Vague d'attentats au Luxembourg

http://5minutes.rtl.lu/fr/actualite/luxembourg/523359.html

Procès Bommeleeër, jour 151: "L'homme le plus intelligent de la gendarmerie"

RTL - 31.03.2014, 15:34 | Dernière mise à jour: 31.03.2014, 17:28

Un témoin pense que Ben Geiben est "l'homme derrière l'affaire" et la défense a obtenu des infos sur Stay behind de la part du père du chef du SREL.

Lundi après-midi au début de la 151e séance du procès, Me Vogel a présenté deux conclusions.

D'un côté, l'avocat de la défense a reçu une lettre d'un ancien membre de Stay behind qui écrit que le père du chef du SREL Patrick Heck aurait été un des officiers-coordinateurs de Stay behind. Il aurait été affecté à Mons, d'où il aurait reçu ses ordres. Dans ce contexte, il faudrait enquêter sur le rôle de cet homme.

D'un autre côté, Me Vogel a demandé à faire montrer le film „Stay behind: Die Schattenkrieger der NATO“, diffusé la semaine dernière sur la chaîne allemande ZDF, au tribunal.

Témoin: Geiben voulait un alibi

Josy Simon, premier témoin du lundi, était chef de sécurité de RTL à l'époque des attentats et aussi ancien député. Les chaînes d'RTL auraient été une cible potentielle des attentats, voilà pourquoi il aurait dû sécuriser des bâtiments et protéger des personnes. RTL aurait investi beaucoup d'argent dans la sécurité. On aurait notamment installé du barbelé autour de la Villa Louvigny et le personnel aurait reçu des badges. Lui-même aurait été interrogé à 5 reprises par les enquêteurs parce que des pièces auraient disparu à plusieurs reprises.

La juge Sylvie Conter a souligné que le dossier n'aurait documenté que deux auditions.

Le témoin a également affirmé qu'il se serait rendu chez le procureur d'Etat Jean-Marie Hary après l'attentat sur le palais de Justice. Il aurait ensuite vu Ben Geiben dans un café à Grund. Peu après, un deuxième homme serait entré et les deux seraient partis séparément. Selon le témoin, Geiben se serait rendu dans la café pour avoir un alibi. Geiben aurait voulu donner de nouvelles informations mais il n'aurait pas pu concourir avec le commandant de gendarmerie Jean-Pierre Wagner qui ne voulait pas partager le gâteau. Ben Geiben aurait été l'homme le plus intelligent de la gendarmerie et il aurait perpétré ces attentats par frustration. S'il n'était pas un des Bommeleeër lui-même, il aurait au moins été la tête de l'équipe de ceux qui ont effectivement posé les bombes. Les explosions auraient toujours eu lieu quand Geiben était au Luxembourg. Selon Josy Simon, le Bommeleeër aurait dû être un initié.

Selon le témoin, Ben Geiben aurait eu tout un tas de motifs. Josy Simon aurait parlé  en 2004 avec l'ancien juge d'instruction Jean-Mathias Goerens et il faudrait que les conspirateurs criminels derrière les attentats soient assis sur le banc des accusés. Il a d'ailleurs posé la question d'où venaient les 87 millions de francs luxembourgeois payés au prince Jean pour qu'il quitte le pays.

Ben Geiben n'aurait probablement pas visé RTL parce qu'il savait combien l'entreprise avait investi dans la sécurité, a suggéré Josy Simon, tout en indiquant que lui-même et RTL auraient reçu des menaces.

_ _ _

Pour information, un message d'avril 2013 (page 42 de ce fil de discussion) :

Abseits des Prozessgeschehens erreichte die Staatsanwaltschaft am Montag ein Schreiben des aktuellen Srel-Direktors Patrck Heck, in dem dieser die Herausgabe von Dokumenten und Mikrofiches bezüglich Licio Gelli an die Justiz bestätigt. Gelli, Loge-P2-Gründer und Gladio-Mitglied, soll sich bekanntlich in den Jahren der Bombenattentate in Luxemburg aufgehalten haben.

Il devrait être possible de vérifier ce qui suit :

(...) le père du chef du SREL Patrick Heck aurait été un des officiers-coordinateurs de Stay behind. Il aurait été affecté à Mons, d'où il aurait reçu ses ordres. (...)

_ _ _

Quand il est question de Mons, y a-t-il un lien avec le siège du SHAPE ?

Ce qui est intéressant c'est de voir Heck junior, un homme de l'Otan, être nommé chef du Srel, au moment ou le Srel se trouve en pleine bredouille. Je me demande si Heck a été "imposé" a Juncker, ou si Juncker l'imposait dans une manœuvre brillante sur l'échiquier du srel ...

Avez-vous plus de renseignements sur Heck senior et Heck junior ... avec quelques dates pour nous éclairer ?


Juste pour information :

http://fr.scribd.com/doc/79572814/Guy-Weber-Raymond-Thils





Ce qui peut aussi retenir l'attention, c'est qu'un autre livre de Guy Weber ("Des hommes oubliés", 1978) a été préfacé par Emile Krieps, Ministre de la Défense et de la Force Publique du G D de Luxembourg (jusqu'en 1984).

http://en.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Krieps

Un grand ami de Guy Weber était Yves du Monceau de Bergendal (ils étaient ensemble à la brigade Piron). Ce dernier était, comme Armand De Decker, vice-président de l'IEPS dont la présidence était occupée par le général Robert Close (aussi actif à la WACL). Yves du Monceau de Bergendal a présidé « Mars et Mercure ». Beaucoup d'éléments mènent à penser que l'IEPS a joué un rôle important dans les Tueries du Brabant. Emile Krieps semblait donc proche de ces milieux.

