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 Série TV 1985

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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 4 Jan 2023 - 17:07


https://delagarde.nl/1985-serie-over-de-bende-van-nijvel-te-zien-op-belgie-een

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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyVen 6 Jan 2023 - 17:37


https://www.lalibre.be/culture/cinema/series/2023/01/05/dix-series-qui-vont-faire-briller-2023-75XL5RM565DB3K5C6ILAALJGGI/

1985 (La Une et Een)

C’est à la fois la première série entièrement bilingue et la première coproduction 100 % belgo-belge de l’histoire de la télévision. Ajouté à cela le fait que cette série revient sur l’épineuse et douloureuse affaire dite "des Tueurs du Brabant" et qu’elle a été scénarisée par Willem Wallyn (De 16) connaisseur des rouages politiques belges et tous les voyants de notre curiosité sont définitivement allumés. D’autant que les deux premiers épisodes présentés dans le cadre du festival CanneSeries ont confirmé tout le bien que l’on pensait aussi du jeune réalisateur Wouter Bouvijn (The Twelve). Le rendez-vous est fixé sur La Une et Een en parallèle, dès le 22 janvier.


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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyLun 9 Jan 2023 - 18:04


https://www.dhnet.be/medias/television/2023/01/09/on-a-vu-1985-la-serie-evenement-sur-les-tueurs-du-brabant-QWCLWRTYHZB7DK4OK74OU5AHRQ/

On a vu “1985”, la série événement sur les Tueurs du Brabant

Avec cette collaboration inédite entre RTBF et VRT, le réalisateur Wouter Bouvijn (The Twelve) nous révèle tous les secrets de cette fiction aussi choquante que fascinante.

Publié le 09-01-2023 à 17h02

Série TV 1985 - Page 2 8010


”Le règlement interne ? On s’en bat les couilles !” La série événement 1985 débarquera le 23 janvier prochain sur Auvio et la RTBF (8 épisodes de 50 minutes). Mais la DH -qui s’était déjà rendue sur le tournage en 2021- a déjà pu visionner les deux premiers épisodes de cette fiction qui a déjà été rachetée par Studio Canal. La corruption de la gendarmerie, la guerre des services et les rouages entre politique et police, le racisme (ou des nazis parmi les flics), les écoutes téléphoniques ou encore les ballets roses olé olé, les radios pirates et la présence du tristement célèbre Madani Bouhouche, ex-gendarme et gangster trouble : tout y est. Une série haletante ou l’on se retrouve en immersion dans un décor des années 80 mais surtout au cœur d’un milieu de crapules. Wouter Bouvijn, le réalisateur nous dévoile les dangers et pièges à éviter dans cette affaire complexe qui n’a pas encore rendu son verdict final. “Ce n’était pas le but de donner une clé de réponse, assure l’auteur de la série The Twelve, Red Light. Le but était vraiment de montrer tous les faits réels et objectifs mais dans les yeux de trois jeunes. L’affaire est si complexe, avec de nouveaux éléments quasi chaque mois, que j’ai préféré me concentrer sur ces trois jeunes qui quittent la campagne comme moi-même et qui s’installent à la capitale, Bruxelles. Et au moment où ils intègrent la gendarmerie, les tueurs s’activent donc ils perdent leur innocence à cause de cela. Ils doivent bien faire les choses et c’est au spectateur de faire sa propre idée. On montre donc tout et mais c’est à vous de juger car on n’a pas les clés.” Et celui qui a joui des services de Willem Wallyn (juriste à l’époque des faits) côté scénario, de préciser que le but était de raconter “une histoire émotionnelle avec un parcours émotionnel. Trois jeunes qui se perdent eux-mêmes. Willem, lui, avait besoin de parler de ces deux commissaires parmi les tueurs. Mais moi, ce qui m’intéresse, ce sont ces trois jeunes qui se disent : putain, qu’est-ce qui se passe ici ! ? Comment cela peut-il se produire dans notre petit pays ? Et on donne des pièces du puzzle.”

Prenez-vous toutefois position ?

”Je ne pense et je ne crois pas. Parce que Willem a écrit cela sur base des faits juridiques. Et on mélange ça avec une histoire fictive donc… je ne sais pas. Moi, je pense que l’histoire des Tueurs du Brabant -qui ne s’appelait pas ainsi à la base !- est le résultat d’une masse de chose et de corruption qui a fait que c’est arrivé. Je ne pense pas qu’il s’agit d’une histoire personnelle de vengeance ou autre.”

On est dans la fiction mais tout est vrai dans 1985 ?

”Dans chaque épisode, on donne des faits. On les montre mais, dans nos propres yeux, pour être dramaturgique, on romance un peu. On fictionnalise pour suivre le parcours. C’est l’intention.”

J’espère que les flics d’aujourd’hui vont voir qu’il y a des bons et des bêtes. Pas que des méchants"

Le spectateur y apprendra-t-il quelque chose ?

”Oui. Parce que quand j’ai lu le scénario, j’ai été choqué. Je suis né en 1987, donc je sais que les Tueurs du Brabant ont fait des choses à Alost par exemple. Mais quand j’ai lu que, déjà, en 1980, ils avaient volé ses armes etc. J’étais choqué. Je me suis donc dit : OK, on va raconter cette histoire-là aussi pour les jeunes. Un devoir de mémoire pour ne pas oublier ce qui s’est passé car c’était vraiment grave !”

Le colonel de gendarmerie Herman Vernaillen, qui fut victime d’un attentat contre sa personne en 1981, était sur le plateau avec vous. Quel est son avis sur l’affaire ?

La gendarmerie semblait au-dessus de tout, c’était un état dans l’état. Il est le flic correct et pas pourri. Il était libre sur le plateau mais ce n’est pas facile non plus pour lui de donner sa version des faits car tout le monde a son histoire personnelle. La scène du revolver avec sa fille dans son lit d’hôpital est réelle, cela s’est vraiment passé. Ça le touche fortement… Mais j’espère que les flics d’aujourd’hui vont voir qu’il y a des bons et des bêtes. Le but n’est pas de taper sur les flics et c’est pour cela que Vernaillen est là. Pour la justice. Il y avait aussi des gentils.”

L’affaire Dutroux et le scandale des coulisses seraient-ils une suite malheureuse des tueries du Brabant ?

”Oui, je pense. Il a fallu ces affaires pour que la reforme des polices arrivent. J’espère donc que ce n’est plus comme ça aujourd’hui… Le racisme au sein de la police, par contre, il est malheureusement toujours présent… Tout le monde va reconnaître que ce qui se passe dans les années 80 se passe aussi aujourd’hui, c’est un miroir de la société. Une guerre se déroule pas loin de chez nous aujourd’hui, on est toujours dans un monde polarisé.”

L’enquête est toujours en cours. Pensez-vous qu’il y aura une fin un jour ?

”J’espère qu’ils vont clôturer le dossier cette année. J’ai des doutes sur le fait qu’on aura la réponse finale mais il faut surtout avoir des réponses pour les familles des victimes… car c’est dur pour eux. 1985 n’est qu’une version des faits, même si beaucoup de choses sont justes. Mais c’est à la justice de donner une réponse aux victimes, pas nous. Cette affaire a été un traumatisme pour la Belgique, c’est pourquoi on ne peut pas oublier. C’est notre histoire de la guerre, celle de notre temps.”

