|
| Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) | |
|
+57oro Gurkhov Limir Etienne C.P. GODFROID Denis Hoho Mathieu cobra Tahchak LV1985 Galahad arthur29923 AS1987 lrsn fanta guy mayeu Whoknows lrnt Niet Simpel totor ginlo CLEMENTL. g.damseaux pierre romeo luanda Et In Arcadia Ego pami75 Cheshire cat David Hubert Bonisseur de La Ba K CS1958 rob1 Willy-Nilly Saint Val dentifrix aurore FAITESVITE Kranz Jo001 alain De Paris dim jc1243401 Jean Marchenoir dislairelucien billbalantines Marlair Jean-Claude michel VicarInAspic Henry Trisch michel-j SiscoF 61 participants | |
Auteur | Message |
---|
pami75
Nombre de messages : 611 Date d'inscription : 23/04/2013
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Mar 28 Avr 2020 - 11:55 | |
| - pierre a écrit:
- "Ici Bruxelles... - Chers amis Stay behind, la section SDRA 8 vous assure de sa très haute estime et vous remercie de votre dévouement au pays. Ils vous certifient que les pressions et les menaces seront vaines et que la parole donnée sera honorée. "Adolphe se porte bien."
Oui mais rien à voir avec les tueries... C'est en 1991 lorsque Guy Coeme ministre de la défense tente de forcer l'identité des agents. Le colonel Legrand respecte la parole donnée à ceux-ci (les "civils") car l'identité des militaires de la section est connue Ce sont les instructeurs qui pilotent les "réseaux". Cette phrase "hors contexte" ne veut rien dire |
| | | pierre
Nombre de messages : 1077 Localisation : charleroi Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Mar 28 Avr 2020 - 23:18 | |
| Salut parmi75,
Comme d'autre je ne suis pas si sur que cella n'a rien avoir avec les Tueries.
La phrase hors contexte ne veux rien dire mais comme vous le rappelez elle s'adresse a des personnes bien précises, c'est une manière de les toucher directement. Je leur dit que nous savons et que nous ne lâchons pas.
Dans l'extrait du documentaire '' Mon meilleur ennemi '' posté plus haut l'Historienne Patricia Mc Sherry dit face camera :
« Les cellules stay-behind devaient théoriquement empêcher une invasion soviétique en Europe Mais elle avaient une fonction encore plus secrète, qui était d’empêcher la gauche d'arriver au pouvoir démocratiquement de nombreuse preuves sont apparues en Italie, en Grèse en Allemagne et dans d'autres pays. Les cellules stay-behind étaient chargées de déstabilises , les syndicats, de mener des opérations paramilitaires de choc. » Propos illustré par des images des attentats ccc/bvn |
| | | pierre
Nombre de messages : 1077 Localisation : charleroi Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Ven 1 Mai 2020 - 10:15 | |
| Je ne sais plus lequel des deux bois abritait une cache STBH. La Houssier , Hourpe ou les deux? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 1 Aoû 2020 - 14:04 | |
| Un document (en italien) que l'on m'a conseillé ; à partir de la page 4, une liste de points sur le terrorisme en Italie que l'on peut considérer comme "historiquement confirmés"...
http://www.memoria.san.beniculturali.it/c/document_library/get_file?uuid=21260987-ccff-4f71-97c5-32ed928f0019&groupId=11601
( http://www.memoria.san.beniculturali.it/web/memoria/home )
Vu qu'il y a une reconnaissance des caractères, les traductions automatiques ne sont pas difficiles.
_ _ _
Quelli che seguono sono alcuni tra i punti fermi più significativi fondati su fonti di indiscussa affidabilità:
(traduction)
Voici quelques-uns des points les plus significatifs basés sur des sources de fiabilité incontestée :
1) L'alarme créée en 1964 par le coup d'État dit "De Lorenzo" n'a fait que saisir l'aspect des manœuvres militaires qui se manifestaient à l'extérieur, laissant se noyer dans le silence les événements les plus graves qui se sont produits à cette époque, représentés par la création par le général Aloja de la structure Gladio (4) et du "comité secret restreint" confié aux soins du colonel Renzo Rocca (5).
(4) Sur la base des actes des archives Gladio, de ceux des archives du général Rocca et de l'enquête menée par le général Manes concernant le soi-disant coup d'État de Borghèse
(5) Les archives du colonel Rocca ont longtemps été couvertes par le secret d'Etat et ont été acquises lors du procès relatif au massacre de Brescia.
2) Les questions connexes en 1965 ont été discutées lors de la conférence de l'Institut Pollio organisée par l'état-major général et lors d'une conférence tenue à Paris au siège de Shape avec la participation d'Ivan Matteo Lombardo (6), qui a constamment informé l'honorable Giulio Andreotti.
(6) Dossier 01-atti-brescia-Be/Be12 pg.334 et témoignage de l'insp. Cacioppo lors des audiences du 20.5.10 (procès-verbal pg. 164) et du 21.5.10 Assise de Brescia (procès-verbal pg.101).
