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| Vague d'attentats au Luxembourg | |
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Auteur | Message |
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michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 15/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 15 Fév 2012 - 1:38 | |
| - Henry a écrit:
- Je n'ai qu'une réponse, K, et elle a été pondue par une personne célèbre, un chef d'état dont je ne sais plus le nom.
"Si vous voulez étouffer une affaire, créez une commission" georges Clémenceau. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 15 Fév 2012 - 2:49 | |
| @ Henri: A ce qu'il semble, l'ancien chef d'enquête a eu des contacts avec le FBI. Il les aurait accompagné aux lieux d'attentats. Ce qui est plus grave c'est qu'une grande quantité de pièces à conviction, précisément ceux sur lesquels on aurait pu prélevé aujourd'hui des traces d'ADN auraient été transférées par le biais du Service de Renseignement Luxembourgeois et du CIA au FBI. Mais personne ne sait, si les pièces sont vraiment arrivé au FBI, puisque cet ancien chef d'enquête, actuellement retranché à l'IGP (Inspection Général de la Police), la Police de la Police, refuse toute collaboration. Ni le juge d'instruction, ni le parquet étaient au courant de tout cela. Le plus important dans cette démarche est, que d'un point de vue juridique les pièces n'ont plus aucune valeur, une fois que la procédure a été enfreinte. Donc, même si on les retrouverait, ils ne pourraient plus être utilisé en cas de procès. Et ceci, tout enquêteur le sait !!!
Quel bor...
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| | | Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 15 Fév 2012 - 3:01 | |
| @ Michel, merci de raviver la mémoires des vieux. @ Titu, c'est bien comme je disais, c'est guignol car c'est une véritable comédie qui permet de frapper sur le gendarme et c'est un scandale car les personnes habilitées à instruire l'affaire n'ont pas été à la hauteur, il est donc facile maintenant que la pression est retombée de crier haro sur le baudet. Ce n'est pas moi, c'est l'autre. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 15 Fév 2012 - 3:29 | |
| Henry, j'ai une vue légèrement différente. Lorsqu'on est en présence d'un crime commis par des membres des forces de l'ordre, les dysfonctionnements lors de l'enquête sur ses faits prennent une autre tournure. Ainsi le dossier sur ces dysfonctionnement fait partie du dossier judiciaire dans l'affaire des Bommeleeër, c.à.d. que les faits reprochés aux enquêteurs dans un context disciplinaire peuvent d'un moment à l'autre devenir des éléments à charge dans le dossier des Bommeleeër même. Vu d'aujourd'hui c'est guignol. D'un autre côté il faut tirer son chapeau, ils ont montré comment saboter efficassement une enquête. Et non seulement cela, on a érigé des écrans de fumé un peu partout. En lisant le réquisitoire on se rend compte que c'étaient des pros... forcément ils connaissaient le métier ! |
| | | Machin
Nombre de messages : 73 Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 15 Fév 2012 - 6:20 | |
| Si je ne me trompe c'était CLEMENCEAU... |
| | | Castor
Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 15/02/2012
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 15 Fév 2012 - 8:07 | |
| Pourquoi s'étonner du fait que toutes ces pièces sont égarées, soit perdues, soit détruites.
Si les attentats avaient été exécutés par le réseau Gladio, envoyer les pièces à conviction aux services américaines ne pouvait que servir à brouiller les pistes.
Et les services impliqués n'ont surement pas tardés à s'en débarasser.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 15 Fév 2012 - 9:07 | |
| Est-ce que j'ai dit que j'étais étonné |
| | | spielmann
Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 17 Fév 2012 - 4:27 | |
| Un article du Jeudi intéressant.
Fréquentée par la bande à Reuland…
Geiben, Reuland, Stebens, Schockweiler, Nettgen... Au faîte de l'Etat, ils sont «la génération Bommeleeër»
Ils choisissent Saint-Cyr, en France. Et plus encore l'ERM, l'Ecole royale militaire, à Bruxelles. Ainsi, sorti en 1974, Ben Geiben, suspect à ses heures des attentats attribués au Bommeleeër. Ou encore Pierre Reuland, dont on peut se demander, dans la foulée du procureur Robert Biever, s'il n'a pas fait tout ce qu'il fallait pour que l'enquête n'aboutisse pas. Reuland (sorti en 1978) et l'un ou l'autre de ses acolytes (sortis en 1979 et 1981) ont-ils été inspirés par des méthodes et un discours bien peu recommandables qui régnaient à l'époque à l'ERM? Tous ces anciens de l'ERM, de «la génération Bommeleeër», occupent ou ont occupé les postes clés de l'Etat, tout au moins pour ce qui touche à la sécurité et au maintien de l'ordre. Tous, pendant «les années de plomb», ont baigné dans cette ambiance de la guerre froide, de la peur du communisme, d'Action directe, des tueries du Brabant, des Brigades rouges, des armées discréditées, d'une autorité remise en cause… ....................... http://www.lejeudi.lu/index.php/l-actualite/4040.html
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| | | dislairelucien
Nombre de messages : 1137 Age : 85 Localisation : B - 6660 Houffalize Date d'inscription : 14/06/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 17 Fév 2012 - 10:38 | |
| JE VOUS L'AVAIT BIEN DIT ! [quote="dislairelucien"] - titu a écrit:
- Non, rien n'est connu, du moins rien de confirmer. Des personnes proches de l'enquête parlent bien sûre. Et ce qu'on entend n'est pas très rassurant.
