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 Massagrande, Elio

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HERVE




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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyLun 7 Juin 2021 - 22:52


https://www.pagina12.com.ar/especiales/20aniversario/argentino_hasta_la_muerte.html


Massagrande, Elio - Page 26 Ka10

(traduction)

Le ministère de l'Intérieur a accordé à Monser Al Kassar, un trafiquant d'armes et de drogue, son passeport, sa carte d'identité et son "DNI" argentins. Lorsque ce journal s'est renseigné sur cette information, le ministère a annoncé que les documents avaient été annulés.

(...)

À cette date, mi-avril 1992, Manzano avait déjà sur son bureau un volumineux dossier contenant tout le casier judiciaire d'Al Kassar. Ces informations confidentielles, fournies par les services de renseignement qui ont travaillé à découvrir les responsables de l'attaque de l'ambassade d'Israël, étaient les suivantes :

- Le 12 janvier 1970, il est arrêté à Vienne pour avoir volé des voitures de sport qui étaient ensuite exportées par le biais d'un réseau d'agents syriens opérant depuis Sofia.

- Le 15 février 1972, il est arrêté à Copenhague pour avoir transporté du haschisch de Syrie au Danemark. Un tribunal de cette ville européenne l'a déclaré coupable et a demandé à Interpol de l'arrêter où qu'il se trouve.

- Le 20 octobre 1974, la police britannique le surprend en train de livrer cinq kilos de haschisch transformé en huile. Quatre ans plus tard, il est condamné à dix-huit mois d'emprisonnement par la Central Criminal Court de Londres.

- Le 8 avril 1976, il est arrêté par le Bureau fédéral d'investigation criminelle de Wiesbaden (Allemagne fédérale), qui saisit environ cinq cents kilos de haschisch à Munich.

- Le 12 février 1977, Scotland Yard informe la police allemande qu'Al Kassar "transporte de la drogue de Turquie, via la Yougoslavie et la République fédérale d'Allemagne, vers le Danemark et la Grande-Bretagne". Pour cette dénonciation, il est à nouveau condamné à trente mois de prison.

- En février 1984, le gouvernement britannique a interdit l'entrée d'Al Kassar sur son territoire pour le trafic d'armes et de drogue.

- Le 31 mars 1986, il est jugé devant la quatorzième chambre correctionnelle de Paris. Il a été condamné par contumace à huit ans de prison pour avoir fondé "une organisation criminelle terroriste".

Le dernier numéro du magazine espagnol Tiempo, qui est distribué depuis hier à Buenos Aires, ajoute une autre information opportune à son programme. Sous le titre "Le Mossad soupçonne Al Kassar pour l'attentat de Buenos Aires", le journaliste Rogelio García Lupo affirme que "l'attentat à la bombe contre l'ambassade d'Israël pourrait être lié au trafic international de drogue".


Massagrande, Elio - Page 26 Arge10


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyMar 8 Juin 2021 - 8:55


Un article détaillé :

https://www.newyorker.com/magazine/2010/02/08/the-trafficker

February 8, 2010 Issue

The Trafficker

The decades-long battle to catch an international arms broker.


Massagrande, Elio - Page 26 Mon10


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyMar 8 Juin 2021 - 11:21


Monzer al Kassar, le prince de Marbella, a été en affaires avec Enterprise de Oliver North.

Extrait de The Shadow World inside the Global Arms Trade de Andrew Feinstein :


Massagrande, Elio - Page 26 Alk10


Klaus Barbie, qui a coopéré avec Stefano Delle Chiaie, a été le représentant à La Paz (Bolivie) de la société Merex AG.

_ _ _

Private Warriors
Ken Silverstein, Daniel Burton-Rose


Massagrande, Elio - Page 26 Ras10


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyMar 8 Juin 2021 - 12:28


Cocaine Politics: Drugs, Armies, and the CIA in Central America
Peter Dale Scott, Jonathan Marshal


Massagrande, Elio - Page 26 Lr10


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyMar 8 Juin 2021 - 13:16


Monzer al Kassar :

https://www.facebook.com/FreeAlKassar/posts/dear-family-my-children-brother-mazen-and-his-family-yarup-my-great-smolders-fam/2735388780006848/

(...)

Monzer AlKassar- Syrian political hostage at American Gulag prison!!


