Christiaan Bonkoffsky

HERVE a écrit:

http://www.laprovince.be/147158/article/2017-10-31/troukens-truand-repenti-les-tueurs-du-brabant-des-terroristes

Troukens truand repenti: «Les tueurs du Brabant? Des terroristes»

Le «Paul Newman du banditisme», comme certains l’appelaient dans le milieu, a une fin d’année très chargée. La sortie d’un livre ce jeudi, la sortie d’un court-métrage et, le 6 décembre, la sortie de «Tueurs» sur les écrans rythment ses journées. «Tueurs», un film qui parle de grand banditisme mais aussi de manipulation d’enquête. Un sujet qui passionne, 30 ans après les Tueries du Brabant et alors que l’enquête semble prendre un nouveau tournant.

(...)

Un livre et un film qui seront promus par les grands médias, j'imagine. Curieuse société, dans laquelle les anciens malfrats peuvent devenir des stars. Eric Lammers fut aussi invité à faire la promotion de son livre sur RTL-TVI. C'est beau !

La presse commence à se poser des questions?

http://www.dhnet.be/actu/faits/tueries-du-brabant-et-si-bonkoffsky-n-etait-pas-le-geant-59f76138cd705114f0077c03

7 sur 7
http://www.7sur7.be/7s7/fr/40502/Tueurs-du-Brabant/article/detail/3296835/2017/10/31/Si-j-estime-que-Christiaan-etait-capable-de-tuer-des-enfants-Oui.dhtml

michel-j a écrit:

HERVE a écrit:

@Morcabed

Je confirme que l'article que vous citez mérite vraiment d'être lu !

http://www.7sur7.be/7s7/fr/40502/Tueurs-du-Brabant/article/detail/3296835/2017/10/31/Si-j-estime-que-Christiaan-etait-capable-de-tuer-des-enfants-Oui.dhtml

"Si j'estime que Christiaan était capable de tuer des enfants? Oui"

31/10/17 - 08h00

"Ça me hantait. Pouvais-je vraiment considérer que mon copain était à même de tirer sur des enfants? Ben en fait, oui. Il me l'a assez répété, tel quel: si on me donne un ordre, quel qu'il soit, je m'exécute sans réfléchir". Het Laatste Nieuws a glâné des détails sur celui qui serait le "Géant" auprès de ceux qui l'ont bien connu. Ils font le portrait d'un homme frustré, trahi, obsédé par son corps d'élite et les communistes et évoluant dans une police peu fréquentable.

(...)

Je pense qu'il s'agit ici d'agiter un spectre Halloween pour adultes peu voyants (ou extrêmement crédules). Si vous relisez les déclarations de Pïnt, vous y verrez que les impétrants hésitant à tirer sur ordre étaient éjectés du groupe.

Bon sang ! Il s'agit de troupe d'assaut forgées pour réagir à la milliseconde près...   pour leur propre sauvegarde et celle de leur escouade ou de leur binôme.  C'est cette même réactivité qui forge les Navy Seal et constitue la base des SAS ou tout autres commandos formés aux formes les plus variées de combat, mais surtout les combats urbains. L'unique garde fou qu'ont ces hommes est leur conscience personnelle, ou du moins ce qui leur en été laissé.

La sécurité est-elle à ce prix ? Bien évidemment !...   Si les tarés de daesch rappliquent en masse et que les politicos admettent que l'on ne tue pas les guêpes en les bombardant avec du miel, le peuple sera tout heureux de voir "LEURS" troupes d'élites monter à l'assaut...   en priant pour que les bavures n'atteignent pas leur famille.

Je vous conte une histoire absolument réelle survenue pendant la guerre d'Algérie. Un section en opération dans le djebel tombe sur un berger d'environ 14 ans. Le sergent lui demande s'il a vu passer des fellas; non. Il lui demande ce qu'il fait là; je garde les chèvres. Il lui demande s'il est bien content de les voir patrouiller; ... . Pris d'une inspiration subite il lui tend son Mac 5O toute en le braquant avec une Mat; Tu démontes et tu remontes mon arme en deux minutes ou je te sèche...   Le gamin s'exécute...  "c'est bon, tu peux décamper, tu as la vie sauve"...  Le gamin parcourt vingt mètres avant de se faire faucher par une rafale...   Le caporal invective le sergent et le menace de rapporter l'incident; "Espèce de con ! Il n'a jamais foutu les pieds à l'école. Tu crois que c'est ses chèvres qui lui ont appris à démonter et remonter les armes mieux que toi ?"

Tout ceci pour mettre en exergue que de vrais tueurs professionnels doivent être entraînés mieux que l'ennemi potentiel...   mais le seul fait d'être des assassins ne dépend que de leur libre arbitre...   ou d'une "bavure" si l'accident se produit en service.

Plus un peuple est ignorant, mieux il se gouverne...   ou se manipule. Règle fondamentale. Les clashs surviennent quant il y a dissonance entre ce qui lui a été appris (il est très friand de cocooning et adore les histoires bisounours) et ce que la presse lui rapporte...   thèse, anti-thèse, synthèse; il sait que tout lui sera fourni sans avoir à réfléchir...  mais après avoir acheté 3 fois le journal.

Prenez-le par le bout que vous voulez, c'est ainsi que ça fonctionne...   et c'est ainsi que le fric s'est mis à pleuvoir...  sur ces malheureux dirigeants d'une troupe d'élite sensée protéger le bon peuple. Faut croire que pour Herman rien ne pouvait être perdu; puisqu'on lui a confié la gestion d'encore plus de fric !

Il est clair que ces troupes sont là pour protéger l'Etat contre toute menace, même contre leur propre peuple. ce n'est pas donné à tous d'avoir le pouvoir d'abnégation de sa propre personnalité afin de se laisser totalement aliéner par des ordres. C'est ce qui fait un bon soldat.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/40502/Tueurs-du-Brabant/article/detail/3297561/2017/10/31/Le-temoin-derriere-le-portrait-robot-du-Geant-convaincu-a-90.dhtml

Le témoin derrière le portrait-robot du Géant convaincu "à 90%

31/10/17 - 11h59 Source: VRT

L'ancien gendarme décédé Chris B. serait bien le "Géant" des tueries du Brabant, aux yeux de l'homme ayant contribué sous hypnose au dessin du fameux portrait-robot n°19, qui se dit convaincu "à 90%" par la ressemblance, selon son témoignage anonyme recueilli par la VRT. Parce qu'on ne peut jamais être sûr à 100%, précise-t-il.

