Commission rogatoire de 1998 en Italie

D'après ce que je sais du dossier, la commission rogatoire de 1998 en Italie était très proche de la vérité.

Il est intéressant de noter que ce n'était pas la première commission rogatoire en Italie.

En effet :

https://www.dekamer.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573009.pdf




(...)



(...)



(...)




Note : cela correspond à ce que je pense de l'attaque de l'armurerie Dekaise (et pas Dekaize), notamment de Jean-Pierre Cherid (bien connu de Stefano Delle Chiaie) ; il faut relire le fil de discussion sur Aginter Presse (sans oublier ses liens avec Mario Spandre, avocat et ami de Benoît de Bonvoisin).

Bonjour Hervé,
il serait à présent intéressant de poster le résultat de cette commission rogatoire.

Je n'ai pas de document de ce genre.

Il est raisonnable de penser qu'il a beaucoup été question de Aginter Presse et sans doute aussi de Mario Spandre.

Je ferais un lien avec un passage de

https://www.brogi.info/2010/03/processo-di-brescia-udienze-fino.html

(posté en 2010)

où il est question d'un message de Guérin-Sérac au gouvernement belge :

«Basta con le rapine (una banda in cinque anni aveva ucciso 28 persone) se possono restare le basi Nato»

Il me semble important d'en savoir plus !

HERVE a écrit:

Si on tien compte du fait que P.Haemers à été reconnu par une ou plusieurs victimes comme fessant partie des agresseurs de une ou plusieurs attaque des fait de 1985 attribuées au TBW et sachant
que cette Bande à été infiltrée par Elio Ciolini  il y a un lien entre la 2emme vague et l'attentat de la gare de Bologne

E.Ciolini agent Aginder presse ?

http://www.28maggio74.brescia.it/UDIENZA%2018-3-10.pdf

(traduction)

(...)  C'est très intéressant parce que la demande française aux Américains est la suivante : "Excusez-moi, puisque De Gaulle doit se rendre au Mexique, pouvez-vous nous dire où se trouve le capitaine Souetre, puisque vous l'avez expulsé dix-huit heures après l'assassinat du président Kennedy parce que vous l'avez trouvé à Dallas ? A tel point qu'il est vrai qu'avec le Dr Salvini, nous avons voulu faire une commission rogatoire aux Etats-Unis, en Louisiane, avec l'Attorney General Garrison, précisément pour établir et vérifier quels étaient les contacts de l'OAS dans cette enquête. Et c'est évidemment un signe des intérêts internationaux que Aginter Presse avait.  (...)  Ceci pour expliquer ce qu'était Aginter Presse et quels étaient ses hommes. En 1998, il y a eu une demande d'assistance juridique belge, une mission belge a donc demandé à pouvoir rencontrer le Dr Casson, le Dr Mastelloni, le Dr Giovagnoli, le Dr Cescu, le Dr Meroni, le Dr Piantoni et le Dr Di Martino.  Cette demande d'assistance juridique, Monsieur le Président, s'inscrit dans le cadre des activités du gang dit "Brabant Wallon", une bande qui a ensanglanté la Belgique pendant quelques années, de 1981 à 1985, causant la mort de vingt-huit personnes. Il s'agit de vols qui ont eu lieu dans des supermarchés, avec une disproportion considérable entre le nombre de victimes et le butin, dans certains cas inexistant et dans d'autres cas avec très peu d'argent.  Les voleurs sont donc entrés et ont tiré sauvagement et en cinq ans, ils ont laissé vingt-huit morts sur le sol.  

(...)

