Cammerman, André

Gendarme qui membre du BND et adjoint du commandant François. Acquitté lors du procès BND. Il aurait travaillé ensuite comme détective pour l'agence ARI.

Selon Guy Bouten, il aurait été vu avec Bouhouche dans un café à Alost le jour de l'attaque du Delhaize.

michel a écrit:

Gendarme qui membre du BND et adjoint du commandant François. Acquitté lors du procès BND. Il aurait travaillé ensuite comme détective pour l'agence ARI.

Selon Guy Bouten, il aurait été vu avec Bouhouche dans un café à Alost le jour de l'attaque du Delhaize.

Si en plus BR va boire un coup avant d'aller au feu...
C'est vraiment n'importe quoi! Finalement, on a vu De Staercke, un membre de la bande Haemers, BR, bref un véritable rendez-vous mondain du crime organisé juste pour être certain d'être repéré avant de passer à l'action.
Non, restons sérieux. Les auteurs se sont arrangés pour repérer les lieux avant mais pas en se donnant rendez-vous dans les bistrots du coin.
Tiens, NIHOUL, personne ne l'a aperçu?

Bouten affirme qu'il y avait 9 auteurs ou co-auteurs à Alost. Et encore si j'en crois ce qui se raconte sur le site flamand, il manque une autre pointure du grand banditisme qui lui aussi a été vu sur place.

billbalantines a écrit:

... Si en plus BR va boire un coup avant d'aller au feu...
C'est vraiment n'importe quoi! Finalement, on a vu De Staercke, un membre de la bande Haemers, BR, bref un véritable rendez-vous mondain du crime organisé juste pour être certain d'être repéré avant de passer à l'action.
Non, restons sérieux. Les auteurs se sont arrangés pour repérer les lieux avant mais pas en se donnant rendez-vous dans les bistrots du coin.
Tiens, NIHOUL, personne ne l'a aperçu?

Enfin, Bill, vous savez bien qu'il est de bon ton d'être présent aux rendez-vous mondains.
Quant aux rendez-vous secrets de ce même jour, ils se passaient dans la salle arrière de ce même établissement. Et (on n'est plus à une révélation près)... il n'y avait là que du beau monde pour coordonner cette attaque, Deprête bien sûr, l'avocat général Jaspar, Jean Gol et un représentant de la CIA.
Tous, en attendant l'action, jouaient au football de table.
Quand tout était fini, j'ai personnellement vu Hamaers revenir (il avait un tablier de boucher sur lui) et il a remis les armes à Deprête lui-même et vous savez quoi? Je les ai même vus s'embrasser!
Putain! Mais comme Bouten, je pourrais aussi écrire un livre alors, puisqu'on peut y mettre n'importe quoi et personne ne bouge.
Mieux, il est même suivi par un certain nombre d'illuminés.
La magie du papier sans aucun doute!
Du papier Q.

Cammerman ressemblerait très fort par sa physionomie à Michel Cocu. Exact ou pas?

michel a écrit:

Cammerman ressemblerait très fort par sa physionomie à Michel Cocu. Exact ou pas?

FAUX

michel a écrit:

Gendarme qui membre du BND et adjoint du commandant François. Acquitté lors du procès BND. Il aurait travaillé ensuite comme détective pour l'agence ARI.

Selon Guy Bouten, il aurait été vu avec Bouhouche dans un café à Alost le jour de l'attaque du Delhaize.

A-t-il réellement travaillé pour l'agence ARI ? Si c'est le cas, a-t-il été coopté par M. Beijer ou Bouhouche ?
Juste une confirmation ( Témoignage ou PV ) car l'utilisation du conditionnel dans cette affaire est fréquent !

André Cammerman est brièvement cité dans

L'enquête: 20 années de déstabilisation en Belgique
Hugo Gijsels
Longue Vue, 1990 - 272 pages

(pages 21 et 22)

(...) Le commandant François risqua une deuxième tentative aux Pays-Bas. Ce fut au tour d'André Cammerman, un agent du BND, de s'occuper de l'affaire. (...) Sans s'en rendre compte, Cammerman avait proposé la cocaïne à un agent de la brigade des stupéfiants hollandaise. (...)

André Cammerman, l'agent du BND, déguisé pour l'occasion en douanier (le douanier "Peeters"), prit lui-même livraison des bagages. Ensuite, la marchandise passa en Hollande où un dealer d'Enschede, Johan Kercher, se chargea de l'écouler. (...)

Selon Guy Bouten, c'est André Cammerman et pas Léon François qui était l'homme fort du BND.

