Vague d'attentats au Luxembourg

.

.

.

Staatsanwalt Oswald: Warum wollen Sie keine Namen sagen? Santer: Weil ich ja nicht weiß, wie der Prozess ausgeht.

.

.

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/56420.html

Santer refuse de citer des noms

2014-05-15 08:58:00

Selon l'ancien Premier ministre, certaines personnes n'ont pas tout dit à la barre. Il refuse toutefois de citer des noms.

Appelé pour la deuxième journée d'affilée à la barre des témoins, hier, l'ancien Premier ministre Jacques Santer n'a pas davantage expliqué pourquoi il n'avait pas pris d'initiative pour faire avancer l'enquête. Lors de cette 167e séance du procès, il a également été entendu sur le volet Stay Behind.

De notre journaliste
Fabienne Armborst

Deuxième journée d'audition pour Jacques Santer, hier. L'ancien Premier ministre n'a toutefois pas plus d'explications que la veille sur le fait qu'il n'a rien entrepris au niveau politique pour pallier les dysfonctionnements de l'enquête.

La présidente de la chambre criminelle, Sylvie Conter, se demande une nouvelle fois comment un Premier ministre qui était au courant des mésententes au niveau de l'enquête n'était pas intervenu d'une manière ou d'une autre. Selon les déclarations de Jacques Santer, il n'y a eu aucune mise en garde ou sanction à l'époque. La question «pourquoi rien n'a été entrepris?» reste donc ouverte.

«Avez-vous une explication sur le fait que l'enquête a mal tourné?», poursuit Sylvie Conter. Ce à quoi Jacques Santer répond qu'il n'a pas d'explication. Mais d'après lui, certaines personnes n'ont pas dit tout ce qu'elle savait à la barre.

L'ancien ministre d'État ne livre toutefois pas plus de précisions : «Sous serment (sic), je ne peux pas donner de noms.» Il s'agirait de conclusions personnelles tirées à partir du comportement de certains témoins passés à la barre.

Même devant l'insistance de la chambre criminelle, du parquet et de la défense, Jacques Santer refuse de citer des noms. Il est invité alors à livrer rapidement ses réflexions au procureur d'État adjoint, Georges Oswald.

Jacques Santer est également interrogé au sujet de l'interview donnée sur RTL en février 2008 dans laquelle il avait déclaré que «tout le monde est impliqué d'une manière ou d'une autre» dans l'affaire Bommeleeër. Selon lui, cette réplique est à replacer dans un contexte où le CSV était attaqué par d'autres partis. Dans cette interview, il visait donc ceux qui ne s'en prenaient qu'au CSV au sujet de cette affaire. Selon Jacques Santer, les gouvernements luxembourgeois ne sont en effet pas «unicolores».

Pas de discussion avec le Grand-Duc Jean

La défense, quant à elle, revient sur les entrevues que le Premier ministre avait eues à l'époque avec le Grand-Duc Jean. Elle souhaite savoir s'il avait été alors question des attentats. La réponse de Jacques Santer : «Je ne me rappelle pas qu'on en ait discuté en détail.»

Jacques Santer était à l'époque au courant de la rumeur circulant sur le Prince Jean dans l'affaire Bommeleeër. Mais ne croyant pas à la rumeur, il explique ne pas en avoir parlé au Grand-Duc. Il indique qu'il est néanmoins possible qu'il en ait parlé au maréchal de la Cour.

En deuxième partie de séance, Jacques Santer est entendu au sujet du volet Stay Behind. En tant que ministre d'État, il était en effet le chef du SREL et du «Plan» (nom donné à la cellule luxembourgeoise de Stay Behind).

Il déclare ne jamais avoir entendu parler du réseau avant de devenir Premier ministre. C'est à son arrivée qu'on lui avait exposé le fonctionnement du «Plan». Il n'a pas de connaissances de l'existence d'un volet action au «Plan» ou d'une structure parallèle.

Sa déclaration de 1990 selon laquelle il ne connaissait pas Stay Behind serait à nuancer. Aujourd'hui il s'exprimerait différemment. Mais à l'époque, le terme de Stay Behind ne lui était pas courant; il n'était pas conscient que le «Plan» et «Gladio» étaient des cellules Stay Behind.

Enfin, l'ancien Premier ministre déclare ne pas être au courant d'un accord entre le gouvernement luxembourgeois et l'OTAN pour organiser des attentats au Grand-Duché qui ne feraient pas de victimes. Une hypothèse établie par la défense. «Je ne peux pas m'imaginer qu'on ait pu conclure un tel accord», note Jacques Santer.

Le procès se poursuit aujourd'hui avec l'audition de Robert Rollinger, ancien directeur adjoint du SREL.

