Guillaume Vogeleer (Jimmy le Belge)

William A.K. Jones à Barcelone :




(...)



(...)

https://www.solidaridadobrera.org/ateneo_nacho/libros/Alfredo%20Grimaldos%20-%20La%20CIA%20en%20Espa%C3%B1a.pdf





(traduction)

Sous ses ordres à Madrid opérait William A. K. Jones, qui a également dû quitter l'Espagne à la suite de l'article de Cambio 16 mentionné ci-dessus. Avant d'arriver à Madrid en tant qu'"attaché", Jones avait été affecté au consulat des États-Unis à Barcelone. Il a notamment occupé le poste de conseiller à la sécurité publique à Saigon en 1959 et 1960. Il y était responsable de la préparation d'une force de police connue pour sa pratique systématique de la torture, ses "cages à tigres" et ses "villages stratégiques". Lorsque leur mission à Madrid a été découverte, plusieurs autres agents, en plus de Gahagen et Jones, ont dû rentrer aux États-Unis. Parmi eux, Francis S. W. Sherry III, âgé de 48 ans. Un autre vétéran de Saigon, où il avait été stationné de 1953 à 1960.

William A.K. Jones a donc été en Espagne de 1962 à 1976... Il est donc tout-à-fait possible qu'il ait rencontré Stefano Delle Chiaie.

William A.K. Jones est décédé en 2001...

http://funeralinnovations.com/obituaries/view/123954/1

https://archive.org/stream/CounterSpySpring1976Volume3Issue1/CounterSpy%20v3-1%20Spring%201976_djvu.txt

https://wikileaks.org/plusd/cables/1976MADRID00158_b.html

"CAMBIO 16" COVER STORY ON CIA IN SPAIN

Date:1976 January 10, 11:45 (Saturday)

(...)

https://findingaids.lib.msu.edu/repositories/2/resources/91/search?utf8=%E2%9C%93&filter_q%5B%5D=William+A.K.+Jones&op%5B%5D=&field%5B%5D=&limit=&q%5B%5D=*&filter_from_year=&filter_to_year=&commit=Search

https://www.lemonde.fr/archives/article/1966/04/27/comment-l-universite-du-michigan-a-couvert-des-agents-de-la-c-i-a-en-poste-a-saigon_2697435_1819218.html

Comment l'université du Michigan a " couvert " des agents de la C.I.A. en poste à Saigon

Par JACQUES AMALRIC

Publié le 27 avril 1966 à 00h00, modifié le 27 avril 1966 à 00h00

L'université de l'État du Michigan a-t-elle contribué à installer et à maintenir au pouvoir l'ancien président Ngo Dinh Diem ? A-t-elle servi de " couverture " à des agents de la Central Intelligence Agency (C.I.A.) en poste au Vietnam du Sud ? Telles sont quelques-unes des questions qui se posent depuis les révélations faites au début du mois d'avril, par la revue " Ram-parts " (1).

Selon ce mensuel de San-Francisco, l'affaire aurait commencé en juillet 1950, au Japon, où Diem n'est alors qu'un obscur exilé politique. C'est à cette date, en effet, que le futur président du Vietnam du Sud fait connaissance d'un jeune professeur américain, Wesley Fishel. Séduit par la volonté d'arriver de Diem, Fishel, spécialisé en science politique, prend contact avec un de ses amis en poste à l'université du Michigan et réussit à organiser une longue tournée aux États-Unis pour son nouveau protégé ; c'est la naissance politique de Diem, qui, par ses sentiments anti-français, son catholicisme militant, son anticommunisme intransigeant, va obtenir la protection d'hommes aussi dissemblables que le cardinal Spellman et le sénateur Mansfield, et finalement l'appui du gouvernement Eisenhower.

Des universitaires engagés...