Le bilinguisme de la série comme miroir des problèmes de langue de l’époque

Au casting de 1985, des comédiens flamands et francophones se donnent la réplique. Le trio de personnages principaux est, par exemple, incarné par de jeunes talents bien connu de la VRT : Tijmen Govaerts, Aimé Claeys et Mona Mina Leon. Quant au public de la RTBF, certains visages sont familiers d’autres séries belges, comme Roda Fawaz (Unité 42, Invisible), Guillaume Kerbusch (La Trêve), Yoann Blanc (La Trêve et Pandore) ou encore Peter Van den Begin (Pandore, Des gens bien). Collaboration -rare !- entre RTBF et VRT sur tous les niveaux de 1985, la série met ainsi le doigt à l’insu de son plein gré sur l’un des maux de cette histoire qui a semé la terreur dans toute la Belgique. L’incompréhension entre Flamands et francophones, un des moteurs de ces tueries du Brabant ? “La langue était aussi une des clés à l’époque, concède le réalisateur néerlandophone Wouter Bouvijn. Il y avait des dossiers francophones qu’il fallait traduire et inversement. Une perte de temps… c’est triste. On doit tous faire des efforts et cela éviterait sans doute d’autres problèmes. On est un si petit pays en Belgique, autant mettre toutes nos forces ensemble ! C’était d'ailleurs pour ça que le producteur a voulu cette collaboration unique entre la RTBF et la VRT.”

Un ex-colonel de gendarmerie sur le plateau

"À l'époque, c'était un rêve d'être gendarme. Aujourd'hui, les vrais héros sont les pompiers, constate le réalisateur de 1985. Quand j'étais petit, tout le monde avait peur des gendarmes... mais ce n'est plus le cas." Le colonel de gendarmerie Herman Vernaillen, qui fut victime d'un attentat en 1981, en sait quelque chose lui qui était sur le plateau de la série pour y donner sa version des faits.


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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 11 Jan 2023 - 8:57

Série TV 1985 - Page 2 274c


Dernière édition par x le Mar 3 Oct 2023 - 22:13, édité 2 fois
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C.P.




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 11 Jan 2023 - 9:46

Bref, ce n'est pas un feuilleton policier qui apportera la solution.
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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyJeu 12 Jan 2023 - 10:54


https://www.rtbf.be/article/1985-la-nouvelle-serie-belge-evenement-des-le-22-janvier-sur-la-une-11133309

"1985", la nouvelle série belge événement dès le 22 janvier sur La Une

(...)


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pyrénéen




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptySam 14 Jan 2023 - 11:45

Cette série n'est pas encore passée à la télévision qu'on parle déjà de " machin " et de sabotage ...
On va peut-être attendre de la regarder avant de juger , même si on peut bien sûr se douter qu'elle n'ira pas dans le sens des imbéciles qui ont de la chance depuis 40 ans .
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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyDim 15 Jan 2023 - 14:44


https://www.tv5monde.com/emissions/episode/400-millions-de-critiques-1985-titeuf-dutronc-dutronc

à partir de 11'05"


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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyDim 15 Jan 2023 - 19:44


https://www.vrt.be/nl/over-de-vrt/nieuws/2023/01/09/nieuw-op-een-1985-prestigieuze-fictiereeks-over-de-turbulente/

(traduction)

Marc De Vuyst, dans le rôle d'un gendarme, veut suivre les traces de son père, un officier de gendarmerie respecté qui a été tué dans un accident. Cependant, en enquêtant sur les attentats, Marc se fait une idée différente de son père et de la gendarmerie en tant que corps d'élite.

Franky Verhellen, sympathique casse-cou, est sensible au côté aventureux de certains individus obscurs au sein de la gendarmerie. Lorsqu'il constate que leurs actions deviennent amèrement graves, il ne peut plus faire marche arrière.

Vicky Verhellen profite pleinement de la vie étudiante : en tant que DJ d'une station pirate, la brillante étudiante en droit est une star dans les milieux de gauche, jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'un gendarme.


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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyDim 15 Jan 2023 - 19:52


(suite)

Le major Herman Vernaillen est un officier qui découvre un énorme trafic de drogue au sein de la gendarmerie. Il paie sa découverte par une tentative d'assassinat qui déclenche la plus grande vague de meurtres que la Belgique ait jamais connue.

Madani "Dani" Bouhouche est un gendarme qui ne prend pas les choses de haut. Ses actions illégales le poussent à quitter la gendarmerie.

L'adjudant Goffinard est le supérieur de Marc et enquête avec lui sur les attaques des tueurs du Brabant. Bien que Goffinard soit un excellent enquêteur, il refuse de coopérer avec les autres détectives par cupidité et ambition personnelles.


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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyDim 15 Jan 2023 - 20:02


(suite)

Christophe Dejoyaux est le chef du Groupe G, un groupe d'extrême droite au sein de la gendarmerie. Il est également le chef du Groupe Diane, l'unité spéciale d'intervention de la gendarmerie qui enrôle Franky en raison de ses excellents talents de tireur.

L'adjudant Philippe Debels est le supérieur de Franky et un homme actif dans les groupes d'extrême droite à l'intérieur et à l'extérieur de la gendarmerie.

Magda Vernaillen est la femme du commandant Vernaillen. Elle est gravement blessée lors de l'attaque de leur maison. Cela lui donne une méfiance permanente envers toute personne en uniforme. Pendant ce temps, son propre mari refuse de quitter la gendarmerie.

Agnès De Vuyst est la mère de Marc, qui porte encore le deuil de son défunt mari, un officier de gendarmerie mort dans un accident de voiture dans des circonstances suspectes.


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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMar 17 Jan 2023 - 8:41


https://www.rtbf.be/article/1985-qui-sont-les-acteurs-principaux-de-votre-nouvelle-serie-belge-evenement-11135670

“1985” : qui sont les acteurs principaux de votre nouvelle série belge évènement ?

(...)


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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMar 17 Jan 2023 - 16:46


Si j'ai bien compris, la série commence avec l'attentat contre la maison de l'ancien colonel de gendarmerie Herman Vernaillen, dont Robert Beijer a lui-même reconnu être un des auteurs.

Il sera très probablement question d'un groupe de gendarmes liés à un groupe d'extrême-droite ayant pour but d'augmenter le pouvoir des forces de l'ordre allant jusqu'à une main-mise sur l'Etat dans une idéologie anticommuniste.

Je ne sais pas s'il sera question de liens avec des "services" étrangers ou de l'implication d'extrémistes venus d'autres pays. Je pense aux terroristes italiens réfugiés longtemps en Espagne et en contact avec Léon Degrelle, ainsi qu'à la Defense Intelligence Agency mise en cause dans le témoignage de Joël Lhost.