Le 27 septembre 1985, le témoin placardait des affiches électorales au Delhaize d'Overijse, avec des amis. Il a pu partir en courant, mais est revenu après avoir prévenu les secours. L'homme a vu le "Géant" armé, entre les voitures, à quelques mètres de distance.

"Il était grand, très grand. Ca m'a frappé quand j'étais devant lui", se rappelle le témoin, cité lundi par la VRT. "Il avait un visage fin", ajoute l'homme.

Le témoin a été amené à dresser un portrait-robot sous hypnose aux casernes d'Etterbeek, en Région bruxelloise. "Il y avait un dessinateur et un caméraman. Tout a été filmé", raconte-t-il. "A un certain moment, ils ont mis un portrait-robot devant moi. On m'a réveillé et demandé si c'était ce que j'avais vu", se souvient l'homme. "J'ai donné la description et je pense que c'est la bonne (...) Vous ne faites pas un portrait-robot si vous n'êtes pas sûr de certains détails", certifie-t-il.

Kangourou a écrit:

+ un article dans le Morgen (merci à celui qui aurait un accès complet à ce site de poster ici cet article en intégral) qui le décrirait comme un habitué de la rue d'Aerschot ...

https://www.demorgen.be/binnenland/twee-robotfoto-s-een-reus-b45249b6/

Article très long et bien documenté pour ceux qui ne connaissent pas les rétroactes.
Mais il établit un lien avec les affaires autour de l'affaire François (Bureau national des drogues de la gendarmerie). René Haquin a toujours été persuadé que les tueries prennent naissance à partir de cette affaire.
Le patron de la gendarmerie Beaurir aurait couvert les dérives. Jusqu'où et avec quelles conséquences?
Pas le temps de traduire, mais quelqu'un peut reprendre les passages intéressants.
Il est question du rôle de Léon Finné, l'une des victimes d'Overijse. Il avançait de l'argent à la gendarmerie pour des opérations spéciales...(coincidence si il se trouve au mauvais endroit?)
Je poste en deux parties car fichier très lourd.

'Ik worstelde daarmee. Achtte ik mijn maat in staat om kinderen dood te schieten? Awel ja. Hij heeft het mij vaak genoeg gezegd, letterlijk: als ik een bevel krijg, wat het ook is, dan voer ik dat blindelings uit.' Wat we weten, niet weten en ooit graag zouden weten over Christiaan Bonkoffsky.


"Het was in de Aarschotstraat in Brussel. Aan het Noordstation. Die straat met al die vitrines en halfnaakte meisjes. Wij moesten nooit betalen. Mannen van de rijkswacht betalen niet, zei hij. Chris was vier jaar ouder dan ik. Ik was eenentwintig. Hij nam mij, klein manneke uit Dendermonde, mee naar de grote stad.

"Wij zitten in zo'n bar, hij staat op. Ik zeg: 'Wacht, ik moet mijn pakske Belga nog betalen.' Hij zegt nee. Dat vond ik raar. Dat ge uw drank niet moest betalen, oké. Maar sigaretten? Ze verkochten in die tijd nog sigaretten in de cafés."
Zij: "Marc en ik leerden elkaar kennen in 1990. Hij was hier toen al mee bezig. De Reus. Dit speelt al dertig jaar door zijne kop. Mensen rondom hem, ik ook, raakten dat beu. Zijde daar nu weer met uwen reus?"
Hij: "Ik kon niks bewijzen. Ik was hem in 1983 uit het oog verloren. Ik had alleen nog de herinneringen van de jaren daarvoor."
We zitten in café Tijl, Grote Markt, Dendermonde. Sinds die foto van Christiaan Bonkoffsky met z'n piratenmuts is het interieur grondig verbouwd. Een stamgast klampt Marc Van Damme aan: "Hebt gij uw tien miljoen al gekregen?"
Warenhuisgroep Delhaize loofde dat bedrag, in frank, in 1985 uit voor de gouden tip. Marc Van Damme snuift dat dat nu al de zesde keer is vandaag, dat ze hem daarop aanspreken. "Ik ga geen nee zeggen tegen 250.000 euro. Maar serieus: daar gáát het nu toch niet om?"

Laatste klant
Een week na de onthullingen in De Morgen en Het Laatste Nieuws staan data en feitjes scherper. Christiaan Bonkoffsky, geboren 6 april 1954 in Dendermonde, groeit op in een gewoon gezin, Greffelinck 17, Dendermonde. Zijn vader is beroepsmilitair.
Marc Verwilghen, politicus: "Ik heb hem nog gekend bij de jeugdbeweging. Hij zat bij de scouts. Wij noemden hem de Gielle. Ik weet niet waarom. Ik kan het allemaal moeilijk geloven, eerlijk gezegd."
Zijn broer: "Chris is op zijn zeventiende bij de
rijkswacht gegaan. Dat heeft hem compleet veranderd. Geherprogrammeerd. Discipline. Bloedernstig, als het over zijn werk ging."
Na zes maanden dril in de rijkswachtschool in Etterbeek wordt hij naar Gent gestuurd. Nog eens zes maanden later trekt hij naar het Mobiel Legioen, terug in Brussel. Vandaaruit maakt hij de overstap naar de antibanditisme-eenheid die in het leven is geroepen na het gijzelingsdrama op de Olympische Spelen van München van 1972.
Herman Vernaillen, rijkswachtmajoor op rust: "Ik lees overal, ook op Wikipedia, dat de groep Diane in 1973 is ontstaan. Ik zie mij verplicht u te corrigeren. Onder impuls van luitenant Alex Van Wanzele (ooit nog presentator van de voorloper van 'Kijk uit', DDC) is men dat jaar gestart met speciale antibanditisme-eenheden. De feitelijke start van de
groep Diane, onder mijn leiding, situeert zich in april 1977. En de naam Bonkoffsky - want ik neem aan dat u mij daarvoor belt - zegt mij niets. Ik kende niet alle rekruten persoonlijk."
Bonkoffsky zal zijn hele loopbaan nooit hoger geraken dan de graad van eerste wachtmeester. Binnen de strikt hiërarchische structuur die de rijkswacht is, wordt hij verondersteld oversten te groeten. Oversten werden niet geacht meer te weten over de rekruut dan zijn stamnummer.
Marc Van Damme: "Ik heb Chris leren kennen doordat ik hier in den Tijlachter de toog stond, of ervoor. Hij was vaak een van de laatste klanten. Soms viel hij in slaap aan de toog. Dan was het van: 'Wie gaat hem wakker maken? Ik niet, in elk geval.' Als hij werd gewekt, schoot hij direct in een karategreep en riskeerde je een gebroken neus. Er zat veel onrust in hem. Hij was niet de grote intellectueel. Af en toe begon hij door te drammen. Dat de  communisten het hier aan het overnemen waren. Dat onze politici op geen kloten trokken. Dat er maar eens een staatsgreep moest komen."