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyMar 8 Juin 2021 - 15:48


Erich Bunte est cité dans :

http://doc.rero.ch/record/104193/files/1967-11-01.pdf

Massagrande, Elio - Page 26 Ebu10


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyJeu 10 Juin 2021 - 13:49


https://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB514/

OPERATION CONDOR : National Security Archive Presents Trove of Declassified Documentation in Historic Trial in Argentina

National Security Archive Electronic Briefing Book No. 514
Posted - May 6, 2015

Extrait :

Document 1. Asunto: Acuerdo Bilateral de Inteligencia FF.AA. PARAGUAY/Ejército ARGENTINO, September 12, 1972

[Source: Archive of Terror, Asuncion, Paraguay]

In September 1972, the intelligence services of Argentina and Paraguay signed a secret agreement to facilitate a "mutual collaboration in the struggle against subversion…" The accord stated that the secret police would "join forces in the exchange of information" to undermine and eliminate subversive groups, and coordinate the "internment [of dissenters]." The accord, according to the document, appears to have been preceded by previous bilateral agreements between the two nations in the area of cooperation in fighting leftists. Along with bilateral cooperation between Argentina and Chile after Gen. Pinochet's September 11, 1973, coup, this Paraguay-Argentina arrangement established a precedent and precursor operations for broader multilateral efforts at repression formalized under Condor three years later.


Massagrande, Elio - Page 26 Guanes10


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyJeu 10 Juin 2021 - 16:16


https://nsarchive2.gwu.edu//NSAEBB/NSAEBB239d/index.htm

8. Search Request No 23-76, July 6, 1976
(previously released)

This document, a request for intelligence from other Condor nations, provides further evidence of how the Condor nations collaborated. In this case, the Chief of the Second Department [Intelligence] of the Paraguayan Army Chiefs of Staff, Benito Guanes Serrano, issued a search request addressed among others to Condor 1 and SIE  (Argentine Army Intelligence Service - Servicio de Inteligencia del Ejército) requesting information about a guerrilla movement in Paraguay that has been detected by the Argentine Intelligence.


Massagrande, Elio - Page 26 Guanes11
Massagrande, Elio - Page 26 Guanes12


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyJeu 10 Juin 2021 - 16:32


https://nsarchive2.gwu.edu//NSAEBB/NSAEBB239d/index.htm

Massagrande, Elio - Page 26 Guanes13


Massagrande, Elio - Page 26 Guanes14


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyVen 11 Juin 2021 - 14:39


http://www.bibliomonde.com/pages/fiche-livre.php3?id_ouvrage=1457&texte_aff=infocomp

(...)   En outre, à en croire ces archives, les USA restèrent en contact constant avec les services chiliens durant les années de terreur du règne Pinochet. Un document du FBI (6 juin 1975), à l’entête de l’ambassade US à Santiago, montre, par exemple, un échange d’informations entre Etasuniens et Chiliens à propos de trois opposants réfugiés aux USA. Les noms ont été fournis, par Jorge Isaac Fuentes, "après interrogatoires". En réalité, selon la "Commission vérité et réconciliation", ce militant du MIR (gauche révolutionnaire) avait été arrêté et torturé au Paraguay, avant d’être extradé vers le Chili et de "disparaître". Dans les documents déclassifiés, la première mention de l’"opération Condor", qui coûta très certainement la vie à Alexei Jaccard, n’intervient qu’en 1976. Reste que, selon Hitchens, la création de ce réseau latino-américain de renseignement et de liquidation des militants marxistes aurait été "encouragée" par les USA. Une version accréditée par Pierre Abramovici, dans une enquête parue dans Le Monde diplomatique de mai 2001. Le journaliste y démontre, entre autres, l’influence essentielle des Etats-Unis, dès 1960, dans la création et le fonctionnement de la "Conférence des armées américaines", précurseur du réseau Condor. » (Benito Perez, extrait du Courrier de Genève, 22 septembre 2001)  (...)


https://books.google.be/books?id=mwS8CQAAQBAJ&printsec=frontcover&dq=Crimes+de+monsieur+Kissinger+,+Christopher+Hitchens&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=Crimes%20de%20monsieur%20Kissinger%20%2C%20Christopher%20Hitchens&f=false

Les crimes de Monsieur Kissinger: La face cachée d'un prix Nobel de la Paix
Christopher Hitchens

Massagrande, Elio - Page 26 Cri10

Extrait :

Il a été établi, par exemple, que le FBI avait aidé Pinochet à capturer Jorge Isaac Fuentes de Alarcón, qui fut détenu et torturé au Paraguay, puis remis à la police secrète chilienne avant de « disparaître ». Aussi stupéfiant que cela paraisse, la surveillance des réfugiés dissidents d'Amérique latine aux États-Unis fut confiée, par les services secrets américains, à certains personnages de «Condor». Ces faits et d'autres encore ont été établis

_ _ _

https://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB8/ch30-rep.htm

http://www.oas.org/en/iachr/decisions/2020/chad2253-12en.pdf

https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/1265007

https://www.monde-diplomatique.fr/2001/05/ABRAMOVICI/1729

https://www.monde-diplomatique.fr/2001/10/WARDE/7946

https://lecourrier.ch/2001/11/27/le-parlement-invite-a-faire-un-geste-contre-limpunite/


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyDim 13 Juin 2021 - 13:53


Le document ci-dessous indique que Licio Gelli avait des relations amicales avec Alfredo Stroessner.

