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| Vague d'attentats au Luxembourg | |
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Auteur | Message |
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xyu
Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 16/03/2013
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Lun 18 Mar 2013 - 17:19 | |
| Cet armurier Flammang dont il était question pendant le procès cet après-midi ressemble bizarrement, suicide inclus, à Heinz Lembke, "armurier" et membre présomptif de Gladio: en.wikipedia.org/wiki/Heinz_Lembke spiegel.de/spiegel/print/d-14344702.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Lun 18 Mar 2013 - 18:55 | |
| +1 Le plus important n'a pas été dit aujourd'hui. Une large partie des explosifs étaient de provenance américaine et dataient de WWII. En plus on a retrouvé chez Flammang des récipients en plastique qui avaient servi à enterrer les explosifs. Flamang n'était pas qu'un simple amateur d'armes !!!! |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 20 Mar 2013 - 9:05 | |
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http://www.lequotidien.lu/bommeleer/43168.html
Bommeleeër: la piste Flammang
LUXEMBOURG-La chambre criminelle a exploré, hier, la piste de l'ancien armurier de la police qui s'était suicidé en 1995 en se tirant une balle dans la tête.
Placé sous surveillance à partir de 1985 par la cellule spéciale de la gendarmerie dédiée à l'affaire dit du Bommeleeër, Henri Flammang était un proche de Ben Geiben et un grand amateur d'armes.
De notre journaliste Olivier Landini
Le procès dit du Bommeleeër est entré hier dans sa quatrième semaine. Une treizième audience qui n'aura finalement pas été consacrée à la piste Ben Geiben, l'ancien chef de la brigade mobile de la gendarmerie, qui a longtemps été considéré comme suspect principal dans cette affaire et qui le reste visiblement toujours pour la défense. Ce volet de l'enquête nécessitant vraisemblablement plus de quatre jours d'audiences, la chambre criminelle de Luxembourg présidée par Sylvie Conter a par conséquent décidé, hier, de le décaler pour après les vacances de Pâques. C'est donc sur une autre piste soulevée à l'époque des faits que s'est penchée, hier, la chambre criminelle. Celle d'Henri Flammang, l'ancien armurier de la police qui en 1995 s'était suicidé au Reckenthal en se tirant une balle dans la tête après avoir averti sa femme par téléphone de ce qu'il allait faire. Un homme suspecté pendant longtemps pour différentes raisons. Proche de Ben Geiben, il avait notamment été placé sous surveillance à partir de 1985 par la cellule de la gendarmerie spécialement dédiée à l'affaire Bommeleeër. L'homme avait en outre travaillé pour le Service de renseignement et était un grand collectionneur d'armes. La perquisition réalisée à son domicile avait notamment permis de constater qu'il possédait un véritable «arsenal», comme l'a relaté hier le commissaire en chef de la police judiciaire (section crime organisé), Carlo Klein. Un «arsenal» – comprenant notamment 495 armes et plus de 22 kg d'explosifs – acquis partiellement de manière illégale. Se sachant placé sous surveillance, il avait expliqué à sa femme que les autorités avaient découvert qu'il possédait des armes illégales et qu'«il en tirerait les conséquences», justifiant ainsi son acte à venir. Carlo Klein a précisé hier que l'enquête concernant les explosifs détenus par Henri Flammang n'avait pas pu établir de lien avec la série d'attentats. L'ancien armurier avait ensuite été mis en cause par un témoin oculaire, qui, en 2005, avait déclaré l'avoir aperçu en avril 1985 au Stafelter juste avant l'attentat (le 3e de la série). Un témoignage auquel les enquêteurs semblent toutefois apporter peu de crédit en raison notamment des versions contradictoires que le témoin aurait données (date, observations et identité du soi-disant complice de Henri Flammang observé sur les lieux). Connu en outre des services de police pour différentes infractions et décrit comme étant un «vantard», Carlo Klein privilégie dans ce contexte la thèse d'un règlement de comptes gratuit avec l'ancien armurier avec lequel le témoin entretenait visiblement des relations houleuses.
ADN : rien de déterminant Un ancien membre de la brigade mobile de la gendarmerie, André Steffen, a quant à lui déclaré en 2007 avoir entendu une conversation entre les enquêteurs et l'actuel chef de la police grand-ducale, Romain Netgen, au cours de laquelle il aurait été dit : «Nous avons le poseur de bombes, il a laissé une lettre d'adieu.» Des propos que l'ancien membre de la gendarmerie a directement mis en lien avec Henri Flammang. Carlo Klein assure toutefois qu'aucune des dix lettres laissées par Henri Flammang à sa mort (adressées notamment à la police et à la justice) n'indique un quelconque lien entre l'ancien armurier et le Bommeleeër. Carlo Klein part de l'hypothèse qu'André Steffen aurait davantage voulu se venger de la police après avoir été licencié pour faute. Hier, l'enquêteur Marc Gros a finalement abordé le volet des traces ADN laissées par le poseur de bombes. S'il évoque des traces mixtes ayant des similitudes avec le profil génétique de Ben Geiben, il assure toutefois que l'on ne peut rien affirmer de catégorique. Le profil génétique des deux prévenus – Marc Scheer et Jos Wilmes – n'a absolument pas pu être mis en relation avec les traces ADN retrouvées.
