Cherid, Jean-Pierre

(suite)

Les contacts avec le régime de Franco en Espagne, avec celui de Salazar au Portugal, avec les régimes dictatoriaux d'Amérique du Sud et les régimes racistes d'Afrique, ainsi que les liens déclarés avec l'OAS et les mouvements néofascistes européens, jusque dans les années 1960 et au-delà, ont servi à constituer une base sûre pour la création d'un réseau dense de soutien, également à des fins logistiques, pour les individus et les actions des membres de l'extrême droite, parmi lesquels commencer un échange d'idéologies, d'expériences et aussi d'actions communes.

La nature et la finalité de ces contacts ont déjà été abordées dans ce chapitre, même si certaines conclusions supplémentaires peuvent être tirées de l'évaluation des données suivantes.

Cela vaut surtout pour la constitution, en 1963, à Lisbonne, de l'agence "Aginter Press" qui, pendant des décennies, a été le point de référence à l'étranger de personnes de la trempe de Stefano Delle Chiaie, Yves Guerin Serac et Pino Rauti, ainsi que de tous les adhérents des groupes subversifs européens : de Ordine Nuovo à Avanguardia Nazionale, des néo-fascistes et néo-nazis bavarois à la "Fronte Nazionale" anglaise, de la "F. A.N.E." à "Ordre Nouveau" français, des groupes phalangistes et catholiques extrémistes (proches de l'Opus Dei) d'Espagne aux Portugais et Sud-Américains de "Ordre e tradiçao".

En outre, il faut ajouter ce qui résulte - pour la partie qui nous intéresse ici - du document saisi le 9 août 1974, dans la villa de l'avocat Parigini, défenseur du célèbre Mario Tuti, concernant quelques lignes générales du programme subversif :

- "prendre contact avec un certain nombre de pays étrangers qui nous font confiance (Chili, Espagne, Brésil, Rhodésie, Afrique du Sud, etc.) afin d'obtenir une aide concrète et d'y envoyer des groupes de personnes en formation" ;

- la mise en place d'une véritable organisation paramilitaire dans tout le pays ;

- l'élimination des politiciens et des magistrats ;

- la formation d'un gouvernement fantôme ;

- le renforcement des relations avec le S.I.D. et les forces armées.

Ces données factuelles importantes ont également été confirmées dans les déclarations faites le 10 août 1984 par Vincenzo Vinciguerra aux magistrats bolognais Castaldo et Dardani : "Stefano Delle Chiaie s'est installé définitivement en Bolivie vers la fin de 1979 en provenance d'Argentine. En Bolivie, il a travaillé avec l'état-major général de l'armée de ce pays. En effet, une collaboration politique était possible avec les officiers boliviens qui étaient déterminés à agir dans une fonction anti-américaine et anti-soviétique. Il est donc inexact de dire que Delle Chiaie était au service du ministère de l'Intérieur bolivien, presque comme un policier, dans le sens méprisable de "confident"... il était plutôt un collaborateur politique sur un pied d'égalité avec la seule réalité institutionnelle qui a du poids en Amérique latine, c'est-à-dire l'armée (à l'exception de l'Argentine)... Pagliai n'était pas un membre permanent des services de sécurité boliviens, même s'il est probable que ses points d'appui en Bolivie l'aient utilisé pour des opérations de nature peu qualifiée .... En ce qui concerne les voyages de Cavallini, il n'est pas improbable que Cavallini a été adressé à Pagliai par Rognoni Giancarlo, qui était en contact étroit avec Pagliai lui-même. Non seulement cela, mais je sais que Rognoni a reçu la visite de Maggi en prison (à Saluzzo) en tant que médecin de confiance. Maggi et Rognoni étaient en très bons termes l'un avec l'autre".

Dans un tel panorama subversif, il est impensable que le passage à la vie démocratique de l'Espagne puisse provoquer des changements automatiques et soudains de "conscience". C'est-à-dire qu'on considère qu'il est nécessaire, surtout pour les personnes insérées dans les mécanismes encombrants des appareils publics ou étatiques - même en présence d'un changement brusque de cap politique et social ou, peut-être, précisément pour cette raison - non seulement des années, mais même des décennies pour un renouvellement complet, qui, peut-être, ne peut être que générationnel, comme l'histoire de l'Italie l'a enseigné.

C'est dans cette perspective qu'il faut trouver l'explication du soutien dont jouissent les extrémistes de droite en Espagne, tant de la part des cercles politiquement contigus que des représentants des institutions publiques, même si la conclusion - en l'état actuel des choses - de l'affaire Cicuttini ne peut que nous laisser amers, tout comme les Espagnols (et pas seulement eux) seraient à juste titre profondément attristés si, par exemple, les responsables du tout récent massacre de Madrid du 14 juillet 1985 étaient arrêtés sur le sol étranger et si, pour une raison quelconque, ils n'étaient pas remis aux autorités espagnoles mais étaient au contraire libérés.

(traduction)

BANDES ARMÉES

AGINTER-PRESS / ORDRE ET TRADITION / O.A.C.I.

GUILLOU alias GUERIN Serac - DELLE CHIAIE

DEFENDANTS

10) de l'infraction visée à l'article 306 I point c.p. parce que, en complicité avec Robert Leroy, décédé, et d'autres personnes en qualité de participants, dont Vincenzo VINCIGUERRA, Mario RICCI et Piero CARMASSI, ils ont promu et organisé une bande armée agissant sous le nom de "AGINTER PRESS" (et également sous les initiales "ORDRE ET TRADITION" et "O.A.C.I."), basée d'abord à Lisbonne et ensuite à Madrid, créée pour commettre les délits visés aux articles 270 et 270. et 283 du Code pénal et avec des objectifs anticommunistes spécifiques et le but de changer les systèmes constitutionnels des États dans lesquels elle opérait par des moyens illégaux.

Bande armée formée par des citoyens français, anciens membres de l'OEA, et des citoyens espagnols, portugais, italiens et américains formés aux techniques de désinformation, d'infiltration, de guerre psychologique et de sabotage, aux techniques de filature, d'enlèvement, d'interrogatoire et d'enregistrement d'opposants politiques, à la préparation de bases pour héberger des fugitifs de diverses nationalités et à la préparation de faux documents.

Ils ont également été formés à l'utilisation d'armes, notamment de mitraillettes reçues des services spéciaux espagnols, ainsi qu'à l'emballage, au transport et à l'utilisation d'explosifs, notamment d'explosifs français de qualité militaire.

