Saab turbo

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michel a écrit:

La Saab 900 des tueurs (13/06/2003)

Juin 1983, un vol dans un garage à Braine. Révélations 20 ans après
BRAINE-L'ALLEUD En juin 1983, une Saab est volée dans un garage dépourvu d'alarme chaussée d'Ophain à Braine-L'Alleud. Pas d'alarme mais un berger allemand.
Les truands sont montés sur les toits. Ils sont entrés par la tabatière. Et ont tiré onze balles dans la tête du chien qui s'appelle Ben. Du calibre point 22. Alors probablement que le canon était enfoncé dans la gueule du chien!
Trois mois plus tard, la Saab, une 900 turbo bleu nuit, sert à Tamise pour un vol de gilets pare-balles.
Le concierge, un ancien boxeur, est froidement abattu. Encore huit jours plus tard, le 16 septembre 83, un gendarme, Marcel Morue, puis Elise et Jacques Fourez, un couple bruxellois, sont tués sur le parking arrière du Colruyt de Nivelles.
Ce jour là, les médias décident de les appeler les tueurs du Brabant: ils avaient été surpris en train de charger 50 litres d'huile et 45 kg de café dans le coffre de la Saab 900 turbo.
Il y a 20 ans, la nuit du 7 au 8 juin 1983, les tueurs préparant les tueries - 28 morts au total - volaient chez Michel Jadot le véhicule qu'ils allaient utiliser tout un temps avant de préférer des VW Golf Gti. Vingt ans! Et Michel Jadot n'a rien oublié.
Un brun-roux d'1 m 90
Sur sa Saab, les tueurs apposent de fausses plaques SX.976 pour copier une autre Saab. Tout un temps, il y a donc eu deux Saab 900 turbo bleu nuit SX.976. L'autre, la vraie, appartenait à un diamantaire bruxellois voisin - hasard accidentel ou calculé? - du lieutenant général Beaurir, le patron de la gendarmerie.
Dans la Saab, les policiers trouvent une demi-douzaine de sacs poubelles qui ont, hélas!, disparu en cours d'enquête. Détruits par erreur... empêchant des comparaisons précieuses, par exemple avec les sacs repêchés à Ronquières. Tout ça n'apparait qu'après vingt ans.
Les tueurs ont préparé la Saab. Ils ont démonté la radio - une Blaupunkt -; les baffles - des Jensen -; le klaxon, un 2-tons 6 volts placé sur une batterie de 12 volts; les antibrouillards - des Cibié - et les phares longue portée dans la calandre. Ils ont retiré les ceintures de sécurité et les repose-tête, le baquet coupe-vent, l'antenne radio (en prenant soin d'obturer le trou dans la carrosserie). Les feux stop ont été scotchés: plus discret sans doute, la nuit, en cas de poursuite.
Le calibre .22 n'a jamais été retrouvé. Il avait déjà servi à abattre Constantin Angelou, chauffeur, enlevé à Bruxelles, retrouvé à Mons dans le coffre de son taxi, et José Vanden Eynde, le concierge de l' Auberge du Chevalier (Château de Beersel), torturé sur son lit les bras liés en croix, crucifié.
Pour l'époque, la 900-turbo est un véhicule phénoménal. 145 cv. Des pointes de 250 km/h. Et Michel Jadot qui en a fait son véhicule de démonstration avait encore augmenté la pression du turbo.
Du 8 juin au 17 septembre 83, les tueurs ont parcouru 780 km: assez pour la démolir! Le véhicule qu'on retrouve ne dépasse plus les 70. La 3e ne passe plus. Le turbo a rendu l'âme. Un piston est fêlé. Les tueurs ont tiré au riot gun dans le réservoir (où ne manquent que 8 litres) pour y mettre le feu.
La Saab fut retrouvée à Braine-L'Alleud près du carrefour Mont-Saint-Pont où, deux ans plus tard, le 27 septembre 1985, comme pour reprendre le fil interrompu, les tueurs allaient faire cinq morts dans un Delhaize. Comme le pneu arrière droit de la Saab était crevé, les tueurs ont sorti la trousse et la roue de secours. Parce que ça durait? Ils ont changé de programme, sont partis... et on ne les a jamais trouvés.
La veille du vol, le mardi 7, un couple que Jadot n'a plus jamais revu a visité son show room. Repérages? Le garagiste se rappelait que l'homme, un brun roux énorme, mesurait 1 m 90: le Géant qu'il serait le seul à avoir vu à visage découvert?
Un souvenir trop lointain dont Michel ne se rappelait plus, hier...