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L'affaire s'invite au Bundestag
Nos confrères du Tageblatt révélaient hier que le député vert allemand Hans-Christian Ströbele avait interpellé le gouvernement allemand dans le cadre de l'affaire Bommeleeër. Le député a demandé des explications après les déclarations de l'historien Andreas-Johann Kramer selon lesquelles son père, militaire de formation, aurait été en charge du commandement du réseau Stay Behind au Benelux et selon lesquelles le réseau Stay Behind serait responsable des attentats survenus au Luxembourg dans les années 1980.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 20 Mar 2013 - 9:33 | |
| Je me demande parfois comment ils font pour passer à côté des points essentiels... La défense a cité hier une note d'un ancien membre du SRE qui aurait témoigné devant la juge d'instruction que Licio Gelli se serait caché au Luxembourg de 1984 à 1986. Le service disposerait d'infos sur la présence de Gelli sur le territoire luxembourgeois. La réponse de la juge d'instruction: "Arrêtez avec vos histoires de GLADIO!" Elle aurait refusé de prendre des notes et de verser ce témoignage dans le dossier d'instruction. Incroyable !!! |
| | | spielmann
Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 20 Mar 2013 - 10:08 | |
| la note sur microfiche trouvée dans les archives du SREL concernant Gelli |
| | | dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 20 Mar 2013 - 10:55 | |
| c'est vrai que Gelli, via Calvi, Sindona et Marcinkus, était bien ancré au Luxembourg ou se trouvait le Banco Ambrosiano Holding, le Kredietbank, la Manic, ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 20 Mar 2013 - 11:24 | |
| Intéressant ce nom "Chinon Holding S.A.".
Y a-t-il une alluion au “Chinon Parchment” ?
http://en.wikipedia.org/wiki/Chinon_Parchment
(...) Another Chinon parchment has long been known to historians,[10][11][12] having been published by Étienne Baluze in 1693[13] and by Pierre Dupuy in 1751.[14] This other parchment is dated August 20, 1308, also at Chinon; it was written by cardinals Bérenger Fredol (cardinal priest of Saints Nereus and Achileus), Etienne de Suisy (cardinal priest of Saint Cyriac in Thermis), and Landolfo Brancaccio (deacon of Sant'Angelo in Pescheria). Addressed to Philip IV of France, the parchment states that absolution had been granted to all those Templars who had confessed to heresy, and that the writers had "restored them to the Sacraments and to the unity of the Church". (...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 20 Mar 2013 - 14:34 | |
| http://www.wort.lu/fr/view/bommeleeer-l-eventuelle-implication-du-prince-jean-a-l-ordre-du-jour-5148a0e6e4b0246d64a9bcb9
Luxembourg
Publié le 19.03.13 18:31
Bommeleeër: l'éventuelle implication du prince Jean à l'ordre du jour
14e jour du procès "Bommeleeër" ce mardi à Luxembourg.
En cette quatrième journée de procès, l'enquêteur Marc Weis a été entendu par la justice. Les principales questions portaient sur l'éventuelle implication du prince Jean, frère du grand-duc Henri, dans cette affaire d'attentat à la bombe.
D'après le récit de Marc Weis, la rumeur s'est rapidement répandue comme quoi, une personne importante était mêlée aux attentats du Bommeleeër.
Selon lui, cette rumeur était peut-être liée au fait que le Prince avait renoncé au trône.
A l'époque, le Maréchalat de la Cour aurait tenté de trouver des alibis pour le prince Jean en fonction des dates des attentats.
Au final, il s'est avéré que lors de l'attentat au Schléiwenhaff, le Prince était présent à la "manœuvre de l'Oesling" de 1985.
Aucune enquête sur le prince Jean
Selon Marc Weis, il n'y a jamais eu d'enquête sur le prince Jean et ce dernier n'aurait eu vent des rumeurs qui circulaient sur son compte qu'en 2005, mais que sa famille était bel et bien au courant.
Par la suite, l'enquêteur a mentionné le témoin Beffort qui aurait cru reconnaitre le prince Jean lors de l'attentat au Findel. Il aurait communiqué la plaque d'immatriculation du Prince à la police. Sur ce, des membres de la Sureté lui auraient dit que le nom du Prince ne devait en aucun cas être divulgué.
A partir de ce moment, le témoin aurait reçu des visites régulières de la Sureté.
Le témoin Beffort a maintenu sa déclaration jusqu'à sa mort
Sur ce, Me Vogel, avocat du prévenu Marc Scheer, en a conclu que le volet "prince Jean" dans cette affaire, était un volet délicat. Après la pause, l'avocat de la défense a voulu écouter les déclarations télévisés du témoin Beffort, décédé l'année dernière.
La juge Conter a fait part que le témoin était resté sur ses déclarations, malgré le fait qu'elles aient été à maintes reprises contredites. L'enquêteur Marc Weis a également confirmé le fait que le témoin était formel: il a bel et bien reconnu le prince Jean lors de l'attentat au Findel.
Il a également fini par avouer que l'alibi du Prince pour cet attentat n'a jamais été vérifié.
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| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 20 Mar 2013 - 15:45 | |
| si le prince n'était pas a la chasse en France il était donc en manœuvre avec Oesling85 qui se jouait au Findel ?
Ce témoin" BEFFORT" a été courageux et il a survécu à toutes ces pressions !
et il a fait des déclarations en video .
en Belgique il aurait été pendu depuis belle lurette , mais c'est vrai au Luxembourg ils préfèrent la décapitation pour les curieux ,comme le pauvre disparu , retrouvé après 25ans .
je me pose la question si on va en parler aussi pendant ces quatres mois. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 20 Mar 2013 - 18:42 | |
| http://www.lequotidien.lu/bommeleer/43179.html
Luxembourg: Les alibis du Prince Jean
2013-03-20 07
La chambre criminelle a ouvert hier le volet portant sur le frère du Grand-Duc Henri. Une piste privilégiée par la défense.
