Vague d'attentats au Luxembourg

.

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/57568.html

2014-06-17 09:08:00

Les Heck et Stay Behind

LUXEMBOURG La chambre criminelle a entendu, hier, l'actuel directeur du SREL, Patrick Heck, et son père, Jean-Paul Heck.

De notre journaliste
Fabienne Armborst

Après trois semaines de pause, le procès du Bommeleeër a repris hier. Lors de cette 171e séance, l'actuel directeur du SREL, Patrick Heck, a été entendu au sujet du réseau Stay Behind. Son père, Jean-Paul Heck, quant à lui, était appelé à la barre suite au courrier que la défense avait reçu d'un certain Marcel Hurt.

Je ne vois pas de lien entre Stay Behind et les attentats du Bommeleeër.» C'est ce qu'a déclaré l'actuel directeur du SREL, Patrick Heck, hier après-midi à la barre.

En mars 2009, Patrick Heck fait son entrée au SREL. Un an plus tard, il devient directeur du service secret. Mais ce n'est qu'à partir d'octobre 2012, suite aux dysfonctionnements du SREL relatés dans la presse, qu'il s'intéresse à l'affaire Bommeleeër.

Selon le témoin, si le gouvernement a déclaré qu'il n'y avait pas de volet action au Luxembourg, l'armée et le service secret s'y sont tenus. «Cela n'empêche pas que certaines personnes aient pu agir de manière indépendante.», ajoute-t-il.

Interrogé sur les actions du SREL dans le cadre de l'affaire Bommeleeër, Patrick Heck explique avoir l'impression qu'à l'époque, sans le feu vert de son chef Charles Hoffmann, personne ne prenait d'initiatives. D'après l'enquête, l'esprit d'initiative du service secret semble s'être limité à collecter quelques articles de journaux.

Lors de l'entrevue avec le procureur d'État adjoint, Georges Oswald, l'ancien Premier ministre Jacques Santer aurait déclaré se souvenir d'avoir reçu de la part du SREL des notes, en précisant qu'il ne s'agissait pas d'articles de journaux. Ces notes ne disent toutefois rien à Patrick Heck.

Stay Behind pas évoqué au Shape

En deuxième partie de séance, a été entendu le père de l'actuel directeur du SREL, Jean-Paul Heck. Ce dernier était appelé à la barre en raison d'un courrier qu'un certain Marcel Hurt a adressé à la défense, d'après lequel il était l'un des officiers coordinateurs de Stay Behind au Luxembourg. Il aurait reçu ses ordres depuis le Shape à Mons (B). Affirmations que le témoin a toutefois rejetées, hier.

Jean-Paul Heck explique avoir fait partie du Shape (Supreme Headquarters Allied Powers Europe) de 1983 à 1992. Il était le représentant militaire de la délégation luxembourgeoise de l'OTAN à Bruxelles. Or, en sa présence, il n'y aurait jamais été question de Stay Behind. Entre collègues, ils auraient parlé des attentats, mais cela n'aurait cependant pas été un sujet officiel.

Le témoin a par ailleurs déclaré ne pas connaître directement Marcel Hurt. À noter également qu'à l'arrivée des enquêteurs au domicile de Marcel Hurt, ce dernier aurait affirmé ne pas être l'auteur de ladite lettre.

Le procès se poursuit aujourd'hui avec la lecture de la confrontation entre Paul Haan, Guillaume Büchler et Armand Schockweiler datant du 6 janvier dernier. Aucun d'entre eux ne livrent la même version au sujet de la réunion à Bruxelles censée préparer l'observation Geiben dans le cadre de la commission rogatoire internationale (CRI).

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/57611.html

2014-06-18 09:00:00

Cent vingt pages de lecture

LUXEMBOURG - Schockweiler, Haan et Büchler ont apposé leur signature sous leurs déclarations.

