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| Série TV 1985 | |
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+18x C.P. Claude Sunain Franz2 pierre snoop Human Sonny Crockett 13 Manicon Hubert Bonisseur de La Ba Henry Kranz pyrénéen HERVE JFRobert Feu Follet michel 22 participants | |
Auteur | Message |
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Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/04/2019
| Sujet: Re: Série TV 1985 Jeu 19 Jan 2023 - 14:17 | |
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Dernière édition par x le Mar 3 Oct 2023 - 22:04, édité 1 fois |
| | | Hubert Bonisseur de La Ba
Nombre de messages : 218 Date d'inscription : 28/10/2012
| Sujet: Re: Série TV 1985 Ven 20 Jan 2023 - 10:49 | |
| - x a écrit:
- "Un bon divertissement, mais circulez, 'y a rien à voir."
Ah bon, vous avez visionné toute la série en avant-première ? |
| | | C.P.
Nombre de messages : 2490 Date d'inscription : 05/01/2018
| Sujet: Re: Série TV 1985 Ven 20 Jan 2023 - 12:24 | |
| La vérité dans une fiction? Autant relire "Double Bang à Bangkok pour OOS117. |
| | | x
Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/04/2019
| Sujet: Re: Série TV 1985 Ven 20 Jan 2023 - 13:01 | |
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Dernière édition par x le Mar 3 Oct 2023 - 22:03, édité 1 fois |
| | | pyrénéen
Nombre de messages : 1412 Date d'inscription : 25/09/2019
| Sujet: Re: Série TV 1985 Ven 20 Jan 2023 - 13:08 | |
| Mais enfin Hubert, on vous l' a expliqué : la vérité est simple, les TBW sont les marginaux les plus chanceux de toute l' histoire du crime . La détention d'informations privilégiées : des coïncidences . La trouvaille de gilets pare-balles les plus sophistiqués d'alors : ils sont tombés sur la dernière collection. Le réemploi d' armes chaudes: ça montre leur bêtise. Les meurtres répétés d'enfants : ça montre leur violence. L' attaque d'un supermarché protégé à Alost ( les grandes surface de la ville étaient protégées depuis le 9 octobre ) : ça montre leur audace.
Plus sérieusement, libre à chacun de croire ce qu'il veut, et de refuser d'admettre que la vérité peut être plus complexe que celle de minables chanceux ultra-violents. Pour ma part, je pense que les faits du dossier justifient d'entendre d'autres points de vue, en gardant bien entendu à l'esprit que cette série est une fiction, qui dépasse parfois la réalité.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Ven 20 Jan 2023 - 15:16 | |
| https://www.lesoir.be/490093/article/2023-01-20/1985-regarde-les-tueurs-du-brabant-dans-les-yeux Publié le 20/01/2023 à 13:11 «1985» regarde les tueurs du Brabant dans les yeuxPremière série coproduite par la RTBF et la VRT, « 1985 » replonge dans la période sanglante des tueries du Brabant, racontée à travers le parcours de trois jeunes adultes. Découverte d’une arme dans le canal de Damme, perquisitions en Thaïlande au domicile de Robert Beijer, l’ancien gendarme… La Belgique n’en finit pas de vouloir tourner la page sur les tueries du Brabant, qui ont ensanglanté la Belgique de 1982 à 1986. On prête aux responsables 28 morts et 22 blessés pour un butin total de 7 millions de francs belges. Qui était à la manœuvre ? Combien de personnes ont été impliquées dans leurs exactions ? Les réponses ne se logent pas dans les épisodes de la fiction sérielle 1985, derrière laquelle sont associées la RTBF et la VRT. Une première dans son genre : les deux chaînes de service public, du nord et du sud du pays, coproduisent les huit épisodes de la série, diffusée simultanément ce dimanche sur les deux chaînes. Dédiée aux familles « à qui justice n’a pas encore été rendue », elle n’a d’ailleurs pas l’ambition de pousser plus loin l’enquête. Elle plante son décor à Bruxelles, au début des années 80 ; c’est là qu’atterrissent, venus de Flandre orientale, trois jeunes gens, deux garçons, Marc et Francky, et Vicky, la sœur de Francky, elle pour étudier à la VUB, eux pour intégrer l’école de gendarmerie, nourris du respect de l’uniforme et de leurs idéaux de justice. Reconstitution des années 80 1985 relate leurs parcours dans les forces de gendarmerie, avec la découverte par chacun d’eux des rouages de la mécanique, grippée par la corruption et les luttes de pouvoir. Tandis que Marc fait son chemin au contact des hauts gradés, menant en chevalier blanc l’enquête sur les premiers braquages violents commis dans le Brabant wallon, Francky se trouve mêlé aux groupuscules qui gravitent autour des tueurs du Brabant. Côté pile et côté face, leurs deux trajectoires les confrontent à la même réalité criminelle, où on croise les principales figures des tueries du Brabant. Au rang desquelles les anciens gendarmes Madani Bouhouche (condamné pour meurtre et vol avec assassinat en 1995) et Robert Beijer, dès le premier épisode. Réalisée par Wouter Bouvijn, 1985 offre une reconstitution fidèle de l’atmosphère des années 80, à coups de références culturelles évidentes, autour d’un casting qui n’a rien à envier à l’équipe nationale de football. Sur le terrain de la fiction aussi, il y a une génération dorée, avec, outre les rôles principaux tenus par Tijmen Govaerts et Aimé Claeys, la présence de Yoann Blanc, Guillaume Kerbusch (les deux de La trêve), de Roda Fawaz (Unité 42) en Madani Bouhouche et, côté flamand, celles de Peter Vanden Begin (Pandore, Des gens bien…), Tom Vermeir, Titus De Voogdt (vus tous les deux dans Beau rivage et pour le second dans Belgica de Félix Van Groeningen). Pour Willem Wallijn, à l’écriture de la série, parler des années 80 en Belgique a toujours du sens aujourd’hui, quoi qu’il en soit de l’enquête sur les tueurs du Brabant. « C’était une époque où tout était très polarisé », prévient-il. « J’avais 20 ans, comme les deux personnages, et je constate qu’on se retrouve aujourd’hui dans un état d’esprit assez similaire, devant les mêmes choix à poser face à des extrêmes. En 1980, il y avait déjà cette obligation de choisir, avec un monde coupé en deux. On retrouve ça aujourd’hui avec la guerre en Ukraine, ou Trump aux Etats-Unis. La raison d’être de 1985, c’est de montrer que l’histoire se répète.» Avec, en particulier, les menaces qui pèsent sur la démocratie. « Avec les tueries du Brabant, on a vu qu’elle pouvait vaciller. Mais on a aussi vu qu’elle est aussi faible que ceux qui la protègent », prolonge le scénariste. Des barrières autour de la Belgique Si l’histoire repasse les plats, pour Willem Wallijn, la série montre aussi à quel point les années meurtrières pendant lesquelles a sévi la bande de Nivelles ont changé le cours des choses et façonné la Belgique actuelle. « Avant les attentats, la gendarmerie roulait en Renault et dans de vieilles camionnettes et manquait d’équipement. Après les tueries, les gendarmes roulaient en Porsche et en Golf, tous équipés de gilets par balles », plaisante-t-il. « Mais au-delà de ce changement physique, c’est tout le rapport des citoyens à la politique qui a changé. Soudain, on a vu le respect pour les politiques s’effriter.» Mais ce n’est pas la seule évolution à laquelle les événements tragiques ont mis un coup d’accélérateur. « En Belgique, il suffit qu’un bus scolaire fonce dans le fossé pour que, le lendemain, on installe des parapets de sécurité pour que cela ne se reproduise plus. D’une certaine façon, les tueurs du Brabant ont mis des barrières autour de la Belgique. Madani Bouhouche le revendiquait même comme une fierté.» La période fut aussi le chant du cygne pour la gendarmerie, raconté en filigranes à travers le parcours des deux amis Marc et Franky. « Ça reste un lieu où il était possible de commencer, tout en bas de l’échelle, et faire carrière jusqu’au plus haut niveau, d’où qu’on vienne », se souvient le scénariste. « Il y avait une place pour tout le monde et la possibilité de contester des ordres, en théorie, avec un grand respect pour les règles. En théorie du moins, même si ça a un peu dérivé avec la pratique.» Les dialogues entre les multiples protagonistes de l’intrigue mêlent aussi deux des trois langues nationales, français et néerlandais, situation centrale oblige, avec la particularité que les comédiens jouent chacun dans leur langue, et parviennent à se comprendre. « La frontière linguistique n’existait pas pendant ce tournage », raconte encore Wallijn, qui a supervisé les échanges entre les comédiens à certaines étapes de la réalisation. « Dès l’étape de la lecture du scénario, qui permet aux acteurs d’appréhender leurs personnages, on a vu que les automatismes allaient se créer. On a insisté dès le début sur le fait qu’il n’était pas nécessaire de parler dans l’autre langue et que chacun avait le droit de parler “mal”. Il n’y avait aucune honte ; on a réussi à créer une ambiance très relax à ce niveau. » Sur la question linguistique, c’est plutôt sur la question des accents qu’ont porté les efforts des créateurs de la série. Cas emblématique : celui de Tom Vermeir qui, originaire de Flandre orientale, a dû travailler pour gommer son accent et trouver les bonnes inflexions pour sonner plus « bruxellois ». Les téléspectateurs ne seront pas soumis à la même gymnastique, puisque la série a été doublée en français pour la RTBF. Plus digeste peut-être, mais moins savoureux qu’en V.O. sous-titrée… Les victimes, garde-fou A travers l’évocation des tueries du Brabant et des maux qui ont gangrené les forces de l’ordre et le pays au début des années 80, Willem Wallijn a surtout cherché à raconter les désillusions qui accompagnent le passage à l’âge adulte, par le parcours des trois personnages principaux. Sans que 1985 ne soit une série « d’hommes », par son ancrage dans le banditisme, la police et la gendarmerie. « Le contexte est effectivement plus masculin. Mais les femmes sont porteuses de l’intelligence dans la série, là où les hommes sont dans l’action, se battent, sont obsédés pour les faits. Elles incarnent plus l’intelligence », défend le scénariste de la série, en référence notamment à l’épouse du major Vernallen (Peter Van den Begin), gravement blessée au cours d’un attentat et qui, comme témoin de l’époque, a servi de « garde-fou » pour l’écriture. « Elle m’a beaucoup inspiré à comprendre les victimes, à avoir à l’esprit que faire une série sur les tueurs du Brabant n’allait ni lui apporter la paix ni lui rendre les facultés qu’elle a perdues. Ça a orienté le fait qu’il y a très peu de victimes dans la série. On a préféré regarder les malfaiteurs dans les yeux… » |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Sam 21 Jan 2023 - 11:19 | |
| https://www.lalibre.be/culture/cinema/series/2023/01/20/1985-retour-sur-laffaire-qui-a-traumatise-la-belgique-R7HZRCMO7ZDLNKOCU2SST3RQ44/
(...)
