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| Cherid, Jean-Pierre | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 14:57 | |
| fil suspect Cherid, Jean-Pierre (Contenu introductif à venir !) D'abord parer au plus urgent, rassembler ce qui est éparpillé..... ...
Dernière édition par x le Jeu 30 Mai 2019 - 15:05, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 14:58 | |
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 15:23 | |
| http://escadronsmort.centerblog.net/
(...)
Roberto Conesa, un fonctionnaire de police détaché de la sinistre Brigade politico-sociale, rompu aux missions spéciales, est chargé du recrutement set de la coordination des mercenaires.
Dans les services policiers, on trouve déjà certains noms liés à la trame criminelle qui opérera en Espagne et en France pendant une quinzaine d’années : Manuel Ballesteros, José Antonio Gonzalez, Pacheco, «Billy en niño», célèbre tortionnaire de la dictature et collaborateur de Conesa, Jesus Martinez Torres, «le bourreau de Saragosse», etc.
A ce moment-là, grâce à ses recruteurs (Delle Chiaie, l’ex-OAS Jean-Pierre Cherid, etc.), Conesa et ses hommes disposent d’un effectif d’activistes répartis en plusieurs réseaux :
- Le réseau de l’extrême droite espagnole regroupé autour du PENS (Parti espagnol national-socialiste) et des Guerrilleros de Christo Rey, et qui mène une guerre relativement brouillonne contre le FRAP (Frente revolucionario antifascista patriotica) et l’ETA.
- Le réseau des anciens de l’OAS qui se sont mis, en Espagne, à l’abri de la vindicte des barbouzes gaullistes (SAC) : Jean-Pierre Cherid, collaborateur depuis 1970 du Service d’information de la guardia civil, son frère Noël Cherid, Marcel Cardona, etc.
- Le réseau portugais rassemblant les anciens de la PIDE (services secrets), des putschistes de l’ELP (Armée de libération du Portugal) et des soldats perdus de la décolonisation.
- Le réseau latino-américain composé d’activistes et de tueurs des escadrons de la mort, notamment ceux de la redoutable AAA argentine.
- Le réseau italien de la stratégie de la tension, où l’on recense la fine fleur du néo-fascisme, et souvent du néo-nazisme des années 70 : Delle Chiae, Concutelli, Tuti, Cauchi, Calzona, Sicutini Pomar, Pozzan, etc. pour ne nommer que les principaux.
Ce sont les principaux réseaux que l’on retrouve derrière la stratégie de la tension et le terrorisme tous azimuts des années 1975-76 ; notamment en Pays Basque français où ils signent leurs opérations criminelles sous l’égide du Bataillon basque espagnol (BVE) et de ses multiples satellites.
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 15:39 | |
| https://fr.scribd.com/doc/15109318/Rapport-VBDJ-Haemers-traduction-francaise Il est question de Thierry Smars et de Elio Ciolini (qui fut très proche de Stefano Delle Chiaie) : Note : Patrick Haemers et Paul Latinus se connaissaient ... |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 16:19 | |
| https://elcierredigital.com/investigacion/806282760/teresa-rilo-viuda-Cherid-libro.html La journaliste Ana María Pascual centre son livre "Cherid: Un sicario (tueur à gages) dans les égouts de l'État" dans l'histoire inédite de la "guerre sale" du ministère de l'Intérieur contre l'ETA depuis le régime franquiste contre le GAL. Le livre raconte l'histoire à travers Teresa Rilo, la veuve de l'assassin Jean Pierre Cherid. Une femme enfermée dans un monde de fanatisme présidé par la violence et le machisme. Elcierredigital.com plonge dans la partie la plus sombre de notre histoire la plus récente. 15 de abril de 2019 L'histoire de Teresa Rilo complète l'enquête journalistique d'Ana María Pascual pour nous montrer la réalité domestique de la lutte contre le terrorisme, loin d'une mâle épopée et transférée à la démystification du foyer et du quotidien. Une voix courageuse d'un témoin privilégié, nécessaire pour compléter le puzzle de notre propre histoire en tant que nation. Dans le livre, Cherid Teresa vous dit une phrase terrifiante: "Tous les fascistes du monde sont connectés et nous luttons pour un monde meilleur". Tu crois vraiment que c'est comme ça?Teresa: Il n'y a pas de fils cachés. Anglais, Français ... ils ne vous aimeront que pour leurs idées. Ils sont des partisans à part entière. Ana María Pascual: Contrairement à la gauche qui est plus indépendante, l'extrême droite est beaucoup plus connectée. Il a des piliers de base inamovibles dans tous les pays. "Penser que Jean-Pierre Chérid a été tué par le GAL est aussi légitime que de penser qu'il est mort en posant une bombe pour tuer des membres de l'ETA." L'enquête a été clôturée. C'est une autre théorie mais elle n'est pas exagérée.Dans le livre, Teresa fait de nous Cicerone en voyage au centre de l'extrême droite. Quelles étaient vos réactions avec ce que vous découvriez?T: Je découvre tout après sa mort. Avant j'ai appris des choses de tiers. La portée de ce que j'ai fait, je l'ai réalisée beaucoup plus tard. AMP: La mort de Cherid amène à ouvrir la question de la connexion du GAL avec le gouvernement. Jusque-là, on croyait que c’était un groupe isolé qui défendait une certaine idée du patriotisme ou qui était inspiré par ses idéaux d’extrême droite et qui était financé par des hommes d’affaires qui souhaitaient supprimer l’ETA. Nulle part dans la presse, il n'a été suggéré que les services secrets espagnols pourraient être impliqués. Le GAL commence à mourir avec Cherid.
Dernière édition par HERVE le Jeu 30 Mai 2019 - 17:23, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 17:20 | |
| - C.P. a écrit:
- J-P Chérid serait décédé le 19 mars 1984. Ce qui l'exclu de facto de la 2e vague.
