Vague d'attentats au Luxembourg

Sur l'histoire de la "Maison des Ailes" :

http://www.vieillestiges.be/files/vtb-magazines/4-2007.pdf

Un long article de "Spécial" (1976) sur l'affaire Lockheed et Jean-Pierre Bonsang est sur

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t2675p225-tinck-coincer-les-commanditaires#81492

Le lien entre Jean-Pierre Bonsang (Brulage) et Emile Krieps (Plush), parachutés ensemble à Beaumont dans la nuit du 4 au 5 juillet 1944 :

Jean-Pierre Bonsang a été actif au Katanga : il faisait partie de la mission Marissal et lorsque Tshombe a été arrêté à Coq ; il a fait partie du commando Licorne qui devait chercher à l'exfiltrer du Congo.

Un troisième article de la série "Secrets luxembourgeois" (Georges Timmerman), en néerlandais, vient de sortir :

http://www.apache.be/2014/07/14/luxemburgse-geheimen-3-de-boekhouder-van-de-natie/

Luxemburgse geheimen (3): De boekhouder van de natie

Een interessante bijrol in het drama rond de SREL wordt gespeeld door Gérard Reuter (...)  

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Gérard Reuter est un personnage qu'il faudrait mieux connaître.

http://archives.lesoir.be/un-cheikh-saoudien-un-ordre-templier-et-de-l-argent-fan_t-19990621-Z0GXMG.html

Un cheikh saoudien, un ordre templier et de l'argent fantôme

Ces «amis» qui ont emporté le chef de la Cour des comptes

LALLEMAND,ALAIN

Page 11

Lundi 21 juin 1999

(...)

Le Luxembourg a limogé le président de sa Chambre des comptes à la faveur de ce qui paraît bien être une belle escroquerie.

En fait de dossier d'instruction, c'est une véritable caverne d'Ali Baba: on y retrouve les fonds d'un curieux «ordre souverain de Saint-Jean de Jérusalem», une secrétaire devenue «ambassadeur plénipotentiaire» de ce même ordre, un cheikh saoudien de la famille Pharaon, un projet d'encapsulage pharmaceutique qui n'a jamais vu le jour, un curieux trader français en produits pétroliers, un intermédiaire luxembourgeois vaguement agent de change en fuite à Hong-Kong (?) et, au beau milieu de cette tourmente, au moins deux banques du grand-duché, dont la Banque du Luxembourg. (...)

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http://www.paperjam.lu/article/fr/les-huissiers-font-deguerpir-gerard-reuter

Luxembourg | Publié le 26.02.2014 22:42

Affaire du Srel

Les huissiers font déguerpir Gérard Reuter

Gérard Reuter, ancien président de la Chambre des comptes, a dû récemment déguerpir d’un appartement que le Service de renseignement avait mis à sa disposition en 2008.

(...)

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Il semble que Gérard Reuter ait été très bien traité parce qu'il est au courant de beaucoup de choses sur le monde bancaire du Grand-Duché et notamment sur la fortune de Pascal Lissouba, ancien président du Congo Brazzaville.

On touche aussi une obédience maçonnique "affairiste" ... sans doute la GNLF.

C'est l'occasion de relire :

http://survie.org/francafrique/article/cia-et-inities-le-temple-et-

Il faut se souvenir que Lyman Lemnitzer (l'homme de l'opération Northwoods, SACEUR au SHAPE en France puis en Belgique ... et à l'origine de la DIA qui a recruté Paul Latinus et Guillaume Vogeleer) a fortement soutenu la GLNF quand il était à Paris.

Par ailleurs, il est aussi question de l'affaire Elf.

Pierre Otto Mbongo défendait les intérêts de grands groupes étrangers, en particulier ceux d'Elf.

Ce même Pierre Otto Mbongo faisait des affaires avec Léon-François Deferm et Philippe Cravate.

(...)  Une convention a ainsi été signée le 16 octobre 1994 entre Pierre Otto Mbongo et le groupe belge Tradeast Network Limited. Elle a été certifiée le 17 octobre à Bruxelles par le notaire Gilberte Raucq. Selon les termes de cette convention, Tradeast prenait le contrôle de GPOM avec 85% du capital, Pierre Otto conservant le solde de 15%. Le prix de cession devait être fixé d'ici fin 1994 après l'examen de toutes les pièces comptables de la société. Installée à Gibraltar, Tradeast Network, dont le président est Léon-François Deferm et le vice-président Philippe Cravate, avait chargé l'actuel directeur des opérations du groupe, Jean-Pierre Manoukou, de continuer à assurer la gestion du groupe pendant la période de cession. Mais il semble que Pierre Otto Mbongo ait changé d'avis depuis le mois de novembre et que la convention ait été dénoncée (...)