Rode gevaar
Op de Olympische Spelen van 1972 moest in het judo normaal ene Christian Amory aantreden voor België. Hij grijpt nipt naast zijn ticket voor München. Amory treedt in september 1971 in dienst bij de rijkswacht en zal net als Bonkoffsky doorgroeien naar het eerste contingent van veertig rekruten van de latere groep Diane. Amory bereikt de graad van opperwachtmeester, een graad hoger dan Bonkoffsky.
Amory en Bonkoffsky zijn gelijktijdig in dienst gekomen, gelijktijdig bij de latere groep Diane begonnen. Allebei zwarte gordels in meerdere disciplines. Amory wordt er in de jaren 80 een tijdlang van verdacht 'de Reus' te zijn geweest, Bonkoffsky wordt dat nu.
Toenmalige rijkswachter: "Daar is weinig toeval aan. De hele groep Diane zat in de beginperiode vol atleten. Het waren bij wijze van spreken allemaal reuzen. Nu heb je bij de speciale eenheden onderhandelaars, it-whizzkids, scherpschutters. In die tijd selecteerde men alleen bonken van kerels, klaar voor alle denkbare gevechtssituaties."
Er is nog een generatiegenoot. Martial Lekeu. Hij treedt in dienst bij de rijkswacht in 1972 en komt na zijn opleiding onmiddellijk bij de antibanditisme-eenheid terecht. Lekeu ligt mee aan de basis van een extreemrechts clubje binnen de rijkswacht genaamd Groep G. De beginselverklaring, vermoedelijk van zijn hand: 'Onze nationale televisieomroep is compleet gecorrumpeerd en de journalisten zijn bereid om op de aangebroken dag de Internationale te zingen. Alles wijst erop dat ons 'vrije' land ons leidt naar een 100 procent
socialisme, een Chinees communisme dat van ons allemaal gedisciplineerde en gehoorzame robotten zal maken. Onze waarden zijn in gevaar en ik denk niet dat een vrij persoon, die naam waardig, onverschillig kan blijven.'
Een staatsgreep? Yes, een staatsgreep. In 2000 vertelt Christian Amory in La Dernière Heure over die ene dag bij de groep Diane, begin jaren 70: "We moesten het parlement innemen. Er werd ons gezegd dat er tanks onderweg waren naar de grens met Duitsland. Dat de para's gingen tussenbeide komen. Dat de belangrijkste doelwitten het parlement waren, het koninklijk paleis en de RTBf."
Niks van die strekking is uiteindelijk gebeurd. Volgens Amory heeft zijn hele sectie 24 uur lang in een kazerne zitten wachten op de finale go die er uiteindelijk niet kwam.
Amory: "Het voorziene
scenario was dat een belangrijke politieke figuur de macht zou overnemen. Twee uur op voorhand heeft zijn secretaris laten weten dat hij bedankte voor de hem aangeboden rol."
Documenten die achteraf voor de eerste Bende-commissie boven water kwamen, doen begrijpen dat het om Paul Vanden Boeynants ging, toenmalig defensieminister en in 1972 oprichter van de latere groep Diane. Toen een hoge rijkswachtofficier eind jaren 90 in het parlement om uitleg werd gevraagd, zei die: "Dat waren manoeuvres. Oefeningen."

Aktetasje vol cash
Martial Lekeu stapt medio 1975 over naar de sectie drugs van de opsporingsbrigade (BOB) van de rijkswacht in Brussel. Twee jaar later volgt Amory. Ze worden collega's en vrienden van drugs-BOB'ers Robert Beijer en Madani Bouhouche. Het zijn de jaren van VS-president Richard Nixon en
zijn mondiale War on Drugs. Met de hulp van enkele naar Brussel gestuurde agenten van het Amerikaanse Drugs Enforcement Agency (DEA) wordt de BOB'ers onder leiding van rijkswachtcommandant Léon François aangeleerd om voor de goede zaak buiten de lijntjes te kleuren.
Toenmalige BOB'er: "Ze gingen undercoverdeals opzetten. Drugs kopen, en uiteindelijk verkopen. Simpel was dat niet. Je had een deal over een levering cocaïne. De tegenpartij wou geld zien. Dan moet je met een aktetasje vol geld komen. Dat was een probleem. De rijkswacht had daar geen budget voor. Dus belden wij Léon Finné, van de Banque Copine op de Louizalaan. Die kwam dan in zijn witte Cadillac met vlaggetjes op zijn motorkap. Speciale figuur. Altijd gewapend. Finné kwam aanzetten met zijn cash, 'toongeld' zoals wij dat noemen. Als het goed ging, kreeg hij achteraf zijn aktetasje terug. Zo niet hadden wij een probleem."

Kangourou a écrit:

+ un article dans le Morgen (merci à celui qui aurait un accès complet à ce site de poster ici cet article en intégral) qui le décrirait comme un habitué de la rue d'Aerschot ...

https://www.demorgen.be/binnenland/twee-robotfoto-s-een-reus-b45249b6/

Suite (2eme partie)  de l'article de Douglas De Coninck (samedi 27/10)

Grote problemen, op de duur. Er gaan miljoenen verloren. Pogingen van commandant François om de put te vullen met andere deals maken de put enkel groter.
Herman Vernaillen: "In 1979 ben ik door de generale staf aangesteld om deze zaak te onderzoeken. Ik heb mijn functies bij de groep Diane neergelegd en ben mij samen met adjudant Guy Goffinon gaan toeleggen op de zaak-François."