Non, rien de ça! mais si on sait compter, on y voit dèjà beaucoup plus clair.

ce qui est connu c'est que Heck senior était un officier de l'armée luxembourg qui travaillait aussi pour l'Otan.

Au tribunal on entendait que Heck senior et Harpes (qu'on appelait aussi colonel gadaffi parce que il était tellement mignon, notre "stolzen Offizeier") étaient des potes.

de plus Heck junior travaillait aussi pour l'Otan avant de devenir chef du Srel.

Le reste c'est de la simple spéculation

c'est toujours bien sympa d'avoir un daddy bien placé. Ca facilite  enormément les choses. Plus besoin de faire la queue et se laisser traiter comme idiot-postulant.


Un petit CV sur Heck junior peut être trouvé dans les auditions de Heck auprès de la chambre de commission sur les "irrugularités" du Srel.

Pas facile à retrouver sur le site de la chambre.
La transparence du nouveau gouvernement "Gambia" a été de courte durée. Est-ce qu'on essaye de déclasser et mème à surpasser l'opacité de l'ère Juncker?

De plus il existe quelques articles de presse qui mentionnent son parcours "professionelle" quand il est devenu chef du srel.

After-Eight-Politik

Peter Mühlbauer 31.03.2014

Die NATO agiert auf das türkische False-Flag-Leak nach dem Prinzip: "Wir tun am besten, als hätten wir's nicht bemerkt"

"Wir tun am besten, als hätten wir's nicht bemerkt"

même modus operandi de l'otan? de toute façon ne peut pas dire, ni vu ni connu !


http://www.heise.de/tp/artikel/41/41381/1.html

Patrick Heck ist der neue „M“
Ehemaliger stellvertretender Botschaftler bei der NATO zum Geheimdienstchef ernannt

http://www.wort.lu/de/view/patrick-heck-ist-der-neue-m-4f61de0ce4b0860580ab3537

Patrick Heck ist dem Premier zufolge ein sehr erfahrener Diplomat. Heck sei unter anderem als stellvertretender Botschafter Luxemburgs und Sicherheitsoffizier bei der NATO gewesen und habe als Rechtsberater für die NAMSA gearbeitet. Nachdem er ebenfalls für die politische Leitung des Außenministeriums tätig war, hat Heck Juncker zufolge auch im Geheimdienst Erfahrung gesammelt.

je me demande de quel service il s'agit ....

SREL-Direkter Patrick Heck: Geheimdéngscht huet just e Mandat fir defensiv ze schaffen. Ganzen Interview op http://www.100komma7.lu/files/8/4/234264_kaarten-op-den-desch.mp3 …

http://www.100komma7.lu/files/8/4/234264_kaarten-op-den-desch.mp3

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/54829.html

«L'officier le plus intelligent»

2014-04-01 09:29:00

Pour l'ancien député Josy Simon, si Ben Geiben n'est pas l'auteur direct des attentats, il était capable de les coordonner. Il aurait agi par frustration.

De notre journaliste
Fabienne Armborst

Après une semaine de trêve, le procès du Bommeleeër a repris hier avec sa 151e séance. L'ancien député Josy Simon décrit Ben Geiben comme «l'officier le plus intelligent au sein de la gendarmerie» et déclare par ailleurs l'avoir aperçu à plusieurs reprises au Café des Artistes après les attentats. Ce que Ben Geiben a toutefois nié lors de son audition.

À l'époque des attentats, Josy Simon était chef du service sécurité chez RTL. Les émetteurs de RTL étant considérés comme cibles potentielles, il avait passé beaucoup de temps à sécuriser et contrôler les différents sites.

Appelé à la barre hier après-midi, Josy Simon a déclaré avoir dû passer cinq auditions car des pièces avaient disparu du dossier. Mais d'après la présidente de la chambre criminelle, Sylvie Conter, le témoin n'a été entendu que deux fois, une première fois en 1990/91 et la deuxième fois en 2001. «Les autres auditions ont disparu», telle était l'explication de Josy Simon hier.

Le témoin raconte par ailleurs s'être rendu le lundi suivant l'attentat contre le Palais de justice (19 octobre 1985) chez le procureur d'État Jean-Marie Hary. Il lui aurait notamment déclaré avoir aperçu Ben Geiben, l'ancien chef de la brigade mobile, au Café des Artistes après l'attentat contre le Palais de justice.

Cela ne serait d'ailleurs pas la seule fois qu'il aurait vu Ben Geiben arriver vers minuit au Café des Artistes. Un peu plus tard, un autre individu – inconnu du témoin – avait franchi cette même porte. Après une courte discussion, les deux auraient assez vite quitté les lieux séparément.

Josy Simon avait un jour essayé d'entamer une discussion avec cette deuxième personne. Or tout ce dont il se rappelle aujourd'hui, c'est qu'il s'agissait d'un professeur de Bonnevoie et que lorsqu'il avait abordé l'affaire du Bommeleeër, il avait immédiatement changé de sujet.

