les tueries du Brabant

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jc1243401




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyLun 30 Nov 2009 - 17:23

m verdeyen a écrit:
Vous êtes qui JC ?
JC
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m verdeyen




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyLun 30 Nov 2009 - 17:26

... Le cri du ministre Coëme paraît bien entendu totalement justifié d'un point de vue démocratique. ( sic ... c' est écrit plus haut, je l' ai lu !!! )

Non, mais on va où ?
Je vous jure, j' avais appelé son cabinet pour qu' il arrête de dire des conneries ! Idem pour Spit mais ma Porsche a explosé sur l' autoroute avant d' arriver à Namur !
J' ai encore une lettre de Spit où il m' accuse d' insinuer qu' il touchait des peauxdevins ! car il m' avait envoyé le fils Boas pour un deal d' armes !!!! AUTHENTIQUE . ... c' était avant, évidemment !!!
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m verdeyen




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyLun 30 Nov 2009 - 17:27

JC, Diderot, K et les autres : même combat : anonymes ! Quelle fierté.
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m verdeyen




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyLun 30 Nov 2009 - 19:03

michel a écrit:
GLADIO:L'ETAT DES SECRETS S'INQUITE DU SECRET D'ETAT



GUILLAUME,ALAIN

Vendredi 16 novembre 1990
Gladio: l'Etat des secrets
s'inquiète du secret d'Etat
Les généraux ont des secrets pour Coëme. C'est légitime. Problème de philosophie pour le gouvernement.

Coëme remet le glaive au fourreau, titraient hier nos confrères du quotidien communiste «Le Drapeau rouge». C'était sans doute vrai mercredi... Ce l'était déjà moins jeudi, avec de nouvelles déclarations du ministre de la Défense à la RTBF. A nos collègues de la radio, Guy Coëme a d'abord expliqué qu'une enquête est menée au niveau du ministère de la Justice, sur la participation de la Sûreté de l'Etat au réseau belge «Stay behind». En fait, Melchior Wathelet a posé une série de questions aux responsables de la Sûreté, demandé des renseignements très approfondis. Des réponses lui sont déjà parvenues.
Guy Coëme a encore évoqué la nécessité de voir si certains membres du réseau n'ont pas participé à des activités particulières. Devant la surprise du journaliste qui l'interrogeait, le ministre a «répondu»: Il faut éclaircir tout cela. Vous savez, on dit tant de choses. Le patron de la Défense a donc évoqué la possibilité de confier une mission aux trois «sages» de la Commission parlementaire d'enquête sur le terrorisme: C'est peut-être un moyen d'aller plus facilement en besogne.
Hier, le gouvernement a entendu le rapport de Guy Coëme sur ces questions, et celui de Melchior Wathelet. Il n'a pris aucune décision et rediscutera de «Stay behind» vendredi prochain.
Mais Guy Coëme a encore évoqué hier la question fondamentale de la pratique du secret d'Etat en Belgique. Il a expliqué sa surprise et sa colère en découvrant l'existence d'une note ministérielle datant des années 70 et émanant de Paul Vanden Boeynants, alors ministre de la Défense nationale. Cette note, a expliqué M. Coëme, donne instruction de ne confier de secrets qu'à ceux «qui ont le besoin d'en connaître». Eh bien moi, je dis que c'est inacceptable et qu'en tant que ministre de la Défense, j'ai le besoin d'en connaître! Nous verrons cela plus loin...
Guy Coëme n'a pas réellement été mis dans le secret du réseau «Stay behind». On a seulement évoqué les missions de cette organisation, sans attirer clairement son attention. Pourquoi? Peut-être parce que des militaires ont estimé que le ministre n'avait pas manifesté son «souhait d'en connaître» et que - puisqu'en Belgique le SDRA-8 était en voie d'extinction - il n'avait plus, de surcroît, «le besoin d'en connaître».
Il semble que les militaires, pour s'en tenir aux traditions de «la grande muette», se soient fondés (entre autres arrêtés et règlements) sur la note ministérielle signée par VDB. Nous avons partiellement pris connaissance du contenu de cette note... secrète. Elle précise que, par sa fonction, le commandant du Service général de renseignement de l'armée est l'autorité supérieure dépositaire et responsable de nos secrets militaires. Elle précise encore que nul ne peut se prévaloir de son autorisation de principe à accéder à des documents classés (les «clearances», dit-on en langage militaire), pour prendre connaissance de tels documents. Il faut encore que celui qui y prétend ait le besoin d'en connaître (de connaître le contenu de ces documents) et qu'il justifie, qu'il précise clairement, par écrit, ce besoin. Ces deux exigences remplies (disposer de la «clearance» requise et avoir une raison d'apprendre un secret), c'est «l'autorité responsable» dépositaire du secret (en l'occurrence, pour le réseau «Stay behind», le général Van Calster), qui décide de communiquer le secret.
Le cri du ministre Coëme paraît bien entendu totalement justifié d'un point de vue démocratique. Comment ne pas se scandaliser qu'un général cache des informations sans doute importantes (puisque secrètes) à un ministre, à une haute autorité civile du pays!
On peut cependant y opposer un point de vue... pragmatique (auquel toutes les armées du monde sont sensibles). Un secret n'est un vrai secret que s'il est peu partagé. Tout le monde est cependant curieux de connaître les secrets. Il faut donc choisir qui peut les connaître; qui choisit ceux qui peuvent accéder à un secret; quels sont les critères utilisés pour sélectionner les confidents.
La note ministérielle de VDB précise tout cela et correspond largement aux règles en vigueur... dans toutes les démocraties (et au sein de l'Otan). Elle donne de fait une réelle légitimité à la décision prise par certains militaires de protéger le vieux secret de «Stay behind», même du regard de M. Coëme. Et c'est bien ce qui déclenche la tout aussi légitime colère du ministre.
Mais c'est surtout ce qui montre l'une des faiblesses de notre système qui, pour sa survie d'ailleurs, prétend accommoder deux concepts largement contradictoires. Peut-il y avoir dans la société à la fois un régime démocratique et des secrets d'Etat? Peut-être, mais la balance ne sera jamais égale. Au plus la démocratie (et la transparence qu'elle implique) sera forte, au moins les secrets seront protégés. Au mieux les secrets seront protégés, au moins il y aura de démocratie. Le pouvoir exécutif en est bien conscient... comme en témoigne le projet de loi du ministre de la Justice sur le contrôle des polices. Ce projet prévoit (sous l'autorité d'une commission parlementaire mixte) deux «polices des polices», deux procédures de travail différentes, selon qu'on enquête sur les activités d'un service de police «classique» ou sur un service de renseignement. Il y aura, inévitablement, des enquêtes protégées et des enquêtes mieux protégées. Hors un choix impossible - supprimer la démocratie ou supprimer les services secrets -, il n'y a point de clarté. Voilà sans doute pourquoi Guy Coëme, tout à la fois ministre et homme politique, clame sa colère dans l'affaire Gladio, mais assure qu'après elle, pourtant, aucune tête ne tombera.
ALAIN GUILLAUME

Quel sens de l' honneur, quelle dignité, quelle crédibilité peuvent encore exister dans un Etat dont des ministres ont dit ça, laissé écrire ça ?
Je viens de relire ce texte sans pouvoir réprimer une forme de nausée, d' envie de cracher !
Evidemment, à ce moment là, personne ( sauf quelques uns) n' était sensé savoir le niveau de corruption, de pollution, de saleté de Coëme et consorts !