Nommé premier ministre en 1954 par la volonté des États-Unis, Diem songe aussitôt à son ami Fishel - entre-temps engagé par l'université du Michigan - pour asseoir son pouvoir et mettre au point un indispensable programme d'assistance technique. Appelé à Saigon, Wesley Fishel accepte et se fait fort d'obtenir la participation de l'université du Michigan, dont le président, John Hannah, passe pour rechercher volontiers de lucratifs contrats gouvernementaux à l'étranger. Le gouvernement américain étant d'accord, l'affaire se conclut en 1955 ; les spécialistes de l'université du Michigan devront venir à bout d'une vaste tâche de réorganisation, " de la réforme de la police de Saigon à la rédaction d'une nouvelle Constitution ". Selon Ramparts, cette collaboration entre les universitaires et le dictateur, qui allait durer sept ans, aurait coûté plus de 25 millions de dollars aux contribuables américains. Un des responsables du " pro jet ", le professeur Smuckler, a contesté cette affirmation ; selon lui, l'université du Michigan n'aurait reçu du gouvernement américain que 5 354 352 dollars...

(...)

Appelé à Saigon, Wesley Fishel accepte et se fait fort d'obtenir la (...)

Leurs noms sont connnus : Raymond Babineau, Douglas Beed, William Jones, ...

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http://la.utexas.edu/users/hcleaver/357L/357LMSUinVietnam.htm

(...)

"VBI" was Michigan State shorthand for "Vietnamese Bureau of Investigation," the new name the professors had given the old Sûreté, the Vietnamese special police. The head of the "Internal Security Section" of the VBI under the Michigan State operation was Raymond Babineau who was in Saigon from the outset of the MSU Project. The other men were hired later by the University and listed on its staff chart as "Police Administration Specialists." All four -- Douglas Beed, William Jones, Daniel Smith and Arthur Stein -- gave their previous employment as either "investigator" or "records specialist" in the Department of the Army.

The CIA contingent, despite the continued denials of Fishel and Hannah, was identified by two former Project officials -- Stanley Sheinbaum and Professor Robert Scigliano, an MSU political scientist who was assistant project chief of the MSU Vietnam Group from 1957-1959. It is also confirmed, in writing, by Scigliano and Professor Guy H. Fox, a former MSU Project chief, in a book titled Technical Assistance in Vietnam: The Michigan State University Experience, published by Praeger in 1965.

Sheinbaum, as part of his duties as campus coordinator, hired Stein, Smith and Jones. At the time, all he knew about the men was that they came from the "Department of the Army." Sheinbaum recalls that he was proceeding to investigate the backgrounds of the three applicants before accepting them when he was told "that it wouldn't be necessary to check out these guys." The message came from Professor Ralph Smuckler, a former Vietnam Project head.

(...)

The CIA unit operated within its Michigan State "cover" until 1959. Scigliano and Fox state in their book, in what must rank as one of the more terse statements of the decade: "USOM [United States Operations Mission] also absorbed at this time [1959] the CIA unit that had been operating within MSUG [Michigan State University Group]."

In plain language, Michigan State threw the CIA men out. One of the principal factors leading to the MSU decision was that by 1959 just about everybody in the know was cognizant of the CIA operation. This was not only embarrassing to the legitimate professors, but it served to taint the reputation of the limited amount of solid academic work that was done during the Project. For instance, an anthropologist working far out in the Vietnamese flatlands was flabbergasted to find a local police chief interrupt his work on the grounds that he was digging up bones on behalf of the United States Central Intelligence Agency. The decision to terminate the CIA unit was brought to Professor Scigliano by Smuckler. Babineau was not in Saigon at the time, so Professor Scigliano gave Jones the bad news. He recalls that Jones was "quite upset," as was the United States Mission which wanted the CIA unit to stay right where it was -- sheltered by the groves of academe.

(...)

https://docplayer.nl/5662950-Ops-nord-de-gauche-a-droite-le-lt-glorieux-le-major-genis-le-cpn-noddyn-et-le-ltcol-itambo-photo-carlier.html





Objectif Léopoldville

En décembre 1964, le major Génis et le lieutenant Glorieux, officiers de la logistique d Ops Nord, trouvent la mort à Wamba Moke.

(...)

