Ronald Rossignol

Pour information ...

http://cec.rwanda.free.fr/documents/Publications/Version-Html/d_lc23marsmilit.htm

Organigramme des livraisons d’armes à Goma en juin-juillet 1994

Pour ce qui concerne les livraisons officieuses, celles qui ne passent pas par l’armée française, il y a de nombreux rapports de Human Rights Watch, d’Amnesty International, d’Oxfam, de NISAT… Nous allons nous arrêter à quelques points saillants et probants. Un livre de Brian Wood et Johan Peleman, Arms fixers, publié en 1999, a un chapitre entier consacré aux livraisons d’armes pendant le génocide. Ces livrai­sons passent par Goma, à la frontière zaïro-rwandaise, porte d’entrée de l’approvisionnement des forces en train de commettre le génocide. Les circuits impliquent à l’origine des pays comme Israël, l’Albanie, les Seychelles, avec pour villes étapes Ostende, Le Caire, Mombasa… On passe aussi par Kinshasa. Les armes aboutissent à Gisenyi, bastion du pouvoir de l’Akazu.

Nous avons essayé de résumer dans un organigramme le chemin emprunté par les armes à destination de Goma à la mi-juin 1994. Les différentes sources consultées (rapports de Human Rights Watch, Amnesty International, Oxfam, enquête du Times, Arms fixers de Brian Wood et Johan Peleman, NISAT, 1999) documentent plus de cinq livrai­sons sur Goma de la mi-juin à la mi-juillet 1994. Mais dans son reportage du 3 juillet 1994 pour le Journal du Dimanche (voir plus loin), Franck Johannès parle d’arrivages d’armes « tous les soirs depuis la mi-avril ».

( ... ) Tout cela évoque un recours au vaste réseau des trafiquants d’armes de la Guerre froide (Belgique, Grande-Bretagne, Israël, et ci-après des figures de l’apartheid sud-africain).

( ... ) Ces armes qui passent par la Françafrique sont transportées par des réseaux de trafiquants d’armes de la Guerre froide, de l’Alliance atlantique, avec une composante britannique, une composante belge, une composante israélienne. On présente complaisamment les trafiquants d’armes comme des électrons libres, mais c’est de la poudre aux yeux : ces gens passent par des endroits où il est évident qu’il faut une sorte de permis, de licence d’opérer. Si vous amorcez un trafic d’armes depuis des aéroports britanniques ou l’aéroport d’Ostende, si en particulier votre hangar est juste à coté de la tour de contrôle, et que c’est le plus grand de l’aéroport, c’est que vous n’opérez pas à l’insu du gouvernement concerné. La Belgique, la Grande-Bretagne, et aussi Israël (impliqué dans plusieurs de ces livraisons, et qui sera par la suite un allié du gouver­nement rwandais actuel)

( ... ) Le monde des trafiquants d’armes ouvre des perspectives surprenantes. On s’aperçoit que les vieilles alliances entre trafiquants d’armes de la Guerre froide, sous la houlette de la CIA, s’acoquinent avec les opérateurs de l’ex-KGB comme Victor Bout… C’est un monde étrange, mais pas composé d’électrons libres.

( ... ) la firme Avistar Airlines. Cette société aérienne chypriote [9] est utilisée, semble-t-il, par divers trafiquants d’armes, notamment le belge Ronald Rossignol, un ex-avocat et pilote issu des milieux d’extrême-droite – mais dire de mercenaires et de trafiquants d’armes qu’ils sont issus de l’extrême droite, c’est souvent un pléonasme. Ronald Rossignol a été arrêté en France en 1984, accusé d’une banqueroute frauduleuse de quelque 130 millions de FF. Il était en affaires avec Mobutu. Et pourtant il disposait du plus vaste hangar de l’aéroport d’Ostende, à côté de la tour de contrôle [10] ; sa cause était ardemment défendue par un haut respon­sable de l’aéroport, Paul Waterlot. Son père était un proche collaborateur du ministre de la Défense belge, Paul Van den Boeynants. Tout indique un trafiquant “protégé” – mais pas seulement par les Français.