Stefano DELLE CHIAIE, organisant également, avec la participation de RICCI, CARMASSI, VINCIGUERRA, CICUTTINI et d'autres, l'enlèvement et l'interrogatoire de Gaetano Orlando à Madrid en juin 1974 et organisant également la présence armée de nombreux Italiens (dont CAUCHI, CALZONA, RICCI, CARMASSI, CICUTTINI et d'autres), engagés militairement, à la manifestation de Montejurra (Navarre) le 9. 5.1976 et leur participation à la fusillade qui s'est terminée par l'assassinat de deux militants carlistes, partisans du prince Carlos Hugo.

Bande armée opérant en Espagne, contre des opposants politiques, au Portugal (sous le nom d'E.L.P.), en Amérique centrale, aux Açores, en Angola, en Italie, en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne (en référence aux attentats contre des ambassades algériennes commis au printemps-été 1975) et basée, à partir du milieu des années 1960, à Lisbonne et, à partir du milieu de 1974 et au moins jusqu'au premier semestre de 1977, à Madrid.


et aussi:

VINCIGUERRA - RICCI - CARMASSI

INDIZIATI

11) du même crime visé au chapitre 10) avec le rôle de simples participants à la bande armée (article 306, paragraphe II, Code pénal).

ATTAQUE CONTRE LES AMBASSADES D'ALGERIE EN FRANCE, GRANDE-BRETAGNE, ALLEMAGNE FÉDÉRALE, ITALIE

(été 1975)


GUILLOU alias GUERIN SERAC - DELLE CHIAIE - VINCIGUERRA

SALBY - RICCI - CARMASSI

DEFENDANTS

12) des infractions visées aux articles 81, alinéa 1, 110, 112, n°1 et 2 du code pénal, 10, 12 et 13 de la loi n° 497 du 14 octobre 1974 et à l'article 635 du code pénal en relation avec la commission des attentats suivants

- attentat contre l'Amicale des Algériens en Europe, rue Louis Le Grand, Paris, le 27.7.1975, commis par la pose d'une bombe à l'amatol ;

- attentat contre l'ambassade d'Algérie à Rome le 18.8.1975, commis par la pose d'un engin explosif composé de poudre de mine ;

- attentat contre l'ambassade d'Algérie à Bonn le 18.8.1975, commis par la pose d'un engin non explosé, composé d'une minuterie électronique et d'un explosif militaire de type C4 ;

- attentat à la bombe contre l'ambassade d'Algérie à Londres, Hyde Park Gate 6, le 18 août 1975, commis en plaçant une munition non explosée, composée d'un détonateur électrique de fabrication espagnole, d'une montre comme minuterie et d'un explosif de type gélignite.

Campagne d'attentats (tous revendiqués sous l'acronyme "S.O.A. - SOLDATS DE L'OPPOSITION ALGERIENNE") promue et organisée à Madrid par GUERIN SERAC et par DELLE CHIAIE Stefano et par VINCIGUERRA Vincenzo à Paris avec une référence particulière à l'attentat commis à Bonn.

Attentats commis, du point de vue de l'exécution matérielle, à Londres par SALBY et à Bonn par RICCI et CARMASSI en conspiration avec d'autres Italiens ainsi qu'à Paris et à Rome par des militants non identifiés mais appartenant de toute façon à la structure subversive, formée par des Italiens et des étrangers, basée à Madrid.

https://books.google.be/books?id=AYNNAQAAMAAJ&pg=RA3-PA54&lpg=RA3-PA54&dq=%22Richard+Slott%22,+NATO&source=bl&ots=MAtFUMCKqz&sig=ACfU3U3ghejdTqoO6zLVYMm3AKO8BcF3BQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjJoMbY9vbyAhVRNOwKHR1NCGgQ6AF6BAgDEAM#v=onepage&q=%22Richard%20Slott%22%2C%20NATO&f=false


Richard J. Slott :









_ _ _

Organizational Directory: March 1987
United States. Department of State





_ _ _

https://books.google.be/books?id=rQmEPFsz7BgC&pg=PA51&dq=Richard+Slott,+Valencia,+consul&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwippJG8gPfyAhUBKewKHelkBh4Q6AF6BAgJEAI#v=onepage&q=Richard%20Slott%2C%20Valencia%2C%20consul&f=false

Department of State News Letter





https://books.google.be/books?id=bqJA5P21KRIC&pg=PA47&dq=Richard+Slott,+Valencia,+consul&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwippJG8gPfyAhUBKewKHelkBh4Q6AF6BAgCEAI#v=onepage&q=Richard%20Slott%2C%20Valencia%2C%20consul&f=false



_ _ _

Valence a été important dans le parcours de Léon Degrelle, notamment en 1961.

https://www.esdiario.com/valencia/892525299/Un-capitan-del-Mossad-en-Valencia-y-una-noche-Barbara.html




_ _ _

Et il faut bien entendu se souvenir du rôle de la duchesse de Valence :

https://en.todocoleccion.net/second-hand-books-second-world-war/lo-que-leon-degrelle-me-dijo-luisa-narvaez-duquesa-valencia-frances~x45326132#sobre_el_lote








aux éditions du Baucens...

Les éditions du Baucens, à vocation révisionniste, étaient établies à Braine-le-Comte.

_ _ _

L'Orchestre noir: Enquête sur les réseaux néo-fascistes
Frédéric LAURENT

Richard Jerome Slott est notamment cité, en lien avec Stefano Delle Chiaie, dans le livre de Patrice Chairoff "Dossier néo-nazisme" (1977, page 174)

Richard Jerome Slott semble avoir fait carrière au département d'Etat. Il serait intéressant de savoir pourquoi Patrice Chairoff le qualifie de "barbouze des services de sécurité de l'OTAN"

Richard Courtenaye

Key Officers of Foreign Service Posts
Page 35
1974




_ _ _

https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3491754

L'Action : quotidien catholique, mercredi 20 novembre 1963




_ _ _

https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3176330

Le soleil, mardi 19 février 1963




_ _ _

https://lavernemagazine.org/1999/05/jerry-voorhis-boys-town/

JERRY VOORHIS’ ‘BOYS TOWN’  May 1, 1999

The school had its own junior high school. Next to early childhood, Jerry felt the adolescent years between the ages of 11 and 15 were the most formative period in a boy’s life, and he tried to gear the curriculum toward the needs of that period.

“Jerry placed a lot of confidence in us, and naturally we had to live up to that,” says Richard Courtenaye, retired consul general of the United States and Voorhis School student from 1934 to 1938.