Etant donné qu ils n'ont aucun contact radio avec elle, le capitaine Noddyn ordonne à Francis Carlier de faire demi-tour et d'aller à sa rencontre avec la troisième jeep «Les Daltons» occupée par De Vogeleer. Ils sont contraints de repasser devant le village rempli de rebelles et cette fois les tirs sont plus nourris et il y a des impacts dans la carrosserie des deux jeeps.

(...)

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https://www.stanleyville.be/documents/Dragon%20Operations%20%20hostage%20rescues%20in%20the%20Congo%201964%201965..pdf

https://www.stanleyville.be/documents/Dragon%20Rouge,%20Nov%20Dec%201964.pdf

Pour information :

https://nsarchive.gwu.edu/briefing-book/chile/2023-08-25/coup-chile-cia-releases-top-secret-9111973-presidents-daily-brief?eType=EmailBlastContent&eId=2b96a341-24ec-4ee0-a2e5-c64765605f11

The Coup In Chile: CIA Releases Top Secret 9/11/1973 President's Daily Brief

(...)

http://www.kriegsreisende.de/biographien/masy.htm



Charles Masy wurde 1925 in Belgien geboren. Nach eigenen Angaben war er aktiv im Widerstand gegen die Deutschen. Nach dem Krieg war er bei den belgischen Fallschirmjägern. Nach Problemen mit der Polizei setzte er sich in den Kongo ab.

Nach der Unabhängigkeit des Kongo war er unter den ersten Söldnern, die für Katanga kämpften. Er diente in den belgischen unter Bob Denard.

Später während des Simba-Aufstandes (1963-64) war er dann beim 5th Commando unter "Mad" Mike Hoare. Er war an der Eroberung von Stanleyville den meisten anderen wichtigen Gefechten beteiligt. Bekannt wurde er allerdings, da er die Schädel gefallener Rebellen säuberte und sie als Souvenirs an Journalisten und Piloten verkaufte.

Nach den Kämpfen kehrte er nach Belgien zurück und betrieb in Brüssel die so genannte "SimbaBar", die lange ein Treffpunkt für Söldner und Berufssoldaten aus aller Welt war. Während der Krieges in Angola diente sie als Anlaufstelle für Söldner auf dem Weg nach Angola.

(traduction)

Charles Masy est né en 1925 en Belgique. Selon ses propres dires, il a été actif dans la résistance contre les Allemands. Après la guerre, il a fait partie des parachutistes belges. Après des problèmes avec la police, il s'est réfugié au Congo.

Après l'indépendance du Congo, il a fait partie des premiers mercenaires à se battre pour le Katanga. Il a servi dans les rangs belges sous les ordres de Bob Denard.

Plus tard, pendant l'insurrection de Simba (1963-64), il était dans le 5th Commando sous le commandement de "Mad" Mike Hoare. Il a participé à la conquête de Stanleyville et à la plupart des autres combats importants. Il est toutefois devenu célèbre pour avoir nettoyé les crânes des rebelles tombés au combat et les avoir vendus comme souvenirs aux journalistes et aux pilotes.

Après les combats, il est retourné en Belgique et a tenu à Bruxelles le "SimbaBar", qui a longtemps été un lieu de rencontre pour les mercenaires et les soldats professionnels du monde entier. Pendant la guerre en Angola, il servait de point de chute aux mercenaires en partance pour l'Angola.

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https://de.wikipedia.org/wiki/Charles_Masy

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Il est aussi question de Charles Masy dans

https://soldatducontingent8308.wordpress.com/2014/01/19/mercenaires-2-au-congo-196465/

et, brièvement, dans

https://www.spiegel.de/politik/kill-sie-alle-gott-sortiert-die-schurken-aus-a-b6e1f048-0002-0001-0000-000014024626?context=issue

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http://jfk.hood.edu/Collection/White%20Materials/Angola/Angola%20054.pdf

https://core.ac.uk/download/pdf/153775781.pdf

https://www.quora.com/Are-mercenaries-bad-people

Roland Bartetzko

former German Army Paratrooper, Croatian Defense Council, Kosovo Liberation Army

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I knew some guys who worked as mercenaries. Not as Private Military Contractors or foreign volunteers for another country’s army, but as old-style mercenaries.

