Jean Bultot

Je pense en effet que quelqu'un a voulu impliquer Bultot dans cette affaire.

michel-j a écrit:

Si je ne m'abuse, cette méthode dispensée au départ en Amérique fut introduite sur le vieux continent par Raymond Sassia, flic puis formateur Français.

Il a protégé le général de Gaulle pendant dix ans ?

Intéressant de relire les messages de bubule123  

michel a écrit:

Je pense en effet que quelqu'un a voulu impliquer Bultot dans cette affaire.

Thèse défendue par Gérald Damseaux dans son bouquin.

On est reparti... dans le Sudinfo.

«Les Tueurs du Brabant? Il faut envisager la piste de tueurs libyens»: Mouammar Kadhafi en aurait été le commanditaire, selon Thierry Debels

Kadhafi a été accusé par Jean Bultot, ex-directeur de la prison de Saint-Gilles d’être le commanditaire des tueries

Une piste a-t-elle été négligée dans l’enquête sur les Tueurs du Brabant ? C’est en tout cas ce qu’affirme Thierry Debels, journaliste et écrivain, qui termine actuellement la rédaction d’un livre intitulé « Niet Kijken » (Ne pas regarder) consacré au sujet et qui sortira au début de l’année 2018

Selon lui, c’est la piste qui mène à un commando… lybien. «  Ce livre, ça fait 15 ans que je le prépare  », affirme le journaliste. Il se base en effet sur un rapport de la CIA consacré à la Libye et datant de janvier 1986. Ce document explique que la politique étrangère du gouvernement de Mouammar Kadhafi était très violente. Quasiment partout dans le monde, des terroristes lybiens ont été actifs dans les années 80.

« La piste de Bonkoffsky et des gendarmes de Diane, je n’y crois pas une seconde »
Ce rapport mentionne deux faits en Belgique, en juillet et août 1984. Les terroristes lybiens avaient fait sauter une bombe au bureau d’Air Zaïre à Bruxelles avant de faire sauter une voiture devant l’ambassade du Zaïre. Thierry Debels relie cette présence de terroriste lybiens sur le sol belge à une éventuelle participation aux tueries du Brabant en cinq points détaillés.

Voir

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t3073-la-piste-libyenne#100889

Désolé, je ne l'ai pas trouvé avec la fonction de recherche

extrait de
http://www.dhnet.be/actu/faits/tueurs-du-brabant-j-espere-que-le-frere-de-bonkoffsky-ne-va-pas-etre-retrouve-suicide-59f0e662cd70ccab36b6c46d

Citation :

Que pense Jean Bultot des récentes révélations du frère du gendarme Bonkoffsky, désigné comme le géant de la bande ? "Pourquoi son frère a-t-il attendu deux ans pour parler ? De qui avait-il peur ? Que l’on trouve un des tueurs, soit, mais pour qui ce gendarme travaillait-il ? Il a dû lui faire des confidences. J’espère maintenant qu’on ne va pas retrouver son frère suicidé ! "

Je ressens ces phrases comme typiques du manipulateur: faire passer un message de menace sous l'apparence de bienveillance.



Par ailleurs, quand Michel dit

Citation :

quelqu'un a voulu impliquer Bultot dans cette affaire

cela ne veut pas nécessairement dire qu'il n'était pas impliqué du tout, mais plutôt une mise en garde à Bultot: "On a de quoi t'impliquer".

Quand Bultot évoque la piste des Hollandais à Delsaut, c'est pour rappeler à Luciano Bender de se taire.
Quand Lekeu évoque "la main de Dossogne", c'est pour lui rappeler qu'il (Martial) pourrait en dire plus, et qu'il faut le laisser tranquille aux USA.
Quand Bultot évoque Dekaise, c'est pour mettre en garde Bouhouche. (ici cfr toute l'analyse de Goffinon postée par Ginlo sur ce forum)

Je pense qu'il ne faut pas seulement interpréter les phrases de ces suspects comme des volontés de mener l'enquête sur des fausses pistes. Avant tout ils s'envoient des messages entre eux. Ils continuent des conversations dont nous n'avons pas assisté au début. Cela se résume invariablement à "J'ai de quoi faire tomber celui qui parlerait sur moi".

oro a écrit:

Je pense qu'il ne faut pas seulement interpréter les phrases de ces suspects comme des volontés de mener l'enquête sur des fausses pistes. Avant tout ils s'envoient des messages entre eux. Ils continuent des conversations dont nous n'avons pas assisté au début. Cela se résume invariablement à "J'ai de quoi faire tomber celui qui parlerait sur moi".

