Maubeuge, 14 août 1982

guy mayeu a écrit:

Les bouteilles d'alcool n'avait peut-être que l'ivresse future comme valeur pour les voleurs ? Nous n'en savons rien.

C'est intéressant parce que,sans vouloir en tirer de conclusions,...

Andrew Ezergailis, historien letton, à propos des unités de police politique militarisées du IIIe Reich, a écrit:

   À la fin de l'opération, et parfois pendant, du schnaps et des zakouskis étaient servis. Les membres du peloton étaient toujours récompensés par de l'alcool [sur place], mais ceux qui montaient la garde ou étaient punis devaient attendre le retour au quartier général »

...

Je ne crois pas que les "denrées" volées à Maubeuge étaient destinées à la revente dans une supérette du Borinage (ou d'ailleurs), mais plutôt pour être proposées en accompagnement dans un autre genre de commerce... Mais je peux me tromper...

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Etienne a écrit:

Cheshire cat,
Je crois que faire un lien entre le nom de la place où les faits se sont déroulés et un cercle qui en reprend partiellement l'appellation me semble tiré par les cheveux.
Je crois aussi qu'il ne faut pas trop voir des liens ou des sens cachés derrière des noms propres. Par exemple le nom Brabant évoque des choses bien différentes à chacun de nous. Ma perception de la rue de Brabant n'est pas la même que celle d'un de ses résidents. Le Brabant me fait bien sûr penser à la belle province où je vis. Pour certains, ce mot évoque les Pays-Bas. Pas de quoi démarrer une nouvelle piste.
Vous avez beaucoup d'imagination. C'est bien. C'est essentiel. Mais peut-être faudrait-il essayer de la dompter.
S'il n'y avait pas la balistique...

On est dans "le second degrés" et l'art de la suggestion. On a affaire à des érudits.
Les policiers prennent tout "au premier degrés", et donc ils ne trouvent rien....

A chaque fois ce lieu est rattaché a un fait.
Pilontenstraat est en lien avec l'inscription sur le morceau de papier (à vérifier par les enquêteurs)
Le quartier du barbant est en relation directe avec le projet immobilier (c'est un fait)  
Que ce soit "rue de Brabant" ou "quartier brabant" c'est de toute facon le même endroit, ca ne change rien
Idem pour José de Het Kasteel et son écharpe "division bleue" (c'est aussi un fait).
Ca s'appelle de la cryptographie (crypter des informations pour en assurer la confidentialité entre l'émetteur et le destinataire).
Bref, on a "cassé" le code....

Pilotenstraat ne tiendrait pas sur le papier....

Et "Pilatus" ?

Pil + deux ou trois lettres maximum. Cela nous éloigne beaucoup de la champi....

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C.P. a écrit:

des malfrats pas plus malins que ça,

Excusez moi de vous le faire remarquer mais ca fait quand même 30 ans qu'on court derrière...

http://killersbrabant.be/facts/1982/piot-fr.html a écrit:

Les auteurs prennent la fuite à bord d’une voiture de grosse cylindrée foncée, sans doute identifiée comme la VW Santana couleur bleu métallisé volée au garage BRICHAU à Lembeek

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C.P. a écrit:

Le Pilatus d'Aerosurvey .

- Ca peut être des indicateurs de  navigation aérienne N74 ca devrait être "(direction) 74 degrés Nord ";
- Ca peut aussi être une coordonnée géographique "74 degrés de latitude (ou longitude) nord"

A titre informatif, et ce n'est probablement pas ca, "ANU" est l'indicatif de l'aéroport international "V. C. Bird" situé sur l'île d'Antigua à 8 kilomètres au nord-est de Saint John's. L'île d'Antigua se situe Est-Sud/Est de Haithi et c'est une île "paradisiaque".
Ca peut aussi être, et c'est plus probable,  l'immatriculation d'un avion 
code d'immatriculation "***- ANU" pour le ".78" je ne sais pas encore

Il faudrait demander à un pilote d'avion plus de précision.....  

"N74***" ca peut être aussi un numéro (d’identification) de vol.
A cette époque on peut les suivres sur des sites comme ; https://www.flightradar24.com/48.67,5.16/6

L'immatriculation des avions civils aux USA commencent par "N"
En navigation aérienne 74° ça donne 074.

C.P. a écrit:

Le Pilatus d'Aerosurvey était régulièrement loué par le CERPN à la Salmagne. Son pilote/propriétaire était Jan Van Rijseghem. Voilà, lien entre les TBW et Moïse Tchombe est établi!

Non, par contre ca pourrait faire le lien avec le léopard de Kinshasa, le trafic de diamant, Jean Palsterman (associé de Léon Finné - banquier et familier du "Cepic"- )  et Bouhouche

Décidément, le soleil de Tourcoing a tapé trop dur cet été et a échauffé les esprits..., et les chats miaulent au clair de lune à Maubeuge!

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C.P. a écrit:

Décidément, le soleil de Tourcoing a tapé trop dur cet été et a échauffé les esprits..., et les chats miaulent au clair de lune à Maubeuge!

Le 16 décembre 1981, une assemblée générale extraordinaire de l'Union Minière (Haut-katanga) décide la dissolution anticipée de la société. La "nouvelle Union minière" (branche "non ferreux") est donc crée et la Société Générale de Banque va acquérir la totalité des part. En 1970, le président de la Société Générale de Banque entre au Cercle des Nations, ensuite promu trésorier du CEPIC. Il est aussi  éditeur de magazines d'extrême-droite
"Miaou"... 

falco a écrit:

Bonjour à tous,

Pourquoi attribuer ce fait aux tbw?
Parce qu'il y a usage d'un 7.65. C'est vrai mais à l'époque, on en trouvait à tous les coins de rue et encore maintenant d'ailleurs.