Ce que montrent les enquêtes italiennes actuelles, c'est qu'il ne faut pas opposer les pistes. Un extrémiste de droite comme Stefano Delle Chiaie, fondateur de Avanguardia Nazionale, est maintenant soupçonné de liens au plus haut niveau avec des mafias (notamment Cosa Nostra) jusqu'à une participation à l'attentat de Capaci qui a tué le juge Giovanni Falcone. A une certaine époque, Stefano Delle Chiaie, qui a été en Bolivie aux côtés de Klaus Barbie, a été très impliqué dans des trafics de drogue. Il a aussi été membre de Aginter Presse (qui a fait ses débuts au Katanga et a été financé par la John Birch Society et par Franz Josef Strauss). Notons aussi que si au moins un membre d'Avanguardia Nazionale a été impliqué dans l'attentat de Bologne, le financement est passé par Licio Gelli et la loge maçonnique "dévoyée" P2. Il y a eu de nombreuses manipulations de l'enquête... comme en Belgique.


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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 18 Jan 2023 - 7:06


https://www.lecho.be/culture/dossiers/l-echo-des-series/avec-1985-la-rtbf-et-la-vrt-ressuscitent-les-tueurs-du-brabant/10440914.html?_sp_ses=f81cd61f-75eb-41d8-b620-d9ab0df56eaf


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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 18 Jan 2023 - 11:17


https://www.rtbf.be/article/1985-les-origines-de-votre-nouvelle-serie-belge-11137039

(...)

À l'occasion de la diffusion de "1985", la RTBF propose un podcast inédit qui relate les faits et permet de recontextualiser la série. Un documentaire de 8 épisodes de 30 minutes à retrouver en intégralité dès le 22 janvier sur Auvio, Vivacité et sur les applications de podcast.

(...)


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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 18 Jan 2023 - 11:32


Série TV 1985 - Page 2 Humo110


Série TV 1985 - Page 2 Humo210


(traduction)

La série de fiction "1985" nous entraîne dans les turbulences des années 1980, baignant dans le sang des 28 victimes des tueurs du Brabant. Trois jeunes adultes se sont retrouvés dans l'œil du cyclone qui secouait la Belgique à l'époque, avec des vols brutaux et une terreur aveugle. Ce que vous voyez à l'écran est une fiction convaincante, mais pour certains, c'était une réalité amère. En avant-première, Humo a réuni la première et la dernière victime des tueries : l'ancien colonel Herman Vernaillen (81 ans) et sa fille Hilde (57 ans), qui ont échappé à une tentative d'assassinat en 1981, et David Van de Steen (46 ans), victime des tueurs à Alost.

Maman, tu as entendu les gangsters tirer ? Grand-père, c'est vraiment arrivé ? "Maman était-elle vraiment si mal en point ? Nous sommes chez Hilde Vernaillen, fille de l'ancien colonel Herman Vernaillen. Elle avait 15 ans lorsque des gangsters ont tiré sur leur maison à Hekelgem dans la nuit du 25 octobre 1981. La tentative de meurtre échoue de justesse, la mère Vernaillen est grièvement blessée et la famille, qui compte trois filles, reste traumatisée à vie. Sur le canapé, les petites-filles du colonel, Philien (22 ans) et Noémie (26 ans), sont assises entre leur grand-père et leur mère, pleines de questions sur ce qu'elles vont voir dans le premier épisode de "1985".

Cette nouvelle série de fiction du réalisateur Willem Wallyn débute en 1981. Le premier épisode se concentre sur la crise profonde que traverse la gendarmerie lorsque le commandant Herman Vernaillen révèle un énorme scandale de drogue au sein de la force. L'officier de gendarmerie, incarné dans la série par Peter Van Den Begin, découvre que des détectives de la brigade anti-drogue s'associent à des criminels pour faire eux-mêmes du trafic de drogue à grande échelle - la fameuse affaire François. Le commandant Vernaillen subit des pressions de la part de ses propres chefs pour que le scandale soit balayé sous le tapis, mais il s'entête à poursuivre son enquête. Jusqu'à ce qu'il soit mis sur la touche par la tentative d'assassinat ratée sur sa famille. J'en savais trop, c'était évident", déclare le colonel à la retraite. Et ils savaient que je continuais et que je ne me laisserais pas intimider. Alors ils ont essayé de m'arrêter d'une autre manière.

Dans "1985", nous suivons le destin de trois jeunes adultes qui sont sur le point de découvrir la "vraie vie" à Bruxelles : Marc et Franky, amis intimes, en tant que jeunes recrues de la gendarmerie, Vicky, étudiante de gauche à la VUB. Chacun à leur manière, ils sont entraînés dans une spirale d'événements et de crimes attribués à la bande de Nijvel. Ce sont les années de la guerre froide, des manifestations de masse contre les missiles de croisière, des stations de radio pirates et des tubes entraînants de The Clash et T.C. Matic. La gendarmerie, alors une organisation militariste, est connue des étudiants de gauche comme "des salauds qui tabassent les manifestants plus fort que nécessaire et des racistes qui contrôlent toujours les mêmes".

Le chaos politique règne dans notre pays, les bombes des CCC, d'extrême gauche, explosent dans les rues et les vols brutaux se succèdent crescendo. Les journaux télévisés montrent des images de fourgons de gendarmerie criblés de balles et les corps couverts de civils assassinés alors qu'ils faisaient leurs courses.

L'affaire François et la vaste collusion entre enquêteurs et criminels ont conduit aux braquages meurtriers des tueurs du Brabant dans les années qui ont suivi, comme l'a démontré de manière convaincante la journaliste d'investigation Hilde Geens l'année dernière dans son livre "La conspiration du silence". L'ancien colonel Vernaillen se considère donc comme la toute première victime des tueurs du Brabant, même si ces attaques ont officiellement eu lieu entre 1982 et 1985. Ce sont les mêmes auteurs et les mêmes motifs, dit-il.

Assis à côté de lui sur le canapé, se trouve la dernière victime du gang de Nijvel : David Van de Steen, qui a perdu ses parents et sa sœur à l'âge de neuf ans et a lui-même été gravement blessé lors du braquage du Delhaize à Alost en 1985. Vernaillen et Van de Steen partagent une longue histoire et se sentent comme des compagnons d'infortune : en 1986, un an après le vol des tueurs à Alost, le grand-père de David a reçu un téléphone anonyme menaçant, disant que le même sort que le colonel Vernaillen l'attendait s'il continuait à vilipender la gendarmerie. Cela a causé à David, alors âgé de 10 ans, et à son grand-père de nombreuses nuits blanches, mais le grand-père de David est resté convaincu toute sa vie que la gendarmerie était derrière les tueurs du Brabant. En fait, "1985" lui donne raison, selon David.

David Van de Steen : "La gendarmerie avait donc beaucoup de choses à cacher, et avait ses propres méthodes pour le faire. Et ce n'est qu'une partie de l'histoire, car des affaires louches ont également eu lieu au sein de la Sûreté de l'État et de la police judiciaire de l'époque. Bien sûr, Willem Wallyn raconte tout à sa manière et il y a une couche de fiction par-dessus, mais tout cela a vraiment existé. Pour moi, "1985" est une sorte de film de guerre sur les tueries. Une histoire fictive autour de faits réels, qui permet aux gens de se faire une idée de la façon dont tout cela a pu se produire."

Par la moelle et les os

Les petites-filles Philien et Noémie Verhofstadt ont grandi avec les histoires de leur grand-père. Il leur a raconté mille fois comment, le dimanche soir 25 octobre 1981, un peu après minuit, on a sonné à la porte, il a titubé jusqu'à la porte d'entrée, a fait glisser le rideau de la fenêtre latérale - "Qui est là ?". - et se fait immédiatement tirer dessus.