A quoi songeaient Marc (Tijmen Govaerts) et Franky (Aimé Claeys) lorsqu’ils ont postulé pour entrer à la gendarmerie ? Au prestige de l’uniforme, à la fierté de parader avec les brigades motorisées ? À prolonger une histoire familiale brutalement interrompue ? Sans doute un peu à tout cela. Une aspiration secrète, mêlée au désir de quitter leur petit village de la campagne flamande pour partir à la conquête de Bruxelles. Une voie également empruntée par Vicky (Mona Mina Leon), sœur de Franky et animatrice d’une radio pirate, étudiante en droit à la VUB.
Une fois arrivés à la caserne et au terme de six mois de formation intensive, les deux potes déchantent. Leur hiérarchie est nettement moins inspirante qu’ils ne l’avaient imaginée… Entre le commandant Laurent François, ex-haut gradé de la gendarmerie, que Marc est chargé d’escorter à ses auditions dans une affaire de détournements de fonds et de trafics divers, et le supérieur de Franky, l’adjudant Debels (Titus De Voogdt), ouvertement raciste et membre d’un groupe secret à l’étrange code d’honneur, la réalité est loin de combler leurs espoirs… De son côté, Vicky s’engage de plus en plus dans la vie estudiantine et sur le campus où elle préfère ne pas révéler le métier de son frère et de son meilleur ami.
Lorsque Marc découvre que les choses sont en train de déraper, il décide de se porter volontaire pour aider à éclaircir cette sombre affaire de rivalités internes qui semble indiquer que la “guerre des services” a franchi un nouveau seuil.
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Sam 21 Jan 2023 - 11:28 | |
| https://www.demorgen.be/tv-cultuur/nieuwe-reeks-1985-over-bende-van-nijvel-belooft-intens-te-worden-het-was-een-schizofrene-tijd~b42efff2/ DOUGLAS DE CONINCK 21 januari 2023, 03:00 |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Sam 21 Jan 2023 - 17:29 | |
| Robert Beijer réside (ou plutôt résidait) à Pattaya.
Or, c'est là aussi que Guillaume Vogeleer avait son bar "Airborne Legion Bar".
https://www.youtube.com/watch?v=ikpa3a7I8xg&t=1169s
Guillaume Vogeleer en Thaïlande était en contact avec le BND du commandant François. A cette époque, il fréquentait le "Madrid Bar" à Bangkok. Son nom apparaît dans le livre de François Raes "Un gendarme don Quichotte".
Or, Robert Beijer a travaillé dans l'entourage du BND (comme Madani Bouhouche).
Intéressant de noter que deux personnes proches du Bureau National des Drogues ont vécu ensuite à Pattaya.
Ils devaient sans doute se connaître.
En outre, on sait que Guillaume Vogeleer travaillait en Asie pour la Defense Intelligence Agency ("DIA") créée en 1960 par Lyman Lemnitzer (qui fut ensuite SACEUR au SHAPE lors du déménagement de France en Belgique... à une époque où Paul Vanden Boeynants était premier ministre). Le général Robert Close naviguait aussi dans ces eaux-là.
On retrouvera ensuite Lyman Lemnitzer au American Security Council qui est le coeur du complexe militaro-industriel des USA.
Paul Latinus (WNP) a lui aussi déclaré qu'il travaillait pour la DIA (note : Paul Latinus connaissait très bien Patrick Haemers).
Le témoignage de Joël Lhost met directement la DIA en cause pour l'attaque de Braine l'Alleud et Overijse en 1985.
Il faut se souvenir que la gendarmerie de l'époque faisait partie de l'armée.
Bref, il est très intéressant de se concentrer sur la gendarmerie (j'ajouterais les gendarmes Vermeersch et Achten pour la manipulation de Ronquières)... ce qui est sans doute l'option du réalisateur de la série "1985".