.

.

.

.

je remonte le fil   

.

.

Que pensez-vous du document suivant et de son auteur ?

http://fr.scribd.com/doc/224487841/Historique-Stay-Behind-Par-Gerald-ARBOIT






A noter :

http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rald_Arboit

Il est repris comme référence (n°3) dans

http://fr.wikipedia.org/wiki/Stay-behind

↑ (fr) Retour sur les réseaux Stay Behind en Europe : Le cas de l'organisation Luxembourgeoise [archive] - Gérald Arboit, CF2R, 2 août 2008

_ _

Voir aussi :

http://www.cf2r.org/fr/biographie-gerald-arboit.php

http://www.cnrseditions.fr/Histoire/6856-des-services-secrets-pour-la-france-gerald-arboit.html

http://www.franceculture.fr/personne-gerald-arboit

http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-le-monde-nid-d-espions-34-espionnage-et-politique-quand-les-medias-s-en-melen

_ _ _

Quand il est question de Edward Snowden, il faut se souvenir que son employeur était Booz Allen Hamilton ... pour qui le prince Jean a travaillé ...

http://www.policymic.com/articles/47783/edward-snowden-s-employer-6-shocking-facts-about-booz-allen-hamilton

Une étude qui se fonde sur les informations publiques. L'auteur ne dispose pas d'information d'insider ! C'est rigolos que l'étude prend Santer en témoin (ses déclarations à la chambre des députés) pour son interprétation du réseau Stay Behind. Et Santer prend l'étude en témoin pour justifier son interprétation devant la justice. Et tout cela dans une approche "scientifique" :-)

Bien vu Titu!

On y retrouve le problème de la référence circulaire dans l'argumentation de Santer sans que la troika remue de ces propres oreilles
Il faut qu'ils consultent d'urgence un oto-rhino-laryngologiste!
http://en.wikipedia.org/wiki/Circular_reference
Il était très fort notre Jacques

De plus je me méfie toujours d'un chercheur qui est nommé par un ex-chef de renseignemnts comme la source la plus credible de son propre ex-service.
Je me pose même la question si Arboit s'est laissé manipuler par les services secrèts?

source: Letzebuerger Land

A 16H00 nous apprenions qu'un des tueurs du Brabant est sous mandat d'arrêt et vient d'avouer!
Personne ne bouge

http://www.lequotidien.lu/editoriaux/56509.html

2014-05-17 10:11:00

David Marques: Le procès Bommeleeër est arrivé cette semaine à sa 168e séance.

Et le bout du tunnel ne semble toujours pas en vue.

La faute en revient à des témoins soit peu crédibles et qui font perdre du temps au tribunal, soit qui semblent en savoir plus, mais gardent le silence.

Dès le début du procès du siècle en février 2013, on savait que les auteurs de la série d'attentats à la bombe ne pourraient être identifiés et confondus que si un des pions hautement placés dans la hiérarchie finissait par tomber sous la pression du serment. Jusqu'à présent, seuls l'ancien gendarme Marcel Weydert et l'ancien chef de la Sûreté Armand Schockweiler se sont tellement pris les pieds dans le tapis qu'ils risquent de se retrouver aux côtés des deux prévenus, Marc Scheer et Jos Wilmes.

Depuis lors, et malgré l'épisode ayant concerné le Prince Jean, le procès est retombé dans son train-train quotidien. Même le volet consacré au réseau des armées secrètes de l'OTAN, Stay Behind, qui pour la défense était en première ligne pour les attentats, n'a pas révélé grand-chose.

Attendu au tournant, l'ancien Premier ministre Jacques Santer, passé à la barre mardi et mercredi, est lui aussi resté de marbre sans livrer sa pensée. «Sous serment, je ne peux pas donner de noms», a été une de ses phrases-clés, alors que la présidente Sylvie Conter lui a fait remarquer à plusieurs reprises qu'il est incompréhensible que le chef du gouvernement de l'époque ne se soit pas intéressé de plus près à la pire série d'attentats que le pays ait jamais connue.

Tout cela laisse le (jeune) observateur plus que songeur. Même si elle a été tirée de son contexte, la phrase de Jacques Santer datant de 2008, «tout le monde est impliqué d'une manière ou d'une autre» dans l'affaire Bommeleeër, garde toute sa vérité. Le 30 mai, cela fera exactement 30 ans que le premier attentat à la bombe a eu lieu. Il est grandement temps que la fameuse chape de plomb finisse par sauter. L'État et son appareil sécuritaire égocentrique des années 80 ne peuvent pas en ressortir plus abîmés...

.

.

.

.

.