3) Avec l'ouverture des archives fédérales américaines, l'authenticité de la directive FM 30-31 de 1970 émise par le général Westmoreland, qui a révélé la nécessité de recourir à une stratégie d'infiltration dans les principaux groupes de l'insurrection communiste et de faire appel à des actions clandestines à mener par des organisations d'extrême droite.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 1 Aoû 2020 - 16:41 | |
| (suite) 4) La composante civile de la structure de Gladio était dans une large mesure incluse dans les "noyaux de défense de l'État" ("Nuclei Difesa dello Stato"), divisés en cellules compartimentées, dont une partie était spécifiquement destinée à la lutte contre l'invasion et une autre, composée principalement d'ordinovistes (les soi-disant "grégaires"), destinée à conditionner la politique intérieure à une fonction anticommuniste (7). (7) Les caractères relatifs ont été décrits par Roberto Cavallaro, par Amos Spiazzi, par Ferro Enzo et résultent des documents "Sile" et "Prati" saisi à Amos Spiazzi. De nombreux autres officiers ont également rendu compte de la relation entre les structures clandestines et le "Nouvel Ordre" ("Ordine Nuovo"). Note : "ordinovistes" = membres de Ordine Nuovo 5) Les noyaux de défense de l'État, par le biais du SIOS, faisaient partie de l'état-major général de l'armée et faisaient à l'origine partie de la 3e armée (dissoute le 31.12.1971 ( ). Par la suite, ils ont été inclus dans la division Bélier (qui dans le passé avait été dirigée par le général Santovito (9) et a été dissoute en 1986). Le fonctionnement de cette structure jusqu'aux années 1980 est documenté dans une note du 14.12.1979 trouvée dans les archives Gladio (10), où il est indiqué que "dans la région du Trentin-AAA, il y a environ 25 éléments actuellement pilotés directement depuis Rome". Le général Maletti a indiqué que depuis 1971, on soupçonnait l'ambassadeur Graan Martin et le personnel militaire américain de sonder l'humeur politique des officiers de certaines divisions italiennes, notamment la division Bélier". Dans une note manuscrite de 1974, le chef du bureau "R" de la Sismi avait établi, afin d'identifier les membres de la Sismi, de "laisser inchangé le système des billets de banque" (11) , qui avait été constitué d'un demi-millier de lires. Et un demi-millier de lires a été saisi sur les biens de Gilberto Cavallini. Note : https://fr.wikipedia.org/wiki/Graham_Martin (ancien officier du renseignement militaire) ( Spiazzi dans le document intitulé "Sile" indiquait son emplacement au début des années 70 dans une caserne de Crémone. (9) Voir les références aux considérations du gén. Maletti à la page 170, les mémoires d'Edgardo Sogno cités à la page 297 et la documentation de Gladio citée aux pages. 234 et 919 du rapport principal. (10) Gladio Archive Volume 72 cass. 993 f.1518. (11) Id, volume 30 f. 41.900 / 41.981 (la photo d'un demi-millier de lires à f. 41.960, les instructions à f. 41.976). Une lettre datée du 20.11.1974 indique les bureaux OAIO des légions CC chargés d'envoyer le message nécessaire à la station concernée pour la collecte du matériel par les civils (f. 41.981). Il en a rendu compte aussi le gen. Nicolò Bozzo. (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 1 Aoû 2020 - 17:27 | |
| (suite)
6) Les organisations d'extrême droite italiennes avaient déjà mené, à partir du 25 avril 1969, une série d'attaques contre des trains, à la foire de Milan, au bureau de l'éducation de Milan, qui ont culminé le 12 décembre avec les bombes de Rome et Milan. Ces organisations, enracinées autour d'un noyau de vétérans RSI, étaient déjà animées de manière autonome par la volonté de renverser la structure constitutionnelle du pays en recourant à la violence aveugle et à agir sans aucun scrupule d'ordre moral et civil.
7) Les relations suivantes sont documentées : avec la complicité de représentants institutionnels, avec l'agence Aginter Press (dirigée par l'ancien officier nazi Otto Skorzeny et Guerin Serac et qui comprenait Jacques Susini et d'autres anciens membres de l'OAS) des représentants du mouvement révolutionnaire national tels que Valerio Borghese, Guido Giannettini, Pino Rauti, Carlo Maria Maggi, Claudio Bressan, Marcello Soffiati, Amos Spiazzi, Delfo Zorzi, Sergio Tonin, Maurizio Tramonte, Pierluigi Concutelli, Stefano Delle Chiaie, Fausto Fabruzzi, Vincenzo Vinciguerra, d'Europa Civiltà, de l'Alliance catholique, et d'eux avec les groupes chrétiens maronites dirigés par Gemayel au Liban.
Note : d'après ce que j'ai lu, Otto Skorzeny n'était pas un dirigeant d'Aginter Press ... qu'il connaissait très probablement.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 1 Aoû 2020 - 17:45 | |
| (suite) Les relations avec Aginter Press ont été constamment contrôlées d’une part par Federico Umberto D’Amato par l’intermédiaire de l’informateur Armando Mortilla. Le soutien opérationnel relatif a été assuré par la structure clandestine de l'Anello, dirigée par l'ancien républicain Adalberto Titta, une structure (à laquelle l'ancien ministre de l'Intérieur Paolo Emilio Taviani a également fait référence dans ses mémoires), que certains témoins ont déclaré rapporter directement à Giulio Andreotti. (...) |
| | | pierre
Nombre de messages : 1077 Localisation : charleroi Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 1 Aoû 2020 - 19:30 | |
| Toujours pas de trace de E.Ciolini dans Aginder presse |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Lun 26 Oct 2020 - 18:54 | |
| _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Il est question d'André Moyen... _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 31 Oct 2020 - 13:22 | |