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Dim 22 Jan 2023 - 12:30 | |
| https://www.lesoir.be/490214/article/2023-01-22/podcast-tueries-du-brabant-peut-encore-attendre-des-rebondissements
Podcast – Tueries du Brabant: peut-on encore attendre des rebondissements ?
Publié le 22/01/2023 à 07:00 Temps de lecture: 1 min
Entre 1982 et 1985, une bande non identifiée semait la terreur en Belgique. En commettant des braquages et des meurtres, principalement dans la province du Brabant wallon. On reparle de cette affaire ces jours-ci. Et ce n’est pas la première fois que l’histoire des Tueurs du Brabant revient au premier plan de l’actualité. On ne sait toujours pas qui étaient les tueurs ou qui étaient les commanditaires mais récemment, des éléments nouveaux ont relancé le travail des enquêteurs. Camille Petoud fait le point avec Frédéric Delepierre du service société.
Découvrez « Grand angle » dans votre podcast « À propos », qui est notre sélection de l’actualité, du lundi au vendredi sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée (Spotify, Apple Podcasts, Amazon Music, Podcast Addict). Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https ://podcasts.lesoir.be.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Dim 22 Jan 2023 - 12:46 | |
| https://www.moustique.be/medias/serie/2023/01/22/1985-que-vaut-la-nouvelle-serie-ambitieuse-de-la-rtbf-sur-fond-de-tueries-du-brabant-255188 1985 : que vaut la nouvelle série ambitieuse de la RTBF sur fond de Tueries du Brabant ?Dimanche 22 janvier 2023 10:06 Série belge coproduite par la RTBF et la VRT avec des moyens inédits, 1985 exploite l’une des pages les plus noires de l’histoire de notre pays. (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Dim 22 Jan 2023 - 18:20 | |
| https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2023/01/20/wie-is-wie-en-wat-is-wat-in-1985/
Over de rijkswacht, "Le Jonathan" en confituurbaden: wie is wie en wat is wat in nieuwe reeks "1985"?
Vanavond start op Eén de reeks "1985", gebaseerd op het dossier van de Bende van Nijvel. Ook al is het fictie en hebben de makers zichzelf veel artistieke vrijheid gegeven, sommige scènes zijn herkenbaar. Een overzicht van de namen en feiten die in de eerste aflevering de revue passeren, om een en ander in historisch perspectief te plaatsen.
(traduction)
A propos de la gendarmerie, du "Jonathan" et des bains de confiture : qui est qui et quoi est quoi dans la nouvelle série "1985" ?
Ce soir commence la série "1985", basée sur le dossier des tueries du Brabant. Même s'il s'agit d'une fiction et que les réalisateurs se sont donné beaucoup de liberté artistique, certaines scènes sont reconnaissables. Un aperçu des noms et des faits qui reviennent dans le premier épisode, afin de replacer les choses dans une perspective historique.
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Dim 22 Jan 2023 - 18:30 | |
| https://www.sudinfo.be/id605539/article/2023-01-22/ne-pas-rater-ce-soir-1985-la-serie-evenement-sur-les-tueries-du-brabant-racontee
A ne pas rater ce soir: «1985»: la série-événement sur les Tueries du Brabant, racontée par son créateur, Willem Wallyn
Entre 1983 et 1985, 28 personnes ont perdu la vie dans ce qui reste la plus grande énigme de notre pays. Willem Wallyn est le scénariste qui ose faire resurgir cette période sombre de notre passé. Il en explique les raisons.
Publié le 22/01/2023 à 16:50
Il avait 20 ans quand la Belgique a plongé dans la psychose des braqueurs fous qui débarquaient dans des Delhaize pour s’emparer des recettes de la journée tout en canardant les innocents clients. Alors étudiant en droit à la VUB, il a suivi cette actualité, dévoré la presse, essayé de comprendre les motivations de ces malfrats… Puis, il a travaillé au cœur de l’affaire en quelque sorte. Avocat stagiaire, il a fait partie des collaborateurs de la préparation de la première commission parlementaire sur les « Tueurs du Brabant ». Willem Wallyn a suivi les procès de Bouhouche et Beijer, il connaît bien les dossiers. Quand lui qui a signé la très bonne série « De 16 » est contacté par un producteur pour s’attaquer à cette période sombre de notre histoire, Willem Wallyn accepte. « C’est notre Vietnam qu’on n’a jamais réglé, cela reste une défaite morale, politique, juridique et criminelle. Je trouvais que c’était important d’en reparler. J’ai constaté que c’était une plaie qui a traversé plusieurs générations. Dès qu’il y a un nouvel élément, la presse flamande en fait sa une. La blessure est encore ouverte en Flandre, peut-être parce que ce qui s’est passé à Alost a été d’une grande atrocité », analyse-t-il.