Il a à nouveau été question, très récemment, de Léon-François Deferm dans une affaire (très louche) de commissions (en Belgique)... Il était en compagnie de Michel Vander Elst ... ce qui fera réagir ceux qui connaissent le dossier Nihoul (et le dossier Atlas).

http://www.tageblatt.lu/nachrichten/story/16813068

15. Juli 2014 12:16; Akt: 15.07.2014 14:35 Print

"Ben Geiben kennt die Attentäter"

Ben Geiben kennt die Attentäter. Marc Scheer und Jos Wilmes waren dabei. Das behaupten Guy Santer und Armand Giever.

(...)

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http://www.wort.lu/de/lokales/affaere-bommeleeer-neue-geruechte-und-behauptungen-53c5319bb9b3988708045dbf

Affäre Bommeleeër

Neue Gerüchte und Behauptungen

(...)

Ca boue pas mal!
Santer, le cousin de l'ancien Premier-Ministre et partenaire de Geiben a donné une conférence de presse.
En gros Geiben connait les poseurs de bombe et peut s'identifier avec eux.
Ce serait la BMG avec le GIGN qui auraient fait les attentats
http://www.tageblatt.lu/nachrichten/story/-Ben-Geiben-kennt-die-Attentaeter--16813068
http://www.rtl.lu/themen/bommeleer/552671.html
http://www.wort.lu/de/lokales/affaere-bommeleeer-neue-geruechte-und-behauptungen-53c5319bb9b3988708045dbf

Grillé par Hervé

Et ça continue
http://download.rtl.lu/2014/07/15/d6e56771cc98c7b26c709390215091e9.pdf

Le GIGN ?????

Cela doit être la première fois que l'on en parle ...

Ah non le gign se serait posé en hélico derrière la villa Chomé

Ben Geiben et Guy Santer étaient associés pour "Monitor" ... Quel serait le rôle de Guy Santer dans ce nouveau scénario impliquant Ben Geiben ?


Pour information, il y a eu un très intéressant numéro de "Halt" parlant notamment des sociétés de gardiennage ...





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http://5minutes.rtl.lu/fr/actualite/luxembourg/552705.html

Ancien policier Guy Santer: "Ben Geiben connaît les "Bommeleeër"

RTL - 15.07.2014, 13:59 | Dernière mise à jour: 15.07.2014, 15:02

L'ancien chef de la Brigade mobile le lui aurait dit. Pour Guy Santer, il ne fait aucun doute que les Bommeleeër venaient de la Brigade mobile.

La conférence de presse était inhabituelle, non parce que l'on y a parlé de quelque-chose auquel on n'est pas habitué, mais parce que Guy Santer s'est exprimé de manière excessivement prudente et a toujours relativisé. Il n'a lâché quelque-chose que sur un point: Ben Geiben lui aurait dit qu'il pourrait s'identifier avec les Bommeleeër et il lui aurait dit qu'il connaîtrait les coupables.

Selon Guy Santer, cela aurait été trop criminel, c'est pourquoi il aurait interrompu la relation. A part cela, il y a eu un tour d'horizon de la difficile histoire de Guy Santer avec Ben Geiben. Ils auraient voulu ouvrir ensemble une société de sécurité. Cela n'a cependant rien donné. Parce que Guy Santer lui-même a une fois été suspecté d'être un Bommeleeër, il s'est beaucoup préoccupé de l'affaire et de ses protagonistes. Ainsi aussi de Jos Steil, l'ancien 2e homme de la Brigade mobile. A propos de ce dernier: Jos Steil aurait vu Ben Geiben comme Dieu le Père.

Et puis encore des éléments invérifiables, juste un exemple: le groupe de gendarmes d'élite français GIGN n'aurait pas seulement entraîné la Brigade mobile au Luxembourg et fait la fête avec eux, mais il aurait aussi posé lui-même des bombes, celle d'Hollerich notamment.

Ce qui reste à prouver.

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Note : en 1985, Monitor était encore la société de gardiennage de l'OTAN ...