«Ben Geiben cherchait un alibi», a enchaîné le témoin hier. D'après lui, il était «l'officier le plus intelligent au sein de la gendarmerie» et il aurait agi par frustration. Si ce n'était pas lui l'auteur direct des attentats, il était capable de coordonner le tout.

Mais pour la présidente de la chambre criminelle, «ce n'est pas vraiment un alibi si on est vu après un attentat». Lors de son audition, Ben Geiben avait également nié être allé au Café des Artistes.


Le rôle du «comité permanent de sécurité»

Le second témoin de la journée d'hier était Charles Elsen, ancien conseiller de gouvernement au ministère de la Justice sous Robert Krieps. Il a notamment fait partie du «comité permanent de sécurité» auquel participaient les chefs des différents corps rattachés à la sûreté publique (police, armée, douane, etc.).

«Ce comité n'était pas là pour faire des enquêtes, mais pour la coopération entre les différents services en cas de besoin», précise Charles Elsen. D'après le témoin, ce comité ne se réunissait pas plus de deux fois par an et il n'y aurait pas non plus été question du Bommeleeër.

Ses membres avaient dû passer une analyse ADN dans la mesure où ils avaient touché une pièce à conviction qu'Armand Schockweiler leur avait montré un jour – sans doute pour signaler que la gendarmerie avançait avec l'enquête. À part sa couleur bleue, Charles Elsen ne se souvient d'aucun détail concernant cette pièce à conviction.

Le témoin ne se souvient pas avoir vu la copie du rapport d'expertise établi par le FBI. Une copie avait été transmise au ministère de la Justice, une autre au ministère de la Force publique.

Le procès se poursuit aujourd'hui avec deux nouveaux témoignages, celui de Bernard Ehmann et celui d'Eloi Jossa. L'ancien ministre de la Force publique Marc Fischbach, quant à lui, sera entendu demain.


Le père de Heck au Stay Behind ?

En tout début de séance, l'avocat à la défense, Me Gaston Vogel, a déposé deux corps de conclusions. Il a reçu une lettre dans lequel un certain Monsieur Hurt revendique avoir été membre du réseau Stay Behind et déclare que le père de l'actuel directeur du SREL, Patrick Heck, a été un des officiers coordinateurs du Stay Behind au Luxembourg. Il aurait reçu ses ordres depuis le SHAPE à Mons (B). La défense demande la comparution et une enquête sur le rôle du père de Patrick Heck.

La défense requiert par ailleurs la projection en audience du documentaire Schattenkrieger der NATO (Les Guerriers de l'ombre) d'Ulrich Scholl diffusé la semaine passée sur la chaîne allemande ZDF.

Pour information, la préface que Emile Krieps a écrite pour le livre de Guy Weber est sur :

http://fr.scribd.com/doc/215681074/Emile-Krieps

http://www.nspa.nato.int/en/index.htm

The NATO Support Agency (NSPA) is NATO’s Integrated Logistics and Services Provider Agency, combining the former NATO Maintenance and Supply Agency (NAMSA), the Central Europe Pipeline Management Agency (CEPMA) and the NATO Airlift Management Agency (NAMA).

_ _ _


http://www.noba-adan.net/archive/echo-1-2010-en.pdf

(April 2010)




_ _ _


http://www.afcea.org/events/globalintelforum/brussels/13/program.asp

Mr. Patrick Heck

Chairman of NATO Civilian Intelligence Committee and Director, Service de Renseignements de l'Etat (SRE)

Mr. Heck has had a distinguished career dealing with national and European security issues. Prior to assuming his current positions as Chairman of NATO Civilian Intelligence Committee Director of SRE Luxembourg he headed the intelligence branch of SRE. Previously he served in various posts in Luxembourg and NATO, including: Legal Advisor; Private Office of General Manager ; NAMSA/NATO; Deputy Permanent Representative, Permanent Representation of Luxembourg to NATO; Ministry of Foreign Affairs, Luxembourg, Directorate of Political Affairs, desk officer Asia/Oceania and EU Common Security of Defense Policy.

On y voit clairement que Heck junior est un homme de l'Otan.

pour les archives

short CV de Heck

Mr. Patrick Heck

Chairman of NATO Civilian Intelligence Committee and Director, Service de Renseignements de l'Etat (SRE)  

Mr. Heck has had a distinguished career dealing with national and European security issues. Prior to assuming his current positions as Chairman of NATO Civilian Intelligence Committee Director of SRE Luxembourg he headed the intelligence branch of SRE. Previously he served in various posts in Luxembourg and NATO, including: Legal Advisor; Private Office of General Manager ; NAMSA/NATO; Deputy Permanent Representative, Permanent Representation of Luxembourg to NATO; Ministry of Foreign Affairs, Luxembourg, Directorate of Political Affairs, desk officer Asia/Oceania and EU Common Security of Defense Policy.
http://www.afcea.org/events/globalintelforum/brussels/13/program.asp

dated 10-12 december 2013
Global Intelligence Forum - AFCEA Global Intelligence Forum
AFCEA International ;  Armed Forces Communications and Electronics Association (AFCEA)
http://www.afcea.org
http://en.wikipedia.org/wiki/AFCEA


On y retrouve aussi l'obscure NATO Civilian Intelligence Committee dans ce listening professionel de Heck.

ex-? Chairman of NATO Civilian Intelligence Committee Director of SRE Luxembourg

Civilian Intelligence Committee (CIC)

The Civilian Intelligence Committee (CIC) is the sole body that handles civilian intelligence issues at NATO. It reports directly to the North Atlantic Council and advises it on matters of espionage and terrorist or related threats, which may affect the Alliance.