Schietincident
Ergens rond die tijd, het jaar 1979, het jaar waarin Marc Van Damme door zijn stadsgenoot zegt te zijn ingewijd in het Brusselse nachtleven, vindt het incident plaats. Tijdens een oefening in Zaventem, meent advocaat Geert Lenssens zich te herinneren. Hij is sinds vorige week de raadsman van de familie Bonkoffsky.
Geert Lenssens: "De Diane-leden moesten de laders van hun
halfautomatisch wapen leegmaken, het dan op scherp zetten en vuren. Hij deed wat hem was opgedragen."
Báng!
Toenmalige BOB'er: "Wij noemden hem de langen Bonkoffsky. Een slungel, te dom om te helpen donderen. Hij wilde er zo graag bijhoren. Hij deed hard zijn best, té hard. Ik kan er met de beste wil van de wereld de Reus niet in zien, maar misschien komt dat doordat het zo lang geleden is. Doordat wij in onze hoofden van die hele Bende van Nijvel een mythe hebben gemaakt. Uiteindelijk, wat voor iemand heb je daarvoor nodig? Iemand die getraind is."
Geert Lenssens: "Hij heeft een metalen kast geraakt, gelukkig niet de schietinstructeur die ernaast stond. Er zat een serieus gat in de kast. Bij de groep Diane was men onverbiddelijk. Professionele fout. Volgens wat hij erover vertelde aan mijn cliënt,
zijn broer, was er met zijn wapen geknoeid. Het is niet zo moeilijk om dat zo te manipuleren dat de laatste kogel blijft zitten."
De broer: "Hij is uit de groep Diane gezet. Hij was daar niet goed van."
Christiaan Bonkoffsky wordt overgeplaatst. Hij, die acht jaar alles heeft gegeven om tot het politionele keurkorps te behoren, moet nu patrouilles gaan doen. In Aalsterse cafés vechtende zatlappen van elkaar scheiden.
De broer: "Bouhouche en Beijer kwamen soms bij ons thuis. Ik kan u niet zeggen of dat voor of na zijn verwijdering uit de groep Diane was. Maar hij kende die mannen, echt waar. Ik besefte op dat moment niet wie zij waren."  
Bouhouche en Beijer zijn in die jaren half politiemannen, half criminelen. In 1979 hebben ze een verlaten brouwerij gehuurd in de Washuisstraat, hartje Brussel. Hun plan bestaat erin om explosieven in conservenblikken
in gasleidingen van Inno-grootwarenhuizen tot ontploffing te brengen en zo enorme branden te ontketenen. De Inno-groep zou daarna worden afgeperst. Het losgeld zou moeten worden afgeleverd in de Washuisstraat. Daar was vanuit de oude brouwerij een tunnel gegraven naar de rioolkoker waarlangs de Zenne onder de stad stroomt. Met het oog op dat hele plan gingen Bouhouche en Beijer in 1982 een zodiac stelen in Knokke. Ze kregen de hulp van Christian Amory.
Waren het deze lui die Bonkoffsky wegwijs maakten in het wilde Brusselse nachtleven van die tijd? Voorlopig moeten we het hiermee doen. De broer die zégt dat hij Bouhouche en Beijer heeft gezien in zijn ouderlijke woonst aan de Greffelinck in Dendermonde.
De broer: "Ik heb dat zo in mijn eerste verklaring (op 28 februari van dit jaar, DDC) verklaard aan de speurders in Charleroi. Ik ga ervan uit dat zij dat nu
verder gaan onderzoeken. Ze hebben mij nog andere namen voorgelegd, onder meer van Amory en Lekeu, maar over hen weet ik niets."

Het waanzinnige jaar 1981
27 maart 1981. Majoor Vernaillen zit in zijn kantoor een verhoor af te nemen in het kader van zijn onderzoek in de zaak-François. Er wordt een afluisterapparaatje ontdekt. Het blijkt te zijn geplaatst door Robert Beijer. Er wordt een intern verslag opgesteld.
16 september 1981. Futula Bonza parkeert een grijze Mazda 626 in dubbele file en met de sleutels op het contact voor het kantoor van Air Zaïre op de Louizalaan in Brussel. Wanneer hij buitenkomt, is de auto weg. Raphaël D. heeft het vanuit een aanpalende winkel zien gebeuren en helpt de politie aan een robotfoto.
1 oktober 1981. Beijer krijgt te horen dat hij met ingang van 12 oktober voor zes dagen wordt geschorst.   10 oktober 1981. Explosie in de kofferruimte van de Peugeot van adjudant Guy Goffinon. Alleen het ontstekingsmechanisme is afgegaan, niet de bom zelf. De vaststelling is wel: moordpoging op Goffinon, een van de rijkswachtoversten die de zaak-François aan het onderzoeken zijn.
26 oktober 1981. Hekelgem, iets na middernacht. Er wordt aangebeld bij Herman Vernaillen. De majoor springt in zijn kamerjas, maakt licht en schuift naast de voordeur een gordijn open. Een kogelregen. De majoor gooit zich op de grond. Hij wordt geraakt in zijn rug, zijn echtgenote krijgt een kogel in de buik en zal voor 40 procent invalide blijven. De majoor kan zelf de hulpdiensten bellen.
28 oktober 1981. De bij de aanslag op Vernaillen gebruikte auto wordt ontdekt in een parkeergarage in Woluwe. Het is de Mazda 626 die werd gestolen in de Louizalaan.
31 december 1981. Wapenroof bij de groep Diane. De daders zijn met een dienstwagen van de rijkswacht het best beveiligde wapenarsenaal van het land binnengereden en vertrokken met 15 Heckler & Koch-machinegeweren, 4 riotguns, 5 FAL's, 2 pistolen en 28 laders met in totaal 700 kogels. Van de Heckler & Kochs, de allernieuwste en meest performante snelvuurwapens van dat moment, weet slechts een handvol ingewijden dat de groep Diane die heeft aangeschaft.
'Ik was het'
De aanslag op Vernaillen is nooit opgehelderd, net zo min als de wapenroof of de aanslag op Goffinon.
Ex-politicus Hugo Coveliers, Bende-expert: "Waarom laat men de Bende van Nijvel niet gewoon verjaren? De ervaring leert dat als je dit soort zaken laat verjaren, de waarheid soms heel snel aan het licht kan komen."
Er is iets van.
Ex-speurder cel Waals-Brabant (CWB): "Het was een paar dagen of weken na de verjaring van de wapenroof bij de groep Diane, ergens in het jaar 2002. Madani Bouhouche meldt zich bij onze diensten. Hij wenst een verklaring af te leggen. Hij zegt: 'De wapenroof, dat was ik. Ik wou de rijkswacht treffen in haar hart.' Hij noemde ook een mededader, Jean-François Buslik."
Buslik is een vanuit Brussel opererende agent van het Drugs Enforcement Agency.
Herman Vernaillen: "Intussen weet ik wie mij beschoten heeft. Dat waren Bouhouche en Beijer. Hoe ik dat weet? Beijer heeft dat in mijn bijzijn toegegeven. We werden enkele jaren geleden samen ontboden bij het parket. Hij heeft mij alles uitgelegd. Hij kon nu spreken, want de zaak was verjaard."