Gilbert Dupont
La Dernière Heure 2003
>«Je n'ai pas peur de parler...»
Encore récemment, Michel était interrogé...

BRAINE-L'ALLEUD Les enquêteurs sont persuadés que Michel Jadot ne peut plus les aider dans l'enquête sur les tueries du Brabant.
Leur conviction est récente: jusqu'à tout récemment encore, l'ancien garagiste de Braine-l'Alleud était fréquemment invité à compulser des albums-photos sur lesquels il n'a jamais reconnu personne.
Il y a vingt ans, la Cellule Brabant wallon croyait pourtant que Michel allait pouvoir mettre un nom sur ce fameux couple et ce géant brun-roux de 1 m 90 qui avait visité son showroom avant le fameux vol de la Saab 900 turbo.
Deux noms ont même été cités mais aujourd'hui, vingt ans après, Michel estime lui-même que ses souvenirs n'ont plus de valeur.
Et pourtant, fait-il, «je n'ai pas peur de parler. Si je reconnaissais quelqu'un ou si seulement j'avais un soupçon, je le dirais. Ces gens-là, c'est des crapules à qui il faut trancher la tête. Des centaines, des milliers de fois, je me suis demandé qui pouvait être aussi dégu... pour flinguer des gosses dans un supermarché. Je n'ai eu que des dégâts matériels. Mon chien que je n'oublierai jamais: Ben, n'a pas été tué sur le coup. Malgré 11 balles dans la tête, il a eu la force incroyable de faire le tour du chenil tout en se vidant de son sang. On a retrouvé du sang sur 30 mètres carrés. Ce berger allemand était exceptionnel. Je l'avais acheté à un gendarme. Vous seriez entré la nuit dans mon garage, il vous aurait bouffé.»Pour l'époque, la Saab était phénoménale. Elle m'aura finalement coûté plus d'un million (francs belges de 1983, NdlR...). L'assurance a refusé d'intervenir: le vol s'était produit à moins de 100 m du garage.»
Michel Jadot a fait faillite. Hier midi, quand nous le retrouvons, Michel, 56 ans, installe un poêle encastrable dans une villa à Braine-le-Château. «Pour moi, il ne fallait pas être mécanicien pour modifier la Saab comme elle l'a été. Il fallait pouvoir tripoter, pas plus. J'ai pu la récupérer des mois après. Je l'ai revendue pour une croûte, moins de 300.000 francs. Cette voiture a encore roulé des années... Beaucoup de malheureux sont morts.... Je sais qu'on cherche encore...»

Source : DHnet.be

Sait-on si le brun-roux costaud d'1,90m correspond physiquement au nom cité , à savoir I.S ?

pyrénéen a écrit:

michel a écrit:

La Saab 900 des tueurs (13/06/2003)

