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| la piste noire | |
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Auteur | Message |
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alain
Nombre de messages : 1586 Date d'inscription : 10/08/2010
| Sujet: Re: la piste noire Lun 12 Mar 2012 - 16:08 | |
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Dernière édition par alain le Ven 1 Aoû 2014 - 19:51, édité 2 fois |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21540 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: la piste noire Lun 12 Mar 2012 - 20:53 | |
| Pour information ... il est instructif de suivre le parcours d'un individu nommé Yves Debay.
Né au Congo Belge dans les années 1950, rapatrié en métropole après l'indépendance, il sert dans les blindés avant de s'engager comme mercenaire dans l'armée rhodésienne puis sud-africaine (entre 1977 et 1982). Il travaille ensuite comme journaliste/photographe au magazine français "RAIDS" (publication ancrée à l'extrême-droite).
D'après "L'extrême-droite et l'Etat" (1981), il aurait appartenu au "Front de la jeunesse" à la fin des années 1970 …
p.97 , cf Jan Cappelle :
(...) le francophone Jean-Philippe Van Engeland de Woluwé St. Lambert (...) était membre du V.M.O depuis 1977, mais a été démis avec blâme pour indiscipline après le camp du V.M.O. à Nismes à l'automne de 1979. Peu après, il partit pour l'Afrique du Sud avec Yves Debay, militant du Front de la Jeunesse, pour y faire un stage dans la police (...)
Il a ensuite fondé son propre magazine ; il est possible qu'il ait rompu avec ses ex-collègues à cause de leur évolution politique (Eric Micheletti, François Vauvillier...).Après la fin de la guerre froide, "Raids" est progressivement passé de l'extrême-droite « crypto-fasciste » à des positions plus "modérées". Cela a commencé avec le départ d'Alain Sanders en 1991 (catholique intégriste, sympathisant du FN). Aujourd'hui, ce sont "juste" des journalistes spécialisés implicitement conservateurs et militaristes. Par contre, Debay utilise son nouveau magazine ("Assauts") pour diffuser un message virulent et se comporte comme un tribun. Il a même réussi à faire fuir une partie de ses lecteurs qui considèrent ses idées comme incompatibles avec la république et l'armée françaises ("idées très brunes").
Malgré le recyclage de "RAIDS", les journalistes ont un passé assez lourd : ils étaient liés aux diverses filières du mercenariat d'extrême-droite et disposaient de contacts un peu partout.
Les passages et les photos les plus éloquents d'un article de Debay, publié en trois parties par ses collègues de la revue RAIDS (février-avril 1990) sont sur
http://www.scribd.com/doc/85085453/RAIDS-45-46-47
L'article est anonyme mais les photos et les informations biographiques prouvent qu'il s'agit bien de Debay.
Quelques liens web pour mieux cerner le personnage :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Debay
http://fr.wikiquote.org/wiki/Yves_Debay
Note : on parle aussi de Jean-Philippe Van Engeland dans
http://www.scribd.com/doc/77306582/Les-Brigades-Noires-CHP14
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21540 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: la piste noire Mer 14 Mar 2012 - 13:02 | |
| Comme Alain l'a noté plus haut, il est question de Bernard de Marcken de Mercken (et de PSC 2000) dans ce qui suit :
http://www.scribd.com/doc/85329158/ResistanceS-n%C2%B06-1999
A la même page, on parle d'Emile Lecerf qui serait la tête pensante d'un réseau d'évasion de terroristes en fuite.
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| | | wabo
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 06/03/2012
| Sujet: Re: la piste noire Mer 14 Mar 2012 - 18:04 | |
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Dernière édition par wabo le Dim 14 Avr 2019 - 13:07, édité 1 fois |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21540 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: la piste noire Jeu 15 Mar 2012 - 14:31 | |
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J'ai mis quelques pages de la revue "Liberté" sur
http://www.scribd.com/BEGHINSELEN
http://www.scribd.com/doc/85472219/Liberte-MPLC
C'était le périodique d'information du Mouvement Pour la Liberté du Citoyen (PLC).
On y parle de Bernard de Marcken (de Mercken).
L'éditeur responsable était Luc Eykerman.