(...)

After the school disbanded in 1938 (the school was donated to the state and became the first Cal Poly Pomona State University south campus), Voorhis maintained contact with most of the boys. “I still have those letters; that is how much he meant to me,” Courtenaye says.

_ _ _

https://oac.cdlib.org/findaid/ark:/13030/ft9c6007r1/entire_text/




_ _ _

https://archive.org/stream/dailycolonist19701227/1970_12_27_djvu.txt

The Daily Colonist (1970-12-27)

"Americans are getting something here they don't get
in any other foreign jail in the world," reports Richard
Courtenaye, U.S, consul in  Tijuana.

_ _ _

https://www.researchgate.net/profile/Floyd-Rudmin/publication/264434087_Cognitive_history_and_the_neurotic_regulation_of_historical_beliefs_the_case_of_Canadians_encountering_War_Plan_RED_1904-1939/links/57740b9608ae4645d60a0c30/Cognitive-history-and-the-neurotic-regulation-of-historical-beliefs-the-case-of-Canadians-encountering-War-Plan-RED-1904-1939.pdf











https://www.amazon.com/Whos-who-CIA-biographical-reference/dp/B0006C19DY

https://en.wikipedia.org/wiki/Who%27s_Who_in_the_CIA#:~:text=Who%27s%20Who%20in%20CIA%20is,and%20probably%20with%20KGB%20assistance.

https://stevenwarran.blogspot.com/2013/09/a-review-of-real-underground-whos-who.html

Ernest M. Lancina

Communist Problems in Latin America: A Report
United States. Congress. Senate. Committee on the Judiciary

(1957)



(Barcelona)

_ _ _

International Operations of the United States Government in France, Spain ...
United States. Congress. House. Committee on Government Operations

(1954)



_ _ _






_







_ _ _

https://www.nytimes.com/1975/11/02/archives/virginia-a-lancina-is-engaged-to-marry-russell-f-graham.html

Nov. 2, 1975

(...)   Miss President is a descendant of President John Adams and President John Quincy Adams. Her late father, Ernest Michael Lancina, was Government career officer, who at his death in September, 1973, was assigned to the Embassy in Madrid.

https://www.nytimes.com/1975/12/14/archives/marriage-announcement-6-no-title.html


Dec. 14, 1975

(...)   The bride, a consular officer with the State Department, is daughter of Mrs. Frederic Greenlaw Dawson of Miami and the late Ernest Michael Lancina, a career diplomat. She is a graduate of the Putney School and Swarthmore College, where she received her degree magna cum laude and was elected to Phi Beta Kappa. (...)

_ _ _

Naissance probable : 1919, Orange, New York, USA

_ _ _

Modernizing Repression: Police Training and Nation Building in the American ...
Jeremy Kuzmarov

Charles Willard Brown


The Biographic Register of the Department of State
United States. Department of State





Note : de 1962 à 1965, Richard Jerome Slott était à Valence... il a donc bien connu Charles Willard Brown qui était à Madrid.

_ _ _

Department of State News Letter, Numéro 3 ;Numéro 5 ;Numéro 9
United States. Dept. of State

May 1962



_ _ _

News Letter
United States. Dept. of State

November 1965



_ _ _

https://1997-2001.state.gov/publications/statemag/statemag_jan98/obituary.html

La dernière personne citée par Patrice Chairoff comme étant en lien avec Stefano Delle Chiaie est un certain William Jones.

Une fois de plus, il faut se méfier des homonymes.

Il pourrait s'agir de

William J. Jones

William Joseph Jones, 68, of Frederick County, Virginia, died Wednesday, November 10, 2010 in Winchester Medical Center.

Mr. Jones was born in 1942, in Shamokin, Pennsylvania, the son of the late Francis and Catherine Jones. He was an analyst with the CIA, retiring in October of 1995. Mr. Jones was a very active member of the Winchester Moose Lodge #1283. He was a Veteran having served in the United States Army.

He married Nora Bodrog on July 3, 1965, in Arlington, Virginia.

Surviving with his wife of 45 years, is his daughter, Mary Werner and her husband, Ron of Winchester, Virginia; his son, David Jones and his wife, Dawn of Haymarket, Virginia; and three grandchildren, Katherine Werner, Julianne Werner and Zachary Jones.

A Celebration of Life will be held on Sunday, November 21, 2010, from 2:00-5:00 PM at Winchester Moose Lodge #1283, 215 East Cork Street, Winchester, Virginia, 22601.

Memorial contributions may be made to The American Heart Association, 7272 Greenville Avenue, Dallas, Texas, 75231.

Please view obituaries and tribute wall at www.ompsfuneralhome.com

_

https://www.facebook.com/winchestermoose1283/videos/320601511448681

_ _ _

Plus probable, dans le livre

https://libcom.org/book/export/html/38040

l'auteur suggère

William Jones – no details (could be William Charles Jones III, executive director Bureau of Intelligence Research, director Office Intelligence Liaison 7/73).

https://books.google.be/books?id=YZ4v4ywqkxUC&pg=RA1-PA165&dq=William+Charles+Jones+III&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjvoPOJ5PnyAhUjM-wKHTNFAS4Q6AF6BAgCEAI#v=onepage&q=William%20Charles%20Jones%20III&f=false

Assembly, Volume 58,Numéros 4 à 6
United States Military Academy. Association of Graduates





_

Official Register of the Officers and Cadets
United States Military Academy



_

https://books.google.be/books?id=zytVAAAAYAAJ&q=%22William+Charles+Jones+III%22&dq=%22William+Charles+Jones+III%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjCyIHT5_nyAhWFM-wKHXLhC48Q6AF6BAgDEAI




Note : "fourragere" ... une décoration ?

_

https://en.wikipedia.org/wiki/Bureau_of_Intelligence_and_Research

The Bureau of Intelligence and Research (INR) is an intelligence agency in the United States Department of State

Dans

https://libcom.org/book/export/html/38040

il est aussi question de

Moffett, William Adgar III – b Calif 11127/39. U Va BA 62. United States Marine Corps 6265 maj overseas. PRIV EXPER mgmt trainee distribtrans corp 6567. GOVT EXPER programme analyst Dept of Army 6773. STATE Port-au-Prince R-7 econ-commercial officer 1/73 (w – Anne Dekle).

