Alost, 9 novembre 1985

Les faits n'ont rien à voir avec les fêtes de St. Martin (11/11). Pour les enfants de la région Alost, Termonde etc., c'était à l'époque comparable aux fêtes de St. Nicolas. Pour les imbéciles/tueurs d'Alost : plein de monde, y inclus des enfants

Ah bon, j'avais cru comprendre qu'il y avait une partie des forces de police qui participait à un match de foot en raison du W-E de la St Martin, patron de la ville et des policiers.

Les tueurs étaient au courant du match du foot, pas du fait des fêtes de St. Martin.

Je tombe par hasard sur un ancien message écrit en 2014 par Mérovingien en 2013 où il parle de moi. Je n'ai plus aucun souvenir de cet épisode :

Michel Leurquin heeft dit weekend op de boekenbeurs in Brussel de volgende info gekregen: de dag van de aanslag in Aalst zaten vier personen in een café nabij het kerkhof van Aalst. De vier personen waren onbekenden voor de dagdagelijkse klanten van het café. Ze zaten er koud en geconcentreerd iets te drinken zonder enig woord uit te wisselen. In het café stond radio Mi Amigo op. Op het moment dat de DJ de boodschap gezegd heeft over de plaataanvraag voor de Bende van Nijvel, zijn de vier mannen rechtgestaan, hebben ze betaald en hebben ze de zaak verlaten. De getuigen van deze scene, die vermoedelijk overleden zijn (waren al oud in 1985), hebben steeds de indruk gehad dat deze personen de daders van de aanslag op de Delhaize waren. Het café zou ondertussen ook niet meer bestaan.

michel a écrit:

Je tombe par hasard sur un ancien message écrit en 2014 par Mérovingien en 2013 où il parle de moi. Je n'ai plus aucun souvenir de cet épisode :

Michel Leurquin heeft dit weekend op de boekenbeurs in Brussel de volgende info gekregen: de dag van de aanslag in Aalst zaten vier personen in een café nabij het kerkhof van Aalst. De vier personen waren onbekenden voor de dagdagelijkse klanten van het café. Ze zaten er koud en geconcentreerd iets te drinken zonder enig woord uit te wisselen. In het café stond radio Mi Amigo op. Op het moment dat de DJ de boodschap gezegd heeft over de plaataanvraag voor de Bende van Nijvel, zijn de vier mannen rechtgestaan, hebben ze betaald en hebben ze de zaak verlaten. De getuigen van deze scene, die vermoedelijk overleden zijn (waren al oud in 1985), hebben steeds de indruk gehad dat deze personen de daders van de aanslag op de Delhaize waren. Het café zou ondertussen ook niet meer bestaan.

Michel Leurquin a reçu les informations suivantes lors de la foire du livre de Bruxelles ce week-end: le jour de l'attentat d'Alost, quatre personnes étaient assises dans un café près du cimetière d'Alost. Les quatre personnes étaient étrangères aux clients quotidiens du café. Ils étaient assis là à boire froid et concentrés sans échanger un mot. Radio Mi Amigo se leva dans le café. Au moment où le DJ a prononcé le message sur la demande de record pour le Gang de Nivelles, les quatre hommes se sont levés, ont payé et ont quitté l'affaire. Les témoins de cette scène, vraisemblablement décédés (étaient déjà âgés en 1985), ont toujours eu l’impression que ces personnes étaient les auteurs de l’attaque de Delhaize. Entre-temps, le café n'existerait plus.

@ Michel: donc, des gens seraient venus vous raconter cette anecdote oralement, et seraient morts entretemps ? Ou bien les gens qui vous en ont parlé vous ont confirmé qu'ils tenaient ce témoignage de gens âgés qui seraient entretemps décédés ?

Si cette histoire est vraie, elle est interpelante, comme les autres témoignages d'Alostois parlant d'autres personnes suspectes présentes sur place avant le braquage. Je déduis de votre post que si vous n'en avez aucun souvenir, vous n'avez pas d'autre détail ?!

J'en ai parlé ici, j'ai retrouvé le message. Ce sont des personnes âgées qui auraient été témoins. C'est vraiment bizarre mais je ne me souviens plus de qui m'a raconté cela.... C'était une dédicace de mon livre et j'ai parlé à un certain nombre de personnes. J'ai eu le réflexe d'en parler sur le forum. Il n'y a donc aucun autre détail sinon j'en aurais parlé.

Comment le gang aurait-il pu être sûr que le patron du café allait diffuser Radio Amigo?

Ouh lalalala ! Personnellement, j'ai bien "du mal" avec ce genre d'info.

Quatre types qui restent attablés sans se parler puis se lèvent subitement, cela pouvait laisser un souvenir dans l'esprit de témoins, mais se souvenir que cela s'est produit au moment où la dédicace a été annoncée...  

N.B. : Le disque demandé était en tête du hit-parade à l'époque, donc sa n-ème diffusion dans une journée devait passer "inaperçue". C'était d'ailleurs peut-être précisément la raison de demander le passage de ce disque-là, après tout...