??? Pas très rassurant pour qui? Pour vous et vos théories ou pour les inculpés?En disséquant votre message je crois que ce n'est pas très rassurant pour vous. Votre angélisme est sidérant! Vous devez être un des rares au GDL à fantasmer sur une finalité dans cette affaire du Bommeleeër!
Titu:"Cependant, il y a deux inconnues pour moi:
1 –« Beaucoup de pièces à conviction ont été dérobées au dossier judiciaire. Apparemment ceux sur lesquelles on aurait pu trouver des empreintes génétiques. »
Sans commentaire : tout le monde à compris.
2-l'ancien chef d'enquête Armand S. qui est actuellement membre de l'inspection de la police (Police de la Police).../. Au contraire, il l'a même protégé. S'agit-il de son témoin clé ?
Commentaire:"On sait qu’en droit luxembourgeois le faux témoignage sous la foi du serment devant le juge d’instruction n’est pas punissable."( dixit le Le Procureur d’Etat Robert BIEVER) Ce doit être unique en Europe et même chez les Africains...
3- Le Procureur d’Etat Robert BIEVER : « Monsieur le Ministre, Il y a encore lieu de relever qu’à au moins deux reprises Monsieur Pierre REULAND a affirmé envers quatre personnes hautement impliquées dans l’affaire et toujours lors des entretiens sérieux portant uniquement sur l’affaire, d’une part que « nous serions donc certainement d’accord pour savoir que les auteurs des attentats ne seraient jamais identifiés » et d’autre part que «c’était évident que dans cette affaire on pourra enquêter jusqu’à un certain niveau au-delà duquel il serait toutefois impossible d’avancer dans l’enquête ». (an dann ass Schluss).Inutile de dire que les quatre personnes étaient ébahies lorsqu’elles ont entendu de tels propos venant de la part du principal responsable de la police. »
17 mai 2011 LYON (France) Pierre REULAND, Special Representative of Interpol to the ... – Le Ministre de l’Intérieur du Luxembourg, M. Jean-Marie Halsdorf, a rencontré le Secrétaire Général d’INTERPOL. Le Ministre était accompagné de la Directrice de la sécurité publique du Luxembourg, Mme Andrée Colas, et du Représentant spécial d’INTERPOL auprès de l’UE, M. Pierre Reuland…
Commentaire : N’est-ce pas avec les bons braconniers que l’ont fait les meilleurs garde chasses ?
4-Monsieur STEBENS (l’autre inculpé) a prononcé une fois le mot de « jeu » pour caractériser l’ensemble des attentats.
Commentaire: c'est fou ce qu'on s'est amusé
5-De Dislaire à rédaction « le jeudi » Luxembourg - Mars 2008 "J'ai pris connaissance du rapport de la commission de contrôle parlementaire du service de renseignement de l'Etat : les activités du réseau "stay behind " Luxembourgeois:comme quoi la langue de bois s'écrit aussi en Luxembourgeois…. "
6-Promotions, jeu des chaises musicales, la popote en famille : "Le ministre de la Justice, François Biltgen, a procédé le 20 juillet 2010 à l'assermentation du nouveau procureur général d'État, Robert Biever. Monsieur Jean-Paul Frising a été nommé Procureur d’Etat à Luxembourg avec effet au 1er septembre 2010 en remplacement de Monsieur Biever. Jusqu’à présent Monsieur Frising était Procureur d’Etat adjoint à Luxembourg. Madame Doris Woltz occupe dès à présent, à côté de Monsieur Georges Oswald, un des deux postes de Procureur d’Etat adjoint à Luxembourg. Madame Woltz était jusqu’à présent juge d’instruction directeur. Depuis le 1er septembre 2010 Monsieur Ernest Nilles a repris cette fonction de Madame Woltz."
Commentaire: Le Bommeleeër est enterré Il ne s’est rien passé au GDL
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 15/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mar 21 Fév 2012 - 0:18 | |
| « Ce que vous dites est sans fondement et vous le savez très bien» : directeur du Service de renseignement de l'État (SRE) de 1983 à 2003, Charles Hoffmann a rendu public, lundi, une lettre ouverte dans laquelle il s'en prend ouvertement et sans complaisance au procureur général, Robert Biever, dans l'affaire Bommeleeër.