Le jour où ils sont allés voir le Dr Cescu, puis le 7 mai 1998, ces gens sont venus me voir au ROS et je m'attendais à ce qu'ils me parlent d'Elio Ciolini, car lorsque j'avais travaillé sur Bologne, Ciolini était présent en Belgique lors des attaques Brabant Wallon. Au lieu de cela, laissez-moi m'asseoir, cette délégation de cinq personnes, la question posée par Danny Jamers, le représentant belge qui était celui qui traduisait, était : "Dites-nous tout ce que vous savez sur Guerin Serac", et évidemment c'était une question à laquelle je ne m'attendais pas, alors j'ai demandé au représentant belge de me dire les raisons pour lesquelles Guerin Serac les intéressait, sinon je ne pourrais pas donner de détails, mais je devrais me référer aux autorités judiciaires, parce que j'avais besoin de comprendre pourquoi on me posait cette question. Ensuite, le représentant belge m'a demandé de me laisser seul avec ses concitoyens pour prendre une décision, et ensuite laissé seul. Puis nous nous sommes retrouvés après quelques minutes et le représentant belge m'a dit : "Écoutez, c'est une chose extrêmement délicate" et en fait dans la demande d'entraide judiciaire il est question de raisons d'ordre public, il a expliqué qu'ils travaillaient de nombreuses années après les faits, parce que nous étions en 1998 et les tueries du Brabant Wallon datent de 1981 - 1985 ; il m'a dit que l'enquête avait été reprise parce qu'ils avaient toujours soupçonné, précisément, vu la grande différence, le grand contraste entre l'énorme violence déployée et le maigre butin, qu'il y avait autre chose derrière ces vols, un message qui a été envoyé.  Peu avant sa création, un événement qui a conduit à la formation de la Cellule Brabant Wallon, un clochard dormant sur la rive du canal qui traverse Bruxelles a vu des hommes la nuit et son attention a été attirée

(...)

Des mesures restrictives ont été prises à l'encontre du personnel militaire servant sur ces bases de l'OTAN en Belgique et ces militaires ont tous fui en Indochine avant que les mesures restrictives ne soient notifiées.  Cela a provoqué un scandale politique majeur en Belgique et donc la mise en place d'une commission d'enquête.  Le représentant belge m'a expliqué que l'activité de leur comité avait établi qu'au début des années 1980, le loyer des bases américaines de l'OTAN en Belgique était dû, c'était un loyer symbolique comme d'habitude, donc un dollar par an ; le loyer était dû et le gouvernement belge n'était pas disposé à renouveler la location du terrain sur lequel les bases étaient construites et, par conséquent, les bases devaient être abandonnées.  Les attaques Brabant - Wallon ont lieu et le représentant belge me dit que quelqu'un apporte un message aux autorités belges et ce message est :

"Si vous permettez aux bases de l'OTAN de rester en place, les attaques du Brabant Wallon cesseront."

Les bases de l'OTAN sont restées en Belgique, les attaques du Brabant Wallon ont cessé et la commission d'enquête avait identifié l'auteur du message Guérin Serac.  

QUESTION - S'agit-il d'un discours dont il reste des traces dans les actes, ou bien ?  

RÉPONSE - Je n'ai pas acquis, aussi parce que je ne pouvais pas acquérir, cependant il y a la commission rogatoire.  

QUESTION - Très bien.  Donc, ce matériel, vous avez parlé du manuel, comme un type d'actes, en quoi consiste-t-il ?  

RÉPONSE - Comme je vous l'ai dit, Monsieur le Procureur, des actes qui concernent à la fois des opérations effectuées dans d'autres pays, et par exemple la correspondance avec certains citoyens italiens.   En particulier, la correspondance avec Mortilla est extrêmement intéressante, notamment parce qu'elle se déroule presque toujours directement avec Serac.

(...)

RÉPONSE - Il est évident que le fait que cette correspondance ait été trouvée avec Serac et que cette correspondance se prête à une duplicité de sens, également parce que cette correspondance avait un élément de Ordine  Nuovo, Brillo Pier Giorgio di La Spezia, et une coopération entre Aginter Presse et Ordine  Nuovo, a voulu creuser la figure d'Armando Mortilla. Il a donc été demandé à la fois au service militaire et au ministère de l'intérieur si cette personne était connue dans leurs registres. Il est donc apparu que Mortilla a été longtemps une source d'Affaires Réservées sous le nom d'Aristo.