___________________
Le troisième article de la série "Operatie Catacomben" parue dans HUMO en avril-mai 1987 est sur http://www.scribd.com/doc/85464819/HUMO-Operatie-Catacomben-extrait-3 La qualité est meilleure que pour les deux premiers : http://www.scribd.com/doc/85323641/HUMO-Operatie-Catacomben-extraits-1-2
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| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: la piste noire Jeu 15 Mar 2012 - 20:03 | |
| un extrait : - Citation :
- Een PSC-bestuurslid :
« In de tweede helft van de jaren '70 was de PSC in een om onhoudbare positie verzeild door de groeiende spanningen tussen de Cepic en de arbeidersvleugel.
Het begon met eerste oorlog in communiqués en ontaardde in regelrechte aanvaringen. Op het congres van Floreffe in 1981 moest minister Hansenne tegen overspannen Cepic-groupuscules worden beschermd, en in de salons van de Senaat kwam het nèt niet tot een handgemeen tussen Cepic-senator (Noël de Burlln en een parlementslid van de vakbondsvleugel.
Daar gaat de Cepic
»De nota van de Staatsveiligheid was de druppel die de emmer deed overlopen. De scheuring was een drama voor de partij.
» De geschorste Cepic figuren werden nog hetzelfde jaar in hun functies hersteld. Maar na enkele vertrouwelijke vergaderingen met de centrumfiguren uit de partij,beslisten de Cepic-parlementsleden zelf uit de moederschoot te stappen.
» Vooral Paul Vandenboeynants en Jean-Pierre Grafé hebben daarbij in mijn ogen grote moed aan de dag gelegd.
Zoals dat gewoonlijk gaat werden ze uitgespuwd door hun oude liefdes. Met name door Baron de Bonvoisin die vond dat hij Vandenboeynants ge- maakt had. Het is mij opgevallen, dat kort nadien de politieke ondergang van onze minister begonnen is.
» Nagenoeg alle Cepic-leiders gingen akkoord met het initiatief om de beweging te verlaten. Jan Breydel, José Desmarets, Pierre Jonnart, die er schoon genoeg van had...
Paul Vankerkhoven heeft even geaarzeld, maar werd "overtuigd" met een sjieke stek in het Europese Parlement.
De enige die weigerde was Edmond Neyrlnck-
Kort nadien beslist wat overblijft van het Cepic-bestuur, zichzelf terug te trekken uit de PSC. Bernard Mercler, ex-bestuurslid : « De beslissing werd genomen onder impuls van dokter Henrard. Ik vind ze nog altijd fout. De nieuwe PSC-voorzitter Gérard Deprez had er ons wel uit willen gooien , maar hij had geen poot om op te staan VDB pas si de droite qu'on pouvait penser >>>d'où les piques sur lui: bois de la houssière, voiture découpés devant un de ces villas (voir BVN site) certaines pistes récemment ds la presse parlait d'un chantage sur VDB..... est ce que surtout la deuxième vague voulait détruire VDB parce qu'il n'a pas voulu participé à une dérive à droite , à un coup d'état ? il était cuit quand même avec son dossier sur les impots ? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21540 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: la piste noire Dim 18 Mar 2012 - 19:53 | |
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A voir aussi ce qui concerne les avions renifleurs dans :
http://www.8bitmode.com/rogerdog/lobster/lobster26.pdf
(...)
The procedure had been developed by an Italian, Aldo Bonassoli working with the Belgian Count, AIain de Villegas.
Count Alain de Villegas was not stranger to Damman; his elder brother Diego de Villegas was married to Damman's sister, and Alain himself was a member of the AESP Permanent Delegation, the "inner circle" that dealt with AESP business. At the end of 1969, de Villegas, Damman, Violet and another AESP and MAUE member, Baron Bernard de Marcken de Merken, met at the Westbury hotel in Brussels to discuss how to proceed with the sniffer plane project, The AESP and the Pinay Circle could provide the necessary contacts: the crucial question was to get an impressive first contract for field trials and financing. After an abortive attempt to obtain financing for the project from American industrialist Crosby Kelly, de Villegas visited the Spanish Embassy on 6 April 1970 to lunch with the Ambassador La Orden, also an AESP member.
