Vague d'attentats au Luxembourg

at Forum

quelqu'un y était hier au saint des saints au st ésprit?
si oui, j'aimerais bien entendre vos réflexions sur Mariotto
pas de copy paste des passages de textes propagés par les médias

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Il était minable M.
Il n'arrêtait pas de se contredire. Ils étaient à trois de le mitrailler avec des questions et il était très mal.
Il disait d'abord ne jamais avoir de module crypto vox.
Ensuite il affirmait qu'il en a eu. Et tout le temps il donnait des contradictions pareilles

Jean-Paul Heck explique avoir fait partie du Shape (Supreme Headquarters Allied Powers Europe) de 1983 à 1992. Il était le représentant militaire de la délégation luxembourgeoise de l'OTAN à Bruxelles. Or, en sa présence, il n'y aurait jamais été question de Stay Behind. Entre collègues, ils auraient parlé des attentats, mais cela n'aurait cependant pas été un sujet officiel.

ce sujet (attentat) n aurait t il pas du etre un sujet officiel pour cette organisation(otan)?
on t ils parler de la preparation des attentat?
est ce un debut d aveux?

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Manifestement, la justice luxembourgeoise a eu l'impression (sans doute fondée) qu'on se moquait d'elle ...

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Historique :

http://www.lequotidien.lu/bommeleer

http://www.lessentiel.lu/fr/news/story/25995941

26 juin 2014 13:37; Act: 26.06.2014 15:10

La tête de la police décapitée en 2015

LUXEMBOURG - Critiqués, le directeur de la Police, de la PJ et de l'Inspection générale quitteront leurs fonctions, ont annoncé les ministres Braz et Schneider ce jeudi.

Il y aura du mouvement dans les services de la police. Un «ménage interne» souhaité par le ministre LSAP Étienne Schneider, pour mettre fin à un «climat pourri» au sein de la police.

Le directeur actuel de la police grand-ducale, Romain Nettgen, ne renouvellera donc pas sa mission après février 2015 et devrait partir en retraite. Patrice Solagna, vivement critiqué lui aussi, quittera la tête du département de la police judiciaire et sa nouvelle affectation n'est pas connue. Marc Zovilé, directeur de l'inspection générale de la police, partira quant à lui en retraite en 2015. Des départs qui s'accompagnent à ceux de Guy Stebens, premier commissaire divisionnaire au Haut-commissariat à la Protection nationale, et secrétaire général de la police à l'époque du Bommeleeër. Idem pour Pierre Reuland, l'ancien directeur de la police et Marcel Weydert, ex-membre de la BMG.

Des mouvements qui ont été annoncés par le ministre de la Justice Félix Braz et le ministre de la Sécurité Intérieure Etienne Schneider en commission parlementaire ce jeudi. Une réorganisation qui était prévue dans le cadre du projet de réforme de la police. Le procureur général Roby Biever avait souhaité lui-même que le ministre opère un remplacement à la tête de la Police judiciaire après avoir vertement critiqué Solagna dans l’affaire du Bommeleeër.

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http://www.wort.lu/en/luxembourg/bommeleeer-trial-six-new-suspects-could-put-historic-trial-on-hold-53ac014cb9b398870803d714

Bommeleeër trial

Six new suspects could put historic trial on hold

Published on Thursday, 26 June, 2014 at 13:20

(...)

http://www.wort.lu/de/lokales/entscheidung-am-mittwoch-kehrtwende-im-bommeleeer-prozesses-erwartet-53b3b1d8b9b3988708040c63

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/58118.html

Sursis à statuer

2014-07-02 15:12:00

La chambre criminelle a prononcé un jugement interlocutoire dans l'affaire Bommeleer.

rtl.lu a signalé que la chambre criminelle a prononcé un jugement interlocutoire dans l'affaire Bommeleer.

La procédure contre Jos Wilmes et Marc Scheer est suspendue jusqu'à l'obtention des résultats de l'enquête sur six autres anciens gendarmes.

Effectivement le procureur Oswald suspecte les témoins Aloyse Harpes, Charel Bourg, Pierre Reuland, Armand Schockweiler, Guy Stebens et Marcel Weydert de ne pas avoir dit la vérité, d'être dépositaires ou carrément complices de la chose. Le juge d'instruction Ernest Nilles enquêtera dans cette affaire.

L'ancien procureur Jean Bour a pensé tout haut à ce que le procès actuel pourrait être suspendu pour cette raison.

Voir aussi :

http://www.rtl.lu/themen/bommeleer/548886.html

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http://www.lessentiel.lu/fr/news/dossier/bommeleeer/story/25334275

02 juillet 2014 17:45; Act: 02.07.2014 18:28 Print

Le procès Bommeleeër interrompu

LUXEMBOURG - L’audience du procès-fleuve a été reportée ce mercredi, le temps de mener l'enquête contre six nouvelles personnes qui pourraient être accusées.