[9]. Chypre est un paradis fiscal bien connu.

[10]. Une photo de l’un des Boeing d’Avistar a été prise à Ostende, aéroport de départ de nombreux trafics d’armes belgo-zaïrois

(http://www.airliners.net/open.file?id=198224).

Il faudrait connaître les activités de "Rossair Jet Executives" avant la faillite frauduleuse ainsi que les liens entre Ronald Rossignol et les fondateurs de la nouvelle société (en tout cas avant que sa femme y apparaisse comme prête-nom).

Ronald Rossignol semblait déjà faire des affaires avec les autorités zaïroises avant 1984 mais il faut relire les articles du "Pourquoi Pas ?" que Michel met sur le site pour en savoir plus. Ces articles semblent considérer que la "carrière" de Ronald Rossignol est terminée à cette époque ... cela a été démenti par la suite ! (c'est le moins que l'on puisse dire).

Citation :

Son père était un proche collaborateur du ministre de la Défense belge, Paul Van den Boeynants

Ross pere: chef soc à l'armee :e.a. des magasins pour duty free pr les soldats

Paul Waterlot pere ?: chef police (?) chez SABCA ?

http://www.geneva-forum.org/Reports/salw_vol2/20000630.pdf

( ... ) The freelance crew was receiving $5,000 each per flight, with the aircraft, on paper, being charged at another $30,000 per southbound flight from Bratislava to Khartoum. After
the drop in Khartoum, the 707 would ferry empty to Mwanza, at the Tanzanian shore of Lake Victoria, where the plane would be loaded with frozen tilapia, worth an additional $20,000 per northbound load back to Europe. The operation was being run by two partners: a Briton, Christopher Barrett-Jolley, and a Belgian, Ronald Rossignol. Former owners of a Belgian company – Occidental Aviation – operating out of Ostend Airport, they had just bought in London a £100 off-the-shelf company to formally hold the current contract.

The aging Boeing 707 aircraft used for the shipments was registered, by Dr. Waldermar Haas von Waldenbruch, with Cypriot registration 5B-DAZ. The plane was notorious for having transported clandestine cargoes of arms to war zones from Angola to Zaire, including Afghanistan and Yemen en passant. So well known was 5B-DAZ that it was given a cosmetic makeover, and reregistered as 9G-ROX on the Ghanaian register.

The shipment was new stock. Three weeks after spotting the ammunition box in Gisenyi, I looked again at Bob’s cargo manifests for 9G-ROX. There it was: flight STV102, leaving
Bratislava on 13th December 1998, signed and stamped by the High Tech Group in Khartoum one day later, “Cartridges with Bursting Charge UN 0412. CLASS 1-4E, manufactured by Hermes a.s. of Dubnica nad Váhom in the Slovak Republic.” The
ammunition was part of a shipment in the operation run by Messrs Barrett-Jolley and Rossignol.

Afterward

Soon after returning to England, I left for Belgium to gather some final details before running a story in that week’s edition.

My primary destination was Ostend, where I hoped to find the two gentlemen who were behind the whole operation, Messrs Barrett-Jolley and Rossignol. As both men had been deeply involved in facilitating questionable arms deals over the years, they avoided me whenever possible. Nevertheless, the Belair Bar near Ostend Airport just happens to be frequented by several pilots and crewmen heavily into the flexible export market in light weaponry, so there were plenty of sources available on the evening of my visit. A conversation with two crewmen in the men’s bathroom allowed me to procure enough hard facts to run the story. The full version of the story ran in the Observer on 14th March 1999, and named “C. Barrett-Jolley” and “Ronnie R,”

( ... )

Voir :

http://www.guardian.co.uk/uk/1999/mar/14/theobserver.uknews4

http://www.guardian.co.uk/world/1999/jul/04/markhonigsbaum.theobserver1

Cher "K.",

Paul Waterlot travaillait à l'aéroport d'Ostende. D'où tenez-vous le lien avec une entreprise active à Gosselies (et à Haren) ?