_ _ _

https://archive.org/stream/dellechiaie1stuartchristie/Delle%20Chiaie%201%20-%20Stuart%20Christie_djvu.txt

The ostensible head of the new Bolivian regime, General Garcia Meza, charged
his Interior Minister Arce Gomez with the job of setting up a personal
bodyguard to protect him on his trips around the country. This force was
recruited from the neo-fascists who had helped him to power. This parallel
security force was trained and overseen by William Adgar Moffett III, a CIA
paramilitary officer who had previously helped refine the methods used by
Haitian dictator "Papa Doc" Duvalier's dreaded murder organisation, the Ton
Ton Macoutes.

_ _ _

El Salvador: U.S. Intervention
1981

William Adger Moffett , III , born November 27 , 1939 in California , served under cover as a “ programs analyst ... In 1973 he assumed diplomatic cover as an economic - commercial officer at the Port - au - Prince , Haiti Embassy

_ _ _

Covertaction Information Bulletin, Numéros 1 à 19
Covert Action Publications, 1980




_ _ _

Latin America Weekly Report, Numéros 1 à 50
Latin American Newsletters, 1981

Un livre difficile à trouver ! (merci à un lecteur attentif)

https://archive.org/details/whoswhoincia0en

Ces derniers jours, il est beaucoup question de Antonio (ou Antonello ou Toni) Brandi dans le fil de discussion relatif à Jean Bultot.

Antonio Brandi a dirigé pendant plusieurs années Transalpino à Londres et a accompagné Clemente Graziani de Londres à Madrid pour rencontrer Stefano Delle Chiaie (voir l'autobiographie de ce dernier).

Il vit en Tchéquie et connaît bien Roberto Fiore.

https://books.google.be/books?id=JOsdAQAAMAAJ&q=%22Aldo+Bevacqua%22,+Aldo&dq=%22Aldo+Bevacqua%22,+Aldo&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj8tNPMzYHzAhVIsaQKHSsTA94Q6AF6BAgKEAI



https://uk.globaldatabase.com/company/italia-nel-mondo-uk-limited

ITALIA NEL MONDO (UK) LIMITED  -  ALDO VITTORIO BEVACQUA


Aldo Vittorio Bevacqua, d'origine sicilienne, a dirigé "Transalpino" au Royaume-Uni.

Il était proche d'un franc-maçon notoire : Giovanni Alliata, prince de Montereale.

https://it.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Alliata_Di_Montereale#:~:text=Don%20Giovanni%20Francesco%20Stefano%20Ippolito,%C3%A8%20stato%20un%20politico%20italiano.

Aldo Bevacqua était membre du comité de rédaction du magazine "Adunata", sous la direction de Giovanni Alliata.













Sur "Unione Cavalleria Cristiana Internazionale", voir

http://www.cavalleriacristiana.it/

A Catane, avec un acte daté du 16 mars 1963, en Not. Antonio Las Casas Reg. n. 12856, l'"Union Internationale de la Chevalerie Chrétienne - Légion du Christ U.C.C.I.", réalisant ainsi ce qui avait été conçu le soir du 2 décembre 1962, lorsque le Fondateur le Duc G.A. Pensavalle de Cristofaro dell'Ingegno, avec son ami le marquis Primo Paolo Cassarino de Syracuse, de retour à Catane, après avoir accompagné leur grand ami Monseigneur Costantino Trapani, nommé évêque de ce diocèse (...)

https://it.wikipedia.org/wiki/Costantino_Trapani


Giovanni Alliata prince de Montereale était aussi proche de l'ambassadeur des Etats-Unis en Espagne (sous Franco, de 1955 à 1961) John David Lodge.

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Davis_Lodge

Le prince Giovanni Alliata Di Montereale, homme politique, conseiller municipal de Palerme, président de l'Académie de la Méditerranée, avait d'étroits rapports avec le père Félix Morlion.

Il est né à Rio de Janeiro en 1921 et héritera, de manière peu claire, d'une fortune en propriétés de toutes sortes au Brésil.

Le prince Alliata di Montereale, grand maître de la puissante loge maçonnique Alam, chef du parti monarchiste, a été l'un des instigateurs du massacre de Portella delle Ginestre, comme l'a affirmé Gaspare Pisciotta, peu avant d'être assassiné en prison. En 1946, il dépense 2 millions par mois pour soutenir toutes sortes d'activités séparatistes en Sicile.

Il a dilapidé une fortune dans une vie pleine de femmes et de tables de jeu, ainsi que dans la franc-maçonnerie. Cependant, il a toujours eu des ressources financières.

Il est devenu Grand Maître de l'observance maçonnique de la Piazza del Gesu'. Il était également à la tête d'une loge maçonnique par le biais de laquelle il entretenait des relations ambiguës avec des hommes d'affaires en Amérique du Sud.

Il était le financier du journal "Il popolo di Roma" du Front national monarchique.

En 1970, un "tuyau" lui permet d'échapper à la capture ordonnée par le parquet de Rome dans le cadre de l'enquête sur le coup d'État manqué du prince Junio Valerio Borghese et de se réfugier à l'étranger. Selon les juges, Alliata a participé à la rédaction du projet politico-militaire et a demandé la collaboration des patrons de Cosa Nostra, qui, par l'intermédiaire de Luciano Liggio, ont refusé. Il a ensuite été disculpé et est retourné en Italie.

Il figure ensuite parmi les destinataires d'un avis d'enquête envoyé par la magistrature de Padoue, qui enquête sur les activités du groupe néofasciste La Rosa dei Venti.

Le parquet de Palmi a émis un mandat d'arrêt contre lui le 11 mai 1994 pour "association criminelle et association secrète pour avoir fait partie d'un groupe maçonnique caché dans le but d'interférer avec l'exercice des fonctions des organes constitutionnels, des administrations publiques, des organismes publics et des services publics essentiels et d'empêcher et d'entraver le libre exercice du droit de vote". Le 20 juin 1994, il est mort à Rome, alors qu'il était en résidence surveillée.

_ _ _

Cité dans

https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1984/06/05/golpe-borghese-trame-nere-p2-ecco-la.html

05 giugno 1984

(traduction)

Et maintenant, il (Amos Spiazzi) est secrétaire pour la région de Vénétie du Parti national monarchiste. "Cesare Crosta l'a fondée à Rome et son président est le prince Gianfranco Alliata di Montereale, celui-là même qui a été acquitté des accusations pour la 'Rose des vents'.