De robotfoto
Als de cel Waals-Brabant op 19 oktober 1998
start met het landelijk verspreiden van metersgrote knalgele affiches, is het een kwestie van dagen of Marc Van Damme staat er naar te staren. Hij staat stil aan een rood licht in Haaltert. Ziet robotfoto nummer 19.
Hij: "Nu was ik écht zeker. Dat was hij."
Zij: "Het was vanaf toen weer elke dag van de reus hier en de reus ginder."
Hij: "Ik heb niet meteen gebeld. Uiteindelijk toch. Ik werkte in die tijd als kok in een rusthuis in Brakel. Vandaaruit heb ik gebeld."
De tip van Van Damme is ondergesneeuwd. Pas in 2000 wordt Christiaan Bonkoffsky bij de cel Waals-Brabant opgevorderd voor een speekseltest en vingerafdrukken. Ondervraagd is hij tot aan zijn dood op 14 mei 2015 nooit.
Hij: "Ik worstelde daarmee. Achtte ik Chris, mijn maat, in staat om kinderen dood te schieten? Awel
ja. Hij heeft het mij vaak genoeg gezegd, letterlijk: 'Als ik een bevel krijg, wat het ook is, dan voer ik dat blindelings uit.' Ik weet nog dat ik die man van de tiplijn vroeg: 'Kunt ge mij ook iets laten weten als hij het niet is?' Ergens hoopte ik daarop, dat ik het allemaal verkeerd had. Nooit niks meer gehoord. Ja, wel een anonieme wagen in mijn straat, in de dagen daarna. Die is daar een week elke dag blijven staan. Ik zei tegen mijzelf: nu spreek ik nooit nog met iemand over die zaak."
Het is dat die verhalen uit de jaren 80 zo waanzinnig klinken dat je geneigd bent om ook die uit de jaren 90 met enig breedbeeld te laten komen. Marc Van Damme was in oktober 1998 niet de enige met een gevoel van herkenning.
Dat was ook Theo Van Dijck, speurder bij de Brusselse BOB. Hij is midden jaren 90 belast met het onderzoek naar de aanslag op Vernaillen. Er is hem iets opgevallen. De robotfoto van de   gezegd, letterlijk: 'Als ik een bevel krijg, wat het ook is, dan voer ik dat blindelings uit.' Ik weet nog dat ik die man van de tiplijn vroeg: 'Kunt ge mij ook iets laten weten als hij het niet is?' Ergens hoopte ik daarop, dat ik het allemaal verkeerd had. Nooit niks meer gehoord. Ja, wel een anonieme wagen in mijn straat, in de dagen daarna. Die is daar een week elke dag blijven staan. Ik zei tegen mijzelf: nu spreek ik nooit nog met iemand over die zaak."
Het is dat die verhalen uit de jaren 80 zo waanzinnig klinken dat je geneigd bent om ook die uit de jaren 90 met enig breedbeeld te laten komen. Marc Van Damme was in oktober 1998 niet de enige met een gevoel van herkenning.
Dat was ook Theo Van Dijck, speurder bij de Brusselse BOB. Hij is midden jaren 90 belast met het onderzoek naar de aanslag op Vernaillen. Er is hem iets opgevallen. De robotfoto van de
autodief, in de Louizalaan. Dezelfde bril, dezelfde haarsnit. De opgegeven lengte, 1,75 meter, lijkt tegen te spreken dat dit dezelfde man kan zijn als de Reus op robotfoto 19.
Niet noodzakelijk, benadrukt de Bergense advocaat-generaal Claude Michaux, op dat ogenblik leider van het Bende-onderzoek, op 9 april 1999 in De Morgen: "De gelijkenissen zijn frappant. Onlangs hebben wij de winkelier laten verhoren. Hij beaamde de zeer treffende gelijkenissen met foto 19 en zei ons dat hij helemaal niet zeker was van de lengte van de autodief. Hij zag die man pas toen hij al achter het stuur zat. We weten niet wie die Mazda stal en kunnen niet veel meer doen dan vaststellen dat het wel eens om dezelfde man zou kunnen gaan."
Was Bonkoffsky ook de piot die, geheel in Diane-stijl, de Mazda stal? De wagen stond op naam van de Syrische geheimagent Faez Al Ajjaz, actief bij het neonazistische
Westland New Post. Het leggen van dit soort verwarrende valse sporen was dé specialiteit van Bouhouche en Beijer.

48 kilo
De Bende stal in 1983 bij het confectiebedrijf Wittock-Van Landeghem in Temse zeven in het grootste geheim ontwikkelde prototypes van nieuwe kogelvrije vesten, bestemd voor de groep Diane. Bij de voorlaatste aanslag, 27 september 1985, liquideerde ze Léon Finné, de man met het aktetasje. Toevallig.
Daags voor die dubbele raid in Eigenbrakel-Overijse, weten we nu, meldde Christiaan Bonkoffsky zich arbeidsongeschikt vanwege een voetblessure. 'De Reus', zeggen ooggetuigen, leek te 'manken' in Eigenbrakel en Overijse. Een tweede medisch attest maakt melding van een voetfractuur op 11 oktober 1985.
Je kunt er in zien wat je wil zien. Of niet.
Zijn broer: "Het is vooral na zijn pensioen snel bergaf gegaan. Hij stond op, schonk zich direct een wodka in. Zijn organen takelden een na een af. De laatste twee jaar moest ik om de twee weken boodschappen voor hem doen, koken, in bad doen zelfs. Hij woog op het laatst nog 48 kilo. Een week of zo voor zijn dood was hij gevallen. Ik zeg: 'Ge moet naar de kliniek.' Hij: 'Ik doe er wel een plakker op.' Toen heeft hij het me verteld, die laatste keer dat ik na mijn werk met de bus naar Aalst ging.
"Hij was nuchter, die avond. Hij zat daar op de sofa en zei: 'Ik was bij de Bende van Nijvel.' Eerst reageer je met ongeloof, dan denk je terug aan al die keren dat ze opgravingen deden, dat je samen naar het nieuws keek. Dat hij zei: 'Die apen gaan daar niks vinden.' Ik was nooit van plan hiermee naar buiten te komen, het blijft je broer. Ik ben ingestort toen die man van de federale tijdens mijn verhoor die
foto naar me toe schoof en me vroeg of ik hem iets te vertellen had. Het besef is daar gekomen, daar.
"Toch denk ik dat hij vooral een nuttige idioot is geweest."
DOUGLAS DE CONINCK ■

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en tout cas, en grande partie car il y a des choses différentes après "oefeningen"-"exercices".