Herman Vernaillen : "Ma plus jeune fille Iris, 12 ans, vient me rapporter le revolver qui traîne dans notre chambre. Je la pousse au sol, alors qu'ils continuent à tirer. Quand les tirs s'arrêtent, je me lève et je vais regarder. Je vois une voiture qui s'en va avec des pneus qui crissent, une Mazda avec une boîte de vitesses automatique, mais il est trop tard : je ne peux plus rien faire. Je vois du sang couler de la manche de mon peignoir ; j'ai apparemment été frappé. C'est alors que je vois que ma femme est étendue dans une mare de sang, gravement blessée. Notre fille aînée Inge la traîne derrière un siège puis dans la chambre. Les murs sont pleins de sang, j'appelle moi-même la gendarmerie et les services d'urgence."

L'assassinat du commandant Vernaillen est dans le premier épisode de "1985", et tandis que la fusillade à la télévision continue, le salon devient silencieux comme une souris.

Philien Verhofstadt : "Nous savions ce qui s'était passé, grand-père a également tout dépeint dans les moindres détails, mais c'est toujours différent de le voir se produire. Et grand-mère a été si gravement blessée... Elle aurait aussi bien pu ne plus être là. C'était quelque chose à avaler. Soudain, ce n'est plus l'histoire de grand-père, c'est réel. Très étrange."

Noémie Verhofstadt : "Grand-père racontait tant d'histoires en vacances. En tant qu'enfant, c'était amusant, car on voulait toujours en savoir plus. Et ensuite ? Et ensuite ? J'ai trouvé cela particulièrement excitant et j'ai même tenu des discussions à ce sujet à l'école. Mais maintenant, je trouve ça particulièrement effrayant et je réalise à quel point c'était profond, même pour maman. Imaginez qu'ils se trouvent soudainement dans votre jardin et qu'ils commencent à vous tirer dessus. Elle aurait tout aussi bien pu se tenir dans l'embrasure de la porte, n'est-ce pas maman ?"

Hilde Vernaillen : "Je n'ai pas entendu la fusillade elle-même. Je me suis réveillée quand Inge a traîné maman dans le hall de nuit jusqu'à sa chambre. Quand elle est passée devant ma chambre, j'ai entendu maman crier : "Ils vont le tuer !". J'ai d'abord cru que j'avais rêvé, mais j'ai vu des lumières brûler sous la porte (à son père). J'ai couru dans le couloir et je t'ai vu debout avec maman. Ce n'est qu'alors que vous avez réalisé à quel point elle était gravement blessée, vos cris vous ont transpercé le cœur. Vous m'avez dit : "Va voir si l'ambulance est déjà là. - Je n'ose pas, ai-je répondu."

"Peu de temps après, notre maison était remplie de gendarmes en civil, d'un médecin légiste, d'un juge d'instruction..... Ils avaient installé une sorte de quartier général dans la chambre d'Iris, ma plus jeune sœur. Les voisins pensaient qu'il y avait une fête chez nous parce qu'ils entendaient les voitures arriver les unes après les autres. Nos parents avaient été emmenés à l'hôpital à ce moment-là ; nous sommes allés avec notre tante Esther. Le matin, nous nous sommes réveillés avec la nouvelle de l'attaque à la radio - ils utilisent d'ailleurs ce message radio original dans la série. Je m'en souviens bien : c'était irréel d'entendre le nom de vos parents mentionné à la radio. Toute cette nuit était irréelle."

(...)


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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 18 Jan 2023 - 12:12


(suite)

HUMO Saviez-vous que la vie de votre mère ne tenait qu'à un fil ?

Hilde : "Je ne l'ai pas réalisé au début. J'avais pourtant vu maman allongée dans la chambre d'Inge : à chaque battement de cœur, du sang jaillissait des blessures par balle dans son abdomen. C'est cette image qui m'a le plus marqué."

Herman : "Ma femme a passé toute cette nuit sur la table d'opération. Après cela, elle a passé quatre jours à osciller entre la vie et la mort, inconsciente. Ce sont les moments les plus difficiles pour moi. Cela me fait encore mal que cela soit arrivé à ma femme et que je n'aie rien pu faire. Si j'avais pu tirer sur un ou deux de ces hommes, j'aurais au moins fait quelque chose."

Noémie : "Lorsque je vois la série, je me demande tout le temps : pourquoi ? Je ne comprends pas comment quelqu'un, à cause de la drogue, peut se mettre en tête d'attaquer la famille de quelqu'un. Puis je pense : maman ne t'a jamais rien fait."


HUMO Quel effet cela fait-il de voir l'attaque reconstituée dans la série, Hilde ?

Hilde : "J'avais déjà vu le premier épisode avec mon père, lors d'une avant-première de la société de production Eyeworks, et là, les larmes ont coulé sur mon visage. Non pas que je revive l'attaque, mais le moment où ils tirent me revient violemment. Cependant, nous sommes également allés voir le tournage, donc ce n'était pas une grosse surprise. Mais je connais si bien les victimes. J'y étais moi-même. Le moment où le chirurgien dit à la maman qu'elle va devoir se battre pour sa vie est aussi un moment de confrontation. .... Ça m'a interpellé."

Herman : "Oui, j'ai dû la tenir. Un petit enfant quand même."


Tireurs d'élite

David Van de Steen n'était qu'un bambin de 5 ans en 1981, mais il se souvient lui aussi de l'attaque des Vernaillen.

David : "À Alost, c'était la grande nouvelle, les grandes personnes ne parlaient que de ça. L'hôpital OLV, où Vernaillen et sa femme étaient couchés, était lourdement gardé, avec des tireurs d'élite sur les toits. C'était inédit à l'époque ! Quatre ans plus tard, je me suis retrouvé dans le même hôpital avec mes graves blessures après le braquage de Delhaize."

"La directrice de l'hôpital, Sœur Bénédicte, m'a dit par la suite qu'ils déplaçaient Vernaillen et sa femme dans une autre chambre tous les deux jours, parce qu'ils avaient peur que les agresseurs ne les abattent à travers la fenêtre."

Hilde : "Je m'en souviens : quand nous venions te rendre visite à l'hôpital, très souvent tu étais déjà dans une autre chambre, avec une surveillance policière derrière la porte."

"Mes sœurs et moi avons également bénéficié de la protection de la gendarmerie. On restait chez nos grands-parents et nos tantes, et il y avait toujours une équipe qui faisait le guet dehors. Quand on nous a emmenées à l'école, ils nous ont suivies en voiture. J'étais alors en quatrième secondaire aux Dames de Marie à Alost. De ma salle de classe, je pouvais voir les tireurs d'élite du groupe Diane (unité spéciale de la gendarmerie, ndlr) marcher sur le toit de l'hôpital OLV. Devant mes parents, je savais. Et en bas, dans une salle de classe, se trouvaient les hommes qui étaient censés nous protéger, moi et mes sœurs. Personne ne pouvait entrer dans l'école, et nous-mêmes n'étions pas autorisés à en sortir. C'était tellement irréel."

