Vague d'attentats au Luxembourg

Pourquoi un "amateur d'armes" collectionnerait-il plus d'une tonne de munitions et des explosifs (c'était bien plus que 40kg). Pourquoi est-ce qu'on ne s'est pas interroger sur les récipients qui avaient servis à enterrer les munitions ? Pourquoi est-ce qu'on ne parle pas du "Mein Kampf" qu'on a retrouvé chez lui, ainsi que des autres publications néo-nazi ? Pourquoi est-ce qu'on ne s'est pas intéressé aux activités de Flamang dans le cadre de l'association des sous-officiers de réserve, dont il fût le sécrétaire ? Des anciens qui s'entraînent dans l'infiltration et la sabotage dans le cadre des exercices "Frostbite" etc... Si on ne veut pas trouver...

Salut Titu

exercices "Frostbite"; c'est quoi ca? j'ai jamais entendu parler d'un exercise nommé Frostbite...

Flammang était aussi un agent du Srel. Nom de code: Tom; pas Major Tom mais tout simplement agent Tom ; mais ils l'ont aussi perdu de vue et il ne repondit plus.
Can you hear me, Agent Tom?
Ground control to Agent Tom,
Can you...
Nada.
Plus tard on l'a retrouvé avec une balle dans la tête aux alentours du stande de tir à Hesperange, si je me rappelle bien.

http://www.lessentiel.lu/fr/news/luxembourg/story/Bommelee--r--vers-de-nouvelles-r--v--lations--10832817

Procès Bommeleeër

08 avril 2013 07:35; Act: 08.04.2013 11:35

Faut-il s'attendre à de nouvelles révélations ?

LUXEMBOURG - Lundi, le procès Bommeleeër suivra son cours après la pause de Pâques. Pour vous, «L’essentiel Online» passe en revue les quatre premières semaines du procès-fleuve.

(...)

Oui, une semaine bien agitée s'annonce avec l'audition de l'allemand KRAMER qui prétend que son père, un agent du BND, aurait été une figure-clé de l'affaire des Bommeleeër. Nouveau détail aujourd'hui, il est prêt à donner un échantillon de DNA pour prouver que son père était l'auteur des lettres de revendications....

j'ai aussi lu dans la presse au Luxembourg que
-Giscard va être convoquer pour renforcer l'alibi de l'ex prétendant pour l'affaire de Findel. Son fiston ex -témoin ? , n'est pas assez convaincant ou il n'a pas appris le jeu du theatre , perte de mémoire, .....et aussi

et que les déclarations de l'ex- campagne(i) du ex-prétendant l'ont fait abdiquer il y a des années.

on s'amuse là bas au Luxembourg !

est ce qu'il y a encore des tickets d'entrée au marché noir ?

spectacle aux guichets fermés ?

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/43846.html

L'étau se resserre autour du SREL

2013-04-09 09:06:00

Une série d'éléments semblent démontrer que le SREL a participé à l'enquête sur le Bommeleeër à l'époque des faits, contrairement à ce qui est prétendu.

De notre journaliste
Olivier Landini

La présidente de la chambre criminelle, Sylvie Conter, a elle-même estimé hier qu'il était difficile d'imaginer que le Service de renseignement de l'État n'a jamais été associé aux investigations, thèse pourtant soutenue par le directeur du SREL à l'époque, Charles Hoffmann.

Le procès dit du Bommeleeër, dans lequel comparaissent deux anciens membres de la brigade mobile de la gendarmerie, Marc Scheer et Jos Wilmes, a repris hier après-midi devant la chambre criminelle de Luxembourg après deux semaines de trêve. Une 17e audience consacrée exclusivement au rôle du Service de renseignement à l'époque où les 20 attentats à la bombe ont été perpétrés sur le territoire luxembourgeois (du 30 mai 1984 au 25 mars 1986).

«Au début, nous n'avions pas beaucoup d'informations sur ce que faisait le SREL» à l'époque des attentats, a expliqué hier à la barre l'enquêteur Guy Marx. Le 9 décembre 2003, les enquêteurs procèdent à une perquisition dans les locaux du service et y découvrent une série de documents en lien avec l'affaire. À savoir les rapports du FBI (déjà évoqués lors de la quatrième semaine du procès), des correspondances, des rapports portant sur différentes opérations et quelques microfiches relatives à plusieurs individus dont une intitulée «Attentats à Luxembourg».