Tactique éminemment répandue en politique, d'ailleurs.

Je pense qu'il y a là une nébuleuse dont la comptine préférée est; "je te tiens, tu me tiens par la barbichette... ". D'où le circuit fermé en boucle dans la quasi totalité de ces enquêtes. Il semblerait que les plus diserts sont encore les malfrats raflés "par hasard"... ou pas... mais surement moins intelligent ou retors que cette engeance rompue à la domination.

Pour les amateurs de lecture c'est ici ... Le livre que ...

Mr Bultot , vous vous rappeler encore votre temps de directeur d'un home à Rhode-Ste-Genèse??
incendie criminelle pour faire disparaître les traces d'envoie des mineurs d'âges pour des 'fêtes' et qu'un mineur d'âge venant d'un autre homme avait été choisi pour commettre l'incendie qui plus tard
avait été retrouvée (balle dans la tête, lac Watermael-Boitsfort).
Je peux même citer le nom du petit (fichier)
que le monde est petit.
Même avec un jugement définitif rendu à Bruges récemment ('dos pinon') personne s'échappera de la vengeance du peuple.( on n'a plus confiance à une Justice de collaborateurs)
Rappelez vous le temps au "Jonathan" et dans un certain cercle de tir,
Pour le citer en anglais << You ain't see nothing yet>>

@ cobra,

Vous serait-il possible d'être plus précis sur les dates, s'il vous plait ?... Je pense que vos affirmations risquent d'intéresser beaucoup de gens concernés par la traque des pédocriminels.

Merci.

michel a écrit:

Source : Le Soir, 1/12/86

Bouhouche déclare être étranger (a) à l'assassinat de Mendez, (b) au vol d'armes de l'ESI et (c) à l'attentat commis sur le Major Vernaillen.

Deux mensonges avérés : b et c.

Jamais deux sans trois ?

Les papiers calcinés qu'on a retrouvés dans le bois de la Houssière, impliquent Bultot.

Pourquoi parler de mise en scène si l'on sait que ces papiers (et des chèques provenant du Delhaize d'Overijse) ont été retrouvés dans ce bois avant l'attaque d'Alost ?

En effet, si la flicaille avait été compétente, elle aurait pu et dû utiliser cette information en dépêchant des patrouilles dans ce bois dès après l'attaque d'Alost. On imagine ce que cela aurait pu entraîner comme résultats cette nuit-là !

Ne faut-il donc pas plutôt voir dans ces papiers brûlés un réel indice de la culpabilité de Bultot ? Laisser traîner ces papiers bien avant l'attaque d'Alost était particulièrement dangereux, puisque cela exposait l'ensemble des TBW au danger de se faire pincer par les flics dans leur zone de repli, et l'on sait que les TBW y sont retournés après l'attaque d'Alost.

Il serait étonnant qu'ils se soient livrés à une "mise en scène" qui aurait pu être particulièrement suicidaire.

Clint Eastwood a écrit:

Les papiers calcinés qu'on a retrouvés dans le bois de la Houssière, impliquent Bultot.


Pourquoi parler de mise en scène si l'on sait que ces papiers (et des chèques provenant du Delhaize d'Overijse) ont été retrouvés dans ce bois avant l'attaque d'Alost ?

En effet, si la flicaille avait été compétente, elle aurait pu et dû utiliser cette information en dépêchant des patrouilles dans ce bois dès après l'attaque d'Alost. On imagine ce que cela aurait pu entraîner comme résultats cette nuit-là !