Au centre de la 172e séance du procès Bommeleeër, hier, se trouvait la lecture de la confrontation du 6 janvier dernier entre Armand Schockweiler, le chef de la sûreté de l'époque, et les anciens enquêteurs Paul Haan et Guillaume Büchler. Un total de 120 pages dont la lecture a duré un peu moins de trois heures.

Lors de cette 108e séance, les trois témoins avaient fait des déclarations contradictoires à propos de la réunion du 17 octobre 1985 à Bruxelles censée préparer l'observation Geiben dans le cadre de la commission rogatoire internationale (CRI). Alors que les deux derniers déclarent ne pas avoir été au courant de la CRI et ne pas avoir connu la raison du déplacement dans la capitale belge, Armand Schockweiler prétend le contraire. Selon lui, les deux enquêteurs étaient au courant que le voyage était lié à Ben Geiben. Leur mission aurait été de récolter des informations complémentaires auprès des collègues belges. Or, tandis qu'Armand Schockweiler avait rencontré un général belge, Paul Haan et Guillaume Büchler s'étaient retrouvés avec leurs collègues belges autour d'un verre de bière. En fin de séance, les trois témoins ont apposé leur signature sous leurs déclarations.

Le procès se poursuit aujourd'hui avec une confrontation entre Nadine Rausch et Laurent Hurt. Selon ce dernier, cette ancienne nounou de la famille grand-ducale lui avait confié sur Facebook avoir assisté à l'été 1985 à une dispute entre le Grand-Duc Jean et son fils Jean sur l'affaire Bommeleeër.

Mardi prochain, convocation de M. (M.ariotto, L.oris), le fantôme de l'affaire du CD encrypté.

Il aurait dit à un policier: "die Bombenleger sind gefasst worden. Es gibt drei Leute im Land, die wissen, wer es war. Die haben danach alle gute Posten bekommen." (Ticker wort.lu)
"les poseurs de bombes ont été arrêtés. Il y a trois personnes au G.-D. qui savent leurs identités. Tous ont reçu de bons postes peu après."

Enfin, M. au barreau! Ça promet.

.

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/57665.html

Hurt maintient sa déclaration

2014-06-19 09:17:00

Nadine Rausch lui a confié avoir assisté à une dispute de la famille grand-ducale sur le Bommeleeër.

De notre journaliste
Fabienne Armborst

Pour la 173e séance du procès Bommeleeër, hier, la chambre criminelle avait prévu de confronter les témoins Laurent Hurt et Nadine Rausch. Mais cette dernière étant absente pour raison médicale, la confrontation a été reportée à mardi prochain. L'audition de Laurent Hurt a duré à peine 20 minutes.

Àl'origine de la confrontation des témoins Laurent Hurt et Nadine Rausch se trouvent les déclarations de cette dernière à Laurent Hurt. En tant qu'ancienne nounou de la famille grand-ducale, elle lui aurait confié avoir assisté à l'été 1985 à une dispute entre le Grand-Duc Jean et son fils Jean sur l'affaire du Bommeleeër. À la suite de ces déclarations, Laurent Hurt en avait informé la défense.

Appelé à la barre hier, Laurent Hurt a maintenu ses déclarations. Il explique avoir fait la connaissance de Nadine Rausch sur Facebook. C'est lors d'une soirée passée ensemble en mars 2013 qu'elle lui aurait confié qu'elle avait assisté à des disputes dans la famille grand-ducale. Lors d'une de ces disputes, il aurait également été question du Bommeleeër. Elle aurait entendu le Grand-Duc tenir des propos de ce genre à son fils : «Si tu as quelque chose à voir avec les bombes, cela va barder!»


Nadine Rausch convoquée pour mardi

Lorsque Laurent Hurt avait fait savoir à Nadine Rausch qu'il en avait informé la défense, elle lui aurait dit qu'il avait tout mal compris. D'après lui, «si cela est un mensonge, elle est une très bonne comédienne».