Voir

https://timesofmalta.com/articles/view/The-prince-and-we.418683

The prince and we

Prince Giovanni Fran­cesco Alliata of Montereale and Villa­franca (Rio de Janeiro 1921 - Rome 1994), Gianfranco to friends, began his political career in 1943. Immediately after the first Allied landings, he joined the Sicilian separatist movement, Movimento Indipendista Siciliano (MIS), as a representative of the landowners. The MIS enjoyed the support of the Allies. The Prince, young but wealthy, cosmopolitan and influential, will have come to their attention.

The MIS was also initially supported by the Mafia, before the latter decided that the movement had no future and that it made more sense for it to network with the national political parties, especially the Democrazia Cristiana.

On May 1, 1947, 65 May Days ago, a large number of poor peasants assembled at Portella della Ginestra, close to Piana degli Albanesi, to celebrate May Day, when machine gun fire was suddenly opened on them. Eleven were killed and 27 wounded. Among the dead were four children. Among the wounded was a very young girl whose jaw was shot clean off.

Gaspare Pisciotta, right hand man of Salvatore Giuliano, the separatist bandit who led the massacre, told enquiring magistrates that Prince Alliata was one of a number of the bloodbath’s instigators. Predictably, on the eve of his trial, Pisciotta was poisoned in prison. Giuliano himself was never brought to trial. The official narrative is that he was killed in a shootout with the Carabinieri. Another version is that it was Pisciotta, in agreement with the Carabinieri, to take out Giuliano.

From 1947 to 1963, the Prince sat in the Italian lower house of representatives for a succession of right wing parties, respectively the Partito Nazionale Monarchico, the Partito Monarchico Popolare and finally the Partito Democratico Italiano di Unità Monarchica (PDIUM). In 1972, the latter opted to dissolve itself and the majority of its members joined the neo-fascist Movimento Sociale Italiano - Destra Nazionale (MSI-DN).

Big spending and hard playing, Gianfranco was well connected. Networking was his forte, although in 1970 the magistrates of Rome’s Procura della Repubblica would probably have preferred the term “conspiracy”. Prince Gianfranco was warned of an imminent arrest and fled Italy just in time. He was accused of having liaised with Cosa Nostra on behalf of another prince, Junio Valerio Borghese, central character in the failed attempted coup d’état of December 7/8, 1970.

The background to the events of December 1970 – the political situation in Italy and the whole Mediterranean region, the involvement of Italian and other Nato intelligence services, the dense network of links between secret services and neo-fascist movements, the role of the secret “masonic” lodge Propaganda Due (P2) – continues to generate many disturbing questions, some of which are relevant to Malta’s own post-WWII history. But let’s get back to the Prince.

Before the Roman magistrates could arrest him concerning his role as a go between with the Mafia – Borghese needed Cosa Nostra’s support – Gianfranco fled abroad, destination Malta. As a member (number 361) of the P2, he could probably rely on the support of other members then in Malta. For authoritative background on the P2 in the period 1965-1974, see Section 4 of Tina Anselmi’s majority report of the findings of the Parliamentary Commission of Inquiry,

Another P2 member in Malta at that time was Admiral Gino Birindelli (membership number 130), then commander of Nato’s Allied Naval Forces Southern Europe (NAVSOUTH). Between 1972 and 1976, Birindelli (1911-2008) – who, like Borghese, served in the Italian Navy’s Decima MAS during the war – was elected to parliament for the neo-fascist MSI-DN whose president he was for a while before moving to a short-lived splinter party. Birindelli, who was declared persona non grata by Dom Mintoff in 1971 for having involved himself in local politics, much later told La Stampa that he never thought very highly of the P2. He indicated that he only joined after becoming a civilian. If this were the case then he joined after Prince Alliata’s flight from Italy. Anyway, Birindelli’s name crops up again in relation to Edgardo Sogno, another shady character with connections to Malta who was investigated for plotting to overthrow the Italian government in the early 1970s.

Be that as it may, in Malta the Prince could rely on other contacts too. Already in 1967 he was able to get himself published in the Journal of the Faculty of Arts of the Royal University of Malta (Vol. 3, Nr. 3, pp.234-236). Under the title Malta e l’unità Mediterranea, we get a long list of cultural events promoted by himself in Europe and central America including the launching of a quaint manifesto to “all artists of the world (demanding) that they overcome the limited and decadent forms that find their condemnation in existentialism”. After praising the merits of his International Academy of the Mediterranean, whose academicians included the authoritarian ruler of Portugal, Salazar, the Prince calls on the “representatives of Maltese culture” to transform Malta into “the crossway of Western Mediterranean culture”.

A flimsy but pompous document no doubt, the significance of which, however, cannot be underestimated. It is clear evidence of the, at best, naïve character of what the Prince addressed as the “representatives of Maltese culture”, at least the ones that made its publication possible. It says more about us then (and now?) than about Gianfranco.

Elio Massagrande connaissait très bien Amos Spiazzi et ce dernier était un proche du prince Alliata di Montereale.

Nous sommes au centre des mouvements monarchistes et des liens avec la Belgique (association des "Vétérans du roi Albert 1er").

Elio Massagrande connaissait très bien Stefano Delle Chiaie.

Avec "Unione Cavalleria Cristiana Internazionale" et Aldo Bevacqua, on retrouve aussi Transalpino... (bien connue de Elio Massagrande et de Stefano delle Chiaie).

En effet :

Aldo Vittorio BEVACQUA, résidant à 79 Elmfield Way, Sandersteal, Surrey, administrateur depuis la constitution de la société Transalpino à Londres ;

Antonio Federico BRANDI, né le 10 mai 1952 à Rome/Italie (Italie), domicilié au 16 Liphook Crescent London SE23, administrateur depuis le 14.10.1980. Il est également le secrétaire de la société ;

Aldo JANNONE (italien), domicilié à 1050 Bruxelles, Square du bastion 1A Belgique. Il a été administrateur depuis la constitution de la société jusqu'à son décès le 25.9.1980.

Nous savons aussi que Antonio Brandi (Avanguardia Nazionale) connaissait Stefano Delle Chiaie et Clemente Graziani (qui a accueilli Jean Bultot au Paraguay).

Il est difficile de croire que la famille Jannone ignorait tout de ce qui se passait chez Transalpino.

(traduction)

Il en est de même pour le Rosa dei Venti : ici, nous trouvons impliqués non seulement le général Micelì, mais aussi le général Nardella du bureau de guerre psychologique de l'OTAN à Vérone. Nardella animait à Vérone un groupe politique appelé "mouvement d'opinion publique" dont le prince Giovanni Alliata di Montereale, un noble sicilien frappé d'un mandat d'arrêt lors des enquêtes sur le terrorisme en Vénétie en 1974, était le directeur.