De notre journaliste Olivier Landini
Selon la défense, les alibis apportés par le Prince Jean ne permettent pas d'exclure sa participation à au moins deux attentats (Schleiwenhaff et Findel). La quatorzième audience dans le procès dit du Bommeleeêr aura, hier, été relativement animée. Outre quelques nouveaux éléments apportés au dossier par l'avocat de la défense, Me Gaston Vogel, en début de séance (lire l'encadré), le tribunal a commencé à se pencher sur le volet de l'enquête portant sur le Prince Jean (le frère du Grand-Duc Henri). L'enquêteur Marc Weis a notamment indiqué hier que les premières «rumeurs» concernant une éventuelle implication du Prince Jean dans la série d'attentats auraient vu le jour après que celui-ci a décidé de renoncer à ses droits de succession au trône en septembre 1986. À l'époque, la presse s'était emparée de cette piste en tentant de mettre à jour un quelconque lien entre ce dernier, Ben Geiben, Antoine Feidt et Albert Colbert, considérés pendant un temps comme les suspects principaux dans cette affaire. Une piste suivie d'ailleurs en partie par les enquêteurs mais qui n'aurait rien donné, comme le relate Marc Weis. Il indique notamment que les quatre protagonistes ont toujours nié se connaître personnellement, même s'il a pu arriver qu'ils se croisent occasionnellement lors d'événements officiels. Marc Weis fait également savoir qu'il n'y a jamais eu de véritable enquête sur le prince Jean. Ce dernier n'aurait d'ailleurs pris connaissance des rumeurs circulant sur son compte qu'en 2005. Un témoin qui jette le trouble Le Prince Jean avait également été mis directement en cause par un témoin oculaire décédé entre-temps, Eugène Beffort, qui a toujours maintenu avoir aperçu le prince dans des circonstances suspectes aux alentours du Findel le 9 novembre 1985, la veille de l'attentat à l'aéroport. Ce dernier avait d'ailleurs immédiatement contacté la gendarmerie. Mais des «agents de la Sûreté» lui auraient ordonné de ne plus jamais cité ce nom en lien avec les attentats. Selon le témoin, il aurait par la suite régulièrement reçu la visite de ces «agents». Une version attestée par son épouse. «Qui sont ces gens qui suivaient Monsieur Beffort?», s'emportait hier Me Vogel. La question reste à ce jour sans réponses. Eugène Beffort gardera le secret de l'identité de l'homme qu'il avait aperçu le 9 novembre 1985 jusqu'à son entrevue en 2005 avec le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, à qui il confiera enfin à nouveau le nom. À la demande des enquêteurs, le prince Jean avait par la suite été sommé de livrer une liste d'alibis pour les dates des différents attentats. Une liste qu'a énuméré hier à la barre Marc Weis. Selon Me Vogel, la participation attestée du Prince Jean le 7 mai 1985 à des opérations militaires dans l'Oesling n'exclut pas pour autant totalement qu'il est pu, le même soir, être présent au Schleiwenhaff (4e attentat), pas si éloigné que cela. Plus embêtant encore, selon la défense, serait l'alibi du Prince Jean concernant l'attentat du Findel. D'après une attestation de Henri Giscard d'Estaing (le fils de l'ancien président de la République française), le Prince Jean participait à cette date à une chasse organisée par lui-même dans le Loir-et-Cher. Or la défense fait remarquer que cet alibi ne «vaut rien». «Où était-il (NDLR : le Prince Jean) le 8? Et où était-il le 9?», lance Me Vogel dénonçant que la vérification des alibis du Prince n'ait pas été poussée plus loin.
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De nouveaux éléments
Me Gaston Vogel a demandé hier à ce qu'un nouveau témoin soit entendu. Ce dernier pourrait attester d'une dispute survenue entre le Grand-Duc Jean et son fils, le Prince Jean, en raison de l'affaire du Bommeleeër. Le nom du fils de l'ancien Premier ministre, Pierre Werner, aurait également été cité à cette occasion. Me Vogel a en outre présenté une note provenant de l'ancien membre du SREL André Kemmer, dans laquelle il est question de la piste Stay Behind. Celle-ci fait également référence au mode de recrutement particulier du SREL. L'enquêteur Carlo Klein a quant à lui rejeté les accusations dont il fait l'objet de la part de l'ancien membre de la brigade mobile de la gendarmerie qui ont été publiées hier par le tageblatt.lu.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 21 Mar 2013 - 17:16 | |
| http://www.lequotidien.lu/bommeleer/43225.html
Retour sur le Prince Jean
LUXEMBOURG La défense dénonce dans le cadre de l'enquête un traitement de faveur à l'encontre du Prince Jean. Le parquet et les enquêteurs contestent.