Ne faut-il donc pas plutôt voir dans ces papiers brûlés un réel indice de la culpabilité de Bultot ? Laisser traîner ces papiers bien avant l'attaque d'Alost était particulièrement dangereux, puisque cela exposait l'ensemble des TBW au danger de se faire pincer par les flics dans leur zone de repli, et l'on sait que les TBW y sont retournés après l'attaque d'Alost.

Il serait étonnant qu'ils se soient livrés à une "mise en scène" qui aurait pu être particulièrement suicidaire.

Suicidaire pourquoi?
Si l'opération a été planifiée. Tout a été planifié. Y compris la découverte "fortuite" des indices qui ne produiront leurs "effets" qu'après l'attaque d'Alost.
Au départ , aucun policier n'a de raison de s'intéresser à ces éléments qui ne deviendront officiellement "des indices" qu'une fois les tueurs ayant été signalés dans les parages après l'attaque.
Le fait que les éléments soient découvert avant l'attaque ne permet donc pas d'exclure le scénario du coup "monté"

Pourquoi se rendre dans un bois pour se débarrasser de vieux papiers ? Ne pensez-vous pas qu'il eût été plus simple et moins risqué, vu tout ce qui traîne dans les bois, de les mettre au ramassage-papiers, à la poubelle ou en cas de paranoïa de les brûler ou d'en faire des marionnettes en papiers collés. Qui croit qu'un directeur-adjoint de prison est un idiot ?

pami75 a écrit:

Clint Eastwood a écrit:

Les papiers calcinés qu'on a retrouvés dans le bois de la Houssière, impliquent Bultot.


Pourquoi parler de mise en scène si l'on sait que ces papiers (et des chèques provenant du Delhaize d'Overijse) ont été retrouvés dans ce bois avant l'attaque d'Alost ?

En effet, si la flicaille avait été compétente, elle aurait pu et dû utiliser cette information en dépêchant des patrouilles dans ce bois dès après l'attaque d'Alost. On imagine ce que cela aurait pu entraîner comme résultats cette nuit-là !

Ne faut-il donc pas plutôt voir dans ces papiers brûlés un réel indice de la culpabilité de Bultot ? Laisser traîner ces papiers bien avant l'attaque d'Alost était particulièrement dangereux, puisque cela exposait l'ensemble des TBW au danger de se faire pincer par les flics dans leur zone de repli, et l'on sait que les TBW y sont retournés après l'attaque d'Alost.

Il serait étonnant qu'ils se soient livrés à une "mise en scène" qui aurait pu être particulièrement suicidaire.

Suicidaire pourquoi?
Si l'opération a été planifiée. Tout a été planifié. Y compris la découverte "fortuite" des indices qui ne produiront leurs "effets" qu'après l'attaque d'Alost.
Au départ , aucun policier n'a de raison de s'intéresser à ces éléments qui ne deviendront officiellement "des indices" qu'une fois les tueurs ayant été signalés dans les parages après l'attaque.
Le fait que les éléments soient découvert avant l'attaque ne permet donc pas d'exclure le scénario du coup "monté"

C'est au même endroit, à savoir celui où l'on a retrouvé les chèques du Delhaize d'Overijse et des indices renvoyant à Bultot - que les TBW viendront brûler leur GTI. On considère dans les milieux policiers qu'il s'agit d'une grave erreur de ne pas avoir quadrillé ces lieux la nuit de l'attaque d'Alost. Et donc, il me paraît hasardeux d'affirmer qu'"aucun policier n'a(vait) de raison de s'intéresser à ces éléments". Et parler d'un "coup monté", là où le coup monté mettait les TBW en danger ?

Etienne a écrit:

Pourquoi se rendre dans un bois pour se débarrasser de vieux papiers ? Ne pensez-vous pas qu'il eût été plus simple et moins risqué, vu tout ce qui traîne dans les bois, de les mettre au ramassage-papiers, à la poubelle ou en cas de paranoïa de les brûler ou d'en faire des marionnettes en papiers collés. Qui croit qu'un directeur-adjoint de prison est un idiot ?

Quelques-uns, à mon avis. Les mêmes qui pensent que, par chance (pour lui) ou loi des statistiques, il y avait plus idiot que lui à la PJ !