Mais pourquoi maintenant ? « Le monde était extrêmement polarisé à cette époque. L’Europe était coupée en deux, le danger nucléaire planait aussi au-dessus de nos têtes, rappelez-vous… Aujourd’hui, je ressens cette polarisation très présente dans les yeux de mes enfants, quand je regarde les J.T, quand je vais aux USA », explique-t-il. De fait, en regardant ce chapitre de rupture de confiance de la population envers les forces de l’ordre et le monde politique, on ne peut y voir qu’un miroir de notre présent. « C’est notre mission de parler du monde, de courir des risques de s’attaquer à un sujet délicat et de le rendre compréhensible, d’expliquer un sentiment universel à travers une histoire locale », ajoute-t-il.
« C’est un peu notre Vietnam »
Comment a-t-il travaillé ? « Je n’ai pas voulu rencontrer les victimes autres que ceux qui jouent dans la série, à savoir le gendarme Vernaillen (joué par Peter Van den Begin), la première victime des Tueurs. Je n’ai pas voulu raconter son histoire de façon documentaire parce que sinon cela aurait été trop indélicat. Il y a aussi une autre victime qui est nommée. J’ai envoyé mes textes à sa fille en lui demandant la permission d’utiliser le nom de son père. Je l’ai fictionnalisé. Cette dame m’a répondu que j’avais très bien décrit son père, et cela a été le plus beau des compliments. J’ai une estime profonde pour les victimes et ce qu’elles ont souffert. Mais ce n’est pas leur histoire que je raconte, je raconte l’histoire de ceux qui considéraient ces victimes comme des gens abstraits. Je voulais absolument éviter le pathos, parce que le pathos empêche la clarté de la narration. »
« 1985 » nous emmène donc dans les coulisses des groupes d’élite de la gendarmerie, tisse le fil entre des faits en apparence isolés. Willem Wallyn laisse les portes ouvertes aux spectateurs. Quelle est sa lecture de l’Histoire ? « Je crois qu’il y a eu un groupe suffisamment malin pour organiser, croiser les intérêts de groupes divergents – la politique, la gendarmerie, l’extrême droite, des individus qui avaient des comptes à régler ou des criminels à faire disparaître, vous arrivez à cela. C’est pourquoi aussi on ne les a jamais pris, ils ont su créer une confusion totale. »
Pour rendre accessible à un public qui n’a pas connu cette époque, Willem Wallyn a non seulement choisi un réalisateur, un de ses anciens étudiants, Wouter Bouvijn qui n’était pas né dans les années 80, mais il a aussi abordé le sujet à travers l’histoire de trois jeunes gens qui démarrent leur vie d’adulte. « Je l’ai raconté à travers le parcours de trois jeunes gens qui se jettent dans la vie, enthousiastes et qui se retrouvent détruits par cette histoire mais vont sortir avec une connaissance pour entamer l’avenir. Je les ai fait évoluer comme des spectateurs innocents qui vont découvrir ce monde. »
Effectivement, à travers le cheminement de deux jeunes recrues de la gendarmerie, c’est tout un panel d’émotions intemporelles qui nous est donné à ressentir. Quête d’identité, recherche de sens, trahisons, espoirs déçus, jalousie, rapports de force sous-tendent ces petites histoires dans la grande histoire. Une série palpitante qui tient ses promesses. Preuve supplémentaire : » 1985 », coproduction RTBF-VRT, a déjà été achetée par les Pays-Bas et la France.
« 1985 », dimanche 22 janvier, 20 h 50, la Une
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Lun 23 Jan 2023 - 15:45 | |
| https://www.dhnet.be/medias/series/2023/01/23/roda-fawaz-dans-1985-serie-evenement-sur-les-tueurs-du-brabant-nous-les-belges-on-porte-un-secret-QFCKSJ2XTRCSTHESQOEGBSB47E/ Roda Fawaz dans “1985”, série événement sur les Tueurs du Brabant : “Nous, les Belges, on porte un secret”En gangster ou gendarme trouble dans l’affaire qui a semé la terreur dans les années 80 en Belgique, l’acteur qui incarne Madani Bouhouche est bluffant. Interrogatoire avec un “Tueur du Brabant” dans la fiction de la RTBF/VRT qui a démarré ce dimanche sur Auvio et La Une. “Cette série est presque un devoir de mémoire” Publié le 23-01-2023 à 15h34 Madani Bouhouche était un gendarme belge, associé d’extrême droite et reconnu coupable de deux meurtres lors des tueries du Brabant. Mais l’ancien gendarme est aussi fortement soupçonné d’en avoir commis un troisième et même d’en avoir tenté plusieurs autres… “Avant d’incarner ce rôle, j’ai surtout essayé de m’informer sur cette affaire dont je ne connaissais quasiment rien… c’est d’ailleurs presque honteux, nous confesse d’emblée Roda Fawaz (Unité 42, Invisibles). Je suis plutôt de la génération Dutroux où là j’ai des émotions. Je me souviens de plein de choses. J’ai donc lu des bouquins sur l’histoire, la chronologie des faits, etc. Puis, petit à petit, je me suis dit : c’est quoi les années 80 ? Car c’est aussi toute une période. Ce qui était étrange… d’habitude tu crées, c’est un personnage fictif. Ici, on te donne un personnage réel donc je vais chercher et trouver. Sauf que tout ce que je trouvais était contradictoire ! Tous les gens que j’interrogeais me disaient tout et son opposé. Mais, finalement, c’est cela qui était intéressant dans le personnage : on n’arrive pas le cerner. Est-ce un solitaire ou pas ? Un suiveur ou un chef ? Même sa mort est ambiguë… certains ne le disent même pas mort ! Un arbre lui serait tombé dessus mais, comme par hasard, sur le visage. On ne sait donc pas le reconnaître et, à l’époque, pas d’ADN.” (...) |
| | | Manicon
Nombre de messages : 568 Date d'inscription : 02/05/2018
| Sujet: Re: Série TV 1985 Lun 23 Jan 2023 - 16:57 | |
| Un petit détail m'a fait tiquer concernant l'interprétation de Bouhouche par cet acteur : un phrasé et un comportement assez "maghrébanisé" si je puis dire. Or, c'était une obsession chez MB (tuer le père, indigne de surcroit), masquer tout trait de son origine nord-africaine, allant jusqu'à surfaire cet accent brusseleir, assez typique finalement des forces de l'ordre à l'époque.