Il y a des éléments intéressants ... mais pas de certitudes ...

Ben Geiben, en interne, était considéré dès 1985 comme le suspect numéro 1.
 
Militaire de formation, formé notamment à l'académie du FBI, c'est lui qui avait été chargé de mettre en place la BMG et qui l'a commandée entre 1979 et 1982.

Ben Geiben a également suivi des formations de haute volée en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Allemagne, en France et en Belgique.

Ben Geiben bénéficiait visiblement de la bienveillance du ministre de la Force publique de l'époque (1979-1984), Émile Krieps, qu'il connaissait par son fils, un camarade d'internat.

Émile Krieps, cela fait penser à Jean-Pierre Bonsang (ils ont été parachutés ensemble à Grandrieu en Belgique pendant la seconde guerre mondiale afin d'aider la résistance).

Et Jean-Pierre Bonsang, mort en 1975, a été le représentant en Belgique de Lockheed alors que le prince Bernhard - fondateur du Bilderberg - travaillait pour Lockheed aux Pays-Bas.

Emile Krieps a aussi écrit la préface d'un livre de Guy Weber.

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En ce qui concerne le rattrapage, je commence par le GIGN.

A une époque, certains dirigeants du GIGN avaient des liens avec l'extrême-droite, le mercenariat et le trafic d'armes. Notamment le capitaine Paul Barril.

Barril avait été impliqué en 1981 dans une affaire de trafic d'armes (avec des ramifications en Belgique) en compagnie de jeunes mercenaires fascisants proches de Bob Denard.

Sous Mitterrand, le GIGN avait été impliqué dans l'affaire des Irlandais de Vincennes. Je ne connais pas les détails mais cela pourrait être utile...

http://moreas.blog.lemonde.fr/2007/03/14/les-irlandais-de-vincennes-prouteau-barril-jean-michel-beau/

Il faut en tout cas s'intéresser à Paul Barril et au commandant Prouteau :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Barril

http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Prouteau#Aspects_politico-judiciaires

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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/10/01016-20081010ARTFIG00569-plongee-au-cur-des-secrets-du-gign-.php

Plongée au cœur des secrets du GIGN

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Il est loin le temps du groupe, créé autour de Christian Prouteau en 1974, deux ans après la sanglante prise d'otages des athlètes israéliens par les terroristes palestiniens de «Septembre noir» aux JO de Munich, et composé de quarante volontaires équipés d'une casquette et d'une gourde. Le commando a vite fait ses preuves lors de la libération d'enfants retenus dans un autocar en plein désert, à la frontière somalienne. Jusqu'à ce que son étoile s'obscurcisse lors de la libération des otages dans la Grande Mosquée de La Mecque. L'opération, menée aux gaz asphyxiants et pilotée par un capitaine nommé Barril avec quatre de ses hommes convertis à l'islam, s'est soldée par 135 morts et 65 rebelles décapités. Trois ans plus tard, le même capitaine Barril, membre de la sulfureuse «cellule élyséenne» de François Mitterrand, se retrouve au cœur du scandale des «Irlandais de Vincennes».

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Menace islamiste oblige, le contre-terrorisme est d'une telle actualité que 34 unités européennes d'élite, dont le GSG9 allemand, le groupe Kobra autrichien ou encore le groupe Diane belge, viennent de participer, à Paris, à un sommet confidentiel baptisé «Atlas». «Pour protéger nos concitoyens contre la violence aveugle, il est vital de disposer de ces unités spécialisées à travers l'Europe, a martelé Michèle Alliot-Marie.

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Intéressant de voir que le groupe Diane est cité ...

Le chef de corps du groupe Diane en 1982 était le colonel Gérard Lhost ...

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http://www.lequotidien.lu/bommeleer/58611.html

Geiben sait, selon Guy Santer

2014-07-16 08:43:00

Lors d'une conférence de presse, mardi, Guy Santer a déclaré que Ben Geiben connaissait le Bommeleeër.

De notre journaliste
Fabienne Armborst

Même si le procès du Bommeleeër a été suspendu le 2 juillet par la chambre criminelle pour une durée indéterminée, l'affaire continue de faire parler. Notamment Guy Santer, une ancienne connaissance du témoin Ben Geiben, qui a organisé, hier, une conférence de presse au cours de laquelle il a tenu des propos qu'il n'a pas tous étayés par des preuves.