Each NATO member country is represented on the Committee by its security and intelligence services. It is chaired on an annual rotational basis by the nations.

The CIC is supported in its day-to-day work by the International Staff’s NATO Office of Security.

http://www.nato.int/cps/en/natolive/topics_69278.htm

NATO committees form an indispensable part of the Alliance’s decision-making process. They provide the framework within which member countries can exchange information on a variety of subjects, consult with each other and take decisions made on the basis of consensus and common accord.

http://www.nato.int/cps/en/natolive/topics_49174.htm

ces committes me font penser au Allied Clandestine Committee (ACC) et on se retrouve avec l'hypothèse de Ganser
(NATO's Secret Armies: Operation GLADIO and Terrorism in Western Europe)

Operating in many NATO and even some neutral countries,[2] Gladio was part of a series of national operations first coordinated by the Clandestine Committee of the Western Union (CCWU), founded in 1948. After the creation of NATO in 1949, the CCWU was integrated into the Clandestine Planning Committee (CPC), founded in 1951 and overseen by SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers, Europe), transferred to Belgium after France’s official withdrawal from NATO's Military Committee in 1966 – which was not followed by the dissolution of the French stay-behind paramilitary movements.

wikipedia


autre chose:

J'espère que RTL va mettre online le vidéo reportage brut diffusé aujourd'hui au tribunal
ca promettra bien des chose

nouvelle piste dans l'affaire du poseur de bombes ( toujours en singulier)

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/54829.html

«L'officier le plus intelligent»

2014-04-01 09:29:00

ça me fait bien rigoler si je pense au bon mot : au royaume des aveugles, le borgne est roi.

http://denkland.wordpress.com/2014/03/30/stay-behind-neue-hinweise-auf-staatsterrorismus-in-deutschland-und-luxemburg/

Stay Behind: Neue Hinweise auf Staatsterrorismus in Deutschland und Luxemburg

Veröffentlicht am März 30, 2014

(...)

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/54862.html

Confusion autour du nom Steil

2014-04-02 09:08:00

LUXEMBOURG Ce ne serait finalement pas Jos Steil, mais un certain René Steil qui aurait fait des révélations au médecin Bernard Ehmann...

De notre journaliste
Fabienne Armborst

Le nom de Jos Steil est déjà tombé plus d'une fois au cours du procès Bommeleeër. La 152e séance, hier, était toutefois digne d'un 1er avril. Après avoir parlé dans un premier temps de Jos Steil, le témoin Bernard Ehmann a en fin de compte indiqué que son patient s'appelait René Steil.

Àla base de cette confusion se trouve une lettre que Bernard Ehmann, ancien médecin orthopédiste, a envoyée au cours du procès à l'avocat de la défense Me Gaston Vogel. Dans cette lettre, il revient sur des révélations que Jos Steil lui aurait faites durant ses consultations. Il demande également à Me Vogel de ne pas dévoiler le contenu de cette lettre confidentielle.

Appelé à la barre hier après-midi, Bernard Ehmann a tout d'abord invoqué le secret médical. «Lorsque vous avez écrit à Me Vogel, il n'y avait pas non plus de secret médical», lui a fait remarquer la présidente de la chambre criminelle, Sylvie Conter. C'est ainsi que le témoin a fini par lâcher une formulation plutôt générale. Son patient lui aurait révélé la chose suivante : «Si je disais tout ce que je sais, de nombreuses personnes devraient quitter leur poste.» D'après ce qu'il avait compris, Jos Steil aurait, avec ses connaissances, pu faire vaciller le trône et le gouvernement.

N'étant en général pas intéressé par l'affaire du Bommeleeër, Bernard Ehmann explique ne pas avoir creusé davantage cette information.

La présidente de la chambre a ensuite demandé si le comportement du témoin à la barre ne pouvait pas être assimilé à un refus de témoignage. Jusqu'à ce que survienne la question de savoir s'il s'agissait bien de Jos Steil, membre de la brigade mobile de la gendarmerie. Selon le témoin, son patient exerçait une profession indépendante. Après avoir vu des photos de Jos Steil, il a fini par déclarer : «Ce n'était pas mon patient.»

Avec l'aide de la défense, il a poursuivi en déclarant que son patient s'appelait René et non Jos.

Interrogé sur la date de ces révélations, Bernard Ehmann les situe bien avant son départ à la retraite en 2006, sans doute entre 1985 et 1995. Il n'y aurait toutefois plus moyen de vérifier, car cinq ans après son départ à la retraite, les dossiers de ses patients ont été détruits.


«Une histoire inquiétante»

Le deuxième témoin de la séance d'hier était Eloi Jossa. Ce dernier a été confronté aux déclarations de Henri Knepper. D'après sa déclaration (datant de mars 2012), Eloi Jossa lui aurait raconté en 2004 qu'il avait vu le jour de l'attentat de Heisdorf (30 novembre 1985) des empreintes dans la neige menant à la villa du Grand-Duc héritier de l'époque.