N'oublions jamais que cette oeuvre n'est qu'une fiction utilisant un contexte spatio-temporel défini. Y attendre quelque plaidoyer ou réquisitoire renforçant ou infirmant quelconque thèse s'avère sot.
Maintenant, pour les regards profanes, cela risque d'alimenter une vision "gloubiboulga" de toutes ces affaires des 80's, engageant implicitement que tout aurait un lien avec tout. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Lun 23 Jan 2023 - 18:19 | |
| J'aurais préféré que Willem Wallyn fasse une série de documentaires plutôt qu'une fiction. Nous aurions tous pu comparer les résultats de nos recherches.
Herman Vernaillen a contribué au scénario mais il a néanmoins dit que le commandant François apparaît bien plus sûr de lui dans la série que dans la réalité.
Il serait ausi intéressant de demander à Herman Vernaillen de préciser l'évolution des relations qu'il avait avec l'adjudant Goffinon.
Paul Vanden Boeynants a déclaré qu'il "ne pédalait pas dans la confiture" (et dans la série, la confiture vient de la gendarmerie).
Le dossier Pinon est cité plusieurs fois. Sauf erreur de ma part, Herman Vernaillen croit que c'est ce qui tourne autour de ce dossier qui explique l'échec de l'enquête. Sur ce dossier Pinon, voici ce que Michel Libert a affirmé :
https://www.youtube.com/watch?v=LQR6vn74OaM
Dernière édition par HERVE le Mer 25 Jan 2023 - 13:52, édité 1 fois |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Lun 23 Jan 2023 - 18:35 | |
| https://www.dhnet.be/medias/series/2023/01/23/dommage-occasion-ratee-les-telespectateurs-regrettent-le-doublage-de-la-serie-1985-la-rtbf-sexplique-SR4LLSDTONA4NFLORGL6IG24E4/
(...)
Ce dimanche soir, pas moins de 282.076 téléspectateurs étaient devant leur téléviseur pour suivre 1985 sur La Une, la série tant attendue sur l’affaire des Tueurs du Brabant. Un beau score d’audience pour la série qui se situe finalement à mi-chemin entre la fiction et le documentaire. “Des scores à la hauteur d’une série d’extrême qualité”, réagit Sophie Benoît, la responsable Publication TV linéaire de la RTBF.
(...)
la RTBF précise toutefois que la version originale était bel et bien accessible aux téléspectateurs. “Comme pour chaque série étrangère, le téléspectateur peut choisir de regarder la version francophone, la version originale sous-titrée ou encore la version en audiodescription. Il est bien précisé dans le générique que c’est une série multilingue. Moi, personnellement je l’ai regardée en version originale”, explique Sophie Benoît avant de préciser qu’il y a, effectivement eu “quelques soucis de doublage sur Auvio et Telenet” mais que “tout a été réparé et fonctionne désormais”.