| (traduction) (...) MALETTI. Cela peut signifier ceci et cela peut signifier que Colby faisait référence à plusieurs des réseaux qui ont chacun agi dans un pays différent : le réseau belge, le réseau italien, le réseau grec, etc. CO'. À cet égard, pour autant que vous le sachiez, quelle était la relation entre les organisations Stay Behind, l'OTAN et la CIA ? Est-il possible qu'il y ait eu un chevauchement entre le réseau de l'OTAN et les relations bilatérales de la CIA ? Comment expliquez-vous la participation aux exercices Stay Behind de groupes de pays extérieurs à l'Alliance atlantique, tels que les Iraniens et les Espagnols ? MALETTI. Je ne savais pas que des éléments n'appartenant pas à l'Alliance atlantique participaient aux exercices de stay behind, je pense qu'il est possible qu'à l'OTAN, au niveau de sa direction opérationnelle, du Shape, le commandement suprême de l'OTAN assure l'organisation, que je crois être le coordinateur strictement opérationnel, des différents Stay Behind des pays de l'OTAN. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Ven 5 Fév 2021 - 11:23 | |
| Un article intéressant : https://janstevens.wordpress.com/tag/vincenzo-fenili/ https://books.google.be/books?id=DtNhCAAAQBAJ&pg=PT148&dq=supernotes&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjD4srlutLuAhUZ7KQKHcwPAkMQ6AEwAXoECAoQAg#v=onepage&q=supernotes&f=false (traduction de l'article) "La Corée du Nord travaille comme sous-traitant pour la CIA"L'espion italien Vincenzo Fenili doit son nom de code Kasper au sympathique petit fantôme Casper. Mais après que son donneur d'ordres, la CIA, l'ait jeté dans une cellule cambodgienne, Kasper s'est transformé en ange vengeur. Dans son livre " Supernotes", il accuse les services secrets américains de contrefaçon à grande échelle. "C'est ainsi qu'ils financent leurs opérations illégales." Mercredi 2 avril 2008. "Trois hommes arrêtés pour transfert d'argent présumé", titre The Cambodia Daily. "La police a arrêté un Américain et un Italien ainsi que leur chauffeur cambodgien, soupçonnés d'avoir transféré frauduleusement 678 000 dollars d'un compte bancaire américain à un compte cambodgien. Les trois ont été arrêtés vendredi dans la province de Battambang alors qu'ils tentaient de traverser la frontière thaïlandaise. L'Italien avait 83 158 dollars en liquide dans sa poche et l'Américain 77 100 dollars. Les ambassades américaine et italienne refusent tout commentaire". Mars 2014. Le livre Supernotes, écrit par un homme qui se fait appeler "agent Kasper", fait parler de lui dans les médias italiens. Dans Supernotes, "l'agent Kasper" raconte qu'au printemps 2008, alors qu'il était agent infiltré dans le cadre d'une mission de la CIA au Cambodge, il a été trahi par ses supérieurs et s'est retrouvé dans la tristement célèbre prison de Prey Sar où il a été torturé pendant 373 jours. Selon Kasper, la raison pour laquelle la CIA l'a largué est qu'il avait pris conscience de l'existence d'une "économie parallèle" organisée par les services secrets américains. Afin de pouvoir financer des opérations clandestines, la CIA a fait imprimer en Corée du Nord des millions de dollars parfaitement faux, des surnuméraires. L'agent Kasper" donne des interviews déguisées aux journaux et aux magazines et apparaît dans des talk-shows télévisés filmés de dos. Son histoire semble si spectaculaire que beaucoup lui attribuent une imagination un peu trop vive. Aujourd'hui, la controverse sur la crédibilité de l'"agent Kasper" est toujours d'actualité en Italie. Maintenant que la traduction néerlandaise de Supernotes a été publiée, cette controverse risque de s'étendre aux Pays-Bas. "Tout dans mon livre est vrai de A à Z", dit l'agent Kasper sur la terrasse d'un hôtel au cœur de Rome. "Parfois, la réalité dépasse tout simplement la fiction. Depuis plus de vingt ans, des piles de billets de 50 et 100 dollars parfaitement contrefaits circulent dans le monde entier, que les Américains prétendent être imprimés par les Nord-Coréens. C'est vrai : je les ai vus de mes propres yeux dans le sous-sol de l'ambassade à Phnom Penh. Seuls les Coréens impriment au nom de la CIA. Je ne suis pas le seul à le dire : le journaliste financier allemand Klaus Bender a beaucoup écrit à ce sujet dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung en 2004. Mon éditeur italien était convaincu qu'après la publication de Supernotes, il serait inondé de procès. Il n'y en avait pas. En janvier 2016, l'édition anglaise sera publiée par Random House, le plus grand éditeur au monde. Eux aussi ont vérifié tous les faits de manière approfondie. Ils ne publieraient jamais mon livre si leur conclusion était que je suis un fantasque". GladioL'"agent Kasper" est Vincenzo Fenili dans la vie réelle. Il a 55 ans, a le physique d'un boxeur, le sourire d'un acteur de westerns et parle parfaitement l'anglais. "J'ai la citoyenneté américaine et italienne", dit-il. "Mon père George est né à Memphis, dans le Tennessee. Il s'est installé en Italie où il a enseigné la science des insectes à l'université de Florence. Ma mère Paola était professeur de mathématiques". C'est la première fois que Vincenzo Fenili ne parle pas en tant que "Kasper" mais en son propre nom. C'est aussi la première fois qu'il se laisse photographier sans se déguiser. À l'automne 1979, Fenili a été recruté par les services secrets italiens SISMI. "A cette époque, le service militaire était encore obligatoire. Ma mère m'avait inscrit auprès des carabiniers, la police militaire, et à la fin, j'ai été "remarqué" par l'officier Olinto Dell'Amico qui m'a demandé si j'étais intéressé à rejoindre une unité ultra-secrète, le réseau "stay-behind" du SISMI". Ce réseau était le fameux Gladio, mis en place par l'OTAN ?Vincenzo Fenili : "En effet. J'ai été "choisi" parce que mon père était américain et parce que j'avais suivi une formation de pilote. Ils m'ont fait une offre que j'ai acceptée des deux mains. J'avais à peine 20 ans, mais c'était une autre époque. Nous étions en pleine guerre froide, avec l'Occident comme "les gentils" et l'Union soviétique et ses pays satellites comme "les méchants". Il y avait une atmosphère sinistre en Italie en particulier, avec des attaques terroristes des Brigades rouges, mais nous avons également dû faire face à la violence de l'extrême droite". À