Les gendarmes auraient entouré la villa, Jacques Santer aurait été appelé, mais il aurait refusé que les gendarmes entrent dans la villa. La police technique, quant à elle, serait seulement arrivée après la fonte de la neige.

«Une histoire inquiétante», voici comment Eloi Jossa, appelé à la barre hier, a commenté les déclarations de Knepper. Le témoin indique s'être bien rendu sur les lieux de l'attentat en tant que membre de la police technique, mais pas tout de suite. Il ne se souvient pas avoir vu des empreintes menant à la villa du Grand-Duc héritier. Il n'aurait jamais non plus parlé à Knepper d'une Suzuki verte garée dans la cour de la villa.

Dans un rapport présenté hier par la chambre criminelle, il n'est pas question de la villa, mais d'empreintes menant du lieu de l'attentat au sentier de l'Alzette.

Le procès se poursuivra aujourd'hui avec l'audition de l'ancien ministre de la Force publique Marc Fischbach et la confrontation entre Pierre Kohnen, Fernand Ruppert et Michel Gretsch.


Visionnage de l'hypnose

En deuxième partie de séance, l'audition sous hypnose du témoin Michel Maniglier a été visionnée. Le 19 octobre 1985, avant l'attentat contre le palais de justice, il avait observé, dans la ruelle menant à l'ancien palais de justice, deux personnes : l'une d'entre elles l'avait tout de suite fasciné. Mais, d'après le sentiment du témoin, les deux avaient été dérangés.

La défense a des doutes sur l'hypnose telle qu'elle a été effectuée. Au lieu de parler au présent, le témoin parle au passé et fait aussi des commentaires sur ses observations. La défense a par ailleurs annoncé détenir des pièces qui remettraient en question la crédibilité du témoin.

Appelé à la barre début novembre, le témoin Maniglier avait déclaré, en se basant sur des photos que la chambre criminelle lui avait remises, que le prévenu, Marc Scheer, avait le plus de ressemblances avec l'homme qu'il avait vu dans la petite ruelle qui montait vers l'ancien palais de justice.

les monarches non pas par la grâce du peuple mais au services des élites

j'ouvre une petite parenthèse.
ici on retrouve encore une fois un exemple que l'aristocratie "morderne" est plus proche des élites et des propres poches (pour se mettre encore plus de pognon) que d'avoir en tête le bien être des ses sujets.


Le roi Juan Carlos d'Espagne a sympathisé avec les putschistes
http://philum.info/63220

König der Chef spanischer Putschisten?
Für Ministerpräsident Suárez stand der König hinter den dramatischen Vorgängen 1981, mit denen der Monarch zum "Retter der Demokratie" gemacht wurde
http://www.heise.de/tp/news/Koenig-der-Chef-spanischer-Putschisten-2159054.html

Für Suárez war mehr als klar, dass die Operation (Putsch) vom König ausging und in der Zarzuela (Königspalast) geboren wurde.

Episode 150+ : Fischbach & touching the void

Aujourd'hui Marc Fischbach a eu du mal à ne pas se noyer dans l'arène du St. Esprit.
La Troika (juges, parquet et défense) ne voulait surtout pas avaler la couleuvre de notre CSV-Apparatchik qu'il n'y était pour rien dans toute cette affaire obscure du "poseur de bombes" ( poseur, en singulier of course).

Mais il me semble que la Troika a tort de trop demander  à notre ancien Apparatchik; car il y a une correlation négative entre une position occupée au sein du gouverrnement et la compétence requise pour cette dernière tâche. Bonjour les dégats!

Ca me fait penser à la réflexion suivante de mon pote Monsieur Sylvestre:)

"Lui  c'est le petit dernier d'une grande ligne de grand con; il est très très fort parce qu'il est plus con que son père qui était déjà un grand con."

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/54899.html

Le meilleur pour l'enquête

2014-04-03 09:28:00

LUXEMBOURG- L'ancien ministre Marc Fischbach déclare avoir fourni à l'époque des attentats tous les moyens possibles de la force publique.

Après la confrontation lors de laquelle Pierre Kohnen et Michel Gretsch sont tous les deux restés sur leurs positions respectives, c'était au tour de l'ancien ministre de la Force publique Marc Fischbach de témoigner hier. Lors de cette 153e séance du procès Bommeleeër, le ton est monté d'un cran plus d'une fois.

De notre journaliste Fabienne Armborst

Ministre de la Force publique entre 1984 et 1989, Marc Fischbach explique avoir eu deux soucis principaux à l'époque des attentats. Premièrement, fournir un nombre suffisant d'enquêteurs expérimentés pour l'enquête du Bommeleeër. Deuxièmement, envoyer le plus possible de gendarmes, policiers et membres de l'armée sur des points stratégiques. La stratégie de la hiérarchie à l'époque aurait en effet été d'arrêter les auteurs en flagrant délit.

En septembre 1985, le ministre Fischbach avait donné son accord au désengagement progressif de l'armée de divers points sensibles. L'ancien ministre explique ne pas avoir eu le choix lors de cette décision. Le commandant de l'armée lui aurait fait savoir qu'à ce moment le fonctionnement de l'armée était entravé.