@ Jean Bultot

Dans le livre de Dupont et Ponsaert, il y a une photo de vous légendée : Match N.4 : Bultot nettoye le fond de la carrière au 357 magnum.
Vous souvenez-vous de l'endroit et de la date de cet entraînement?

Merci d'avance pour votre réponse,

C.P.

En ce qui concerne l'extrait suivant, on pense évidemment à la comtesse Philibert de Liedekerke et à son gendre Victor Portenart...

https://books.google.be/books?id=xTCikarln3wC&pg=PA38&dq=Bougerol,+Andr%C3%A9+Moyen&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjAqaOv28jaAhVOK1AKHZM6B3cQ6AEIKDAA#v=onepage&q=Chili%2C%20Latinus&f=false

L'enquête criminelle sur les "tueurs du Brabant": enquête parlementaire sur ...
Par Adrien Masset





Il n'est pas étonnant que Victor Portenart ait connu Paul Latinus ; intéressant de noter qu'il avait des renseignements sur Jean Bultot...

_ _ _

Une question posée à Michel Libert :

Croyez-vous que Jean Bultot ait pu utiliser "ODESSA" pour son exil en Amérique du Sud ?

>>> Je ne sais pas de quel cercle peut se revendiquer Jean Bultot, mais il faut reconnaître qu'il apparaît dans de nombreux recoins de dossiers et de coïncidences, voire de convergences.

Odessa est (était) un réseau actif au moins jusqu'à la date de ma mise en retrait (1992) et était réservé aux éléments relevant du cadre officier PAL (et donc des multiples satellites agréés, dont le WNP) en cas de problème judiciaire majeur.

Il est donc peu probable que Jean Bultot ait pu en bénéficier mais tout reste possible si des voies parallèles ont été à l'époque activées par des responsables activant des portes que je ne connais pas.

TC

ML

Je recopie ici une information publiée par le membre Obélix dans le fil consacré au film "Tu tueras, point!"

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t3219p25-tu-tueras-point-28-9-2018

obelix a écrit:

Ce qui est intéressant dans l’intervention de Jean Bultot, c’est qu’il signale qu’il est revenu en Belgique pour faire des révélations (après concertation avec son avocat).

Veut-il un statut de "repenti" ?

.
Extrait de " Survivant des Tueurs du Brabant " de David Van de Steen et Annemie Bulté :




.

.
Un article du 5 novembre 2017 :

http://www.dhnet.be/actu/faits/tueries-du-brabant-je-suis-la-preuve-vivante-qu-il-y-a-eu-des-manipulations-59fe2fe6cd707514e8950d37

Tueries du Brabant: "Je suis la preuve vivante qu’il y a eu des manipulations"





Depuis le Mozambique, Jean Bultot, ancien directeur de prison qui fit figure de suspect dans le dossier des tueries du Brabant, dit tout

Bultot s’exprime depuis le Mozambique. Le procureur général Christian De Valkeneer fait donc état de manipulation et de tentatives d’influencer l’enquête.

À Maputo, le Belge de 63 ans dit aujourd’hui qu’il est celui qui en 1985 - et depuis - a fait face à une manipulation à deux niveaux dans le dossier des tueries.

Lors des deux vagues d’attaques, Bultot, alors âgé de 30 ans, est directeur adjoint à la prison de Saint-Gilles. Le 9 novembre 1985 à 13 h 30, un garde champêtre observe à Braine-le-Comte, au lieu-dit Mon Idée, un ancien foyer d’incendie. C’est lâ que sont saisis notamment des livres et des documents appartenant ou censés appartenir à Jean Bultot. Le 9 novembre 1985 a lieu vers 20 h - un peu plus de 6 h plus tard - la tuerie du Delhaize d’Alost. Et c’est au même endroit où l’on a retrouvé les "indices Bultot", que les tueurs abandonneront leur Golf le 11 novembre et l’incendieront.