Lors de son passage à la barre début mars, Nadine Rausch avait démenti ces propos. Elle aurait bien assisté à des disputes de famille, mais qui n'avaient cependant pas de lien avec le Bommeleeër. Cela avait conduit la défense à demander une confrontation entre les deux témoins pour clarifier les choses. Hier, le témoin Nadine Rausch était absente pour raison médicale. Le procureur d'État adjoint, Georges Oswald, a donc proposé de la convoquer mardi prochain, en même temps que Laurent Hurt et Marcel Hurt.

Le procès se poursuit aujourd'hui avec l'audition de l'ancien chef de la BMG Ben Geiben et l'ancienne compagne de Jos Steil.

.

.

.

.

.

.

http://www.lessentiel.lu/fr/news/luxembourg/story/En-proie-au-malaise-la-police-sera-reformee-31683474

Dysfonctionnements

19 juin 2014 15:59; Act: 19.06.2014 17:05Print

En proie au malaise, la police sera réformée

LUXEMBOURG - Étienne Schneider a annoncé qu'il comptait réorganiser les services de la police, touchés par un grand malaise. Plusieurs têtes pourraient tomber.

L'ambiance au sein de la police et de la police judiciaire est si malsaine que le ministre de la Sécurité intérieure, Étienne Schneider (LSAP), planche actuellement sur une réorganisation des services de l'ordre, a-t-il révélé à RTL. Pour ce faire, un audit précèdera un changement de la loi qui pourrait aller de pair avec un changement de direction.

L'objectif: mieux constituer la police pour garantir un meilleur fonctionnement. Dans le viseur, le directeur général de la police, Romain Nettgen, et le directeur de la police judiciaire, Patrice Solagna. Ce dernier, très critiqué dans le cadre du procès Bommeleeër, fait d'ailleurs l'objet d'une réclamation de la part du procureur général, Robert Biever. Il a personnellement adressé une lettre au ministre afin de pointer du doigt le comportement de Solagna.

_ _

http://www.lessentiel.lu/fr/news/dossier/tourmente/story/16581507

Affaire Bommeleeër

12 juin 2013 17:01; Act: 24.06.2013 13:20Print

Frieden aurait fait pression sur les enquêteurs

LUXEMBOURG - L'information, selon laquelle les enquêteurs dans l'affaire Bommeleeeër ont subi des pressions pour boucler le dossier se confirme ce mercredi.

Le directeur général de la police judiciaire, Pierre Reuland, aurait bel et bien donné l'ordre à l'officier Patrice Solagna d'inciter les enquêteurs à fermer le dossier concernant les attentats des années 80, afin qu'il revienne entre les mains de la police de Hamm. L'information est confirmée ce mercredi par RTL, qui s'est procuré plusieurs documents compromettants dont deux actes signés par les enquêteurs.

L'un des deux daterait d'octobre 2006, tout juste au moment où les soupçons se sont dirigés vers la Gendarmerie et la Brigade Mobile. La pression afin de clore le dossier aurait été forte et serait venue «de très haut». Et le premier concerné est tout simplement Luc Frieden.

(...)

Luc Sot a écrit:

Si je lis votre lettre de 2010, je me demande bien pourquoi la défense vous a appelé comme témoin Monsieur Dislaire. Est-ce que Me Vogel s'est prononcé sur ça? Il devait bien savoir que vous ne pouviez rien apporter de concret à décharge de ses clients?

Votre question est pertinente: j'y réponds un peu tard étant à l'étranger. De fait c'est bien par courrier que maître Vogel m'a placé sur la liste des témoins portés " au crédit" des deux inculpés. J'étais surpris de cette initiative vu la trame de mon livre.Mais avec ces baratineurs et arrangeurs professionnels s'il pouvait trouver un intérêt j'ai donné mon accord. Les inculpés m'ont rendu visite, mon livre en main. Donc ils l'avaient lu et étudié.

Je me demande si Schneider va finir par privatiser d'une manière ou autre la farce publique pour en faire une belle farce privée. Je me demande aussi ce que Schneider- coupeur en français, a à foutre dans un parti socialiste? Découper le public pour en faire des entités privées pour se bénir et se mettre plein les poches après le désastre "gambia", made/fake in Luxembourg, dans le privé?