(...)

es mesures restrictives ont été prises à l'encontre du personnel militaire servant sur ces bases de l'OTAN en Belgique et ces militaires ont tous fui en Indochine avant que les mesures restrictives ne soient notifiées. Cela a provoqué un scandale politique majeur en Belgique et donc la mise en place d'une commission d'enquête. Le représentant belge m'a expliqué que l'activité de leur comité avait établi qu'au début des années 1980, le loyer des bases américaines de l'OTAN en Belgique était dû, c'était un loyer symbolique comme d'habitude, donc un dollar par an ; le loyer était dû et le gouvernement belge n'était pas disposé à renouveler la location du terrain sur lequel les bases étaient construites et, par conséquent, les bases devaient être abandonnées. Les attaques Brabant - Wallon ont lieu et le représentant belge me dit que quelqu'un apporte un message aux autorités belges et ce message est :

"Si vous permettez aux bases de l'OTAN de rester en place, les attaques du Brabant Wallon cesseront."

Les bases de l'OTAN sont restées en Belgique, les attaques du Brabant Wallon ont cessé et la commission d'enquête avait identifié l'auteur du message Guérin Serac.

Bonjour Hervé,
çà serait une bonne des ces tueries, je suppose que Ginlo vous lit. L'individu dont il s'agit s'appelle en réalité Yves Guérin Serac né en 1926 en Bretagne. Intéressant à lire aussi liaisons dangereuses extrême-droite.

Merci Hervé

Correction,
Cà serait une bonne raison à ces tueries
Désolé.

Une particularité de ces histoires secrètes liées à des organisations est qu'elles ne restent jamais secrètes. Il y a toujours quelqu'un qui parle, c'est la loi de la nature humaine.

Restent parfois des affaires privées non élucidées, en effet, car le fait d'individus isolés et peu bavards.

Dans le cas des TBW, on a affaire à l'excellent terme employé jadis pour les qualifier : des prédateurs, pouvant mener une double vie, et insoupçonnables.

Frédéric a écrit:

Une particularité de ces histoires secrètes liées à des organisations est qu'elles ne restent jamais secrètes. Il y a toujours quelqu'un qui parle, c'est la loi de la nature humaine.

Restent parfois des affaires privées non élucidées, en effet, car le fait d'individus isolés et peu bavards.

Dans le cas des TBW, on a affaire à l'excellent terme employé jadis pour les qualifier : des prédateurs, pouvant mener une double vie, et insoupçonnables.

Insoupçonnables, j'ai un doute car je pense pour ma part que la justice a soupçonné certains des auteurs.
L'épisode du car-jacking de la voiture de Mme Van Lindt pourrait ne pas laisser place au doute si un acquittement n'était pas intervenu.
Ce qui serait intéressant, ce serait de remonter la pelote dans l'hypothèse ou la justice aurait pu se tromper et de se demander qui était en relation avec qui.

 le capitaine Souetre : Wikipedia

Après l'Algérie
Après juin 1962 et sa condamnation, Jean Souètre vit en Espagne. On a cru voir sa trace aux États-Unis en novembre 1963 (voir chapitre suivant : « Le soupçon de participation à l'assassinat de Kennedy »). En 1966, il est conseiller de Moïse Tshombe, président en exil en Espagne. Durant les combats de juillet 1967 au Katanga, il est aux côtés de Bob Denard. Puis, toujours en Afrique, il est à la tête d'un groupe en Angola. Avec les autres derniers membres de l'OAS, Jean Souètre est amnistié en 1968. Il prend alors jusqu'en 1971 la direction d'une société basée à Majorque, aux îles Baléares puis revient en France, plus précisément aux Antilles, où il est fondé de pouvoir d'une sucrerie de Martinique. De retour en métropole en 1975, Jean Souètre appartient au comité de direction du casino de Divonne-les-Bains jusqu'à son décès (1976-2001). Retraité, encore proche de l'extrême-droite française6, le « capitaine » Souètre s'éteint en juin 2001 à Annemasse.
Le soupçon de participation à l'assassinat de Kennedy
En 1977, la publication7 d'un document de la CIA lance une polémique sur l'éventuelle participation de Jean Souètre à l'assassinat de John F. Kennedy8. Ce document évoque en effet « sa » présence à Dallas le vendredi 22 novembre 1963. Dix-huit heures après la mort du président américain, un Français est arrêté à Fort Worth puis expulsé des États-Unis. La note précise : « le sujet est soupçonné d'être un capitaine déserteur de l'armée française et militant de l'OAS ». On pense alors à Jean Souètre9 que certaines sources10 prétendent être en contact avec les milieux de l'extrême-droite américaine, milieux qui « auraient financé l'OAS ». Par le biais du Centro Mondiale Comerciale et de la Permindex11, Souètre aurait ainsi connu le major général Edwin Walker12, adversaire des Kennedy (et accessoirement hostile à de Gaulle).
Le journaliste Steve Rivele découvre plus tard, en 1988, que Jean Souètre a un « ennemi » ancien : Michel Mertz. Employé par les services secrets français pour infiltrer l'OAS avant de tremper dans des affaires de trafic de drogue, celui-ci aurait usurpé l'identité de Jean Souètre. Ce dernier reconnaît d'ailleurs que Mertz avait déjà eu l'habitude de se servir de son nom comme pseudonyme, pour éventuellement le compromettre. Il se pourrait donc que le véritable Jean Souètre ne se soit pas trouvé à Dallas ce 22 novembre 1963. Le journaliste d'investigation français William Reymond13, pense que le SDECE a voulu fabriquer « de toutes pièces la présence de Souètre, détenant ainsi un moyen de pression sur l'OAS. »