À moins que ce soit l'expression 'bende van Nijvel' qui ait interpelé un ou des témoins présents, qui auraient remarqué qu'au moment où ces trois mots à la consonance macabre furent prononcés par l'animateur radio, les quatre se sont levés presque instantanément.

Pour ce qui est du café Christoffelken ou M.B aurait pu être reconnu par un témoin quelques minutes avant l'attaque, voici - en provenance du forum flamand -la 1ere page d' un   P-V publié par Merovinger.
Cette déposition remonterait au mois de février 1988.

Si je comprends bien ce p-v, le témoin a trouvé ces personnes suspectes parce qu'elles étaient "bien sapées" et parlaient un français parfait pour commander à boire dans le café ?! De deux choses l'une; soit ces types ont tout fait pour se faire remarquer (dans quel but ?), soit le témoin est un peu parano, en tout cas particulièrement méfiant.

Dommage qu'il ne s'agisse que d'un extrait.

Le témoin, Pierre S, est celui visé dans l'article de De Morgen.
Il aurait ensuite reconnu en 88, à partir de photos dans un journal, M.C et M.B comme étant celui qui avait commandé de l'eau .
Le patron du café aurait également reconnu M.B.
M.C avait un alibi, qui aurait été immédiatement vérifié.
R.B a certifié avoir téléphoné du restaurant ou il se trouvait à M.B,, à son domicile, qui lui aurait répondu, en rappelant qu'il avait dans sa voiture un dérouteur d'appels.

pyrénéen a écrit:

Le témoin, Pierre S, est celui visé dans l'article de De Morgen.
Il aurait ensuite reconnu en 88, à partir de photos dans un journal, M.C et M.B comme étant celui qui avait commandé de l'eau .
Le patron du café aurait également reconnu M.B.
M.C avait un alibi, qui aurait été immédiatement vérifié.
R.B a certifié  avoir  téléphoné du restaurant ou il se trouvait à M.B,, à son domicile, qui lui aurait répondu, en rappelant qu'il avait dans sa voiture un dérouteur d'appels.

t2645p800-alost-9-novembre-1985

1. Je situe mal qui est M.C.

M.B. = Madani Bouhouche
mais M.C  qui est-ce ?



2. Faire dévier son téléphone fixe (à fil) depuis son domicile (à Jette)  vers son mobilophone de voiture (voiture de M. Bouhouche)  était une opération très simple à réaliser et était tout à fait banal et surtout indigne d'un alibi sérieux. Qui a avalé cela pour un alibi ?


3.Le titre chanson diffusée sur "Radio Amigo" vers 19h était "te voet naar Scherpenheuvel"  (rappel)

4.La dédicace de cette chanson était  (rappel )
... une voix douce a dis:
"Je voudrais demander pour  la bande de Hofstade  au nom de la bande de Nivelles: De Marlets avec  'te voet naar Scherpenheuvel'"

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-	Lt Columbo
-	02-07-2020 00:17:12

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4.La dédicace de cette chanson était
... une voix douce a dis:
"Je voudrais demander pour  la bande de Hofstade  au nom de la bande de Nivelles: De Marlets avec  'te voet naar Scherpenheuvel'"

Christiaan Bonkofski était-il mêlé à cette bande de Hofdstade ? ,  à cette commune de Hofstade  via son organisation de carnaval  / son local  de carnaval  ou bien  à cause de son éventuelle maladie de la goutte (douloureuse)
Rappel : Notre-Dame de Scherpenheuvel  guéri le pélerin,  de la pénible maladie de la goutte depuis 1603
Où était domicilié Christiaan Bonkofski ?

NB Notre-Dame de Scherpenheuvel  est à Scherpenheuvel  (Montaigu)
mais aussi dans un bois  à (50.88137743, 4.56035946 )    près de Erps-Kwerps
près de nombreux lieux déjà cité ailleurs :
Securitas / VW contact Center Erps-Kwerps - vol de VW / Château de Mérode /   Autre bois pour Entrainemant Radio de  Stay Behind /  Double assassinat dans un camping pour motif de détention de photo porno /  Sablière près de l'aéroport de Zaventem /  Des bunkers témoins du passé/    C'est une ligne d'azimut 145°  très riche en événements / lieux .

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-	Lt Columbo
-	02-07-2020 00:20:00

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M.C = Michel Cocu.

Cocu avait un alibi. Cammerman a été cité aussi.

Il est peut-être bon de rappeler que cette histoire-là, d'hommes aperçus dans un café à Aalst avant l'attaque, ne date pas d'(avant-)hier
: https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t1776-cammerman-andre

Ce qui est étonnant, c'est que les témoins voient des gens qui se connaissaient :
- après l'attaque de Dekaize, les gendarmes croient reconnaître Bouhouche puis dans un 2nd temps Mendez
- après Alost, une caissière , DVDS et M et Mme Aigle identifient Haemers alors que le client et le patron du café identifient Bouhouche qui, sauf erreur de ma part, avait fourni des armes au 1er.

Si ce n'est pas de l'enfumage, je ne sais pas ce que c'est ! Tous les témoins avaient pu entendre parler ou voir des photos des personnes citées, même à l'époque. Je veux dire, la filière boraine, les pieds nickelés et le beau gosse blond étaient connus des medias, surtout cette année-là...