De notre journaliste Olivier Landini
Me Gaston Vogel et Me Lydie Lorang ont demandé hier une enquête approfondie dans le cadre de l'un des alibis fournis par le Prince Jean. Quinzième jour d'audience, hier, dans le procès dit du Bommeleeër. Une audition relativement courte au cours de laquelle la chambre criminelle de Luxembourg présidée par Sylvie Conter sera revenue sur différents éléments qui avaient été évoqués la veille en relation avec le Prince Jean (le frère du Grand-Duc Henri). D'entrée, la défense a tenu à présenter de nouvelles conclusions quant à ce volet de l'enquête. Elle insiste une nouvelle fois sur les dates «capitales» des 8 et 9 novembre 1985 pour lesquelles le Prince Jean n'aurait pas d'alibi. Les avocats de la défense demandent dans ce contexte une «enquête approfondie». Selon Me Gaston Vogel, ce volet de l'enquête aurait été «classé» incroyablement vite par l'actuel procureur général d'État, Robert Biever. Quelques semaines seulement en effet après que les enquêteurs eurent entendu le témoin Eugène Beffort (décédé depuis) qui assure avoir vu le Prince le 9 novembre au matin aux alentours du Findel, Robert Biever, alors procureur d'État de Luxembourg, avait effectivement annoncé dans un communiqué qu'il n'y avait pas d'éléments à charge pesant sur le Prince. La présidente de la chambre criminelle fait remarquer à la défense que «plus le temps passait, plus il (NDLR : le témoin) se rappelait des éléments supplémentaires». Et Me Vogel de répliquer : «Tout ce qu'a dit le Prince Jean a été accepté. Ce que les autres ont dit, par contre, a toujours été péniblement vérifié.» Une audition chez le frère du Prince Jean Le procureur d'État adjoint, Georges Oswald, fait pour sa part remarquer que malgré le communiqué de Robert Biever, la juge d'instruction de l'époque, Doris Woltz, aurait eu toute liberté, si elle avait obtenu par la suite de nouveaux éléments impliquant le Prince, de l'inculper «en toute impartialité». Pour Me Lydie Lorang, la première audition du Prince Jean par les enquêteurs pose également problème. Appelé une nouvelle fois à la barre, l'enquêteur principal dans cette affaire, Carlo Klein, a dû préciser hier qu'outre les enquêteurs et la juge d'instruction, Robert Biever était également bien présent lors de celle-ci. Un propos qui n'a pas manqué de faire hurler la défense. «Il n'a pas à être là», s'emporte ainsi Me Vogel. Carlo Klein explique que l'audition visait à inviter le Prince à rechercher des alibis pour les dates des différents attentats. Une «démarche fréquente», à croire l'enquêteur et le substitut du procureur, même si Sylvie Conter elle-même semble surprise par le procédé. L'audition se serait en outre tenue à Contern au domicile du Prince Guillaume (l'autre frère du Grand-Duc Henri). La présidente de la chambre criminelle fait une nouvelle fois part de son étonnement. Selon les avocats de la défense, leurs clients n'auraient visiblement pas bénéficié des mêmes égards de la part de la justice. «Les uns ont été démontés, les autres ont été disculpés», conclut Me Lorang.
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Les conclusions du BKA
Les autorités luxembourgeoises avaient recouru en 2000 aux services de l'Office fédéral de police criminelle (BKA) pour y voir plus clair dans l'affaire du Bommeleeër. Si les experts allemands doivent être entendus ultérieurement à la barre, l'enquêteur principal Carlo Klein a toutefois déjà présenté hier les conclusions de leurs investigations. Selon le BKA, concernant les lettres de menaces envoyées par les poseurs de bombes, tout laisse à penser qu'elles ont toutes été rédigées par la même personne. Un individu dont l'anglais ne serait par ailleurs pas la langue maternelle. Le BKA arrive également à la conclusion que les poseurs de bombes étaient au moins au nombre de quatre. Un petit groupe soudé comprenant au moins une personne formée aux explosifs, une autre aux capacités de bricoleur et une autre habituée à se servir d'une machine à écrire. Les quatre individus devaient être habiles physiquement et animés par un «idéal» en commun.
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| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 21 Mar 2013 - 20:18 | |
| petite test de ce fameux alibi de l'ex prétendant: la chasse est ouverte :oui le papa ex peresident était un grand chasseur : oui: 50 éléphants ! donc le fiston ainé fait la même chose : oui ! il était là :bien possible car il était au chambre des représentants pour Chambord (Loir-et-Cher), région des chateaux >> CHAMBORD chasse presidentièle car on invite pas des rois pour faire ne chasse au perdrix. >> mais c'est plus papa ni pépé doctopus au guidon mais TONTON et là celui détestait la chasse donc il les ferme mais officieusement c'est du Grossouvre qui s'en occupe !! qui se tire une balle ds la tête . formidable construction d'alibis , non ! pour des lectrices écolos: - Citation :
http://www.chasseurdefrance.com/dates-douverture.html
Les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse pour chaque espèce, sont fixées chaque année par le préfet après consultation du Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage. Les arrêtés fixent en outre un certain nombre de dispositions que se doivent de respecter les chasseurs. On trouvera ici les arrêtés tels que publiés par les services de l’Etat.
Fermeture mi janvier-fin février dependant des circumstances ds le departement
http://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A9ry_Giscard_d'Estaing
Chasse et safaris:
Grand amateur de chasse, Valéry Giscard d'Estaing a participé à de nombreux safaris, notamment en République centrafricaine, et sera même cité dans le Rowland Ward, livre des records des grands chasseurs. On estime qu'il a tué une cinquantaine d'éléphants.