La fin du procès n'est pas encore venue. Cette décision n'est en fait qu’un sursis, puisque les accusés, Jos Wilmes et Marc Scheer, n’ont pas été innocentés. Le procès des deux anciens gendarmes continuera, ce dernier pourrait même prendre une autre forme dans laquelle leur nom apparaîtrait au côté des six nouveaux accusés, selon le procureur Georges Oswald, cité par les médias luxembourgeois. Des enquêtes ont ainsi été lancées contre Aloyse Harpes, Charel Bourg, Pierre Reuland, Armand Schockweiler, Guy Stebens a Marcel Weydert. C’est leur position importante au sein de la gendarmerie au moment des attentats dans les années 80, ainsi que leurs déclarations confuses, qui auraient contribué à alimenter les soupçons. Tous sont suspectés d'avoir une implication personnelle dans cette affaire.

Ce sera le juge d’instruction Ernest Nilles qui mènera l’enquête. L’interruption du procès serait nécessaire pour garantir que les droits de la défense des potentiels accusés soient respectés, a expliqué mercredi le procureur. D’autres mises en examen pourraient suivre, a-t-il souligné. Selon Me Vogel, avocat de Marc Scheer, Ben Geiben devrait, lui aussi, figurer sur le banc des accusés. Aucune enquête n’a d’ailleurs été lancée contre Patrice Solagna, actuel cher de la police judiciaire.

À ce stade des enquêtes il n’y aura plus d’audiences publiques pendant un moment. Aucun calendrier pour la reprise du procès en public n’a pu être donné pour l’instant. Parallèlement, le procureur a indiqué qu’il y aurait des poursuites judiciaires contre plusieurs personnes qui avaient menti alors qu’elles témoignaient sous serment au tribunal.

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/58144.html

Le procès du siècle suspendu

2014-07-03 09:26:00

La chambre criminelle a prononcé, hier, la suspension du procès Bommeleeër. À la suite de ce jugement, le procureur d'État adjoint s'est exprimé.

De notre journaliste
Fabienne Armborst

Un sursis à statuer. C'est le jugement interlocutoire que la chambre criminelle a prononcé, hier, lors de la 177e séance du procès du Bommeleeër. Dans l'attente des résultats de l'enquête sur les six autres anciens gendarmes, le procès, qui s'était ouvert le 25 février 2013 contre Marc Scheer et Jos Wilmes, est suspendu.

Lors de la 176e séance, le mercredi 25 juin, le procureur d'État adjoint, Georges Oswald, avait dévoilé les noms des six personnes qu'il souhaite voir inculpées par le juge d'instruction : Pierre Reuland, Guy Stebens, Armand Schockweiler, Charles Bourg, Aloyse Harpes et Marcel Weydert.

Pour rappel, le procureur demande que les six soient inculpés à titre principal comme auteur, coauteur ou complice des attentats : Marcel Weydert pour avoir participé aux attentats et les cinq autres pour avoir eu connaissance de ces faits qu'ils ont dirigés ou tolérés.

La chambre criminelle s'était laissé une semaine pour se prononcer à propos de la poursuite du procès. C'est ce qu'elle a fait, hier, en prononçant un «sursis à statuer». Ce qui signifie que l'actuel procès de Marc Scheer et Jos Wilmes est suspendu pour une durée indéterminée.

Dans la foulée du jugement interlocutoire de la chambre criminelle, le procureur d'État adjoint, Georges Oswald, a tenu, hier, un point presse. Il y a souligné que le jugement de la chambre criminelle va dans le sens des intérêts des droits de la défense des prévenus Marc Scheer et Jos Wilmes ainsi que de ceux des potentiels nouveaux inculpés.

«Le parquet veillera au grain»

Le procureur a une nouvelle fois rappelé que le juge d'instruction est libre de décider s'il y aura inculpation au non. Au reproche que le nom de Ben Geiben ne figure pas parmi les demandes d'inculpation, le parquet est d'avis que si «Ben Geiben n'est pas dans le dossier, il n'en est pas sorti». Il précise que les conclusions sont indépendantes de toute autre conclusion du parquet : «Si des éléments qui exigent une inculpation supplémentaire se dégagent, le parquet n'hésitera pas un instant à prendre ses responsabilitéset fera parvenir un requisitoire au juge d'instruction.»

À côté des demandes d'inculpation, le parquet aurait aussi formellement demandé au juge d'instruction d'autres enquêtes dans plusieurs cas.