Je ne crois pas que la défense avait lu votre livre au début du procès. Je me demande même s'ils l'ont lu maintenant. je crois qu'il s'agissait d'un réflexe de la défense de vous convoquer. De plus, les enquêteurs ont tout fait pour vous empêcher d'apparaître et de vous saboter.

.

Je me rappelle aussi d'une lettre ouverte publiée par le "über"flic de la snpgl dont laquelle l'auteur mentionnait, entre autres,  un de facto "électron libre" service secret de la police gd sous les fétiches des hauts responsables de la farce publique.
Sans surprise l'(anti)presse gd démurait sourd muet sur ces accusations explosives

kowalski a écrit:

Je ne crois pas que la défense avait lu votre livre au début du procès. Je me demande même s'ils l'ont lu maintenant. je crois qu'il s'agissait d'un réflexe de la défense de vous convoquer. De plus, les enquêteurs ont tout fait pour vous empêcher d'apparaître et de vous saboter.

Vous avez parfaitement raison.
Quand je dis que les inculpés se sont présentés chez moi leur bible "La nuit des commandos" sous le bras je considérais qu'il en avait pris connaissance . Apparemment s'ils l’avaient lu,ils n'avaient rien compris et Vogel les a suivi agissant en tant que bulldozer dans l'affaire .
Pas très futé de leur part. Pas plus que l'enquêteur Scheuer qui parle du bouquin sans en avoir lu 2 mots,et qui me place responsable de toute cette histoire de collusion "Stay Behind" avec les "Bommeleeër"

Pourtant s'il avaient lu la page 535 du volume ils auraient lu ceci adressé à un obscur commandant à la retraite qui se targuait de solutionner  les TBW et autres Bommelleër:"

"Monsieur, depuis des années vous avez construit et vous entretenez une fable grotesque...dans une affaire ou vous ne saviez pas grand chose.Dans la paranoïa,les thèmes délirants s'identifient à partir de prémisses fausses, essentiellement par intuitions  et interprétations
, et se développe insidieusement, car le délire est pris dans la personnalité même du délirant.
Le délire paranoïaque  présente du moins au début, une relative perméabilité et peut même être contagieux, ce fut mon cas au début de mes recherches.Vous développez une personnalité caractérisée par la surestimation du moi, la méfiance,l'absence d'autocritique , la fausseté du jugement, les revendications, l'agressivité et l'Hyper rigidité, en particulier pour ce qui concerne l'ordre social.
Votre méthode est perverse: elle associe l'hypercritique à la fabulation, l'ergotage sur les détails et sur les mots à l'ignorance massive du contexte et cherche à faire apparaître comme conclusion d'une démonstration ce qui est postulat affirmé au départ.
C'EST UNE ANTI-HISTOIRE.

De l'ensemble du travail il ressort que les militaires opérant dans les manœuvres "Oesling", Belges, Américains ou Luxembourgeois ne sont pas impliqués dans les attaques.La manœuvre "Oesling"méritait ce nettoyage en profondeur.Trop de dérives reprises comme historiques ont terni ces opérations de défense du territoire belge et luxembourgeois."

http://www.lequotidien.lu/politique-et-societe/57741.html

Réforme de la police: les syndicats prennent position

2014-06-21 08:25:00

L'Association professionnelle des cadres supérieurs de la police (ACSP) salue le projet de réforme de la police. Elle ne tient toutefois pas à prendre position quant aux spéculations sur Nettgen et Solagna.

Mon objectif est que nous ayons dans un an une police différente de celle d'aujourd'hui.» C'est ce que le ministre de la Sécurité intérieure, Etienne Schneider, a annoncé jeudi dans le cadre d'une interview avec nos confrères de RTL. Il l'a répété, vendredi, lors du briefing du Conseil de gouvernement.