Il accuse ni plus ni moins le magistrat de colporter des «allégations incorrectes» et parfois «diffamatoires». En cause, les déclarations de Robert Biever selon qui Charles Hoffmann et ses services auraient dissimulé des informations au sujet de 24 attentats à l'explosif commis entre mai 1984 et mars 1986. Ayant choisi la voie de la lettre ouverte afin de prendre ses «compatriotes à témoins», Charles Hoffmann rappelle au procureur général que la Commission parlementaire ad hoc réunie en 2008 avait conclu que «le Service de renseignement s'est acquitté de son devoir d'information envers les autorités qui ont sollicité son soutien». Entendu à plusieurs reprises par la Justice à titre de témoin, l'ancien patron du service de renseignement revient également sur ses témoignages devant la Justice au cours desquelles, il affirme ne s'être jamais «réfugié derrière une absence de mémoire».
Des preuves ou des excuses
Et d'interpeller Robert Biever sur les «fondements» lui permettant de «stigmatiser» le Service de renseignement, le procureur d'État ayant notamment affirmer dans une interview qu'il aurait probablement dissimulé des informations dans le dossier Bommeleeër. Charles Hoffmann estime en outre que le procureur général a eu «le monopole de la parole en public dans cette affaire». Il justifie par conséquent sa lettre ouverte par la nécessité de défendre son «honneur» personnel, celui de sa famille et de ses anciens collaborateurs au SRE. L'ancien directeur interroge encore le magistrat sur la publication sur internet, en 2008, d'un rapport interne du SRE et sur l'impunité de la personne à l'origine de la fuite. En conclusion, Charles Hoffmann demande à Robert Biever de prouver ses accusations ou de s'excuser : «Monsieur le procureur général, je vous saurais gré d'étayer vos insinuations envers le Service de renseignement et envers ma propre personne, ou alors de présenter publiquement vos excuses formelles, tant à mon égard qu'à l'égard du corps constitué qu'est le SERL.»
Source : http://www.lequotidien.lu/politique-et-societe/32110.html _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | spielmann
Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mar 21 Fév 2012 - 2:37 | |
| A savoir qui a reveillé "l'honorable" Monsieur Hoffmann aprés 4 ans ?? L'article du journal avec sa lettre source journal.lu Affaire «Bommeleeër»: L’ancien directeur du Service de Renseignement attaque le Procureur général Le coup de gueule de Charles Hoffmannveröffentlicht am 21.02.2012 Décidément, voilà un rebondissement en relation avec l’affaire «Bommeleeër» auquel personne ne s’attendait: c’est un véritable «coup de gueule» que pousse l’ancien directeur des Services de Renseignement de l’Etat, Charles Hoffmann (qui dirigea le SREL de 1985 à 2003) en direction du Procureur Général d’Etat Robert Biever dans une «lettre ouverte» qu’il a fait parvenir aux médias hier (lire ci-dessous). Un «coup de gueule» d’autant plus suprenant que Charles Hoffmann s’est bien gardé jusqu’ici de répondre à des questions de journalistes concernant l’implication du SREL dans la chasse aux «Bommeleeër». Contacté par le «Journal», Hoffmann n’a pas non plus souhaité hier fournir de plus amples renseignements ni sur ses motivations pour diffuser cette lettre à ce moment précis – alors qu’il critique surtout des affirmations de Robert Biever remontant à 2007 et 2008 -, ni répondre à des questions plus précises sur la collaboration entre SREL et Gendarmerie/Police ou cours de l’enquête des «Bommeleeër». L’ex-directeur du SREL dont le chef politique était à l’époque des attentats le Premier Ministre Jacques Santer (CSV), a indiqué qu’il n’aurait «pas le droit d’interférer ni avec la Justice, ni avec les autorités politiques compétentes» et qu’il se contenterait dès lors à la publication de sa lettre ouverte. Tout en espérant qu’un jour le public soit clairement informé sur le rôle du SRE dans l’enquête. Sa lettre survient quelques jours après la publication du réquisitoire de Robert Biever contre les deux ex-membres de l’unité spéciale «Brigade Mobile de la Gendarmerie» accusés dans l’affaire des poseurs de bombes. Le Procureur ne souhaitait d’ailleurs pas s’exprimer à propos de la lettre de Hoffmann hier et avait souligné la semaine dernière vouloir ne plus se prononcer au sujet de l’affaire «Bommeleeër» avant le procès. Dans son réquisitoire, Biever évoque entre autres l’observation de l’ex-chef de la BMG, Bernard Geiben fin octobre 1985. Le rapport de cette observation, à laquelle avaient participé des collaborateurs du SREL n’était parvenue à la connaissance de la juge d’instruction que 19 ans après les faits; il n’avait pas été trouvé lors d’une perquisition au SREL, mais avait été communiqué «que quelque temps après que les enquêteurs avaient commencé à interroger les anciens membres du SREL au sujet des activitiés du SREL