cette époque, vous aviez vous-même un passé d'extrême droite derrière vous en tant que membre des fascistes italiens."C'est vrai, à seize ans, j'ai rejoint l'organisation de jeunesse fasciste Fronte della Gioventù. Je serais probablement resté dans ce milieu si ma mère n'y avait pas mis un terme. Elle m'a inscrit auprès des carabiniers juste après le lycée, pour m'éviter de traîner dans la rue. Là-bas, ils connaissaient mes sympathies politiques, mais ils avaient confiance que je deviendrais plus vieux et plus sage. "Le reste du SISMI ne savait rien de Gladio et de nombreux membres du réseau ne se connaissaient même pas. Dès que l'Armée rouge aurait franchi la frontière avec ses chars, nous aurions dû nous mettre en route. Non pas en tant que soldats, mais en tant que mouvement de résistance. Nous avions nos propres avocats, médecins et dentistes. Tous les deux mois, nous nous entraînions dans des bases différentes. Après l'invasion russe, nous aurions dû organiser la subversion et tuer les dirigeants des gouvernements fantoches". Des activités terroristes, alors ?"Oui, nous avons été formés pour être des terroristes. Notre réseau d'arrière-garde devait saboter l'ennemi et ses collaborateurs". En Belgique, Gladio a une réputation particulièrement mauvaise : le réseau a souvent été lié aux attaques des tueurs du Brabant."Je ne sais rien de ce que mes collègues belges préparaient, mais ce que je sais, c'est que la chute du Mur a provoqué une confusion totale. La raison d'être du réseau "Stay-behind" a disparu, mais il est resté actif bien après 1989. Gladio n'est pas un remake de Les Gendarmes de Louis de Funès : les membres étaient très bien formés et nous avons obtenu tout ce que nous voulions. Les Américains nous ont donné un chèque en blanc. Officiellement, Gladio a été dissous après la fin de la guerre froide, alors qu'en réalité il n'a jamais été nettoyé. La raison est simple : l'organisation a trop investi pour la fermer. Environ 1 600 personnes ont été libérées, d'autres comme moi ont été mises en "veille active". J'ai été déployé dans des opérations anti-terroristes et dans la lutte contre la drogue". Pendant tout ce temps, vous avez mené une double vie ?"Oui, depuis 31 ans. J'ai eu un travail de couverture en tant que pilote. Au début, j'ai piloté un Falcon Learjet ici à Rome pour une petite compagnie aérienne qui, en réalité, effectuait des transports en tant que "sous-traitant" du ministère de l'Intérieur. Pendant la guerre entre l'Iran et l'Irak, je me suis principalement rendu dans ces pays. Nous avons tous les deux essayé de leur vendre le plus d'armes possible. Dans les années 1980, j'ai volé pour Alitalia et j'ai reçu des missions distinctes du SISMI. Alitalia était une couverture parfaite. Je pourrais facilement y disparaître pendant un certain temps". Fondation internationale pour la libertéAu début des années 1990, Vincenzo Fenili a démissionné d'Alitalia pour travailler "indirectement" pour la CIA. Aux États-Unis, la CIA dirigeait l' International Freedom Foundation (IFF), une "société" multinationale dont le siège est situé dans plusieurs villes. J'ai été chargé du siège à Rome. L'IFF a été créé à l'origine pour soutenir le régime d'apartheid sud-africain. Les États-Unis, sous la pression de l'opinion publique, se sont officiellement retirés de l'Afrique du Sud. Pendant ce temps, les Soviétiques essayaient de prendre le pouvoir par l'intermédiaire de l'ANC. En coulisses, la décision a été prise de créer le FFI. Le conseil d'administration comprenait William Colby, ancien directeur de la CIA. IFF était ouvertement une spin-off de la CIA. Nous avons recueilli des renseignements sur l'ANC et ses sympathisants en Europe et avons tenté d'influencer la presse". Pourquoi vous êtes-vous installé au Cambodge en 1994 ? Vincenzo Fenili : "Entre-temps, j'avais également acquis de l'expérience en tant qu'agent secret dans la lutte contre la drogue. En 1993, j'ai infiltré un groupe de trafiquants de drogue colombiens. Ce travail de taupe a permis la plus grande prise de drogue jamais réalisée en Italie et est toujours connu sous le nom d'"Opération Pilote". C'est alors que les autorités italiennes ont commencé à se rendre compte que la mafia avait mis en place une gigantesque machine à blanchir l'argent au Cambodge. L'économie fonctionne grâce à la drogue, aux armes et au blanchiment d'argent. Les touristes aiment le Cambodge de nos jours, et c'est vrai : Angkor Wat est magnifique et Phnom Penh est une ville fascinante. Mais en grattant cette couche de vernis, il ne reste qu'un grand repaire de voleurs. "Après la libération de Mandela, l'IFF a été dissoute. J'ai été "recyclé" par nos services secrets et j'ai déménagé à Phnom Penh. Mon travail consistait à cartographier les flux d'argent de la mafia italienne dans les banques cambodgiennes à l'entrée et à la sortie du pays. Notre mafia faisait venir des camions remplis d'argent et, pour une somme de 15%, faisait blanchir tout l'argent de la drogue". Sharky'sÀ Phnom Penh, Fenili a cherché à entrer en contact avec son vieil ami américain "Clancy". Je connaissais Clancy depuis les années 1980, quand il dirigeait une "agence de voyage" à Seattle. En réalité, en tant qu'agent de la CIA, il faisait de la contrebande d'armes aux rebelles en Birmanie. A Phnom Penh, j'ai ouvert avec lui le Sharky's, un bar chic et branché qui existe toujours. Le bar a servi d'appât, et je peux vous l'assurer : Sharky était comme un pot de miel dans lequel les abeilles bourdonnaient. Non seulement des trafiquants de drogue, mais aussi des Iraniens engagés dans la contrebande de matériel nucléaire fréquentaient l'endroit. C'était l'endroit parfait pour recueillir des renseignements. Après quelques années, nous avons commencé à nous demander pourquoi personne ne faisait rien avec cette "intelligence". Au début, j'ai pensé : "Peut-être que nous n'avons pas collecté assez de matériel. Vous ne pouvez pas vous en vouloir éternellement, car j'ai toujours fait mes