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| Moyen, André | |
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HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 26 Jan 2020 - 13:51 | |
| https://www.lavenir.net/cnt/dmf20180829_01215588/capitaine-freddy Capitaine Freddy30/08/2018 à 05:00 |
| | | HERVE
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| | | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Jeu 16 Juil 2020 - 10:10 | |
| https://parismatch.be/actualites/societe/415090/julien-lahaut-un-assassinat-politique-au-temps-de-la-guerre-froide-documents-inedits
Julien Lahaut, un assassinat politique au temps de la guerre froide : documents inédits
Michel Bouffioux | Publié le 16 juillet 2020 | Mis à jour le 16 juillet 2020
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 16 Aoû 2020 - 8:56 | |
| Le Mystérieux Docteur Martin: (1895-1969)Pierre Péan |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 16 Aoû 2020 - 9:04 | |
| Vu ses liens avec l'Union Minière, il est probable que André Moyen connaissait Aginter Presse.
C'était sans doute aussi le cas de son ami Jean Militis.
Sur Jean Militis, voir
https://www.sonuma.be/archive/colonel-militis
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 16 Aoû 2020 - 16:28 | |
| Un lecteur attentif me recommande : https://canal.uned.es/video/5a6f1b30b1111f21088b4580 https://www.youtube.com/watch?v=tMbsu0laqxs Question intéressante : André Moyen a-t-il été actif en Espagne ? (Daniele Ganser ne tranche pas cette question) Traduction d'un extrait de la déclaration d'Antonio Romero : " Donc, ce n'est pas nouveau que la dictature franquiste a collaboré avec des services de Franco et Carrero Blanco, et les services de l'armée, le Segunda Bis qu'André Moyen utilise beaucoup dans sa conversation avec moi, avec le réseau Gladio. D'après ce qui est démontré (...) et au Parlement lorsqu'il comparaît devant les initiatives parlementaires que j'ai présentées au nom d'Izquierda Unida, (...) " https://es.wikipedia.org/wiki/Segunda_Bis https://es.wikipedia.org/wiki/Antonio_Romero_Ruiz (...) Pendant son mandat de député, il a représenté la ligne dure de la Gauche unitaire (IU) dans les relations avec le PSOE, intervenant durement sur le GAL, l'affaire Roldán ou les armées secrètes de l'OTAN lorsque le scandale de l'opération Gladio a éclaté, (...) https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Carrero_Blanco (voir El Païs 13 avr. 1987) (traduction) Carrero Blanco a protégé Delle Chiaie et soixante autres ultras italiens. L'ancien Premier ministre espagnol, l'amiral Luis Carrero Blanco et https://elpais.com/diario/1987/04/13/espana/545263203_850215.html (traduction) Delle Chiaie affirme que Carrero Blanco l'a protégé ainsi que les fascistes italiens recherchés pour des attaques "ultras". En septembre 1973, l'ancien Premier ministre espagnol, l'amiral Luis Carrero Blanco, a garanti à l'extrémiste de droite Stefano delle Chiaie la protection et le refuge des fascistes italiens qui avaient fui la justice de leur pays pour se réfugier en Espagne en raison de leur participation à des attentats terroristes d'extrême droite qui avaient semé la terreur en Italie. Selon le mémorandum secret en possession de Delle Chiaie - auquel ce journal a eu accès - Carrero a rencontré trois mois avant sa mort, enregistrée le 20 décembre de la même année, Delle Chiale et le prince noir Valerio Borghese, qui a inspiré le coup d'État manqué de 1970 en Italie. En 1973, plus de soixante fascistes étaient réfugiés en Espagne et certains d'entre eux sont toujours dans notre pays. L'itinéraire suivi en Espagne par Delle Chiaie peut être reconstitué à partir du mémorandum susmentionné et des témoignages donnés à ce journal par un homme ultra-espagnol ayant des liens étroits avec le terroriste noir italien. Selon ces témoignages, Delle Chiaie, le représentant du sommet de la soi-disant Internationale noire, est arrivé en Espagne pour la première fois en 1952 pour assister à des cours organisés par le "Frente de Juventudes" (Front de la Jeunesse), qui avait l'habitude d'inviter des membres d'organisations similaires de pays européens et sud-américains. Delle Chiaie a fui définitivement l'Italie en 1970, lorsqu'il s'est installé en Espagne et a mis en place un réseau secret avec les extrémistes de droite espagnols pour abriter ceux qui avaient fui leur pays. Ce réseau a été formé par des dissidents de différents groupes d'extrême droite espagnols et a été créé spécialement pour accueillir les réfugiés de l'Avanguardia Nazionale, selon