_ _ _





_ _ _





(traduction)

Toujours en 1960, les frères américains intervinrent par l'intermédiaire de Gigliotti dans l'opération d'unification du Conseil suprême de la Sérénissime Grand Loggia de l'ALAM du prince sicilien Giovanni Alliata di Montereale (dont le nom sera lié aux événements du coup d'État de Borghèse, à ceux de la « Rosa dei Venti », aux organisations mafieuses), puis s'est retrouvée dans la Loge P2, avec le Grand Orient. Il semble que l'unification du Grand Orient avec la franc-maçonnerie d'Alliata, à forte dominante conservatrice, ait été la condition posée par Gigliotti en échange de l'intervention américaine dans les négociations avec le gouvernement italien concernant le palais Giustiniani. L'unification entraîna l'extension au Grand Orient de la reconnaissance que la Circonscription Sud des USA avait déjà donnée à la Grande Loge Serenissima d'Alliata, ainsi que de nombreux éléments de prestige dans le milieu maçonnique.

Note : ALAM = Antichi, liberi, accettati muratori




(traduction)

ALDO RIZZO. Oui, Monsieur le Président, clarifier certains points n'est pas une mauvaise chose.
Autre question : en ce qui concerne l'ALAM, le Prince Gianfranco Alliata en faisait partie.

SPINELLO. Pardonnez-moi : ALAM, franc-maçon ancien, libre, accepté, c'est une dénomination qui n'identifie pas une structure particulière qui, au fil du temps, a eu ses propres caractéristiques, car les "franc-maçons anciens, libres, acceptés" sont tous des franc-maçons. Il n'y a pas une seule partie des francs-maçons à qui l'on peut attribuer ce type d'initié. Nous sommes tous des francs-maçons anciens, libres et acceptés.

ALDO RIZZO. Savez-vous que Gianfranco Alliata était le souverain des loges couvertes de la Piazza del Gesù ?

SPINELLO. Gianfranco Alliata a été souverain "découvert".

ALDO RIZZO. Non.

SPINELLO. Bon sang ! En 1960, dans la zone mondiale !

ALDO RIZZO. Souverain des loges couvertes.

SPINELLO. Pour autant que je sache, j'ai supposé, j'ai recueilli la succession d'Alliata en avril 1979, et est attestée par un rapport qui, évidemment, doit être acquis dans les documents de la Commission. Alliata était un souverain très ouvert, reconnu par les Américains, les Britanniques, le monde entier. Il est également vrai qu'il avait des manifestations d'intempérance qui le plaçaient en dehors de l'orthodoxie maçonnique et que les frères du Suprême Conseil l'ont mis à l'écart, c'est aussi vrai. Ceci est attesté par un rapport du conseil suprême avec 21 signatures. Tous là.

(...)

SPINELLO. Je pense qu'en parlant de principes, le plus titré peut être Gianfranco Alliata, qui était alors le représentant légitime du rite dans notre communion ; alors, le cas échéant, demandez des éclaircissements à Gianfranco Alliata. En conscience, je ne sais rien dire. Cette princesse - invoquée par les ombres de ma mémoire - je ne la connais pas.

_ _ _



(traduction)

GIORGIO PISANO". Avez-vous déjà entendu parler du Prince Alliata di Monreale ?

ROSSETI. Je l'ai rencontré, j'ai entendu parler de lui, je l'ai rencontré deux ou trois fois ; un personnage très étrange, tout fou.....

GIORGIO PISANO. Franc-maçon...

ROSSETI. Franc-maçon, puis est parti, puis est revenu, puis a été nommé Grand Maître...

GIORGIO PISANO. Avez-vous eu connaissance de réunions qui ont eu lieu à Vérone entre des représentants de la franc-maçonnerie, dont Alliata di Monreale, le colonel Nardella et le commandant Spiazzi ?

ROSSETI. Non.

GIORGIO PISANO. Tu connaissais Spiazzi ?

ROSSETI. J'ai rencontré Spiazzi dans la prison de Padoue, il m'a été présenté par le juge Tamburino.

GIORGIO PISANO. Pourquoi es-tu allé voir Spiazzi à la prison de Padoue ?

ROSSETI. Parce que le juge Tamburino m'a dit (mais je pense que c'était un peu une excuse pour voir si Spiazzi me connaissait ou pas) d'aller convaincre Spiazzi d'être plus loyal.

(traduction)

Dans la période de l'après-guerre, la franc-maçonnerie italienne est divisée et lacérée, il y a des obédiences et des rituels divers, et il y a une lutte continue entre eux pour la reconnaissance internationale la plus autoritaire. Dès les premières années de l'après-guerre, l'intérêt de la puissante franc-maçonnerie américaine, qui comprenait des politiciens de premier plan, des diplomates, de hautes hiérarchies militaires, des personnes liées à la CIA et aux milieux mafieux, pour les affaires maçonniques de notre pays a été évident.

Il est connu que l'architecte de la première reconnaissance du Grand Orient d'Italie par le District Nord des Etats-Unis est Frank Gigliotti, par la suite président du comité formé aux Etats-Unis pour répondre à l'appel lancé par les frères du Grand Orient d'Italie engagés dans un difficile travail de réappropriation de la Maison maçonnique du Palazzo Giustiniani.

L'unification du Grand Orient avec la franc-maçonnerie noire d'Alliata semble avoir été la condition imposée par Gigliotti en échange de l'intervention américaine décisive dans les négociations avec le gouvernement italien pour le Palazzo Giustiniani. L'unification impliquait l'extension au Grand Orient de la reconnaissance que le District Sud des États-Unis avait déjà accordée à la loge d'Alliata.

_ _ _






(traduction)

Le créateur de la première reconnaissance du G.O.I. par la prestigieuse Circonscription Nord des Etats-Unis (la reconnaissance par la Grande Loge Unie d'Angleterre n'interviendra qu'en 1972) fut, en effet, en 1947, Frank Gigliotti, ex-agent de la Section italienne de l'OSS de 1941 à 1945, pendant la période où Gelli collabora avec le Counter Intelligence Corps (le service militaire américain de contre-espionnage), et ensuite agent de la CIA (voir "Who's Who in CIA" de l'époque, joint au Mémoire de Siniscalchi de 1976). Par la suite, Gigliotti fut président du "Comité d'action" formé aux États-Unis pour répondre à l'appel lancé par les frères du G.O.I. engagés dans le difficile travail de réappropriation de la Maison maçonnique de Palazzo Giustiniani. Le compromis entre le G.O.I. et l'Etat italien, parrainé par les frères américains, est signé le 7/7/1960. L'acte de transition a été signé par le ministre des finances Trabucchi et le G.M. Publio Cortini de l'époque, et l'ambassadeur américain, J. Zellerbach, et Frank Gigliotti étaient présents à la table de signature d'une stipulation entièrement italienne.