Juin 1983, un vol dans un garage à Braine. Révélations 20 ans après
BRAINE-L'ALLEUD En juin 1983, une Saab est volée dans un garage dépourvu d'alarme chaussée d'Ophain à Braine-L'Alleud. Pas d'alarme mais un berger allemand.
Les truands sont montés sur les toits. Ils sont entrés par la tabatière. Et ont tiré onze balles dans la tête du chien qui s'appelle Ben. Du calibre point 22. Alors probablement que le canon était enfoncé dans la gueule du chien!
Trois mois plus tard, la Saab, une 900 turbo bleu nuit, sert à Tamise pour un vol de gilets pare-balles.
Le concierge, un ancien boxeur, est froidement abattu. Encore huit jours plus tard, le 16 septembre 83, un gendarme, Marcel Morue, puis Elise et Jacques Fourez, un couple bruxellois, sont tués sur le parking arrière du Colruyt de Nivelles.
Ce jour là, les médias décident de les appeler les tueurs du Brabant: ils avaient été surpris en train de charger 50 litres d'huile et 45 kg de café dans le coffre de la Saab 900 turbo.
Il y a 20 ans, la nuit du 7 au 8 juin 1983, les tueurs préparant les tueries - 28 morts au total - volaient chez Michel Jadot le véhicule qu'ils allaient utiliser tout un temps avant de préférer des VW Golf Gti. Vingt ans! Et Michel Jadot n'a rien oublié.
Un brun-roux d'1 m 90
Sur sa Saab, les tueurs apposent de fausses plaques SX.976 pour copier une autre Saab. Tout un temps, il y a donc eu deux Saab 900 turbo bleu nuit SX.976. L'autre, la vraie, appartenait à un diamantaire bruxellois voisin - hasard accidentel ou calculé? - du lieutenant général Beaurir, le patron de la gendarmerie.
Dans la Saab, les policiers trouvent une demi-douzaine de sacs poubelles qui ont, hélas!, disparu en cours d'enquête. Détruits par erreur... empêchant des comparaisons précieuses, par exemple avec les sacs repêchés à Ronquières. Tout ça n'apparait qu'après vingt ans.
Les tueurs ont préparé la Saab. Ils ont démonté la radio - une Blaupunkt -; les baffles - des Jensen -; le klaxon, un 2-tons 6 volts placé sur une batterie de 12 volts; les antibrouillards - des Cibié - et les phares longue portée dans la calandre. Ils ont retiré les ceintures de sécurité et les repose-tête, le baquet coupe-vent, l'antenne radio (en prenant soin d'obturer le trou dans la carrosserie). Les feux stop ont été scotchés: plus discret sans doute, la nuit, en cas de poursuite.
Le calibre .22 n'a jamais été retrouvé. Il avait déjà servi à abattre Constantin Angelou, chauffeur, enlevé à Bruxelles, retrouvé à Mons dans le coffre de son taxi, et José Vanden Eynde, le concierge de l' Auberge du Chevalier (Château de Beersel), torturé sur son lit les bras liés en croix, crucifié.
Pour l'époque, la 900-turbo est un véhicule phénoménal. 145 cv. Des pointes de 250 km/h. Et Michel Jadot qui en a fait son véhicule de démonstration avait encore augmenté la pression du turbo.
Du 8 juin au 17 septembre 83, les tueurs ont parcouru 780 km: assez pour la démolir! Le véhicule qu'on retrouve ne dépasse plus les 70. La 3e ne passe plus. Le turbo a rendu l'âme. Un piston est fêlé. Les tueurs ont tiré au riot gun dans le réservoir (où ne manquent que 8 litres) pour y mettre le feu.
La Saab fut retrouvée à Braine-L'Alleud près du carrefour Mont-Saint-Pont où, deux ans plus tard, le 27 septembre 1985, comme pour reprendre le fil interrompu, les tueurs allaient faire cinq morts dans un Delhaize. Comme le pneu arrière droit de la Saab était crevé, les tueurs ont sorti la trousse et la roue de secours. Parce que ça durait? Ils ont changé de programme, sont partis... et on ne les a jamais trouvés.
La veille du vol, le mardi 7, un couple que Jadot n'a plus jamais revu a visité son show room. Repérages? Le garagiste se rappelait que l'homme, un brun roux énorme, mesurait 1 m 90: le Géant qu'il serait le seul à avoir vu à visage découvert?
Un souvenir trop lointain dont Michel ne se rappelait plus, hier...

