la CIA, qui l'a financé jusqu'en 1971 quand le Congrès américain coupa les liens entre Amcomlib et la CIA. ( ... )

Durant les années 1950, le chef d'Amcomlib était Isaac Patch, qui a maintenant 95 ans et vit retiré dans le New Hampshire [GB]. Joint par téléphone, M. Patch a défendu la stratégie mise en oeuvre par l'Amcomlib d'utilisation des musulmans pour combattre les soviétiques. "L'islam était un important facteur, aucun doute à ce sujet," a affirmé M. Patch. "Ils étaient très croyants et très anticommunistes." ( ... )

( ... ) Durant des décennies, les autorités allemandes n'ont guère prêté attention aux activités à Munich, les voyant déconnectés de la société allemande. Ils ont été longs à prendre en compte les signaux d'alarme. En 1993, après une attaque à la voiture piégée contre le World Trade Center à New York tuant 6 personnes et en blessant 1000, les enquêteurs ont découvert qu'un des organisateurs était Mahmoud Abouhalima, qui avait fréquenté la mosquée. Il fut jugé aux Etats-Unis en 1994 et fut condamné à la perpétuité sans libération conditionnelle. Les renseignements intérieurs allemands ont commencé à surveiller la mosquée, selon des officiels du renseignement, mais ont relâché leurs efforts peu après alors qu'aucun lien avec le terrorisme n'était apparu.

Les attentats du 11 septembre ont changé cela. Trois des quatre principaux terroristes avaient étudié en Allemagne, tout comme un des organisateurs de premier plan. Alors que l'application des lois allemandes et américaines consistait à rechercher des indices, quelques uns, cela n'apparaît que maintenant, conduisaient à la mosquée de Munich. ( ... )

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michel-j




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 6 EmptyMer 5 Jan 2011 - 9:20

HERVE a écrit:
Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont à faire ?

La France n'est qu'un pion sur l'échiquier mondial, Hervé ! En dépit de ses péroraison, il n'est même pas certain qu'elle pusse revendiquer le statut de "pièce maitresse".

La stratégie de la "récupération après pourrissement" a été élaborée même pas "après", mais durant la seconde guerre mondiale par le lobbies de l'armement... dont bon nombre avaient commençé à faire fortune sous la prohibition... Quelques noms clefs sont cités dans l'article que vous avez repris (bravo ! d'ailleurs... les jeunes consultent plus volontier la toile que les journaux).

Le trafic de l'armement nécessitait de fournir les moyens de financements aux acquéreurs... chez lesquels les guerres larvées sont si soigneusement entretenues... ce moyen est bien entendu la drogue.

L'essentiel de la géopolitique mondiale se trouve dans cet article... le reste est bien anecdotique !... Sarkosi (ou zy) n'est qu'un pion... mais sa mégalomanie l'empêche de le comprendre !
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