Avez-vous des éléments probants de son passage en Belgique pendant la 1ere vague? C.P., en restant dans l'hypothèse PR'G3' = J-P Ch., personnellement, ce serait plutôt d'apprendre que Ch. aurait toujours été en vie en 85 qui m'aurait fait me questionner sur où il se trouvait et que faisait-il. Car 'G3' est une "tête" qui semble d'emblée ne pas se retrouver en 85. |
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 17:49 | |
| Par contre, plusieurs choses interpellent, alors qu'elles pouvaient sembler tenir du pur hasard jusqu'à présent : - D'abord le fait que ces éléments sont concentrés autour de l'attaque 'Dekaise' en '82 - Comme le journal El Pais : https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t1545p50-journal-el-pais#110670 - HERVE a écrit:
- Selon Hilde Geens, il y avait dans ce journal un article au sujet de Stefano Delle Chiaie (un familier de Léon Degrelle et de Otto Skorzeny à Madrid).
Donc, il ne s'agissait peut-être pas d'un "simple quidam" hispanophone dans le trio qui a attaqué l'armurerie, mais d'une personne qui aurait acheté El PAIS pour cet article. Ce rapprochement est néanmoins le plus aléatoire des trois que je mets en avant.- L'erreur d'accent "Gendarmerie à c õté" sur un morceau de papier trouvé après 'Dekaise' dans la forêt de Soignes. Mais aussi, sur un autre de ces papiers, l'emploi du ¡ (point d'exclamation inversé) : Deux éléments qui confirment la présence d'une personne parlant très probablement (aussi) l'Espagnol. - Le passage du livre de Charpier, où il est question d'une fabrique clandestine d'armes à Madrid, et d' ingram à silencieux incorporé en lien, toujours, avec ce Della Chiaie (orthographié Delle Chiaie dans le livre) : https://books.google.be/books?id=V3toDwAAQBAJ&pg=PT319&lpg=PT319&dq=ingram+della+chiaie&source=bl&ots=KJLyAWMvFi&sig=ACfU3U3JTP93rCWfWWfei_61tKsfA8dhlg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiMgKHnycPiAhUH6qQKHc4NC4c4ChDoATABegQICBAB#v=onepage&q=ingram%20della%20chiaie&f=false - Citation :
- Un mois plus tard, le 22 février, l'enquête de police révèle l'existence d'un arsenal et d'une fabrique d'armes dont un modèle, une mitraillette Marietta Ingram avec silencieux incorporé, a servi lors de l'attaque de la rue Atocha. Cette manufacture d'armes clandestine située Calle Pelaio, à Madrid, dépend d'un des protecteurs espagnols de Delle Chiaie : Mariano Sanchez Covisa, le patron des guérilleros du Christ-Roi dont l'AAAE n'est qu'une succursale
Une certaine version du récit de l'attaque à Wavre ne parle-t-elle pas de l'objectif de voler une arme (ingram ?) porteuse d'une modification apportée par D.D. qui aurait pu susciter la convoitise d'autres personnes souhaitant modifier leurs propres armes du même type ? ...
Dernière édition par x le Jeu 30 Mai 2019 - 18:12, édité 1 fois |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 18:06 | |
| Très intéressant en effet... Il faut certainement être attentif au lien avec Stefano Delle Chiaie, proche de Léon Degrelle (que l'on retrouve souvent, y compris dans des déclarations de Michel Cocu). Je ne sais rien de la "vidéo" suivante mais je copie la photo... https://www.youtube.com/watch?v=IvW1vW-roDI |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 18:22 | |
| André Cherid était le frère de Jean-Pierre Cherid. Ce que Stefano Delle Chiaie dit dans https://books.google.be/books?id=2YiogAZSWB0C&pg=PA136&lpg=PA136&dq=Cherid+Jean-Pierre&source=bl&ots=ihm83nj7q3&sig=ACfU3U3qGB2ytpAW1tDn4BZqy3jH5muixg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwill4fM0sPiAhVKJ1AKHe1-Afg4HhDoATAIegQICRAB#v=onepage&q=Cherid%20Jean-Pierre&f=false est confirmé par https://books.google.be/books?id=68xwCwAAQBAJ&pg=PA65&lpg=PA65&dq=Cherid+Jean-Pierre&source=bl&ots=a5mVO3_4xX&sig=ACfU3U258rKLcAcKQW9RtcAI4_sROn8wFw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjYgI2l08PiAhXHb1AKHT8tB-A4ChDoATAPegQIBxAB#v=onepage&q=Cherid%20Jean-Pierre&f=false Pour une poignée de terre: Du combat des Pieds-Noirs d'Algérie à la ...De Christian Schembré |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 19:53 | |
| https://elcierredigital.com/investigacion/540961694/libro-asunto-gal-terrorismo-estado.html
Le retour du GAL: l'histoire des égouts de la transition à travers la figure de Chérid, référence du tueur à gages de la "guerre sale"
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 20:04 | |
| https://www.vilaweb.cat/noticies/cherid-franco-gal-joc-de-miralls/ (traduction) Cherid, sicari d'Espagne, de la terreur franquiste dans le GAL de Felipe GonzálezUn ouvrage de recherche découvre la vie clandestine et familiale du mercenaire parapolitique Jean Pierre Cherid, l'un des principaux sicaris des égouts de l'Etat espagnol. (...) L'internationale noire et la stratégie de la tensionIls constituaient le noyau dur des tueurs à gages expérimentés prêts à tout. Les soldats perdus à l'extrême droite de toutes les guerres perdues, toujours dirigés et protégés légalement et économiquement par leurs contacts dans l'armée et la police espagnoles. Depuis le Service central de documentation (Seced) fondé en 1972 par l'amiral Luis Carrero Blanco et la Direction générale de la sécurité (DGS) de Carlos Arias Navarro et du colonel Eduardo Blanco. La guerre parapolitique brutale, résultat de la collaboration entre les membres des forces de sécurité et de toutes sortes de forces de sécurité, est à l'origine de ces centres. La source des activistes, des exécutants, était composée de pionniers, de membres de la garde franquiste, de carlistes, de militants de la Fuerza Nueva, de policiers et de gardes civils. Pendant de nombreuses années, l'élite des terroristes était constituée des mercenaires français italiens et argentins se déplaçant