http://libertesinternets.wordpress.com/2009/08/30/les-nebuleuses-du-traffic-darmes-cargos-de-nuit/

( ... ) D’autres avions font également des livraisons d’armes, dont notamment ceux d’Occidental Airlines, dirigée par le Belge Ronald Rossignol, autre associé paravent de Bout, mis en cause au Rwanda , à partir de Gosselies cette fois ( au « Brussels South Charleroi Airport »). Selon beaucoup, Rossignol est un trafiquant bien protégé : « ex-avocat et pilote issu des milieux d’extrême-droite – mais dire de mercenaires et de trafiquants d’armes qu’ils sont issus de l’extrême droite, c’est souvent un pléonasme. Ronald Rossignol a été arrêté en France en 1984, accusé d’une banqueroute frauduleuse de quelque 130 millions de FF. Il était en affaires avec Mobutu. Et pourtant il disposait du plus vaste hangar de l’aéroport d’Ostende, à côté de la tour de contrôle ; sa cause était ardemment défendue par un haut respon­sable de l’aéroport, Paul Waterlot. Son père était un proche collaborateur du ministre de la Défense belge, Paul Van den Boeynants ». » `

Une commission d’enquête du Sénat belge avait expliqué la difficulté de l’enquête sur les trafics de Rossignol par l’opacité des diverses contributions : » le Boeing était loué par la branche ostendaise de la firme britannique ACS, soit Air Charter Service. L’avion, parti à vide d’Ostende, était piloté par un Américain et un Britannique et la transaction fut organisée par la compagnie TransBalkan Cargo Service, basée à Amsterdam et utilisant les locaux ostendais d’ACS. ACS déclara avoir été trompée par la firme néerlandaise et, selon des experts militaires, le matériel exporté pourrait être un système bulgare de missiles portables Igla ». ( ... )

Il y avait en effet un "Waterlot" (orthographe ? même famille ?) comme responsable à la sécurité à la SABCA à Gosselies.

Par rapport à Fairey et à Marchetti, c'est de l'autre côté de la piste mais il connaissait certainement Delhamende ... et a peut-être rencontré Rossignol ... (dans le bar en bois où les employés et les militaires discutaient "affaires" ?)

Source : Le Soir, 5 avril 1984

Hervé ,

Raoul ,leopold,Emile Waterlot

adj chef de la gendarmerie ala retraite
et off de sec sabca

mes sources sont les annonces de déces en 8 decembre 1983

j'ai trouvé là en decembre aussi .....Cams ,

la casse de heatrow de 3 tonnes d'or

la l'histoire de Zavemtem est largement depassé.

J'espère que scotland yard les à trouvés...ou il y avait aussi une coffre diplomatique


rien a voir , pur hasard

C'est interessant de lire les anciens journaux et de visiter certains cimetières.,

se plonger ds le passée et connaitre le context geopolitique etc

la prochaine fois c'est janvier 1984.....

le plus rigolo : hold up a drogenbos 7 decembre 1983

L'orthographe "Waterlot" est donc la même ... serait-ce son fils qui était à Ostende ? On est toujours dans le même milieu ...

il y a dupont et dupont , va le savoir ?

Pour ceux qui aiment les "vieux" jounaux, je conseille :

De Financieel-Economishe Tijd du 27 février 1997 (pages 1 et 2)

De Financieel-Economishe Tijd du 20 juin 1997 (page 4)

Il y a de longs articles qui mériteraient d'être traduits ...

Dans celui du 27 février 1997, on parle du "verdoken wereld van witwassen en van trafieken van wapens, drugs, diamant, edele metalen"

EUROMEAT est cité pour toutes sortes de trafics. Des laboratoires médicaux sont liés à la drogue et la banque Copine fait du blanchiment d'argent.