Herman : "Un jour après l'attaque, alors que ma femme et moi avions subi une opération, nos filles sont venues nous rendre visite à l'hôpital. La plus jeune, Iris, avait introduit clandestinement mon revolver, un lourd Smith & Wesson 357 Magnum. Pour te protéger, a-t-elle dit. Elle avait 12 ans. J'ai gardé l'arme sous mon oreiller et un jour plus tard, elle m'a été utile : un médecin militaire s'est soudainement présenté à mon chevet pour m'annoncer que j'allais être transféré à l'hôpital militaire. J'ai sorti mon revolver de sous mon oreiller et j'ai dit : "Vous voyez ça, docteur ? Si quelqu'un vient me chercher, je le tue. Il faut l'imaginer : votre femme est en train de mourir et un salaud vient vous dire de sortir de là. (D'une voix mal assurée) Je pensais que c'était tellement inhumain ! Alors vous pouvez comprendre que j'étais furieux, n'est-ce pas ?"


HUMO Cette scène revient également dans la série : Peter Van Den Begin y menace pas moins de deux médecins à l'hôpital.

Herman : "Ma femme ne l'a jamais su. Quand elle l'a vu dans la série, elle a demandé, un peu inquiète : "Tu as vraiment fait ça ? !". Je dis : "Maman, je l'ai vraiment fait". Tu étais encore dans le coma à l'époque. "


HUMO Quand vos parents sont sortis de l'hôpital, vous et votre famille êtes retournés vivre à la maison. N'était-ce pas affreux, Hilde ?

Hilde : "Ma mère ne voulait pas rester là-bas, mes sœurs et moi non plus, en fait. Mais papa ne voulait pas partir. Il voulait montrer : "Vous ne me ferez pas sortir d'ici."

"Lorsque nous étions à la maison, les rideaux devaient toujours être fermés : nous ne voulions pas être des cibles ambulantes pour quiconque à l'extérieur. Nous avons poussé des armoires devant les fenêtres de notre chambre. Quand maman et papa n'étaient pas là, on verrouillait toutes les portes, y compris la porte intérieure du garage. Le revolver de papa, on l'a emmené avec nous dans le salon. Je dormais très mal ces premières semaines. Vous vous réveillez au moindre bruit, vos nerfs sont tendus."

Herman : "Au début, nous avions encore la protection de la gendarmerie, ils étaient dans une caravane sur notre allée. Mais après quelques mois, tout cela est tombé et nous nous sommes retrouvés seuls. Puis j'ai appris à mes trois filles à tirer, pour qu'elles se sentent en sécurité."

Hilde : "Maman n'était pas très enthousiaste à ce sujet, mais nous n'étions pas contre. Nous n'étions jamais vraiment à l'aise. Mes soeurs et moi avions chacune une arme dans notre chambre, derrière la porte."

Herman : "Crois-tu que le soir du Nouvel An, j'ai failli tirer sur des enfants devant ma porte ? (Les petites-filles ricanent nerveusement) Depuis que nous étions de retour à la maison, il y avait toujours une mitraillette prête sur le buffet, chargée. Cela ne devait pas arriver une deuxième fois, la prochaine fois je tirerai en premier. Cette nuit-là, moins de deux semaines après notre sortie de l'hôpital, on sonne à la porte après onze heures. Immédiatement réveillé, j'attrape mon arme et ouvre le rideau avec le canon, prêt à tirer. Il y avait des enfants à la porte ! Petits chanteurs ! C'est aussi bien que l'un d'entre eux ait fait un mauvais mouvement et soit - trrrrt - à une salve. J'ouvre la porte : "Putain ! Que venez-vous faire à cette heure de la nuit ?". Ces enfants : "Nous sommes venus chanter, monsieur". - "Vous ne savez pas ce qui s'est passé ici ? - "Pourtant, nous le faisons, monsieur. - (hilarité générale) Ils ont chanté, mais pas bien, remarquez. Mais celui qui a été le plus choqué, c'est moi-même."

Chien de salon

La série "1985" commence quelques mois avant l'attentat contre la famille Vernaillen. Nous voyons comment la jeune recrue de la gendarmerie Marc De Vuyst se retrouve par hasard comme dactylo chez Vernaillen. C'est ainsi qu'il se retrouve impliqué dans l'enquête de Vernaillen sur les punitions liées à la drogue du commandant de gendarmerie Léon François, dans la série un monsieur arrogant qui se considère intouchable. Lors de ses interrogatoires, François ne se comporte pas du tout comme un suspect : "Je me demande combien de temps vous allez porter votre uniforme", lance avec condescendance le commandant Vernaillen.

Philien : "Tu as vraiment remis en question ce François, grand-père ?"

Herman : "Oui, mon enfant, et toute une série d'autres gendarmes qui avaient monté un trafic de drogue. Ils ont été arrêtés un par un. J'avais gardé François pour la fin. Pendant toute une nuit, je l'ai interrogé. Et il n'arrêtait pas de se plaindre qu'il était si fatigué. Mais le lendemain matin, il a été arrêté."

Noémie : "Il était vraiment aussi arrogant que dans la série ?"

Herman : "François ? C'était un chien de salon. Savez-vous ce qu'il avait sur lui quand je l'ai interrogé ? Une Bible, elle était posée sur ses genoux. Dans la série, il répond comme s'il était le patron, mais le vrai François a fait dans son pantalon."

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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 18 Jan 2023 - 12:44


(suite et fin)

HUMO Marc De Vuyst a un aperçu immédiat de la masse des scandales de corruption dans "1985". Son image idéale de la gendarmerie est en lambeaux. Aviez-vous une idée des malversations au sein de la force avant de vous lancer dans l'affaire François, colonel ?

Herman : "Totally not. J'étais auparavant commandant dans le district d'Asse, je ne savais rien de ce qui se passait à Bruxelles. Ensuite, je suis devenu commandant de district à Bruxelles et j'ai été chargé de cette enquête par le procureur du parquet de Bruxelles. Je l'ai d'abord refusé, car mon travail consistait à maintenir l'ordre lors des manifestations et à sécuriser les ambassades. Mais ils m'ont obligé. Je savais que cela n'apporterait que de la misère, car mes supérieurs étaient contre cette enquête. Dès que j'ai commencé à creuser, c'était comme ouvrir une fosse septique."

HUMO Dans la série, votre personnage est intimidé par un général dans les couloirs du palais de justice. C'est dommage que nous perdions un bon officier", dit-il de manière significative.

Vernaillen : "J'ai vécu une expérience similaire dans la vraie vie, avec le général Fernand Beaurir. J'étais seul dans l'ascenseur avec le général et il m'a dit : "Heureusement que nous ne vivons pas à une autre époque, parce que sinon...". Et puis il a fait un mouvement de coupe avec son doigt sur sa gorge. Je n'ai pas été impressionné et j'ai répondu : "Ou je reçois des félicitations".


HUMO Vos enfants savaient-ils que vous travailliez sur une enquête aussi délicate ?

Herman : "Non. Ma femme le savait, mais pas les enfants : ils devaient étudier."

Hilde : "Dans les mois qui ont précédé l'attentat, nous avons effectivement reçu beaucoup d'appels téléphoniques anonymes à la maison : garder le silence puis se brancher, ou mettre de la musique. Apparemment pour nous faire peur, mais on a surtout trouvé ça ennuyeux. Juste avant l'attaque, un autre téléphone anonyme est arrivé. J'ai répondu et j'ai dit : "Si vous trouvez cela amusant, moi pas", et j'ai raccroché. Quelques jours plus tard, ils étaient à la porte ici."