snoop a écrit:

es mesures restrictives ont été prises à l'encontre du personnel militaire servant sur ces bases de l'OTAN en Belgique et ces militaires ont tous fui en Indochine avant que les mesures restrictives ne soient notifiées.  Cela a provoqué un scandale politique majeur en Belgique et donc la mise en place d'une commission d'enquête.  Le représentant belge m'a expliqué que l'activité de leur comité avait établi qu'au début des années 1980, le loyer des bases américaines de l'OTAN en Belgique était dû, c'était un loyer symbolique comme d'habitude, donc un dollar par an ; le loyer était dû et le gouvernement belge n'était pas disposé à renouveler la location du terrain sur lequel les bases étaient construites et, par conséquent, les bases devaient être abandonnées.  Les attaques Brabant - Wallon ont lieu et le représentant belge me dit que quelqu'un apporte un message aux autorités belges et ce message est :

Quelles étaient ces bases? Quelle commission d' enquête? Merci!

@ Willy-Nilly

Pas de précision sur cette commission d'enquête hélas. Hervé en parle plus haut dans le fil.

Bien entendu le siège de l'Otan à Haren, et le shape à Casteau.

Désolé de ne pas pouvoir en dire plus pour le moment.

Cordialement.

snoop a écrit:

@ Willy-Nilly

Bien entendu le siège de l'Otan à Haren, et le shape à Casteau.

Désolé de ne pas pouvoir en dire plus pour le moment.

Cordialement.

Merci. Je n'en avais jamais entendu parler de ce 'fin de bail' de l'OTAN.
On peut vraiment qualifier ces QG OTAN de 'bases américaines'?

Les TBW seraient liés à une histoire de bail ....ah bon.
Fort heureusement, les frictions momentanées entre puissances alliées peuvent se régler autrement.
Et je rappelle que le problème de l 'installation des missiles est réglé dès le 14 mars 1985 alors que les travaux d'infrastructure étaient quant à eux engagés avant cette date.
Peut-on raisonnablement penser que l'on va ensuite tirer dans le dos d'un allié qui vient de montrer sa fidélité , sans aucune raison puisqu'il n'y a plus rien à grapiller ?
Il serait à mon sens plus efficace d'analyser les faits du dossier.

Sauf si sais la population qui était visée par la terreur
elle était hostile a l'implantation.

Cette commission rogatoire est un fait.

Il semble que ce soit aussi le cas du message de Yves Guérin-Sérac au gouvernement belge. Cela expliquerait l'intérêt pour Yves Guérin-Sérac et Mario Spandre (lié à Aginter Presse).