autour de Jean-Pierre Cherid et de Stefano Delle Chiaie, deux personnalités de l'Internationale noire ayant agi en Amérique latine, au Portugal, en Espagne, en France et en Italie, principalement. Comme le livre le révèle, le grand moteur de l'Internationale noire était Yves Guérin-Sérac, une personnalité importante dans le contexte du terrorisme fasciste européen de l'époque, qui internationalisait le phénomène et incluait la sale guerre espagnole dans un contexte politique et historique qui dépasse les frontières de l'Etat. Yves Guérin-Sérac, ou Yves Guillou, était le maître de Jean-Pierre Cherid dans l'art de la guerre, explique le livre. Il est une figure clé du terrorisme fasciste européen des années soixante et soixante-dix. Il était capitaine de Cherid dans le bataillon de parachutistes de la guerre d'Algérie, où le jeune Jean-Pierre était politisé. Lui et son frère aîné, André-Noel, faisaient partie de l'escadron Delta d'Alger, des groupes célèbres pour avoir mené les actions les plus sanglantes contre le Front de libération nationale (FLN). La guerre en Algérie, baptême du feu des frères Chérid, a été très cruelle des deux côtés. "Nous avons été les créateurs de la guerre moderne", a-t-il déclaré. Le jour même de l'indépendance, le 5 juillet 1962, le FLN a tué environ deux mille colons dans les rues de la capitale. Sa famille pied-noir a dû s’exiler à Toulouse, après l’indépendance, un traumatisme pour Jean-Pierre qui l’aurait conditionné toute sa vie. «Je sais ce que c'est que de perdre sa patrie, dit-il. Les deux Cherid ont commis des vols et lors de l'un d'eux, ont tué un gendarme ; ils ont donc dû fuir la France. Ils se sont installés à Alicante, où se trouvaient cinquante mille pieds-noirs exilés d'Algérie. Ici, ils ont également commis plusieurs méfaits, comme voler une bijouterie, mais tous ces casiers judiciaires seraient bientôt inexistants pour le DGS, lorsque l'Espagne les aurait embauchés. En 1961, l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète), groupe terroriste d'extrême droite dirigé par le général Raoul Salan, un bon ami du beau-frère de Franco, Ramón Serrano Suñer, a été créé à Madrid. L'armée pense que le groupe s'oppose à l'indépendance de l'Algérie. En un instant, Cherid et son frère aîné, André-Noël, le rejoignirent. Yves Guérin-Sérac sera le dirigeant de Cherid, qui fait maintenant partie du groupe de guérillas terroristes de l'OAS. Barcelone, 1976. Avec sa première fille Les recherches d'Ana María Pascual nous rappellent qu'Yves avait fait une carrière militaire de premier plan et s'était vu remettre des distinctions telles que la Légion d'honneur, la Croix de guerre avec palmes, la Croix de la valeur militaire et la Médaille de l'étoile de bronze américaine. Il avait été parachutiste et plongeur de combat. En 1966, il fonda l'agence de presse Aginter Press au Portugal, qui était en fait un bureau d'espionnage au service de la police politique de Salazar (la PIDE). La fausse agence travaillait également pour le réseau Gladio, un conglomérat paramilitaire secret, sous la direction de la CIA et de membres de l'OTAN. En Espagne, le contact de Gladio était Luis Carrero Blanco, le bras droit de Franco. Protégée par les services secrets et la police de différents États et avec le soutien de Gladio, l'internationale noire a appliqué la "stratégie de la tension", conçue par Guérin-Sérac. Par des attaques terroristes fascistes, elle a cherché à déstabiliser les gouvernements et à ramener les pratiques dictatoriales et les gouvernements d'inspiration fasciste. En Espagne, l'objectif à la fin du régime franquiste était la guerre violente contre les groupes de gauche basques et les indépendantistes clandestins. Au début de la transition, l’objectif était la déstabilisation totale et le retour à la dictature. Cherid et sa fraternité criminelleExpliquer Cherid, en quoi ce livre est bon, c’est expliquer comment étaient les soldats de la sale guerre, leur vie quotidienne, leurs vacances, leur esprit et leur idéologie. Ils étaient une «fraternité criminelle» née au sein de l'OAS. Ils partageaient tous une conviction entre le fanatisme fasciste et la mafia, entre crime commun et crime politique, toujours bien protégés et bien payés par l'État et ses amis des égouts de la police. D'un point de vue historique, il est important de savoir en quels hommes et en quelles méthodes l'Espagne a fait confiance pour les missions les plus inacceptables, tant dans la dictature que dans la transition. (...) (la suite mériterait aussi une bonne traduction) Cherid, 1984. Une des dernières photographies
Dernière édition par HERVE le Jeu 30 Mai 2019 - 20:51, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Jeu 30 Mai 2019 - 20:44 | |
| HERVE a cité un extrait de rapport - Citation :
- Le comportement de Thierry [SM.ARS] a commence à changer vers juillet 1985. quand il a fait la connaissance de CIOLINI
Avec cette hypothèse Cherid en Belgique, à quoi s'ajoute ce genre d'association ci-dessus, entre un localement ancré, actif sur le territoire belge (Th.Sm.) et un personnage de portée plus internationale (CIOL.) j'en reviens à l'idée que les faits qui nous intéressent aient pu être perpétrés par des groupes d'individus assurément hétérogènes. Avec - d'un côté des gens du cru, des marginaux, des petites frappes, bref des types d'envergure plutôt limitée (voire de niveau "manchot/mono-neurone") mais qui, par contre, connaissent très bien le terrain et ont des contacts. - d'un autre côté des personnages ayant des objectifs précis en Belgique et s'appuyant sur les premiers pour parvenir à leurs fins. C'est un genre de schéma qui pourrait expliquer qu'à la fois on a souvent l'impression que le 'niveau' de l'Affaire ne dépasse pas celui d'actions violentes commises par des marginaux, tandis que de temps en temps il semble que seraient intervenus - au moins dans certains faits - des gens ayant une portée et des objectifs tout autres... ... |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Ven 31 Mai 2019 - 10:41 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Ven 31 Mai 2019 - 14:02 | |