l'un des ultras espagnols. Cependant, ajoute cette source, le réseau était débordé et accueillait également de nombreux fascistes d'Ordine Nuovo et d'autres organisations d'extrême droite. Entre 1972 et 1973, plus de soixante fascistes italiens sont venus en Espagne après les principaux attentats noirs qui ont terrorisé l'Italie. Parmi les réfugiés se trouvaient des militaires qui ont participé au coup d'État avorté du soi-disant commandant Borghèse. Entretien avec Franco Selon les témoignages cités, le prince noir a rencontré Franco et lui a demandé de donner refuge aux "exilés italiens". Plus tard - en septembre 1973 - Borghese et Stefano delle Chiaie ont rencontré l'amiral Carrero Blanco, trois mois avant qu'il ne soit tué par l'ETA. Carrero a garanti le refuge et le soutien aux fascistes italiens tant qu'ils s'engageaient à ne pas mener d'activités violentes en Espagne. Selon l'un des ultras du réseau espagnol, le directeur des services de la présidence du gouvernement, le colonel San Martin de l'époque, entretenait des contacts étroits avec Stefano delle Chiaie. San Martín a été condamné pour le coup d'État manqué du 23-F. Les services secrets espagnols ont utilisé les membres les plus radicaux des groupes italiens - généralement d'Ordine Nuovo - dans la sale guerre contre l'ETA. L'un d'entre eux a participé à l'attentat qui a coûté la vie au dirigeant de l'ETA, José Miguel-Befiarán Ordeñana, Argala, l'un des organisateurs de l'attentat contre Carrero, pour lequel il était recherché avec insistance par les services espagnols qui, de cette façon, ont vengé l'assassinat de l'amiral et marqué le début des activités anti-ETA. Les services secrets et la police espagnole : ils utiliseraient des représentants radicaux et violents des groupes italiens dans des ultra provocations dans les premières années de la transition, selon des sources du réseau espagnol, qui veulent faire comprendre que cela a été utilisé pour impliquer toute l'extrême droite en général. Ces sources ajoutent que la police de la Brigade politico-sociale de Madrid de l'époque fréquentait la pizzeria El Apuntamento, où les Italiens se réunissaient, à la recherche de mercenaires pour mener des provocations et des ultra-attaques. L'une de ces affaires, selon cette source, était le recrutement des jeunes Espagnols qui allaient perpétrer le meurtre des avocats du travail d'Atocha. Base et propagande L'Espagne a servi non seulement de refuge, mais aussi de base pour les activités des fascistes. Delle Chiaie a profité de son séjour et de ses contacts en Espagne pour nouer de nombreux contacts internationaux, notamment avec les dictatures sud-américaines, qui lui serviront plus tard pour ses activités et comme refuge lorsqu'il quittera notre pays en 1977. Delle Chiaie a rencontré en Espagne l'ancien président général argentin Perón et le secrétaire général des syndicats péronistes, dont le nom de famille était Rucci. Lors des funérailles de Franco, le dirigeant de l'Internationale fasciste a rencontré le président chilien Augusto Pinochet, qui l'a ensuite accueilli au Chili. Les fascistes italiens ont lancé une vaste campagne de propagande dans notre pays. Ils créent le magazine Confidencial, qui est vendu dans différents pays, généralement gouvernés par des dictatures militaires, et utilisent les services de la Radio Exterior de España pour diffuser des programmes à caractère nettement fasciste qui atteignent l'Italie. Le responsable de ces émissions était Vincenzo Vinciguerra, qui a été impliqué en Italie dans plusieurs actes terroristes d'extrême droite. Vinciguerra a déclaré aux juges de Venise que Licio Gelli, le chef de la loge maçonnique Propaganda 2, a organisé de nombreuses attaques noires dans le cadre de la soi-disant stratégie de tension, où des hommes de la Démocratie chrétienne italienne étaient également impliqués. Un des membres du réseau espagnol a expliqué que l'Espagne a essayé de promouvoir un mouvement politique international - "ce que nous appelons l'action psychologique" - en utilisant les contacts politiques en Espagne et dans des régimes similaires. * Cet article est paru dans l'édition imprimée du lundi 13 avril 1987. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 16 Aoû 2020 - 18:18 | |