Il y a aussi la commission rogatoire antérieure au sujet de l'attaque Dekaise. Quels sont les éléments qui ont fait penser à un lien avec l'attentat de Bologne ? Le journal El Pais avec un article sur Stefano Delle Chiaie ? Je pense que Jean-Pierre Cherid a participé à l'attaque de l'armurerie à Wavre.

Peut-être s'agissait-il du journal suivant, du 12 septembre 1982 :

https://elpais.com/diario/1982/09/12/internacional/400629611_850215.html

Se estrecha el cerco sobre los autores de la matanza de Bolonia

AFP
Bolonia - 12 sep 1982 - 00:00 CEST

Cinco órdenes de detención fueron cursadas ayer contra otros tantos militantes de extrema derecha, tres italianos, un francés y un alemán, implicados en el atentado de la estación ferroviaria de Bolonia, que el 2 de agosto de 1980 se cobró 85 vidas y causó graves heridas a trescientas personas.Entre los ultraderechistas reclamados por la justicia italiana se encuentran Stefano delle Chiaie, Mauricio Giorgi y Pier Luigi Pagliali, el alemán Joachim Fiebelkorn y el francés Olivier Danet. Uno de estos cinco extremistas "es el hombre que llevó en una maleta el explosivo que causó la matanza", según dijo el juez Aldo Gentile, quien asegura poseer pruebas contundentes al respecto y no meros indicios.

(...)

(traduction)

Cinq mandats d'arrêt ont été lancés hier à l'encontre de trois Italiens, un Français et un Allemand militants d'extrême droite qui ont participé à l'attentat perpétré le 2 août 1980 contre la gare de Bologne, qui a fait 85 morts et 300 blessés graves. Parmi les extrémistes de droite qui ont été réclamés par la justice italienne figurent Stefano delle Chiaie, Maurizio Giorgi, Pier Luigi Pagliali, l'Allemand Joachim Fiebelkorn et le Français Olivier Danet. L'un de ces cinq extrémistes "est l'homme qui a transporté dans une valise l'explosif qui a causé le massacre", a déclaré le juge Aldo Gentile, qui prétend disposer de preuves solides sur la question plutôt que de simples indices.

Tous ces hommes, à l'exception de Maurizio Giorgi, qui est toujours en prison, sont actuellement en liberté. Delle Chiaie, fondateur du groupe nazi-fasciste Vanguardia Nazionale, a été poursuivi par la justice italienne pour ses liens avec le massacre de Piazza Fontana à Milan en 1969, qui a fait seize morts, et pour le meurtre du juge italien Vittorio Occorsio.

De même, Delle Chiaie, qui a vécu en Espagne à plusieurs reprises grâce à la complicité de ses coreligionnaires espagnols, a été impliqué dans les événements sanglants de Montejurra en 1976 et a participé peu après à la création d'une usine d'armes clandestine dans la Calle de Pelayo à Madrid. Il réside actuellement en Bolivie.

C'est bien pour ça Hervé que je vous ai demandé quelle avait été la réponse apportée à cette commission rogatoire.
Je constate d'ailleurs qu'elle n'avait pas seulement pour but l'examen d'un mobile politique mais aussi de droit commun ( point 8 de la mission ).
Je vous rappelle par ailleurs qu'il y avait un projet de racket sur les grands magasins,avec préparatifs d'exécution, et que son auteur s'est renseigné à l'automne 85 sur les surveillances desdits grands magasins, par une coincidence étonnante .Là, on est dans du grand concret.

Je n'opposerais pas nécessairement les mobiles politiques et les activités "mafieuses".

Cinq lingots d'or ont été donnés par Albert Spaggiari à Stefano Delle Chiaie. Ils venaient du casse de Nice (modus operandi similaire au casse de la rue Haute à Bruxelles).

Dans son autobiographie, Stephano Delle Chiaie raconte : " Ne sachant pas que j'étais déjà parti pour l'Argentine, après l'évasion, Albert est passé par Madrid laissant à un camarade espagnol les cinq seuls lingots d'or qu'il avait apportés avec lui. "

Par ailleurs, Stefano Delle Chiaie a été très impliqué dans le trafic de drogue lorsqu'il était en Bolivie.

Tout ca est complètement dingue