Les deux versions se rejoignent à la fin ...

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En néerlandais :

Aktetasje vol cash

Martial Lekeu stapt medio 1975 over naar de sectie drugs van de opsporingsbrigade (BOB) van de rijkswacht in Brussel. Twee jaar later volgt Amory. Ze worden collega's en vrienden van drugs-BOB'ers Robert Beijer en Madani Bouhouche. Het zijn de jaren van VS-president Richard Nixon en
zijn mondiale War on Drugs. Met de hulp van enkele naar Brussel gestuurde agenten van het Amerikaanse Drugs Enforcement Agency (DEA) wordt de BOB'ers onder leiding van rijkswachtcommandant Léon François aangeleerd om voor de goede zaak buiten de lijntjes te kleuren.
Toenmalige BOB'er: "Ze gingen undercoverdeals opzetten. Drugs kopen, en uiteindelijk verkopen. Simpel was dat niet. Je had een deal over een levering cocaïne. De tegenpartij wou geld zien. Dan moet je met een aktetasje vol geld komen. Dat was een probleem. De rijkswacht had daar geen budget voor. Dus belden wij Léon Finné, van de Banque Copine op de Louizalaan. Die kwam dan in zijn witte Cadillac met vlaggetjes op zijn motorkap. Speciale figuur. Altijd gewapend. Finné kwam aanzetten met zijn cash, 'toongeld' zoals wij dat noemen. Als het goed ging, kreeg hij achteraf zijn aktetasje terug. Zo niet hadden wij een probleem."

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En français :

Evincé du groupe Diane: "Il en était malade"

Enfin, en 1979, il y a eu l'incident qui a coûté sa place à Christiaan B. Lors d'un exercice à Zaventem, "les membres de Diane ont dû vider leurs chargeurs de semi-automatiques, armer et faire feu. Il a fait ce qu'on lui avait ordonné. Mais il a touché une armoire en métal, et a évité de peu l'instructeur qui se trouvait juste à côté. Mais il y avait un fameux trou dans l'armoire. Et au sein de Diane, on ne pardonne pas les fautes professionnelles. D'après ce qu'on a dit à mon client (son frère), son arme avait été trafiquée. Une telle manipulation n'est pas si compliquée", relate Geert Leensssens, avocat de la famille de Christiaan B. Son frère confirme: "Il a été mis dehors du groupe Diane, il en était malade".

Christiaan B. est alors muté. Lui qui avait tout donné durant huit années pour appartenir à ce corps de police d'élite se retrouvait soudain à patrouiller comme un "vulgaire" inspecteur. A séparer des bagarreurs ivres dans les cafés d'Alost. L'humiliation est insupportable, il se réfugie un peu plus dans l'alcool.

Des ripoux pour amis

Le frère du "Géant" se souvient d'un autre détail important: les liens entre Christiaan et Bouhouche et Beijer, deux policiers ripoux belges bien connus. "Ils venaient parfois à la maison, avant ou après son éviction de Diane, je ne sais plus. Mais il connaissait vraiment très bien ces types. Sur le moment, je ne réalisais pas qui ils étaient réellement". Les deux policiers sont en fait des criminels qui louent une ancienne brasserie au coeur de Bruxelles en 1979. Leur plan est digne d'un film: ils entreprennent de dissimuler des explosifs dans des boîtes de conserve et cherchent à les placer dans les conduites de gaz des magasins Inno afin de provoquer des explosions et d'immenses incendies. La chaîne, très marquée par l'incendie de l'Innovation en 1967, aurait fait l'objet de chantage, une rançon est exigée. Les hommes auraient même fait creuser un tunnel de la brasserie aux égoûts qui mènent à la Senne. Bouhouche et Beijer reçoivent à cette époque l'aide d'un certain... Christian Amory, encore lui. Et peut-être celle de Christiaan B.

Le frère de Christiaan B. affirme pour sa part avoir raconté tout ce qu'il savait, y compris les contacts entre son frère et le duo Bouhouche-Beijer aux enquêteurs carolos. "Je présume qu'ils poursuivent leur travail d'enquête. Ils m'ont également demandé si des noms comme Amory et Lekeu me disaient quelque chose, mais je ne sais strictement rien sur eux".

Dénonciation... oubliée

Quant à Marc Van Damme, il se souvient du 19 octobre 1998, lorsque le portrait-robot du "Géant" des Tueurs du Brabant a été massivement diffusé notamment sur des affiches de plusieurs mètres, bien des années après sa complicité avec celui qui l'avait initié au milieu de la nuit bruxellois: "Je suis arrêté au feu rouge à Haaltert. Je vois le portrait-robot numéro 19. A cet instant précis, j'en suis sûr. C'était lui". Sa femme opine: "Dès ce jour-là, ça n'a plus arrêté: le Géant par ci, le Géant par là. Tous les jours". "Je n'ai pas appelé directement la police. Puis finalement, si. A cette époque, je travaillais comme cuisinier dans une maison de repos. C'est de là que j'ai dénoncé". Pour une raison qu'il faudra encore déterminer, l'indice en or fourni par Van Damme sera littéralement enterré. Ce n'est qu'en 2000 que Christiaan B. sera soumis à un test salivaire et que ses empreintes seront relevées. Mais jusqu'à sa mort, le 14 mai 2015, il ne sera absolument jamais interrogé.