Finné était impliqué dans des transferts illégaux d'argent du Zaïre vers le Luxembourg et avait des contacts étroits avec le monde des armes.

Jacques Van Camp, avant de se lancer dans l'HORECA, était architecte du groupe Blaton. C'est peut-être comme cela qu'il a été en contact avec R. Rossignol (qui avait des contacts dans l'immobilier bruxellois).

" Via de fiduciaire "Office de représentation fiscale" (met Blaton als een van de klanten) was Van Camp gelieerd met José Vanden Eynde. Deze ex-bediende van de fiduciaire werd in december '82 door de bende vermoord."

On parle aussi du notaire Lefère.

Dans le second (signé René De Witte et Dirk Selleslagh), on note :

" Rossignol treft men ook in de kleine luchtvaartmaatschappij Rossair Jet (failliet in 1983) die in luchtvaartkringen een zeer bedenkelijke reputatie had opgebouwd. Rossair Jet was eigenaar van een toestel dat werd ingezet voor trafieken van verdovende middelen en van diamant. "

Cela voudrait dire que Rossignol faisait déjà des trafics avec ses avions avant 1984. Il faudrait documenter cette affaire.

On note aussi que Jacques Le Clerq (Delhaize) était marié à Thérèse Blaton jusqu'en 1976. Le divorce a été prononcé en février 1983 (en mai 1983, il s'est marié à Winnie Mansfield).

Enfin, on parle aussi d'obstruction de la part de Johan Démol, de la police de Schaarbeek ... qui était lié à l'extrême-droite.

on peut comprendre qu'un societé en problemes financiers se lance ds des trafics
mais il ne faut pas mettre les boeufs devant le chariot sans preuves

mais c'est halucinant si on pouvait faire cela car Cams est mort aussi sans savoir pourquoi:

Citation :

17 november 1983, rond de klok van halftien 's avonds. Op het gelijkvloers van zijn riante villa aan de Sermonlaan 25 te Ganshoren, op een boogscheut verwijderd van de protserige basiliek van Koekelberg, kijkt Paul Cams, in 1980 lid van hel financieel comité van Willy De Clercq, televisie. De drieënveertigjarige Odile 'Antonella' Pannecoecke, een voormalige schoonheidsprinses waarmee Cams al enkele jaren samenwoont, bekijkt een ander programma in haar kamer op de eerste verdieping. Plots hoort ze enkele doffe knallen. Opgeschrikt rent ze de kamer uit. Van op de trapzaal die uitgeeft op de woonkamer, ziet ze haar levensgezel liggen, badend in het bloed. Antonella telefoneert naar de politie die enkele minuten nadien al ter plekke is en de eerste vaststellingen doet. Het blijkt dat Cams is geëxecuteerd met een wapen dat van dichtbij in zijn hoofd is afgevuurd. Alsof de dader het aangezicht van zijn slachtoffer met opzet heeft willen verminken om zijn nabestaanden af te schrikken. Een diepgaander onderzoek leert dat Cams is gedood door kogels van het kaliber punt 38, op een manier die veel gelijkenis vertoont met de wijze waarop, bijna een jaar voordien, de bejaarde huisbewaarder van het restaurant van ex-voetbalspeler Jef Jurion, l'Auberge du Chevalier in Beersel, is vermoord

CfR
l'article de Michel le soir

Ce qui est aussi interessant c'est que Ross laissait ses avions à ABELAG si lui même n'en avait pas besoin(au debut)

Paul Cams était très riche et était actif dans le milieu des laboratoires médicaux ... cela peut faire penser à la drogue mais je ne sais pas du tout s'il y a eu des enquêtes à ce sujet.

Odile Pannecoeck s'est-elle mariée une troisième fois ?