Guy Marx indique que cette dernière ne contenait quasiment que des articles de presse et les noms dont faisaient mention les autres microfiches étaient à l'époque des attentats tous connus des enquêteurs. Des pistes qui n'ont rien donné.


Des versions contradictoires

Quant à Ben Geiben, une microfiche portait bien son nom, mais ne contenait que des informations sur une conférence qu'il avait tenue dans les années 1970 sur le thème du terrorisme. Étonnant pour celui qui était à l'époque des faits considéré comme l'un des principaux suspects. D'ailleurs, l'ancien directeur du SREL Marco Mille prouvera dans les années 2000 que le Service de renseignement de l'État disposait bien d'autres informations sur sa personne. Ben Geiben avait d'ailleurs fait l'objet d'une observation.

Et c'est là que l'affaire se resserre pour celui qui était directeur du SREL à l'époque des attentats : Charles Hoffmann. Ce dernier a en effet affirmé au cours de l'instruction, que le SREL n'a jamais travaillé «officiellement» avec la gendarmerie sur l'affaire Bommeleeër et qu'il n'a jamais échangé d'informations à ce sujet avec le commandant de la gendarmerie. Le SREL aurait, à l'en croire, uniquement prêté à la gendarmerie des voitures et du matériel. «C'est difficile à imaginer», note Sylvie Conter, la présidente de la chambre criminelle.

D'autant plus qu'une foule d'indices tendent à prouver le contraire, dont des témoignages de gendarmes et d'anciens agents du SREL. Mais Guy Marx révèle également qu'en 1985 «un comité permanent de sécurité» dont l'objet était l'échange d'informations sur le Bommeleeër avait été mis en place. Il regroupait notamment le chef du SREL et ceux des différents corps rattachés à la Sûreté publique. Un second comité regroupant leurs adjoints avait été mis en place dans la foulée. Guy Marx a en outre confirmé que Ben Geiben n'avait jamais été placé sur écoute par le SREL.

Le procès reprend cet après-midi avec l'audition de l'historien allemand Andreas Kramer, qui affirme que son père, un militaire allemand, et Charles Hoffmann se trouvent derrière la série d'attentats.

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L'ambassade russe surveillée

L'enquêteur Carlo Klein a révélé hier que le SREL disposait, à l'époque de la guerre froide, d'un dispositif vidéo surveillant l'ambassade russe.

Le système était relié par câble aux locaux du SREL (qui se trouvaient à l'époque sur le plateau du Saint-Esprit) et, par ailleurs, n'avait pas été détérioré le 5 juillet 1985 lors de l'attentat contre les casemates.

__________


Dans un article du 18 mars, on pouvait lire :

(...)

La surprise a donc été de mise lorsque Me Vogel a sorti une attestation testimoniale d’un historien allemand, Andreas-Johann Kramer, dont le père décédé, Johannes Karl Kramer, était un agent du Service fédéral de renseignement. Il avait également dirigé la branche allemande du réseau «Stay-Behind» et coopéré avec les agents luxembourgeois du réseau en utilisant le nom «Cello».

Dans l’attestation qui a été lue aux juges, Kramer prétend savoir que les agents du «Stay-Behind» luxembourgeois aient été à l’origine des attentats. «Les attentats étaient des exercices pour mettre en œuvre de futures attaques à l’étranger.(…) C’est mon père et Charles Hoffmann (NDLR: ancien directeur du SREL) qui se sont chargés de faire disparaitre les preuves». Kramer indique par ailleurs que les agents luxembourgeois auraient été formés par le Service fédéral de renseignement. Il s’est également avéré que Kramer avait travaillé comme agent double pour les services secrets de l’Union soviétique.

(...)

Une question très simple, qui pouvait savoir que le cable video reliant la centrale du SRE et l'ambassade de Russie passait par là ? Ce n'était certainement pas le mouvement écologique militant ! Et pourtant, on a attendu presque vingt ans pour creuser la piste des insiders !

petite intermezzo:
question
ds un des doc sur Bommelaers je trouve le nom d'un armurier Feiereisen

Est ce qu'il y a un lien avec le Feiereisen qui avait enmemé de la dynamite à Bruxelles ?