_ _ _

https://vk.com/wall-178138800_1533

Freemasonry and Bloodletting

May 8, 2019

(...)

But it is precisely the final report of the Parliamentary Commission on the P2 Lodge, chaired by Tina Anselmi, to highlight its importance in correlation with the “relevance of the international aspect of Freemasonry”, underlining the links between North American Freemasonry and the Grand Orient of Italy ( Goi). It is Frank Gigliotti, a man of the CIA, who recognizes Goi in ’47 and then works to unify the various Italian families. The Sicilian Prince Giovanni Alliata of Montereale, a Mason, is in contact with Gigliotti, whose name appears in the Borghese coup and in that of the Rosa dei Venti. Gelli appears on the scene just when Gigliotti ceases his activity.

(...)

https://vk.com/doc524642477_501641148?hash=a7a277b97fc75be0ae


FRANK GIGLIOTTI, THE MASSON OF THE TWO WORLDS BETWEEN LUCKY LUCIANO, CIA AND LICIO GELLI





(...)


THE MASSAGE OF PORTELLA AND THE BLACK PRINCE





(...)

(traduction)

Ce sont les juges de Bologne qui ont enquêté sur les activités des groupes d'extrême droite. Ce n'est pas la première fois que le nom du Grand Maître Ghinazzi est mentionné lors d'enquêtes sur le néofascisme. Il est également confronté au juge d'instruction de Padoue, Giovanni Tamburino, dans sa recherche des liens et des amitiés du prince Giovanni Alliata di Montereale, frappé d'un mandat d'arrêt qui sera ensuite retiré par les juges romains lors de l'enquête sur la Rosa dei venti. Ghinazzi et Alliata sont de vieux amis : au moins depuis les années 1950, lorsqu'ils se sont tous deux présentés à Bologne comme candidats monarchistes dans une liste qui comprenait également le Mouvement social.

Une piste inquiétante. Alliata, indiqué par beaucoup comme un ancien franc-maçon de Piazza del Gesu, coulerait avec son groupe dans le Grand Orient dont, ensuite, il se détacherait. Le fait que la franc-maçonnerie ait joué un rôle important dans la stratégie des personnages et des groupes impliqués dans l'enquête sur la Rosa dei venti, a été soutenu dans divers interrogatoires également par le major noir Amos Spiazzi, lié au Sid.

Face à une piste aussi déchiquetée et inquiétante, qui pourrait fournir, si elle était confirmée par des preuves, une réponse précise à tant de doutes et à tant de zones d'ombre des diverses enquêtes sur les complots noirs, les magistrats avancent avec prudence. "Mais un fait est certain", disent-ils. "Le temps est venu de regarder plus profondément, en violant des secrets qui, devant la loi, ne peuvent être justifiés".

Ci-dessus :

Ce n'est pas la première fois que le nom du Grand Maître Ghinazzi est mentionné lors d'enquêtes sur le néofascisme







(traduction)

GHINAZZI Giovanni di Guglielmo e di Boldini-Serra Adalgisa, né à Bologne le 9-7-1915, demeurant via Rizzoli n.4, célibataire, ancien général, maçon, ancien membre de l'association "Italiens de la guerre d'Espagne" avec ALLIATA di MONREALE et Andrea MITOLO di Bolzano, conseiller régional du M.S.I., il a été soupçonné d'être le financier du camp paramilitaire fasciste de Passo Pennes dans le Haut-Adige.

Il a également été commandant de l'aéroport de Bologne.

(...)




(traduction)

La contingence politique et idéologique a probablement aussi eu une influence, car le climat politique du pays a changé. Mais la franc-maçonnerie n'a pas baissé les bras et a fait appel à la Cour suprême. Entre-temps, nous, francs-maçons italiens, avons reçu la visite d'un certain Frank Bruno Gigliotti, émissaire de la franc-maçonnerie américaine, qui est venu nous proposer presque une sorte de troc ayant pour objet, d'une part, la restitution du Palazzo Giustiziani par le gouvernement italien à la franc-maçonnerie et, d'autre part, l'absorption par notre institution, dite Palazzo Giustiziani, d'un faux groupe maçonnique, l'un des nombreux qui étaient apparus en Italie après la guerre, connu sous le nom d'"ALAM", et dirigé par le prince Alliata di Montereale. Les dirigeants maçonniques italiens ont fermement rejeté le troc car la connivence dudit prince avec d'obscurs événements politiques dans notre pays dans les années 40-50 était bien connue. Cependant, ledit prince a ressenti le besoin de s'éloigner de la franc-maçonnerie, il s'est donc mis en "sommeil" (dans le jargon, cela signifie démissionner de l'institution) et ensuite les organes maçonniques ont pris en considération la proposition d'absorption de ce groupe sur présentation des certificats de criminalité générale de tous ses membres. Après s'être assuré que chacun d'entre eux avait un dossier irréprochable, le groupe a été absorbé.

(suite)





(traduction)

Par conséquent, le problème du Palazzo Giustiziani a été résolu avec la stipulation d'un accord ayant pour objet la location par l'État à la Franc-Maçonnerie des locaux occupés par elle dans le Palazzo Giustiniani jusqu'en 1980 et à la modeste contrepartie, je ne me souviens plus si c'était d'un ou quatre millions par an, à considérer dans une certaine mesure symbolique compte tenu de la valeur commerciale de ces locaux et avec l'accord et dans l'hypothèse où lesdits locaux auraient été acquis au Sénat en raison de la nécessité d'une meilleure organisation des commissions, l'Etat aurait prévu pour notre organisation d'autres locaux appropriés dans une position similaire.

Parallèlement ou immédiatement après cette affaire et toujours avec la médiation du célèbre Gigliotti, - dont nous n'avons appris que plus tard qu'il était membre de la CIA comme le montre le document n.1 que j'ai produit - le Grand Maître de la franc-maçonnerie italienne devait autoriser l'établissement à Rome d'une loge réservée aux résidents américains dans la ville où tous les travaux se déroulaient en anglais mais qui pouvait aussi être fréquentée par des frères d'autres loges. Je dois rappeler qu'avec la fusion du groupe ALAM avec Palazzo Giustiniani, le différend entre un groupe de grandes loges nord-américaines et un autre groupe d'autres loges dans le même pays s'est également réglé, l'un reconnaissant d'abord le groupe ALAM et l'autre Palazzo Giustiniani.