Cela vaudrait la peine de relire les rapports des commissions d'enquête avec ce que l'on sait actuellement. Notamment les interventions de J-F Godbille, qui ne semblent pas avoir reçu l'accueil qu'elles méritaient. Qui étaient les enquêteurs et les autres personnes les plus critiques ? Je ne suis pas certain que ce qui a été divulgué à huis clos ait fait l'objet d'un rapport disponible sur internet ... J-F Godbille connaît aussi le dossier d'Elio Ciolini, qui a le profil d'un "barbouze" (CIA ou autre ?) et qui est introuvable.

billbalantines a écrit:

Face à l'entrée principale des abattoirs d'Anderlecht.
Je vais retrouver lundi mes notes sur la faillite et les créanciers.

Curieux de voir ce que vous trouvé au sujet de la Banque Van Loo? MERCI!

HERVE a écrit:

Pour ceux qui aiment les "vieux" jounaux, je conseille :

De Financieel-Economishe Tijd du 27 février 1997 (pages 1 et 2)

De Financieel-Economishe Tijd du 20 juin 1997 (page 4)

Jacques Van Camp, avant de se lancer dans l'HORECA, était architecte du groupe Blaton. C'est peut-être comme cela qu'il a été en contact avec R. Rossignol (qui avait des contacts dans l'immobilier bruxellois).

" Via de fiduciaire "Office de représentation fiscale" (met Blaton als een van de klanten) was Van Camp gelieerd met José Vanden Eynde. Deze ex-bediende van de fiduciaire werd in december '82 door de bende vermoord."

On parle aussi du notaire Lefère.

Dans le second (signé René De Witte et Dirk Selleslagh), on note :

" Rossignol treft men ook in de kleine luchtvaartmaatschappij Rossair Jet (failliet in 1983) die in luchtvaartkringen een zeer bedenkelijke reputatie had opgebouwd. Rossair Jet was eigenaar van een toestel dat werd ingezet voor trafieken van verdovende middelen en van diamant. "

Cela voudrait dire que Rossignol faisait déjà des trafics avec ses avions avant 1984. Il faudrait documenter cette affaire.

On note aussi que Jacques Le Clerq (Delhaize) était marié à Thérèse Blaton jusqu'en 1976. Le divorce a été prononcé en février 1983 (en mai 1983, il s'est marié à Winnie Mansfield).

Enfin, on parle aussi d'obstruction de la part de Johan Démol, de la police de Schaarbeek ... qui était lié à l'extrême-droite.

Intéressant de voir qu' il y aurait un lien entre Dewit/Fourez-Van Camp-Vanden Eynde.
On parle aussi du notaire Lefère (voir Elise Dewit). Notez que Lefère avait un lien avec Eurosystems ou était employé son beau-fils Amir Dhanani.
Lien Blaton-Eurosystems? Donc lien Delhaize (Le Clercq-Blaton)-Eurosystems?

Demande info:

Office de Représentation Fiscale: adresse? nom des clients?

Vente 'd'actions' par Delhaize aux USA. De quelles actions s'agit-il? Des propres actions 'Food Lion' ou d' autres (lesquelles)?

MERCI!

Pour ceux qui s'intéressent aux trafiquants d'armes, il y a un livre en anglais qui semble intéressant :

Lora Lumpe, ed. Running
Guns: The Global Black Market in Small Arms.
London: Zed Books.

A voir aussi, les documents suivants :

http://www.prio.no/upload/1009/SAS%202001%20Chapter%203.pdf

et "The Arms Fixers" :

http://www.iansa.org/issues/documents/arms_fixers.pdf

On y parle du lien entre Ronald Rossignol (Occidental Airlines) et Viktor Bout ... après la période qui nous occupe. Le "pilote belge" est Ronald De Smet :

In January 1999, a plane belonging to Viktor B. was also allegedly used in conjunction with planes from Skyair and Occidental Airlines – a partly Belgian-owned but UK-run charter company – to ferry arms from Bratislava via Liberia and the Gambia to a bush airstrip for the Revolutionary United Front [RUF], the Sierra Leone armed opposition that was
committing horrific atrocities against civilians.

