Le Canal de Ronquières

lesommetdumonde a écrit:

Si l'on en crois les résultats des dernières analyses scientifiques, il ne fait plus aucun doute que les objets retrouvés n'ont séjournés dans le canal qu'une très courte période. Au vu de ces éléments il ne fait donc aucun doute qu'il y a eu une manipulation et que ces objets n'ont pas été jetés dans le canal immédiatement après les faits d'Alost ou qu'ils y ont été récupérés une première fois avant d'y être replongés pour en signaler une découverte avec tout le cinéma que l'ont a connu en 1986.

Sur le sujet "Cambriolage à Braine-l’Alleud", vous avez écrit qu’il était prématuré de relier ce fait avec les tueurs du Brabant, en arguant l’absence de, je vous cite, "preuves incontestables".

Et ici, vous nous dites "qu’il ne fait aucun doute qu’il y a eu une manipulation". Sur base de quelle preuve incontestable ?

Même si les résultats des expériences faites par l’INCC étaient, par miracle, corrects, cela signifie juste que les sacs repêchés en novembre 1986 ont été jetés quelques semaines auparavant. Pas obligatoirement qu’il y a eu manipulation.

Les truands auraient très bien pu jeter des sacs le 10 novembre 1985 et en jeter d’autres (ceux qui furent retrouvés) quelques mois plus tard au même endroit, en ignorant que de nouvelles fouilles allaient être entreprises.

lesommetdumonde a écrit:

 La question qui se pose donc est de savoir pour quoi cette manipulation "secrète" et par qui?    

Pour qu’il y ait manipulation ou tentative de manipulation, il aurait fallu que la découverte des sacs à Ronquières apporte un nouvel élément susceptible de modifier le cours de l'enquête.

Or cette découverte, comme vous l'avez très justement fait remarquer, n’a apporté aucun nouvel élément et n'a en rien modifié le cours de l'enquête. La théorie de la manipulation n'a dès lors aucun sens.

Les questions que vous vous posez ne sont donc pas les bonnes. C’est pour cette raison qu’elles restent sans réponses.

Il semblerait d’ailleurs que la cellule d’enquête elle-même ait enfin fini par abandonner cette piste.

Citation :

Comm1 :.l'enqeteur : - Mijnheer de Voorzitter, ik zal enkel mijn mening
ning naar voren brengen : ik dacht van niet. Niettemin, zoals
gesteld in de brief die ik van uw commissie heb ontvangen
...
er door de de vondst van Ronquieres belangrijke zaken naar boven gekomen
die de link leggen tussen bepaalde feiten, daar waar
de link op gerechtelijk vlak nooit kon worden gelegd.

Alle feiten ?

Neen niet alle feiten

Temse, Morue , Nivelles ,coffre Alost,

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a Wavre Dekais a reconnu le FAUL même scié

d'ailleurs Pourtois était client chez lui ,
les ingrams de Pourtois sont inscrites le jour de l'attaque


je ne sais pas si Pourtois a demandé  le retour de ces Ingrams   après ou avant d'avoir parler à dekaize à hopital car dekaize  semblait qqs temps ds le coma (artificiel voulu medicalement ?)

Le terme de "manipulation" dans la bouche du procureur-noeud-pap. n'est effectivement pas totalement approprié. Ruse possible, mais pas complot.

Hervé votre source m'est inconnu mais bien mis en dates et presque identique comme certaines doc du parlement(closes ?)
ce qui me donne l impression ce que cela vient de WDB , historien de formation


la suite de ce texte est que qqs semaines après Reniers téléphone à Delta et dit que si V arrive encore a voir des dossiers sans son authorisation qu'il va le foutre à travers la fenêtre !



on voit aussi ce même Reniers comme étant un des premiers à critiquer Delta quand ils ont trouvés les armes a Ronquieres

Vous avez raison et c'est probablement important pour comprendre le "mystère de Ronquières"...

La solution est peut-être les cheques , pas les armes.

Voler des cheques et après jeter dans le canal. Bizar, très bizar. Une message ?!

Si les chèques se trouvaient dans le baby coffre fermé ils ne pouvaient pas le savoir au moment du vol

Les chèques se trouvaient dans un tiroir de caisse.

Chèques barrés simplement...impossible à encaisser, même moi qui suis jeune j'ai connu ça dans ma jeunesse

Dans le feu de l'action pas le temps de réfléchir, on rafle tout et on trie après.

d' Abord, les cheques sont en très bon état, trop bon. Et pour donner un message ce n'est pas necessaire les encaisser.

Kranz a écrit:

Dans le feu de l'action pas le temps de réfléchir, on rafle tout et on trie après.

Quel feu de l'action ?!

Niet Simpel a écrit:

d' Abord, les cheques sont en très bon état, trop bon. Et pour donner un message ce n'est pas necessaire les encaisser.

Vous n'avez pas compris je pense, à partir du moment où ils sont barrés ils sont IMPOSSIBLES à encaisser, donc il n'est pas question de donner un message ou qqch de ce genre...

Niet Simpel a écrit:

Kranz a écrit:

Dans le feu de l'action pas le temps de réfléchir, on rafle tout et on trie après.

Quel feu de l'action ?!

Feu de l'action = braquage

on voit ds les 5 dernieres  lignes , arriver le même nom Z d'un element de la pj qui finalement donne les documents .


ce nom arrive aussi ds le bouqin Beetgenomen concernant le client attardé de l'advocat Delh. ds l'après -midi de WAVRE .


qui finalement raconte l'histoire à son "privé , qui le passe à son contact Z ds la PJ ...qui ne bouge pas.


le boudha peut être

-paresseux ,

-voir son indic comme mythomane

-submergé

.....

ou ....le savoir déjà ?