http://labaseob.free.fr/article.php3?id_article=75
http://www.lsa-conso.fr/carnet-des-decideurs/giscard-d-estaing-henri,121746 Henri Giscard d'Estaing
Wicki : Élève au collège de Passy-Buzenval puis au lycée Saint-Jean de Passy à Paris, il poursuit ses études à l’Institut d’études politiques de Paris, avant d'obtenir une maîtrise de sciences économiques à Assas. Il aide son père lors de la campagne présidentielle de 1981 en devenant le responsable du Mouvement des jeunes giscardiens. Il est élu conseiller général du Loir-et-Cher, devenant à 22 ans le plus jeune élu à ce poste en France ; il siège au sein de l'assemblée départementale jusqu'en 1992. À titre anecdotique, il participa au défilé militaire du 14 juillet 1980 en tenue de chef de peloton de chars devant son père, alors président de la République. Après avoir débuté comme directeur de l'Institut d'études Cofremca spécialisée dans le marketing en 1982, il entre chez Boussois-Souchon-Neuvesel-Danone en 1987
Administrateur du groupe Casino Président-directeur général de Club Méditerranée BIOGRAPHIE Henri Marie Edmond Valéry Giscard d'Estaing est né le 17 Octobre 1956 dans le 15ème arrondissement de Paris. Il est le fils aîné de Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la république française, et de Anne-Aymone Sauvage de Brantes. Il est marié à Ina Sickinghe et a 3 enfants : Frédéric, Sophie et May. En 1979, Henri Giscard d'Estaing devient le plus jeune conseiller général de France en se faisant élire dans le canton de Marchenoir, dans le Loir-et-Cher. Il participe en 1981 à la campagne présidentielle de son père, prenant la tête du mouvement des jeunes giscardiens. Il est passionné de chasse et de sports nautiques.
1. Chambord (Loir-et-Cher) - Wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/Chambord_(Loir-et-Cher) Chambord (Loir-et-Cher). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher. Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chambord_(Loir-et-Cher)
Chambord est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre. La commune est célèbre pour son château et son parc entièrement clos, réserve nationale de chasse où se déroulent notamment les chasses présidentielles2. Le village et tout le territoire de la commune de Chambord est la propriété de l'État français administré sous la forme d'un établissement public à caractère industriel et commercial du nom de Domaine de Chambord3.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_des_chasses_pr%C3%A9sidentielles
Comité des chasses présidentielles Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les chasses présidentielles se déroulent dans le parc du château de Chambord Le Comité des chasses présidentielles est une organisation française temporairement inactive, dépendant de la présidence de la République, ayant pour activité principale la gestion des chasses présidentielles dans différents parcs.
Présentation
Rambouillet
Le Comité des chasses présidentielles gérait les chasses dépendant des domaines du président de la République, à Rambouillet et Marly-le-Roi, tous deux dans le département des Yvelines1, ainsi que celles mises à sa disposition au château de Chambord dans le Loir-et-Cher.
À Rambouillet et à Marly-le-Roi, il s'agissait de chasses au petit gibier, à Chambord de battues aux sangliers.
Ainsi chaque année étaient organisées une quinzaine de journées de chasse offertes au nom du président de la République à ses invités.
Traditionnellement, une journée était réservée aux parlementaires, une au corps diplomatique (ambassadeurs étrangers en poste à Paris). D'autres étaient plus mélangées, afin de faire se côtoyer des industriels, des élus ou des hauts fonctionnaires. Quelquefois dans l'année, des chasses étaient également organisées en l'honneur de chefs d'État étrangers et le service du protocole de l'Élysée était sollicité pour connaître les passionnés de chasse parmi les nouveaux dirigeants.
Ces séances, outre le fait pour les convives de partager leur passion, étaient aussi l'occasion de rencontres informelles entre « grands de ce monde », lors du dîner clôturant traditionnellement la partie de chasse.
Ces quelques journées de chasse sont non seulement l'occasion d'échanges informels entre hauts responsables ou hommes politiques, elles sont surtout l'occasion de mettre en valeur le patrimoine cynégétique français. Historique François de Grossouvre, responsable des chasses présidentielles pendant l'ère Mitterrand.
Charles de Gaulle assistait à la première chasse de la saison ; les présidents Georges
Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing étant de grands chasseurs, s'impliquaient dans l'organisation de ces journées. Amaury d'Harcourt eut la charge des chasses présidentielles à Chambord pendant le septennat de Valéry Giscard d'Estaing.
François Mitterrand, détestant la chasse, songea à supprimer ces chasses entre privilégiés, notamment sous l'influence d'Alain Bombard, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Environnement.
Conscient de l'importance de ces chasses dans les rencontres informelles entre chefs d'État et hommes d'affaires, il les maintint discrètement (les journalistes en étant désormais exclus). Il en confia la responsabilité à son ami et collaborateur François de Grossouvre, un des plus actifs de l'époque.
Le 9 novembre 1985, le seizième attentat détruit les installations de l'aéroport du Findel.
L'attentat de novembre 1985 au Findel; des installations techniques d'un système d'atterrissage avaient été détruits - dommages qui s'élevaient à 90 millions de francs. Lors de cet attentat, on a vu 2 personnes. Ce système n'était que peu sécurisé il me faut expliqué comment en 24 heures être vu a deux endroits distant de plus de 700km si on est pas exfiltré en hélicoptère ? où en autobus ...... il n'y a pas un hebdo" Eventail", "l'Evènement" , ou ...."Epouvantail "en France qui a des photos de ces "manoeuvres Oesling" au CHAMBORD ? non: parce que les journalistes ne pouvaient plus venir ! |
| | | Et In Arcadia Ego
Nombre de messages : 1103 Date d'inscription : 30/03/2012
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 22 Mar 2013 - 3:26 | |
| - Citation :
- les journalistes ne pouvaient plus venir !
...et ce n'est pas non plus François de Grossouvre qui pourra confirmer ou infirmer...