As well as being Ambassador, La Orden was also Secretary-General of the Spanish Ministry for Information and Tourism, the Minister being Pinay Circle member Sanchez Bella. Bella's r6le as Minister for Tourism allowed him to promote Villegas' scheme: de Villegas flew out to the canaries in December 1970 with a contract to discover underground sources of drinking water on a massive tourist camp-site owned by Villegas' friend, Baron de Merken. The financing was also provided thanks to Pinay Circle contacts - Carlo Pesenti, an Italian industrialist who was an AESP member and who bankrolled the pinay circle, would provide funds, and Sanchez Bella used his contacts as advisor to the Union des Banques Suisses to arrange for the UBS Director, Philippe de Weck, to come and witness the trials. De Weck was the main financier later implicated in the sniffer plane scandal; he would serve as Chairman of de Villegas' sniffer plane company, FISALMA
(...)
Note : un peu plus loin, on parle à nouveau du père dominicain Yves-Marc Dubois. Je ne comprends pas très bien la présence de ce père dominicain. Cela suscite des questions car l'ordre des dominicains apparaît à d'autres endroits. C'est ainsi que le rapport ATLAS parle du père de l'ex-avocat Christian Vander Elst (enlèvement de Vanden Boeynants, alibis de Nihoul, etc), professeur d'université, franc-maçon et pourtant proche de Dominique Pire, prix Nobel de la paix.
Serait-ce par anti-communisme que certains représentants de l'ordre se sont engagés dans des relations avec des personnes douteuses ? La question mérite d'être étudiée ...
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21540 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: la piste noire Mar 20 Mar 2012 - 21:12 | |
| Exploitant habilement le mécontentement créé par la crise congolaise et le retour des colons belges, Jean Thiriart regroupe les nostalgiques de la colonisation dans un "Comité d'action et de défense des Belges d'Afrique", puis dans une puissante organisation d'extrême-droite, le "Mouvement d'action civique".
Fort de ce succès, Jean Thiriart crée en 1961 le mouvement "Jeune Europe" qui va bientôt rassembler sous sa direction un grand nombre d'organisations d'extrême-droite en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique latine.
L'originalité du mouvement tient précisément à ce qu'il s'est constitué en grande partie sur le thème du soutien à l'OAS.
L'organisation de Thiriart, devenu le principal agent de l'O.A.S. en Belgique, assure à l'armée secrète, dès l'été 1961, une importante base d'appui (soutien financier et camp d'entraînement). Son hebdomadaire Nation Belgique publie les communiqués, les instructions en code et les messages personnels de l'O.A.S. désignant les futures victimes, les coups à faire, les tâches à accomplir.
En retour, l'O.A.S. fournira de nombreux mercenaires et des instructeurs aux colons belges du Congo durant la rébellion katangaise.
Voir :
http://www.scribd.com/BEGHINSELEN
http://www.scribd.com/doc/85955520/Nation-Belgique
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| | | gilbertmuda
Nombre de messages : 97 Localisation : Waterloo Date d'inscription : 02/01/2011
| Sujet: Re: la piste noire Mar 20 Mar 2012 - 21:52 | |
| JeAN THIRIART,un itinéraire politique
Jean THIRIART est le père du concept d' Europe Unitaire et un infatigable militant et doctrinaire de l'unification européenne.
De 1960 à 1969, avec l'organisation transnationale européenne JEUNE EUROPE, présente dans 11 pays, le PARTI COMMUNAUTAIRE EUROPEEN (1965) et le mensuel LA NATION EUROPEENNE (1965-69), il anima la principale tentative de création d'un parti révolutionnaire européen et définit les bases doctrinales d'une nouvelle idéologie aux dimensions européennes, le "communautarisme national-européen".
A l'automne 1968, il effectue un long voyage dans les pays arabes progressistes à l'invitation des gouvernements irakien et égyptien et du Parti BAA'TH. Il y rencontre plusieurs ministres et directeurs-généraux, donne des interviews qui font la une à trois journaux gouvernementaux irakiens, une interview unique à toute la presse libanaise et à la radio-télévision de ce pays. Il participe aux travaux d'ouverture du congrès de l'UNION SOCIALISTE ARABE, le parti du Président NASSER, qu'il rencontre à cette occasion.