| https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/CIA-RDP87T00685R000200210002-3.pdf (...) (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Ven 31 Mai 2019 - 14:13 | |
| Sur le frère de Jean-Pierre Cherid... https://wikileaks.org/plusd/cables/1976ALGIER00571_b.html TRIAL OF EL MOUDJAHID BOMBERS BEGINS Date: 1976 March 4, 08:30 (Thursday) (...) (...) |
| | | Cheshire cat
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Ven 31 Mai 2019 - 16:23 | |
| - x a écrit:
- HERVE a cité un extrait de rapport
- Citation :
- Le comportement de Thierry [SM.ARS] a commence à changer vers juillet 1985. quand il a fait la connaissance de CIOLINI
Avec cette hypothèse Cherid en Belgique, à quoi s'ajoute ce genre d'association ci-dessus, entre un localement ancré, actif sur le territoire belge (Th.Sm.) et un personnage de portée plus internationale (CIOL.) j'en reviens à l'idée que les faits qui nous intéressent aient pu être perpétrés par des groupes d'individus assurément hétérogènes. Avec - d'un côté des gens du cru, des marginaux, des petites frappes, bref des types d'envergure plutôt limitée (voire de niveau "manchot/mono-neurone") mais qui, par contre, connaissent très bien le terrain et ont des contacts. - d'un autre côté des personnages ayant des objectifs précis en Belgique et s'appuyant sur les premiers pour parvenir à leurs fins.
C'est un genre de schéma qui pourrait expliquer qu'à la fois on a souvent l'impression que le 'niveau' de l'Affaire ne dépasse pas celui d'actions violentes commises par des marginaux, tandis que de temps en temps il semble que seraient intervenus - au moins dans certains faits - des gens ayant une portée et des objectifs tout autres... ... Votre "internationale noire localement ancré" c'est sans doute aussi le WNP qui a oublié un peut vite que l'ours russe rôdait dans les parages et, territorial comme il est, ce n'est pas le genre à se laisser marcher longtemps sur ce qu'il considère comme étant "ses" plates-bandes... Bref, il s'est probablement repu du WNP qui commençait à lui faire de l'ombrage |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Ven 31 Mai 2019 - 17:45 | |
| Si Jean-Pierre Cherid est bien impliqué dans l'attaque de l'armurerie Dekaise, ce que je considère comme très probable, il faut remonter à Stefano Delle Chiaie, proche de Licio Gelli, de la WACL, du "plan Condor"... et connaissant bien Elio Ciolini, Léon Degrelle et Jean-Robert Debbaudt.
Du côté italien, nous arrivons à Giulio Andreotti et à son grand ami Paolo Fulci (actuel président de Ferrero) qui a essayé d'envoyer les enquêteurs sur de fausses pistes ("Falange armata"), en connivence avec la mafia...
Du côté belge, nous retrouvons Patrick Haemers (via Elio Ciolini) qui a eu pour complice Michel Vander Elst, proche de Léon-François Deferm. Remarquons que selon le rapport Atlas, Léon-François Deferm a eu pour maîtresse "Winnie" Kollbrunner impliquée dans un dossier de titres volés mais que l'on retrouve aussi à Modagiscio au milieu de divers trafics (déchets - peut-être même déchets radioactifs - et armes) ayant très probablement entraîné l'assassinat de la journaliste Ilaria Alpi. Félix Przedborski a également trempé dans tout cela. Il est raisonnable de penser qu'il y a un lien avec la mort de André Cools.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Ven 31 Mai 2019 - 18:15 | |
| The Darkest Sides of Politics, I: Postwar Fascism, Covert Operations, and ...De Jeffrey M. Bale https://books.google.be/books?id=mtszDwAAQBAJ&pg=PT250&lpg=PT250&dq=Cherid,+%22delle+chiaie%22&source=bl&ots=yCy5VeDSsh&sig=ACfU3U1iQKerXVSmEYjGt0LY7uarTp_Guw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjIrPuGksbiAhUBEVAKHamIBjkQ6AEwDHoECAgQAQ#v=onepage&q=Cherid%2C%20%22delle%20chiaie%22&f=false Par exemple (mais pas uniquement) : Voir aussi: https://fr.wikipedia.org/wiki/MAC-10 https://en.wikipedia.org/wiki/Mitchell_WerBell_III (...) As a guerrilla operative during World War II, Mitchell Livingston WerBell III carried out a secret mission for the OSS under the command of Paul Helliwell in China with E. Howard Hunt, Lucien Conein, John K. Singlaub and Ray Cline (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Sam 1 Juin 2019 - 12:07 | |
| Un réaction de Michel Libert ...
_ _ _
J'ai attentivement parcouru le fil Cherid.
Un lien possible dans les dossiers, et qui aurait une incidence sur les affaires «belges» est le fait que lors de ma mission en Espagne, je devais me tenir prêt à «éventuellement» être contacté par une autorité susceptible d'obtenir une collaboration avec le PAL, notamment, concernant une collaboration «à étudier» avec le GAL.
Serait-ce le rendez-vous «présenté» par Degrelle pour me rencontrer ? (Cfr mes précédents courriers).
Question en «délibéré».
TC
ML
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Sam 1 Juin 2019 - 12:41 | |
| Note : Le terme abertzale en basque signifie « amant de la patrie », « patriote » ou « partisan de la patrie ». Il provient de la fusion du terme aberri avec le suffixe -zale. Quant à l'abertzalisme, c'est un mouvement de revendication de la nation basque.
https://elpais.com/diario/1985/04/08/espana/481759207_850215.html
(traduction)
Les dirigeants de l'Internationale fasciste font l'objet d'une enquête pour le meurtre du leader "abertzale" Santiago Brouard
Madrid 8 avril 1985
(...)