"J'exécuterai aveuglément les ordres, quels qu'ils soient"

"Je luttais avec tous ces sentiments. Etais-je vraiment en train de considérer que mon pote Chris était capable d'abattre des enfants? Ben en fait, oui. Il me l'avait répété à plusieurs reprises, en ces termes: 'Si on me donne un ordre, quel qu'il soit, je l'exécute aveuglement'. Je me souviens encore d'avoir demandé à mon interlocteur de la ligne où l'on pouvait livrer des informations: 'Pourriez-vous me faire savoir si ce n'est pas lui?' Quelque part, j'avais encore l'espoir de m'être trompé de A à Z. Je n'ai plus jamais eu de leurs nouvelles. Enfin rien, à part une voiture banalisée dans ma rue, les jours qui ont suivi. Elle est restée là toute la semaine, chaque jour". Une tentative d'intimidation efficace qui tend à prouver que l'enquête est manipulée: "Je me disais à moi-même que plus jamais je ne dirais un mot de cette affaire à qui que ce soit".

"Un Géant qui boîtait"

Autre "hasard" troublant: quelques jours avant le double raid de Braine et Overijse, Christiaan B. s'est fait porter pâle à son travail pour une blessure au pied. Les témoins des attaques ont déclaré quant à eux que le "Géant" de Braine l'Alleud semblait boîter. Sur un deuxième certificat médical en 1985, on diagnostique une fracture du pied chez Christiaan B. Beaucoup de coïncidences pour un seul homme.

Le frère du "Géant" présumé explique que sa fin de vie fut misérable: "Après sa pension, ce fut la dégringolade. Il se levait, descendait une vodka. Ses organes ont lâché. Les deux dernières années de sa vie, il a eu besoin de moi pour faire ses courses, cuisiner et même pour se laver. A la toute fin, il ne pesait plus que 48 kilos. Une semaine avant sa mort, il a fait une chute. Je lui ai dit d'aller à l'hôpital mais il ne voulait rien de plus qu'un pansement pour se soigner. C'est là qu'il m'a dit la vérité".

"Mon frère n'a été qu'un imbécile utile"

"Il était sobre ce soir-là. Il était sur le divan et m'a dit: 'J'ai fait partie de la Bande de Nivelles'. D'abord, j'étais incrédule. Vous repensez à tous ces fouilles, tout ce qu'on avait regardé ensemble au journal télévisé. A ce moment où il avait dit: 'Ces crétins ne trouveront jamais rien là'. Je n'ai jamais voulu sortir tout cela, ça reste votre frère, vous voyez", confie son frère qui souffre de le savoir impliqué dans de tels meurtres. Ce n'est que lorsque la police fédérale l'interroge que le frère de B. s'effondre. "Il m'a tendu une photo et m'a demandé si j'avais quelque chose à lui dire. C'est seulement là que j'ai vraiment réalisé. Et malgré tout, je persiste encore à croire qu'il n'a été qu'un imbécile utile".

http://www.sudinfo.be/1976685/article/2017-10-31/tueries-du-brabant-koen-geens-annonce-des-renforts-pour-l-enquete

Comme "pami75" le note, la question du trafic de drogue est importante.

Le lieutenant-général Beaurir était proche de Paul Vanden Boeynants, lui-même soupçonné de trafic de drogue.

https://www.youtube.com/watch?v=4cxGjtDqidA





Le BND était en contact avec Guillaume Vogeleer en Thaïlande. François Raes en parle dans son livre.

En outre, un témoin affirme que le chauffeur de Paul Vanden Boeynants visitait le bar de Guillaume Vogeleer...

Pour rappel :

https://www.youtube.com/watch?v=ikpa3a7I8xg&t=298s

... un anticommunisme aussi profond que celui de Christiaan Bonkoffsky.

Le gendarme François Raes commençait à devenir inquiétant, d'où les menaces du colonel Gérard Lhost...

http://www.dhnet.be/actu/faits/tueries-du-brabant-voici-l-equipe-qui-s-occupe-du-dossier-59f87ac4cd703cdd752e5ff6

Tueries du Brabant: voici l'équipe qui s'occupe du dossier

Belga Publié le mardi 31 octobre 2017 à 14h29 - Mis à jour le mardi 31 octobre 2017 à 14h30

La cellule d'enquête sur les Tueurs du Brabant dispose de 10 enquêteurs issus de la police judiciaire ainsi que de 4 enquêteurs venant du comité P, a indiqué mardi le ministre de la Justice, Koen Geens, en commission de la Justice de la Chambre.

Après une concertation entre le collège des procureurs généraux et le directeur général de la police judiciaire, il a été décidé d'affecter cinq enquêteurs supplémentaires issus de la police judiciaire fédérale à la cellule qui en comptait déjà 5 (trois francophones et deux néerlandophones). Un analyste criminel bilingue fait partie des renforts. Les quatre enquêteurs du comité P, chargé du contrôle des services de police, seront également intégrés à la cellule vu les indices d'implication de (ex-) fonctionnaires de police. En fonction des besoins ultérieurs, des policiers supplémentaires pourront être mobilisés.

Le parquet fédéral fournira également sa collaboration à l'enquête en raison de ses connaissances en matière de stratégie d'enquête, de méthodes particulières de recherche et d'aide aux victimes.

Et une rencontre avec les victimes et leurs familles est prévue le 6 décembre 2017...


https://www.demorgen.be/binnenland/federaal-parket-versterkt-onderzoek-naar-de-bende-van-nijvel-b9a4f805/

(...) Voorts kondigde minister Geens aan dat er op 6 december een nieuwe vergadering komt voor de slachtoffers en nabestaanden van de slachtoffers van de Bende van Nijvel. Bedoeling is dat soort vergaderingen met de slachtoffers "geregeld" te herhalen.

Patricia doit soupirer de soulagement.

http://www.levif.be/actualite/belgique/tueurs-du-brabant-la-cellule-d-enquete-cherchait-deja-du-cote-de-la-gendarmerie-en-2016/article-normal-747593.html

Tueurs du Brabant : la cellule d'enquête cherchait déjà du côté de la gendarmerie en 2016

31/10/17 à 14:51 - Mise à jour à 14:50

La cellule d'enquête sur les Tueurs du Brabant orientait déjà ses investigations du côté des unités d'élite de l'ex-gendarmerie en 2016, est-il ressorti mardi des éléments fournis par le ministre de la Justice, Koen Geens, en commission de la Chambre.

Les empreintes digitales ainsi qu'un échantillon de salive ont été prélevés auprès de Christiaan Bonkoffski à la suite d'un témoignage recueilli en 1999 après la diffusion des portraits-robots des tueurs. Si les empreintes digitales ont été exploitées en 2000, il a fallu attendre 2016 pour que l'empreinte génétique extraite en 2000 de la salive ne soit comparée à deux traces reposant dans le dossier. Comme annoncé, le résultat s'est avéré négatif.