Le but du voyage de THIRIART était de jeter les bases d'une collaboration politico-militaire entre les pays arabes progressistes et son organisation, qui se concrétiserait par la constitution de "BRIGADES EUROPEENNES" (sur le modèle des "BRIGADES INTERNATIONALES" du KOMINTERN, lors de la guerre civile Espagnole de 1936-39) destinées à encadrer les organisations palestiniennes alors naissantes dans leur combat contre l'impérialisme israëlien. Ces Brigades Européennes auraient formé le creuset d'une ARMEE DE LIBERATION EUROPEENNE. Devant le refus du gouvernement irakien, nullement alors préparé à une telle tentative et soumis à des pressions soviétiques, THIRIART décide alors d'abandonner la politique active.
Le dernier numéro de LA NATION EUROPEENNE paraît en février 1969. De 1969 à 1981, THIRIART se consacre uniquement à des activités professionnelles, syndicales et éducatives, dans le domaine de l'optique, où il exerce les plus hautes fonctions : Président de la "Société d'Optométrie d'Europe", Président de "l'Union Nationale des Optométristes et Opticiens de Belgique", Président du "Centre d'Etude des Sciences Optiques Appliquées (CESOA)". Il siège au conseil de l'INAMI (la sécurité sociale belge) et dans plusieurs commissions de la CEE. Il était aussi le créateur en 1956 du CESOA, aujourd'hui école officielle d'optométrie placée sous l'autorité du Ministère belge de l'éducation nationale. En outre, il était membre d'honneur depuis 1975, et à titre scientifique, de la "National Eyes Research Foundation" aux USA...
Grand sportif, il avait longtemps pratiqué le parachutisme et parcouru les mers à la barre de son voilier, un ketch de haute mer, entre les mers de Turquie et d'Irlande.
De 1969 au début des années 80, THIRIART vit retiré de la politique, à deux exceptions près. En 1975, il accorde une longue interview (passée inaperçue à l'époque) à la revue LES CAHIERS DU CDPU éditée par le "Centre de Documentation Politique Universitaire" à Aix-en-Provence et dont le responsable est Michel SCHNEIDER. Et en 1978, il se lie avec Yannick SAUVEUR, responsable du CIPRE, le "Centre d'Initiative Progressiste Européen", qui lui consacre la même année sa thèse universitaire intitulée : JEAN THIRIART ET LE NATIONAL-COMMUNAUTARISME EUROPEEN.
En 1981, un attentat irresponsable d'activistes sionistes contre ses bureaux bruxellois pousse THIRIART à reprendre sa plume et à écrire de nouveau au nom de l'Europe. Cette reprise d'activité intellectuelle n'entame pourtant pas la ferme résolution de THIRIART de rester en retrait de la politique militante où il jugeait avoir assez payé de sa personne, notamment par de nombreuses années d'emprisonnement politique.
A la même époque, THIRIART se lie avec un groupe de jeunes cadres politiques venus de divers horizons, comprenant notamment José CUADRADO COSTA (de Valladolid) et Luc MICHEL, sur lesquels il exerce une influence certaine.
La rencontre de Jean THIRIART avec Luc MICHEL, en 1982, va exercer sur l'organisation politique animée par ce dernier une influence importante, qui conduira en juin 1984, à la création du PARTI COMMUNAUTAIRE NATIONAL-EUROPEEN (PCN). Depuis cette date Jean THIRIART était le conseiller politique écouté de cette formation, à qui il n'avait jamais ménagé ni son soutien matériel ni son aide morale et intellectuelle.
Jean THIRIART collaborait notamment à la presse du parti et à la revue CONSCIENCE EUROPEENNE depuis 1983.
Jusqu'à ses derniers jours une importante collaboration intellectuelle le liait à Luc MICHEL, Président du PCN, qui fut souvent son éditeur. Son dernier projet de travail doctrinal était d'ailleurs la rédaction de la nouvelle version du MANIFESTE A LA NATION EUROPEENNE, écrite en collaboration avec Luc MICHEL.