rapports en détail. Il ne se passait rien et tout le monde continuait à faire des conneries. Au bout d'un moment, je me suis dit : "Laisse tomber", et j'ai décidé de profiter pleinement de la vie facile à Phnom Penh". Jusqu'à ce que vous et Clancy soyez arrêtés dans la nuit du 27 au 28 mars 2008 ?Vincenzo Fenili : " "Arrêté" n'est pas le mot correct, "kidnappé" l'est. Écoutez, je n'ai jamais été un saint et pour compenser cela, j'ai représenté avec Clancy au Cambodge une organisation caritative italienne qui aide les prisonniers dans le monde entier. Vous ne pouvez pas imaginer la vie dans une prison au Cambodge. Ce sont de sales fosses oubliées. Vous devriez le voir, c'est dégoûtant. (hésite) J'y suis allé moi-même pendant 373 jours et j'ai encore du mal à en parler. Mais l'ironie est que dans les années qui ont précédé mon départ, j'essayais de rendre la vie en prison plus supportable pour les autres. Notre association a travaillé avec les politiciens et le clergé cambodgiens, comme l'évêque de Phnom Penh. Nous avons apporté de la nourriture à la prison et distribué des t-shirts qui disaient "Si vous ne voulez pas purger votre peine, ne commettez pas ce crime". (rires) Un autre avantage de cette organisation caritative était que nous avions également d'importants dignitaires cambodgiens dans notre poche. Notre conseil d'administration comptait un sénateur membre de la commission de contrôle des services de renseignement. Un jour, il m'a invité à dîner au restaurant nord-coréen de Pyongyang à Phnom Penh. Il n'est pas loin de l'ambassade de Corée du Nord et est le lieu de prédilection des espions cambodgiens, nord-coréens et occidentaux. La Corée du Nord n'a pas beaucoup d'ambassades dans le reste du monde, ce qui rend le bureau de Phnom Penh important. Il existe également des liens étroits entre le Cambodge et la Corée du Nord : la famille de feu le roi Norodom Sihanouk avait sa résidence d'été en Corée du Nord et ses gardes du corps étaient nord-coréens. "Quelques mois plus tard, Clancy a reçu un appel d'une vieille connaissance de la CIA, John Muller, qui travaillait à Bangkok à l'époque. Il a demandé si nous voulions venir. Il nous a dit que les Nord-Coréens avaient des installations secrètes où ils imprimaient des faux dollars parfaits". Les "supernotes" ?"En effet. Selon Muller, les Coréens transportaient des cargaisons d'argent. Nous sommes convaincus que l'ambassade de Corée du Nord à Phnom Penh est l'un de leurs principaux points de distribution. Voyez-vous une possibilité de recueillir des renseignements à ce sujet" ? J'ai tout de suite pensé à mon sénateur et à notre visite au restaurant nord-coréen. Il m'a fallu des mois pour "travailler" cet homme, mais j'ai fini par joindre l'ambassadeur de Corée du Nord. Lentement mais sûrement, nous sommes devenus "amis". Je l'ai invité chez moi et il m'a invité chez lui. Quand à un moment donné, il m'a demandé si je pouvais aider la Corée du Nord avec quelques avions d'occasion en utilisant mon expérience de pilote, j'ai su que j'étais au bon endroit". Pourquoi vous a-t-il demandé ?"La flotte nord-coréenne se composait de très vieux Tupolev et comme le pays était totalement isolé, ils ne pouvaient pas obtenir d'avions en état de vol. Quelques temps plus tard, j'ai revu l'ambassadeur : "Je peux livrer les avions, mais comment allez-vous payer ? en liquide", a-t-il répondu. Le prix d'un avion tournait autour de 100 millions de dollars. Je voulais voir l'argent. Pas de problème", a-t-il déclaré. Il m'a emmené dans un immense sous-sol sous son ambassade. Il y avait des palettes pleines de dollars. Il m'a donné une avance d'un million. Des billets de banque tout neufs. "Les services secrets aiment travailler avec des doubles agendas. La CIA nous a utilisés, mon partenaire et moi, pour tester la "sécurité" du sous-sol de l'ambassade. Ce n'est pas le cas, parce que je suis arrivé assez rapidement et j'ai aussi vite découvert qu'il s'agissait d'une opération américaine. J'ai appelé Muller : "Je dois vous parler d'urgence, les Nord-Coréens sont des sous-traitants de la CIA. Il avait l'air surpris : "Je te rappelle". Je n'ai plus jamais entendu parler de lui. Quelques jours plus tard, le sénateur a appelé. Quittez la ville maintenant", a-t-il dit. C'est ce que nous avons fait. La nuit, nous avons essayé de traverser la frontière thaïlandaise, mais nous avons été pris sur ordre des Américains par une division spéciale de la police cambodgienne". Prey SarFenili en est fermement convaincu : la CIA imprime de faux dollars en Corée du Nord afin de financer des opérations clandestines dans le monde entier. "La CIA a une longue tradition de conduite d'opérations illégales majeures", dit-il. "Celles-ci doivent être financées d'une manière ou d'une autre. Vous n'en trouverez aucune trace dans les comptes officiels. Un directeur de la CIA ne peut pas aller devant la commission parlementaire compétente et dire : "J'ai besoin de 300 millions de dollars pour les attaques à Mossoul". Mais pourquoi la Corée du Nord ?C'est là tout le génie de la chose : personne ne s'attend à ce que vous "coopériez" intensément avec le diable barbu lui-même. Après mon arrestation, j'ai perdu tout contact avec Clancy et j'ai été remis à la population locale et enfermé dans le "camp de rééducation" de Prey Sar, qui accueille principalement des prisonniers politiques. Ils ont demandé : "Êtes-vous riche ? Puis ma mère a commencé à payer les Cambodgiens pour me garder en vie. Elle croyait que l'argent du chantage me libérerait, alors qu'en fait, il ne faisait qu'alimenter la cupidité. Elle a craché 200 000 euros pour moi". Avez-vous été aidé par le gouvernement italien ?"Ceux-là m'avaient rayé de la liste. Les Américains sont venus me voir dans le camp pénal et m'ont promis de m'aider si j'allais avec eux aux États-Unis. Le choix était simple : mourir en Amérique ou mourir au Cambodge. Dans le Cambodge complètement corrompu, je pouvais encore gagner du temps. J'ai essayé de m'échapper à trois