| https://www.youtube.com/watch?v=tMbsu0laqxs Un extrait avec Antonio Romero : (...) Ils ont répondu qu'il n'y avait rien, que l'Espagne n'avait pas participé à Gladio. Qu'ils n'ont pas trouvé une telle structure lorsqu'ils sont arrivés au gouvernement. Et ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai parce qu'en Espagne il y avait une collaboration, un leader d'extrême droite qui était pasteur me l'a dit, il est venu plusieurs fois en Espagne dans des missions du réseau Gladio, un leader de l'extrême droite belge, que l'Espagne jouait un rôle de phare, de guide, c'est-à-dire un rôle clé, tout le lien avec l'Amérique latine était en Espagne, tout le lien avec l'Amérique, qui était le retrait naturel du réseau Gladio. Le réseau Gladio, dans le cas hypothétique d'une invasion du Pacte de Varsovie, s'occuperait des personnalités, aurait des armes cachées, utiliserait le passage pour l'arrière, tout cela. Des armes, d'ailleurs, que le peuple a payées. C'était un groupe très similaire... Gladio était comme un GAL international, comme un GAL sans autre contrôle que les gouvernements et les parlements. Les commissions de défense n'avaient aucun plan, si ce plan n'était pas vu de manière secrète. (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Lun 17 Aoû 2020 - 7:07 | |
| https://www.youtube.com/watch?v=tMbsu0laqxs Daniele Ganser sur Vincenzo Vinciguerra : (...) Vincenzo Vinciguerra est la source la plus importante là-dessus. Puis il est allé en prison et a expliqué "Et vous savez, l'OTAN nous a donné une couverture. Nous avons pu mener des attentats terroristes en Italie et ensuite ils nous ont emmenés en avion, certains d’entre nous, en Espagne, pendant la dictature de Franco, c'était un havre de paix et ensuite ils nous emmenaient en avion dans un autre pays." C'est donc une chose très délicate. (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Lun 17 Aoû 2020 - 8:12 | |
| https://www.youtube.com/watch?v=tMbsu0laqxs L'historien Juan Aviles : (...) Le réseau "Stay Behind" de l'OTAN était un réseau souterrain dont nous ne pouvons encore rien savoir par le biais de l'OTAN, car il n'y a pas un seul document déclassifié. En Espagne, le seul livre qui a été traduit sur le sujet est celui d'un Suisse, Daniele Ganser, mais franchement il n'est pas fiable, n'utilise pas de sources directes et donne crédit à toutes sortes de théories plutôt infondées. En Italie, par contre, nous savons tout, la version italienne de "Stay Behind", qui est Gladio, nous la connaissons très bien grâce aux enquêtes judiciaires et parlementaires successives. De très bons livres ont été publiés en Italie. On peut donc dire clairement que c'est ça. En 1950, l'OTAN a proposé la création d'un réseau, coordonné par les services secrets des pays membres, dont le but était de disposer, en cas d'invasion soviétique, d'un réseau "stay behind", pour rester derrière l'envahisseur, un réseau à l'arrière qui s'occuperait de l'information, du sabotage, de la guérilla, de l'évasion des personnalités... et de le préparer. En d'autres termes, ce qu'était la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, pour l'avoir déjà planifiée, même avec des dépôts d'armes cachés. L'Italie n'entre pas, pour des raisons qui ne sont pas pertinentes, mais en 1956 il y a un accord secret entre l'Italie et les Etats-Unis, concrètement le Service de renseignement militaire et la CIA, par lequel ils créent ce qui en Italie s'appellera Gladio, qui a une base d'entraînement en Sardaigne, avec 622 civils encadrés. Savez-vous combien il est important qu'ils soient des civils ? Parce que les militaires ne peuvent pas agir dans la clandestinité car ils sont connus. Un réseau de 622 civils et il possède environ 200 dépôts d'armes souterrains, principalement à la frontière yougoslave. (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Lun 17 Aoû 2020 - 12:15 | |
| Rappel : Daniele Ganser sur Vincenzo Vinciguerra : "Et vous savez, l'OTAN nous a donné une couverture. Nous avons pu mener des attentats terroristes en Italie et ensuite ils nous ont emmenés en avion, certains d’entre nous, en Espagne, pendant la dictature de Franco, c'était un havre de paix et ensuite ils nous emmenaient en avion dans un autre pays." _ _ _ Cela fait penser à un document du SISDE ( 12 juin 1985 ) (traduction) Stefano DELLE CHIAIE serait en France et ferait de fréquents voyages en Belgique et en Allemagne à bord d'avions privés, en utilisant un passeport péruvien au nom de Raoul ABASCAR. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Mar 18 Aoû 2020 - 16:34 | |
| http://www.vivreici.be/article/detail_il-y-a-70-ans-julien-lahaut-etait-assassine-a-seraing?id=447134
Il y a 70 ans, Julien Lahaut était assassiné à Seraing
Ce mardi 18 août marque le 70e anniversaire de l’assassinat du député communiste serésien Julien Lahaut.
mardi 18 août 2020 à 12h19 Source : RTBF
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Mer 30 Sep 2020 - 12:41 | |
| On retrouve plusieurs fois André Moyen dans les documentaires "De nieuwe Orde". Par exemple : https://www.vrt.be/vrtnu/a-z/de-nieuwe-orde/1/de-nieuwe-orde-s1a1/ https://www.vrt.be/vrtnu/a-z/de-nieuwe-orde/1/de-nieuwe-orde-s1a2/ |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Jeu 1 Oct 2020 - 12:49 | |
| Autre extrait intéressant : https://www.vrt.be/vrtnu/a-z/de-nieuwe-orde/1/de-nieuwe-orde-s1a18/ Voir : https://nl.wikipedia.org/wiki/Albert_de_Vleeschauwer _ _ _ |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Sam 31 Oct 2020 - 15:31 | |
| (traduction) (...) Il existe ou a existé, cependant, certains éléments permettant de croire qu'il y a effectivement eu une pénétration dans l'Espagne franquiste de certaines tentacules de cette organisation clandestine. Par exemple, les preuves de corruption que l'ex-agent ANDRE MOYEN aurait avancées dans le port de Tenerife aux îles Canaries, où en 1948 des navires belges à destination de l'Afrique chargeaient du carburant à la raffinerie CEPSA. Cette découverte aurait conduit à l'arrivée à Santa Cruz de Tenerife, envoyés par Madrid, d'un capitaine et d'un lieutenant des services de renseignement de l'armée espagnole, qui, après un entretien avec le gouverneur civil, a classé l'affaire. MOYEN parlait aux militaires, leur faisait part de ses inquiétudes quant à une hypothétique possibilité d'agression communiste contre les pays occidentaux et les officiers ont répondu en disant que cette préoccupation était partagée en Espagne et que, pour cette raison, des contacts étaient maintenus avec GLADIO. MOYEN aurait également encouragé d'autres réunions avec des "agents" de GLADIO en Espagne. Invité par le consul néerlandais, MOYEN aurait déménagé en Catalogne où il a rencontré le président de l'usine textile SEDA qui faisait partie d'un groupe actif du GLADIO contre les mouvements séparatistes communistes, anarchistes, syndicalistes et nationalistes, coordonné par un capitaine de la police militaire. Entre-temps, à Madrid, avec ces fonctions, un général de cavalerie opérait au niveau de l'Etat, très proche de l'état-major franquiste, avec lequel l'ancien agent belge est également entré en contact. Selon MOYEN, le dernier groupe GLADIO actif en Espagne pendant le franquisme était à San Sebastiàn, où des secteurs anti-régime démocrates-chrétiens du nationalisme basque étaient déjà en contact avec la CIA. (voir El Mundo, 22 novembre 1990) (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Mer 11 Nov 2020 - 10:46 | |
| https://biblio.ugent.be/publication/4175616/file/4175676.pdf |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Ven 1 Jan 2021 - 16:16 | |
| Sur "la Cagoule" : https://www.youtube.com/watch?v=BAyigQB-uqs https://www.youtube.com/watch?v=6cR55Mejx1E Félix-Victor-Henri Martin, dit le « docteur Martin », né en 1895 et mort le 6 juin 1969. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Martin_(activiste) https://cf2r.org/historique/un-obsede-du-renseignement-le-docteur-henri-martin/ Il est intéressant de noter que le docteur Martin connaissait André Moyen et aussi Pierre Joly. Le Mystérieux Docteur Martin: (1895-1969)Pierre Péan Il faut alors se souvenir de la relation entre Pierre Joly et Aristide Gunnella (via l' "Ecole internationale des cadres anticommunistes"). Nous sommes alors proches de Elio Massagrande et Clemente Graziani (qui a accueilli Jean Bultot au Paraguay). |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Ven 1 Jan 2021 - 19:20 | |
| https://books.openedition.org/pur/109062?lang=fr
L’extrême droite et les milieux ultras, 1957-1958 Olivier Dard
(...)
Tandis qu’il peaufine son organisation en métropole, le docteur Martin est soucieux de prendre pied en Algérie. Il s’appuie pour ce faire sur un personnage curieux, le journaliste belge Pierre Joly qu’il envoie outre Méditerranée pour recruter des agents en vue de la grande conspiration projetée 13. Se présentant comme un ancien communiste, et parfois même décrit comme un ancien responsable des étudiants communistes d’Outre-Quiévrain gagné à la contre-révolution 14, Pierre Joly arrive sur la scène algéroise en 1955. Dès son installation dans la Ville blanche, il a fait la connaissance d’une personnalité haute en couleur, Rolande Renoux. Fille de général, veuve à 20 ans (en 1940) elle a vécu à Paris jusqu’en 1943 puis s’est installée à Alger. Férue d’occultisme, nourrie de Guénon et de Jung, elle y a ouvert une librairie dénommée Le Lotus d’Or. Pierre Joly et Rolande Renoux ne tardent pas à décider sur qui jeter leur dévolu : Robert Martel est sollicité et subjugué 15. Tandis que Rolande Renoux lui brosse le tableau effrayant des sectes occultes dominant le monde (avec au premier rang d’entre elles, la franc-maçonnerie) 16 et affermit sa conversion au « Christ-Roi », Pierre Joly s’impose comme une éminence grise de Martel et devient le rédacteur presque unique de l’organe de presse de Présence française. Il s’agit de rallier Robert Martel à la conspiration de Martin. L’interdiction de l’UFNA (5 juillet 1956 17), l’expulsion de Boyer-Banse et l’arrestation puis la mise en résidence surveillée de Martel et de trois proches (Christin, Orfila, Ressort) à Aumale compliquent la tâche. Cependant, à l’UFNA succède le Comité de Renaissance Française (CRF), à l’hebdomadaire Prestige français, La Vraie France, tandis que Martel retrouve sa ferme à la fin de l’été 1956 (il y est assigné à résidence) et devient de plus en plus exalté au plan religieux 18. Pierre Joly conserve ainsi son influence et continue d’œuvrer pour Martin 19. En même temps que le « Toubib » et concurremment à Pierre Joly, Yves Gignac entend s’implanter en Algérie et compte pour cela sur l’ACUF. Projet réaliste, car la plupart des officiers parachutistes ont servi en Indochine. À la fin de 1956, c’est chose faite et Yves Gignac se rend donc régulièrement en Algérie.
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Sam 2 Jan 2021 - 11:58 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1980/01/14/les-mysteres-de-la-synarchie_2798759_1819218.html
Les mystères de la synarchie
Complot d'extrême droite ? Société secrète ? Club de banquiers et de technocrates ? Le mythe de la synarchie a beaucoup excité les imaginations au début de la dernière guerre.
Par JEAN-NOËL JEANNENEY Publié le 14 janvier 1980 à 00h00
(...)
La préhistoire du mythe est à chercher du côté de Vichy. Dès le mois de mai 1941, Pétain et son entourage ont reçu une note secrète fabriquée par un curieux personnage, le docteur Henri Martin. Ancien cagoulard, homme de coups fourrés et de complots, il est investi depuis peu d'une mission officielle de renseignement. Il a reçu d'un de ses agents le texte d'un pacte mystérieux, dit " pacte synarchique d'empire " qui a été voté peu auparavant, en février ou en mars, dans l'appartement de l'industriel Jean Coutrot. La note de Martin expose en détails les desseins ténébreux de la synarchie, entreprise de subversion " composée presque exclusivement de polytechniciens et d'inspecteurs des finances ayant prêté serment."
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 3 Jan 2021 - 12:09 | |
| Voir aussi (recommandé par un lecteur attentif) :
https://vimeo.com/147256665
“La synarchie”, par Annie Lacroix-Riz
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 3 Jan 2021 - 14:08 | |
| Sur un lien entre Robert Murphy et la "Cagoule" (via Jacques Lemaigre-Dubreuil, gendre de Georges Lesieur) Robert Murphy était l'ambassadeur des Etats-Unis en Belgique lors de l'assassinat de Julien Lahaut. Le commanditaire de l'assassinat de Julien Lahaut était André Moyen, qui correspondait avec le "docteur Martin" (Cagoule). Je n'exclus pas un rôle de Robert Murphy dans l'assassinat de Julien Lahaut. Robert Murphy a été au Bilderberg : https://www.bilderbergmeetings.org/background/steering-committee/former-steering-committee-members |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Lun 4 Jan 2021 - 7:56 | |
| Jules Pirlot: Julien Lahaut vivant. Editions du Cerisier, Mons 2020, 208 Seiten, 14 Euro
https://le-carnet-et-les-instants.net/2020/10/09/pirlot-julien-lahaut-vivant/
_ _ _
https://www.jungewelt.de/artikel/392516.zeitgeschichte-opfer-des-kalten-krieges.html
Ausgabe vom 04.01.2021, Seite 11 / Feuilleton
ZEITGESCHICHTE
Opfer des Kalten Krieges
Eine Biographie erinnert an den ermordeten belgischen Kommunistenführer Julien Lahaut
Von Andrei Doultsev
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Lun 4 Jan 2021 - 8:01 | |
| Le lien entre Robert Murphy et Jacques Lemaigre-Dubreuil (gendre de Georges Lesieur) est à retenir.
Jacques Lemaigre-Dubreuil a été un représentant important du fascisme français.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Jeu 7 Jan 2021 - 18:44 | |
| Pour une lecture moins aride que d'habitude, il y a une série de trois bandes dessinées éditées par Glénat sous le titre :
La Cagoule Un fascisme à la française
C'est un peu romancé mais les bases historiques semblent solides. Les auteurs ont lu "La cagoule. 30 ans de complots" de Philippe Bourdrel (1970).
Il est en tout cas précisé que la "Cagoule" collaborait avec les fascistes italiens.
Le SIM (Servizio Informazioni Militari), service de renseignement militaire italien, a promis des armes de guerre modernes mais en échange, Deloncle et Filliol devaient assassiner des opposants politiques italiens réfugiés en France.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Jeu 14 Jan 2021 - 18:39 | |
| La Cagoule, l’école du pouvoir Frédéric Charpier
Dans Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours (2014), pages 31 à 38
"Je jure fidélité, discrétion et obéissance à l’organisation. Toute contravention à la règle entraîne la mort" : tel était le serment prêté en 1936-1937 par les conjurés du Comité secret d’action révolutionnaire, le CSAR, baptisé par simple ironie « Cagoule » du fait qu’en certaines occasions, ses membres en auraient porté une. Son histoire montre combien la France a, elle aussi, failli basculer dans l’aventure fasciste, avec l’appui d’un certain nombre d’industriels.
Une société secrète, hyperhiérarchisée
Né le 20 juin 1890, Eugène Deloncle est un brillant étudiant sorti de Polytechnique dans le carré de tête et major du Génie maritime. Penchant pour la droite de la droite, il ne bascule dans l’action politique qu’à la suite des événements du 6 février 1934, quand les ligueurs d’extrême droite marchent sur le Palais-Bourbon. Les affrontements avec les forces de l’ordre font dix-sept morts (dont un policier) et un millier de blessés. L’émeute, qui projetait d’abattre le régime parlementaire en proie aux miasmes des scandales financiers et à l’affaire Stavisky, échoue. C’est alors qu’Eugène Deloncle rejoint l’Action française, une des ligues les plus extrémistes, née durant l’affaire Dreyfus, convaincu que le péril communiste conjugué à l’influence du « judéo-maçonnisme » constitue une menace à la fois réelle et imminente. Mais l’Action française déçoit son penchant pour l’activisme. Deloncle ne croit pas qu’écrire des articles, même au vitriol, soit le meilleur moyen d’agir.
En juin 1936, le Front populaire, récemment élu, décrète la dissolution des ligues d’extrême droite. Les ouvriers se mettent en grève et occupent les usines, tandis que le gouvernement de Léon Blum, épaulé par le Parti communiste, se lance dans d’audacieuses réformes sociales. Pour Deloncle et quelques-uns de ses camarades, l’imminence d’un coup d’État communiste ne fait plus de doute. Ils rompent avec l’Action française et constituent une organisation secrète qui se fixe comme but de renverser la démocratie. D’autres que lui font le même choix, tel le général Edmond Duseigneur (alias « Dudu »), un proche des ligues dites « patriotiques » qui parcourt la France en multipliant les discours incendiaires et publie, dans l’hebdomadaire Choc, une série d’articles où il exhorte au rassemblement des patriotes ; en novembre 1936, il fonde l’Union des comités d’action défensive, où le rejoint le duc corse Joseph Pozzo di Borgo. Ce « Croix-de-feu » tendance fasciste vient de quitter bruyamment l’organisation du colonel de La Rocque, qu’il juge aussi molle qu’indécise face au « péril rouge ». Ces nouveaux comités se rapprochent alors d’Eugène Deloncle, tout comme un autre petit groupe d’activistes, issus également de l’Action française. Deux d’entre eux marqueront de leur nom l’histoire de la Cagoule : le docteur Henri Martin (1895-1969) et Jean Filliol (né en 1909), fondateurs en mars 1936 du Parti national révolutionnaire (PNR), en affirmant qu’avec des articles de journaux, « on ne ramènerait pas le roi sur le trône ».
Pressé d’en découdre, Eugène Deloncle avait créé dès l’arrivée au pouvoir du Front populaire en juin 1936 l’Organisation secrète d’action révolutionnaire (OSAR, qui restera dans l’histoire sous le nom de CSAR, suite à l’erreur d’un informateur de la police), qu’il a conçue comme une société secrète et hyperhiérarchisée. Deloncle se passionne pour l’ésotérisme et les rites clandestins. Ainsi devient-on cagoulard après avoir subi une vague et sommaire initiation, qui ressemble à une sorte de baptême factieux où l’acte primordial consiste à prêter serment d’obéissance.
Entre eux, ces apprentis putschistes parlent un langage codé, utilisent des mots de passe et s’affublent de noms de guerre : celui de Deloncle est « Marie » et celui du général Duseigneur « l’Archevêque » ; d’autres affichent une prédilection pour les stations du métro parisien. Au-delà de ce saupoudrage ésotérique, la Cagoule est bien une organisation clandestine et terroriste qui a pris pour modèle l’armée et ses services secrets. On s’y regroupe par cellules, puis unités et bataillons, tandis que son service de renseignements se calque sur celui du deuxième bureau (les services de renseignements de l’armée), par villes et par départements.
Eugène Deloncle s’entoure d’un état-major de fidèles. Son lieutenant le plus proche est Jacques Corrèze (1912-1991, futur dirigeant d’une filiale du groupe L’Oréal), un ancien tapissier qui lui sert de secrétaire et loge sous le même toit que lui. Tous les deux viennent de la « 17e équipe » des Camelots du roi, organisation de jeunesse créée en 1908 et rattachée à l’Action française. Gabriel Jeantet (1906-1978), publiciste et ancien secrétaire général des étudiants de l’Action française, s’occupe de l’armement, tandis que le docteur Félix Victor Henri Martin chapeaute le « deuxième bureau » de l’organisation. Georges Cachier, ancien secrétaire général de la Compagnie des tabacs, dirige le « troisième bureau », chargé de la formation et des opérations, et Jean Moreau de la Meuse, le service logistique. Voilà pour l’état-major, qui s’entoure d’une poignée de chargés de mission. L’un d’eux, François Méténier, supervise la préparation des attentats et la collecte de fonds.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Jeu 14 Jan 2021 - 18:49 | |
| (suite)
L’étrange plasticage du patronat français
Trouver de l’argent n’est pas le plus difficile. La Cagoule ne manque pas en effet de soutiens financiers. Elle dispose de puissants parrainages, comme celui du directeur des Huiles Lesieur, Jacques Lemaigre-Dubreuil (1894-1955), lui-même cagoulard, ou celui de Louis Franchet d’Espérey (1856-1942), maréchal de France et caution des cagoulards auprès des financiers de haut vol.
Aussi la Cagoule n’a-t-elle aucune peine à s’armer, ce qu’elle fait sans compter, s’équipant de mitrailleuses et d’explosifs. Ces arsenaux, qu’elle entrepose dans des caches secrètes, sont destinés aux milliers de soldats qu’elle a recrutés. Rien qu’à Paris, ses effectifs comptent 5 000 combattants, prêts pour le « grand soir ». À partir de 1937, Deloncle diversifie ses sources d’approvisionnement. Au cours de l’été, un de ses proches noue des contacts avec le Service des informations militaires (SIM), le contre-espionnage italien. L’accord passé entre la Cagoule et le SIM prévoit de renseigner les fascistes italiens sur les activités de soutien aux républicains espagnols qui s’amplifient en France – ce qui intéresse au plus haut point Mussolini qui soutient les rebelles franquistes par l’envoi d’armes et de troupes –, mais aussi l’exécution de « contrats » sur le sol français. Autrement dit : d’assassinats. Pour commencer, le SIM commandite celui de deux réfugiés socialistes italiens, les frères Carlo et Nello Rosselli. Les tueurs du CSAR exécutent le contrat le 9 juin 1937, en échange de cent fusils Beretta semi-automatiques.
Bien que hantée par un hypothétique coup d’État communiste, la Cagoule semble se contenter de constituer des stocks d’armes et de tenir son armée de l’ombre en réserve. Hormis l’assassinat des frères Rosselli, on peut lui imputer celui de l’économiste russe Dimitri Navachine, dont les motivations sont restées mystérieuses. On lui attribue aussi le meurtre d’une certaine Lætitia Toureaux, retrouvée inanimée dans un wagon de la RATP en mai 1937, deux mois avant le pacte noué entre les cagoulards et le contre-espionnage italien. Lætitia Toureaux avait travaillé à Paris comme secrétaire pour une police privée italienne… Le fil est ténu et rien ne prouve que le CSAR soit responsable de sa mort. À ce tableau de chasse, il faut ajouter deux exécutions qui relèvent de la police interne de la Cagoule, celles de deux de ses membres qui ont trahi leur serment.
Pour ce qui est des attentats, on ne lui attribue avec certitude que le double plasticage de septembre 1937 contre… des locaux patronaux, une opération exécutée par un certain Jean-Pierre Locuty – venu de la gauche, il avait été dénoncé des années plus tôt dans une plaquette du Parti communiste comme un agent provocateur. Pourquoi cette action ? Sans doute pour faire accuser les communistes et mettre en œuvre une « stratégie de la tension ». Mais la Cagoule signe là son arrêt de mort. Sans doute est-ce la raison pour laquelle elle n’a eu ni le temps ni la possibilité d’en commettre davantage.
Pour Jean-Pierre Locuty, tout commence le 10 septembre 1937 à Clermont-Ferrand, quand il reçoit l’ordre de se trouver à Paris le lendemain matin. Il ignore pourquoi, mais il obéit. À Paris, il rencontre François Méténier et le grand chef Eugène Deloncle, flanqué de Moreau de la Meuse, l’homme chargé des opérations-actions. Ce dernier lui remet deux caissettes en bois pleines d’explosifs et munies d’un détonateur à retardement. Le 11 septembre, en fin d’après-midi, il dépose sa première caissette au siège de la Confédération générale du patronat français, 4, rue de Presbourg. Puis la seconde, au siège de l’Union des entreprises métallurgiques de la région parisienne, au 45, rue Boissière. À 22 heures, les deux immeubles explosent à quelques minutes d’intervalle, tuant deux agents de police qui se trouvaient en faction rue de Presbourg où, opportunément, une réunion patronale qui devait s’y tenir le soir même a été annulée.
Le lendemain, la presse indignée en fait ses choux gras. Le Temps – propriété du Comité des forges et du Comité des houillères, deux puissants groupements patronaux –, mais aussi L’Écho de Paris, Le Petit Journal, La Liberté et Le Jour accusent à l’unisson le Komintern, la CGT et des anarchistes italiens. La Confédération générale du patronat français diffuse dans la journée un tract montrant l’immeuble dévasté de la rue de Presbourg, qu’elle assortit d’une diatribe contre les organisations ouvrières, les syndicats ou les lois sociales récemment votées par le Front populaire.
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