Jean THIRIART est l'auteur d'une importante oeuvre doctrinale, notamment au travers de plusieurs centaines d'articles idéologiques publiés entre 1960 et 1969 et entre 1982 et 1992. En 1964, il publiait en sept langues un livre fondamental "UN EMPIRE DE 400 MILLIONS D'HOMMES : L'EUROPE", où il esquisse sa théorie de l'unification de la Nation européenne au moyen d'un Parti transnational européen intégré, ce "parti historique" jouant le rôle d'un dynaste moderne. Ce concept est à rapprocher de celui du "Prince collectif", incarné dans le parti révolutionnaire et que développe le théoricien communiste italien Antonio GRAMSCI. En 1965, il édite également en sept langues européennes "LA GRANDE NATION, L'EUROPE UNITAIRE DE DUBLIN A BUCAREST", où il définit une doctrine socio-politique nouvelle, le "COMMUNAUTARISME NATIONAL- EUROPEEN". THIRIART présente alors le Communautarisme comme un "socialisme européen et élitiste". En 1983, il définira celui-ci comme un "communisme débarrassé de l'utopie marxiste".
Régulièrement étiqueté comme "fasciste brun ou rouge" par des journalistes mal informés ou mal intentionnés, THIRIART n'en publiera pas moins un article intitulé "l'Europe de Dublin à Bucarest" (en serbo-croate) dans la revue yougoslave MEDUNARODNA POLITIKA, publiée à Belgrade le 1er août 1966. Il rencontre également le premier ministre chinois ZHOU ENLAI à Bucarest, à l'initiative du Président CEAUCESCU, en 1966.
La pensée de Jean THIRIART a été influencée par le FICHTE des "Discours à la Nation Allemande" et de "l'Etat Commercial Fermé" (avant 1940, il a été un des proches collaborateurs du Docteur KESSEMAIER qui dirigeait le "FICHTEBUND" de Hambourg, une organisation issue du courant national-bolchéviste des années 20), le grand jacobin SIEYES (THIRIART se présentait volontiers comme un "jacobin de la grande Europe"), le philosophe espagnol José ORTEGA Y GASSET (à qui il a emprunté sa conception de la nation conçue comme une communauté de destin et non un héritage), le sociologue PARETO et, pour les techniques et l'idéologie du parti révolutionnaire, LENINE.
THIRIART peut être classé parmi les "néo-machiavéliens" politiques avec lesquels il partage pragmatisme et mépris des idéologies passionnelles.
Parmi les personnalités de premier plan que fréquenta THIRIART, on peut citer le Président Argentin Juan PERON (dont il fut un des intimes durant l'exil madrilène), le premier ministre chinois ZHOU ENLAI et le Président égyptien NASSER.
Plusieurs thèses universitaires ont été consacrées à THIRIART et à son action dans les années 60. La principale fut publiée en 1978 par Yannick SAUVEUR à l'université de Paris. Cette thèse s'intitule : JEAN THIRIART ET LE NATIONAL-COMMUNAUTARISME EUROPEEN.
De nombreux livres ont été consacrés à Jean THIRIART, souvent cité à tort et à travers. Parmi les plus sérieux, on peut citer LES ENNEMIS DU SYSTEME de Christophe BOURSEILLER et les études doctrinales et historiques de Luc MICHEL, LE PARTI HISTORIQUE REVOLUTIONNAIRE et DE JEUNE EUROPE AUX BRIGADES ROUGES (Ed.Machiavel).
A partir de 1984, Jean THIRIART a accordé la primeur de l'édition de ses travaux aux "Editions MACHIAVEL" (la maison d'édition du PCN) qui ont procédé à la réédition de tous ses ouvrages des années 60, des thèses qui lui ont été consacrées, ainsi qu'à l'édition de nombreuses nouveautés en huit langues européennes.
Durant ces dernières années, Jean THIRIART, outre de nombreuses interviews, notamment accordées à la BBC et à plusieurs chaînes de télévision américaines, consacrait une importante activité à l'édition d'articles et de brochures idéologiques. On peut citer notamment LE SOCIALISME COMMUNAUTAIRE (écrit en commun avec Luc MICHEL) et L'EMPIRE EURO-SOVIETIQUE (ouvrage resté inédit en raison de la brusque accélération de l'actualité et de l'effondrement de l'URSS). Jean THIRIART incarnait la première génération du Communautarisme national-européen. De ses travaux est née la seconde génération SOCIALISTE et COMMUNAUTARISTE, rassemblée autour du PARTI COMMUNAUTAIRE NATIONAL-EUROPEEN (PCN) et des revues CONSCIENCE EUROPEENNE et NATION-EUROPE.