En raison du secret de l'instruction, M. Geens (CD&V) n'a pas voulu expliquer pourquoi la comparaison avait finalement été faite en 2016, sinon parce ce devoir s'inscrivait bel et bien dans les investigations menées sur d'anciens membres de la brigade "Diane" et des unités spéciales de l'ex-gendarmerie, "et ce avant que ne parviennent les informations" relatives à Christiaan Bonkoffski.

Le ministre n'a pas fourni d'explication à propos des années qui se sont écoulées avant que l'empreinte génétique ne soit exploitée. Les magistrats actuels ont repris le dossier en 2009/2010. "Il ne leur est donc pas possible de se prononcer sur les choix arrêtés par leurs prédécesseurs", a souligné M. Geens.

http://www.sudinfo.be/1976497/article/2017-10-31/un-ancien-ami-de-christiaan-bonkoffsky-le-geant-il-etait-obsede-par-les-communis

katleen a écrit:

http://www.sudinfo.be/1976497/article/2017-10-31/un-ancien-ami-de-christiaan-bonkoffsky-le-geant-il-etait-obsede-par-les-communis

Ces gens-là les appelaient "les Bolchos". 10 mai 81 ? Les chars Russes bientôt place de la Concorde. C'était pathologique chez l'ED. Et aussi en-deça d'ailleurs....

@Hervé
Enfin vous citez quelques commanditaire;
Pour info j'étais employé à la gendarmerie comme "civil", j'ai eu l'occasion de côtoyer les vestiaires des sous-off et ce n'est pas de belles pinup qui les garnissaient mais des croix nazi et des d'Hitler.
Et tout cela au vu de tout le monde

aigle4 a écrit:

@Hervé
Enfin vous citez quelques commanditaire;
Pour info j'étais employé à la gendarmerie comme "civil", j'ai eu l'occasion de côtoyer les vestiaires des sous-off et ce n'est pas de belles pinup qui les garnissaient mais des croix nazi et des d'Hitler.
Et tout cela au vu de tout le monde

je me demande dans quelle caserne car j'ai fais une dizaine d'année a la légion mobile (nom de l'époque) de 1972 a plus ou moins 1980 dans un escadron 1/5 et je n'ai jamais vu de telles affiches, ou photos

jo-LOUP a écrit:

aigle4 a écrit:

@Hervé
Enfin vous citez quelques commanditaire;
Pour info j'étais employé à la gendarmerie comme "civil", j'ai eu l'occasion de côtoyer les vestiaires des sous-off et ce n'est pas de belles pinup qui les garnissaient mais des croix nazi et des d'Hitler.
Et tout cela au vu de tout le monde

je me demande dans quelle caserne car j'ai fais une dizaine d'année a la légion mobile (nom de l'époque) de 1972 a plus ou moins 1980 dans un escadron 1/5  et je n'ai jamais vu de telles affiches, ou photos

par contre vous avez beaucoup d'erreur sur l'ambiance et la façon de travailler a cette époque et a toutes sortes de sujets, car vous avancez beaucoup sans avoir été sur place et avoir vécu ces périodes

bien a vous

[quote="jo-LOUP"

par contre vous avez beaucoup d'erreur sur l'ambiance et la façon de travailler a cette époque et a toutes sortes de sujets, car vous avancez beaucoup sans avoir été sur place et avoir vécu ces périodes

bien a vous[/quote]

Bonjour jo-LOUP
Pouvez-vous nous éclairer
Merci

certains que je lis ici semblent remettre de l'huile sur le feu, mais il faut se remettre a une raison! celle de l'époque, et que tous les gendarmes n'étaient pas des ripoux et exécutaient leur travail quotidien sans failles, de quelque unité ils étaient car tous nous travaillions ensemble

jo-LOUP a écrit:

certains que je lis ici semblent remettre de l'huile sur le feu, mais il faut se remettre a une raison! celle de l'époque, et que tous les gendarmes n'étaient pas des ripoux et exécutaient leur travail quotidien sans failles, de quelque unité ils étaient car tous nous travaillions ensemble

Jo-Loup, personne ne remet en question "la" gendarmerie mais bien quelques membres extrémistes et qui portent atteinte à l'honneur de tout un corps qui faisait correctement son métier. Il faut séparer le bon grain de l’ivraie.

soldat inconnu a écrit:

[quote="jo-LOUP"

par contre vous avez beaucoup d'erreur sur l'ambiance et la façon de travailler a cette époque et a toutes sortes de sujets, car vous avancez beaucoup sans avoir été sur place et avoir vécu ces périodes

bien a vous

Bonjour jo-LOUP
Pouvez-vous nous éclairer
Merci[/quote] bien sur
pour ce qui concerne le vol d'arme au sein de l'esi,les véhicules étaient des 404blanche ligne orange stationnée au 2eme plateau du garage LM coté gauche, en entrant a droite de ce plateau se trouvais les anonymes , les 404 étaient prêtes a aller en interventions les sièges arrières enlevés étaient transformés en râteliers d'armes il fallait le savoir et ou aller

Nous reconnaissons ici tous le courage et la droiture de Roland Campine et de Bernard Sartillot,
c'est une question d'homme, pas de corporation.

Cordialement

michel a écrit:

jo-LOUP a écrit:

certains que je lis ici semblent remettre de l'huile sur le feu, mais il faut se remettre a une raison! celle de l'époque, et que tous les gendarmes n'étaient pas des ripoux et exécutaient leur travail quotidien sans failles, de quelque unité ils étaient car tous nous travaillions ensemble

Jo-Loup, personne ne remet en question "la" gendarmerie mais bien quelques membres extrémistes et qui portent atteinte à l'honneur de tout un corps qui faisait correctement son métier. Il faut séparer le bon grain de l’ivraie.

bien sur je le comprend et le conçoit mais je ne peux dire que j'ai travaillé avec ceux qui sont ici concernés a cette époque, nous avons travaillés en toute confiance avec certaines de ces personnes en toutes confiances et c'est cela que je veux dire, ben oui j 'ai patrouillé "abt" avec certains extrémistes que nous avons côtoyés mais a cette époque ce n'étaient pour nous gens du terrains que des collègues