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Lun 23 Jan 2023 - 18:46 | |
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| | | Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: Série TV 1985 Lun 23 Jan 2023 - 23:11 | |
| Cette série se laisse regarder, je n'étais pas trop chaud au départ mais je dois avouer qu'on se laisse prendre au scénario même si certaines petites erreurs font tiquer. Je pense que notre ex forumeur, actuellement incarcéré au Siam doit quelque peu rager lorsqu'il voit le rôle attibué au personnage de Bouhouche qu'il nous a souvent présenté comme son suiveur même si un jour, il a prétendu qu'il devait aussi le tracer. Je ne sais pas si tout le le monde l'a remarqué mais la vidéo de la piscine à la confiture est réelle, on y reconnaît d'ailleurs très bien le défunt, Jean Bultot. Le commissaire Ruth, avait d'ailleurs saisi une copie chez l'administrateur du site "Les années de plomb" |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Mar 24 Jan 2023 - 19:04 | |
| https://www.rtbf.be/article/1985-une-plongee-bilingue-dans-les-annees-80-et-laffaire-des-tueurs-du-brabant-11140677
"1985" : une plongée bilingue dans les années 80 et l’affaire des Tueurs du Brabant
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Mer 25 Jan 2023 - 11:41 | |
| https://www.facebook.com/rtbf/videos/756730452469893/ |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Mer 25 Jan 2023 - 13:53 | |
| Ministres de la défense en Belgique : |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Jeu 26 Jan 2023 - 8:24 | |
| https://www.rtbf.be/article/1985-quelle-est-la-part-de-la-verite-judiciaire-dans-la-serie-fictionnelle-sur-les-tueries-du-brabant-11141387 1985 : quelle est la part de la vérité judiciaire dans la série fictionnelle sur les tueries du Brabant ?Après la diffusion des deux premiers épisodes de la série 1985 ce 22 janvier, Le Mug a confronté l’auteur de la fiction au juge d’instruction en charge de l’affaire Bouhouche-Beijer pour un décryptage de l’adaptation. Le préambule est clair : ceci est une fiction inspirée de faits réels. L’auteur Willem Wallyn défend son approche face au juge d’instruction qui a mené le dossier, Luc Hennart. Récit fictionnel versus vérité judiciaire. Le scénariste Willem Wallyn avait vingt ans au moment des tueries. Très marqué par ces événements, il a participé comme stagiaire en droit à la préparation des commissions parlementaires qui ont examiné les détails de l’enquête. Pour Luc Hennart, c’est le hasard du remplacement d’un collègue malade qui va le désigner comme juge d’instruction sur cette affaire qui l’occupera de 1985 à 1992. Il n’a pas été approché pour l’écriture du scénario. Une adaptation éloignée de la vérité ? "Sans vouloir m’imposer, j’ai le regret que vous n’ayez pas pris contact avec moi, ce qui aurait permis d’apporter un certain nombre de nuances. Ce qui me dérange, c’est que sous le couvert de la fiction, on relie ces personnages de Robert Beijer et Madani Bouhouche aux tueries. Par rapport au dossier tel que je le connais, et j’ai instruit cette affaire, par rapport à la réalité, vous avez pris une liberté absolument inouïe ! Ça ne correspond en rien, ou très très peu à la réalité des faits" lâche Luc Hennart. Le scénariste s’est préparé à ces critiques et a écrit son scénario avec prudence. Il justifie ses choix narratifs, puisque la trame se base sur des faits établis, ainsi que sur des éléments qui ont fait l’objet d’une enquête mais non démontrés : "Je ne place jamais Bouhouche et Beijer en tant qu’acteurs ou malfaiteurs des tueries du Brabant. Je les installe pour ce qu’ils ont avoué, ou pour les faits pour lesquels ils ont été condamnés. Il y a eu deux commissions parlementaires, je me suis basé sur ces rapports qui présentent un nombre de faits qui ont été abordés lors de l’enquête. Je les ai dès lors utilisés. C’était mon approche technique pour ne pas entrer dans des discussions de culpabilité. J’ai été avocat, ce n’est pas mon but d’accuser des gens pour des faits qu’ils n’ont pas commis ou pour lesquels ils n’ont pas été condamnés". Le premier épisode se déroule en 1981. Cette année est marquée par l’attentat contre le Major gendarme haut gradé Vernaillen à son domicile. Après la prescription, Robert Beijer a avoué, dans son livre, l’avoir commis. Il n’a cependant pas été condamné pour cette attaque. Dans la fiction, le scénariste et le réalisateur ont installé l’ambiguïté en évitant de l’identifier comme assaillant derrière la porte du domicile du gendarme. Le juge Hennart est catégorique. Pour lui, rien ne relie les deux criminels aux tueries du Brabant. Seul le recel d’armes volées au groupe d’intervention Diane est établi pour Madani Bouhouche. Il reste fasciné sur toutes les hypothèses émises à l’époque et jusqu’à aujourd’hui. "Les enquêteurs, policiers, juges d’instruction se sont livrés à des élucubrations incroyables. En pensant, en imaginant, en mettant tout en place pour faire de Robert Beijer et Madani Bouhouche les auteurs des tueries du Brabant. Je le dis et le répète haut et clair : quand en 1992 je quitte ce dossier puisque l’instruction est terminée, il n’y a pas un élément qui relie ces deux personnages pour problématiques qu’ils soient, aux affaires des tueries du Brabant". Une description caricaturale de la gendarmerie ? L’autre personnage omniprésent dans la série est la gendarmerie. Les deux jeunes