Moyen, André

.
L’assassinat de Julien Lahaut – Les dessous d’une enquête judiciaire - La Revue nouvelle

L’ASSASSINAT DE JULIEN LAHAUT – LES DESSOUS D’UNE ENQUÊTE JUDICIAIRE

Juillet 2015 - par Roland Baumann 

(...)
.

" Nouvelle Biographie nationale Tome 14 "

.
André Moyen a été envoyé en Chine pour conseiller Fang Chih.

Sur ce dernier : 

Fang Chih - Wikipedia

Il en est aussi question dans 

L'arme de la drogue
Henrik Krüger 



ainsi que dans le livre suivant de Peter Dale Scott : 

Full text of "Drugs Oil And War Peter Dale Scott nwo illuminati freemasons" (archive.org)

.

https://www.youtube.com/watch?v=n9-PHcj4g2k&list=PLybOtsLsJUTeAQfDeCxpPqOOM0A4VrF2s&index=15




Voir aussi, à partir de 7'32" :

https://www.youtube.com/watch?v=6D2NyLgUaDg&list=PLybOtsLsJUTeAQfDeCxpPqOOM0A4VrF2s&index=16


Nous en savons plus sur l'assassinat de Julien Lahaut depuis 2015.

A écouter, les 6 "podcasts" qui y sont consacrés :

https://auvio.rtbf.be/emission/sombre-belgique-25520

Sur les financiers de André Moyen et le CEDI :

Die Internationale der Konservativen
Johannes Großmann

(traduction)

Le secrétaire général du Comité Belge du Centre Européen de Documentation et d'Information était le banquier Jack de Spirlet, marié à une comtesse de la maison autrichienne de Stolberg-Stolberg.

Parmi les membres les plus actifs figurent également l’industriel Henri de Lovinfosse, l’ancien sénateur chrétien-démocrate Maurice Schot, le prêtre jésuite Maurice Janssens et le peintre Lode Seghers. (197)

Les membres du centre belge ont joué un rôle de premier plan dans la constitution juridique du CEDI international et se sont révélés à plusieurs reprises être des compagnons d'armes particulièrement engagés dans les années qui ont suivi.

En 1958, une conférence de travail du conseil international fut organisée dans le cadre de l'Exposition universelle de Bruxelles, pour laquelle Paul van Zeeland put être conférencier aux côtés de Merkatz et Martín Artajo. (198)

Cependant, le bailleur de fonds le plus important et probablement le véritable cerveau du centre belge était le baron Paul de Launoit. Le léopoldiste et fervent anticommuniste de Launoit, responsable de plusieurs grandes entreprises belges, était un sympathisant des Rexistes d'extrême droite dans les années 1930. Durant les années d’occupation, il s’était trouvé au cœur du réseau impénétrable de collaboration économique, de proximité idéologique partielle et de soutien secret aux mouvements de résistance, né de la relation ambivalente entre la droite belge et les occupants allemands. (199)

Depuis le début des années 1960, son fils Jean-Pierre, qui travaillait également comme entrepreneur, était un participant régulier aux congrès annuels et finalement trésorier du CEDI international, tandis que son plus proche collègue Marcel De Roover prenait la présidence du Comité. Belge.

De Roover avait servi comme volontaire au Congo belge pendant la Première Guerre mondiale et pendant quelques mois comme représentant belge dans les forces « blanches » du général Dénikine pendant la guerre civile russe. De 1920 à 1926, il fut d'abord envoyé de la Société des Nations à Sofia et enfin président de la commission mixte d'émigration gréco-bulgare.

Il entame alors une carrière d'industriel qui le mènera finalement au groupe BRUFINA, contrôlé par de Launoit. Il prit en charge ses activités anticommunistes, créa un service de renseignement privé sous patronage belge et, entre 1940 et 1945, apporta une contribution non négligeable à la sécurisation idéologique de la coopération avec la puissance occupante. Après la guerre, il poursuit sans relâche son travail anticommuniste. Il devient la figure centrale de Paix et Liberté en Belgique et va finalement trouver une tâche au sein du CEDI qui corresponde pleinement à ses convictions monarchistes conservatrices.  (200)

.
Un article tiré des archives du "Monde" (1957)...