Bien que retiré de la politique militante active, notamment suite à des déceptions humaines trop nombreuses lors de l'aventure de JEUNE EUROPE, THIRIART n'hésitait pas à payer de sa personne lorsqu'il le fallait.
Il aida notamment le PCN lors de sa première campagne électorale nationale en 1985, organisant notamment les formalités administratives du dépôt des listes du Parti à Bruxelles.
En 1987, il participa à plusieurs réunions organisées à Paris par Luc MICHEL et la revue CONSCIENCE EUROPEENNE, ainsi qu'à une conférence à Marseille réunissant l'équipe de la revue LE PARTISAN EUROPEEN, Yannick SAUVEUR et Luc MICHEL.
Ces dernières années, l'influence du Communautarisme national-européen, très isolé au début des années 80, n'a fait que croître au sein de l'opposition nationale-révolutionnaire et nationale-communiste en Europe.
Le SOCIALISME COMMUNAUTAIRE, a aussi ses entrées et une écoute favorable auprès des instances du Parti BAA'TH Irakien et de la GRANDE JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE POPULAIRE SOCIALISTE; ainsi qu'avec les représentants pour l'Europe et au Japon, de la REPUBLIQUE POPULAIRE DEMOCRATIQUE DE COREE.
Au registre des contacts internationaux, Jean THIRIART avait conduit en août 1992 en Russie, une délégation franco-belge, représentant l'opposition nationale-communiste et socialiste communautaire, y avait développé de nombreux contacts avec l'opposition communiste et nationale-communiste Russe, et avait servi de conseiller écouté lors des travaux qui ont conduit à la création du FRONT DU SALUT NATIONAL, plate-forme commune de l'opposition nationale patriotique en Russie.
Au cours de ce voyage d'une dizaine de jours, de nombreux entretiens et des contacts très utiles ont été noués avec les principaux dirigeants des forces patriotiques d'opposition russes. De nombreux entretiens ont eu lieu notamment avec le directeur de l'hebdomadaire DYENN, Alexandre PROKHANOV, et avec Igor LIGATCHEV, celui-ci étant l'ex-Chef du secrétariat du Comité Central du PCUS, l'ancien n°2 dans la hiérarchie de l'Etat soviétique. Une conférence de presse a réuni ainsi le Colonel ALKSNIS (Président du groupe parlementaire SOYOUZ au sein du soviet suprême) et Jean THIRIART. La télévision russe et le grand quotidien KOMSOMOLSKAIA (diffusion :16 millions d'exemplaires) ont rendu compte de cette réunion.
Le 20 août, de longues discussions se sont déroulées au siège du quotidien SOVIETSKAIA ROSSYA (diffusion à 1 million d'exemplaires) avec Valentin TCHIKINE, Edouard VOLODINE et Guenadi ZOUGANOV (numéro 1 du PCFR et alors, président et organisateur principal du "Conseil des Forces Patriotiques", qui a lancé l'impulsion qui a donné naissance au FRONT DU SALUT NATIONAL). Diverses rencontres ont également eu lieu avec notamment les responsables du COMITE ANTI-SIONISTE de Russie et des dirigeants progressistes lettons. La délégation franco-belge a également été reçue à la "Maison Blanche" de Moscou et y a rencontré plusieurs députés du Soviet suprême et du Parlement russe, et en particulier Mr. Sergueï BABOURINE, président de l'opposition parlementaire unie.
A l'issue de cette longue visite à Moscou, différentes dispositions ont été prises en vue de la constitution de structures permanentes de contact et d'échanges d'informations.
Le succès du voyage à Moscou de la délégation que conduisait Jean THIRIART souligne la pénétration des idées communautaristes et nationale-européennes au sein de l'opposition patriotique russe. De nombreux leaders de cette opposition se rallient de plus en plus aux conceptions politiques, économiques et géopolitiques du "SOCIALISME COMMUNAUTAIRE". L'exemple le plus édifiant, est celui du PARTI COMMUNISTE DE LA FEDERATION DE RUSSIE (PCFR) de notre ami "Guenadi ZOUGANOV"... Ils en arrivent à la nécessaire intégration de la Russie dans une Europe unifiée et libérée de l'impérialisme américano-sioniste.