L'obscur BSR (Brigade d'Investigation de la gendarmerie, ndlr) Madani Bouhouche, sinistrement bien interprété par l'acteur Roda Fawaz avec ses lunettes noires, et son collègue Robert Beijer traînent constamment dans le quartier de Vernaillen pour l'intimider. Une nuit, Vernaillen surprend le sinistre duo alors qu'ils mettent son bureau sur écoute. Dans la série, il reste d'un calme glacial et expulse Bouhouche et Beijer de la BSR pour les punir.

Philien : "Peter Van Den Begin agit vraiment bien, mais il est beaucoup plus courageux que grand-père. Cette scène où il découvre qu'il est sur écoute... Grand-père était devenu fou !"

Hilde : "Je ne peux pas non plus imaginer qu'il réagisse aussi doucement (rires)."  Noémie : "Opa peut réagir très fortement. Nous nous en souvenons aussi de notre éducation (rires). Avec maman et grand-père, les choses étaient strictes."


HUMO La discipline de la gendarmerie était toujours là.

Philien : "Sûr. Avec grand-mère aussi, qui est tout aussi ponctuelle et résolue."

Herman : "Quand ma femme l'a vu, elle a dit : "Ce n'est pas toi, ton personnage est bien trop bien élevé."

Hilde : "Mais papa, ce n'est pas une biographie hein, ce n'est évidemment pas toi. Il faut y voir l'histoire d'un homme qui va droit au but, malgré toute l'opposition et les menaces, et qui continue à mener ses recherches sans broncher."

Herman : "L'Inquisiteur, hein : c'était mon surnom."


HUMO Êtes-vous fier de votre grand-père, Philien et Noémie ?

Noémie et Philien (en chœur) "Très fiers!"

Philien : "Certainement quand nous avons vu la série. J'ai l'impression que tout le monde dans la gendarmerie était corrompu. Le seul bon, c'était notre grand-père. On voit des gens se faire tabasser parce qu'ils ne veulent pas rejoindre la corruption... Mais mon grand-père s'en fiche. Puis je pense : chapeau ! Et c'est encore le cas maintenant. Il n'a peur de rien. C'est agréable de voir la force qu'il a en lui."


Donnant-donnant

Franky Verhellen, l'autre jeune gendarme recruté en 1985, prend un chemin très différent de celui de son ami Marc. Il se laisse prendre en remorque par des types aventureux mais peu recommandables de la gendarmerie. Lorsqu'il se rend compte que leurs actions deviennent amèrement graves, il ne peut plus faire marche arrière.

David : "Ce que j'aime dans "1985", c'est la façon dont ce système de gendarmes travaillant avec des informateurs du milieu criminel est tissé dans l'histoire, et la rapidité avec laquelle les choses peuvent déraper."


HUMO Le système donnant-donnant.

David (hochement de tête) : "Comme quoi les frontières entre les limiers et les criminels s'estompent. Cela commence par une petite faveur, mais cela devient de plus en plus sérieux."

"Vous voyez, avec ces deux jeunes recrues de la gendarmerie, à quel point il est facile de s'engager dans quelque chose qui vous dépasse. Ce Franky, par exemple : le matin, il est encore dans la cuisine du mess à éplucher des pommes de terre, mais il est ensuite convoqué par un de ces types louches pour une mission. Le soir, il a vu des choses qu'il n'aurait jamais dû voir. Ils le tiennent en tenaille, car s'il ne participe pas, il sera tué ou ils le rafistoleront. Et donc ces deux garçons, qui étaient de si bons amis, se retrouvent soudainement en désaccord l'un avec l'autre."


HUMO En regardant la série, on pourrait en effet penser que toute la gendarmerie est corrompue, sauf Herman Vernaillen.

David : "Ils l'ont mis sur le fil, bien sûr, c'est une fiction. Le gendarme ordinaire n'en savait rien. Mais une fois que vous avez atteint un certain niveau, vous devez être très prudent, je pense. C'est là que les camps se sont formés et il fallait montrer sa couleur."

Hilde : "Pour moi, ce fut un choc de découvrir toutes ces conditions dépravées. Je pensais qu'on ne voyait ce genre de choses que dans les films. Pour nous, la gendarmerie était une bonne chose. Enfants, quand papa était commissaire de district à Asse, nous allions chaque année à la fête de Saint-Nicolas, à laquelle étaient également invités les enfants de l'orphelinat, donc nous avions une image totalement différente de la gendarmerie. Et puis il y a cette attaque et vous réalisez : on ne peut pas leur faire confiance."

Herman : "Ma femme n'a jamais laissé entrer un gendarme chez elle depuis lors. Même maintenant, elle ne laisse jamais les hommes en uniforme."

Hilde : "Cette séquence évoque à nouveau en moi ce sentiment d'impuissance, de désillusion et de frustration. Les auteurs n'ont jamais été arrêtés, bien qu'ils soient connus."


HUMO Lors du procès d'assises sur l'attentat de 1995, les principaux suspects, Madani Bouhouche et Robert Beijer, ont été acquittés.

Herman : "Alors que tout le monde sait qu'ils l'ont fait. Beijer l'a écrit en 2010 dans son livre ('Le dernier mensonge', éd.) et il me l'a aussi avoué personnellement, devant le procureur de Bruxelles. Il savait qu'ils ne pouvaient légalement rien lui faire de plus. Beijer a ensuite avoué qu'ils étaient quatre : lui-même, Bouhouche et deux autres personnes dont il n'a pas voulu dire le nom. Il a dit que l'intention était de me tuer, pas de frapper ma femme. Qu'elle ait été gravement blessée, il en était vraiment désolé. Je lui ai répondu : "Si tu mets encore un pied dans ma cour, je te descends".

David : "Il est incroyable que Bouhouche ait pu manipuler l'enquête sur l'attaque de Vernaillen. Il a manipulé les preuves de telle manière que lui et Beijer s'en sont sortis."

Hilde : "Cela crie vengeance. Qu'ils écrivent ensuite un livre dans lequel ils peuvent s'exclamer en toute impunité : "C'était moi !". Une fois que vous êtes acquitté d'un crime, ils ne peuvent apparemment plus jamais vous condamner pour ce crime. Mais au moins nous connaissons deux délinquants : David, lui, ne sait rien, ce qui est encore pire."


HUMO La police a été réformée depuis. Cela a-t-il aidé à restaurer ta confiance, Hilde ?

Hilde (résolument) : "Après ce qui s'est passé ? Non. Je ne sais pas si la police est toujours comme ça, mais ma confiance a été brisée pour toujours. Je pense la même chose de la cour. Je n'ai pas l'impression que le système judiciaire agisse de manière juste."


HUMO Vous avez été très mal traité dans la gendarmerie après l'attaque, colonel.

Herman : "Pendant l'enquête aussi, vous savez. Ils m'ont intimidé de toutes les manières possibles. Qu'est-ce que je pouvais faire ? Rien ! La tentative d'assassinat avait échoué, alors ils ont essayé de me détruire d'une autre manière. Notre maison, qui venait d'être construite, a été mise en pièces, les dégâts se chiffrent en centaines de milliers de francs, mais je n'ai jamais reçu un seul franc d'indemnisation. La gendarmerie nous a refusé un prêt sans intérêt. Financièrement, nous étions au plus bas. Même l'ambulance, j'ai dû la payer moi-même, car ma femme était aussi dedans."