Si chaque belge savait combien lui coûtent annuellement les pots de vins éclusés par les politiciens POUR LESQUELS ils votent encore et toujours ...

Heureusement qu' à un certain moment, certains mecs se sont mouillés pour permettre au système de continuer à exister sans quoi : droizakis, moutouelle, chaumaage, panssions, etc ... ne seraient plus que des mirages !
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billbalantines




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyMar 1 Déc 2009 - 0:13

m verdeyen a écrit:
michel a écrit:
GLADIO:L'ETAT DES SECRETS S'INQUITE DU SECRET D'ETAT



GUILLAUME,ALAIN

Vendredi 16 novembre 1990
Gladio: l'Etat des secrets
s'inquiète du secret d'Etat
Les généraux ont des secrets pour Coëme. C'est légitime. Problème de philosophie pour le gouvernement.

Coëme remet le glaive au fourreau, titraient hier nos confrères du quotidien communiste «Le Drapeau rouge». C'était sans doute vrai mercredi... Ce l'était déjà moins jeudi, avec de nouvelles déclarations du ministre de la Défense à la RTBF. A nos collègues de la radio, Guy Coëme a d'abord expliqué qu'une enquête est menée au niveau du ministère de la Justice, sur la participation de la Sûreté de l'Etat au réseau belge «Stay behind». En fait, Melchior Wathelet a posé une série de questions aux responsables de la Sûreté, demandé des renseignements très approfondis. Des réponses lui sont déjà parvenues.
Guy Coëme a encore évoqué la nécessité de voir si certains membres du réseau n'ont pas participé à des activités particulières. Devant la surprise du journaliste qui l'interrogeait, le ministre a «répondu»: Il faut éclaircir tout cela. Vous savez, on dit tant de choses. Le patron de la Défense a donc évoqué la possibilité de confier une mission aux trois «sages» de la Commission parlementaire d'enquête sur le terrorisme: C'est peut-être un moyen d'aller plus facilement en besogne.
Hier, le gouvernement a entendu le rapport de Guy Coëme sur ces questions, et celui de Melchior Wathelet. Il n'a pris aucune décision et rediscutera de «Stay behind» vendredi prochain.
Mais Guy Coëme a encore évoqué hier la question fondamentale de la pratique du secret d'Etat en Belgique. Il a expliqué sa surprise et sa colère en découvrant l'existence d'une note ministérielle datant des années 70 et émanant de Paul Vanden Boeynants, alors ministre de la Défense nationale. Cette note, a expliqué M. Coëme, donne instruction de ne confier de secrets qu'à ceux «qui ont le besoin d'en connaître». Eh bien moi, je dis que c'est inacceptable et qu'en tant que ministre de la Défense, j'ai le besoin d'en connaître! Nous verrons cela plus loin...
Guy Coëme n'a pas réellement été mis dans le secret du réseau «Stay behind». On a seulement évoqué les missions de cette organisation, sans attirer clairement son attention. Pourquoi? Peut-être parce que des militaires ont estimé que le ministre n'avait pas manifesté son «souhait d'en connaître» et que - puisqu'en Belgique le SDRA-8 était en voie d'extinction - il n'avait plus, de surcroît, «le besoin d'en connaître».
Il semble que les militaires, pour s'en tenir aux traditions de «la grande muette», se soient fondés (entre autres arrêtés et règlements) sur la note ministérielle signée par VDB. Nous avons partiellement pris connaissance du contenu de cette note... secrète. Elle précise que, par sa fonction, le commandant du Service général de renseignement de l'armée est l'autorité supérieure dépositaire et responsable de nos secrets militaires. Elle précise encore que nul ne peut se prévaloir de son autorisation de principe à accéder à des documents classés (les «clearances», dit-on en langage militaire), pour prendre connaissance de tels documents. Il faut encore que celui qui y prétend ait le besoin d'en connaître (de connaître le contenu de ces documents) et qu'il justifie, qu'il précise clairement, par écrit, ce besoin. Ces deux exigences remplies (disposer de la «clearance» requise et avoir une raison d'apprendre un secret), c'est «l'autorité responsable» dépositaire du secret (en l'occurrence, pour le réseau «Stay behind», le général Van Calster), qui décide de communiquer le secret.
Le cri du ministre Coëme paraît bien entendu totalement justifié d'un point de vue démocratique. Comment ne pas se scandaliser qu'un général cache des informations sans doute importantes (puisque secrètes) à un ministre, à une haute autorité civile du pays!
On peut cependant y opposer un point de vue... pragmatique (auquel toutes les armées du monde sont sensibles). Un secret n'est un vrai secret que s'il est peu partagé. Tout le monde est cependant curieux de connaître les secrets. Il faut donc choisir qui peut les connaître; qui choisit ceux qui peuvent accéder à un secret; quels sont les critères utilisés pour sélectionner les confidents.
La note ministérielle de VDB précise tout cela et correspond largement aux règles en vigueur... dans toutes les démocraties (et au sein de l'Otan). Elle donne de fait une réelle légitimité à la décision prise par certains militaires de protéger le vieux secret de «Stay behind», même du regard de M. Coëme. Et c'est bien ce qui déclenche la tout aussi légitime colère du ministre.
Mais c'est surtout ce qui montre l'une des faiblesses de notre système qui, pour sa survie d'ailleurs, prétend accommoder deux concepts largement contradictoires. Peut-il y avoir dans la société à la fois un régime démocratique et des secrets d'Etat? Peut-être, mais la balance ne sera jamais égale. Au plus la démocratie (et la transparence qu'elle implique) sera forte, au moins les secrets seront protégés. Au mieux les secrets seront protégés, au moins il y aura de démocratie. Le pouvoir exécutif en est bien conscient... comme en témoigne le projet de loi du ministre de la Justice sur le contrôle des polices. Ce projet prévoit (sous l'autorité d'une commission parlementaire mixte) deux «polices des polices», deux procédures de travail différentes, selon qu'on enquête sur les activités d'un service de police «classique» ou sur un service de renseignement. Il y aura, inévitablement, des enquêtes protégées et des enquêtes mieux protégées. Hors un choix impossible - supprimer la démocratie ou supprimer les services secrets -, il n'y a point de clarté. Voilà sans doute pourquoi Guy Coëme, tout à la fois ministre et homme politique, clame sa colère dans l'affaire Gladio, mais assure qu'après elle, pourtant, aucune tête ne tombera.
ALAIN GUILLAUME

Quel sens de l' honneur, quelle dignité, quelle crédibilité peuvent encore exister dans un Etat dont des ministres ont dit ça, laissé écrire ça ?
Je viens de relire ce texte sans pouvoir réprimer une forme de nausée, d' envie de cracher !
Evidemment, à ce moment là, personne ( sauf quelques uns) n' était sensé savoir le niveau de corruption, de pollution, de saleté de Coëme et consorts !