Les dirigeants de l'Internationale fasciste et de l'extrême droite italienne enquêtés dans cette affaire sont Stefano delle Chiaie, Alexandra Grocco, épouse d'Elio Massagrande, Carlo Cicuttini, Augusto Cauchi Pier Luigi Concutelli et l'ancien membre de l'OEA - Organisation de l'armée secrète - Jean Pierre Chérid, chef de l'un des commandos les plus importants des groupes de libération antiterroriste (GAL), décédé le 19 mars 1984 à Biarritz, après l'explosion d'une bombe à l'aide de laquelle il a tenté d'attaquer sept membres de l'ETA.
Chérid collabore avec la police espagnole depuis 1977, selon sa famille, qui a également demandé, après sa mort, une indemnisation au ministère de l'Intérieur, dirigé par José Barrionuevo (voir EL PAÍS du 22 juin 1984).
Chérid n’est pas poursuivi en tant qu’auteur du meurtre de Brouard, car il était déjà décédé, mais au cas où des personnes qui lui étaient apparentées auraient participé ou auraient eu des informations sur l’attaque perpétrée contre le dirigeant de Herri Batasuna.
Le rapport reconnaît que Chérid a ouvert une pizzeria à Saint-Sébastien en 1983 avec un partenaire non nommé. Il semblerait que ce soit Giusseppe Calzona, un membre du GAL qui a été arrêté en Espagne et relâché par la Haute Cour nationale.
Le très ultra-droit Calzona est arrivé en Espagne en 1973 et a rapidement contacté des personnalités de l'Internationale fasciste, telles que Stefano delle Chiaie et Augusto Cauchi. Ces deux derniers ont pris part en mai 1976 aux soi-disant événements de Montejurra, où les supporters ultras de Sixte de Bourbon ont assassiné deux jeunes carlistes.
Un message d'Interpol
Delle Chiaie, Augusto Cauchi et Pier Luigi Concutelli ont été réclamés d'Espagne par Interpol à Rome le 27 mars 1984 aux fins d'extradition. La police espagnole a répondu à l'Italie qu'elle ne savait pas où elles se trouvaient, bien que les autorités italiennes estiment que l'Espagne sert de refuge à de nombreux fascistes italiens revendiqués par la justice de leur pays.
(...)
Les trois fascistes italiens revendiqués par l'Italie ont été repérés à de nombreuses reprises en Espagne, où ils seraient des réfugiés depuis des années. Augusto Cauchi a été condamné à cinq ans de prison par le tribunal d'Arezzo pour avoir reconstitué le parti fasciste. Il est considéré comme l'une des figures les plus importantes de l'organigramme des mouvements terroristes d'extrême droite.
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Sam 1 Juin 2019 - 14:31 | |
| https://www.elcorreo.com/alava/20090329/politica/internacional-negra-20090329.html
La internacional negra
29.03.09
(traduction)
Les résumés italiens offrent de nombreuses informations sur la conception de la "guerre sale" néo-fasciste à l'échelle internationale et en Espagne. La clé est Aginter Press, une fausse agence de presse utilisée comme couverture, qui a coordonné les attaques dans plusieurs pays et recruté des mercenaires pour les guerres africaines. Elle était dirigée par Yves Guillou, ancien officier français de l'OEA, groupe armé français, et bénéficiait du soutien de la CIA.
Aginter Press était basée à Lisbonne qu'elle a dû quitter en 1974 pour s’installer à Madrid. Le groupe italien présent en Espagne est inclus dans ses activités. Le juge Salvini, qui a mené une enquête approfondie sur les documents confisqués par la police portugaise, a conclu qu'Aginter Press était une sorte de sous-agence de la CIA en Europe chargée du travail sale. En Espagne, l'objectif principal était l'ETA.
Tout cela est écrit dans les procès-verbaux des tribunaux, mais cela n’a jamais été confirmé et repose uniquement sur les déclarations des militants.
Un ancien terroriste, par exemple, a déclaré que Della Chiaie et Pierluigi Concutelli étaient chargés "d'éliminer les membres de l'ETA" ou "d'opérations plus sophistiquées et "camouflées", pour lesquelles l'expérience italienne a été utilisée". Lors d'une d'entre elles, "un otage a été enlevé et assassiné afin de porter la responsabilité de l'ETA ou d'autres groupes". Un autre affirme que les services secrets espagnols ont fourni des appartements à Madrid et un salaire mensuel de 7 000 pesetas. La justice n'a jamais été en mesure de vérifier ces informations.
La mitraillette «Ingram» que Concutelli emporte en Espagne et avec laquelle il assassine le juge Occorsio a été achetée aux États-Unis par la police espagnole en 1975. À au moins une occasion, un Italien serait mort lors d'un affrontement avec l'ETA au Pays basque français à la fin de 1975, dans lequel un membre de l’ETA serait également décédé. L'Italien a été jeté dans une rivière ou la mer. Les juges estiment que c'est Mario Pellegrino, qui a disparu à l'époque et qui était étroitement lié à Concutelli.
La plus grande visibilité du groupe est dans les événements de Montejurra, le 9 mai 1976. Le "repentant" Gaetano Orlando assure que les armes et deux "jeeps" ont été fournies par la Garde Civile. Il y avait entre 10 et 15 néo-fascistes italiens. Delle Chiaie, Cicuttini - qui sera interrogé dans l'enquête espagnole -, Cauchi - président responsable de plusieurs actions contre ETA - et de nombreux autres. La disparition de 'Pertur' (Eduardo Moreno Bergaretxe alias Pertur, de l'ETA) a eu lieu deux mois plus tard. Avec la transition, les troupes néofascistes ont émigré au Chili et en Argentine.