Rien faire quand un collègue est abattu  ?


ce qui peut etre une indication que le message passé par l'advocat est vereux ou inventé.


4 morts ds cet affaire -histoire ds les  6 ans qui vienent après ( a coté de Haulotte)

mais cela est normal ds (le petit ) milieu à cet époque là ?

mais au moins

-5 mutations et
-une suicide et
-encore un mort par suite de blessures et
une arrestation

ds les groupe des enqueteurs de la gendarmerie de Wavre .

cela fait beaucoup n'est ce pas ?

totor a écrit:

Niet Simpel a écrit:

Kranz a écrit:

Dans le feu de l'action pas le temps de réfléchir, on rafle tout et on trie après.

Quel feu de l'action ?!

Feu de l'action = braquage

Les sacs sont jeté dans le canal longtemps après le braquage. Alors, temps suffisant pour reflechir. Ou pas ?

Niet Simpel a écrit:

totor a écrit:

Niet Simpel a écrit:

Kranz a écrit:

Dans le feu de l'action pas le temps de réfléchir, on rafle tout et on trie après.

Quel feu de l'action ?!

Feu de l'action = braquage

Les sacs sont jeté dans le canal longtemps après le braquage. Alors, temps suffisant pour reflechir. Ou pas ?

Non ils n'ont pas pensé pendant le braquage que ces chèques leurs seraient inutiles car barrés, après c'est logique qu'ils les jetent puisqu'inutiles...CQFD

Une bonne flambée aurait pu suffire, surtout que c'était alors la mode des foyers à bois.

C’est ce qu’ils firent avec les chèques des hold-up de Braine-l’Alleud et d’Overijse mais ceux-ci furent malgré tout retrouvés (dans le bois de la Houssière). En grande partie calciné il est vrai.

Par ailleurs, il n’y a rien d’étonnant que des chèques se soient retrouvés dans le butin puisque les truands ordonnaient aux caissières de vider le contenu de leur caisse dans un sac. Il est également normal qu’ils s’en soient débarrassés puisqu’ils ne pouvaient effectivement pas les encaisser.

http://www.lalibre.be/actu/belgique/tueries-du-brabant-encore-du-rififi-564469a93570ca6ff8d2ffbe
 
Tueries du Brabant: encore du rififi
 
marc deriez Publié le jeudi 12 novembre 2015 à 11h33 - Mis à jour le jeudi 12 novembre 2015 à 11h34 
 
Les tueurs du Brabant ont-ils ou n'ont-il pas jeté leurs armes et une partie de leur butin dans le canal, à Ronquières, la nuit du 10 au 11 novembre 1985, le lendemain de l'attaque du Delhaize d'Alost, la plus sanglante de toutes avec huit morts ?

Cette question est le point de départ de l'enquête publiée dans la dernière édition de Paris Match. L'hebdomadaire est parti des récentes déclarations des procureurs généraux qui chapeautent les investigations judiciaires sur les tueries, Christian De Valkeneer (Liège) et Ignacio de la Serna (Mons), selon lesquels les pièces à conviction retrouvées à Ronquières en novembre 1986, au lieu dit "Large de Fauquez", n'ont pas été jetées dans les eaux du canal Bruxelles-Charleroi un an plus tôt comme on l'a toujours pensé. Les hauts magistrats parlent d'une manipulation autour de la découverte de 1986, à laquelle auraient pris part les enquêteurs de l'ex-cellule Delta de Termonde, ceux-là même qui sont à l'origine de cette découverte. D'après les deux procureurs qui se sont exprimés à ce sujet il y a peu, soit ces policiers (en charge à l'époque du braquage du Delhaize d'Alost) ont pris une part active à la manipulation, soit ils ont été eux-mêmes manipulés. Une manipulation visant à établir artificiellement le lien entre les deux vagues de tueries (1982-1983 et 1985), affirment les magistrats. Ces derniers disent s'appuyer sur un rapport scientifique de l'INCC (Institut National de Criminalistique et de Criminologie) qui apporterait la preuve que les pièces à conviction immergées à Ronquières ne l'ont pas été plus d'un mois avant leur mise au jour en 1986. Ce qui, de surcroît, rendrait suspecte à leurs yeux la "pêche miraculeuse" réussie par Termonde à l'endroit où, un an plus tôt, leurs collègues de Nivelles n'avaient rien trouvé.

Cette "certitude scientifique", l'enquête de Paris Match tend à la nuancer fortement. Pour le magazine, les procureurs généraux feraient dire aux conclusions de l'INCC ce qu'elles ne disent pas exactement. D'autre part, Paris Match souligne l'incompatibilité entre l'éventualité d'une immersion des pièces en 1986 et les témoignages circonstanciés de deux riverains qui rapportent ces mêmes faits un an auparavant. L'hebdo détaille ces témoignages et produit un procès-verbal du 12 novembre 1985, rédigé par la gendarmerie de Soignies, au travers duquel il apparaît que les recherches entreprises alors pour retrouver armes et butin au fond du canal, ont été très sommaires. Ce qui expliquerait pourquoi rien n'a été trouvé à l'hiver 85. Enfin, Match croit savoir que les anciens enquêteurs de la cellule Delta sont actuellement interrogés sur ces faits par le Comité P, à la demande du Procureur du Roi de Charleroi, Pierre Magnien.

Article sur le sujet dans le Soir Mag du 16/12/2015.