Il y a un fil de discussion qui pourrait être intéressant :

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t1814-feireisen

(lire l'article du Vif - Serge Dumont)

Voir aussi :

http://fr.scribd.com/doc/77306363/L-extreme-droite-et-l-Etat-Front-de-la-jeunesse

Page 159

(...) Deux semaines plus tard, comme si les mèches allumées devaient se consumer au même rythme, des militants du Front boutent le feu à la 'Maison Arabe' rue des Chartreux à Bruxelles.

En effet, le 20 décembre 1980, vers 21h30, deux individus identifiés par la suite comme étant des militants du Front de la Jeunesse mettent le feu à la façade de la 'Maison Arabe' à l'aide de bidons d'essence en plastique. Le lendemain, la police interpelle Sergio Manca, Marcel Feiereisen et Siegfried Niedergesass et découvre dans leurs voitures bidons d'essence, armes diverses, matériel de propagande de Forces Nouvelles et des disques à la mémoire d'Hitler.

Marcel Feiereisen est un militant actif du Front, Sergio Manca est un sympathisant, quant à Niedergesass c'est un ancien nazi de nationalité allemande invalide de guerre qui
traîne dans les milieux fascistes d'Europe. Feiereisen a dirigé l'action entraînant les autres à partir d'un bal du Front de la Jeunesse. Cette opération constitue à nouveau la conséquence prévisible de la formation raciste de militants entraînés à la violence.

(...)

Même personne ???

Oui, même personne. Quant au lien avec l'armurier, je n'ai pas trouvée de lien familial. Mais il existerait bien un lien entre les deux. Il faudrait aussi chercher un certain Mariotto, qui aurait fréquenté ces mêmes milieux, FJ et WNP. Qn a des infos ?

Feiereisen ou Feyereisen ?

Des autorisations d'exercices SB de 1985 signées par Santer.


http://download.rtl.lu/2013/04/09/fc62d14df6bf3ee51bfcf3ef74259f08.pdf

http://www.lessentiel.lu/fr/news/story/14844326

09 avril 2013 17:07; Act: 09.04.2013 18:13

Des accusations difficilement vérifiables

LUXEMBOURG - Le témoignage d'un historien allemand, fils d'un agent secret, a lourdement mis en cause l'ancien patron du SREL, Charles Hoffmann. Des affirmations jugées peu crédibles.

L'audition d'Andreas Kramer, ce mardi, devait être l'un des temps forts du procès Bommeleeër. Historien et fils d'un ancien agent du BND, les services secrets allemands, l'homme a été appelé à la barre par les avocats de la défense pour démontrer le rôle joué par les agents luxembourgeois de la cellule Stay-Behind et les services secrets allemands dans les attentats du début des années 1980. Le témoin, aujourd'hui âgé de 49 ans, a affirmé mardi devant le tribunal que son père, Johannes Karl Kramer, l'avait informé, alors qu'il était encore étudiant, de ses activités au sein du réseau Stay-Behind.

Selon Andreas Kramer, son père aurait ainsi été le coordinateur, pour le BND, des actions réalisées par cette cellule au Luxembourg. En clair, Johannes Karl Kramer aurait activement participé à plusieurs attentats, notamment à celui de l'explosion d'un pylône de Cegedel. Il aurait également rédigé plusieurs lettres de revendication de ces attentats. Selon lui, l'ancien chef du SREL, Charles Hoffmann, était au courant de ces agissements. Des propos qui confirment en tout point la thèse de la défense.

Témoignage à classer dans la catégorie étrange?

Interrogé sur les motivations de son témoignage, Andreas Kramer a expliqué qu'il voulait dénoncer «ces actes contraires aux règles en vigueur dans un État de droit». Pour justifier son silence jusqu'à aujourd'hui, l'historien a assuré que son père lui avait interdit de parler de son vivant, le menaçant «de le tuer s'il parlait». Des justifications que les juges ont estimé loin d'être totalement crédibles. Bien que ces déclarations viennent conforter la défense, ces propos ne sont aucunement vérifiables. D'une part parce que les services secrets auraient pu, depuis, soigneusement effacer toute trace de leur activité, d'autre part parce que, comme l'affirme le témoin, une «Justice BND» protège les services secrets en Allemagne. Ou bien tout simplement parce que les déclarations faites mardi sont pures inventions.

