Saab turbo

pyrénéen, que de coïncidences tout au long de ces années 80. Il est toutefois étonnant qu'avec tous ces témoignages l'individu n'ait pas été condamné. Par ailleurs, comme je le disais récemment, plus de 900 000 Saab 900 vendues. Dont quelques unes volées à l'époque de leur grand succès. Comme les Golf d'ailleurs.

Denis a écrit:

pyrénéen, que de coïncidences tout au long de ces années 80. Il est toutefois étonnant qu'avec tous ces témoignages l'individu n'ait pas été condamné. Par ailleurs, comme je le disais récemment, plus de 900 000 Saab 900 vendues. Dont quelques unes volées à l'époque de leur grand succès. Comme les Golf d'ailleurs.

Pour le condamner, il aurait d'abord fallu le juger.

"Pour le condamner, il aurait d'abord fallu le juger."
Cela va de soit.

Je pense que malheureusement, le procés de 1988 n' a pas été préparé avec la rigueur nécessaire .

Encore un témoignage, plutôt intéressant .
Quelqu'un sait ou était situé ce garage ?

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Merci C.P. Donc juste à côté du terrain de Richard B.

pyrénéen a écrit:

Merci C.P. Donc juste à côté du terrain de Richard B.

Mmm, juste à côté ? A 4 km environ.

Ben, les Borains, ils habitaient tous le bobinage, et c'est pas bien grand.

glen2 a écrit:

pyrénéen a écrit:

Merci C.P. Donc juste à côté du terrain de Richard B.

Mmm, juste à côté ? A 4 km environ.

Disons donc que la Saab aurait été vue à 2 reprises à Boussu, à 4 kms de distance, dont une fois à un endroit ou travaillaient de temps à autre 2 personnes qui toutes 2 ont indiqué à des 1/3 avant leurs arrestations être liés aux TBW et ou une 3 eme personne s'est suicidée de façon suspecte le lendemain du vol de la Saab.
Rappelons que les 2 1ers ont été acquittés.
Calculons par ailleurs les trajets suivants avec Google itinéraire , dans l'hypothèse ou la Saab a séjourné de façon régulière à Boussu :
- Braine l'Alleud - Boussu : 62,7 kms
- Boussu- Tamise : 118,6 kms X 2 = 337, 2 kms
- Boussu - Nivelles : 46,9 kms
- Nivelles- Braine l'Alleud : 11,4 kms,
soit un total de 458, 2 kms, à quelques nuances près .
Ca vous laisse de la marge pour d'autres attaques.

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x a écrit:

Autre élément pouvant avoir chamboulé quelque peu les plans à Nivelles, mais qui a paradoxalement été très peu abordé  : le moteur de la voiture était presque 'mort' lors de la découverte à Braine. Un piston s'était fendu. Mais QUAND, sur la ligne du temps du fait ''Nivelles'', cela s'est-il produit ? Il faut se rappeler que c'est l'impossibilité de changer la roue arrière droite qui a contraint les bandits à abandonner le véhicule. Cela ne situe donc pas le 'claquage' du moteur nécessairement dans les dernières centaines de mètres avant d'atteindre le 404 chaussée d'Alsemberg.

Cher x,

Vu que la Saab a parcouru près de 800 km depuis son vol, il est très difficile de le déterminer. La détérioration du piston peut même être antérieure au vol de Nivelles. De toute façon, si le piston était simplement fendu, cela n’entravait que très peu le bon fonctionnement du moteur. S’agissant d’un moteur turbocompressé la perte de puissance devait être minime voire nulle.
Il est possible que le conducteur ne s’en soit même pas rendu compte. Ce n’est que lorsque le piston casse que le moteur claque et finit par se bloquer. Avant cela, il ne se passe pas grand chose.
Cela m’amène cependant à penser que le conducteur de la Saab ne devait pas être un très fin pilote et avoir un pilotage du genre « grosse brute ».
Le moteur 2 litre des Saab était à l’époque un des plus solide au monde, cette auto était de plus presque neuve. Le moteur de la Saab étant pourvu d’un rupteur, fendre ainsi un piston suppose de nombreux surrégimes ne pouvant être provoqués que par de violents rétrogradages durant les phases de freinages.
Un vrai bon pilote sûr de lui n’aurait selon moi pas eu besoin de forcer la Saab de la sorte pour semer la golf 70 cv des policiers, d’autant plus que d’après la photo, la Saab n’avait pas l’air en surcharge pondérale trop importante, la suspension ne paraissant pas trop écrasée.
Le stress de la poursuite peut expliquer cela en partie me direz-vous et je suis d’accord.
Néanmoins cela écarte en grande partie selon moi l’hypothèse du fameux cascadeur envisagé comme pilote des tbw par le non moins fameux procureur avec qui je partage pourtant certaines (presque toutes en fait…) intuitions.