Les deux interrogatoires du juge Andreu à Rome font apparaître de nouvelles données. Izzo a parlé d'une ferme à Barcelone, où un kidnappé de l'ETA aurait été torturé. Ce qui importe, c’est que cela ait été confirmé par le deuxième interrogé, Sergio Calore, un «repentant» considéré comme assez fiable, en liberté dans le programme de protection. Calore affirme même avoir visité la ferme et que les corps ont été enterrés dans une forêt voisine. Les experts judiciaires consultés ont confirmé qu'Aginter Press avait une structure solide à Barcelone. Izzo a donné le nom de Jean Pierre Cherid comme étant son chef. Dans les années 1980, Cherid a rejoint les GAL et est décédé en posant une bombe.
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Sur les événements de Montejurra, le 9 mai 1976...
https://www.lesoir.be/art/la-princesse-irene-sous-la-menace-du-glaive-attentat-de_t-19901206-Z03DER.html
LA PRINCESSE IRENE SOUS LA MENACE DU GLAIVE : ATTENTAT DE MONTEJURRA LE 9 MAI 1976 JAMAIS ELUCIDE....
Mis en ligne le 6/12/1990 à 00:00
Par Rinke Van den Brink
L'attentat meurtrier commis en 1976 contre le prince de Bourbon-Parme et son épouse Irène pourrait être l'oeuvre du réseau Gladio.
AMSTERDAM
De notre correspondant particulier
L'attentat (jamais élucidé) commis en 1976, en Espagne, contre la princesse néerlandaise Irène et son mari de l'époque, le prince Carlos Hugo de Bourbon-Parme, a-t-il été l'oeuvre de membres italiens du Gladio? Les néo-fascistes italiens Stefano Delle Chiaie et Carlo Ciccutini auraient fait partie du commando qui n'a raté sa cible que de justesse. C'est ce qui ressort des documents de l'enquête officielle consacrée au Gladio en Espagne.
La princesse Irène (qui abandonna ses droits au trône néerlandais en 1964) et son mari participaient, le 9 mai 1976, à la traditionnelle manifestation du mouvement carliste - lequel réclamait le trône espagnol pour la maison de Bourbon-Parme - à la montagne de Montejurra, dans le nord de l'Espagne. Subitement, des inconnus ouvrirent le feu avec des armes automatiques sur les quelques milliers de manifestants. Bilan: deux morts et des dizaines de blessés. Le couple princier dut son salut au fait qu'il ne se trouvait pas en tête du cortège.
La princesse néerlandaise multiplia alors des déclarations dans lesquelles elle indiquait que le commando avait joui de très hautes protections et de la coopération de hautes autorités militaires. La justice espagnole n'a jamais élucidé l'affaire. Le Premier ministre espagnol de l'époque, M. Carlos Arias, le dernier à avoir été nommé par Franco, empêcha, il est vrai, l'interrogatoire du leader présumé du groupe en l'extradant immédiatement vers l'Italie après son arrestation.
Des photos prises par des reporters de presse présents lors de la fusillade établirent clairement que plusieurs néo-fascistes italiens, parmi lesquels Delle Chiaie et Cicuttini, faisaient partie du commando. Cicuttini a été condamné à perpétuité pour complicité dans un triple meurtre commis à Peteano, tout près d'un dépôt d'armes du Gladio. Son procès (italien) a été à la base des révélations sur le Gladio. Les tentatives du juge d'instruction Felice Casson d'établir si les explosifs utilisés lors de l'attentat provenaient de ce dépôt d'armes montrèrent ainsi la première trace concrète du Gladio.
Cicuttini vit aujourd'hui en Espagne. Il a épousé la fille d'un général de brigade espagnol. Et puisqu'il a acquis la nationalité espagnole, Madrid refuse de l'extrader.
La presse espagnole suggère désormais qu'il en sait long sur les liens étroits entre les terroristes italiens d'extrême droite et l'armée espagnole. Le quotidien «El Pais» cite un juge italien anonyme qui déclare que Cicuttini possède également de nombreux détails sur la «sale guerre» anti-ETA. Selon des documents des services secrets italiens, les terroristes italiens d'extrême droite auraient fait partie du GAL, une organisation responsable de nombre d'attentats contre des membres (présumés) de l'ETA en Espagne et en France.
Le gouvernement espagnol nie cependant tout lien formel entre le Gladio et les services secrets espagnols. Un ancien agent du Gladio a pourtant déclaré que le Glaive utilisait un camp d'entraînement des services secrets aux îles Canaries.
Les activités espagnoles des néo-fascistes italiens ne se sont pas limitées à l'attentat contre la princesse Irène et son mari. Au mois de mars 1987, Cicuttini fit aussi partie du commando qui abattit cinq avocats communistes célèbres, espérant ainsi provoquer une révolte communiste et empêcher ainsi les premières élections démocratiques en Espagne. Ciccutini a d'ailleurs avoué avoir commis des attentats anti-ETA pour le compte des services secrets espagnols.
Son camarade d'armes, Delle Chiaie, était parmi les collaborateurs de Klaus Barbie en Bolivie. Delle Chiaie est considéré comme l'un des membres du commando qui commit l'attentat de Bologne (80 morts).
La princesse Irène et son mari Carlos Hugo avaient pour leur part été mis en garde contre un éventuel attentat. Le roi Juan Carlos avait informé l'ambassadeur néerlandais que des problèmes sérieux pourraient se produire à la montagne de Montejurra. L'ambassadeur avait informé à son tour le ministre des Affaires étrangères à La Haye. Celui-ci, avait appelé le Palais royal le 30 avril, jour de l'anniversaire de la Reine, quelques jours avant la manifestation de Montejurra.
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Intéressant de revoir le nom de Gaetano Orlando ... qui avait trouvé refuge chez Mario Spandre, avocat et ami de Benoît de Bonvoisin...