lors de la série d’attentats». Mais Biever y parle aussi d’un autre document qui avait mis 17 ans pour parvenir au dossier judiciaire: l’enquête du service de renseignement intérieur américain FBI sur le poseur de bombe. Selon le procureur, le FBI fut chargé d’une telle enquête début 1986 par l’intermédiaire du SREL qui avait – sur demande de qui reste mystérieux pour l’instant – contacté les services secrets américains CIA qui, eux, avaient donné la mission au FBI. Biever avait créé la surprise – et déclenché un nombre de questions parlementaires et un rendez-vous avec la Commission juridique du Parlement – en révélant que des pièces saisies sur les lieux des attentats avaient été remises au FBI, parfaitement à l’insu du juge d’instruction, et n’avaient jamais été restituées. Biever: «le rôle du SREL est pour le moins suprenant» L’implication du SREL dans la commandite de cette enquête n’est d’ailleurs pas relatée dans le rapport de la Commision de contrôle parlementaire du Service de Renseignement de l’Etat du 7 juillet 2008 sur le rôle du Service dans l’enquête «Bommeleeër». La commission – qui s’était d’ailleurs réservé le droit «de revenir sur tout nouvel élément qui pourrait apparaître à l’avenir dans le cadre de l’enquête pénale en cours» – avait conclu à l’époque que rien ne laissait présager que le service de renseignements avait outrepassé le mandat qui lui avait été dévolu par le Gouvernement et les textes légaux. «Le rôle du Service de Renseignement de l’Etat (SREL) dans la présente affaire est également pour le moins surprenant», note de son côté Biever dans son réquisitoire. Dans lequel il affirme entre autres qu’«une observation s’impose: «ou bien le SREL était incompétent en la matière et dans ce cas on se demande pourquoi on lui a demandé de s’occuper de l’affaire; ou bien il était compétent et dans ce cas il en a fait vraiment très peu»… Affaire à suivre. › c. La lettre ouverte de Charles Hoffmann “”Affaire « Bommeleeër » : Lettre ouverte à Monsieur le Procureur Général Luxembourg, le 20 février 2012 Monsieur le Procureur Général , En tant que Directeur en retraite du Service de Renseignement de l’Etat (SRE) j’ai décidé de m’adresser à vous par cette « lettre ouverte ». C’est un mode de correspondance qui offre l’avantage de prendre nos compatriotes « à témoins », car voyez vous, à part la confidentialité qui s’attache aux fonctions que j’ai occupées (que chacun comprendra), je tiens à faire la lumière et en public sur un certain nombre d’allégations qui sont incorrectes et quelques unes diffamatoires … à mon encontre bien sûr mais aussi et surtout à l’égard du SRE que j’ai eu l’honneur de diriger. Le rôle du SRE dans l’affaire « Bommeleeër » a été minutieusement établi par la Commission Parlementaire compétente. Cette Commission s’est penchée sur les archives du SRE sur lesquels elle avait un accès sans restriction aucune. Elle a également auditionné certains membres du SRE. Finalement, cette Commission a dressé un rapport extensif de 23 pages, rapport publié sur internet et dont les conclusions sont toutes à l’honneur du SRE. Je n’ai donc pas besoin de revenir sur ce chapitre. De même, les déclarations du Premier Ministre Jean-Claude JUNCKER, chef politique du SRE, ont été totalement à décharge du Service. Vous persistez à affirmer que j’aurais dissimulé des renseignements à la Justice et à la Commission parlementaire. Ce que vous dites est sans fondement et vous le savez très bien. Je n’ai retenu aucun renseignement, je n’ai jamais éludé la moindre réponse, je ne me suis jamais retranché devant le secret professionnel ,ni d’Etat (sans qu’il y ait matière à le faire bien entendu … !). Votre affirmation est d’ailleurs en contradiction flagrante avec le rapport de la Commission de contrôle parlementaire, je cite : « la Commission considère comme établi que le Service de Renseignement s’est acquitté de son devoir d’information envers les autorités qui ont sollicité son soutien … » Qui plus est, j’ai été personnellement auditionné à plusieurs reprises « comme témoin » – et non pas comme suspect - par le juge d’instruction, Madame Doris WOLTZ, dont j’ai d’ailleurs apprécié le professionnalisme. A aucun moment de ces auditions judiciaires, je ne me suis réfugié derrière une « absence de mémoire ». Je suis donc en droit de me demander sur quels fondements vous vous basez pour stigmatiser le Service de Renseignement de manière multiple. Ci-après quelques exemples du genre : « Neu war die Andeutung, dass der SREL möglicherweise Erkenntnisse im Dossier Bommeleeër verschweigt» (Télécran 50/2008). Mä säi Chef, wann dir säi Chef kennt, dee kann sech drun erënneren, datt hien Direkter vum Geheimdéngscht wor. Mä fir de Rescht ass hie geheim. (Letzebuerger Land début 2008) « … M. HOFFMANN, dont les déclarations sont également pour le moins sujettes à de multiples questions ». Et j’en passe… Monsieur le Procureur Général, vous avez eu le monopole de la parole en public, vous imaginant sans doute que je m’abstiendrais de répondre. Les soucis de mon honneur personnel, de celui de ma famille, rejoignent celui des collaborateurs que j’ai eu l’honneur de diriger à la tête du SRE. Ils m’interdisent de rester passif. C’est la raison pour laquelle « je vous apostrophe » en public … et de façon ouverte ! Devant la Commission juridique de la Chambre en date du 5 décembre 2007, vous avez injurié voire outragé le Service de Renseignement et les membres du Service par la phrase suivante : « D’Madame COLAS an ech mir, mir kéinte vum SREL, mir kéinten eng super Geschicht zielen mat enger Affär, déi de près ou de loin näischt domat ze doen hat, mä wou … Bon.» (Extrait du verbatim de la réunion de la Commission juridique du 5 décembre 2007) Peut-on mieux faire pour insulter voire outrager ? Ce genre d’insinuations ne relève ni de la déontologie ni même de la dignité d’un magistrat ! Comme tout un chacun, je me pose beaucoup de questions sur le déroulement ou plutôt le dysfonctionnement de l’enquête, et notamment sur l’impunité de la personne qui a publié sur internet vers la mi-février 2008 un rapport interne du SRE relatif à une observation. Cette diffusion constitue à mes yeux une infraction manifeste au sens de la loi du 15 juin 2004 qui stipule dans son article 6 : « Sera puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’amende de 251 euros à 125.000 euros quiconque aura sciemment et en connaissance de cause communiqué, à toute personne non qualifiée pour en prendre connaissance, des renseignements ou des faits de caractère secret relatifs au fonctionnement et aux activités du Service de Renseignement, telles que définies à l’article 2. » Dans notre pays, qui se veut un Etat de droit, existerait-t-il des personnes, qu’elles soient politiques, diplomatiques ou judiciaires, mandatées à déroger à la loi ? Monsieur le Procureur général, je vous saurais gré d’étayer vos insinuations envers le Service de Renseignement et envers ma propre personne, ou alors de présenter publiquement vos excuses formelles, tant à mon égard qu’à l’égard du corps constitué qu’est le SERL. Charles Hoffmann, Directeur en retraite du Service de Renseignement.” |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mar 21 Fév 2012 - 2:57 | |
| C'est la panique chez les anciens... |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mar 21 Fév 2012 - 6:01 | |
| il faut un loi qui déclare toutes les dossiers non éclairés après dix ans , tombent ds le domaine public ou aux moins ouvert aux chercheurs et à la presse .
Si les institutions sont incapables de protéger la population , le peuple , souverain jugera,
guillotinera ceux qui ont voulu décimer.
secret defense et autre conneries : poubelle
(sauf pour l'helice du Clemencau mis sur le Charles de Gaulle , quand même cela était une blague française) |
| | | Machin
Nombre de messages : 73 Date d'inscription : 13/02/2012
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mar 21 Fév 2012 - 6:05 | |
| Sont-ils incapables de protéger ?!? Ou cela les arrange-t-il dans certaines situations ??? |
| | | spielmann
Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 25 Fév 2012 - 3:14 | |
| Voici la suite des articles du Jeudi du 16/02/2012 du même journaliste M. Petit source www.jeudi.lu Entourloupes policièresLe procureur accuse les officiers, poursuit les larbins Deux gendarmes à la Barre, la hiérarchie au balcon. Le réquisitoire du procureur Biever est truffé de noms qui sont issus de l'Ecole royale militaire. A tout seigneur tout honneur, Ben Gelben, sorti de l'ERM en 1974, mais qui, après deux années de formation générale («Toutes armes»), a suivi, comme tous les officiers gendarmes, luxembourgeois comme belges, deux années complémentaires en criminologie (faculté de droit). Geiben, c'était la valeur sûre, dont on disait qu'il était le plus doué de sa génération. C'est lui qui, en 1978, créa la brigade mobile de gendarmerie (BMG) qu'il souhaitait voir dotée de moyens en hommes et en matériel. Déçu d'un soutien qu'il estimait trop faible de la part de la gendarmerie, eu égard aussi ä ce que le procureur appelle son «orientation sexuelle», Geiben quitta (en 1984) la gendarmerie pour rejoindre le secteur prive. Son nom est indissociable de l'enquête. II fut le suspect «numéro un» en 1985, une fois qu'Aloyse Harpes (sorti de l'ERM en 1952) accéda au commandement de la gendarmerie. En 1985, le juge d'instruction Goerens demanda une filature, au Luxembourg et en Belgique, de cet ancien patron de la BMG. Et c'est Armand Schockweiler (ERM 1979) qui remit, le 17 octobre 1985, la demande de commission rogatoire internationale (CRI) au juge d'instruction, ä Bruxelles. Personne n'a jamais précise la teneur des soupçons pesant sur Ben Geiben. Et personne