Dernière édition par Et In Arcadia Ego le Ven 22 Mar 2013 - 3:50, édité 1 fois |
| | | Et In Arcadia Ego
Nombre de messages : 1103 Date d'inscription : 30/03/2012
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 22 Mar 2013 - 3:47 | |
| Juste le temps d'un coup d’œil dans le rétroviseur : Le 9 novembre 1985, il y a eu aussi le massacre d'Alost... Alost, 9 novembre 1985Le même jour, Garry Weinstein-Kasparov batttait Karpov au championnat du monde d'échec et Ronald Reagan s'adressait "directement à la population soviétique dans un discours diffusé en 42 langues par la 'Voix de l'Amérique', la radio qui arrose les pays de l'Est"... (à 9min 16 dans le Soir 3) Soir 3 : émission du 09 novembre 1985 Le soir de ce 9 novembre 1985, "la princesse Diana (...) danse avec John Travolta, lors d'un dîner d’État à la Maison Blanche (...) à Washington."Et le Pape Jean-Paul II lisait son discours aux recteurs des universités de la Compagnie de Jésus. Discours du Pape Jean-Paul II aux recteurs des universités de la Compagnie de Jésus En France, ce 9 novembre 1985 voyait la création du mouvement Troisième Voie, regroupant le Mouvement Nationaliste Révolutionnaire (MNR) et le Parti des Forces Nouvelles (PFN). http://www.france-politique.fr/groupe-union-defense.htm |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 22 Mar 2013 - 9:07 | |
| merde , j'ai un ligne de temps et c'est pas mis la dedans encore ! il devait y avoir plein LUNE car tout ces lunatiques étaient fort bien exitées à ce moment là: le soir ils ont fêtés a BRUGES , les massacres en tirant à travers des vitres de qqs cafés ! plus ou mois proche des cocos. - Citation :
- Dans la nuit du 9 au 10 novembre
1985, à quatre heures du matin, un inconnu tira plusieurs coups de feu en direction de la cafétaria de l’association brugeoise « Volkshogeschool », « De Koele Kikker ». Une balle de 9 mm traversa la vitre et fit voler une petite poutre en éclats, pour finalement atteindre une consommatrice dans le dos. 15 personnes environ étaient présentes dans la cafétaria et depuis la rue on pouvait parfaitement voir l’intérieur de l’établissement, encore éclairé à cette heure là. Par conséquent, le tireur, qui était muni d’une arme de gros calibre, savait pertinemment bien qu’il tirait sur des gens. Une demi heure plus tard, ce fut le tour du Fonds Masereel, dont les locaux sont situés non loin de la cafétaria, de subir le même sort. A nouveau, une balle traversa la vitre de l’étalage, détruisant partiellement le matériel exposé. Au début, l’enquête judiciaire n’avançait pas, jusqu’à ce que l’affaire connaisse un rebondissement inattendu. Différents témoins qui ne se connaissaient pas entre eux, déclarèrent à la BSR et au parquet que le tireur était probablement un certain Alex van 0., ancien para et ami de la famille Spinnewyn. L.auteur de l’attentat s’était montré bien imprudent puisque quelques semaines après les faits, il avait rempli le sondage d’un journal communal de Bruges en le signant de son nom entier. A la question « Quel est le meilleur bistrot de Bruges ? », il répondit : « De Koele Kikker, même si on y sert des cocktails de plomb ». Son film préféré : « Schutters op pad » (Les tireurs en vadrouille) et la secte la plus chouette : « Le Ku Klux Klan section Bruges ». Enfin, il déclara que Roger Spinnewyn était « le Brugeois du siècle »et termina en répondant que la meilleure manifestation sportive de l’année était « Le match de boxe à la Villa Djava ». Les divers éléments violence, paras, extrême droite, Spinnewyn, les balles 9 mm et la Villa Djava attirèrent l’attention des enquêteurs : l’attaque du café progressiste « Villa Djava », le 1er décembre 1984 perpétrée par trois membres du NJSV se solda par un séjour à l’hôpital pour trois personnes. Le commandu du NJSV était parvenu à s’échapper mais avait été appréhendé un peu plus tard dans la soirée alors qu’il était dans les environs de la maison des jeunes de Bruges « De Zille ». Patrick Spinnewyn, Gino de Moor et Alex van Oeteren furent arrêtés. Au moment de leur arrestation, ils étaient en possession de chaînes et de balles 9 mm. Un...... S, para , par hasard .... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 22 Mar 2013 - 12:18 | |
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http://www.lequotidien.lu/bommeleer/43248.html
Les mille et une faces du procès
La chambre criminelle est de nouveau revenue hier sur le volet «Prince Jean» avant de se pencher sur les rapports du FBI datant de 1986.