Gilbert Dupont
La Dernière Heure 2003
>«Je n'ai pas peur de parler...»
Encore récemment, Michel était interrogé...

BRAINE-L'ALLEUD Les enquêteurs sont persuadés que Michel Jadot ne peut plus les aider dans l'enquête sur les tueries du Brabant.
Leur conviction est récente: jusqu'à tout récemment encore, l'ancien garagiste de Braine-l'Alleud était fréquemment invité à compulser des albums-photos sur lesquels il n'a jamais reconnu personne.
Il y a vingt ans, la Cellule Brabant wallon croyait pourtant que Michel allait pouvoir mettre un nom sur ce fameux couple et ce géant brun-roux de 1 m 90 qui avait visité son showroom avant le fameux vol de la Saab 900 turbo.
Deux noms ont même été cités mais aujourd'hui, vingt ans après, Michel estime lui-même que ses souvenirs n'ont plus de valeur.
Et pourtant, fait-il, «je n'ai pas peur de parler. Si je reconnaissais quelqu'un ou si seulement j'avais un soupçon, je le dirais. Ces gens-là, c'est des crapules à qui il faut trancher la tête. Des centaines, des milliers de fois, je me suis demandé qui pouvait être aussi dégu... pour flinguer des gosses dans un supermarché. Je n'ai eu que des dégâts matériels. Mon chien que je n'oublierai jamais: Ben, n'a pas été tué sur le coup. Malgré 11 balles dans la tête, il a eu la force incroyable de faire le tour du chenil tout en se vidant de son sang. On a retrouvé du sang sur 30 mètres carrés. Ce berger allemand était exceptionnel. Je l'avais acheté à un gendarme. Vous seriez entré la nuit dans mon garage, il vous aurait bouffé.»Pour l'époque, la Saab était phénoménale. Elle m'aura finalement coûté plus d'un million (francs belges de 1983, NdlR...). L'assurance a refusé d'intervenir: le vol s'était produit à moins de 100 m du garage.»
Michel Jadot a fait faillite. Hier midi, quand nous le retrouvons, Michel, 56 ans, installe un poêle encastrable dans une villa à Braine-le-Château. «Pour moi, il ne fallait pas être mécanicien pour modifier la Saab comme elle l'a été. Il fallait pouvoir tripoter, pas plus. J'ai pu la récupérer des mois après. Je l'ai revendue pour une croûte, moins de 300.000 francs. Cette voiture a encore roulé des années... Beaucoup de malheureux sont morts.... Je sais qu'on cherche encore...»

Source : DHnet.be

Sait-on si le brun-roux costaud d'1,90m correspond physiquement au nom cité , à savoir I.S ?

Il est question d'un I.R dans les noms donnés par Deprêtre sur la fin de sa vie

I.F est connu comme le mari de B.D.S.
En revanche, on ne trouve pas de photo de lui.

C.P. a écrit:

En complément d'information :

Dispersion d'une chevrotine calibre 12 à 12 grains (diamètre 7,65 mm)
- à 5 mètres plus ou moins 15 x 15 cm
- à 10 mètres : plus ou moins 20 x 40 cm

Je ne pense pas me tromper en disant que ce tir a été effectué d'une distance de 8 à 10 mètres, donc vraisemblablement pas au 404 chaussée d'Alsemberg.

A-t-on retrouvé une douille de calibre 12 sur place??

Comme l’atteste ce document, le tir dans l’aile arrière droite de la Saab eut lieu lors de la fusillade au Colruyt de Nivelles, lorsque l’homme armé du fusil à pompe se situait au niveau du coin arrière droit de la camionnette et chercha à toucher le gendarme Morue alors étendu sur le sol.