( ... )

Viktor B.’s operating office was based in Belgium between 1995 and 1997, where he, together with a Belgian pilot and a French partner, ran two companies – a handling agency called the Trans Aviation Network Group (or TAN Group), and an office for an air-cargo company, Air Cess, the planes of which were registered in Liberia. An operating address also existed in Sharjah in the United Arab Emirates and in Geneva, Switzerland. Viktor B. lived near the airport of Oostend, where the planes were maintained. In late 1996 the rent for the offices of the TAN Group at the airport was cancelled and Air Cess took them over.

A few months later, the latter company also left Oostend. The sudden departure coincided with the publication of an international report and articles in the Belgian press, focusing on the role of the cargo airport of Oostend in sanctions-busting activities to Central Africa, and the arming of the perpetrators of the Rwandan genocide.

_ _ _


Je ne voudrais pas m'étendre sur Viktor Bout qui est relativement bien connu, sauf pour faire remarquer qu'on a reparlé de lui en Belgique lors de l'arrestation à Uccle (5 février 2002) de Sanjivan Ruprah qui organisait les faux plans de vol des avions de Bout. Il a été arrêté pour blanchiment d'argent, ainsi que pour le rôle qu'il aurait joué dans l'impression, en Argentine, de francs congolais destinés à la rébellion à l'est du Congo et les démarches qu'il aurait entreprises pour obtenir - contre paiement - six passeports diplomatiques de Guyane.

Voir (sur le site internet du Soir) :

Trafic d'armes La Belgique a appréhendé l'«homme de Taylor» Pourquoi Bruxelles a arrêté Ruprah Fusils d'assaut, hélicos Mi-2, etc.

LALLEMAND,ALAIN

Mercredi 20 février 2002

Trafic d'armes La Belgique a appréhendé l'«homme de Taylor» Pourquoi Bruxelles a arrêté Ruprah

Quel lien entre des passeports diplomatiques guyanais, la monnaie de la rébellion congolaise et les trafics d'armes du Liberia? Sanjivan Ruprah, arrêté à Uccle le 5 février.

ALAIN LALLEMAND

Citation :

Viktor B. lived near the airport of Oostend, where the planes were maintained.

interessant si on pouvait savoir si ces hangars sont les mêmes de celle du firme de Ross. à coté de la tour de controle.

Donc Rossignol est arreté à Menton en avril 1984 et ds les 4 jours arrivent déjà des déclarations ds le soir pour innocenter Dubois.

tout laisse à croire qu'on a chargé Dubois lourdement et que comme cela on a forcé
Ross a revenir.
arrestation à Menton

quand il est livré ala justice belge ou
ils l'ont oublié ds les peroides appropriés et il est liberé après c'est déclarations qui couvrent Dubois ?

resultat son affaire de faillite frauduleuse de 700000000 Bfr ne passe que en 1992 devant le tribunal

il n'a jamais fait une journée de prison non ? (sauf à Menton)

http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/297569/thailande-le-trafiquant-d-armes-russe-viktor-bout-extrade-vers-les-etats-unis.html

( Photos sur le site )


Thaïlande: le trafiquant d'armes russe Viktor Bout extradé vers les Etats-Unis

Mis en ligne le 16/11/2010 à 10h14

BANGKOK (AFP)

La Thaïlande a extradé vers les Etats-Unis mardi le trafiquant d'armes russe présumé en le remettant à des responsables américains à bord d'un jet spécialement affrété, épilogue très attendu d'une saga diplomatique et judiciaire qui dure depuis deux ans et demi.

Le consul russe à Bangkok a critiqué mardi le caractère "secret" et "urgent" de cette extradition."Tout a été fait très rapidement, voire de manière urgente et en secret d'après nos impressions. Cela suscite l'étonnement", a déclaré le consul Andreï Dvornikov, cité depuis Bangkok par l'agence Interfax.

Bout, ancien pilote de l'armée soviétique surnommé le "marchand de mort", avait été arrêté à Bangkok en mars 2008 après avoir rencontré des agents américains qui s'étaient fait passer pour des responsables de la guérilla colombienne des Farc.