Un «ménage interne» qui doit mettre fin au «climat pourri» régnant actuellement au sein du corps de police. Le ministre, qui se prononce pour un nouveau départ au sein de la police, a annoncé vendredi qu'une série d'audits seraient organisés le plus vite possible. «Certains membres du personnel pourraient être amenés à être remplacés.», a-t-il encore indiqué.

Sur les ondes de RTL, le ministre avait fait savoir que la présidence européenne, l'année prochaine, ne constituerait pas un argument pour ne pas réorganiser la police. RTL avait interprété cela comme une référence au directeur général de la police, Romain Nettgen, qui prévoit de partir à la retraite à la suite de la présidence européenne.

L'actuel directeur de la police judiciaire, Patrice Solagna, quant à lui, a de quoi être inquiété par une lettre dévoilée par RTL. Dans cette lettre, adressée le 8 mai dernier au ministre Etienne Schneider, le procureur général d'État, Robert Biever, reproche à Patrice Solagna de ne pas avoir prêté main-forte aux enquêteurs dans l'affaire Bommeleeër comme dans d'autres dossiers. Il manquerait «tout simplement d'entrain, d'initiative et de dynamisme» et devrait être remplacé par «un vrai meneur d'hommes».


La SNPGL salue les mesures annoncées par le ministre

Le Syndicat national de la police grand-ducale (SNPGL) salue les mesures annoncées par le ministre. «Nous devons disposer d'une police qui fonctionne bien», souligne son président, Pascal Ricquier, qui explique que la SNPGL a reçu comme mission d'analyser les projets de loi élaborés pour la réforme de la police et qui sont encore ouverts. Mission pour laquelle le syndicat s'est doté d'une aide juridique.

Comme la SNPGL, l'Association professionnelle des cadres supérieurs de la police (ACSP) salue la volonté du ministre de la Sécurité intérieure de faire avancer la réforme de la loi sur la police. «Elle ne tient toutefois pas à prendre position quant aux spéculations faites par les médias sur un éventuel remplacement des postes de directeur général et de directeur de la police judiciaire», a indiqué Tom Didlinger au nom du comité de l'ACSP face au Quotidien.

Le comité de l'association ne commente pas non plus le contenu du courrier. Le procureur général d'État serait libre d'exprimer son opinion personnelle. «Le fait que des extraits sont publiés dans les médias plus d'un mois après que la lettre a été envoyée au ministre laisse cependant un arrière-goût amer.» Toujours selon l'ACSP, certains passages de la lettre, comme le manque de dynamisme et d'initiative de Patrice Solagna, sont subjectifs et n'ont rien à faire sur la place publique.

Dans sa lettre, Robert Biever critique également les cadres supérieurs qui, à quelques exceptions près, n'ont jamais effectué d'enquête. Ils ne connaîtraient donc pas le travail de ceux qui sont sur le terrain. Ce à quoi Tom Didlinger réplique que «sur les 18 cadres supérieurs policiers travaillant actuellement au SPJ, 17 travaillent ou ont travaillé activement comme enquêteurs».

Cet après-midi le procureur va faire une annonce.
Il dévoilera une liste de noms de personnes qui seront inculpés d'une manière comme une autre.
Que ce soit pour faux témoignage; entrave à la justice; complicité ou autre.
Puis il faudra voir si le procès contre les deux onclpés va être continué.

.

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/57892.html

Annonce de nouvelles inculpations

2014-06-25 09:14:00

Le procureur d'État adjoint demandera aujourd'hui au juge d'instruction d'inculper de nouvelles personnes. Plus de détails cet après-midi.

De notre journaliste
Fabienne Armborst

Les deux confrontations au programme de la 175e séance du procès Bommeleeër, hier, n'ont pas fait apparaître de nouvelles déclarations à la barre. Après l'annonce en fin de séance du procureur d'État adjoint, Georges Oswald, on peut toutefois s'attendre à un nouveau tournant dans ce procès.

Àla fin de la 175e séance, hier, le procureur d'État adjoint, Georges Oswald, a annoncé qu'il demanderait ce matin au cabinet d'instruction l'inculpation de nouvelles personnes dans le cadre de l'affaire Bommeleeër. Davantage de détails et des noms seront dévoilés lors de la séance d'aujourd'hui.