Donc l'homme au fusil à pompe avait mélangé ses munitions, en alternant plus ou moins des cartouches à plombs de chasse, et des cartouches à ballettes. Intéressant, parce que ce n'est pas si fréquent de procéder comme ça. La plupart du temps on utilise le même type de munitions quand on charge un fusil. Ici, les auteurs n'allaient pas à la chasse au gros évidemment.

"un couple de visiteur" cela veut donc dire qu'il y a au moins une compagne, (femme,? petite amie ? , complice? ) impliqué et qui elle non plus n'a jamais parlé. Pas de description d'elle ? on n'en parle jamais que je sache ...

gilbertmuda a écrit:

"un couple de visiteur" cela veut donc dire qu'il y a au moins une compagne, (femme,?  petite amie ? , complice? ) impliqué et qui elle non plus n'a jamais parlé. Pas de description d'elle ? on n'en parle jamais que je sache ...

M Jadot a cru reconnaître, sur photos je crois, 2 personnes : I.F et son épouse B.D.S, soeur de P.D.S.

Qqn aurait une photo de ce I.F.?

Ce qui est intéressant selon le bouquin de Dupont et Ponsaers c'est la même arme qui aurait abattu le concierge de l'auberge du Chevalier José Vanden Eynde, le taximan Constantin Angelou et le berger allemand du garage Jadot, Max, quand on sait que la spécialité de ce I.F. et de sa bande était d'agresser des petits vieux le soir chez eux pour les voler, et qu'il a déjà battu à mort un nonagenaire... Si c'est bien lui qui a visité le garage Jadot avec sa compagne quelques semaines avant le vol de la Saab on peut aussi penser qu'il a fait partie de l'équipe qui a volé la voiture, abattu le chien, et via ce lien balistique peut-être aussi tué José VDE, car il me semble avoir lu dans ce même livre (Dupont & Ponsaers) que le pauvre concierge a été ligoté avec des noeuds 'tziganes' ce qui pourrait encore faire un lien avec ce I.F. qui est d'origine hongroise.

@pyrénéen ah c'est très clair avec ces initiales ... en fait je ne sais absolument pas de qui vous parlez

Sur le forum flamand, on peut lire ce qui serait un extrait d'un livre de G.Bouten, à prendre avec les plus expresses réserves et précautions .

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C'est bien ce que je voulais dire: les chasseurs alternent les munitions dans leur cartouchière, pour recharger leur fusil de chasse à deux coups (canons juxtaposés ou superposés). C'est évidemment moins pratique de les mélanger dans un fusil à pompe, où on charge à l'avance 5 cartouches dans le magasin, et une dans la chambre. Pour les utiliser efficacement, il faut alors choisir ses cibles en se souvenant quel type de munition arrive en premier dans la chambre.

Je trouve donc curieux ce mélange ici, puisque justement on n'est pas à la chasse.

De vieilles habitudes ?

@Feu Follet : Si justement, les Tueurs partaient à la chasse à l'homme

Et bien justement, à la chasse à l'homme, nul besoin de trier ses munitions ou de les mélanger. Il me semble qu'un seul type de munitions de chasse aurait pu suffire. Mais bon, ça n'a peut-être pas d'autre signification particulière. Peut-être ont-ils simplement volé des boîtes de munitions au hasard, qu'il auraient mises au hasard dans cette cartouchière bizarre faite maison qui fait maintenant partie des pièces à conviction à la CBW.

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michel a écrit:

Citation :

La Saab turbo bleue nuit a été volée durant la nuit  8 juin 1983 dans le show-room de Michel Jadot. Le chien de garde a été abattu d'une dizaine de balles.

Citation :

Sur sa Saab, les tueurs apposent de fausses plaques SX.976 pour copier une autre Saab. Tout un temps, il y a donc eu deux Saab 900 turbo bleu nuit SX.976. L'autre, la vraie, appartenait à un diamantaire bruxellois voisin - hasard accidentel ou calculé? - du lieutenant général Beaurir, le patron de la gendarmerie.