Si chaque belge savait combien lui coûtent annuellement les pots de vins éclusés par les politiciens POUR LESQUELS ils votent encore et toujours ...

Heureusement qu' à un certain moment, certains mecs se sont mouillés pour permettre au système de continuer à exister sans quoi : droizakis, moutouelle, chaumaage, panssions, etc ... ne seraient plus que des mirages !

Certains mecs se sont mouillés pour permettre au système de continuer à exister sans quoi...
Là on sent que cela vous démange...
Que savez-vous vraiment? On reste dans les principes généraux où on descend dans l'arêne? Etes-vous prêt à poursuivre la partie?
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m verdeyen




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyMar 1 Déc 2009 - 21:14

[quote="
Là on sent que cela vous démange...
Que savez-vous vraiment? On reste dans les principes généraux où on descend dans l'arêne? Etes-vous prêt à poursuivre la partie?[/quote]

Descendre dans l' arène ou rentrer dans la Reine ?
Trouvez moi cinq gladiateurs pour y aller en face et j' y vais !
Pas des anonymes ou des tours du Q ... Bonne chance !
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m verdeyen




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyMar 1 Déc 2009 - 21:16

Désolé, ... mais enf ait, tour du Q = trou du Q , quetion de dimension ! GLADIO - Page 4 Icon_lol
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michel-j




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyMer 2 Déc 2009 - 9:21

Cinq gladiateurs ? Et ça suffirait ?... Pour neutraliser en même temps et à la même heure combien de personnes (quand même) présumées dangereuses ?

Je ne mettrai pas en cause vos qualités de stratège sans savoir, M Verdayen... Mais à mon sens vous visez quand même très serré !

Pour du "nettoyage" pur et simple, et avec toutes les chances d'aboutir, il y en a 2 de trop... 1 tireur, 2 hommes de couverture chargés de protéger sa fuite sur 2 itinéraires suffisent pour une "opération militaire"... En cas de méthode "voyou" ; un tireur en moto ou en scooter fait excellemment l'affaire.

Si c'est pour un "levage" aux fins de conserver aux cibles leur capacité de parler, c'est encore un minimum de 3 personnes; mais par tête de pipe qu'il vous faudra compter si les gars sont toujours en état !
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undercover

undercover


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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyMer 2 Déc 2009 - 10:35

je dirai plutot...4...8...12...
C'est amplement suffisant.
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michel-j




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyMer 2 Déc 2009 - 12:28

GLADIO - Page 4 Icon_redface Pas compris !... Mais bon, on ne peut pas tout comprendre (ni tout prendre) non plus.

M Verdeyen parlait "intervention"... La mienne était dépourvue d'ironie gratuite. Sachant que le premier coup de feu donne généralement le signe d'envol de toute troupe de "volatiles". Et que le gibier visé n'est pas non plus privé d'épines mortelles.

Ca n'est pas la première fois que j'entend évoquer l'intervention directe (ni la voir refuser non plus au nom de "l'étique", de la "morale"... deux notions rarement rencontrées en hauts lieux, mais toujours profitable à une foison de pervers, d'escrocs, etc... si répandus dans ces hautes sphères, justement !... Ah ! La difficulté de vivre des blasés !).

L'intiative de M Verdeyen serait des plus respectables ( selon mon approche des plus méfiantes quant à la "morale" de rigueur en "hauts lieux") si l'invitation ne concernait pour l'essentiel de possibles intervenants ... ayant pour la plupart dépassé la limite d'age des "coups de commandos"... En effet, je vois mal des jeunes risquer d'avantage leur peau dans ces affaires que ceux qui sont mensualisé pour (être sensés) le faire.
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billbalantines




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyMer 2 Déc 2009 - 23:14

michel-j a écrit:
GLADIO - Page 4 Icon_redface Pas compris !... Mais bon, on ne peut pas tout comprendre (ni tout prendre) non plus.

M Verdeyen parlait "intervention"... La mienne était dépourvue d'ironie gratuite. Sachant que le premier coup de feu donne généralement le signe d'envol de toute troupe de "volatiles". Et que le gibier visé n'est pas non plus privé d'épines mortelles.

Ca n'est pas la première fois que j'entend évoquer l'intervention directe (ni la voir refuser non plus au nom de "l'étique", de la "morale"... deux notions rarement rencontrées en hauts lieux, mais toujours profitable à une foison de pervers, d'escrocs, etc... si répandus dans ces hautes sphères, justement !... Ah ! La difficulté de vivre des blasés !).

L'intiative de M Verdeyen serait des plus respectables ( selon mon approche des plus méfiantes quant à la "morale" de rigueur en "hauts lieux") si l'invitation ne concernait pour l'essentiel de possibles intervenants ... ayant pour la plupart dépassé la limite d'age des "coups de commandos"... En effet, je vois mal des jeunes risquer d'avantage leur peau dans ces affaires que ceux qui sont mensualisé pour (être sensés) le faire.

Je pense que Michel Verdeyen répondait à mon invitation à descendre dans l'arêne...
En fait est-il prêt à sortir toutes les cartes qu'il a dans son jeu. C'est cela que je souhaitais lui demander. Il m'a répondu/ A condition d'avoir en face - il voulait dire sur le forum - 5 personnes qui avancent à découvert. Pas avec des pseudos. Je pense avoir capté cela.
Pour le reste chacun à l'humour qu'il veut. 'Rentrer dans la reine'...à une certaine époque je n'aurais pas dit non. Aujourd'hui...
Mais d'autres ont sans doute essayé. Avec succès? Je n'y étais pas! rendeer
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dim




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyJeu 3 Déc 2009 - 8:22

c'est quoi cette histoire de pseudos ce dernier temps? Voir aussi les tentatives de Wil. Quel est le but? Mon nom n'a jamais été cité dans les dossiers (en plus je suis trop jeune pour ça), ici personne ne me connait, je ne parle pas d'experiences personelles, ... pas envie donc de lancer mes données privées sur le forum (un pseudo est donc justifié)... en plus, je ne vois pas l'interêt (sauf l'intimidation?)
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michel-j




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyJeu 3 Déc 2009 - 9:00

Ah !... Merci du coup de projecteur, Bill... j'avais perdu pieds !... Je nous avais imaginé en armure, courir sus aux méchants desperados... Il fut un temps où ça aurait pu être très excitant... mais aujourd'hui, avec cannes ou chevauchant des fauteuils roulants GLADIO - Page 4 Icon_redface

L'usage du pseudo ne répond pas forcément à la crainte d'un possible adversaire. Il s'agit d'un choix personnel... répondant à des considérations personnelles.