reprises. Avec l'aide d'un diplomate français, j'ai enfin réussi". Votre vie est-elle en danger maintenant ?"Je considère l'attention des médias comme une sorte d'assurance-vie. J'ai rompu avec tous les anciens camarades et je vis retiré avec femme et enfant dans une ferme à la campagne, non loin de Rome. Tant que je reste en Italie, je suis relativement en sécurité. Dès que je passe la frontière, je suis hors la loi". EpilogueAujourd'hui à Bangkok, l'agent de la CIA John Muller est le PDG de la société de sécurité Muller & Associates. Les courriers restent sans réponse, le téléphone passe au fax, et les fax d'un journaliste curieux finissent sans doute tout droit dans la corbeille à papier. L'agent de la CIA "Clancy" s'appelle Gale "Coke" Mead dans la vie réelle et travaille aujourd'hui à Washington en tant que "business development manager" pour le "contractant privé" DBM Global Services. Sa spécialité : fournir des armes non-létales et des équipements militaires aux gouvernements étrangers. Coke n'a pas envie de répondre à quelques questions sur son vieil ami Vincenzo Fenili. Je n'ai rien à dire", dit-il par courriel. _ _ _ _ _ _ _ _ https://www.ilfattoquotidiano.it/blog/vfenili/ (traduction) Vincenzo FeniliAncien opérateur de renseignement et pilote d'Alitalia Après une vie dans les services et comme contractant pour le Ros, en 2016 j'ai publié In missione (Chiarelettere 2016) Je suis né à Florence en 1958, j'ai fait mon premier saut en parachute en 1977 et deux ans plus tard, j'ai rejoint le corps des carabiniers. En 1980, j'ai obtenu mon brevet de pilote et j'ai été enrôlé dans le réseau GLADIO, participant à de nombreuses missions, dont la restitution d'un célèbre "brigatista nero" réfugié au Paraguay et une opération de contre-information entre l'Afrique du Sud et l'Europe. Entre-temps, j'avais accumulé des milliers d'heures de vol sur des jets et j'étais devenu pilote instructeur. A la fin de la guerre froide, après avoir opéré sur le front des Balkans pendant le conflit en ex-Yougoslavie, je suis devenu contractuel pour le ROS, qui m'a demandé de participer en tant qu'agent infiltré, en utilisant ma qualification de pilote d'Alitalia, à deux grandes opérations contre le trafic international de drogue : Operations Pilot et Sinai. À la fin des années 90, alors "épuisé", j'ai quitté la compagnie aérienne nationale et je me suis installé à Phnom Penh, au Cambodge, où j'ai participé à la lutte contre le blanchiment d'argent au niveau international. Mon premier livre, Supernotes (avec Luigi Carletti, Mondadori 2014), a été traduit dans le monde entier et fera bientôt l'objet d'un film. Les révélations rapportées dans Supernotes n'ont jamais été contredites ou niées dans les faits. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 6 Fév 2021 - 18:38 | |
| |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Lun 19 Avr 2021 - 9:18 | |
| Extrait de Operation Gladio [BBC Timewatch, 1992]
https://www.youtube.com/watch?v=AUvrPvV-KQo&ab_channel=TheArjan1982
vers 34' :
Colonel Oswald LeWinter CIA - ITAC Liaison Officer Europe
Only those people who were friendly to American aims and policies remain aware of this. Any political leader who is inamical, not trust (?), knew nothing.
Within NATO itself, there was no coordinating responsibility for Gladio. However, superimposed over NATO there was a coordinating office in something called ITAC which was nominally in the Defense Department, Intelligence Tactical Assessment Center, in which there was among other things a NATO desk. That NATO desk was owned by the Agency, although it was nominally with the Defense Intelligence Agency, it was staffed traditionally by the CIA.
https://en.wikipedia.org/wiki/Oswald_LeWinter
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 24 Avr 2021 - 5:53 | |
| Sur le American Security Council (Lyman Lemnitzer, James S. Kemper, etc) http://digitections.library.cmu.edu/awweb/awarchive?type=file&item=399909 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ https://en.wikipedia.org/wiki/American_Security_Council_Foundation https://web.archive.org/web/20121207230636/http://www.ascfusa.org/app/webroot/files/fckfiles/HISTORY%20MILESTONES.pdf |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Mer 28 Avr 2021 - 10:44 | |
| Lyman Lemnitzer
The name appears here on Ronald Reagan Presidential Library, Blackwell Morton Files, box 1, “American Security Council and Coalition for peace through strength”, (Blackwell Morton was the special assistant of President Reagan from 1981 to 1984), you will find his name at the pages 11, 16, 17, 20, as a member of the pro-arms and far right group "American Security Council for peace through strenght", that had as members J. J. Angleton, the former far right US Ambassador to Italy Clare Booth Luce and the generals Daniel O. Graham and R. C. Richardson, these two last were members of the IEPS (R. Close).
You can also see that he was a member of another far-right group "American Foreign Policy Institute: Carnegie Mellon University, H. John Heinz III Archives, box 279 f.19. He became a member as the racist WACL member Roger Pearson, as Daniel O Graham and Richard C. Richardson (these two were IEPS members) and the Italoamerican businessman Marcello V. Nisi, that was president of the group and was a good friend of Sindona, Paul Rao and Philip Guarino, as they were all members of the Americans for a Democratic Italy, a far-right group that tried to finance the division by Italy of Sicily, in case of a Communist victory.
Another interesting document is here: Richard Nixon Presidential Library box 50 folder 67 (Contested), p.9. Even if it is disputed about the authenticity of the document, it seems that the international far-right fixer Karol H. Sitko helped the Nixon campaign, getting in contact also with General Lemnitzer for this purpose. On Sitko's biography, you will find more on Der Spiegel 18/72 and Der Spiegel 44/83. Sitko also should have had contact within the Italian freemasonry.