n'a explique les raisons de l'abandon immédiat de la piste (des le 19 octobre 1985). H ne s'agit pas d'un choix du magistrat instructeur qui n'avait été mis au courant de rien une fois la CRI rédige. Tout se passait entre gendarmes. Reprenant l'enquête à zéro, en novembre 1985, Prosper Klein épingla cette absence de dialogue avec les dirigeants de la BMG, Pierre Reuland (ERM 1978) et Guy Stebens (ERM 1981). Et regrette de n'avoir eu aucune réponse de la part du Service de renseignement. «Aucune enquête ou autre mesure d'investigation dans cette direction (celle d'un "insider" dans la gendarmerie) m fut menée avec détermination», relève le procureur. Qui s'offusque: «Voila donc qu'un des principaux enquêteurs indique que le commandant de la gendarmerie (Aloyse Harpes) s'opposait a l'exécution d'ordres du juge d'instruction.» Un rapport d'observation de Geiben (qui avait été mis au courant de la filature) arriva finalement chez le juge d'instruction 19 ans plus tard! Armand Schockweiler ouvre la piste Geiben pour la refermer immédiatement. Comme si, le dénonçant, il protégeait définitivement ce qu'il appelait sa «piste sûre». Détournement Robert Biever se pose de nombreuses questions à son égard. «S'il a été, contrairement ä ce qu'il prétend, au courant de la filature Geiben, il aurait du mettre tout en œuvre pour qu'on procède a. l'arrestation immédiate. Son Attitude est parfaitement incompréhensible.» C'est encore lui qui accueille les agents du FBI, leur demande des analyses complémentaires, un devoir que seul le juge d'instruction peut requérir. Biever appelle cela «un détournement de pièces saisies». Sans parler des dizaines de pièces perdues quelque part dans les tiroirs ou les poubelles du FBI. Pierre Reuland n'a pas plus les faveurs du procureur. Successeur de Gei¬ben à la tète de la BMG, il accéda plus tard ä la direction générale de la police. Le ministre Frieden, pourtant un ami très proche, le limogea (janvier 2008), avant de l'envoyer accomplir une mission de coordination entre Interpol et l’UE. Pourquoi, interroge Biever, Reuland ne convoque-t-il pas les enquêteurs au lendemain de tel attentat? Pourquoi n'informe-t-il pas le juge d'instruction? Pourquoi laisse-t-il «la meilleure piste (Geiben)» «filer en Belgique au lieu de l'arrêter» ? Et d'enchainer: «II est impossible de comprendre pour quelle raison on n'a pas entame une enquête interne (...) alors qu’'on savait que des membres de la gendarmerie étaient susceptibles d'être les auteurs des attentats.» Reuland et son adjoint Guy Stebens rédigent, début 1986, une note proposant de diriger l'enquête vers les milieux agricoles, militaristes, estudiantins, de la carrière Feidt (ou des explosifs avaient été voles) et les milieux militaristes. Le FBI imaginait également la piste paramilitaire. D'emblée et «sans qu'on ne dispose d'une explication de ce fait», stigmatise le procureur, il ne fut plus question du «milieu militariste». Bien plus tard, alors qu'il était directeur général de la police, Pierre Reuland estimait que les attentats n'étaient finalement pas des événements «tellement graves». Et qu'il ne s'agissait que «d'unJeu». En 2002 encore, Pierre Reuland, à l'image d'Aloyse Harpes précédemment, mettait des bâtons dans les roues de la juge d'instruction. Guy Stebens qui croisa son chef ä l'ERM et en «crimino», de même qu'Armand Schockweiler, fut également limoge de la police pour entraves ä l'enquête. Apres quoi, il rejoignit les troupes de Roland Bombardella au Haut Commissariat ä la protection nationale. Lui aussi est un ancien de l'ERM, sorti deux ans après Reuland, un an avant Stebens. Sous-officiers, les deux gendarmes de la BMG renvoyés devant la chambre criminelle n'ont pas suivi de formation à l'ERM. M. P. Des sympas TerroristesLes deux gendarmes poursuivis, présumes innocents, rejettent toute responsabilité dans les attentats commis entre le 30 mal 1984 (un pylône de Cegedel) et le 25 mars 1986 (la maison de l'ancien chef de la gendarmerie). Ce faisant, ils placent leurs avocats respectifs dans l'impasse dans la mesure où, reconnaissant certains faits, ils auraient pu plaider l'acquittement: ils étaient en Service commande. On n'en est pas là. Les officiers restent au balcon alors que le magistrat instructeur est censé poursuivre ses investigations afin d'identifier les coauteurs ou complices. La défense imagine que la solution de l'énigme se trouve aussi, surtout, dans des opérations de déstabilisation de l'Etat, au sein de la gendarmerie, certes, mais d'une autre Hiérarchie, a l'étranger, aux USA par exemple. Et de suggérer des recherches complémentaires dans le contexte politique de l'époque, l'organisation «Stay behind» (services souterrains devant riposter aux armées du Pacte de Varsovie), le rôle de l'Otan, celui de la CIA ou du FBI qui détient toujours une bonne partie du dossier. Car l’on peut