recrues qui intègrent l’institution sont rapidement témoins de dysfonctionnements. Leurs idéaux et naïveté vont être secoués. Même s’il reconnaît la liberté du récit fictionnel, le juge Hennart regrette cette description 'caricaturale' de la gendarmerie qui serait le nid de l’extrême droite. Notamment en insistant sur le groupe G, regroupement de quelques gendarmes fascistes. "J’ai travaillé avec la gendarmerie qui a fourni un travail de qualité incontestable. Le groupe G était un petit groupuscule, on en a fait un mammouth et c’était une souris ! Ici, et c’est la fiction et donc la responsabilité de l’auteur, on a le sentiment que toute cette institution était pourrie et était infestée par l’extrême droite. On a enquêté, et enquêté encore, à part le petit phénomène du groupe G, on n’a rien trouvé. Pour moi, il y a un pas trop loin par rapport à l’institution de la gendarmerie". Ce n’est pas un documentaire sur la gendarmerie La nuance entre la reconstitution, qui vise à faire revivre un événement passé au plus près de la réalité, et l’évocation qui replace un contexte historique doit être à l’esprit des téléspectateurs. La scénarisation d’une fiction passe par la création de personnages qui vont incarner les idées véhiculées. Willem Wallyn soigne son personnage principal symbole d’intégrité : "Ce n’est pas un documentaire sur la gendarmerie. Je ne fais pas de généralités, je montre quelques cas qui ont causé des problèmes tellement importants qu’aujourd’hui on en parle encore. La réalité juridique, c’est qu’il n’a pas été possible de démontrer les faits. Le personnage principal est un gendarme intègre. J’ai inventé ce personnage pour mener l’enquête". |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Série TV 1985 Jeu 26 Jan 2023 - 8:47 | |
| https://pnws.be/serie-1985-wie-was-goffinard-in-het-echt/ (traduction) Lors du procès d'assises des anciens gendarmes Madani Bouhouche et Robert Beijer, au milieu des années 1990, c'est un Guy Goffinon brisé, aigri et malade, l'un des ex-enquêteurs de l'affaire du vol d'armes et du meurtre de Juan Mendez de la FN en 1986, qui témoigne. M. Goffinon raconte comment Beijer a essayé de monter les deux équipes de détectives l'une contre l'autre pendant l'enquête. Le BOB retraité affirme également qu'il n'a appris qu'à l'audience que le juge d'instruction Luc Hennart (en charge du dossier Mendez) l'avait mis sur écoute. M. Goffinon note également de manière noire qu'il s'est senti mal lorsque le juge d'instruction a ordonné une perquisition à son domicile après la découverte de procès-verbaux antidatés dans le dossier. Goffinon (né en 1937) meurt en 1995, à seulement 58 ans. L'homme a un rôle très important dans la série "1985". Là, pour des raisons peu claires, il s'agit de Goffinard, avec ce juteux accent bruxellois, et joué par Tom Vermeir. "Il vient lui-même de Koksijde, mais tous ses dialogues ont d'abord été exprimés par le Bruxellois Guy Vanhengel", déclare Willem Wallyn dans les médias. Goffinard/Goffinon suscite la méfiance de Vernaillen. Cela correspond aux faits. A propos de Goffinon - ou "le Goff" - les avis sont encore aujourd'hui radicalement et extrêmement partagés. Selon certains, il était un bon limier ; selon d'autres, une taupe ou un saboteur. Les notes de l'impeccable Willy Acke sur une conversation avec Goffinon sont très brèves, mais en gros, il dit à Acke (qui se suicidera plus tard) ce qui suit. Les attaques des tueurs auraient été perpétrées par des Italiens résidant en Espagne, qui ont agi sur ordre de l'extrême droite. L'un des commanditaires serait Elio Massagrande : le chef, alors en fuite, de l'organisation fasciste Ordine Nuovo ("Ordre nouveau"), interdite en Italie, et un acteur-clé de la stratégie de la tension. Pour Elio Massagrande, la famille vient en premier, puis la politique. D'origine paysanne, il est né à Isola Rizza, près de Vérone : né en 1941, il a obtenu sa licence de pilote d'avion civil à Padoue en 1959. Ce sont les passions pour le parachutisme et les arts martiaux qui rapprochent Massagrande de Ordine Nuovo : avec Leone Mazzeo, qui épousera plus tard la sœur de sa femme, Elio devient l'un des responsables de la branche de Vénétie. Massagrande est vraisemblablement mort en exil au Paraguay en 2002. Ceci - comme pour Bouhouche - n'est pas certain. Goffinon a reçu une information en 1986 concernant le raid meurtrier sur la voilerie Wittock-Van Landeghem à Temse, où les tueurs avaient volé sept gilets pare-balles trois ans auparavant. Selon l'informateur, Elio Massagrande, le fasciste italien, serait entré en possession des gilets par l'intermédiaire du clan De Staerke. Extrait des notes de Willy Acke (sur cette conversation avec "le Goff") : Vous trouverez ci-dessous un pv avec une audition de Goffinon sur Paul Latinus. La question reste posée à propos du "Goff" : bon limier ou taupe/saboteur. Smets, c'est bien sûr "Canard" Christian Smets, le commissaire de la Sûreté de l'Etat récemment décédé. (...) _ _ _ Note : une partie de la suite du document est malheureusement illisible. |
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Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/04/2019
| Sujet: Re: Série TV 1985 Jeu 26 Jan 2023 - 9:34 | |
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Dernière édition par x le Mar 3 Oct 2023 - 21:54, édité 1 fois |
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