(...)





(traduction)

Au cours des enquêtes menées pour identifier les auteurs des attentats à la bombe revendiqués par les « groupes de l'ordre noir », il est apparu que certaines des personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette association subversive (Elio Massagrande, Luigi Falica), avaient reçu le soutien organisationnel de l'aéroclub "Bortolotti" de Borgo Fanigale, où, en effet, Elio Massagrande avait soutenu l'avion Cessna 175 B qu'il possédait avec un certain Francesco Sturla.

Les enquêtes organisées à cet égard et l'acquisition de documents relatifs à l'enquête sur les activités de la soi-disant "Rose des vents" a mis en évidence des soupçons de participation à des activités subversives non seulement pour les personnes qui avaient été chargées de la gestion de l'aéroclub Bortolotti, mais aussi, en référence à l'activité de l'institution maçonnique appelée "Grande Loge d'Italie", dirigé par Ghinazzi Giovanni et dont les bureaux, déguisés sous le nom de "centre sociologique italien", ont été perquisitionnés avec saisie de divers documents, sur la base desquels il a été possible d'identifier, quoique sérieusement incomplets, certains appartenant aux "loges" bolonaises.

En réalité, l'existence d'un lien de « fraternité » a émergé non seulement en référence à diverses personnes connues comme gérants ou membres de l'aéroclub « Bortolotti » (gén. Angelo Mastragostino, Dante Labanti, Ghinazzi lui-même, et d'autres), mais en relation aux associations « combattantes » (dont l'une dénommée ARALS visant à réunir les vétérans de l'Aviation Légionnaire d'Espagne comprenait les mêmes Mastragostino, Labanti et Ghinazzi) ; aux initiatives économiques qui ont fait l'objet d'une enquête judiciaire distincte (compagnie d'assurance Mercuri) ; aux liens avec des personnes et des associations déjà suspectées de complot et d'activités subversives des systèmes républicains (le prince Alliata de Montéréale accusé fugitif pour complot armé contre les pouvoirs de l'État et de l'Ordre Nouveau, mouvement politique dissous) ; aux noms indiqués anonymement comme appartenant à la rose des vents bolonaise (dont Ghinazzi ...

_ _ _ _ _ _ _

http://www.aeroclubbologna.com/

_ _ _ _ _ _ _

https://archivio.unita.news/assets/main/1974/08/17/page_005.pdf



(traduction)

A cette occasion, il a été question d'une éventuelle ramification de la "Rosa del venti" parmi les membres de l'Aero Club de Bologne. Un anonyme, évidemment très versé dans ces choses, avait aussi envoyé à l'autorité judiciaire une liste complète des conjurés.

La « Rose des vents » avec Poli, ancien parachutiste saboteur, revient dans l'actualité grâce à une liste complète des membres de l'association aéronautique bolonaise, liste saisie lors de la dernière perquisition domiciliaire. Poli aurait dit que ces "pilotes" étaient des clients d'une de ses activités secondaires en tant qu'agent littéraire.

(traduction)

"Rosa dei Venti" et "Supersid" : des organisations se mobilisent pour créer la possibilité d'établir l'ordre. Les plans d'urgence hautement secrets connus des responsables politiques. Pour Miceli : Tanassi, Restivo et Andreotti savent. Les protocoles agressifs du Pacte Atlantique et les manœuvres de déstabilisation de l'OTAN.



(traduction)

Ce cri d'alarme est lancé le 5 novembre 1972 par Arnaldo Forlani, alors secrétaire de la DC, lors d'un rassemblement public à La Spezia. Deux ans se sont écoulés depuis le "coup Borghèse" et les propos du leader de la DC témoignent du climat de complots subversifs qui persiste dans le pays. Après des années de silence, de tentatives de dissimulation et de connivence dans les années 1970 - 1974, des enquêtes judiciaires ont mis en lumière certaines des principales organisations et leurs opérations visant à réaliser des manœuvres de coup d'État déstabilisatrices. La "Rose des vents" a été créée comme une structure de liaison entre différents groupes et mouvements : Il s'agissait de groupes terroristes de la droite extraparlementaire, d'associations militaires créées ou renforcées dans le but de créer des réseaux de soutien aux militaires, d'officiers de l'armée impliqués dans les structures de sécurité, de mouvements d'opinion publique en faveur de l'État fort, de groupes de soldats américains faisant partie des structures de sécurité de l'OTAN en Italie et de groupes de francs-maçons, dont certains appartenaient à la P2 (Alliata di Montereale, Edgardo Sogno) et d'autres faisaient partie de la haute direction de l'obédience de la Piazza del Gesù (Ghinazzi). Il n'est pas clair si la "Rose des vents" était une structure autonome destinée à orienter (comme sa dénomination pourrait le signifier) les différents groupes subversifs ou s'il s'agissait d'une sorte de coordination de 20 organisations différentes. Il est certain qu'elle dépendait d'une structure interne des services secrets officiels, la DGSI, ou qu'elle était coordonnée avec elle, mais qu'elle ne coïncidait pas complètement avec elle : la " DGSI parallèle ". Le plus important protagoniste qui a témoigné, Roberto Cavallaro, a souligné comment l'organisation de la Rose poursuivait, par l'intermédiaire de groupes terroristes, des objectifs qui n'étaient pas le coup d'État, mais une stratégie de désordre et de terreur qui justifiait une intervention pour rétablir l'ordre. Les dépositions de Cavallaro ont été couvertes par le secret d'État par le Premier ministre de l'époque, Mariano Rumor. Dans une interview à "Europeo" (17 octobre 1974), Cavallaro déclare : "l'organisation existe en soi, elle a une structure légitime dont le but est d'empêcher les perturbations des institutions. Lorsque cette perturbation se propage dans le pays (émeutes, tensions syndicales, violence, etc.), l'organisation se met à créer des possibilités d'établir l'ordre. Et voici ce qui s'est passé : si les troubles n'ont pas eu lieu, ils ont été habilement créés par des "organisations" par le biais de tous ces organismes d'extrême droite (mais aussi d'extrême gauche) qui sont maintenant jugés dans le cadre des enquêtes sur les "complots noirs" (Rosa dei Venti, Ordine Nero, la Fenice, il MAR di Fumagalli, i Giustizieri d'Italia et bien d'autres)".