M Verdeyen a le courage d'apparaitre sous son vrai nom pour authentifier les propos d'un témoin occulaire... Bravo !... Qu'il éprouve une certaine méfiance envers des anonymes est tout à fait compréhensif... non seulement retrouver une adresse postale à partir d'un IP est un jeu d'enfant pour quiconque possède le logitiel idoine, ou a accès aux matériels de police, en cas de volonté de plainte, mais il convient aussi de se souvenir que "ceux d'en face" ne faisaient pas dans la dentelle... et que s'ils appartenaient à un groupe spécifique, la relève a toutes les chances d'avoir été effectuée en temps voulus.

Ceci dit, la discrétion sur son patronyme peut aussi être un atout.

Enfin !... Il est a espérer que M Verdeyen accepte votre défi, Bill... Quant au jeux de mots inspirés du langage des oiseaux... une descente dans l'arène est quand même moins redoutable et définitive qu'une descente au tombeau... et si la vérité était à ce prix, je parierais qu'il y en est même qui escaladeraient la momie Tous-en-Camion !
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m verdeyen




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyJeu 3 Déc 2009 - 16:24

billbalantines a écrit:
michel-j a écrit:
GLADIO - Page 4 Icon_redface Pas compris !... Mais bon, on ne peut pas tout comprendre (ni tout prendre) non plus.

M Verdeyen parlait "intervention"... La mienne était dépourvue d'ironie gratuite. Sachant que le premier coup de feu donne généralement le signe d'envol de toute troupe de "volatiles". Et que le gibier visé n'est pas non plus privé d'épines mortelles.

Ca n'est pas la première fois que j'entend évoquer l'intervention directe (ni la voir refuser non plus au nom de "l'étique", de la "morale"... deux notions rarement rencontrées en hauts lieux, mais toujours profitable à une foison de pervers, d'escrocs, etc... si répandus dans ces hautes sphères, justement !... Ah ! La difficulté de vivre des blasés !).

L'intiative de M Verdeyen serait des plus respectables ( selon mon approche des plus méfiantes quant à la "morale" de rigueur en "hauts lieux") si l'invitation ne concernait pour l'essentiel de possibles intervenants ... ayant pour la plupart dépassé la limite d'age des "coups de commandos"... En effet, je vois mal des jeunes risquer d'avantage leur peau dans ces affaires que ceux qui sont mensualisé pour (être sensés) le faire.

Je pense que Michel Verdeyen répondait à mon invitation à descendre dans l'arêne...
En fait est-il prêt à sortir toutes les cartes qu'il a dans son jeu. C'est cela que je souhaitais lui demander. Il m'a répondu/ A condition d'avoir en face - il voulait dire sur le forum - 5 personnes qui avancent à découvert. Pas avec des pseudos. Je pense avoir capté cela.
Pour le reste chacun à l'humour qu'il veut. 'Rentrer dans la reine'...à une certaine époque je n'aurais pas dit non. Aujourd'hui...
Mais d'autres ont sans doute essayé. Avec succès? Je n'y étais pas! rendeer

Yes, bien capté !

Humour : Ben Hur était roi car il est rentré dans l' arène ... et ici, j' ai parfois envie de dire à certains : arrête ton char ...

Intervention : plus à mon âge, sans entraînement depuis trop longtemps ! Demandez à Mr Dislaire si lui, Jef Katanga ou Jef Moustache ou Albert iraient encore au front ?
Et puis franchement, aujourd' hui, ça ne servirait vraiment plus à rien.
Mais il fut un temps ou à cinq ou à six ... ça pouvait faire une solide équipe !

Mais maintenant, imaginez que les affirmations de Coeme auront bientôt 20 ans, l' assasinat de Cools est presque majeur !
Le vrai Forum, il doit se tenir ailleurs avec les morts qui, comme les dieux dans un récit d' Homère, nous regardent nous dépatouiller avec ces machins et se marrent en lançant les dés.
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michel-j




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyJeu 3 Déc 2009 - 17:45

Quels dés est-ce ?... quand les propos ce font ainsi Dieux !
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michel
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyVen 4 Déc 2009 - 10:31

DEONTOLOGIE MINISTERIELLE ET SERVICES SECRETS.

n.c.
Lundi 19 novembre 1990
Déontologie

ministérielle et

services secrets

A l'issue du conseil de cabinet du 9 novembre, le ministre de la Défense nationale était particulièrement disert. Après avoir déclaré d'un ton très ferme qu'il était décidé à faire «toute la lumière» sur une éventuelle antenne belge de ce service «Gladio» italien, il ajoutait: Rien ne perment, jusqu'à présent du moins, d'affirmer que la cellule belge aurait été mênée d'une façon quelconque aux «affaires non élucidées. Et il citait lui-même les tueries du Brabant wallon, les CCC et le WNP.

C'est ce qu'en bon français, on appelle de la prétérition (selon le Petit Robert: figure par laquelle on attire l'attention sur une chose en déclarant n'en pas parler).

Décidément très soucieux d'exploiter au maximum l'incident sur le plan médiatique, le ministre a repris le même thème le mercredi 14 à la télévision et le jeudi 15 à la radio et à la télévision. M. Guy Coëme a alors révélé l'existence du service SDRA 8 composé, disait-il, de vrais patriotes qui ont souhaité se mettre au service du pays. Mais il ajoutait aussitôt que pour ce qu'il en sait aujourd'hui - toujours le même procédé - rien ne permet de rapprocher leurs activités des cauchemars des années de plomb en Italie ou en Belgique.

Quand on connaît les antécédents des Carette et compagnie, imaginer que les CCC étaient manipulés par l'extrême droite ou la CIA est absolument bouffon.

On remarquera également que le ministre de la Défense nationale a déclaré que ce service SDRA 8 avait été créé dans les années 1951-52, alors que la menace des pays du Pacte de Varsovie pesait sur l'Europe occidentale. Puis-je faire observer à M. le Ministre que ce pacte a été signé en 1955... Mais peut-être était-ce pour protéger les pays de l'Est des menaces que faisait peser SDRA 8 sur eux!?

Il est évident qu'au début de la guerre froide; en 1956 lors des événements de Budapest; en 1961 lors de la construction du mur de Berlin; en 1968, avec la répression à Prague, l'organisation d'une résistance intérieure était non seulement justifiée, elle s'imposait. Le souci d'organiser des liaisons-radio avec le territoire éventuellement occupé et de procéder à l'évacuation de certaines personnalités en cas d'invasion brusquée, n'avait rien de subversif. On aurait pu reprocher aux responsables de notre défense de n'y avoir pas songé. Un organisme de ce type peut paraître moins indispensable aujourd'hui, mais quand on sait avec quelle vitesse évoluent les situations politiques, ne le sera-t-il pas de nouveau demain?