LE DOCTEUR MARTIN ancien membre de la Cagoule condamné par contumace en 1948 est arrêté à la gare Saint-Lazare

Publié le 06 juin 1957 à 00h00, modifié le 06 juin 1957 à 00h00

https://www.lemonde.fr/article-offert/gxfrxhjsybsc-2318027/le-docteur-martin-ancien-membre-de-la-cagoule-condamne-par-contumace-en-1948-est-arrete-a-la-gare-saint-lazare

Ancien membre dirigeant de la Cagoule, condamné par contumace en 1948 à la déportation à vie, le docteur Victor-Henri Martin, qui se dissimulait depuis lors dans la région parisienne, a été arrêté hier après-midi à la gare Saint-Lazare par les inspecteurs de la police judiciaire de la sûreté nationale.

Le docteur Martin, actuellement âgé de soixante-deux ans, avait été l'un des membres les plus influents de l'organisation des " cagoulards ", dont la découverte en 1937 eut un grand retentissement. 

Son nom fut prononcé lors de l'attentat, rue de Presbourg sur l'immeuble du Conseil national du patronat français et de l'assassinat des frères Rosselli a Bagnoles-de-l'Orne.

Au moment de l'arrestation des chefs du C.S.A.R. il prit la fuite a l'étranger. Il fut arrêté lorsqu'il rejoignit son régiment à la mobilisation, puis remis en liberté provisoire au moment de l'armistice de 1940. 

Il se rendit alors a Vichy, où il fonda un service de renseignements rival de celui du colonel Groussard. Mais, devenu suspect à l'entourage du maréchal Pétain, il fut interné à Vals. 

Relâché à la libération en 1945, il s'engagea dans l'armée, mais par la suite ne déféra jamais aux convocations qui lui furent a dressées lors de la reprise de l'instruction du procès de la Cagoule. C'est ainsi qu'il fut condamné par contumace en 1948.

.

Pierre Joly avait des liens avec Aristide Gunnella dans l' "Ecole internationale des cadres anticommunistes".

Le frère de Aristide Gunnella a servi (au minimum) de boîte aux lettres entre Elio Massagrande au Paraguay et Amos Spiazzi.

Y a-t-il eu des contacts entre Pierre Joly et André Moyen ? (via le docteur Martin ?)

Jean Violet a-t-il été lié à la "Cagoule" ?

_ _ _

https://www.academia.edu/37824874/I_Garibaldini_di_Parigi_e_la_commemorazione_dei_fratelli_Rosselli

(...)

On l’a souligné, le démantèlement de la Cagoule ne signife pas la fin de l’activité
des Cagoulards qui ont pu, pour nombre d’entre eux pendant la guerre et
pour une minorité au-delà, continuer leur action dans le sillage des activités et
spécialités qui avaient été les leurs. Le plus emblématique est Félix Martin qui,
des années durant, n’a jamais cessé d’accumuler du renseignement ni de conspi-
rer contre le régime. Sans recourir, précisons-le, au terrorisme. Il n’en est pas
moins évident que le Docteur reste marqué de son empreinte cagoularde même
s’il se méfe de tous ceux qui lui parlent à la mi-1946 de reconstituer la Ca-
goule… Le concernant, on s’appuiera sur deux exemples hautement révélateurs.
Le premier concerne la lutte anticommuniste au lendemain du second confit
mondial et la mise en place d’un réseau Martin en Belgique. L’historien Francis
Balace a raconté, avec humour, comment un artiste-peintre originaire du
Tournaisis l’a un jour contacté après avoir retrouvé dans les archives de son père,
un ancien membre actif de la résistance armée belge au sein de l’Armée secrète,
des milliers de documents traitant d’afaires d’espionnages, de maquis clandestins
communistes et de multiples mouvements allant de l’extrême gauche à l’extrême
droite: il s’agissait des dossiers de l’antenne lilloise d’un réseau organisé
par le docteur Martin en personne (reconnaissable à son célèbre pseudonyme
Leloup) et qui couvre trois années, de l’été 1945 à l’automne 1948 (37).