https://www.reaganlibrary.gov/public/digitallibrary/smof/publicliaison/blackwell/box-001/40_047_7006969_001_023_2017.pdf
https://digitalcollections.library.cmu.edu/knowvation/app/consolidatedSearch/#search/v=thumbnails,c=1,q=qs%3D%5Blemnitzer%5D%2CqueryType%3D%5B16%5D,sm=s,l=library1_lib%2Clibrary2_lib%2Clibrary3_lib%2Clibrary4_lib%2Clibrary5_lib%2Cmultimedia_lib%2Clibrary7_lib%2Clibrary12_lib,a=t
https://www.nixonlibrary.gov/sites/default/files/virtuallibrary/documents/contested/contested_box_50/Contested-50-67.pdf
https://www.spiegel.de/politik/wohl-was-locker-a-95297e77-0002-0001-0000-000042953626?context=issue
https://www.spiegel.de/politik/wohl-was-locker-a-4c8dcc2a-0002-0001-0000-000014024265
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Ven 23 Juil 2021 - 12:38 | |
| Pour information :
https://www.counterpunch.org/2020/10/16/the-u-s-did-not-defeat-fascism-in-wwii-it-discretely-internationalized-it/
OCTOBER 16, 2020
The U.S. Did Not Defeat Fascism in WWII, It Discretely Internationalized It
BY GABRIEL ROCKHILL
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Dim 25 Juil 2021 - 13:59 | |
| Le 11 aout 1949, Paul Van Zeeland devient ministre des Affaires étrangères du gouvernement dirigé par Gaston Eyskens. Il restera en place jusqu'en 1954.
Durant cette période, il joue un rôle majeur dans la construction européenne notamment en contribuant à la mise sur pieds de la CECA et la CED. Il signera au nom de la Belgique l’adhésion à la CECA et représentera la Belgique au sein de l'OTAN.
Il participa également à la création du groupe Bilderberg.
https://www.nato.int/cps/fr/natolive/official_texts_17185.htm
Communiqué final Président : M. Paul van Zeeland, Ministre des Affaires Etrangères de Belgique. 18 Dec. 1950 - 19 Dec. 1950
(...)
Sur la recommandation du Comité de Défense, le Conseil de l'Atlantique a mis au point aujourd'hui des mesures d'application, dont le principe avait été retenu au mois de septembre dernier, relatives à la constitution en Europe d'une force unifiée placée sous un commandement et sous un contrôle centralisés et composée d'effectifs fournis par les gouvernements des pays participants.
(...)
_ _ _
Relire aussi :
http://www.italianinsider.it/?q=node/3133
(...)
One of McFadyean’s colleagues at Artemis was Viscount Arnold van Zeeland, a Belgian financier and art expert. His name meant nothing to me when I came across it in court documents from the Calvi murder trial. But thanks to information provided to me recently by a correspondent, Van Zeeland’s name has opened doors to interlocking chambers where it is likely that much high-level intrigue was conducted at the height of the Cold War.
Van Zeeland’s father, Paul, it turned out, had been prime minister of Belgium. He had also been a founder member of the Bilderberg Group, a secretive forum in which the world’s social, political and economic elite meets to discuss global problems, and an object of enduring suspicion on the part of conspiracy theorists.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Lun 2 Aoû 2021 - 17:10 | |
| |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Mar 3 Aoû 2021 - 7:04 | |
| |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Ven 6 Aoû 2021 - 12:32 | |
| Voir Lyman Lemnitzer, James S. Kemper Jr, Clare Boothe Luce... dans _ _ _ _ _ _ https://www.govinfo.gov/content/pkg/GPO-CRECB-1971-pt14/pdf/GPO-CRECB-1971-pt14-3-1.pdf _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ https://www.insurancejournal.com/news/national/2002/07/10/19662.htm https://www.chicagotribune.com/news/ct-xpm-2002-07-05-0207050020-story.html |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Mar 28 Sep 2021 - 21:07 | |
| https://www.cia.gov/readingroom/docs/CIA-RDP90-00845R000100130002-1.pdf |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 29 Jan 2022 - 10:55 | |
| https://www.repubblica.it/cronaca/2022/01/27/news/terzo_livello_la_strage_piazza_della_loggia_nella_nuova_inchiesta_il_ruolo_della_nato-335322093/
La nuova inchiesta sulla strage neofascista di Brescia porta lì dove nessuno poteva immaginare. Il comando Nato di Verona
27 GENNAIO 2022
(traduction)
La nouvelle enquête sur le massacre néofasciste de Brescia va là où personne n'aurait pu l'imaginer. Le commandement de l'OTAN à Vérone
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 29 Jan 2022 - 11:04 | |
| https://corrieredelveneto.corriere.it/verona/cronaca/22_gennaio_28/piazza-loggia-palazzi-verona-incontri-neofascisti-servizi-fe8d99b0-8006-11ec-9735-37cc7341d34b.shtml Piazza della Loggia, nei palazzi di Verona gli incontri tra i neofascisti e i servizi 28 gennaio 2022 (modifica il 29 gennaio 2022 | 09:57) (traduction) Piazza della Loggia, rencontres entre néo-fascistes et services dans les "palais" de VéroneUn super-témoin emmène les enquêteurs sur les lieux de réunions secrètes : du commandement de l'OTAN à la base de la Sisde en passant par une caserne militaire. Dans la nouvelle enquête, les mots du repenti Stimamiglio: "Toffaloni m'a dit: c'était moi". Et un troisième suspect apparaît. (...) Un rôle clé est joué par un super-témoin dont le nom, pour des raisons évidentes, doit être gardé secret. Il raconte aux enquêteurs qu’au début des années soixante-dix il fréquentait Silvio Ferrari et les milieux de l’extrême droite et explique que l’idée des massacres (et pas seulement celle de Brescia) aurait mûri lors de réunions auxquelles auraient assisté des représentants de la police, des services secrets et de jeunes ordinovisti. Pour comprendre où les réunions ont eu lieu, les carabiniers ont pris la source autour de Vérone et ont pu identifier trois endroits: la caserne des carabiniers de Parona, le quartier général du commandement Ftase de l’OTAN et un immeuble d’appartements dans la via Montanari, propriété de l’INPS. Cette dernière est peut-être l’indication la plus importante car elle rend tout crédible, aussi surréaliste soit-il : au dernier étage de ce bâtiment pendant de nombreuses années, le Sid a installé le siège (secret) du Centre de contre-espionnage (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 29 Jan 2022 - 11:36 | |