Sur le banc des prévenus figurent actuellement les deux anciens membres de la brigade mobile de la gendarmerie (BMG) Marc Scheer et Jos Wilmes. Par de nouvelles inculpations, le procès pourrait prendre un nouveau tournant et être suspendu.

Pour rappel, entre l'annonce de l'inculpation de Marc Scheer et de Jos Wilmes par le procureur d'État de Luxembourg, Robert Biever, le 24 novembre 2007, et l'ouverture du procès, le 25 février 2013, s'étaient passés plus de cinq ans.

Deux confrontations ont marqué le reste de la séance d'hier. Lors de la première, Laurent Hurt a maintenu face à Nadine Rausch ses déclarations selon lesquelles elle lui avait confié avoir assisté à une dispute entre le Grand-Duc Jean et son fils Jean sur l'affaire du Bommeleeër. Or, comme lors de son audition en mars dernier, elle a répété qu'elle avait assisté à des disputes de famille qui n'avaient pas de lien avec le Bommeleeër.


Patrick Fairon confronté à Loris Mariotto

Pour terminer, elle a en outre déclaré avoir dit à Laurent Hurt quelque chose ressemblant à : «Ne penses-tu pas que si le fils avait eu quelque chose à voir dans l'affaire, le père lui aurait dit : "si tu as quelque chose à voir avec les bombes, cela va barder"?»

La seconde confrontation de la journée s'est faite entre le policier Patrick Fairon et Loris Mariotto. D'après les souvenirs du premier, Loris Mariotto lui a fait, le 3 janvier 2003 à la suite de plusieurs cocktails, la déclaration suivante : «Les Bommeleeër ont été saisis. Trois personnes dans le pays savent de qui il s'agit; elles ont ensuite été bien placées. Maintenant j'en ai déjà bien trop dit.»

Alors que Patrick Fairon maintient ses déclarations, Loris Mariotto indique : «Tout ce que Patrick Fairon a dit est vrai à la lettre à l'exception de la déclaration sur les trois hommes.»

Les déclarations de Loris Mariotto perdent toutefois leur cohérence lorsqu'il explique avoir dit que les Bommeleeër avaient été saisis en se référant à l'annonce dans la presse indiquant que le soir de l'attentat contre le Sommet européen au Kirchberg (2 décembre 1985), une voiture avait été arrêtée au bout de l'autoroute.

Sur quoi Georges Oswald s'exclame : «En 2003, l'information relatant que le Bommeleeër avait été saisi au bout de l'autoroute ne figurait pas encore dans les médias.»

Même si Loris Mariotto a été interrogé à de maintes reprises, il n'a pas su dire s'il ne se souvenait plus avoir dit que les trois hommes avaient eu une bonne place ou s'il ne l'avait pas dit.

La chambre criminelle, le parquet et la défense ont également eu du mal à croire l'ensemble des déclarations du témoin quant au CD crypté comportant la conversation entre le Grand-Duc Henri et le Premier ministre Jean-Claude Juncker. Le témoin explique l'avoir reçu de deux personnes venant de la Cour avant de l'avoir transféré au SREL. Après avoir déclaré ne pas avoir fait de copie de ce CD, il annonçait ainsi quelques minutes plus tard qu'il l'avait copié sur une clé USB – cette clé ne serait cependant aujourd'hui plus fonctionnelle. Le verbatim de ces dépositions a été demandé.

question au forum

on se rappelle cette liste omineuse avec les noms non noircis des stbh luxembourgeois publiée ici au forum, que je ne retrouve pas d'ailleurs.

est-ce que le nom Marcel Hurt figurait sur cette liste?

car selon son témoinage hier au st. esprit, Hurt était un membre du stbh lux.

merci pour votre collaboration,

Kowalski

at K

"message au stay behind :"le duc se porte bien "..."

vous pensez à quoi?