Passible de la prison à perpétuité aux Etats-Unis, il est accusé d'avoir utilisé une flotte d'avions cargos pour vendre des armes en Afrique, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient, mais affirme avoir développé une activité de transport cargo parfaitement légale.

Parlant six langues, il a fait usage d'au moins sept alias dans sa carrière et aurait inspiré le personnage incarné par Nicolas Cage dans le film "Lord of war".

"Bout a quitté le sol thaïlandais à 13h27 (06h27 GMT) de l'aéroport (domestique) de Don Muang" à Bangkok, a indiqué à l'AFP le colonel Supisarn Bhakdinarunart, commandant de la police criminelle. "Je l'ai moi même envoyé dans un jet américain (...) avec six responsables américains pour l'escorter".

Une journaliste de l'AFP a vu le convoi transportant le Russe des services d'immigration jusqu'à l'aéroport, où l'attendaient des forces de sécurité en armes. "La prochaine destination de son vol est secrète mais la destination finale, c'est les Etats-Unis", a ajouté le colonel Supisarn.

Bangkok a donc fini par faire un choix entre Washington, allié aussi essentiel qu'historique, et Moscou, partenaire commercial et stratégique de premier plan.

Le pays asiatique était soumis à des pressions constantes de la part des Américains, qui veulent juger celui qu'ils décrivent comme "l'un des trafiquants d'armes les plus prolifiques du monde", et de la part des Russes, déterminés à "faire tout le nécessaire pour qu'il rentre au pays".

Bout, 43 ans a finalement été extradé en quelques heures. Le gouvernement thaïlandais a annoncé son feu vert, avant que le Russe ne soit sorti de prison, emmené aux services d'immigration, puis remis aux Américains. Le tout loin de tous les regards.

Alla Bout, épouse de l'accusé, est arrivée à l'aéroport trop tard avec son avocat thaïlandais. Elle est repartie peu après, en pleurs, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Cela a été si vite, c'est étrange. Bien sûr, Alla est inquiète. Elle ne s'attendait pas à ça", a admis Andrei Dvornikov, chef de la section consulaire russe à Bangkok.

La méthode finale, expéditive, tranche effectivement avec les tergiversations des autorités thaïlandaises à gérer ce dossier depuis mars 2008.

La justice du pays asiatique avait accepté en août que le Russe soit extradé en vertu de poursuites pour "terrorisme" aux Etats-Unis.

Mais la procédure était bloquée depuis par un second dossier, ouvert pour "blanchiment" et "fraude" par Washington en début d'année, de peur que le premier échoue.

La cour criminelle de Bangkok avait finalement estimé que ce second dossier ne présentait "pas assez de preuves" et avait prononcé un non-lieu, ouvrant la voie à l'extradition.

La défense de Bout a alors tenté un dernier appel. En vain. Son avocat russe a jugé l'extradition "illégale" mardi, tout en admettant qu'il serait "impossible d'annuler ou de contester cette décision" une fois Bout sur le sol américain.

Il y a des "liens" entre Viktor Bout et Ronald Rossignol :

http://www.guardian.co.uk/uk/1999/mar/14/theobserver.uknews4

J'hésiterais à développer le cas de Viktor Bout, dont on a déjà parlé beaucoup dans la presse et sur internet, sauf si quelqu'un estime que cela peut être intéressant pour ce qui nous préoccupe ici.

Il suffit de rappeler qu'en 1996, la compagnie aérienne de Viktor Bout était basée à Ostende, comme d'autres.

Les habitants de la ville s'étaient vivement opposés à la transformation de leur petit aéroport provincial en un "centre de transit international de gros avions cargo".

Un autre article (en anglais) sur l'extradition de Viktor Bout :

http://www.nytimes.com/2010/11/17/world/asia/17thai.html?_r=1&hp

Russian Arrives in U.S. to Face Arms Charges

17/11/2010 10:11

NEW YORK (AFP) - Le trafiquant d'armes russe Viktor Bout est arrivé à New York, colère de Moscou

Le trafiquant d'armes russe présumé Viktor Bout est arrivé à New York tard mardi où il a été conduit dans une prison de haute sécurité après son extradition de Thaïlande, une opération menée tambour battant et qui a suscité la colère de Moscou.