Dernière édition par HERVE le Sam 1 Juin 2019 - 15:05, édité 2 fois |
| | | Cheshire cat
Nombre de messages : 1425 Date d'inscription : 06/08/2013
| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Sam 1 Juin 2019 - 15:01 | |
| Pour info ; - Le monde - 16 mai 2019 a écrit:
Pays basque : l’ancien chef politique d’ETA Josu Ternera incarcéré en France
C’est lui qui, le 3 mai 2018, avait annoncé dans une « déclaration finale » la dissolution et la fin de toute activité politique de l’organisation séparatiste basque.
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/16/pays-basque-l-ancien-chef-politique-d-eta-josu-ternera-arrete-en-france_5462733_3210.html
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| | | Cheshire cat
Nombre de messages : 1425 Date d'inscription : 06/08/2013
| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Sam 1 Juin 2019 - 15:11 | |
| - HERVE a écrit:
Il est raisonnable de penser qu'il y a un lien avec la mort de André Cools.
Je pense que la Juge Véronique Ancia aurait déjà fait le lien s'il y en avait eut un à faire. N'oublions pas que c'est elle qui a mis à jour l'affaire "l' Affaire Agusta" , obligé le Secrétaire Général de l'OTAN à démissionner et même fait condamné 3 Ministres dans la foulée (On ne la remerciera jamais assez pour tout ce qu'elle a fait pour le peuple belge. Merci, Madame....) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Sam 1 Juin 2019 - 15:20 | |
| Je ne crois pas que l'enquête sur l'assassinat d'André Cools a fait toute la clarté. Selon Walter Baeyens, les fameux "titres volés" seraient liés à ceux que "Winnie" Kollbrunner essayait de "fourguer" et le rapport Atlas dit qu'elle a été la maîtresse de Félix Przedborski et de Léon-François Deferm. On retrouve "Winnie Kollbrunner" à Modagiscio, impliquée dans des trafics en tout genre (armes, déchets, etc)... ce qui conduit à soupçonner Léon-François Deferm de beaucoup de choses qu'il resterait à découvrir. C'était un grand ami de Guy Mathot ... Curieusement, Guy Mathot aurait fourni de l'argent au colonel de gendarmerie Gérard Lhost (récemment perquisitionné) pour la rénovation du bateau de ce dernier ... Et n'oublions pas que Benoît de Bonvoisin a payé des pots-de-vin à Guy Mathot et Léon-François Deferm... sans même revenir sur les liens entre Léon-François Deferm et la voiture que Michel Nihoul voulait faire réparer chez Marc Dutroux...
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Cherid, Jean-Pierre Sam 1 Juin 2019 - 15:44 | |
| Sur André-Noël Cherid, le frère de Jean-Pierre ...
https://www.elwatan.com/edition/actualite/la-guerre-secrete-des-services-francais-31-03-2016
Avril 1974, le président Georges Pompidou, héritier du général de Gaulle, meurt en cours de mandat des suites d’une maladie.
La guerre secrète des Services français
31 mars 2016 à 10 h 00 min
Les relations en voie d’apaisement entre la puissance coloniale et son ex-colonie, l’Algérie, vont prendre une tournure sournoise, voire dangereuse. Si l’année suivante Valéry Giscard d’Estaing est le premier président français à se rendre en Algérie indépendante, la visite retour, celle du président Houari Boumediène à Paris, ne se fera jamais, et pas seulement en raison de sa disparition prématurée en décembre 1978.
C’est que les années étaient lourdes. N’est-ce pas Boumediène qui, en 1973, a suspendu l’émigration algérienne en France en raison des attentats ? Avant que Giscard en fasse de même en juin 1975, envisageant, a-t-on appris depuis, à chasser ceux qui étaient sur le sol français.
L’indépendance algérienne ne passait pas dans certaines sphères, notamment une partie de la droite nouvellement arrivée au pouvoir, dont certains œuvraient à liquider les années gaullistes, celles qui avaient permis la fin de l’Algérie française.
Une excellente nouvelle revue, dont le premier numéro vient de paraître, Sang-froid, rappelle cette période dans un article documenté titré «Terrorisme d’Etat : la guerre secrète de la France contre l’Algérie», signé Philippe Lobjois et Khaled Melhaa. L’article situe les responsabilités parmi les Services secrets avec l’aval de l’Etat qui a permis le recyclage d’officines.
Ainsi, d’anciens responsables des Services citent nommément «les DOP, les détachements opérationnels de protection». «C’étaient les ‘tortureurs’ officiels. Ils étaient appelés sur le terrain pour faire parler les prisonniers. A la fin de la guerre, ils ont été rapatriés (…). Après huit ans passés à torturer, il est difficile de se réintégrer. Comme ils dépendaient du Renseignement, on les a réintroduits au Sdece où ils ont continué leur guerre mais avec d’autres moyens et en utilisant des paravents».
Les auteurs apportent des éléments probants en remontant le temps : «Le 10 avril 1975, le président français marche sur le tapis rouge de sa descente d’avion à Alger. Il veut améliorer les relations (…) et tirer un trait sur le passé. Il y a du travail. En 1971, Alger a nationalisé le pétrole, les deux pays s’opposent sur le Sahara occidental et depuis deux ans un mystérieux groupe d’extrême droite, le groupe Charles Martel, terrorise la communauté algérienne.
Le 14 décembre 1973, une bombe explose au siège du consulat d’Algérie à Marseille. Le bilan est lourd : 4 morts et 23 blessés sont dénombrés (…). Puis, le 2 mars 1975, un double attentat souffle les bureaux d’Air Algérie à Lyon et à Toulouse.»
Sang-froid précise du reste que le début de la série visant la communauté algérienne date de mars 1969. Quelques mois après l’accord franco-algérien de décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles.
L’ALGÉRIE, CIBLE DES ATTAQUES D’UNE «SAINTE ALLIANCE»
Au début des années 1970, la capitale algérienne, où sont acclamés les présidents Giscard d’Estaing et Boumediène, est devenue «le centre des mouvements révolutionnaires de la planète (…). Groupes indépendantistes, mouvements de libération, tout ce que le monde compte en guérillas armées s’y retrouvent.