Sur le site http://killersbrabant.be/facts/1983/brainelalleud-fr.html

Les auteurs essaient et déplacent d’autres voitures, mais partent finalement avec la SAAB, teinte gris foncé.

Quelle est la couleur réelle de la Saab Turbo volée chez Denuit, GRIS FONCE ou BLEU NUIT?

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Saab aperçue par un témoin chez un entrepreneur de pompes funèbres, R.B, chez qui travaillaient à l'occasion M.C, M.B ainsi que " Tonton Zébule" , retrouvé pendu le lendemain du vol de la Saab .
R.B n'a pas été renvoyé aux assise en même temps que les borains, ce que certains ont qualifié d'incroyable.

Concernant les couleurs, il faut se méfier.
En effet la perception qu'on en a est dépendante de nombreux éléments.  Il y a bien sûr la lumière, les reflets,... mais c'est aussi un sujet "genré".
Les couleurs vert-bleu-gris ne sont en effet pas du tout perçues de la même par les femmes et le hommes.


Revenons aux Saab "bleu foncé" en 1983. Comme "x" l'a signalé, la teinte la plus proche disponible à l'époque était "Admiral Blue". Il faut signaler aussi que cette teinte est une peinture "normale" (on dit parfois "solide"). Ce n'est pas une peinture métallisée. Les reflets sont donc forcément moins brillant et dans pas mal de conditions, ce bleu assez foncé peut donc passer pour du "noir".

Regardez la série de 5 photos de la même Saab 900 hollandaise 3 portes de teinte "Admiral Blue" qui sont présentées sur cette page sitée aussi par "x": http://saabworld.net/showthread.php?t=1288

Les 2 premières photos sont les plus anciennes, la voiture était équipée des jantes acier d'origine et montre la voiture garée sous des arbres. Ces photos semblent être des scans de vieilles photos argentiques.
Sur la 1ière photo, vue de l'avant droit et un peu à contre jour, elle parait noire.
Sur la 2ième, prise au même endroit mais vue de l'arrière, donc avec le soleil dans le dos, elle est bleu foncé.

Les 3 dernières photos, prises sur le parking d'un concessionnaire Saab, sont plus récentes (2015 donc probablement digitales), la voiture est équipée de nouvelles jantes alu.  
Sur la 3ième de profil, elle est bleu foncé.
Sur la 4ième, la voiture est vue de face quasi en contre plongée et elle parait noire.
Et sur la dernière photo, vue en 3/4 arrière, elle est bleu.

Si vous comparez la photo montrée par x (ici au-dessus, la Saab 900 4 portes devant une maison en bois) avec la 1ière photo, on pourrait y voir la même couleur.

Mais si vous la comparez avec la 3ième, il est évident que ces 2 Saab n'on pas la même couleur...


Étonnant non?
D'autant qu'avec les exigences du leasing, on n'a quasi plus aujourd'hui l'occasion de voir des voitures avec des teintes non métallisée ;-)

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Un autre témoin aurait aperçu la Saab chez Richard B,entrepreneur de pompes funèbres, chez qui travaillaient à l'occasion M.C et M.B.
L'entreprise de Richard B se trouvait à Boussu.

pyrénéen a écrit:

Un autre témoin aurait aperçu la Saab chez Richard B,entrepreneur de pompes funèbres, chez qui travaillaient à l'occasion M.C et M.B.
L'entreprise de Richard B se trouvait à Boussu.

Dès que l'on sort des lieux des faits, je me demande toujours comme l'on arrive à déterminer que l'on a vu la bonne auto.
Ce modèle de Saab a eu son succès comme la Golf. Et installer des phares spéciaux était très courant à l'époque.
Mais il ne faut mettre de côté aucun témoignage. Ils pourraient malgré tout conduire un jour à la bonne piste.