De notre journaliste Olivier Landini
La défense ne lâche rien concernant le Prince Jean. Elle a, entre autres, demandé hier que les photos attestant de la présence du frère du Grand-Duc Henri les 9 et 10 novembre 2010 dans le Loir-et-Cher soient expertisées. C'était hier la dernière audience dans le procès dit du Bommeleeër avant la trêve due aux vacances de Pâques. Le procès ne reprendra que le 8 avril. Me Gaston Vogel, l'avocat de l'un des deux prévenus, est d'entrée revenu à la charge en ce qui concerne le volet de l'enquête portant sur le Prince Jean. Les propos tenus la veille par l'enquêteur principal, Carlo Klein, selon lesquels des réunions informelles menées avec des témoins seraient «coutumières» dans le cadre d'une instruction, auraient provoqué en lui un «tourbillon de colère» pour reprendre ses termes. De plus, Me Vogel fait savoir qu'il aurait appris que ce serait le ministre de la Justice de l'époque, Luc Frieden, lui-même qui serait à l'origine de cette réunion qui s'est tenue à Contern, au domicile du frère cadet du Prince Jean. Une information qui par ailleurs ne ressort pas du dossier. Appelé une nouvelle fois à la barre, Carlo Klein a à nouveau assuré hier que cette démarche n'avait rien d'exceptionnel lorsqu'il s'agit d'obtenir des pièces de la part d'une personne citée dans une affaire. S'agissant du lieu de l'entrevue, le bureau de police ne serait pas incontournable lorsque les personnes incriminées en expriment le souhait. «Ce n'est quand même pas si courant qu'un cortège composé d'autant de personnes se rende à Contern, rue des Près», lui fait toutefois remarquer la présidente de la chambre criminelle, Sylvie Conter. Quant à l'instigation de cette réunion, y aurait-il un quelconque lien avec Luc Frieden? «Cela, je ne le sais pas», rétorque l'enquêteur, qui estime néamoins que «s'il y avait eu quelque chose à cacher, nous n'aurions rien écrit du tout». Et Me Vogel de revenir sur la présence de Robert Biever, alors procureur d'État de Luxembourg, à cette réunion : «Pourquoi est-il toujours présent à ces rendez-vous dans les petits villages?» Estimant pour sa part que les explications livrées par Carlo Klein seraient «largement» suffisantes, le procureur d'État adjoint, Georges Oswald, rappelle que sans l'initiative prise en 1997 par Robert Biever de rouvrir le dossier et son obstination contre vents et marées, «nous ne serions pas là aujourd'hui». À l'en croire, Robert Biever aurait en effet dû faire face à «beaucoup d'opposition». «Ça, c'est intéressant», ne peut s'empêcher de lâcher Me Vogel. La défense a également demandé hier que les photos attestant de la présence du Prince Jean à la chasse organisée dans le Loir-et-Cher les 9 et 10 novembre 1985 soient expertisées. Des rapports qui surgissent de nulle part La chambre criminelle s'est ensuite penchée sur une série de rapports d'expertise publiées par le FBI en 1986 concernant la série d'attentats. Des documents retrouvés visiblement dans les archives du SREL en 2003 lors d'une perquisition et qui n'avaient jamais été versés au dossier jusqu'alors. Une copie de l'un de ces rapports a en outre été retrouvée dans le dossier personnel portant sur le Bommeleeër appartenant à l'enquêteur de l'époque Paul Haan lors d'une perquisition à son domicile. Ces expertises se basent sur des éléments du dossier d'instruction de l'époque, comme l'a précisé, hier, à la barre l'enquêteur Guy Marx. «Qui en avait fait la demande?», s'interroge Sylvie Conter. «C'est toute la question!», ne peut que répondre l'enquêteur. Et la défense de s'emporter sur le fait que des pièces du dossiers placées sous scellés aient pu être transmises au FBI – et ce dès 1986 – sans que le juge d'instruction de l'époque ne l'ait même su. Si l'ancien chef du SREL Charles Hoffmann et plusieurs enquêteurs ont déclaré au cours de l'instruction pouvoir se rappeler que des «Américains» sont intervenus dans l'affaire à cette époque, aucun d'entre eux ne saurait ou ne pourrait se souvenir comment le contact avec les autorités américaines s'est établi à l'époque. Concernant Paul Haan, ce dernier ne s'explique même pas comment l'un de ces rapports, dont il dit qu'il n'en avait même pas connaissance, ait pu se retrouver dans son dossier personnel. Comme l'a expliqué hier Guy Marx, quelques erreurs factuelles se sont glissées dans ces rapports dont un volet traite du profil présumé des poseurs de bombes. Le FBI aurait à l'époque visiblement aussi privilégié la piste militaire. Et en outre, les services américains estimaient que le ou les poseurs de bombes, tout en devant être des locaux, devaient néanmoins avoir suivi une formation en Grande-Bretagne ou aux États-Unis.
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Une histoire étonnante
L'enquêteur Guy Marx a également évoqué hier l'histoire peu banale de Gilbert Leurs, également cité comme témoin. Militaire de formation, en charge de la centrale téléphonique de la caserne militaire à Diekirch au moment des attentats, ce dernier a fait en 2009 des déclarations pour le moins troublantes. S'étant adressé dans un premier temps au médiateur Marc Fiscbach, Gilbert Leurs faisait état d'un litige avec le SREL. Engagé par le SREL pour effectuer différentes missions, il n'aurait pas été rémunéré comme on le lui avait promis. Il venait ainsi en principe uniquement réclamer son dû. Le médiateur l'a dans la foulée orienté vers la justice. Gilbert Leurs a notamment confié lors de l'instruction qu'il avait introduit clandestinement des hommes au sein de la caserne pour le compte du SREL. Il aurait également permis l'installation d'un système d'écoute permettant d'enregistrer les communications entrant et sortant de la caserne. Selon la personne qui l'avait «recruté», ce sont les communications du colonel de gendarmerie Aloyse Harpes qui auraient intéressé le SREL. Gilbert Leurs fait également état d'un membre du SREL (qui se serait du moins présenté comme tel) qui lui aurait indiqué un jour que les poseurs de bombes étaient le Prince Jean, Pierre Reuland, Jos Steil et Marc Scheer. La présidente de la chambre criminelle, Sylvie Conter, sans mettre en doute les faits relatés par ce témoin, souligne néanmoins qu'aujourd'hui, plus rien ne permet de vérifier (ou d'invalider) ce qu'il avance. Elle a néanmoins demandé à ce que l'on vérifie s'il était techniquement possible à l'époque qu'une telle installation intercepte les communications du colonel Harpes qui habitait à quelques centaines de mètres de la caserne.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Dim 24 Mar 2013 - 21:56 | |