One of them took part, with the (in)famous mercenary commander Bob Denard, in the failed attempt to overthrow the government of the Comoros islands and another one fought in various conflicts on the African continent.

I also used to drink a beer or two with the late Charles Masy who fought in Katanga, Congo in the 1960’s. From the money he had earned as a mercenary, he had opened a small bar in the center of Bruxelles called “la Renaissance “. When I lived in Belgium, I used to go there with some friends and listen to Charles’ exotic stories about the “Kansimba Commandos” and the fight in the jungles.

What these blokes all had in common was that they did not care about what they were fighting for or against: for them it was only about the money.

Everybody has to live, but while a foreign legionnaire might be in it for the thrill and the adventure, and a foreign volunteer often fights for a political ideal or a cause, a ‘merc’ sells himself to the highest bidder.

A lot of people just work to earn money, there’s nothing wrong about it, but in most professions, you do not have to go around and kill other people to do that.

Still, I won’t judge anyone. The mercenaries I knew were mostly nice fellows and truly experienced and professional soldiers. The mercenary ‘community’ is very small and everybody knows everyone. Most of these guys are also very well connected to various Intelligence agencies and I believe that at least some of their contracts are funded by foreign Intelligence organizations. When governments can’t send their own soldiers they bring in the mercenaries. Therefore, blame the governments, not them.

In Bosnia, there were some American mercenaries that were sent as a “present from the American people” and that were tasked with training the locals. One of them was another (in)famous Bob: “SOS” Bob MacKenzie, from the famous “Soldiers of Fortune” magazine.

Most of the foreign volunteers didn’t get along very well with these “dogs of war”. The mercs thought that we were idiots because we risked our lives for nothing, and on the other hand, we despised them, not because they earned far more money than we did, but because they didn’t seem very eager to fight and they were also connected to a foreign spy agency. In short: we didn’t trust them.

Later on, two of these mercs were killed in an ambush in Sierra Leone. When we heard the news we didn’t feel particularly sad about it.

This is what you get when you are a mercenary.

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Sur l'Angola :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefano_Delle_Chiaie

En 1976, il se rend en Angola pour soutenir la guérilla pro-américaine menée par l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola) de Jonas Sawimbi, contre le gouvernement du MPLA (Mouvement populaire de libération de l'Angola) d'Agostinho Neto, en place depuis l'indépendance du 11 novembre 1975 de la République populaire d'Angola, soutenue militairement par l'Union soviétique et Cuba.

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Dans son autobiographie, Stefano Delle Chiaie écrit qu'il est parti en Angola au début 1976 avec Elio Massagrande, en passant par le "Zaïre".

C'est à cette époque que Charles Masy recrutait.

Y a-t-il eu des contacts entre Charles Masy et Elio Massagrande / Stefano Delle Chiaie ?

Un documentaire de Gualtiero Jacopetti :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gualtiero_Jacopetti

AFRICA ADDIO

https://www.youtube.com/watch?v=_Fm464VmtPc&t=7369s

Charles Masy :




https://fr.wikipedia.org/wiki/Adieu_Afrique

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Il est question de Gualtiero Jacopetti dans l'autobiographie de Stefano Delle Chiaie :



(traduction)

L'année 1964 se termine par un affrontement sur la place Colonna, à Rome. Le leader congolais Moise Tshombe, chef de l'insurrection séparatiste du Katanga, est arrivé dans la capitale. Gualtiero Jacopetti, réalisateur d'Africa addio, l'avait invité. La gauche l'accuse de l'assassinat de Patrice Lumumba en janvier 1961. Nous tenions les Lumumbaistes, et en particulier le général guérillero Antoine Gizenga, pour responsables du massacre des treize aviateurs italiens perpétré en novembre de la même année à Kindu.

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Nous savons déjà que Guillaume Vogeleer connaissait Gualtiero Jacopetti...

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Une critique du film :

https://www.rogerebert.com/reviews/farewell-uncle-tom-1972

Gualtiero Jacopetti a suscité beaucoup de polémiques...