| https://www.repubblica.it/cronaca/2022/01/27/news/terzo_livello_la_strage_piazza_della_loggia_nella_nuova_inchiesta_il_ruolo_della_nato-335322093/
Terzo livello
27 GENNAIO 2022
(traduction)
Troisième niveau
Lorsqu'elle est apparue dans les agences, peu avant Noël, la nouvelle a eu du mal à trouver un écho. Deux enquêtes closes pour le massacre de Piazza della Loggia et deux nouveaux extrémistes de droite semi-inconnus, accusés d'avoir posé la bombe qui a déchiré Brescia à la fin du mois de mai, il y a 48 ans, tuant huit personnes et en blessant une centaine, ont inauguré la énième saison du massacre néonazi avec la complicité de pièces de l'État. Oui, parce qu'elle a déjà deux coupables, cette attaque, arrivée, cependant, seulement avec la sentence de la Cour suprême en 2017. L'un d'eux, Carlo Maria Maggi, ancien chef de l'organisation néofasciste "Ordine Nuovo" dans le Triveneto, est mort l'année suivante. L'autre, Maurizio Tramonte, la source "Triton" du Sid (le service secret militaire de l'époque), mène toujours son combat pour la révision du procès. Pour cette raison, les histoires de Marco Toffaloni et de Roberto Zorzi - qui sont précisément les deux accusés dans la énième enquête du parquet de Brescia - pourraient bien être deux notes annexes de l'histoire noire de l'Italie. Au contraire, dans les 280 mille pages (mal comptées) des actes déposés à la Cour, et consultés intégralement par Repubblica, il y a beaucoup plus. Il y a la recherche documentaire habituelle du "deuxième niveau" (celui des hommes incardinés dans les institutions italiennes) et il y a les noms et les prénoms des officiers de l'appareil : Sid, Carabiniers, Police. Mais il y a surtout l'indication d'un troisième niveau sans précédent. Nous parlons du Commandement des forces terrestres alliées pour l'Europe du Sud - lire : l'OTAN - dont le cœur aurait été au Palazzo Carli, à Vérone, la ville de Toffaloni et Zorzi. C'est là, sous le couvert de généraux des parachutistes italiens et américains, que se tiennent les réunions préparatoires à un projet de massacre qui doit subvertir la démocratie italienne et renforcer le front grinçant des régimes méditerranéens. Celle qui, à l'époque, tenait ensemble le Portugal salazariste, la Grèce des colonels et l'Espagne franquiste.
(...)
Giampaolo Stimamiglio est l'une des chevilles ouvrières de cette enquête et l'un des témoins clés de l'accusation. Né à Padoue, ami très proche de Giovanni Ventura, ancien de l'Ordine Nuovo, puis passé à la Vème Légion, Stimamiglio est un vétéran qui sait beaucoup et a beaucoup entendu. En juillet 2009, n'ayant pas encore craché le morceau après 15 ans d'interrogatoires, il contacte le colonel Ros, Massimo Giraudo, enquêteur qui navigue dans la mer de la subversion depuis le début des années 90, bénéficiant de la confiance maximale de certains procureurs (Brescia, Palerme) et minimale d'autres (Milan, Bologne). Au policier, Stimamiglio raconte deux choses. Deux confidences qu'il aurait recueillies auprès du général à la retraite Amos Spiazzi, autre très vieille connaissance des complots noirs, côté putschiste, depuis l'arrestation pour l'affaire Rosa dei Venti.
La première : la Piazza della Loggia, dans sa phase opérationnelle, aurait été une entreprise conjointe entre les Noirs de Brescia et ceux de Vérone.
La deuxième : l'Atlantique a joué un rôle dans la direction de la bombe, et un homme clé aurait été Aldo Michittu. Oui, le même officier qui a été le protagoniste d'un scandale d'opérette en 1993, une histoire de conspirations présumées et de chantage réel ourdie avec sa femme et starlette Donatella Di Rosa, impitoyablement rebaptisée "Lady Golpe".
L'intrigue de Stimamiglio se lit comme une série télévisée, et au cours des mois suivants, il a ajouté de nouveaux détails. Il y avait une "École", parmi les durs et les purs de l'Ordre Nouveau à Vérone, qui formait ses adeptes aux attentats. Il évoque Elio Massagrande et Roberto Besutti, deux noms historiques du néonazisme le plus radical, et leurs élèves Paolo Marchetti, Fabrizio Sterbeni, Roberto Zorzi, Umberto Zamboni et Marco Toffaloni.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) Sam 29 Jan 2022 - 12:31 | |
| https://www.radiondadurto.org/2022/01/28/146695/
STRAGE PIAZZA LOGGIA: RUOLO DEL COMANDO NATO DI VERONA E RAPPORTI NEOFASCISTI CON ESPONENTI DEI CARABINIERI E QUESTURA EMERGONO ANCHE DALL’ULTIMA INCHIESTA
Posted on : 28 Gennaio 2022 - 13:27
(traduction)
MASSACRE DE LA PIAZZA LOGGIA : LE RÔLE DU COMMANDEMENT DE L'OTAN À VÉRONE ET LES RELATIONS DES NÉOFASCISTES AVEC LES CARABINIERS ET LA PRÉFECTURE DE POLICE RESSORTENT ÉGALEMENT DES DERNIÈRES INVESTIGATIONS
Posté le : 28 janvier 2022 - 13:27
(...)
L'implication des structures de l'OTAN dans l'activité de massacre de l'"Ordine nuovo" était déjà apparue du fait que Carlo Digilio était un agent informateur au service des bases de l'OTAN en Vénétie et c'est lui qui est considéré comme l'expert en armes et explosifs de l'organisation fasciste "Ordine nuovo" qui a préparé et sécurisé la bombe qui est ensuite arrivée à Brescia et a explosé à Piazza Loggia ; tout comme Maurizio Tramonte, condamné pour le massacre avec le chef de l'Ordine Nuovo de Vénétie, Carlo Maria Maggi, était un informateur du Sid (service secret militaire de l'époque) sous le nom de code "Fonte Tritone".
(...)
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) | |
| |
| | | | Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |