Moyen, André

Il est question d'André Moyen et du réseau "Crocodile" dans un article de

https://www.memoiresducongo.be/wp-content/uploads/2019/06/MDC-48-3.pdf

Vu que André Moyen connaissait très bien Albert de Vleeschauwer et avait la confiance de Joseph Pholien, était-il aussi en contact avec Paul Van Zeeland ?

Sur Paul Van Zeeland :

https://www.cairn.info/histoire-secrete-du-patronat-de-1945-a-nos-jours--9782707178930-page-94.htm

Vingt-cinq septembre 1952 : dans un élégant hôtel particulier du XVIe arrondissement de Paris, a lieu l’une des premières réunions préparatoires du futur « groupe Bilderberg » – du nom d’un hôtel d’Oosterbeek, en Hollande, où se tiendra deux ans plus tard son assemblée fondatrice. Pendant la guerre froide, ce cercle a joué un rôle discret dans les coulisses de la politique internationale, s’employant au rapprochement américano-européen et œuvrant tout spécialement à l’unification de l’Europe face à l’« expansion soviétique ».

La réunion de 1952 se déroule chez le baron François de Nervo, éminence respectée et influente des grandes oligarchies industrielles, qui compte parmi ses invités Joseph Retinger, personnage singulier d’origine polonaise, aussi bien introduit dans les milieux politiques et aristocratiques internationaux que dans ceux des services secrets et de la haute finance. Sont également présents le Français Guy Mollet (patron de la SFIO), le prince Bernhard des Pays-Bas, le Hollandais Paul Rykens (président de la multinationale de l’agroalimentaire Unilever), le Belge Paul Van Zeeland (ancien ministre des Affaires étrangères et cofondateur de l’OTAN), le Britannique Sir Colin Gubbins (ancien général du Special Operations Executive, qui fut chargé de soutenir les résistances européennes à l’occupant nazi), le Danois Ole Bjorn Kraft (président du Conseil de l’Atlantique) et le Français Antoine Pinay (alors président du Conseil et vieil ami du baron de Nervo).

Lié aux services de renseignements américains, secrètement financé par la Fondation Ford, le groupe Bilderberg s’apprête à entrer dans l’histoire secrète de la politique internationale…

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https://file.wikileaks.org/file/bilderberg-history-1956.pdf

(...) A first meeting was held in Paris on 25 September 1952 (...) At this meeting we discussed what could be done to improve American-European relations and on the initiative of M. van Zeeland we decided to set up a corresponding group in the United States. (...)

Il y avait un autre lien possible entre Paul Van Zeeland et André Moyen : via Robert Solborg et le "Centre des hautes études américaines".

https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_des_hautes_%C3%A9tudes_am%C3%A9ricaines

Le Centre des hautes études américaines (CHEA) est un organisme privé français et belge, atlantiste, qui a fonctionné en France de 1946 à la fin des années 1960, et en Belgique de 1956 à 1964.

Robert A. Solborg (Armco international Corp. puis SORET CO, président de la Chambre de commerce américaine en France de 1951 à 1956), vice-président à partir de 1954.

Une section belge, présidée par l'ancien premier ministre Paul Van Zeeland, un des fondateurs de la LECE, a fonctionné de 1956 à 1964. Elle a rassemblé des hommes politiques et des patrons belges et luxembourgeois, tel Ernest-John Solvay, membre à la fois du conseil supérieur français à partir de 1953 et de la section belge.

General Eisenhower in Brussels . Left to right : Mr Robert Murphy , U . S . Ambassador in Belgium (imago-images.com)


10 January 1951


Robert Murphy , U . S . Ambassador in Belgium

Paul Van Zeeland , Belgium s Foreign Minister

General Eisenhower




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Sur Robert A. Solborg, un contact de André Moyen : 

https://content.time.com/time/subscriber/article/0,33009,934927,00.html

FOREIGN TRADE: A Helping Hand
Monday, Apr. 03, 1950

In his 28 years in Europe with Armco Steel Corp., silver-haired, silver-tongued Robert A. Solborg, 57, has learned to speak eleven foreign languages. Last week Solborg signed three contracts that made good reading in any language. The biggest deal called for Armco to supervise construction and operation of Italy's first continuous strip rolling mill, at the Cornigliano steel plant near Genoa. The mill, which will cost $87 million, will be financed by ECA (32%) and the Italian government, and is one of the first joint attempts by ECA and U.S. private enterprise to help Europe's steel industry.

Solborg also signed up Armco to install a continuous strip process in the Fiat auto plant at Turin, and to help with a $4,300,000 modernization of a sheet steel mill at Terni, 34% financed by ECA funds. Said Solborg: "This is the sort of thing ECA should have been doing from its very beginning. The only way to impart American know-how to European industry is through people who do it best—American business and industry."

Both the Cornigliano and Terni plants are owned by Finsider (Finanziaria Siderurgica), a government-owned steel trust set up by Mussolini to modernize Italy's steel industry. (It now controls 45% of the industry.) The trust did not do very well with the production of rolled steel: total production last year was only 300,000 tons, barely half the country's requirements. When it reaches capacity in about two years, Cornigliano alone will roll 458,000 tons, and should be able to undersell other Italian-made steel by 25%. Armco will send 60 technicians to Italy to train Cornigliano executives, bring 150 Italians to the U.S. for schooling at Armco. For all this, Armco is charging a flat fee, will get an undisclosed royalty on Cornigliano's output, up to 350,000 tons a year for ten years.
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Une photo de André Moyen tirée d'une émission "Ecran témoin". Elle date de 1984 et André Moyen a participé au débat.

A cette époque, on ne savait pas encore qu'il avait fomenté l'assassinat du député communiste Julien Lahaut (en août 1950).

Oui, et il sera aussi invité en 1992 dans l'émission spéciale de Françoise Vandemoortele sur Gladio. Il y parlera de Catena, des blindés cachés dans un garage Rue de l'Enseignement, et accusera mollement la Sureté de l'Etat d'avoir organisé les TBW. Intéressant personnage.

Pour les habitants de Seraing, il restera dans l'histoire comme étant une grosse merde.
Moi je suis moins mesuré qu'eux.

L'implication de son réseau dans l'assassinat de Julien Lahaut était un secret de polichinelle. Le travail des historiens pour l'établir est honorable, mais une vérité judiciaire rapide était préférable.

https://auvio.rtbf.be/emission/sombre-belgique-25520

L'exécution de Lahaut est le point culminant d'une implacable campagne anticommuniste, organisée par une mouvance souterraine, violente et dangereuse qui puise ses racines dans différents cercles du pouvoir en Belgique.

Marcel de Roover, Herman Robiliart et André Moyen, trois hommes d'action et de conviction, prêts à tout pour arriver à leurs fins.

Des hommes de l'establishment, des hommes en apparence très respectables ont mené en coulisses pendant des années une lutte sans merci contre une idéologie politique qu'ils haïssaient profondément, une lutte brutale et paranoïaque qui a conduit à la mort d'un homme, le parlementaire Julien Lahaut, militant communiste de la première heure, exécuté comme un traître sur le pas de sa porte.

Marcel de Roover et Herman Robiliart portent sur leurs épaules la responsabilité de tels agissements. Malgré ce crime et les nombreux coups tordus qu'ils ont couverts, ces hommes n'ont jamais été inquiétés. De telles personnalités faisaient partie de l'appareil d'Etat. Grâce à leur statut au sein de grandes entreprises belges, leurs états de service pendant les deux guerres; leur dévouement pour la patrie et leur attachement à la monarchie, rien ne pouvait leur arriver.

D'autres savaient mais n'ont rien dit. En particulier ceux qui faisaient partie de cette mouvance politique très à droite, réactionnaire et anticommuniste tels que Albert de Vleeschauwer, ministre d'Etat et ancien ministre de l'intérieur ainsi que fort probablement Joseph Pholien, premier ministre à l'époque des faits. Ces grands commis de l'Etat proches de Léopold III connaissaient l'existence du réseau anticommuniste, son implication dans l'assassinat de Lahaut et pourtant ils se sont tus.

Et puis, il y a les saboteurs, des policiers à Liège, Bruxelles et Anvers qui étaient censés chercher la vérité mais qui ont utilisé leur petit pouvoir pour nuire à l'enquête et protéger les coupables qu'ils connaissaient de près ou de loin.

Parlons-en des coupables.

François Goossens, grande gueule, tellement sûr de lui et de ses protecteurs qu'il racontait partout dans sa ville qu'il avait tiré sur Julien Lahaut.

Et puis il y a André Moyen, le plus inquiétant et de loin le plus dangereux de tous. Homme double, ou triple, tantôt "Richard",  tantôt "capitaine Freddy", grand organisateur du réseau Milpol, Moyen a fait de l'anticommunisme le combat de sa vie. Vol, agression, faux témoignage, espionnage, diffamation, attentat, assassinat... Sans aucun état d'âme, il a tout fait, tout justifié pour mener à bien sa mission sacrée, quitte à vendre son âme au diable.

Citation :

HERVE à posté :

Et puis, il y a les saboteurs, des policiers à Liège, Bruxelles et Anvers qui étaient censés chercher la vérité mais qui ont utilisé leur petit pouvoir pour nuire à l'enquête et protéger les coupables qu'ils connaissaient de près ou de loin.

Bonsoir HERVE et feu follet,

ca nous fait un fameux point commun entre cette affaire, et le sujet qui nous réuni tous.
Ca, personne ne peut le nier.


Cordialement,

Patron d’Ougrée-Marihaye à Seraing, Paul de Launoit est l’homme fort du holding Brufina qui a soutenu Milpol.

Dans son livre "De Belgische dagbladpers onder Duitse censuur 1940-1944", Els De Bens signale que Paul de Launoit, impressionné par le succès électoral des rexistes le 24 mai 1936, accorda peu de temps après un soutien financier au quotidien de Degrelle, le Pays Réel. De Launoit paya 120 000 abonnements à ce journal, pour un mois, ce qui équivaut à un subside de 2 millions de francs. Au cours de l'été 1936, ces journaux furent en effet distribués gratuitement et massivement dans un but de propagande, notamment dans diverses casernes de gendarmerie.

A la mi-septembre 1936, la presse pro-gouvernementale fit état du fait que Rex avait acheté une série de véhicules blindés à une filiale belge de la firme américaine 'Federal', installée à Forest. Le 19 septembre 1936, Léon Degrelle reconnut dans Le Pays Réel que Rex avait pris livraison des quatre premiers véhicules "pour ses services internes". Chacun de ces camions pouvait transporter 30 hommes. Par la suite, Degrelle a de nouveau désigné Paul de Launoit comme le financier de ces véhicules très particuliers.

(d'après une contribution de Walter De Bock dans "L'extrême-droite et l'Etat", pages 32-33).

L'attitude de Paul de Launoit (baron, puis comte) fut un peu ambigüe puisqu'il a aussi soutenu massivement Paul van Zeeland.

https://nl.wikipedia.org/wiki/Paul_Auguste_Cyrille_de_Launoit

En Italie, il y avait des contacts entre Federico Umberto d'Amato ("Ufficio Affari Riservati") et Mario Scelba (ministre de l'intérieur).

Il est donc possible qu'André Moyen, qui a rencontré Mario Scelba, ait ausi connu Federico Umberto d'Amato (lui-même proche de James Angleton de la CIA).

Pour rappel, Federico Umberto d'Amato ("Ufficio Affari Riservati") était impliqué dans l'attentat de Bologne en 1980.

Je n'en tirerais actuellement aucune conclusion vu que rencontrer quelqu'un n'implique pas que vous soyez son complice.

Il y a une brève allusion à André Moyen dans

https://threadreaderapp.com/thread/1125809959332122624.html

A l'époque du voyage de André Moyen en Italie pour y rencontrer Mario Scelba (ministre de l' Intérieur) :

Golpe di Stato. Neofascisti, servizi segreti, P2: tutti gli attacchi a una Repubblica incompiuta
Antonella Beccaria
PaperFIRST, 2024

(page 21)

Aggiungendo che gli USA sono disponibili a «fornire ai clandestini anticomunisti assistenza finanziaria e militare» ben sapendo – perché Washington ne era stata informata dall’ambasciatore James Dunn a inizio 1949 – che «l’Italia sta istituendo organizzazioni di polizia segreta anticomunista sotto il ministro dell’Interno [Mario Scelba] e con esponenti dell’ex polizia segreta fascista come parte determinante a livello strutturale e organizzativo».

(traduction)

Il ajoutait que les États-Unis étaient disposés à "fournir aux éléments clandestins anticommunistes une assistance financière et militaire" (36), sachant parfaitement - car Washington avait été informé par l'ambassadeur James Dunn au début de 1949 - que "l'Italie était en train de mettre en place des organisations de police secrète anticommuniste sous la direction du ministre de l'Intérieur [Mario Scelba] et avec des représentants de l'ancienne police secrète fasciste comme élément décisif au niveau structurel et organisationnel". (37)

35 In Commissione Stragi, doc. XXIII, n. 64, volume primo,
tomo II, cit., p. 83.

36 Ibidem.

37 Roberto Faenza, Massimo Fini, Gli americani in Italia,
Feltrinelli, Milano 1976, p. 319




(traduction)

Les informations suivantes sur la réorganisation de la police proviennent d'une source fiable du ministère italien de l'Intérieur. L'échange quotidien d'informations policières entre les ministères de l'Intérieur italien et français est terminé. L'échange consiste en deux bulletins quotidiens de chacun des deux pays. La source précise que les bulletins ne contiennent que des informations policières techniques et non de l'espionnage politique. Cette collaboration est la réponse des gouvernements français et italien à la réorganisation des activités des communistes en Europe occidentale qui, selon la source, constituaient la branche mineure du Cominform.

Les Français affirment que leur surveillance est si intense que les communistes français ont commencé à rencontrer les dirigeants communistes d'autres pays en Italie, choisissant généralement Turin parce que le contrôle policier y est moins strict. L'attaché militaire estime que les soupçons de la France à l'égard du Comité central de coordination communiste pour l'Europe occidentale pourraient l'amener à se mettre d'accord avec d'autres pays européens pour échanger des informations policières anticommunistes, à l'instar de ce qui a été fait avec l'Italie.

La source a ajouté que la France a organisé des noyaux de police restreints mais efficaces en dehors de la police normale, par l'intermédiaire de la Sureté Nationale, pour lutter contre le danger communiste. Ces noyaux sont dotés de fonds et de moyens exceptionnels et le personnel, bien que limité en nombre, est parfaitement formé pour un travail de cette nature.

L'Italie, elle aussi, est en train de mettre en place des organisations de police secrète anticommuniste similaires, placées sous la tutelle du ministre de l'Intérieur et dont les représentants de l'ancienne police secrète fasciste constituent un élément structurel et organisationnel décisif.

DUNN

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https://www.wiki-braine-lalleud.be/index.php5?title=Fichier:Cure.png



Dans le jardin de la cure : le doyen Ulrich Van Belle (doyen de 1930 à 1949), le vicaire Paul Cassart (qui sera doyen de 1949 à 1965), Marcel Vandemaele, Georges Wautier, André Moyen, Firmin Piraux, Robert Dehennault, Jules Balis,..
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https://www.lesoir.be/art/d-20150511-3970UU

Moyen L’itinéraire d’un romantique anticommuniste devenu faussaire

Publié le 12/05/2015 à 00:00

Les « preuves » historiques recueillies par l’étude du Ceges interpellent mais ne deviennent pour autant pas des preuves qui auraient permis, au sens de la procédure pénale, la confusion d’André Moyen comme le donneur d’ordre de la liquidation de Julien Lahaut. Le vieux résistant vivait les lendemains de sa période de guerre comme la suite romancée d’une aventure épique, faite de bons et de méchants « rouges » qu’il disait traquer sans pitié.

Décédé en 2008 à l’âge de 93 ans, André Moyen était né en 1914 à Daverdisse. La première fois qu’il apparaît publiquement, c’est dans les colonnes… du « Soir volé » du 25 juin 1940. Présenté comme l’enseignant (qu’il est), il déclare avoir recueilli la confidence d’un officier français affirmant avoir exécuté Degrelle à l’issue d’un procès sommaire. Engagé dans la résistance, sous les noms de guerres de Freddy Bastogne ou Capitaine Freddy, il mène au sein du groupe « Athos » des opérations d’infiltration. Il réussit l’attaque d’un centre de télécommunications à Menuchenet. Avec Fernand Canoot, il crée une fausse force de police, la « speziale polizei » qui mena, au nez et à la barbe des occupants, des opérations de renseignement dirigées contre des collaborateurs. Au lendemain de la guerre, il intégra le SDRA (le contre-espionnage) dont il devint le numéro 2. Il mena des missions au Congo, au Maroc, à Taïwan ou en Corée ainsi qu’en Allemagne (dont il parlait la langue) et dans des pays du bloc de l’Est. Il se faisait passer pour journaliste, essentiellement pour des feuilles conservatrices ou d’extrême droite. A six reprises, confia-t-il dans une interview parue en 2002, il fut perquisitionné et interrogé dans le cadre de, l’enquête sur l’assassinat de Lahaut qu’il a toujours nié. Il admettait avoir été approché par le tueur François Goossens qu’il considérait comme un infiltré… « trotskiste ». Selon ses versions variables, il se trouvait, au moment de l’assassinat de Lahaut en Italie ou en Tchécoslovaquie. Il revendiquait avoir reçu la mission, à la fin des années 40, de construire un réseau de type « Gladio » en Belgique pour organiser la lutte et le renseignement anticommunistes.

Magistrats payés par le KGB

André Moyen était un maniaque du fichage et des dénonciations. Sur le tard de sa vie, il s’immisça dans les enquêtes sur les Tueries du Brabant et Dutroux. Il se mit au service du baron de Bonvoisin, figure du Cepic, l’extrême droite du PSC. En 1995, il fut impliqué dans la fabrication de faux documents qui devaient être utilisés dans le cadre de la défense du baron de Bonvoisin, poursuivi dans le procès Cidep. Cette véritable « usine à faux », comme l’avait qualifiée le parquet de Bruxelles, voulait faire passer les magistrats (l’avocat général Godbille, le président Fabri, etc.) pour des espions payés par le KGB. Ces faux incriminaient aussi des policiers, le patron Sûreté Albert Raes et les journalistes (dont ceux du « Soir »). Moyen affirmait que des agents de la BSR s’étaient inscrits comme clients chez… le psychiatre de de Bonvoisin pour lui soutirer des informations.

Il fut faussaire sur la fin de sa vie. Le fut-il aussi avant ?
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"Richard" = André Moyen
Deuxième Bureau ou 2e bureau est une expression, désignant généralement un service de renseignement

Les contacts de André Moyen :

Qui a tué Julien Lahaut ?: Les ombres de la guerre froide en Belgique
Gérard, De Ridder, Muller
(2015)

Collège Cardinal Mercier - photo des professeurs en mai 1939. André Moyen est au second rang, bras croisés.

PROGRÈS DE LA RÉFORME AGRAIRE
Pierre Marthelot
Revue Tiers Monde, Vol. 4, No. 13/14 (Janvier-juin 1963), pp. 261-264 (4 pages)



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https://books.google.be/books?id=td0zAAAAIAAJ&q=%22Andr%C3%A9+Moyen%22,+Formose&dq=%22Andr%C3%A9+Moyen%22,+Formose&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&redir_esc=y

La réforme agraire dans les pays en voie de développement

André Moyen writer on agriculture

Infor, 1963 - 47 pages

https://fr.metapedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Moyen

(...)

Lui et son groupe attaquent le centre de télécommunications allemand de Menuchenet, près de Bouillon, en province de Luxembourg.

(...)

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Sur Menuchenet, voir :  

https://www.freebelgians.be/articles/print.php?id=22

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Ce qui est intéressant, c'est que l'on retrouve des documents de la résistance belge sur Menuchenet dans les archives de William Casey conservées à la Hoover Institution de Stanford :







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On peut se demander pourquoi William Casey, qui était chef de station de l'OSS à Londres, a conservé ces documents sur la résistance en Belgique.

Sur William Casey :  

Casey's People
C. Raja Mohan

https://www.epw.in/

Economic and Political Weekly, Vol. 22, No. 23 (Jun. 6, 1987), pp. 882-885 (4 pages)

https://www.jstor.org/stable/4377067

(...)

https://www.ebay.fr/itm/395000721201