très bien imaginer que la Hiérarchie locale, au cœur d'une gendarmerie largement mise en cause par le procureur Biever, ait répondu à de véritables commanditaires soucieux, par exemple, d'installer en Europe des armes nucléaires censées répondre aux éventuelles velléités venues de l'Est. Une gendarmerie que l’on imagine alors largement influencée par des méthodes bien peu recommandables en usage en Belgique où tous les ténors luxembourgeois suivaient leur formation. Un tel scenario placerait le Ministère public dans une situation très inconfortable. Robert Biever préfère avoir dans sa ligne de mire, outre les deux prévenus, des complices qu'il prend pour des idéalistes. De braves types en quelque sorte. Tellement idéalistes qu'ils se contrefichent de la démocratie, de la justice, du rôle essentiel du juge d'instruction laisse scandaleusement de cote par les hauts grades. Un véritable Etat dans l'Etat, sous la tutelle d'un Etat tiers ou d'une Organisation supranationale? Puisque les auteurs «n'agissent pas dans un esprit terroriste», mais plutôt «dans un but idéaliste», afin a «obtenir quelque chose de positif», on se demande pourquoi les deux prévenus sont aussi poursuivis pour tentative d'assassinat (avoir tente, à titre principal, de causer intentionnellement et avec préméditation la mort d'autrui). Ce n'est pas, même s'il n'y a aucune victime, le seul paradoxe d'un dossier particulièrement incomplet. Dans les arcanes du pouvoir Aussi de «la génération Bommeleeer»: • J. Clement (sorti de l'ERM en 1976) qui pensait, vu son ancienneté, diriger la police; • N. Ries (1977), chef d'état-major, puis devance par son subalterne Gaston Reinig; • R. Nettgen (1977), dépasse par Reuland puis lui succédant; • M. Zoville (1977), participa à l'enquête, entra à l'inspection générale de la police; • N. Hirsch, commandant adjoint de la police. Naguère aide de camp au palais; • le duo J. Bock et P. Schiltz (1978), toujours très discrets eu égard à leur boulot au Service du renseignement; • F. Guth (1979) fut chef d'état-major adjoint; •R. Bombardella (1980), haut commissaire à la Protection nationale où il a accueilli Guy Stebens en disgrâce à la police; • J. Nurenberg (1980) représentant militaire du Luxembourg auprès de l'UE; • J. Pissinger (1980) est passe de l'armée à... la télévision (dans le Nord du pays); • G. Reinig (1980) mi-général, mi-colonel, il est passe par-dessus la tète de Nico Ries à l'état-major. Le tribunal administratif dira si le ministre Halsdorf a respectée la procédure de nomination/dégradation; • R. Moes (1980), officier de la gendarmerie, puis employé civil à l'armée, puis intègre dans le cadre; • F. Brosius (1981), aide de camp du Grand-duc Jean; • S. Luca (1981), d'abord enseignant en Belgique puis officier d'instruction; • C. Simon (1981) dirigea le centre de communication de l'Etat; • J. Schmit (1981), directeur général adjoint de la police; • M. Daubenfeld (1982), représentant militaire auprès de l'Otan; • Fernand Kartheiser (1982), ancien diplomate, fondateur de l'association des hommes, députe ADR; • G. Stronck, ambassadeur en Inde; • Andree Colas (1982), gendarme puis conseillère du Ministre Halsdorf; • C. Hamen (1982) directeur des opérations et de la prévention ä la police; • P. Solagna (1982) au service de la police judiciaire; • A. Duchesne (1982) chef d’état-major adjoint; • R. Biewer (1984), commissaire aux affaires maritimes. • Henri-Chrisnach (1984), aide de camp d’Henri. A savoir que ce vendredi, suite à une question parlementaire de son parti, Monsieur Juncker à fait savoir que : Affaire Bommeleeër: le gouvernement veut se constituer partie civile Dans le cadre de l'affaire Bommeleeër, le gouvernement est en train de rassembler les pièces justificatives nécessaires afin de pouvoir se constituer partie civile pour l'Etat et obtenir ainsi réparation du préjudice subi. Telle est la réponse de Jean-Claude Juncker, Premier ministre, à Gilles Roth, qui rappelle que la Ville de Luxembourg et la société CREOS se sont déjà constituées partie civile dans cette affaire. source http://www.wort.lu/wort/web/fr/luxembourg/articles/2012/02/177480/index.php |
| | | pierre
Nombre de messages : 1077 Localisation : charleroi Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 25 Fév 2012 - 7:55 | |
| En lisant ce bel article ont ne peux que constaté à quel point les coïncidence avec le dossier qui nous intéresse sont flagrantes, cella semble évidant,d'une manière ou d'une autre, les deux affaire sont liées. |
| | | dislairelucien
Nombre de messages : 1137 Age : 85 Localisation : B - 6660 Houffalize Date d'inscription : 14/06/2008
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mar 28 Fév 2012 - 22:02 | |
| L'affaire Chebeya, crime d'Etat ? Comme un parfum de contumace entre la République " démocratique" (?) du Congo et le très démocratique Grand Duché de Luxembourg?