De bende van Nijvel: verraad. manipulatie. geheime diensten
Par Guy Bouten





Note : plus tard, André Cammerman a eu son propre bureau de détective et a travaillé pour des diamantaires juifs d'Anvers ... sans doute en remerciement de deux affaires où il était intervenu (Apers et baron Bracht).

http://archives.lesoir.be/fleau-bien-connu-en-belgique_t-19890117-Z019RG.html?queryand=baron+Bracht&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=dateasc&pos=1&all=11&nav=1

(...)   Autre enlèvement connu, au dénouement tragique, celui-là: celui du baron Charles-Victor Bracht. Il disparaît le 7 mars 1978 à Anvers, dans un parking de la Korte Klarenstraat situé près du siège des sociétés qu'il dirigeait. Sa Jaguar fut retrouvée dans le parking, à son emplacement habituel. Ce n'est que plus tard que Marcel Van Tongelen, l'auteur de l'agression, avouera avoir tué le baron près de sa voiture d'une balle dans la tête. Sous le pseudonyme de Dexter, il avait ensuite pris contact avec la famille de sa victime et avait tenté d'obtenir une rançon de 70 millions de francs.

Les négociations avaient échoué, «Dexter» n'ayant pu prouver que Charles Bracht était encore en vie. Il devait être appréhendé et condamné par la suite.

https://nl.wikipedia.org/wiki/Charles-Victor_Bracht

http://www.schoonselhof.be/schoonselhofac/bracht%20charles.html

https://news.google.com/newspapers?nid=1314&dat=19780411&id=hzxOAAAAIBAJ&sjid=8e0DAAAAIBAJ&pg=6841,4480128&hl=fr




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En ce qui concerne le baron Bracht :





et





Sur Louis Sik :

http://archives.lesoir.be/boas-sik-rogge-calomnies-et-diffamation_t-19900618-Z02TPF.html

Lundi 18 juin 1990

Boas-Sik-Rogge: plaintes en tirs croisés devant la correctionnelle

La calomnie et l'honneur blessé

Autour d'accusations déjà écartées par le Parlement, la guerre Boas-Sik s'est prolongée en correctionnelle. Jugement le 29 juin.

Boas est un menteur!, Sik est le champion du monde de la diffamation, Rogge est un diffamateur professionnel!: les «compliments» sifflaient bas vendredi à la 44e chambre correctionnelle de Bruxelles, présidée par M. Fabri, qui a à juger des trois citations en diffamation, dont deux ont été introduites par Roger Boas, l'industriel bruxellois directeur de la société «Asco» contre son ancien employé Louis Sik et le détective privé André Rogge, et la troisième par le même Louis Sik contre Roger Boas.

(...)

affaire Boas 105-119 ds le bouqin de Rogge

Drugs
Par Jef Geeraerts





(...)





(...)

Un témoignage ...

André Cammerman a été paracommando ... cela conduit à Jean Militis.

Il y a un très intéressant article sur Jean Militis dans "Pour" du 15 octobre 1981.

Il reconnaît qu'il penserait à un coup d'Etat "s'il avait des garanties quant à la valeur des hommes à porter au pouvoir"... "Non seulement la Couronne devrait être respectée mais il faudrait donner au Roi une autorité qui a peut-être été perdue".

Le nom de Militis avait déjà été cité dans la tentative de coup d'Etat de 1973, à une époque où il était dans l'entourage de l'ex-ministre Poswick (pour qui travaillera Armand De Decker quelques années plus tard).

On apprend aussi que Jean Militis connaissait bien Marcel Bigeard et le général Massu (il y a une photo de ce général avec Robert K. Brown de "Soldier of Fortune").





C'est l'occasion de rappeler que Jean-Marie Le Pen était sous les ordres de Massu en 1957.

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Il est également question de Jean Militis dans "L'enquête" de Hugo Gijsels.

(page 195)  Le 9 mai 1989, le lieutenant-colonel Vernaillen déclara donc que le banquier bruxellois Léon Finné l'avait informé en 1980 d'une tentative de coup d'état préparée par l'extrême-droite. Vernaillen demeura assez vague et ne cité aucun nom. Il signala seulement que des officiers supérieurs de la gendarmerie et un ex-ministre étaient impliqués dans cette conjuration.

Dans une note confidentielle qu'il remit au président de la commission Bourgeois, il donna cependant quelques noms : Paul Vanden Boeynants, Jean Militis - colonel des paras et ancien parlementaire PRL-, José Desmarets (PSC) - ex-ministre et ex-Vice-Premier Ministre -, le lieutenant-général Vivario - l'ancien chef d'état-major de l'armée -, le procureur Raymond Charles et l'ancien général de gendarmerie Fernand Beaurir.

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Jean Militis apparaît aussi dans "De bende van Nijvel" de Guy Bouten.

Page 38 : le général Haig (admiré par Paul Latinus) était proche de Bagley et Eaton (CIA à Bruxelles), du général Close, du colonel Militis et du major Bougerol.

Page 169 : sur l'implication de Jean Militis dans l'attaque de la caserne de Vielsam ; Jean Militis a travaillé jusqu'en 1985 au cabinet du ministre Gol.

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Note : en ce qui concerne l'attentat contre le général Alexander Haig, il faut relire ce qui concerne Marc De Laever :

http://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=1998

https://www.youtube.com/watch?v=hROQjUAQdJk&feature=share&list=PLBF53E96C2A647590


André Cammerman serait à l'extrême-gauche sur l'image suivante :





Le commandant François :

Un écrit de François Raes ...

André Cammerman serait un proche de Paul Vanden Boeynants ...





(...)

Autre extrait ...





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Un autre témoignage :