Accueillis à bras ouverts, ces ‘frères’ y reçoivent aide, conseils et même financement».
Dans un contexte mondial marqué par l’anticommunisme, est-ce pour cela qu’on veut s’en prendre à l’Algérie «socialiste» ? «Le jour de l’arrivée du président français (à Alger), une bombe explose à Paris devant le consulat d’Algérie : un attentat signé, une nouvelle fois, par le groupe Charles Martel afin de protester ‘‘contre la visite du président français en Algérie’’, selon le communiqué de revendication. Au lieu de se renforcer, les relations se tendent.
Paris réduit ses achats de pétrole en provenance d’Algérie et, huit mois après la visite de Giscard, Alger nationalise les dernières sociétés françaises. En France, la riposte est moins visible, plus secrète. A cette époque, le Service de renseignement extérieur (SDECE) décide de s’allier avec son homologue américain, la CIA, et d’autres services secrets du ‘monde libre’ pour contrer la poussée communiste.
Et l’Algérie devient rapidement la cible des attaques de cette ‘sainte alliance’.»
Toute l’année 1975, les attentats se multiplient : «Le 3 février, un attentat a lieu contre le bureau d’Air Algérie à Lyon. Dans la nuit du 26 au 27 juillet, des attentats sont commis contre les locaux de l’Amicale des Algériens en Europe à Paris, Lyon et Roubaix. Le 18 août, trois actions similaires à Rome, Londres et Bonn visent les ambassades d’Algérie. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 1975, on enregistre un attentat contre le siège de l’Amicale des Algériens en Europe à Strasbourg.
Le 4 novembre, nouvelle attaque contre le consulat d’Algérie à Nice.» La guerre secrète continue en 1976 avec quatre bombes le 3 janvier, dont une explose à El Moudjahid, visant l’imprimerie. «Cette fois-ci, l’attentat est revendiqué officiellement par un groupe, les Soldats de l’opposition algérienne (SOA)», rappelle Sang-froid, ce même groupe auquel on attribue l’attentat de 1973 contre l’administration algérienne à Marseille.
Ce groupuscule violent abuse une poignée de pseudo- militants algériens prétendant être une «opposition algérienne qui vient de donner le signal de départ à la libération de notre pays de la dictature du président Boumediène et va porter la lutte sur le territoire algérien».
Résidu pour partie de revanchards de l’Organisation Action Secrète (OAS), le SOA se fait fort de faire débarquer en Algérie des milliers d’hommes pour renverser le régime politique, déstabiliser le pays afin de revenir à une hypothétique situation insurrectionnelle.
Les enquêteurs de Sang-froid ont retrouvé un des acteurs de cette histoire : André-Noël Cherid. Pied-noir, ancien soutien du Front Algérie française, il quitte l’Algérie après l’indépendance. Jusqu’à ce qu’il soit approché par le SOA qui l’incite à «partir à Alger pour aider les opposants locaux et retrouver les traces des milliers de disparus français toujours prisonniers du régime algérien». Il doit aussi «remettre des tracts appelant les populations de Kabylie à se soulever».
Le chef de commando est un certain Mohamed Medjeber. Le SOA est alors dirigé par Mouloud Kaouane, agent des Services secrets français depuis 1959, dont l’une des missions était de «noyauter la Fédération de France du FLN. Démasqué et condamné à mort, il échappe de peu à un attentat.
En 1965, trois ans après l’indépendance, l’ex-directeur technique du SDECE, le colonel Fourcaud, propose à Mouloud Kaouane de rentrer en Algérie afin d’implanter un mouvement d’opposition, une sorte de maquis anti-FLN. Mouloud Kaouane sera arrêté peu après son arrivée, condamné et mis en prison. Libéré au bout de quelques années, il se réfugie à Lisbonne.
C’est là qu’il fait la connaissance d’Yves Guilloux, alias colonel Laurent ou Guérin-Sérac». C’est ce dernier qui chapeautera les attentats qui continueront jusqu’au début 1976 avec l’attaque de l’Office de tourisme algérien à Paris.
Pour camoufler cette organisation criminelle naissante, une agence de presse est créée en 1966. Elle s’appelle Aginter Press. Basée à Lisbonne, elle devient une antenne du Sdece sur place, écrit Sang-froid.
Cinq jours après l’attentat contre El Moudjahid, les terroristes présumés sont arrêtés dans le bateau qui devait les ramener en Espagne. «Plusieurs responsables des Services de sécurité algériens affirment que c’est un député français, ami politique de Giscard, qui aurait donné l’alerte. Il s’appelle Jean de Broglie.» Signataire des Accords d’Evian en 1962 et responsable des relations entre les deux pays, il est resté très proche de l’Algérie. Son geste ne lui portera pas chance, il est assassiné le 24 décembre 1976 à Paris, en bas de chez lui.
«Quelques heures plus tard, un communiqué tombe. Il est signé par le groupe Charles Martel qui explique ‘‘avoir liquidé le prince de Broglie en tant que responsable de l’invasion de la France par les hordes africaines’’. Pourtant, sans explication, Michel Poniatowski, le ministre de l’Intérieur de l’époque, écarte cette piste.»
Ainsi, entre attentats réussis et tentatives échouées, «la guerre silencieuse contre Alger se poursuivra jusqu’à la fin des années 1970. La mort du président algérien Houari Boumediène en 1978 et l’élection de François Mitterrand trois ans plus tard marqueront le début d’une nouvelle ère».
Le Sdece est dissous, remplacé par la DGSE. Un accord entre gouvernements permettra la libération à Alger de Cherid, qui sera «récupéré» à Paris par deux agents secrets le faisant quitter l’aéroport d’Orly discrètement avec la consigne de se taire. Deux mois après l’entretien avec Sang-froid, il est retrouvé sans vie, victime d’une crise cardiaque dans sa voiture.
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