cinema29/02/2012 00h05, F.V. "Entre mensonges, falsifications, intimidations et amnésie aussi subite que collective dans le chef d’une partie de la police congolaise, Thierry Michel a filmé le procès qui a suivi l’affaire. Et a surtout mis en lumière la ferme volonté des officiers de police de camoufler les crimes et de protéger les véritables responsables au nom de la "raison d'Etat".
mardi 28 février 2012 à 10h58 Le film de Thierry Michel, "L'affaire Chebeya, crime d'Etat ?", sort en Belgique ce 29 février, mais pas au Congo. Les pressions diplomatiques contraignent le cinéaste à reporter la présentation de son film en RDC. Sujet jugé trop sensible. Interview.
Levif.be : Quatre des policiers accusés du meurtre de Floribert Chebeya ont été condamnés à la peine de mort (non appliquée au Congo). Justice est faite ? Thierry Michel : C’est beaucoup dire ! Trois autres policiers, condamnés par contumace, sont toujours en fuite à l’étranger. Certains affirment savoir où ils sont. Rien n’indique pour autant qu’ils soient activement recherchés. Leur exfiltration discrète du pays a, d’après ce qu’on me dit, été facilitée en haut lieu. Tous trois faisaient partie du redouté bataillon d’élite Simba, que Floribert avait accusé de violations des droits de l’homme. Principal inculpé sur le banc des accusés, le colonel Daniel Mukalay, chef des services spéciaux, a été condamné à la peine capitale. Il est considéré comme le coordinateur de l’assassinat. Il est soupçonné aussi d’avoir interféré dans l’enquête, saisi des preuves, empêché les investigations. Comme les autres condamnés, il a toujours nié être impliqué dans le meurtre. Il laisse entendre qu’il "porte le chapeau" dans cette affaire, mais n’a manifesté aucune inquiétude après le verdict. John Numbi, chef de la police congolaise, avec qui Chebeya avait rendez-vous le jour de sa disparition, a été suspendu de ses fonctions. Pourquoi n’a-t-il jamais été inculpé, comme le souhaitaient les familles des victimes ? Des indices montrent que ce proche de Kabila a probablement organisé le piège dans lequel est tombé Chebeya. Mais il ne pouvait être jugé que par un plus gradé que lui. Or, ce général trois étoiles est le plus haut gradé de l’armée. Numbi n’a même pas comparu au procès en tant que "témoin", mais comme "renseignant", ce qui lui a évité de prêter serment. D’où l’impression que toute l’instruction a servi à le protéger. Des recours ont été déposés contre le jugement de la Cour militaire. La plainte contre Numbi, déposée par la veuve de Chebeya, pourrait être recevable devant la Haute Cour. Reste à voir s’il y aura un procès en appel. Entretien : Olivier Rogeau
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 15 Mar 2012 - 10:32 | |
| Série d'articles en langue allemande sur l'affaire des Bommeleeër dans le quotidien "Letzebuerger Journal" http://news.rtl.lu/medien/journal/ |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 15/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 14 Avr 2012 - 4:05 | |
| Voici une série d'articles provenant du LETZEBUERGER JOURNAL (merci à Titu). _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 15/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 14 Avr 2012 - 4:06 | |
| _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 15/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 14 Avr 2012 - 4:07 | |
| _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 15/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 14 Avr 2012 - 4:08 | |
| _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 15/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 14 Avr 2012 - 4:10 | |
| _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 15/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 14 Avr 2012 - 4:11 | |
| _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 15/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 14 Avr 2012 - 4:11 | |
| _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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