Traduction de l'introduction de sa biographie :



« Fasciste », « raciste », « sadique » et encore « chroniqueur de la racaille du monde », « morgue de l'image » et « manipulateur du réel » : au-delà d'un très long cursus professionnel, les recettes sensationnelles de ses films et la popularité acquise, auprès des critiques de cinéma du monde entier, Gualtiero Jacopetti était et reste un "fasciste".
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Il a aussi eu des problèmes judiciaires.

Extrait de sa biographie :

Gualtiero Jacopetti était un homme détesté. Dans la vie comme dans la mort. Avec la même haine tenace et durable que celle réservée aux "mauvais professeurs", catégorie dans laquelle il était relégué par les observateurs de son temps. Mais il fut aussi l'objet d'une admiration aveugle, tout aussi sincère que le mépris de ceux qui l'ont mis à l'index. Et qu'importe si l'image du dandy bohème, un peu vantard et arrogant, est "ternie" par une série d'incidents judiciaires pour des vicissitudes personnelles moins louables : déjà condamné à la prison à Rome et à Hong Kong (le chef d'accusation a ensuite été réduit à des actes obscènes dans un lieu public) respectivement pour violences sexuelles et actes immoraux, dénoncé pour abandon du toit conjugal par la mère de sa fille, (...) En mars 1961, la voiture dans laquelle dans laquelle il se trouve, lancée à grande vitesse sur une autoroute californienne, finit dans un ravin provoquant la mort de sa nouvelle flamme, la belle actrice britannique Belinda Lee, avec laquelle il attend un enfant.

S'ensuit une période marquée par l'abus de morphine et les scandales. S'il réussit à se remettre de son addiction grâce à une longue période de désintoxication, les scandales restent une constante dans sa longue parabole humaine et artistique, qui connaît un grand succès dans les années 60 avec une production cinématographique controversée.

Il s'agit d'une petite filmographie de style documentaire, six films en tout, qui sont sortis dans les salles de cinéma entre 1962 et 1975 et qui abordent différents thèmes : un tour d'horizon de faits bizarres filmés ici et là dans le monde (Mondo cane et Mondo cane 2), une enquête sur la condition sociale des femmes (Ladonna net mondo), un reportage sur les vicissitudes troubles de l'Afrique postcoloniale (Africa addio), une enquête cinématographique sur le phénomène de l'esclavage aux États-Unis d'Amérique (Addio zio Tom) et, enfin, une transposition cinématographique surréaliste du Candide voltairien [Mondo candido].

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Autre extrait de sa biographie :

Dans des années aussi tumultueuses, le militantisme politique est un devoir civique. Des fonctions auxquelles n'a pas échappé même Jacopetti, qui en novembre 1975 a assumé le rôle de membre du comité national de la "Costituente di Destra" alors naissante. Il s'agit d'une nouvelle agrégation souhaitée par Almirante qui - interceptant le sentiment anticommuniste commun enraciné dans de grandes parties de la société - entend ouvrir un dialogue avec l'élite du pays (y compris les hauts fonctionnaires, les professeurs d'université, les opérateurs économiques et financiers et les représentants de la culture en général) afin de donner un nouvel élan au Mouvement Social Italien et de le sortir de la phase de stagnation dans laquelle il se trouve. Mais l'opération ne fera qu'accélérer la fracture d'un parti qui, en 1977, se retrouve divisé entre l'aile radicale, qui se reconnaît dans la ligne isolationniste de Pino Rauti, plus proche de la jeunesse et de ses revendications radicales, et l'aile modérée - vers laquelle convergent les hommes de la "Costituente di Destra" – qui espère le soutien du gouvernement Moro, dit « sans méfiance ». Almirante, qui est le secrétaire du parti, soutiendra le premier, accélérant ainsi la scission au sommet du parti. En février de cette même année, naît la "Democrazia Nazionale-Costituente di Destra", un parti, selon les intentions de ses protagonistes, "a-fascista", qui aspire à gouverner avec Democrazia Cristiana. Mais les choses se sont passées différemment. Aux élections législatives de 1979, les premières où il se présente seul, le M.S.I. perd quelques points de pourcentage tandis que "Democrazia Nazionale-Costituente di Destra" n'atteint pas le quorum. Trois ans après sa naissance et l'alternance de trois secrétaires, la saison politique agitée de "Democrazia Nazionale" et le militantisme actif du journaliste prennent fin.