Le témoignage d'Andreas Kramer, au lieu de figurer dans les moments-clés du procès Bommeleeër, risque donc d'être inclus dans la catégorie des témoignages étranges. Une catégorie dans laquelle se trouve déjà le témoignage d'un homme qui pointait du doigt Ben Geiben, ancien chef de la brigade mobile, comme auteur unique de ces attentats. Ce dernier serait passé aux aveux, selon ce témoin, dans les locaux de Disney World, en Floride, alors qu'il travaillait comme responsable de la sécurité. Un poste que Ben Geiben n'a jamais occupé.

(Michel Thiel/L'essentiel Online)

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Voir aussi :

http://www.wort.lu/de/view/bommeleeer-ticker-tag-18-der-zeuge-kramer-5163e524e4b0f5e96c0c83ff

http://www.wort.lu/fr/view/proces-bommeleeer-kramer-contre-kramer-51641674e4b0f5e96c0c8499

Publié le 09.04.13 15:24 | Mis à jour le 09.04.13 à 18:19

Procès Bommeleeër: Kramer contre Kramer

Andreas Kramer, historien allemand, aurait reçu les aveux de son père sur son lit de mort: le vieil homme aurait été le Bommeleeër. Il aurait coordonné le réseau stay behind en Allemagne.

Andreas Kramer avait indiqué sous serment que son père décédé serait l'auteur des attentats. Il les aurait planifié avec Charles Hoffmann, l'ancien chef des services secrets, dans le cadre d'un réseau stay behind.

Théorie que rejette Charles Hoffmann, mais qui a fortement intéressé le Bundestag.

Monsieur Kramer est décédé le 8 novembre 2012 à Sarrebruck. Il était responsable du réseau stay behind en Allemagne. Il avait pour mission de coordonner un groupe d'agents qui collaboraient avec les services secrets de différents pays. "Il était en contact avec Charles Hoffmann, même si celui-ci le nie", note Andreas Kramer.

Il aurait notamment collaboré avec le réseau stay behind luxembourgeois de 1984 à 1986. Et donc, avoué à son fils son implcation dans les attentats et aux lettres anonymes dont il aurait été l'auteur. Il en aurait rédigé trois lui-même.

L'historien aurait reçu les confessions de son père pratiquement en même temps que les attentats. Mais son père l'aurait menacé de mort s'il en parlait à quiconque. Son père aurait également essayé de le recruter dans le réseau.

Andreas Kramer est prêt à se soumettre à un test ADN pour prouver que son père est bien l'auteur des lettres anonymes.
Le FBI était après le père d'Andreas Kramer

Me Vogel produit une lettre qui atteste que Charles Hoffmann aurait bien travaillé avec le réseau stay behind allemand, et qui évoque un Allied Clandestine Committee (ACC). Le groupe Centag aurait chapeauté le Luxembourg et transmis ses ordres à Hoffmann qui se trouvait être un maillon dans la chaîne.

Charles Hoffmann aurait prévenu la CIA quand des attentats sur le Luxembourg ont été évoqués. Monsieur Kramer aurait créé un réseau dans le réseau et aurait mené le FBI par le bout du nez pour ne pas être coincé par les agents qui avaient remonté sa piste.

Cependant, le témoin n'est pas très clair en ce qui concerne l'implication de l'ancien chef du SREL et varie de sa déposition.

Quarante personnes auraient participé aux attentats depuis l'Allemagne et dix Luxembourgeois issus des unités spéciales de la gendarmerie auraient été approchés par Monsieur Kramer, dont un certain Geiben. Kramer aurait cherché de bons motards et les aurait appelé "les idiots utiles".

Monsieur Kramer aurait également avancé que les deux prévenus Marc Scheer et Jospeh Wilmes étaient innocents.

"Mon père était un terroriste, un meurtrier", note Andreas Kramer, "il nommait déjà ces hommes de mains de l'attentat à la fête de la bière à Munich en 1980, des idiots utiles." Pour Kramer, son père n'aurait jamais éprouvé de regrets pour les 13 morts de cet attentat: "Il était comme un tueur-en-série. Il m'a dit qu'il ne pouvait s'arrêter."

Bref, le Luxembourg aurait été choisi comme terrain des attentats après l'Italie et Munich parce qu'il n'avait pas encore signé les accords de La Haye. Charles Hoffmann aurait été à la tête de deux équipes. Ces hommes avaient tous été formés par le Mi6 en Ecosse.

