Commission rogatoire de 1998 en Italie

HERVE a écrit:

Je n'opposerais pas nécessairement les mobiles politiques et les activités "mafieuses".

Cinq lingots d'or ont été donnés par Albert Spaggiari à Stefano Delle Chiaie. Ils venaient du casse de Nice (modus operandi similaire au casse de la rue Haute à Bruxelles).

Dans son autobiographie, Stephano Delle Chiaie raconte : " Ne sachant pas que j'étais déjà parti pour l'Argentine, après l'évasion, Albert est passé par Madrid laissant à un camarade espagnol les cinq seuls lingots d'or qu'il avait apportés avec lui. "

Par ailleurs, Stefano Delle Chiaie a été très impliqué dans le trafic de drogue lorsqu'il était en Bolivie.

Là ou je pourrais vous suivre, c'est qu'il est possible que des allumés d'extrème-droite aient frayés avec des truands en se sentant investi dans leur délire d'une mission d'ordre public passant par des carnages.
Les 1ers auraient fait ça par idéologie, les seconds pour l'argent.
Mais il ne s'agirait pas d'un complot institutionnel, simplement d'une alliance de circonstances.

Personnellement je crois au chantage

Je partage votre avis Herve.  Il n'y a pas lieu de distinguer en l'occurrence un mobile politique d'un intérêt crapuleux.  Après tout dans de nombreuses autres affaires, on a pu voir la conjonction d'intérêts en apparence contradictoires, pour abattre un ennemi commun.  Aux Etats-Unis, la collusion entre les hommes de pouvoir, les financiers, et la pègre a été constatée ou établie, notamment dans l'affaire Kennedy.  Après tout, des visées politiques, ça se finance, et pas toujours de la plus belle manière.  Dans ces cas-là, l'utilisation des petites mains de la pègre peut s'avérer utile, voire l'instrumentalisation.

Tous les groupes, légaux ou illégaux, de gauche ou de droite, et dans toutes les régions du monde, ont fait appel à la criminalité pour se financer, pour survivre, et atteindre leur objectif final.  En Colombie, l'extrême-gauche révolutionnaire des FARC a utilisé le trafic de cocaïne pour s'acheter des armes et poursuivre la guerilla  contre le gouvernement en place.  Les milices chrétiennes libanaises, pas franchement communistes, ont fait pareil pour s'équiper et lutter contre les alliés de la Syrie ou de l'Iran.

Spaggiari est un bel exemple de récupération par l'extrême-droite d'une partie (importante) du butin d'un casse rocambolesque "sans haine et sans arme", commis par un criminel à la fois ordinaire, et plein d'un panache qui ne pouvait que plaire aux média de l'époque.

Je remonte se qui selon moi est le fils le plus intéressant de ces dernières années.



Herve à écrit:

Cette commission rogatoire est un fait.

Il semble que ce soit aussi le cas du message de Yves Guérin-Sérac au gouvernement belge. Cela expliquerait l'intérêt pour Yves Guérin-Sérac et Mario Spandre (lié à Aginter Presse).

Snoop à écrit:

es mesures restrictives ont été prises à l'encontre du personnel militaire servant sur ces bases de l'OTAN en Belgique et ces militaires ont tous fui en Indochine avant que les mesures restrictives ne soient notifiées. Cela a provoqué un scandale politique majeur en Belgique et donc la mise en place d'une commission d'enquête. Le représentant belge m'a expliqué que l'activité de leur comité avait établi qu'au début des années 1980, le loyer des bases américaines de l'OTAN en Belgique était dû, c'était un loyer symbolique comme d'habitude, donc un dollar par an ; le loyer était dû et le gouvernement belge n'était pas disposé à renouveler la location du terrain sur lequel les bases étaient construites et, par conséquent, les bases devaient être abandonnées. Les attaques Brabant - Wallon ont lieu et le représentant belge me dit que quelqu'un apporte un message aux autorités belges et ce message est :

"Si vous permettez aux bases de l'OTAN de rester en place, les attaques du Brabant Wallon cesseront."

Les bases de l'OTAN sont restées en Belgique, les attaques du Brabant Wallon ont cessé et la commission d'enquête avait identifié l'auteur du message Guérin Serac.

Bonjour Hervé,
çà serait une bonne des ces tueries, je suppose que Ginlo vous lit. L'individu dont il s'agit s'appelle en réalité Yves Guérin Serac né en 1926 en Bretagne. Intéressant à lire aussi liaisons dangereuses extrême-droite.

Merci Hervé

Guérin Serac à écrit:

«Basta con le rapine (una banda in cinque anni aveva ucciso 28 persone) se possono restare le basi Nato»

Je ne trouve aucune trace de cette commission d'enquête

et elle n'est pas dans la liste fournie par lachambre.be.

Il s'agit d'une commission rogatoire et pas d'une commission parlementaire d'enquête...

Je cherche celle dont parle snoop

snoop a écrit:

es mesures restrictives ont été prises à l'encontre du personnel militaire servant sur ces bases de l'OTAN en Belgique et ces militaires ont tous fui en Indochine avant que les mesures restrictives ne soient notifiées.  Cela a provoqué un scandale politique majeur en Belgique et donc la mise en place d'une commission d'enquête.  Le représentant belge m'a expliqué que l'activité de leur comité avait établi qu'au début des années 1980, le loyer des bases américaines de l'OTAN en Belgique était dû, c'était un loyer symbolique comme d'habitude, donc un dollar par an ; le loyer était dû et le gouvernement belge n'était pas disposé à renouveler la location du terrain sur lequel les bases étaient construites et, par conséquent, les bases devaient être abandonnées.  Les attaques Brabant - Wallon ont lieu et le représentant belge me dit que quelqu'un apporte un message aux autorités belges et ce message est :

"Si vous permettez aux bases de l'OTAN de rester en place, les attaques du Brabant Wallon cesseront."

Les bases de l'OTAN sont restées en Belgique, les attaques du Brabant Wallon ont cessé et la commission d'enquête avait identifié l'auteur du message Guérin Serac.

Bonjour Hervé,
çà serait une bonne des ces tueries, je suppose que Ginlo vous lit. L'individu dont il s'agit s'appelle en réalité Yves Guérin Serac né en 1926 en Bretagne. Intéressant à lire aussi liaisons dangereuses extrême-droite.

Merci Hervé