L'ancien pilote de l'armée soviétique surnommé "le marchand de mort", a été extradé mardi par la Thaïlande et mis à bord d'un avion de l'administration antidrogue américaine (DEA) à destination des Etats-Unis. Il devait comparaître mercredi devant le juge Shira Scheindlin.

"Viktor Bout a été inculpé aux Etats-Unis, mais les activités de trafic d'armes dont il est soupçonné ainsi que le soutien aux conflits armés en Afrique ont préoccupé le monde entier. Son extradition est une victoire pour l'Etat de droit dans le monde entier", a indiqué dans un communiqué le ministre américain de la Justice, Eric Holder.

L'homme avait été arrêté à Bangkok en 2008 après avoir rencontré des agents américains qui s'étaient fait passer pour des responsables de la guérilla colombienne des Farc.

Le président colombien Juan Manuel Santos a déclaré à la presse à Bogota que Bout "doit payer".

Viktor Bout a été l'objet d'une procédure illégale et la victime d'un jeu diplomatique entre Russie et Etats-Unis, a protesté mercredi sa femme dans un entretien avec l'AFP.

"La décision du gouvernement thaïlandais est totalement contraire aux procédures légales et à la loi", a déclaré Alla Bout à Bangkok après le départ de son mari.

Elle a affirmé avoir été prévenue de son extradition par les médias, et ajouté que son passeport se trouvait toujours à l'ambassade de Russie à Bangkok.

Viktor Bout a été escorté à l'aéroport domestique de Bangkok mardi, sous surveillance de commandos de la police et de tireurs embusqués.

"L'opération devait être menée rapidement car il y avait la possibilité d'une embuscade et d'un assassinat en route", a expliqué à l'AFP le colonel Supisarn Bhakdinarunart, commandant de la Division de la suppression du crime en Thaïlande.

La Russie a vivement réagi à cette décision. L'extradition de Bout constitue une "extrême injustice" et la Russie "continuera de le soutenir par tous les moyens", a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

"Il n'y a aucun doute que l'extradition illégale de V.A. Bout résulte des pressions politiques sans précédent des Etats-Unis sur le gouvernement et les autorités judiciaires de Thaïlande", a-t-il estimé dans un communiqué.

La colère de Moscou illustre, selon des analystes, ses craintes de voir certains secrets tomber entre les mains de Washington, en pleine relance des relations bilatérales.

L'ancien pilote de l'armée soviétique est accusé d'avoir utilisé une flotte d'avions cargos pour transporter des armes en Afrique, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient et risque la perpétuité aux Etats-Unis. Ayant utilisé au moins sept pseudonymes dans sa carrière, et parlant six langues, il est considéré par certains comme un ex-membre du renseignement militaire soviétique.

Bout, qui a inspiré le personnage joué par Nicolas Cage dans le film d'Andrew Niccol "Lord of War" sorti en 2005, n'a pas cessé de proclamer son innocence durant sa détention en Thaïlande, assurant qu'il dirigeait une affaire de fret aérien tout à fait légale.

"Le gouvernement américain fera le maximum pour prouver sa culpabilité, en dépit du fait que personne n'a réussi à le faire depuis 10 ans", a affirmé son épouse. "Ils inventeront des preuves (...). Il est très difficile de croire que le jury pourra prendre une décision juste".

Pour les fanas de l'aviation hallucinogène et pire:

interview de Dave Emory avec Daniel Hopsicker, journaliste expert, spécialité: VENICE AIRPORT , Florida. 15 nov 2010. Histoires d'aviation intéressantes liant JFK à 911.

AUDIO ONLY

http://www.wfmu.org/flashplayer.php?version=2&show=38077&archive=64941