Me Vogel coupe Andreas Kramer pour présenter deux lettres de Charles Hoffmann à Jacques Santer dans lesquelles il évoque des exercices d'infiltration et d'exfiltration. "Cependant, Jacques Santer a toujours nié avoir été informé de ce type d'exercices", note l'avocat qui se réjouit de bientôt pouvoir interroger l'ancien chef de gouvernement.

Les enquêteurs ont profité d'une interruption de l'audience prélever de l'ADN du témoin.
Monsieur Kramer recevait ses ordres d'en haut

A la reprise de l'audience, Andreas Kramer raconte que son père voulait toucher que le cœur des gens en visant la Cegedel et qu'il aurait évoqué un coup d'essai sur une maison de vacances. Ses hommes et lui étaient des spécialistes des explosifs.

Le procureur et la juge émettent cependant un doute étant donné les résultats bancals des premiers attentats. Andreas Kremer démontre qu'il est le digne héritier de son père en se lançant dans une analyse des différents types d'explosifs et leur utilisation pour expliquer les ratés.

Son père recevait ses ordres de plus haut, mais il ne sait pas de qui. Ce dernier se serait souvent rendu à Luxembourg pour inspecter les lieux des attentats, Le témoin se souvient que son père lui aurait parlé de l'attentat dans les casemates et du centre européen à Kirchberg. Il aurait participé à 18 attentats.

Et puis, l'Otan aurait souhaité tout arrêter en 1986 et changer de terrain de jeu pour passer en Belgique et s'en prendre aux supermarchés Delhaize.

La juge émet cependant un doute quant aux sources de l'historien. Elle se demande s'il n'aurait pas lu trop d'articles de journaux. Il ajoute que son père et Hoffmann avaient pour mission de faire disparaitre autant de pièces à conviction que possible.

En fin d'audience Me Vogel tire de sa manche un contrat qui lierait un agent stay behind au SREL.
Andreas Kramer perd patience

La juge a demandé au témoin de rester une journée de plus à Luxembourg pour pouvoir être entendu plus en détail demain. Cependant Andreas Kramer s’énerve alors que le procureur remet en doute certain de ses propos.

Me Vogel essaye de faire diversion en vain, en annonçant qu'il avait préparé 74 questions pour Charles Hoffmann. La juge évoque même la possibilité d'une confrontation entre les deux hommes.

Andreas Kramer s'est révélé être un témoin particulier à bien des égards. Pour clore l'audience en beauté, il a demandé qu'on l'applaudisse pour avoir tout bien récité.

lire ceci
land.lu/2013/01/11/qui-est-sieur/print/

après la fin du manœuvre le 8 novembre 1985 , certains participants ont voulu continuer un peu ......le 9 à Findel , Alost et Bruges pour fêter le Kristall-nacht ?


l'ouverture du Mur était pour plus tard .

dislairelucien a écrit:

Feiereisen ou Feyereisen ?

J'espérais une réponse de Titu qui mène les débats et ma question s'appuie sur un détail de l'orthographe du patronyme.
- "Feiereisen dans les vieilles histoires
- un certain "FeYereisen" dans le document officiel citant celui-ci comme témoin au procès
Nous avons déjà Kramer fils contre Kramer père
Remake avec les Feiereisen ?

"KRAMER CONTRE KRAMER"

KRAMER fils nous dit : " mon père recevait ses ordres "d'en haut"
On ne peut pas dire que c'est une surprise...

Le problème:
KRAMER est reconnu par son fils comme "agent double" trahissant son pays.
Kramer fils peut-il informer si son père recevait les ordres de ses patrons BND -Stay Behind ou de ses autres patrons : la Stasi ?

Après le chute du mur et la récupération et l'analyse des documents de la STASI par les occidentaux, KRAMER père n'a pas eu de problème avec le BND ?

Ou est l'intérêt pour KRAMER fils de balancer à titre posthume son père le frappant ainsi d'infamie ?
Quelle crédibilité pour une famille génétiquement portée sur la trahison?

@dislairelucien

Bonne réflexion , bravo
Très douteux ce témoignage

Les membres de celui-là se retrouvent toujours aux postes clés:

lux-forum.lu/politik-gesellschaft/l-tzebuerg/11-affaire-bommel-er/index4.html#post3706

Et quelqu'un aurait-il les statuts (de l'époque) de celui-ci :

journal.lu/typo3temp/pics/fba350d4c9.jpg

fondé en 1978 (avec la liste de membres)

Merci !