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Tueries du Brabant: le Delhaize d'Alost et le mystère des "petits papiers" de Jean Bultot
Patrick Michalle (RTBF)
De passage en Belgique, Jean Bultot, suspecté un temps d’être impliqué dans les attaques des Delhaize, fait de nouvelles révélations.
Celui qui était le plus jeune directeur de prison (28 ans) a été soupçonné suite à la découverte de "petits papiers" dans le bois de la Houssière quelques heures avant l’attaque d’Alost.

Les enquêteurs ont affirmé que les documents trouvés permettaient de remonter jusqu’à lui : "Et bien, m’a dit le commissaire De Vroom de la police judiciaire, c’est l’écriture de votre petite amie, la preuve elle n’a pas demandé de contre-expertise, c’est bien la preuve, ça vient bien de chez vous !".

Jean Bultot dans le bois de la Houssière pour la première fois

Jusqu’il y a quelques mois Jean Bultot ignorait toujours comment ces indices se sont retrouvés dans ce bois où il affirme n’avoir jamais mis les pieds : "Comment ces documents sont arrivés dans le bois de la Houssière ? Je n’en sais rien. La seule chose que je savais c’est que ce n’est pas moi qui les avaient amenés".

Lors de notre rencontre pour cet interview Jean Bultot a fini par accepter de se rendre au bois de la Houssière. Par curiosité et pour tourner la page. Car désormais il sait comment les documents qui lui ont valu tant d’ennuis ont pu se retrouver là : "Il y a très peu de temps grâce au livre publié par un ancien inspecteur de la Sûreté de l’Etat Gérald Damseaux, 'Les années noires vous intéressent', j’apprends que des documents ont été volés dans mon bureau à la prison de Saint-Gilles par un gardien. Et j’apprends que ce gardien était un ‘informateur’ répertorié de la Sûreté chargé de me surveiller. Les documents dérobés, il les a ensuite transmis à son agent traitant au sein de la Sûreté".
Des documents dérobés dans son bureau pour le compromettre

Les papiers retrouvés au bois de la Houssière correspondent-ils à ceux qui ont été volés dans le bureau de Jean Bultot?

Pour Jean Bultot, lorsqu'on connait le parcours emprunté par les documents, il s’agit d’une manipulation destinée à le compromettre : "Si ces papiers ont été volés chez moi, ont été réceptionnés par la Sûreté, c’est dans le livre de Damseaux…, quelqu'un les a bien amenés là".

A l’époque des années 80, Jean Bultot avait, dit-il, le profil idéal pour envoyer l’enquête dans le mur. Amateur de tir et noceur invétéré, Bultot était entouré de gens très différents dans laquelle se trouvait aussi des sympathisants de l’extrême-droite : "Le costume qu’on m’a préparé ici a été préparé bien avant, il fallait d’abord pour l’opinion publique déclarer que j’étais un sinistre néo-nazi, que j’étais dangereux. Fatalement pour correspondre à quelqu’un qui pouvait avoir fait des choses aussi horribles, il fallait trouver un type d’extrême-droite qui aime les armes et le tir. Ils ont essayé avec la bande des borains ça n’a pas marché, ils ont essayé avec moi à un niveau un peu plus élevé, ça n'a pas marché, ...c’est une continuité tout ça".

Les enquêteurs au courant de l'origine de ses ennuis depuis 2013

Bultot affirme avoir désormais des arguments pour se défendre. Il s'étonne que personne au sein de la cellule d'enquête sur les tueries ne l'ait contacté car tant la juge Martine Michel que ses enquêteurs doivent être au courant depuis au moins 2013 de l'origine de ses ennuis.

Gérald Damseaux a été entendu à cette époque par les enquêteurs et leur a dit tout ce qu'il savait. Ceux-ci connaissent l'affaire du vol de ses papiers, l'implication de la Sûreté et les noms et fonctions des personnes concernées. Depuis lors dit-il silence radio...Jean Bultot espérait bien qu’un jour quelqu’un parlerait. Pour lui cette affaire est une machination impliquant des personnes au sein de plusieurs services de l'Etat.  Et Jean Bultot d’ajouter que l’ancien de la Sûreté, auteur du livre,  s’est dit prêt à témoigner pour lui devant la Justice.

Sur le site RTBF