"J'ai été nommé colonel par la suite, ils ne pouvaient pas faire autrement. Mais j'ai été transféré au centre logistique, où je suis resté assis dans une petite pièce pendant six mois sans que personne ne me parle. Un colonel m'a demandé : "Tu es heureux maintenant, entre l'huile et la graisse ?". Bien sûr que non, ce n'était pas une vie. En 1988, j'ai pris une retraite anticipée de la gendarmerie et je suis devenu chef d'entreprise. Ils ne m'ont pas détruit."


Trou noir

HUMO La série va sans aucun doute ouvrir de vieilles blessures avec les familles des victimes.

Hilde : "Je pense que c'est bien d'en parler, comme ça on peut mieux mettre ça derrière soi. Mais mes soeurs ne veulent plus rien entendre à ce sujet."

Herman : "Iris est restée très forte à l'époque, étant la plus jeune. Elle est venue me voir alors que nous étions à peine sortis de l'hôpital. "Papa, je veux être médecin. Elle avait vu sa mère blessée et elle se sentait si mal de ne pas pouvoir l'aider. Eh bien, elle devient médecin. Mais elle ne veut plus jamais parler de l'attaque."

Philien : "Maman non plus. Elle n'aime pas quand Grand-père en parle, elle a toujours peur d'une attaque."

Noémie : "Mais elle en parle quand on lui pose la question, et alors elle fait pâlir une larme. Elle m'a aussi montré ses cicatrices."

David : "Chacun y réagit différemment. Lorsque j'ai rendu visite aux Vernaillen pour la première fois, j'ai immédiatement vu la ressemblance avec mes grands-parents. Mon grand-père était un combattant et ne pouvait pas se taire au sujet des tueries. Ma grand-mère ne voulait pas en entendre parler parce que c'était trop conflictuel pour elle. Herman ne peut pas non plus se taire sur cette attaque, il la raconte encore et encore. Sa femme est méfiante et timide ; elle reste assise dans la cuisine, mais suit la conversation. Cette vigilance constante, cette agitation ininterrompue, je la reconnais très bien."

Hilde : "Je suis toujours restée plus alerte que les autres. Lorsque je rentrais en voiture, je me dirigeais à reculons vers la porte du garage pour l'ouvrir, en faisant face à la rue. Puis retour rapide dans la voiture. Quand je me suis mariée, je n'ai pas apporté mon arme : mon mari ne voulait pas d'armes dans la maison. Alors c'est devenu des chiens, ils entendent tout. Et récemment, nous avons mis des caméras autour de la maison. Mais je ne pense pas avoir transmis ma peur à mes enfants."


HUMO Pensez-vous que la série va relancer l'enquête sur le Gang, David ? Êtes-vous satisfait du projet de loi qui fera en sorte que les attaques du Gang ne seront jamais prescrites ?

David : "En fait, je n'attends rien de plus. Il y a dix ans, nous nous sommes battus pour prolonger l'enquête. Aujourd'hui, je me dis : quelle différence cela fait-il ? Nous ne sommes pas à une étape près, tant d'années plus tard. Des dizaines de tuyaux que l'avocat Jef Vermassen et moi-même avons déjà transmis aux enquêteurs : rien n'en sort jamais. On dirait que tout y disparaît dans un trou noir. Il vaut peut-être mieux qu'elle soit caduque, a déclaré Vermassen à l'époque. Ensuite, les fichiers seront libérés en 2025 et les scientifiques pourront les étudier. Je ne sais pas quoi penser."


HUMO Vous avez également beaucoup travaillé sur votre santé.

David : "Je ne peux pas faire autrement. Il y a un an, j'ai subi un infarctus cérébral et une hémorragie cérébrale, auxquels j'ai survécu de justesse. Cette nuit-là, à l'hôpital, ma femme Nathalie et mon fils Yanni ont cru que j'étais fini. J'ai passé des mois dans un fauteuil roulant et je dois encore me rendre à l'hôpital trois fois par semaine pour la rééducation. Maintenant, Nathalie pense que nous devrions être occupés à d'autres choses aussi, au lieu d'être toujours avec les tueries. Cette hémorragie cérébrale a été un point de basculement. Vous pensez que vous avez encore le temps pour toutes sortes de choses, et à un moment comme celui-là, il devient évident que vous n'êtes pas aussi immortel que vous le pensez."


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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 18 Jan 2023 - 13:27


https://www.lalettre.pro/Belgique-la-RTBF-lance-un-nouveau-podcast_a31080.html

BELGIQUE : LA RTBF LANCE UN NOUVEAU PODCAST

RÉDIGÉ PAR BRULHATOUR LE MERCREDI 18 JANVIER 2023 À 08:30 | MODIFIÉ LE MERCREDI 18 JANVIER 2023 À 08:35

"Les tueurs du Brabant" se positionne comme un podcast documentaire dans la catégorie "True Crime", une catégorie actuellement la plus populaire chez les auditeurs de podcasts. Il se compose de 8 épisodes de 30 minutes et revient sur cette affaire qui a secoué le Brabant wallon. Depuis maintenant plus de 40 ans, la police continue de travailler sur ce mystère...


Série TV 1985 - Page 2 Pod10


En septembre 1982, l’armurier Daniel Dekaise est sauvagement agressé sur son lieu de travail. Les truands réussissent à sortir du magasin avec des dizaines d’armes. La police est avertie, et une course poursuite démarre. Ce jour-là, les Tueurs du Brabant font leur première victime. Mais l’enquête démontrera ensuite que ce n’était pas leur premier coup… Voilà pour la trame de ce nouveau podcast proposé par la RTBF. Thomas Résimont (producteur et ingénieur du son au studio Bubbles-Sound) et Matt Graves produisent ce podcast dont la réalisation a notamment été confiée à Jeanne Savignat, journaliste française vivant en Belgique et passionnée par le format du podcast. La voix off narrative a été confiée à Serge Hologne.


Le podcast (8 épisodes de 30 minutes chacun) sera mis en ligne le 22 janvier prochain...


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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 18 Jan 2023 - 15:37


La sortie de "1985" est l'occasion de diffuser de nombreuses rétrospectives et autres informations sur le dossier.

Par exemple :

https://www.rtbf.be/article/les-tueries-du-brabant-un-dossier-irresolu-depuis-40-ans-11138219

Les tueries du Brabant : un dossier irrésolu depuis 40 ans

(...)


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C.P.




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 18 Jan 2023 - 18:16

J'espère que la série de Matt Graves et Jeanne Sauvignat apportera un éclairage plus proche de la réalité qu'une fiction qui ne fera au contraire qu'embrouiller un peu plus les esprits.
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Kranz




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyMer 18 Jan 2023 - 22:06

HERVE a écrit:


Herman : "Alors que tout le monde sait qu'ils l'ont fait. Beijer l'a écrit en 2010 dans son livre ('Le dernier mensonge', éd.) et il me l'a aussi avoué personnellement, devant le procureur de Bruxelles. Il savait qu'ils ne pouvaient légalement rien lui faire de plus. Beijer a ensuite avoué qu'ils étaient quatre : lui-même, Bouhouche et deux autres personnes dont il n'a pas voulu dire le nom.