Révélateur, l'intérêt porté par Igor LIGATCHEV aux théories du SOCIALISME COMMUNAUTAIRE, cette doctrine alternative et sociale (l'ouvrage de Luc MICHEL et Yannick SAUVEUR, ESQUISSE DU COMMUNAUTARISME, a été publié à Moscou).
A la veille de son décès, Jean THIRIART préparait avec Luc MICHEL, la sortie d'une nouvelle version du MANIFESTE A LA NATION-EUROPE (il en avait écrit les deux premières dans les années 60, Luc MICHEL les deux secondes dans les années 80) et avait confirmé sa participation à la nouvelle équipe rédactionnelle de la revue "CONSCIENCE EUROPEENNE"...
Jean THIRIART s'est éteint le 23 Novembre 1992, à l'âge de 70 ans. Ses idées sont plus vivantes que jamais !!! |
| | | gilbertmuda
Nombre de messages : 97 Localisation : Waterloo Date d'inscription : 02/01/2011
| Sujet: Re: la piste noire Jeu 22 Mar 2012 - 22:13 | |
| j'avais oublié d epréciser que cet article sur Thiriart est extrait du site internet ( plus mis à jour ) du front européen de libération |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21540 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: la piste noire Lun 26 Mar 2012 - 21:15 | |
| On parle du baron Bernard de Marcken de Mercken à la page 128 du livre "de Bonvoisin et Cie", dans un chapitre relatif aux avions renifleurs.
Le baron Bernard de Marcken de Mercken n'a pas eu de chances dans les affaires. Après la tentative de contrôle de la Boomse Metaalwerken, une de ses sociétés est tombée en faillite (...)
http://www.scribd.com/doc/86199056/De-Bonvoisin-et-Cie-1
http://www.scribd.com/doc/86199372/De-Bonvoisin-et-Cie-2
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21540 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: la piste noire Jeu 12 Avr 2012 - 15:36 | |
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Quelques nouveaux documents sont sur
http://www.scribd.com/BEGHINSELEN
Notamment un ouvrage de René Monzat, "Enquêtes sur la droite extrême" (1992).
Il est très sérieux et complet (avec une bibliographie commentée).
On y trouve même des chapitres sur la stratégie de la tension, Gladio ...
Il y a plusieurs passages sur la Belgique.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21540 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: la piste noire Lun 23 Avr 2012 - 22:12 | |
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Pour information ...
Cercle culture et liberté
Ce cercle d’extrême droite fut fondé en 1975 par un Belge, Daniel Collogne, qui vivait alors en Suisse. Il éditait « Totalité », une revue internationale diffusée chez nous par le Mouvement social populaire (MSP). Claude Mutti s'occupait de cette publication néofasciste en Italie et sera par la suite considéré comme l'un des penseurs de la « stratégie de la tension ». Le MSP était la branche belge d'un réseau italien de déstabilisation soi-disant antirégimiste. Pourtant, le 13 mars 1979, le major Bougerol, un proche du CEPIC, donna une conférence pour ce « mouvement social » qui organisait comme le WNP des opérations d'infiltrations dans les « lignes ennemies ». Le titre était: « Notre société malade de la subversion ».
Voir :
http://fr.metapedia.org/wiki/Totalit%C3%A9
ainsi que :
http://fr.metapedia.org/wiki/Julius_Evola
http://fr.metapedia.org/wiki/Claudio_Mutti
Claudio Mutti est un philosophe et essayiste italien converti à l'Islam, né en 1946.
Militant nationaliste révolutionnaire et eurasiste, issu de la section italienne de Jeune Europe, Claudio Mutti s'intéresse à l'ésotérisme, au symbolisme, aux religions, etc. Il a consacré diverses études à des philosophes ou penseurs comme Mircea Eliade, Emil Cioran, Friedrich Nietzsche, René Guénon ou Julius Evola. Auteur d'une introduction aux travaux du sociologue allemand Werner Sombart, il s'est également intéressé à l'esthétique des mouvements totalitaires.
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