L’homme n’a pas changé et reste un maniaque du renseignement. Accumulant de
nombreuses informations, il travaille dorénavant pour le SR belge en lien avec un
personnage lui aussi haut en couleurs, André Moyen dit «capitaine Freddy».
L’heure est à la crainte du communisme, on surveille les anciens des Brigades
internationales et les «parachutages soviétiques». Ces parachutages frontaliers
deviennent une véritable obsession et les autorités belges, alertées, prennent la
chose très au sérieux avant que la baudruche ne se dégonfe. Quant à Martin, il
n’a pas été inactif car, sur la base des rapports de «capitaine Freddy», il a infor-
mé les autorités françaises, à coup sûr Wybot (DST) et sans doute des services
du Renseignement militaire français; le tout remontant jusqu’au président de
la République Vincent Auriol qui s’inquiète de la chose dans son Journal en
octobre 1947 (38)... Dix ans après la crainte du putsch du PCF, Martin reste tel
qu’en lui-même.

Une décennie plus tard, à l’heure de la guerre d’Algérie, Martin est aux aguets.
Son objectif d’alors est de renverser une Quatrième République incapable à
ses yeux de conserver l’Algérie française. Investi sur Paris, le «Bib» s’emploie
à mettre sur pied une antenne algéroise par le truchement du belge Pierre Joly
chargé de gagner à la cause le docteur Robert Martel, dit «le chouan de la Mi-
tidja» et acteur important de la célèbre manifestation du 6 février 1956 contre
Guy Mollet (journée dite des «tomates») conduite avec les militants de son
Union française nord-africaine (UFNA)  (39).

Il s’agit ensuite de mettre Martel en relation avec un militaire haut gradé,
le général Cherrière. Activisme et souci d’articuler un mouvement clandestin
civil et militaire portent bien la marque de l’héritage cagoulard de Martin
qui se retrouve à la tête de la conspiration dite du «Grand O» («Grand Occident»).
La voie est ouverte vers les «13 complots du 13 mai» dont la presse
fit grand cas après le retour au pouvoir du général de Gaulle en mai 1958.
Vue du docteur Martin et de ses ambitions affichées,
la réalité est beaucoup moins brillante

(...)

https://www.msn.com/nl-be/nieuws/other/staatsgeheimen-beetje-minder-geheim-een-blik-in-de-archieven-van-staatsveiligheid/ar-BB1lwoLn

Staatsgeheimen beetje minder geheim: een blik in de archieven van Staatsveiligheid

(...)

Erg interessant is ook het archief van André Moyen. Moyen was een Belgisch verzetsman die ook een Belgische private inlichtingendienst met een sterke anticommunistische inslag leidde. Deze was ook in Congo actief. Moyen wordt in historisch onderzoek gelinkt aan de moord op Julien Lahaut, het communistische parlementslid dat de eedaflegging van Koning Boudewijn verstoorde.

(...)

(traduction)

Des secrets d'État un peu moins secrets : un regard sur les archives de la Sûreté de l'État

(...)

Les archives d'André Moyen sont également très intéressantes. Moyen était un résistant belge qui dirigeait également un service de renseignement privé belge fortement anticommuniste. Ce service était également actif au Congo. Dans une recherche historique, Moyen est lié à l'assassinat de Julien Lahaut, le député communiste qui a perturbé la cérémonie de prestation de serment du roi Baudouin.

(...)

https://p-magazine.com/nl/articles/helpt-archief-van-andre-moyen-om-raadsel-van-bende-van-nijvel-eindelijk-te-kraken

Helpt archief van André Moyen om raadsel van Bende van Nijvel eindelijk te kraken ?

Thierry Debels - 13-04-2024



(...)

Article intéressant.
A lire!

En effet, peux être qu'il était dans le coup ...