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/43880.html

«Mon père était directement impliqué»

Selon l'historien allemand Andreas Kramer, son père, décédé, est responsable de 18 des 20 attentats et l'auteur de trois des lettres de menaces.

De notre journaliste
Olivier Landini

La dix-huitième audience dans le procès dit du Bommeleeër a été hier exclusivement consacrée à l'audition de l'historien allemand qui affirme que son père aurait été charge de la cellule allemande du réseau Stay Behind.

C'est une audience pour le moins surréaliste qui s'est tenue hier devant la chambre criminelle de Luxembourg présidée par Sylvie Conter. L'éclairage de la salle dans laquelle se tient le procès dit du Bommeleeër depuis le 25 février aura d'ailleurs visiblement préféré jeter l'éponge avant l'issue de cette audience, laissant l'assistance dans le noir.

«Je témoigne sous serment et je suis venu dire tout ce que je sais», rappelait quelques minutes plus tôt le témoin-surprise de cette affaire, Andreas Kramer, un historien allemand, âgé de 50 ans, qui a notamment travaillé pour le Bundestag. Le ton était soudain monté en fin d'audience lorsque le procureur d'État adjoint, Georges Oswald, tout en reconnaissant que le témoin «raconte des choses intéressantes» avait néanmoins estimé que son récit manquait de détails et d'éléments concrets concernant la série d'attentats à la bombe perpétrés sur le territoire luxembourgeois entre le 30 mai 1984 et le 25 mars 1986. «Il ne peut pas dire que des généralités», avait ainsi lancé le procureur d'État adjoint. Une appréciation que ne partageaient visiblement ni le principal intéressé ni les avocats de la défense.

Un témoin légèrement surexcité

Légèrement surexcité et marqué par un débit verbal des plus impressionnants, Andreas Kramer a hier en tout cas tenu en haleine tout le tribunal pendant trois heures avec ses «révélations». «Je sais par mon père qu'il était directement impliqué dans l'affaire Bommeleeër», assure le témoin. Militaire de formation et travaillant pour le service de renseignement allemand (BND), son père, décédé l'année dernière, lui aurait régulièrement livré des informations sur ses activités clandestines dont celles relatives au «Stay- Behind» dont il avait la responsabilité en Allemagne de l'Ouest. «Initialement, mon père souhaitait que je rejoigne moi-même le Stay Behind», poursuit-il tout en exprimant son soulagement que le mur de Berlin soit tombé.

«Mon père appartenait à un groupe qui travaillait avec le Benelux», indique-t-il. Et tout comme son père, Charles Hoffmann, le directeur du SREL de l'époque, aurait été subordonné au général Leopold Schalupa, à l'époque commandant en chef auprès de l'OTAN en charge de l'Europe centrale, à en croire Andreas Kramer.

Il révèle également que son père serait l'auteur d'au moins trois des lettres de menaces envoyées à l'époque par les poseurs de bombes. Le témoin s'est hier d'ailleurs volontairement livré à un prélèvement d'ADN en vue de le comparer aux empreintes retrouvées sur les lettres en question.

Selon Andreas Kramer, la cellule Stay Behind au Luxembourg était composée de plusieurs équipes. Deux d'entre elles auraient directement dépendu de Charles Hoffmann et une troisième aurait été mise sur pied par son père lui-même qui aurait ainsi recruté une dizaine de Luxembourgeois dans ce contexte. C'est cette dernière qui aurait perpétré les attentats.

Scheer et Wilmes seraient innocents

Mais pas tous. Ainsi son père lui aurait confié qu'il était lié à 18 attentats et non 20. Il n'aurait par exemple pas été mêlé à celui commis sur les casemates (5 juillet 1985), mais aurait par contre participé physiquement à l'installation du piège à feu qui explosait quelques heures plus tôt à Asselscheuer.

«La dernière fois où j'ai discuté avec mon père du Bommeleeër, c'était début 2007, il me disait que Marc Scheer et Jos Wilmes étaient innocents, qu'ils n'avaient rien à voir avec l'affaire», indique-t-il. C'était au mois de janvier. Or les deux prévenus n'ont été inculpés que quelques mois plus tard comme le relève la présidente de la chambre criminelle. «Mais depuis octobre 2006, on enquêtait agressivement vers eux», intervient Me Gaston Vogel. Selon Andreas Kramer, son père devait être au courant des coulisses de l'enquête. Son réseau d'informateurs n'ayant jamais cessé de fonctionner.