«Le parquet veillera au grain», a ajouté Georges Oswald. Et si l'une ou l'autre inculpation n'intervenait pas, le parquet n'exclut pas éventuellement de faire un recours contre la décision du juge d'instruction.

Georges Oswald a ensuite souligné qu'aucune piste n'avait été écartée jusqu'à présent. Il affirme que tout le possible sera fait pour que l'affaire soit élucidée, car il en irait de la crédibilité des institutions et instances.

L'équipe de la police judiciaire à la disposition du juge d'instruction se composerait actuellement de sept personnes. Le procès étant suspendu, il n'y a plus d'audiences publiques. L'instruction est désormais couverte par le secret. En cas de nouveau moment important dans l'affaire du Bommeleeër, la presse en sera informée.

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Les dates-clés du procès

25 FÉVRIER 2013

Début du procès.

30 MAI 2013

Initialement prévu sur 45 journées, le procès aurait en principe dû s'arrêter à cette date. Or, depuis, le procès a connu de nombreuses prolongations et la liste des 90 témoins s'est considérablement allongée.

28 JANVIER 2014

Coup de tonnerre : sur proposition du procureur d'État adjoint Georges Oswald, Marcel Weydert et Armand Schockweiler ne sont plus considérés comme témoins, mais comme potentiels inculpés.

25 FÉVRIER 2014

Un an après son ouverture, le procès affiche déjà 137 journées d'audiences.

22 MAI 2014

Creos, anciennement Cegedel, victime des poseurs de bombes dans les années 1980, et partie civile dans le procès du même nom, renonce à réclamer des dommages-intérêts pour inciter les auteurs à livrer la vérité sur ces actes. Le lendemain, le Premier ministre, Xavier Bettel, déclare que l'État ne renoncera pas, lui, à faire condamner et payer les auteurs, coauteurs ou complices de ces actes.

25 JUIN 2014

176e séance : le procureur d'État adjoint Georges Oswald dévoile les noms des six personnes qu'il souhaite voir inculpées par le juge d'instruction. La chambre criminelle s'accorde un délai d'une semaine pour le jugement sur la poursuite du procès.

2 JUILLET 2014

La chambre criminelle prononce un sursis à statuer. Le procès du Bommeleeër est pour le moment suspendu. ll revient désormais au juge d'instruction directeur, Ernest Nilles, de décider s'il y aura de nouvelles inculpations ou non.




Les potentiels inculpés et la piste Geiben

Les six nouvelles demandes d'inculpation du procureur d'État adjoint, Georges Oswald, sont à mettre en étroite relation avec la piste Geiben. Les déclarations quant à l'observation de Ben Geiben qui devait se dérouler le week-end des 19 et 20 octobre 1985 au cours duquel une bombe avait explosé à l'ancien palais de justice soulèvent en effet de nombreuses interrogations.

Alors que différents témoins déclarent que le chef de la BMG, Pierre Reuland, était bien présent le week-end de l'observation Geiben, ce dernier ne se rappelle plus rien concernant cette opération.

Guy Stebens, qui avait organisé durant la semaine la filature, ne travaillait pas ledit week-end et avait ensuite suivi une formation de deux semaines à Wiesbaden (D). Depuis l'Allemagne, il n'aurait toutefois pas passé d'appel à ses collègues luxembourgeois pour connaître la suite de l'observation sur Ben Geiben.

Armand Schockweiler, quant à lui, dit ne pas avoir été au courant de l'observation Geiben à l'époque. Déclaration qui a provoqué un certain étonnement : le colonel Harpes déclare en effet que c'est Armand Schockweiler qui lui a parlé de l'observation. La filature au Luxembourg semblait également être la suite logique de l'organisation de la commission rogatoire internationale (CRI) pour laquelle il s'était rendu à Bruxelles. Le chef de la sûreté à l'époque des attentats est par ailleurs soupçonné d'avoir récupéré des pièces à conviction après 1996.

L'ancien deuxième homme de la gendarmerie Charles Bourg, outre le fait qu'il soit frappé d'une forte amnésie en ce qui concerne la série d'attentats, livre une nouvelle version de la mise en place de la filature sur Ben Geiben. Autre curiosité : alors que Jos Steil lui a appris, en 2003, qu'il savait qui étaient les Bommeleeër, il ne l'aurait pas questionné sur l'identité des auteurs.

L'ancien commandant de la gendarmerie Aloyse Harpes explique avoir lui-même envisagé la piste Geiben. Toutefois, lorsqu'il avait été informé de la filature par Schockweiler, il n'aurait pas demandé où se trouvait Ben Geiben lors de l'attentat contre le palais de justice.