On imagine d'autre part l'âge que doivent avoir actuellement atteint les civils membres de ce service fondé en 1951-52. Sans doute plus près de 80 ans que des 70. Un journaliste inspiré n'en a pas moins demandé au ministre de la Défense nationale, qui n'a même pas éclaté de rire, si ces civils allaient être mis en disponibilité.

M. Coëme a d'autre part dû reconnaître qu'au printemps dernier, en commission, l'un de ses prédécesseurs à la Défense nationale, M. Charles Poswick, avait très clairement fait allusion au service SDRA 8 en lui parlant de la nécessité de moderniser son matériel radio. Mais il ajoute qu'il n'avait pas saisi la portée de cette intervention. Quel aveu!

Il est évident enfin que, s'agissant de problèmes de services secrets, le devoir de discrétion s'imposait. M. Coëme avait à faire passer les intérêts supérieurs du pays avant ceux de sa publicité personnelle. La réorganisationn éventuelle des services devait s'opérer dans la discrétion la plus absolue et non faire l'objet de «shows» médiatiques répétés.

Lorsqu'un colonel ayant été attaché au cabinet de différents ministres socialistes avait été pris en flagrant délit d'espionnage en faveur de l'URSS - il a d'ailleurs été sévèrement condamné depuis - M. Guy Coëme se montrait autrement plus taiseux qu'aujourd'hui.

M. Coëme proclame qu'il va supprimer SDRA 8. Je suis prêt à parier qu'ou bien cet organisme ne sera dissous qu'en apparence, qu'ou bien on s'apercevra que la création d'un service SDRA 9 s'impose.

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyVen 4 Déc 2009 - 16:03

Désolé si j'émets une redite par rapport aux autres interventions concernant les réseaux GLADIO, mais je n'ai pas trop de temps cet après-midi pour relire les fils entièrement.
Ce que je puis dire au sujet de ces réseaux c'est qu'ils ont existé en Belgique (entre autres pays européens) dès les débuts de la guerre froide et se sont construits sur quelques rameaux d'anciens réseaux de résistance qui avaient pour dénominateur commun d'avoir été soutenus par l'O.S.S. (ancêtre de la CIA).
Quand certains services, plus ou moins occultes, du département d'Etat U.S. ont élaboré une stratégie de prise de contrôle des rouages administratifs de certains pays alliés au sein de l'OTAN (+/- entre 1960 et 1970), ils ont voulu créer leur tête de pont sur ce qui était en théorie une organisation fiable ne demandant qu'une phase de réveil.
Surpriiiiiiise... La plupart des stocks de matériel s'étaient évaporés. Enfin, pas vraiment évaporés pour tout le monde GLADIO - Page 4 Icon_rolleyes !
N'empêche qu'une bonne part des "affaires" qui nous occupent sur ce forum trouvent une fraction leur origine dans ce milieu là.
Le monde est petit et le marigot plus encore (Ali Gator).
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyLun 7 Déc 2009 - 12:56

DEJA UN APRES-GLADIO: MENACE OU RISQUE ? SAMEDI,CONTRE GLADIO,ILS ETAIENT CENT MILLE DANS LES RUES DE ROME



VAN DAMME,GUIDO; AFP; ASSOCIATED PRESS

Lundi 19 novembre 1990
DÉJÀ UN APRÈS-GLADIO:
MENACE OU RISQUE?
Bon plateau, bonnes questions, bonnes réponses au débat télévisé de RTL sur l'affaire «Gladio». Mais le non-dit reste important et inquiétant.

Anachronique, ce bureau SDRA8 qui aurait donc été la version belge d'un «Gladio» international dont le but affiché était de préparer la résistance avant l'invasion? Le ministre de la Défense Guy Coëme le croit, et il l'a redit devant les caméras de RTL où il participait dimanche matin à l'émission «Controverse» animée avec intelligence par Baudouin Cartuyvels. Il supprimera cette section, tout en disant qu'il n'y aurait pas de victimes ni de martyrs. Le ministre a donné, au coeur de cette émission, une explication fondamentale au remue-ménage européen qu'a provoqué l'explosion de ce dossier en Italie: A l'Otan, on ne parle plus de «menace» mais de «risque». Demain on signera à Paris un traité important sur le désarmement conventionnel. Il faut vivre avec son temps. Mais il faut maintenir le secret militaire. M. Gorba-tchev est loin d'avoir gagné la partie. Prudence. Nous devons nous adapter...
Faut-il pour autant gommer tout le passé? Le ministre a ordonné une enquête administrative dont les résultats seront communiqués au gouvernement, et on envisagera à ce moment s'il est nécessaire ou non d'aller plus loin. S'il fallait creuser davantage, les préférences de M. Coëme iraient à la solution qui consisterait à confier cette enquête aux «trois magistrats au-dessus de tout soupçon» qui ont fait partie de la Commission parlementaire sur la lutte contre le bandistisme.
Le ministre savait-il? Ce débat pourrait signifier la fin du mauvais procès qu'on a voulu intenter au ministre, en jouant sur les mots. A partir du moment où son prédécesseur à la Défense nationale, M. François-Xavier de Donnea, présent sur le plateau, se demande si le retard mis par les militaires à informer le ministre ne proviendrait pas du temps qu'il aurait fallu à accorder à tous les collaborateurs directs du ministre un brevet de sécurité militaire, on perçoit assez le genre de méfiance politique qui a pu jouer.
Politique présente? Et comment! Elle suinte par les murs du studio. Elle aboutit au micro par la voie des téléspectateurs dont plusieurs n'étaient pas innocents. Quand l'ancien membre du SDR militaire Tulman vient révéler que le frère même d'un chef de corps de la gendarmerie allait, de BSR en BSR, collecter des dossiers politiques se référant surtout à des gens qui, sur l'échiquier politique, se situaient entre le rose et le rouge, le ministre ne peut que répondre: Cela me trouble. Je prends acte. Je ferai toute la lumière.
Bonne question de Jean Militis, qui fut officier en Corée avant de s'occuper lui-même de politique: qui payait ces civils? Et comment? Et qui figure sur le fichier du SDRA? Le ministre vérifiera, et on renvoie à l'enquête administrative.
Interventions musclées du ministre de l'Intérieur, M. Tobback, qui n'admet pas que certains militaires se croient investis d'une mission divine qui leur permettrait de dire si un ministre est fiable ou non. Interventions bien documentées d'André Moyen, ancien «capitaine Freddy» de la résistance, sur les débuts de «Gladio», avant même l'existence de l'Otan. Mais c'est tellement vieux déjà... Intervention plus actuelle du frère de Baudouin Cartuyvels, Yves, qui a étudié ces dossiers pour compte de son université et qui montre bien comment les réformes récentes donnant au monde judiciaire italien accès à l'information secrète militaire ont mis à feu le détonateur médiatique en Europe.
Mais il reste les non-dit. L'incertitude sur l'existence ou non de caches d'armes. Le non-dit du secrétaire général de l'Otan, Manfred Wörmer, qui oppose le mur du no comment aux accusations d'implications de l'Otan dans ces dossiers déjà malodorants en Italie.
Etaient-ils malodorants en Belgique aussi? René Haquin se souvient de l'affaire Latinus, il y a des années. L'homme, qui est supposé «s'être suicidé» depuis, avait confié qu'il avait été approché par une organisation dont la description ressemble vraiment à s'y méprendre à celle du «Gladio», organisation assez puissante pour lui demander de quitter un emploi stable pour travailler avec elle à cet «underground anticommuniste». Et là, on se rapproche vraiment des dossiers «brûlants» de la criminalité non démasquée de ces dernières années.
Et que pense le public de tout ceci, dans les enquêtes express organisées pendant l'émission? Plus de la moitié (55 % contre 45) estime qu'il faut une enquête approfondie. Mais en même temps, plus de la moitié (53 % contre 47) estime que l'armée doit pouvoir garder certains secrets, même à l'égard de son ministre.
Au total: une émission de bon vouloir et de haute tenue. Une manière de «regarder ce dossier» d'une manière adulte... et de se rendre compte qu'il n'est pas prêt d'être refermé.
GUIDO VAN DAMME