Contrairement à ce qu'il avait pu laisser entendre dans son attestation testimoniale, Andreas Kramer a, hier, également largement nuancé le rôle joué par Charles Hoffmann dans l'affaire. L'ancien directeur du SREL était certes bien au courant, à le croire, mais n'en aurait pas été l'un des protagonistes. En mauvais termes d'ailleurs avec son père que Andreas Kramer décrit comme un véritable terroriste sans foi ni loi, Charles Hoffmann aurait tenté de désamorcer l'escalade explosive en s'adressant à la CIA.

Interrogé enfin sur l'identité des Luxembourgeois recrutés dans le cadre du Stay Behind, l'historien allemand fait savoir que son père ne lui aurait parlé que d'un certain Ben Geiben (l'ancien commandant de la brigade mobile de la gendarmerie).

Le procès se poursuit cet après-midi. Andreas Kramer devra répondre aux questions du parquet et de la défense.

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De nouvelles révélations

Davantage spectatrice à l'audience d'hier que lors des 17 audiences précédentes, la défense a néanmoins jugé opportun de déposer de nouvelles pièces au dossier lors de l'audition du témoin Andreas Kramer hier.

Dans un premier temps, Me Gaston Vogel a présenté un document attestant que le Luxembourg est membre du Comité de coordination allié (CCA) de l'OTAN depuis 1968. Un comité qui était en charge de la planification des opérations du réseau Stay Behind. Or il s'avère que le service de renseignement de l'Allemagne de l'Ouest (BND) y était également représenté. «Ce qui fait que Hoffmann (NDLR : l'ancien directeur du SREL) ne dit pas la vérité quand il dit qu'il n'a jamais travaillé avec le BND», commente l'avocat.

Me Vogel a ensuite déposé plusieurs pièces «top secret», pour reprendre ses termes. Il s'agit de la correspondance officielle échangée entre Charles Hoffmann et le Premier ministre de l'époque, Jacques Santer. Ces lettres attestent que Jacques Santer était bien au courant – dès 1985 – de l'existence du réseau Stay Behind. Dans une des lettres, Jacques Santer marque en effet son accord quant à la tenue d'opérations internationales menées dans le cadre du réseau. Or, l'ancien Premier ministre a toujours affirmé avoir eu connaissance de ce réseau qu'après 1990.

Intéressant de lire articles sur Kramer dans les divers journaux luxo ici. J'ai l'impression qu'il s'agit d'un grand copy paste, pour en dire le moins ...

Autre détail intéressant pour nos mais belges; d'après Kramer, les tueries du Brabant (il mentionne surtout l'attaque du supermarché Delhaize) étaient des opérations clandestines de l'Otan, voire Gladio belge.

@VictoryII

Dans la liste du WACL luxembourgeois, le plus connu est sans doute Pierre Gregoire.

Il était aussi dans l' IEPS.

Sur l'IEPS, voir notamment

http://fr.scribd.com/doc/98178677/Avancees-1998-1999

Cela conduit à Robert Close, Armand de Decker, Yves Du Monceau de Bergendal, etc

A noter : Emile Lecerf (liens avec le WNP, etc) soutenait Robert Close ... qui critiquait sévèrement Guy Coëme.

Je note que Jacques Santer connaissait les réseaux Stay-behind depuis 1985 (peut-être plus tôt), que Armand De Decker les connaissait depuis 1980 mais que Guy Coëme n'a pas été mis dans le secret ...

Quant au témoignage de Kramer-fils, le test ADN donnera peut-être des informations complémentaires.

Je relève ce qui suit :

Selon Andreas Kramer, la cellule Stay Behind au Luxembourg était composée de plusieurs équipes. Deux d'entre elles auraient directement dépendu de Charles Hoffmann et une troisième aurait été mise sur pied par son père lui-même qui aurait ainsi recruté une dizaine de Luxembourgeois dans ce contexte. C'est cette dernière qui aurait perpétré les attentats.

Des documents mis en ligne sur le STBH au Luxembourg
http://news.rtl.lu/bommeleeer/news//425460.html

Licio Gelli était donc bien réfugié au Luxembourg dans les années 84-86. La preuve est là ! Il avait même un numéro de sécurité social !!!!