Feu Follet a écrit:

Si ce n'est pas de l'enfumage, je ne sais pas ce que c'est !  Tous les témoins avaient pu entendre parler ou voir des photos des personnes citées, même à l'époque.  Je veux dire, la filière boraine, les pieds nickelés et le beau gosse blond étaient connus des medias, surtout cette année-là...

Voulez-vous dire que tous les témoins mentent de bonne foi, car influencés par les enquêteurs ?
Et dans quel but ?

Non, je n'ai pas dit ça, je dis juste que ce que voient les témoins est influencé par les images déjà connues dans les media. J'ignore ce que les enquêteurs en l'occurrence ont pu dire ou pas à ces témoins spécifiquement. C'est vrai qu'il y a eu des rumeurs, mais rien n'est établi.

En effet, quand on écoute les témoins, on a l'impression que des pointures du banditisme belge sont présentes le jour de l'attaque d'Alost.
Peut-être que ces témoins ont été influencés, peut-être pas.
Parce-qu'en même temps, ils désignent :
- quelqu'un qui s'est renseigné sur la surveillance des grands magasins
- quelqu'un qui a gardé une note de restaurant pendant des années pour le soir de Braine-Overjise, attitude plutôt inhabituelle pour un gangster .

C'est clair Pyrénéen, mais quand il y a de la fumée, il est parfois difficile de trouver le feu. Ce n'est pas la première bizarrerie dans cette affaire, et certainement pas la dernière...

Tout le problème de cette enquête est là: alibis vrais ou faux, des traces laissées volontairement, des "découvertes" comme celle de Ronquières. L'enquête a été polluée, tronquée, truquée, bâclée. A ce stade on ne sait toujours pas par qui, ni pourquoi. Et encore une fois, les faits de l'année 1985 sont "hors normes" à cet égard.

La surveillance des grands magasins est le fait de nos pieds nickelés, B & B. Aussi troublant que ça puisse paraître, l'apparente coincidence s'arrête précisément là. Pour ce qu'on en sait, le duo de gendarmes en rupture de ban a été condamné pour plein de choses, mais rien qui soit en rapport direct et objectif avec notre affaire: en 1995, ils étaient poursuivis pour 47 crimes et délits de toute sorte. Et si le schéma de J-P Doraene est intéressant dans sa construction (location de boxes), rien ne permet plus d'incriminer le tandem dans les TBW.

PH a tout autant attiré l'attention pendant cette année 1985 (attaques sanglantes de fourgons). Il a - de son propre aveu après son extradition du Brésil - fait l'objet de plusieurs interpellations pour audition dans le cadre des TBW autour de cette période. Il a été à chaque fois entendu et relâché, alors même que sa bande préparait les braquages suivants.

A tort ou à raison, je trouve qu'on a avec ces deux cas de très beaux leurres. Comme la filière boraine, un autre miroir aux alouettes...

Pour ce qui est de la filière boraine, je pense cher Feu Follet l'exact contraire de ce que vous pensez.
Relisez les 2 1 ères pages de l'acte d'accusation de la filière boraine que vous avez sur ce site dans la partie documentation.
Il y a un élément qui apparaît qui est une anomalie à toutes les lois des probabilités .

pyrénéen a écrit:

Ce qui est étonnant, c'est que les témoins voient des gens qui se connaissaient :
- après l'attaque de Dekaize, les gendarmes croient reconnaître Bouhouche  puis dans un 2nd temps Mendez
- après Alost, une caissière , DVDS et M et Mme Aigle identifient Haemers alors que le client et le patron du café identifient Bouhouche qui, sauf erreur de ma part, avait fourni des armes au 1er.

après l'attaque de Dekaize (le 30-09-1982)
Madani Bouhouche est vu  à l'arrière de la voiture  VW Santana   (qu'on retrouve en flamme le soir même vers 22h00 à Boitsfort, drève des Tumuli)  (Le gendarme Campine : croit reconnaître  Madani Bouhouche à l'arrière de la voiture au moment où il le voit à Tombeek)
Lors de la fusillade rue Koldam (Koldamstraat ) le convoyeur sort de la Santana et tire à plusieurs reprises sur le gendarme Sartillot

Lors de la mort de Mendez  (le 06-01-1986) , la photo de Mendez est diffusée à la TV et Sartillot reconnait Mendez comme étant son agresseur de la rue Koldam)


En bref et pour  le jour de l'attaque chez Dekaize uniquement:
dans la VW Santana qui sort de la bifurcation ( à  Tombeek 50.74865121, 4.57120654 , Région Flammande hors juridiction de Wavre)  pour se diriger vers le carrefour rue Koldam,  s'y trouve dans la VW Santana  et Madani Bouhouche et Mendez
çàd l'un et l'autre  en même temps ( et pas soit l'un soit l'autre)
Il manque des infos sur le chauffeur vu rue Koldam (sa description par exemple ) et ce n'est pas normal !

Cordialement
Lt Columbo
02-07-2020 22:08