En premier lieu entendu au sujet de la photo devant les casemates, l'ancien membre de la BMG Marcel Weydert annonce, en outre, que, la veille de l'attentat contre le palais de justice, il aurait déjà été question de l'observation Geiben au sein de la BMG.

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oswald et oswald; des jumeaux ou des "clones"?



Il est très fort JB; l'ancien procureur Bour me fait penser à Einstein, version inverse luxo ; et oui, la médiocrité chronique au GD...
http://www.rtl.lu/themen/bommeleer/547873.html

voici l'analyse approfondie du chef d'édition dans l'éditorial du 03/07/2014

Editorial


Operettenstaat

Veröffentlicht am Donnerstag, 3. Juli 2014 um 07:33

Man sollte den Prozess nicht mit einer Fernseh-Soap vergleichen. Dafür ist die Sache doch wirklich zu ernst. Die Sprache der Spaßgesellschaft kommt aber immer wieder hoch, wenn es um den Bommeleeër-Prozess geht. So auch jetzt! Amüsiert muss man feststellen, dass nun eine „neue Staffel“ in dieser scheinbar „endlosen Saga“ ins Haus steht.

Wann genau? Das lässt sich noch nicht ermessen. Dafür ist das Räderwerk der Justiz zu kompliziert. Doch welch ein Bild, welch ein Trauerspiel, ja, welch eine Blamage, sollte die Anklagebank demnächst tatsächlich so aussehen, wie es die Staatsanwaltschaft vorgezeichnet hat! Luxemburg, ein Operettenstaat?

Nach dem gestrigen Zwischenurteil der Richter kann man nun auch eine Zwischenbilanz ziehen und dabei folgende sechs Punkte festhalten.

Erstens: Die Spur des Gladio, des Stay Behind und der Kalten Krieger, all das waren nur Irrwege. Während Monaten hat sich das Gericht damit beschäftigt, und der Prozessbeobachter durfte in eine dämonische Parallelwelt der Geheimdienste und Geheimarmeen untertauchen, um dann doch ganz anderswo wieder aufzutauchen.

Zweitens: Die Prinzen-Spur in diesem Prozess gab nicht das her, was sich einige vielleicht erhofft hatten. Die Monarchie kam nicht ins Wanken. Prinz Jean aber, der Bruder des Großherzogs, sah sich veranlasst, sein lädiertes Image wieder aufzupäppeln. Er ging vor die Presse.

Drittens: Übrig geblieben ist die dritte Spur, und zwar die, die sich von Anfang an als die schwierigste erwies. Wer profitierte von der Attentatserie? Die Polizei! Wer hatte bis heute immer wieder Möglichkeit und Mittel, Spuren zu verwischen, Indizien verschwinden zu lassen, einen bleiernen Mantel des Schweigens auszubreiten und sogar Druck auf die Ermittler auszuüben? Die Polizei! Auf das ciceronische „Cui bono, cui prodest?“ – wem zum Vorteil, wem zum Nutzen? – gibt es nur eine Antwort: Die Polizei!

Viertens: Die Staatsanwaltschaft hat mit ihrem Antrag einer Anklageerhebung gegen die Polizeispitze klar zum Ausdruck gebracht, dass es offenbar nicht nur eine Handvoll Verrückte in der Polizei war, die den Terror als Druckmittel zu eigenen Zwecken genutzt hat. Vielmehr liegt der Verdacht nahe, dass es bis zuletzt innerhalb der Polizei – und das bis in die Spitze hinein – Kräfte gegeben hat, die alles unternommen haben, um zu verhindern, dass die Attentäter jemals überführt werden sollten.

Fünftens: Stimmt die Annahme, dass die Attentäter im Polizeiapparat zu suchen sind, und dass diejenigen, gegen die nun ein Antrag zur Anklageerhebung gestellt wurde, tatsächlich auch auf die Anklagebank gehören, dann muss man schlussfolgern: In der Luxemburger Polizei gab es Lüge, Betrug, Verschwörung und sogar Einschüchterung, und das über viele Jahrzehnte! Man fragt sich: Wann wird endlich jemand mit dieser Omertá brechen? Haben die Offiziere, die bereits im Zeugenstand bloßgestellt wurden, denn wirklich gar kein Ehrgefühl? Jedenfalls ist es eine Schande für dieses Land.

Sechstens: Das Volk hat ein Recht darauf, dass die Wahrheit ans Licht kommt. Und das so schnell wie nur möglich! Es wäre zutiefst bedauerlich, wenn die Attentäter, Mitwisser und Beschützer ihre letzte Trumpfkarte ausspielen könnten: Die Zeit!

http://www.wort.lu/de/lokales/editorial-operettenstaat-53b4eaf8b9b39887080414eb

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