En ce qui concerne ses relations avec le colonel Harpes, Marc Fischbach estime ne pas avoir reçu toutes les informations. Ainsi, quand il s'était renseigné sur l'avancement de l'enquête, le colonel lui aurait annoncé qu'ils travaillaient «sur plusieurs pistes» sans pour autant donner davantage de précisions. «Pourquoi n'étiez-vous pas plus curieux?», a reproché hier la défense au témoin.

Marc Fischbach a également commenté les déclarations du procureur général d'État Robert Biever en mars 2013 : «Des personnes hautement placées dans notre État savent très bien» qui se trouve à l'origine des attentats. D'après l'ancien ministre, «si le procureur général d'État fait une telle déclaration, il doit en dire davantage».

L'ancien ministre de la Force publique a par ailleurs vigoureusement rejeté la déclaration selon laquelle les attentats avaient été perpétrés afin d'augmenter le budget de la Force publique. Il indique néanmoins que suite aux deux crimes (l'affaire Waldbillig et le meurtre à la gare) en automne 1985, il avait tiré la conclusion d'augmenter le budget de la Force publique afin de renforcer les effectifs et la sécurité de ses membres.

Le ton est monté encore d'un cran lorsque le procureur d'État adjoint, Georges Oswald, a cité entres autres un article du Républicain lorrain datant du 31 juillet 1985 dans lequel il apparaît que le ministre Fischbach aurait dit qu'il fallait partir du principe que les auteurs habitaient au Luxembourg.


Weydert et Harpes signent leur verbatim

«C'était il y a 30 ans, je ne réponds pas à cette question qui reprend des journalistes», a répliqué le témoin à Georges Oswald qui demandait la confirmation de ces propos.

Sur insistance du parquet, le témoin a fini par indiquer que le Premier ministre Jacques Santer lui avait fait part d'informations du SREL selon lesquelles on pouvait exclure que les auteurs venaient de l'étranger.

L'aide-mémoire des enquêteurs qui devait servir à la préparation de la juge d'instruction Doris Woltz a également fait l'objet d'une grande discussion. Il s'agit d'une déclaration que Marc Fischbach aurait faite avant 2005 en présence de Jacques Santer et d'Armand Stieber dans le cadre d'une fête : «Ce sont certains d'entre vous qui n'étaient pas satisfaits.» À la barre, Marc Fischbach a tenu à clarifier en déclarant ne jamais avoir fait allusion à un auteur initié. Le procureur d'État a en fin de compte demandé une confrontation entre Armand Stieber et Marc Fischbach.

Au cours de la séance d'hier, Marcel Weydert et le colonel Harpes ont apposé leur signature sous leurs verbatims respectifs. Les dépositions peuvent désormais être transmises à la juge d'instruction.

Le procès se poursuit aujourd'hui avec la lecture de la confrontation du 19 décembre dernier entre Pierre Reuland, Guy Stebens, Armand Kaudé, Georges Zenners et Alain Thill.


Représailles de Nettgen ?

Dans la confrontation qui a ouvert la séance d'hier, le colonel Gretsch et Pierre Kohnen sont tous les deux restés sur leur position. Ce dernier déclare avoir contacté le colonel Gretsch pour obtenir des informations sur le réseau Stay Behind. Dans son bureau, le colonel Gretsch lui aurait montré les fiches de tous les membres. Or d'après le colonel Gretsch, il n'y a jamais eu une telle entrevue. Il n'aurait pas non plus détenu les fiches des membres du réseau.

«Vous êtes conscients que ces deux versions ne sont pas compatibles», leur a fait remarquer la présidente de la chambre criminelle, Sylvie Conter.

Pierre Kohnen a encore déclaré que depuis son dernier passage à la barre, il avait appris que le directeur général de la police, Romain Nettgen, s'était opposé à son projet d'être réintégré – suite à son départ à la retraite – afin de donner des cours à l'École de police. Pour le témoin, il s'agit de «représailles contre celui qui ose dire ce dont il se souvient». Voilà pourquoi personne ne ferait des déclarations à la barre.

deleted by user

https://twitter.com/codefiscal/status/452073050419122176/photo/1/large

Personalien du petit dernier d'une grande ligne de génies

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/54939.html

2014-04-04 09:24:00

Biever sera confronté à Fischbach

LUXEMBOURG- Sur insistance de la défense, la chambre criminelle ordonne une confrontation entre le procureur général d'État et l'ancien ministre de la Force publique.

La 154e séance du procès Bommeleeër, hier, était consacrée à la lecture de la confrontation du 19 décembre 2013 entre Pierre Reuland, Guy Stebens, Armand Kaudé, Georges Zenners et Alain Thill. La défense a profité de cette dernière séance avant les vacances pour déposer trois conclusions.

De notre journaliste Fabienne Armborst

Le dépôt de trois conclusions par la défense a précédé hier la lecture des 107 pages de la confrontation du 19 décembre dernier.

Dans une première conclusion, la défense a insisté pour une confrontation entre le procureur général d'État, Robert Biever, et l'ancien ministre de la Force publique Marc Fischbach afin d'éclaircir les affirmations du procureur général d'État : «Il faut chercher les responsables très haut.»