Quatre comme dans l'affaire Zwarts à zaventem. Les mêmes ?
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Henry

Henry


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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyJeu 19 Jan 2023 - 10:23

Je pense que même si Beijer se présente comme le cerveau de Zaventhem, il n'y était pas physiquement présent.
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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyJeu 19 Jan 2023 - 12:29


https://www.rtbf.be/article/les-tueurs-du-brabant-un-podcast-documentaire-inedit-sur-l-affaire-qui-a-terrorise-la-belgique-11138896

Les Tueurs du Brabant : un podcast documentaire inédit sur l’affaire qui a terrorisé la Belgique

1 saison(s) • 8 épisode(s) • 3 h 44 min


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HERVE




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MessageSujet: Re: Série TV 1985   Série TV 1985 - Page 2 EmptyJeu 19 Jan 2023 - 13:32


https://focus.levif.be/good-morning-belgium/

Focus Vif du 19/01/2023

Les tueries du Brabant ont lardé la Belgique de cicatrices. La série 1985 dresse le bilan des crimes et des désillusions, des chocs et des omissions, brisant enfin l’insupportable silence.

Beaucoup se souviennent des flashs info racontant les fusillades dans des supermarchés, les courses-poursuites avec la police, les riot guns. Au mitan des années 80, les tueurs du Brabant ont, en échange de butins dérisoires, semé sur leur passage des corps gisant dans des mares de sang.

Entreprise de braquage, de nettoyage ou de déstabilisation de l’État, les “tueries” ont plongé dans la paranoïa une société belge peu préparée à des années de plomb. Il reste une chape sur nos mémoires, des enquêtes aux résultats confus, un feuilleton qui n’arrête pas de rebondir sans fournir d’explication finale. 1985 évoque la violence et le chaos de l’époque (lire la critique page 42) à travers le regard de jeunes adultes emportés dans la tourmente: une étudiante, Vicky, et de deux amis incorporés dans la gendarmerie, Marc et Franky. Ils sont incarnés par un trio très convaincant (Mona Mina Leon, Tijmen Govaerts et Aimé Claeys). Wouter Bouvijn, réalisateur, et Willem Wallyn, scénariste, révèlent comment ils ont choisi de raconter une affaire qui n’a lâché ni ses réponses ni son emprise.

Pourquoi s’attaquer à ce serpent de mer des tueurs du Brabant ?

Willem Wallyn: En tant qu’étudiant puis juriste, j’ai vécu de très près les événements. Pendant mes études, j’habitais en face de la caserne de la gendarmerie, au boulevard Général Jacques. Cette affaire des tueries, c’est un peu notre Viêtnam. Or, nos fictions n’en parlent jamais. L’atmosphère de cette époque très polarisée (gauche et droite, Est et Ouest…) était propice à ce type d’affaires. On ne voulait pas se lancer dans une explication sur qui a fait quoi, plutôt raconter comment trois jeunes, étrangers aux milieux où se perdent les origines de cette histoire, y ont été irrémédiablement projetés.

Quel type de regard vouliez-vous transmettre sur les tueries et leurs origines ?

W.W.: C’était très important que Wouter, qui n’était pas né en 1985, superpose sa vision, sa poésie et sa sensibilité à la perception et au souvenir de ceux qui ont vécu l’époque. Pour éviter de faire une fiction documentaire, on a pris tous les personnages au sérieux, façonné la psychologie des trois jeunes, imaginé leur évolution, mais aussi celle du major Vernaillen, victime d’une violente attaque à son domicile, pivot du récit, ainsi que du gendarme Madani Bouhouche (interprétés respectivement par Peter Van den Begin et Roda Fawaz, NDLR). Raconter cette histoire sur cinq années, à travers cinq paires d’yeux est une question de dosage, d’alternance entre le factuel et l’émotionnel, d’un juste milieu où chaque spectateur puisse suivre cette histoire et en comprendre les racines.

Wouter Bouvijn: Ce qui m’intéressait c’était de suivre le parcours émotionnel des protagonistes, les révélations qui les frappent et les choix qu’ils doivent opérer. Quand j’ai lu le scénario, je savais vaguement qu’il était question de Delhaize, d’Alost, des mots déjà entendus. Mais j’ai été surpris de découvrir toute l’étendue de l’affaire. Marc, Franky et Vicky débarquent à Bruxelles de la campagne flamande, tout comme moi je l’avais fait. C’était une piste plus intéressante à explorer.

Une manière, aussi, pour le spectateur, de rentrer dans l’histoire avec un regard neuf ?

W.W.: Absolument. Wouter m’a aidé à regarder cette histoire à travers les yeux des personnages que j’avais créés, afin de permettre à n’importe qui de la comprendre.

W. B.: On a dû aussi faire des choix. S’il avait fallu expliquer en profondeur tous les faits, on n’aurait jamais terminé la série. Il y a beaucoup d’éléments qui demeurent inexpliqués ou inexplicables.

D’où l’importance des séquences archivées en fin d’épisodes, pour rappeler les faits et le récit qui en a été fait à l’époque ?

W.W.: Oui, et même moi, j’ai été choqué de redécouvrir certains éléments. Beaucoup de choses ont été étouffées. Il aura fallu le travail des journalistes pour que le cambriolage de l’arsenal de la gendarmerie, une étape clé de l’affaire, arrive aux oreilles du public. La gendarmerie n’a jamais communiqué sur le sujet. On se rend compte à quel point l’époque était différente en termes de gestion de l’information et du rôle crucial des journalistes.

Reconstituer le contexte policier, judiciaire et politique était périlleux ?

W.W.: Grâce à mon passé d’avocat, j’étais très à l’aise avec la matière. Les rapports de la commission parlementaire sur les tueries expriment très clairement les faits et sont à la disposition de tout le monde. J’avais une vision plutôt anti-gendarmes, mais nous avons consulté des anciens. Ils nous ont beaucoup aidé, sont avides de raconter leur histoire, de faire en sorte qu’elle soit matériellement bien rendue. Il m’est arrivé d’avoir des petits différends avec eux, mais de bonne guerre. Parce que l’image qui se dégage du corps de gendarmerie n’est pas terrible. J’ai beaucoup parlé avec le major Vernaillen, aussi, mais uniquement sur sa fonction, sa place particulière dans la hiérarchie.

Pour rendre la violence, la menace qui pèse en permanence, quelles limites avez-vous posées ?

W.B.: La violence n’est pas très présente, sauf dans le regard des personnages. On voulait ouvrir la série sur une attaque, mais ça ne marchait pas. Finalement on en voit deux à l’écran. Elles sont plutôt évoquées en se focalisant sur le lieu, les sons. Les témoins à l’époque ont tous parlé des sons effroyables des armes à feu.

W.W.: On voulait montrer le choc de la violence, mais plus encore se concentrer sur sa perception, sa répercussion sur la société. Elle devient de plus en plus étouffante à mesure que les personnages la sentent, découvrent qu’ils vont devoir faire des choix. C’est aussi important de respecter la proximité temporelle de ces événements: les victimes et les lieux en portent encore aujourd’hui le poids.


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