Samedi, contre «Gladio», ils étaient
cent mille dans les rues de Rome
Au moins cent mille personnes ont manifesté samedi à Rome à l'appel du PCI pour demander que «lumière soit faite» sur les activités du réseau clandestin Glaive (Gladio) et sur les actes de terrorisme restés inexpliqués en Italie depuis vingt ans. Arrivés en car de toutes les régions d'Italie, les manifestants (200.000 selon les organisateurs, 100.000 selon la police) ont parcouru tout le centre de Rome avant de se rassembler piazza del Popolo où ils ont écouté un long discours du secrétaire général du Parti communiste, Achille Occhetto. De nombreuses bannières rappelaient les multiples attentats commis en Italie depuis vingt ans qui dans leur majorité n'ont toujours pas été éclaircis: l'explosion de piazza Fontana à Milan le 2 décembre 1969, la bombe dans le train Italicus, la bombe de piazza della Loggia à Brescia et l'attentat sur le DC9 d'Itavia qui fit en 1979 80 morts au-dessus de l'île d'Ustica.
Mais ce n'est point qu'en Italie que l'affaire du «Glaive» a suscité passions, déclarations et controverses au cours de ce week-end. En Allemagne fédérale,
le gouvernement a reconnu que la branche allemande du réseau Gladio existait toujours et il a promis sa dissolution. Il a souligné que ces unités n'auraient pas participé à des opérations de sabotage.
Position différente à Londres: le ministre britannique de la Défense, Tom King, a affirmé qu'il n'avait jamais entendu parler de ce réseau.
La majorité de ces déclarations des partenaires européens ont été faites à Copenhague, où se réunissait le «Groupe indépendant européen de Programme» de l'Alliance, réunion à laquelle participait d'ailleurs, comme on sait, notre ministre de la Défense, M. Coëme. C'est à Copenhague aussi que le ministre français de la Défense, M. Jean-Pierre Chevènement, a déclaré que les ministres ont surtout «échangé leurs ignorances». (D'après AP et AFP.)

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyDim 13 Déc 2009 - 15:15

NOTRE TOUR D'EUROPE DES AFFAIRES GLADIO EN BELGIQUE, L'AFFAIRE DE POLITISE A TOUTE ALLURE

GUILLAUME,ALAIN
Mardi 20 novembre 1990
Notre tour d'Europe des «affaires Gladio»

En Belgique, l'affaire se politise à toute allure

Vendredi prochain, on devrait apprendre les décisions prises par le Conseil des ministres qui aura entendu le rapport du ministre de la Justice et du ministre de la Défense. On devrait ainsi être fixé sur la suppression du réseau belge - placé sous l'autorité du SGR (service de renseignements militaires) et de la Sûreté de l'État - que propose Guy Coëme, mais aussi sur l'éventuelle ouverture d'une enquête sur les activités du Gladio belge ainsi que sur la forme que pourrait revêtir cette enquête.

Depuis la semaine dernière, plusieurs partis sont intervenus dans le débat, qui prend un tour éminemment politique. De nombreuses questions et interpellations parlementaires (Écolo, VU, PRL, PS, SP...) arriveront ainsi bientôt à l'agenda de la Chambre. L'une des dernières interpellations déposées est celle du député PRL Armand De Decker, qui reproche à M. Coëme d'avoir jeté lui-même la suspicion sur un service dont il a la responsabilité, d'avoir porté atteinte à l'honneur de l'armée, d'ignorer que la notion de «secret d'État» participe à la protection des démocraties contre toutes les formes de totalitarisme.

Au-delà de ce discours (et dans la foulée de certaines déclarations de l'ancien ministre de la Défense, M. de Donnea), le député nous a fait part de son intention d'interpeller Guy Coëme sur l'influence qu'aurait eue la présence dans son cabinet d'un ancien militant pacifiste, Rik Coolsaet, soupçonné - par l'armée - d'avoir entretenu une (trop) grande sympathie pour le régime de Moscou au milieu des années 80, en plein débat sur l'implantation des euromissiles. Ce conseiller du ministre de la Défense n'aurait obtenu sa «clearance» (l'accréditation de principe donnant accès à certains documents «classifiés») qu'il y a quelques mois, à l'insitance de Guy Coëme. Sa présence dans les briefings du chef d'état-major et du chef du SGR serait à l'origine, dans ces réunions, de l'extrême discrétion - mais pas du silence - des militaires, entre autres sur le réseau Stay Behind. Pas de commentaires, laisse-t-on tomber à l'armée. Je ne savais pas que j'étais si important, commente M. Coolsaet, qui, en réponse à nos questions, dit avoir effectué plusieurs voyages en URSS mais aussi aux États-Unis (en mission pour le SP) et publié divers ouvrages traitant de la politique étrangère belge, de la politique de l'Otan, des pays de l'Est. M. Coolsaet estime que ses contacts avec le SGR sont corrects depuis qu'il a sa «clearance». Pour M. Coëme, c'est un faux procès, une affaire sans problème.

Dans le reste du monde, la tension semble également être tombée autour de «l'affaire Gladio». L'occasion de faire un tour d'Europe de la question...

Au Luxembourg, le gouvernement a ordonné, au milieu de la semaine dernière, le démantèlement du réseau Gladio dont il venait de (re)découvrir l'existence et qu'il qualifie de réseau clandestin de résistance patriotique.

En Suisse, pays neutre, une commission d'enquête parlementaire sur le département militaire fédéral se prépare à remettre son rapport. Celui-ci évoque les activités du Gladio local dénommé «Groupes de résistance» et attachés au Groupe de renseignement et sécurité - GRS. Ces groupes de résistance ont bien été construits avec l'aide des services de renseignements américains au début de la guerre froide.