Parce qu'il y a utilisation d'une voiture foncée de grosse cylindrée. C'est vrai aussi, mais qui dit réellement j'ai vu une vw Santana? Personne, j'ai même lu que les recherches policières en France n'avaient donné aucun résultat. Soit 0 vw santana immatriculée.

Il ne vous viendrait pas à l’esprit qu’un des policiers français ait pu voir indiqué à l'arrière du véhicule sa marque et son modèle et qu'il ait pu mémoriser une partie de son numéro d’immatriculation ?

A noter que le pistolet 7.65 utilisé à Maubeuge servi non seulement à Wavre mais également à Nivelles. Le lien de ce vol avec les tueries est donc irréfutable.

@

Non Chronos, il ne me vient absolument, mais absolument pas, à l'esprit qu'un policier français ait pu reconnaître une VW Santana.

Dans la nuit, avec un faible éclairage public, alors qu'ils se font tirer dessus, ils auraient selon vous reconnu une voiture dont la production venait seulement de commencer et était peu commercialisée.

Même de jour, ce véhicule à été confondu avec une audi 80 par plusieurs témoins et même par deux gendarmes durant quelques instants.

Qu'ils aient pu mémoriser une partie de sa marque d'immatriculation, qui sait. Personne n'en a jamais fait mention.

En tous cas le malheureux qui s'est pris une balle dans le ventre, je ne pense qu'il pensait à autre chose que de mémoriser une plaque, quant aux deux autres, ils devaient sans doute se protéger dans une entrée de maison pour ne pas être atteint.

La voiture a démarré phares éteints si je me souviens bien.

Je serais curieux de savoir qui a effectué une expertise balistique de projectiles se trouvant l'un dans le ventre d'un policier français, l'autre un gendarme belge à Nivelles et enfin dans la tête du policier belge de Wavre.

A Wavre, grâce à Roland Campine et Bernard Sartillot nous savons qu'il s'agissait d'une Santana,
il faisait jour. . .Et pourtant, les héroïques poursuivants l'ont confondu un temps avec une Audi 80. . . .Véhicule dénoté ? A Maubeuge ????????


Cordialement,
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Qui a donné l'ordre de laisser Alost sans défense ce jour là ?

C.P. a écrit:

@Chronos

Quand vous dites"Il ne vous viendrait pas à l'idée, etc. ", je suppose que vous vous référez à un témoignage " acté " quelque part par les enquêteurs français ?

Étant naturellement beaucoup moins bien informé que je vous, je n'ai jamais lu ou entendu dire que les policiers français avaient identifié immédiatement la voiture et mémorisé une partie du N° de plaque. Une référence serait la bienvenue pour ma compréhension personnelle.

Simple déduction.

Après le hold-up commis chez Dekaise, les enquêteurs belges ou français n’ont pu faire le lien avec le cambriolage de Maubeuge que sur base d’un élément tangible. Surtout que la nature des deux faits est totalement différente (d'un côté, cambriolage de nuit d'un commerce d'alimentation et vol de denrées, de l'autre, attaque à main armée d'une armurerie et vol d'armes).

Sans cet élément liant les 2 faits, un juge n’aurait jamais ordonné une commission rogatoire internationale afin que les douilles et projectiles récupérés à Maubeuge et à Wavre soient soumis à une expertise balistique comparative.

Cet élément ne peut être que la similitude du modèle du véhicule utilisé par les auteurs de ces 2 vols ou du numéro de la plaque d'immatriculation.

Je n'en vois en tout cas personnellement pas d’autres.

falco a écrit:

Non Chronos, il ne me vient absolument, mais absolument pas, à l'esprit qu'un policier français ait pu reconnaître une VW Santana.

Dans la nuit, avec un faible éclairage public, alors qu'ils se font tirer dessus, ils auraient selon vous reconnu une voiture dont la production venait seulement de commencer et était peu commercialisée.

La Santana était stationnée juste sous l’éclairage public et le modèle du véhicule est mentionné en toutes lettres sur le côté arrière droit.

Il est aussi possible que les policiers aient reconnu le modèle exact par après, sur base de photos ou d'un catalogue constructeur.

falco a écrit:

Qu'ils aient pu mémoriser une partie de sa marque d'immatriculation, qui sait. Personne n'en a jamais fait mention.

Ce qui est certain, c’est que les policiers ont eu leur attention attirée sur cette plaque puisqu’ils ont pu préciser qu’il s’agissait d’une plaque belge.

falco a écrit:

Je serais curieux de savoir qui a effectué une expertise balistique de projectiles se trouvant l'un dans le ventre d'un policier français, l'autre un gendarme belge à Nivelles et enfin dans la tête du policier belge de Wavre.

A Nivelles, ce n’est pas le gendarme qui fut abattu à l’aide d’un pistolet calibre 7.65 mais M. Fourez. Mais qu’importe, là n’est pas l’essentiel.

Que ce soit à Maubeuge, à Wavre et à Nivelles, ce n’est pas un mais de très nombreux projectiles qui furent tirés par cette arme. Sans parler de toutes les douilles éjectées et récupérées sur le sol. Les experts disposaient donc de suffisamment d’éléments pour que le résultat de leurs analyses soit fiable.

A noter, puisque visiblement vous l’ignorez, qu’un projectile récupéré dans un corps humain est généralement plus exploitable que s’il finit sa course contre une surface dure.