Les avocats à la défense des prévenus, Marc Scheer et Jos Wilmes, ont demandé, dans leur deuxième conclusion, que les notes au dossier («Aktennotiz») soient écartées du dossier, qu'elles émanent des enquêteurs, du juge d'instruction ou du procureur d'État adjoint. Pour la défense, ce sont des «actes établis sournoisement dans le dos de personnes à qui on n'a pas donné la possibilité de se prononcer sur le contenu».

La troisième conclusion de la défense revient sur la compétence de la chambre criminelle. Pour la défense, le colonel Gretsch aurait clairement informé le tribunal, mercredi, que le système ruiné par l'explosion au Findel était crucial pour le bon déroulement de l'exercice «Reforger». Cet attentat aurait donc été purement militaire. Et une affaire militaire entre dans la compétence du tribunal militaire.

Lors de la 41e séance, la défense avait déjà remis en question la compétence de la chambre criminelle en s'appuyant sur la loi du 31 décembre 1982 concernant la refonte du code pénal militaire. À l'époque, ce moyen préjudiciel avait été joint au fond.

Après une courte suspension de la séance, la chambre criminelle a annoncé hier rester sur sa décision. Elle estime que les témoins qui seront entendus dans le cadre du volet Stay Behind pourront éclaircir la question – savoir si les attentats avaient «démoralisé» l'armée ou la nation (article 23, point 4 du code pénal militaire).

Alors que le substitut principal du procureur, Robert Welter, était d'avis qu'une confrontation Biever/Fischbach s'avère inutile – le procureur général d'État ayant déjà annoncé qu'il ne sait pas qui sont ces personnes hautement placées – la chambre criminelle a ordonné une confrontation après les vacances de Pâques.

En ce qui concerne la demande pour les notes au dossier, il a été décidé de la joindre au fond.


Signature au bout de trois heures de lecture

La lecture qui a suivi concernait la confrontation lors de laquelle les témoins Armand Kaudé, Alain Thill et Georges Zenners ont contredit Pierre Reuland. Ce dernier nie avoir été présent lors de l'observation Geiben : il n'aurait ni participé le vendredi au briefing préparant l'observation ni reçu un appel de Georges Zenners samedi après-midi, lui annonçant que Ben Geiben n'était finalement pas venu ni appelé l'agent du SREL, Armand Kaudé, le dimanche matin, afin qu'il reprenne l'observation.

«Il y en a un qui ment ici!» C'est ainsi que la présidente de la chambre criminelle avait conclu la confrontation en décembre. À la fin de la lecture, qui a duré près de trois heures, les cinq témoins ont apposé leur signature sans faire d'ajout.

Le procès se poursuit le 22 avril après les vacances de Pâques.

Il faudrait aussi confronter l'enquêteur Klein avec tous ceux qui lui reprochent d'avoir manipulé leur dépositions; ça pourrait être bien intéressant en tant qu'il existe la possibilité que le parquet devrait redémarrer à zero....

Fischach, lui même, était il membre de l'institut européen pour la paix & sécurité?

Un lecteur attentif, que je remercie, attire l'attention sur Arnold M. Silver.

Il est en effet cité dans :

http://cryptome.org/dirty-work/cia-who-where.htm

Dirty Work: The CIA in Western Europe, by Philip Agee and Louis Wolf, 1978, pp. 717-34.

Luxembourg

CRAWFORD, SETH TURNER

WYATT, FELTON MARK

SILVER, ARNOLD M.


Je n'ai pas sa biographie mais il a été cité "en passant" deux ou trois fois sur le forum.

Il était avec Henry Kissinger à Oberursel ...

Sur Oberursel, voir notamment :

https://www.youtube.com/watch?v=UUv-uoR_7lM

_ _ _


http://www.usarmygermany.com/

http://www.usarmygermany.com/Sont.htm?http&&&www.usarmygermany.com/units/military%20intelligence/USAREUR_EUCOM%20Intelligence%20Center.htm

Memories of Oberursel, by Arnold M. Silver, who served with the Intelligence Center at Camp King from September 1945 until the end of June 1948.

_ _ _ _


Kissinger’s later prominence as National Security Advisor and then Secretary of State has overshadowed his earlier career; he, like many Cercle Pinay contacts, started in the wartime intelligence services (OSS-CIC/SOE-MI9). Having been spotted by the talent scout Fritz Kraemer, Kissinger served in the CIC during the war before teaching from 1946 on at the European Command Intelligence Center in Oberursel, known as Camp King. Besides interrogating high-level members of the former Nazi administration, Camp King was also chosen in 1946 as the first site for the Gehlen Org - on Camp King, see