Petite remarque en aparté, l’observation du choix des véhicules des tbw lors de leur méfaits : VW Santana, Peugeot 504, Saab 900t, Golf Gti montre que ces derniers choisissaient leurs véhicules de fuite de façon fort judicieuse.
À savoir à chaque fois des véhicules parmi les plus fiables et les plus solides de leur époque, mais également des véhicules relativement faciles à conduire vite : la Saab, la Golf et la Santana étant des tractions très sécurisantes et la 504 était d’un comportement très neutre bien qu’elle fût une propulsion. Toutes possédaient des trains roulants très solides aptes à parcourir à bonne allure les chemins de traverse. Les bmw serie 5 ou 7, très courues par la « voyoucratie » de l’époque, bien que tout aussi solides, rapides et efficaces, étaient moins discrètes, demeuraient plus pointues à rouler vite sous la pluie mais surtout : étaient beaucoup, mais alors beaucoup, plus enclines à s’enliser sur les petits chemins boueux à travers bois souvent empruntés par les tbw.
Bref, si jacky ickx n’était sûrement pas le pilote des tbw ( attention, je ne dis pas que c’était un manchot ! Je pense même qu’il s’agissait d’un très bon conducteur qui affectionnait la conduite de nuit et qui connaissait la zone comme sa poche, comme cela peut être le cas d’un…taxi par exemple !), je me dis que ces derniers en connaissaient un rayon question bagnoles. Le genre de choses que l’on sait quand on fréquente ou que l’on fait partie du milieu des garagistes, des casseurs ou encore des…taxis…par exemple.

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Je pense que la banquette arrière n'était pas relevée, car au départ ils étaient venu pour fracturer le coffre-fort, tout simplement.
N'en étant plus capable suite à leur méconnaissance du chalumeau, et aussi au faits passés cette nuit là, ils ont charger l'arrière du véhicule avec des victuailles, plus par dépit que par nécessité.

Le Colruyt gardait-il la nuit la recette de la journée ?

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C.P. a écrit:

pyrénéen a écrit:

Le Colruyt gardait-il la nuit la recette de la journée ?

Il est difficile de répondre à cette question car chaque enseigne avait ses propres usages. Dans le cas de Colruyt, il faut savoir que l'accès aux locaux était strictement réglementé, et même l'accès au magasin même pour les représentants ou délégués des fournisseurs était interdit sauf dérogation spécifique.

De mémoire, je me souviens que pour les hypermarchés de l'époque (Cora et GBmaxi p.ex.), les prélèvements de numéraire se faisaient quasi quotidiennement par des sociétés de transport de fonds. Dans le cas de petites et moyennes surfaces franchisées (Unic, Nopri, AD Delhaize etc.), le transfert de la recette du jour vers la banque était généralement fait par le patron ou le gérant de manière aléatoire.

Les supermarchés Delhaize tels que ceux qui furent victimes des TBW, représentaient une catégorie intermédiaire, considérés comme des hypermarchés tout en n'ayant qu'une superficie moindre et étant structurés de manière plus uniforme.

Quant à savoir si le coffre était visé au Colruyt de Nivelles, je serais d'avis de dire que oui, mais... à titre optionnel. Par comparaison à Maubeuge, la caisse avait été forcée... pour rien.

Que la recette de la journée s'y trouvait ou pas importe peu. Apparement, dans la tête de la bande sûrement.
Dans tout les grands magasins attaqués, ils se sont diriger vers l'endroit ou se trouvait le coffre.
A Nivelles ils agissent de nuit et avec un chalumeau, donc la logique voudrait que...
Le détail(auquel je n'avais pas prêter attention avant) de la banquette arrière non relevée évoqué plus haut, consolide l'impression qu'il n'était pas venu, au départ pour voler des victuailles.

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