(traduction)

Précédé par des révélations glaçantes dans ''Espresso'', Africa addio, lors de sa sortie en salle, déclenche la controverse ; les accusations de fascisme et de racisme fusent. Roberto Alemanno écrit sévèrement qu'avec Jacopetti, c'est "la première fois (...) dans le cinéma italien d'après-guerre qu'un cinéaste propose une idéologie néo-fasciste explicite " (157) , tandis que "L'Unita" félicite Jacopetti pour un film qui, écrit-il sarcastiquement, "aurait plu à Goebbels " (158).

Africa addio - contesté par une partie de la critique et du monde politique progressiste - est un documentaire qui prône de façon cynique et partiale une vision eurocentrique visant à exalter les valeurs du colonialisme et encore une fois, objet d'une ironie caustique, le Noir apparaît comme un être bloqué dans un stade évolutif primordial, incapable d'adopter une quelconque forme de gouvernement et, pour cette raison, politiquement inadéquat.

Mais le coup le plus virulent est celui de Carlo Gregoretti, correspondant de "L'Espresso" au Congo et déjà son collaborateur à l'époque de "Cronache". Dans les pages de l'hebdomadaire (159), le journaliste accuse Jacopetti d'avoir rejoint une colonne de l'Armée Nationale Congolaise de Tshombé, intégrée à une unité de mercenaires sud-africains, et d'avoir essentiellement dirigé des exécutions spécifiquement pour le tournage de son film. C'est le réalisateur lui-même qui le lui confie, en présence de son collègue Andrea Barbato, lors d'une réunion le 28 novembre 1964 dans le hall de l'hôtel Memling à Léopoldville, où le journaliste séjourne pour documenter le processus de décolonisation du continent.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9d%C3%A9e_de_Savoie-Aoste_(1898-1942)

Amédée de Savoie-Aoste (en italien : Amedeo di Savoia-Aosta), troisième duc d'Aoste sous le nom d'Amédée II d'Aoste est né le 21 octobre 1898 à Turin, en Italie et mort le 3 mars 1942 à Nairobi, au Kenya. Membre de la maison de Savoie, il a été vice-roi d'Éthiopie après sa conquête par l'Italie fasciste.  (...)

Par sa fille Marguerite, le prince Amédée est le grand-père de Lorenz de Habsbourg-Lorraine (1955), « archiduc d'Autriche-Este », duc de Modène et prince de Belgique par son mariage avec la princesse Astrid de Belgique (1962).

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Marguerite de Savoie Aoste, mère du prince Lorenz de Belgique, est la belle-fille de Zita de Bourbon-Parme, mère de Otto de Habsbourg et tante de Sixte-Henri de Bourbon-Parme.

Sixte-Henri de Bourbon Parme conduit à Stefano Delle Chiaie (Montejurra, revue Confidentiel...).

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https://archive.org/stream/SocitsOccultesOrdresDeChevalerieContemporainsAndrVanBosbekeVFNonOfficielle/_Soci%C3%A9t%C3%A9s-Occultes-%26-Ordres-de-Chevalerie-Contemporains_Andr%C3%A9%20Van%20Bosbeke_VF-non-officielle_djvu.txt

Intéressant de noter que dans le numéro de "Soldier of Fortune" où il est question du recrutement de mercenaires à Bruxelles (Charles Masy, bar "Simba"), il y a une interview de John K. Singlaub.

Soldier of Fortune Magazine : August 1987
Brown, Robert K
Edité par Omega Group, 1987






https://archive.org/stream/soldieroffortunemagazine/Soldier%20of%20Fortune%20%5B1987%2708%5D_djvu.txt