http://www.campkingoberursel.de/Sonderdr_kompl_2011.pdf

One of the most prominent Americans to serve alongside Kissinger at Camp King was Arnold M. Silver who would go on to be a "very senior Agency man in charge of counter-subversion in Western Europe" (Crozier, pg 134), was later fired in the 1977 "Halloween Massacre", and became a core member of the 6I in the 1980s. After service in the CIC, Kissinger served as a consultant to the Director of the Psychological Strategy Board (later subsumed into the Office for Policy Coordination) and began a close association with the Rockefeller brothers, working between 1956 and 1958 as Director of the Special Studies Project funded by the Rockefeller Brothers Fund presided by Nelson Rockefeller, Governor of New York and candidate for the Republican presidential nomination in 1960, 1964, and 1968. After the Special Studies Project was concluded, Nelson Rockefeller employed Kissinger as a part-time foreign policy consultant before appointing him as a full-time member of his staff in late 1968. In 1969, when Kissinger became Nixon's National Security Advisor, Rockefeller paid him $50,000 as a severance payment. For the post of Military Assistant to the National Security Advisor, Kissinger chose Alexander Haig, another of Fritz Kraemer's acolytes; Kraemer's son Sven, in 1977 a probable 6I founding member, also served in the Nixon-Kissinger National Security Council. Nelson Rockefeller would go on to undertake four trips to twenty Latin American republics in April-May 1969 on behalf of President Nixon and served as Vice-President under Gerald Ford following Nixon's resignation in August 1974; in 1975, as Vice-President, he chaired the first investigation into the CIA’s illegal domestic activities (the Rockefeller Commission, forerunner to the Church Committee) – see

http://history-matters.com/archive/contents/church/contents_church_reports_rockcomm.htm

http://www.maryferrell.org/wiki/index.php/Rockefeller_Commission

_ _ _


http://en.wikipedia.org/wiki/Henry_Kissinger

(...) Kissinger was then reassigned to the Counter Intelligence Corps, with the rank of sergeant. He was given charge of a team in Hanover assigned to tracking down Gestapo officers and other saboteurs, for which he was awarded the Bronze Star.[12] In June 1945, Kissinger was made commandant of the Bensheim metro CIC detachment, Bergstrasse district of Hesse, with responsibility for de-Nazification of the district. Although he possessed absolute authority and powers of arrest, Kissinger took care to avoid abuses against the local population by his command.[13]

In 1946, Kissinger was reassigned to teach at the European Command Intelligence School at Camp King, continuing to serve in this role as a civilian employee following his separation from the army.[14][15] (...)

_ _ _


http://www.globalresearch.ca/operation-gladio-cia-network-of-stay-behind-secret-armies/?print=1

(...) In 1949, the CIA helped set up the Italian secret armed forces intelligence unit, named SIFAR, staffed in part with former members of Mussolini’s secret police. It later changed its name to SID. At the end of World War 2, a former Nazi collaborator, Licio Gelli, was facing execution for his activities during the war, but managed to escape by joining the US Army Counter-Intelligence Corps. (...)

_ _ _

http://wikispooks.com/ISGP/organisations/Le_Cercle_membership_list.htm

Silver, Arnold M.

Source(s): Cercle lists: 1982 Wildbad Kreuth list; 1984 Bonn meeting

December 19, 1993, Washington Post, 'Arnold M. Silver': "CIA Operations Officer Arnold M. Silver, 74, a former Washington resident who was a retired Central Intelligence Agency senior operations officer, died of multiple myeloma Dec. 16 at his home in Luxembourg City. His 30 years of service with the Agency included tours in Austria, Luxembourg, Germany and Turkey, in addition to Washington. After retiring from the CIA in 1978, he settled in Luxembourg and contributed articles on European and Soviet affairs to such publications as the Wall Street Journal and the International Herald Tribune newpaper. Mr. Silver, a Boston native and Tufts University graduate, received a master's degree in German philology from Harvard University. He entered the Army during World War II. He participated in the Normandy landings and later became a prisoner-of-war interrogator. In 1948, he retired from the Army as a technical sergeant and joined the CIA. Survivors include his wife, the former Annemarie Rassbach, of Luxembourg City."

_ _ _


http://www.nytimes.com/1991/08/08/opinion/08iht-lett.html

LETTERS TO THE EDITOR

Published: August 8, 1991

The CIA Is Still Needed

The basis for William Pfaff's proposals for demolishing the Central Intelligence Agency - "the Cold War is what the agency was all about" - reflects a poor understanding of the intelligence needs of a superpower in this complex world. ("Casey's Agency Is Probably Too Old to Change Stripes," Opinion, July 31.) The centuries-old British and French intelligence agencies were needed by their governments without a cold war as raison d'être. A central U.S. intelligence agency is and will be needed no less.

Reorganization has rarely produced better intelligence. The far more important question is that of personnel. During the last 10 years there have been no fewer than five deputy directors of operations in the agency, an absurd record for this position as head of the agency's clandestine operational arm.

To instill in this arm an empirically based operational philosophy with efficient operational practices requires an experienced and successful operator with the prospect of remaining in the job at least 10 years. This depends in turn on abandonment of the practice whereby each incoming president appoints his "own" director of the agency. Professional continuity cannot be achieved by this recurring upset of agency leadership.

Mr. Pfaff's reference to the British secret service's subordination to the Foreign Office as the basis for his proposal for putting the American clandestine service under the State Department overlooks a fundamental difference between the two systems.

Under a new British prime minister, the head of the Foreign Office may be changed, but from the undersecretary level down other personnel remain in place. A new U.S. administration usually makes changes in all the top positions in State and other departments. This would not permit the continuous professional development of a secret service under State.

ARNOLD M. SILVER

Luxembourg.

_ _ _


Un ancien de la CIA qui semble avoir travaillé pour "6i" de Brian Crozier (grand ami de Ronald Reagan, voir le fil de discussion à son sujet) et qui résidait au Luxembourg dans les années 1980, cela ne peut pas laisser indifférent.