La Suède, n'appartenant pas à l'Otan, s'est, elle aussi, aventurée clandestinement, dès les années 50, dans la stratégie des réseaux Stay Behind. Neutralité oblige, il semble qu'ici le rôle de la CIA, comme moteur clandestin de l'opération, ait été encore plus grand qu'ailleurs.

En Norvège, dès 1978, le ministre de la Défense Rolf Hansen avait évoqué au Parlement l'existence d'un Gladio qui ne viole pas les directives données par le Parlement. Dans ses Mémoires, W. Colby (ancien patron de la CIA) a fait état de la mission qu'il avait pour «l'Agence» dans les années 50: installer la résistance anticommuniste en Scandinavie.

En Italie, le gouvernement et la presse font considérablement marche arrière, ne mêlant plus ce réseau au terrorisme noir.

En France, le gouvernement a annoncé que ce qu'il restait de Gladio avait été définitivement dissous il y a quelques mois. Il y a deux mois selon nos renseignements (en même temps que des décisions d'un effet comparable étaient prises en Belgique).

En Espagne, où certains parlementaires oeuvrent avec acharnement pour faire la lumière sur le rôle de Gladio sous le régime franquiste, le gouvernement tente de minimiser l'affaire et dément - au contraire de la vérité - l'existence d'un Gladio ibérique.

ALAIN GUILLAUME

Suite page 19

Le tour d'Europe des «Gladio»

Début page 17

En Grèce, le régime des colonels a lui aussi entretenu, avec l'aide de la CIA, une structure «Stay behind» (disposant de plus de cent caches d'armes, affirme un député) depuis 1955, sous le nom de «Toison rouge».

Au Portugal, l'hebdomadaire «O Jornal» a estimé, vendredi, que les «gladiateurs» portugais pourraient être impliqués dans l'assassinat, en 1965, du général Humberto Delgado, l'un des chefs en exil de l'opposition au régime salazariste. La Pide (la police politique salazariste), estime le journal, aurait assassiné le général avec l'aide d'Aginter-Press, une pseudo-agence de presse intégrée, au Portugal, au réseau «Glaive».

Aux Pays-Bas, le gouvernement a reconnu l'existence d'un réseau «Stay behind», et le fait qu'il a disposé d'un certain nombres de caches d'armes.

En Allemagne de l'Ouest aussi - on ne s'en étonnera pas -, un réseau de résistance anticommuniste a été mis sur pied par les services américains dès le début de la guerre froide. Selon RTL-Plus (télévision), le «Gladio» allemand aurait été constitué essentiellement d'anciens membres de la SS encadrant un mouvement de jeunesse anticommuniste (le BDJ) financé par la CIA. Le gouvernement a décidé de dissoudre en quelques semaines ou quelques mois ce réseau.

La Grande-Bretagne a également participé à la structure «Stay behind». Elle a même assisté, dès la fin des années 40, certains pays frères, comme la Belgique, dans la création de leurs réseaux.

A. G.

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyLun 28 Déc 2009 - 12:14

GLADIO:DES SCOUTS?

LUKSIC,VANJA
Vendredi 23 novembre 1990
GLADIO: DES SCOUTS?

Polémique entre le président italien et le PCI. Les «gladiateurs» multiplient les récits. En Belgique, une commission parlementaire pourrait mener l'enquête.

ROME

De notre correspondante

particulière

Décidément, «Gladio» ne quitte pas la une des journaux italiens. Au point que le quotidien «La Repubblica» publie, désormais, une rubrique quotidienne sur les développements de l'affaire qui en était, jeudi, à son «trente-quatrième jour».

Cette fois, le principal protagoniste n'est autre que le président de la République, Francesco Cossiga. Fatigué par toutes les polémiques que provoquent, dans le pays, les révélations sur «Gladio», M. Cossiga critique violemment le parti communiste italien, organisateur d'une vaste manifestation, samedi dernier, à Rome, pour demander que soit faite toute la lumière sur le réseau secret.

C'est une incitation à la haine et au mépris, a dit le président de la République - critiqué par le PCI parce qu'il veut tourner la page - en ajoutant que les pires slogans de l'époque des Brigades rouges lui semblent revenus.

Il faut dire que le parti communiste a de bonnes raisons pour s'énerver: l'un des anciens responsables de «Gladio», le général Gerardo Serravalle, n'a-t-il pas expliqué, au début de la semaine, à la Commission parlementaire qui enquête sur les attentats, que le démantèlement de caches d'armes de «Gladio» avait été décidé en 1972-1973, parce que le «Glaive» devenait dangereux? Responsable, à l'époque, de la cinquième section du bureau R (recherche) du SID (Services secrets militaires), Gerardo Serravalle s'était rendu compte que près de la moitié des «gladiateurs» étaient prêts à une intervention armée, sans même attendre l'arrivée de l'ennemi. Ils vivaient, désormais, dans un climat de «Désert des Tartares», a raconté le général, et raisonnaient ainsi: en cas d'invasion, les Soviétiques seront soutenus par les partis communistes nationaux. Pourquoi attendre cette invasion, agissons tout de suite!

N'ayant pas le pouvoir de démanteler le réseau, et ne voulant pas se retrouver «à la tête d'une bande de guérilleros anticommunistes», le général avait décidé de désarmer «Gladio». Il y avait réussi jusqu'à un certain point, puisque, comme on le sait, toutes les caches n'ont pas été vidées. Ce travail complexe (il faut creuser dans les cimetières, sous les églises, etc.) vient de commencer. Les premières caisses contenant armes, explosifs et munitions ont été récupérées dans les régions proches de la frontière yougoslave où le réseau était particulièrement concentré.

Les explications du général Serravalle ont déjà été démenties par un autre général, Allavena - lui-même responsable du «Glaive» dans les années soixante - qui affirme que le réseau n'avait pas une structure de bande armée. Effectivement, certains témoignages de «gladiateurs», parus dans la presse, ressemblent plutôt à des récits de boy-scouts.

Au fil des jours, «Gladio» apparaît, en fait, de plus en plus comme une réalité à facettes multiples. Certaines peut-être moins innocentes que d'autres.

VANJA LUKSIC

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyLun 4 Jan 2010 - 12:17

GLADIO:LE GOUVERNEMENT DISSOUT ET PASSE LA MAIN AU PARLEMENT

GUILLAUME,ALAIN
Samedi 24 novembre 1990
Gladio: le gouvernement dissout

et passe la main au Parlement

Jeudi: débat-déballage au Parlement avant une discrète Commission d'enquête?

Quinze jours après le déclenchement de «l'affaire Gladio», le discours gouvernemental sur les réseaux de résistance clandestins «Stay Behind» reste à ce point «nuancé» qu'il en paraît hésitant, confus, voire ambigu. Hier au Conseil des ministres, le ministre de la Justice, Melchior Wathelet, et son collègue de la Défense, Guy Coëme, ont rapporté les résultats des enquêtes administratives menées dans leurs services de renseignement: la Sûreté de l'Etat et le Service général de renseignement (SGR). Après trois heures de débat, comme on s'y attendait, les ministres décidaient de supprimer «Stay Behind» en Belgique.