Ben Geiben ne m'a jamais dit qu'il était le Bommeleeër, mais il m'a dit qu'il connaissait les auteurs des attentats.» Voilà la principale déclaration de Guy Santer dans le cadre de la conférence de presse qu'il a tenue, hier.

En 1985, Ben Geiben et Guy Santer avaient l'intention de monter ensemble une société de sécurité. Projet qui ne s'est pas réalisé à la suite des déclarations de Ben Geiben selon lesquelles il connaissait les auteurs des attentats. Guy Santer explique avoir finalement créé lui-même la société Monitor Luxembourg. Cette société n'avait cependant pas pu continuer à exister lorsque Guy Santer a lui-même été suspecté dans l'affaire du Bommeleeër.

Le GIGN responsable de certains attentats...

Après être revenu sur l'histoire de la création de cette société, Guy Santer a rappelé qu'il avait aperçu Ben Geiben à Luxembourg, au café des Artistes, après l'attentat contre les casemates le 5 juillet 1985. Lors de son passage à la barre, Ben Geiben nie toute présence à ce café ce jour-là.

Guy Santer a, en outre, expliqué hier que Ben Geiben avait une mauvaise influence sur Jos Steil. C'est ce qu'Alice Fuchs, l'ancienne compagne de ce dernier, lui aurait fait savoir.

Autre déclaration de Guy Santer qu'aucune preuve ne vient étayer : une partie des attentats auraient été commis par les membres de la brigade mobile de la gendarmerie (BMG), les autres, «les vrais», comme celui contre la conduite de gaz de Hollerich, par les membres du GIGN, l'unité d'élite française.

Au cours de sa conférence de presse, Guy Santer a fortement critiqué le déroulement du procès et décrit l'affaire jusqu'à présent comme «une bonne pièce de théâtre».

À noter que Guy Santer n'a jamais été appelé à témoigner dans le procès qui a été suspendu le 2 juillet.

Enfin, le témoin du procès Armand Giwer est intervenu lors de la conférence de presse. Après avoir qualifié «la piste du Stay Behind comme nulle», ce dernier a déclaré que les deux anciens membres de la BMG Marc Scheer et Jos Wilmes se sont laissé entraîner dans l'accomplissement des attentats. Ils devraient enfin dire qui se trouvait à l'époque au-dessus d'eux.

La réaction de Me Gaston Vogel à cette déclaration-là ne s'est pas fait longtemps attendre. Il a annoncé engager des poursuites judiciaires contre Armand Giwer.

Au sujet de Olivier Danet (qui a participé au trafic d'armes du capitaine Paul Barril du GIGN) :

http://www.raslfrontrouen.com/olivier-danet-le-rouennais-mercenairechez-reynolds/

L’étrange recrue de Reynolds

Aujourd’hui, ils en sont sûrs. Ils ont attendu plusieurs semaines, affiné leurs intuitions, tenté de recouper leurs sources, avant de lâcher l’information. Elle est désormais en ligne sur le blog d’un salarié (http://restructuration.blogspot.com).

Olivier Danet aurait été embauché sur le site Reynolds de Valence (Drôme) en tant que consultant en sécurité tout au long du conflit social lié à la fermeture de l’usine qui fabrique les célèbres stylos. Olivier Danet ? « On n’a plus aucun doute, c’est le même », lâche un salarié.

Le même homme que le militant dans les années 1970 du Parti des forces nouvelles (extrême droite), né à Rouen en 1954. (Notes de RLF : en mars 1976 il participera à l'attaque de militants d'extrême-gauche rue du Gros Horloge à Rouen…)

Le même que celui qui a séjourné en prison pour trafic d’armes, qui a été impliqué dans le coup d’État manqué au Bénin de Bob Dénard en 1977. (Notes de RLF : et qui aurait été mercenaire au Liban et en Rhodésie…)

Le même qui fut, un temps,recherché par la justice italienne dans l’attentat de la gare de Bologne en 1980.

Le 12 décembre dernier, devant l’usine Reynolds de Valence, une échauffourée éclate entre les gardiens et un salarié. « Olivier Danet est arrivé comme un fou, raconte l’infirmière du site. Il est devenu hystérique. J’ai tenté de m’interposer, il m’a secouée fortement. »

Elle a déposé plainte. La direction, contactée par l’Humanité, n’a pas été en mesure de commenter l’information.

Lénaïg Bredoux (L'Humanité du 26/01/07)