| Voici une photo prise lors de la conférence de Ben Geiben sur le terrorisme internationale à la synagoge de Esch-sur-Alzette en date du 7 mai 1987. Dans la deuxième rangée à partir de la gauche, on voit d'abord Jos Steil, le suspect numéro 1 dans l'affaire des Bommeleeër, ancien membre de la BMG. À côté de lui, une personne non-identifiable par l'entourage de Steil. On me dit qu'il s'agirait de Licio Gelli. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Dim 24 Mar 2013 - 23:02 | |
| Difficile à dire, comme souvent avec les photos ... mais il a été question de séjours de Licio gelli au Grand-Duché ... Une photo (mais de quelle année exactement ?) : http://reinep.wordpress.com/tag/licio-gelli/ |
| | | dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Dim 24 Mar 2013 - 23:06 | |
| Gelli... en effet, il lui ressemble
en 1987? on le cherchait (pour l'affaire Ambriosano, P2, ..) et il se cachait en amérique latine (mais il fût arrêté fin 1987) |
| | | dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Dim 24 Mar 2013 - 23:08 | |
| avec andreotti |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Dim 24 Mar 2013 - 23:23 | |
| @dim, on le soupçonnait être en amérique latine. Mais les autorités italiennes avaient aussi une piste qui menait vers le GD (voir la note publié sur le site). |
| | | Tom36
Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 25/03/2013
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Lun 25 Mar 2013 - 16:00 | |
| Bonjour,
d'après mes informations la photo prise lors de la conférence de Ben Geiben ne montre ni Jos Steil, ni Gelli mais deux membres de la communauté juive luxembourgeoise. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Lun 25 Mar 2013 - 16:36 | |
| Non, le premier est clairement Jos Steil. Je l'ai côtoyé assez longtemps pour pouvoir le dire. Le troisième personnage dans la deuxième rangée est d'ailleurs Josy Lorent, journalist pro-atlantiste au Luxemburger Wort et membre de la WACL. Dans la première rangée au milieu, on retrouve l'ancien ministre et officier de l'armée Emile Krieps. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 27 Mar 2013 - 17:10 | |
| Le Luxembourg assurait pendant les années des Bommeleeër la présidence et le secretariat de l'ACC. Ce n'est certainement qu'un pur hasard !!! |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 27 Mar 2013 - 18:29 | |
| «Stay-Behind» aurait commis les attentats LUXEMBOURG - Comme par magie, les avocats parviennent à faire apparaître de nouveaux témoins dans le procès Bommeleeër. Même un député allemand a maintenant évoqué l’implication du réseau «Stay-Behind».
Les explications fournies par le Prince Jean posent plus de nouvelles questions qu'elles n'apportent des réponses sur son rôle présumé dans les attentats. Photo: Editpress/Pierre Matge
Le procès Bommeleeër ne parvient toujours pas à faire toute la lumière sur les événements qui ont tenu en haleine le Luxembourg dans les années 80. Après trois semaines de procès, les témoins se sont multipliés pour soulever des pistes parfois farfelues et souvent bien étranges. Aucune mention en revanche des faits qui avaient incité le procureur à inculper les anciens membres de la gendarmerie.
La pertinence des déviations du procès ne semble d’ailleurs pas toujours claire, d’autant plus que les accusés défilant à la barre ne semblent ni confirmer ni contredire une possible culpabilité des accusés. À l’issue d’un témoignage très étrange qui mettait en cause Ben Geiben et qui affirmait que celui-ci aurait reconnu être le poseur de bombes, les avocats Gaston Vogel et Lydie Lorang ont ce lundi à nouveau misé sur la théorie de l’implication du réseau «Stay-Behind».
Une déposition à détonation
La surprise a donc été de mise lorsque Me Vogel a sorti une attestation testimoniale d’un historien allemand, Andreas-Johann Kramer, dont le père décédé, Johannes Karl Kramer, était un agent du Service fédéral de renseignement. Il avait également dirigé la branche allemande du réseau «Stay-Behind» et coopéré avec les agents luxembourgeois du réseau en utilisant le nom «Cello».
Dans l’attestation qui a été lue aux juges, Kramer prétend savoir que les agents du «Stay-Behind» luxembourgeois aient été à l’origine des attentats. «Les attentats étaient des exercices pour mettre en œuvre de futures attaques à l’étranger.(…) C’est mon père et Charles Hoffmann (NDLR: ancien directeur du SREL) qui se sont chargés de faire disparaitre les preuves». Kramer indique par ailleurs que les agents luxembourgeois auraient été formés par le Service fédéral de renseignement. Il s’est également avéré que Kramer avait travaillé comme agent double pour les services secrets de l’Union soviétique. Le problème de sa déclaration est cependant évident: pas moyen de la vérifier comme elle vient de deuxième main. Charles Hoffmann, qui en sa qualité de directeur du SREL avait également chapeauté le réseau «Stay-Behind» au Luxembourg, a depuis démenti de telles accusations devant la presse luxembourgeoise.
Le poseur de bombes serait-il issu de la police?
Les enquêteurs chargés de rassembler les preuves après les attentats ont également révélé au tribunal leur mode de fonctionnement. Il est ressorti de l’un des témoignages que Henri Flammang, un ancien armurier de la police, avait également figuré sur la liste des suspects. Après son suicide en avril 1994, ses collègues avaient retrouvé chez lui un arsenal d’armes très impressionnant, qui contenait plus d’une tonne de munitions, 43 pistolets mitrailleurs, huit mitrailleuses, 190 carabines, 184 pistolets et plus de 40 kg d’explosifs.
Selon les déclarations d’un témoin, les enquêteurs auraient ensuite élargi leurs soupçons à M. Flammang. Une voie pourtant sans issue: même si Flammang avait été un grand amateur d’armes, il n’y aurait «pas la moindre indication de son implication dans les attentats».
source :http://www.lessentiel.lu/fr/news/dossier/bommeleeer/story/18361710 _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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