A l'issue du Conseil, Wilfried Martens a fait une brève communication à la presse: Le Conseil des ministres a décidé de supprimer le service SDRA-8 et le Service spécial existant respectivement au sein du SGR et au sein de la Sûreté de l'Etat. Les ministres de la Justice et de la Défense ont été chargés de l'exécution de cette décision. Le gouvernement a en outre décidé d'apporter sa pleine collaboration à d'éventuelles commissions d'enquête parlementaires sur ce dossier, si celles-ci étaient constituées.

Pressé de questions, le Premier ministre a expliqué que les enquêtes administratives lancées à la Justice et à la Défense étaient bien terminées, et que le Conseil des ministres en avait obtenu les résultat. La conclusion évidente en était que ces réseaux sont devenus totalement anachroniques. Wilfried Martens a ajouté: Nous n'avons pas d'indications permettant de penser qu'il y a des liens entre ces réseaux et les grandes affaires criminelles des dernières années. Mais le gouvernement ne dispose pas des moyens d'enquête que par contre une Commission d'enquête parlementaire pourrait obtenir. Une commission d'enquête parlementaire pourrait examiner tout ce dossier d'une manière judiciaire.

A chaque question précise ou «pointue» qui lui était adressée, le Premier ministre a refusé de donner une réponse, assurant que les deux ministres concernés s'expliqueront sur tout cela la semaine prochaine (jeudi), au Parlement.

Par contre, à la question de savoir si lui-même était informé, Wilfried Martens a sèchement répondu: Non. Et je trouve que c'est anormal. Nous aurons l'occasion, après les réponses apportées au Parlement, d'en tirer les conclusions politiques. Wilfried Martens ajoute cependant: J'étais au courant de l'existence d'une Section spéciale à la Sûreté de l'Etat, chargée d'assurer, en cas d'occupation du pays, les communications entre des réseaux de résistants et un gouvernement en exil.

Jusqu'ici, on n'a pas entendu dans le cadre de cette affaire le ministre de la Justice Melchior Wathelet, responsable de la Sûreté de l'Etat, elle aussi active dans «Stay Behind» (uniquement, semble-t-il, pour la gestion du système de communications). Interrogé hier par nos soins, le ministre a fait savoir que si une commission parlementaire devait voir le jour, il y apporterait tout son concours. Il estime qu'une telle commission devrait oeuvrer dans une grande discrétion et décider elle-même de ce qui peut être rendu public. Melchior Wathelet ajoute qu'il était bien au courant des activités internes de la Sûreté dans le contexte de «Stay Behind»... et à la question de savoir s'il se sent «floué» par ses services depuis les dernières révélations faites à propos de ce réseau, il ne répond que par un sourire.

ALAIN GUILLAUME

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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyLun 4 Jan 2010 - 13:51

Pour essayer de percevoir tout cela dans sa dimension réelle, il est nécessaire de ne pas oublier l'organisation Catena qui fut la matérialisation du noyautage de Gladio, le Stay-Behind italien, par une partie de l'extrême-droite italienne. Cette extrême-droite ulcérée par l'attentisme que représentait un réseau dormant, s'est mise à utiliser les facilités proportionnées par un réseau comme Gladio pour poursuivre ses propres objectifs.
La loge P2 est son équivalent dans la maçonnerie et représente le noyautage de celle-ci pour les mêmes fins. Ces fins ne furent jamais un coup d'état proprement dit, sinon un déplacement de tous les pouvoirs vers des mains illégitimes, non élues et plus ou moins dans l'ombre. Il y a beaucoup à dire sur tout cela sans pour autant voir la main de la CIA partout, ce qui au final arrange beaucoup cette dernière. Les USA sont un acteur (composé en outre de plusieurs acteurs plus ou moins antagonistes sur certains plans) et il y a d'autres acteurs en relation beaucoup plus directe avec ce qui s'est donné à connaitre comme stratégie de la tension.
Voilà à gros traits, mon opinion sur ce sujet. Je veux bien en discuter ici mais seulement dans une perspective historique et en s'appuyant sur des faits concrets et des documents.
Les parlementaires belges l'ont bien compris comme j'ai pu le constater en visionnant un débat télévisé où participaient MM. Lallemand, Hasquin, Moureaux col. Carlier, Moyen, Haquin, Bouffioux, Calvi et d'autres comme Libert ou un ex-gladiateur d'opérette.
Le gros problème de la commission apparait clairement dans ce débat et consiste à tenter de défaire les amalgames qui se sont formés autour du STBH.
Mon opinion personnelle, donc subjective, est que cet amalgame n'est pas innocent et est exploité à fond par les partisans de la polarisation d'un conflit qu'ils appellent eux-mêmes lutte contre un nouvel ordre mondial.
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HERVE




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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyMar 5 Jan 2010 - 9:05

http://journauxdeguerre.lalibreblogs.be/archive/2009/12/12/n-53-geopolitique-et-strategie-des-guerres-de-l-otan-10-12-d.html


12.12.2009


n° 53 - Géopolitique et stratégie 'des Guerres de l'Otan- 10-12 :- Début - : Gladio -Pourquoi l'OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier.
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyMar 5 Jan 2010 - 12:01

Si vous croyez que le livre de Ganser est une bonne référence vous n'êtes pas prêt d'y voir clair.
L'existence du Stay-behind n'est contestée par personne. Ce sont les déductions fantaisistes comme quoi il serait (lui-même en tant que réseau) l'instrument de cette stratégie de la tension qui le sont, à très juste titre d'ailleurs. Du même coup on perd une bonne occasion de reprocher aux américains une attitude irresponsable et criminelle qui consiste à recruter, armer et organiser une partie spécialement problématique de la population européenne sans trop s'inquiéter des conséquences. C'est typique chez eux et ça ne date pas d'hier. N'ont-ils pas armés et entrainés les partisans de Ho Chi Minh contre les japonais?
De là à dire qu'ils ont mis en place une stratégie de la tension en Europe relève du fantasme le plus complet, et surtout permet aux vrais responsables de cette stratégie de se cacher dans l'ombre du grand frère américain, qu'ils haïssent cordialement d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: GLADIO   GLADIO - Page 4 EmptyMar 5 Jan 2010 - 12:10

le CATENA, Italien ? Ah bon... heureux de pouvoir corriger une erreur vieille de 40 ans. J'ai toujours pensé qu'il s'agissait du Comité Anti TErroriste Nord Africain... une organisation d'extrême droite, d'origine française et Pied-Noir, soeur de la Main Rouge, chargée d'espionner, de liquider ou d'intoxiquer les chefs de guerre des différentes fractions anti-Françaises.

Albert Spaggiari, ancien para un tantinet facho, l'évoquait d'ailleurs en tant que bénéficiaire d'une partie des fonds du casse de Nice.
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