Massagrande, Elio - Page 26 Stro110


Massagrande, Elio - Page 26 Stro210


(traduction)

Je n'ai fait part d'aucun de ces projets à GELLI pour une double raison : je ne le jugeais pas opportun en raison de l'état de mes relations avec lui et surtout parce que la ligne politique que je développais avec CALORE à cette époque (1978) me rendait hostile à de telles hypothèses. Le seul projet concret qu'on m'a demandé de rapporter à GELLI était la demande de faciliter l'entrée et le séjour de GRAZIANI au Paraguay parce que GELLI avait des relations amicales avec le chef d'État STROESSNER. Je n'ai pas non plus transmis cette proposition à GELLI.

_ _ _ _ _ _

Note : si je comprends bien, ALEANDRI aurait dû proposer à GELLI d'utiliser son organisme  "Costruiamo l'Azione" à ses propres fins, de recevoir une coopération pour établir des contacts avec les milieux économiques et d'affaires et lui demander de faciliter l'entrée et le séjour de GRAZIANI (ancien chef de l'Ordine Nuovo) au Paraguay, mais il s'est abstenu.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Costruiamo_l%27azione

Construiamo l'azione (CLA) était un mouvement politique italien d'extrême droite né à la fin de 1977, parallèlement à la publication du magazine éponyme, à l'initiative de Paolo Signorelli et Sergio Calore.

_ _ _ _ _ _

Voir aussi :

https://elpais.com/diario/1984/06/06/internacional/455320821_850215.html

'Panorama' afirma que Licio Gelli se escondió en la Embajada de Paraguay en España

06 JUN 1984


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyMar 15 Juin 2021 - 14:09


Le parcours de Stefano Delle Chiaie en Amérique latine (où il a très bien connu Klaus Barbie)

The Fourth Reich
Magnus Linklater


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyVen 9 Juil 2021 - 11:01


Le frère de Aristide Gunnella a servi (au minimum) de boîte aux lettres entre Elio Massagrande au Paraguay et Amos Spiazzi.

Amos Spiazzi était lié à Francis Dessart via l' "Organizzazione per la Liberazione di Fiume" (OLF).

Francis Dessart a fait une conférence à la réunion de la WACL en 1981.

Elio Massagrande était actif à la WACL au Paraguay.


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptySam 31 Juil 2021 - 9:59


Italian police information note indicate ties between Paolo Bellini and Delle Chiaie entourage: the far right extremist was close with Piero Carmassi, friend of Delle Chiaie, Coltellacci and Adriano Tilgher (son of Mario Tilgher, P2 member) and living in Paraguay with Massagrande (Italian police information note 16/03/83 with subject: "Bellini Paolo").


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Massagrande, Elio - Page 26 Bolo211
Massagrande, Elio - Page 26 Bolo311
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(traduction d'un extrait)

Piero di Massa, qui a été signalé à l'époque, n'a pas pu être identifié avec certitude en raison de la généralité de son nom. Aujourd'hui, grâce aux investigations pour l'enquête préliminaire dans laquelle Amos SPIAZZI est accusé, le Piero susmentionné est certainement identifiable comme Piero CARMASSI, un représentant important de la droite subversive, fortement lié à la droite de Rome. Il existe des preuves de relations entre lui et DELLE CHIAIE, TILGHER et Sergio COLTELLACCI. Ce dernier vit à Assuncion au Paraguay, avec MASSAGRANDE Elio.


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptySam 31 Juil 2021 - 14:21


Selon un lecteur attentif...

_ _ _

Jusqu'au 18 septembre 1982, Francesco Delfino, qui était lié à Elio Massagrande depuis près de vingt ans, était à Bruxelles.

Il a donc pu recevoir Walter Beneforti jusqu'à cette date, avant laquelle il y a eu deux attaques des tueurs du Brabant.

Les autres attaques se dérouleront avec Angelo Pignatelli au SHAPE.

Pendant toute la période des tueries du Brabant, il y avait au SHAPE deux "soldats" de la guerre froide fidèles aux américains, tous deux employés dans des opérations sales et liés à Ordine Nuovo de Vérone, tous deux connaissant Elio Massagrande depuis le milieu des années 1960.


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptySam 31 Juil 2021 - 15:57


Francesco Delfino

https://espresso.repubblica.it/attualita/2014/09/02/news/e-morto-il-generale-carlo-delfino-lo-squalo-dei-segreti-d-italia-1.178488/

E' morto il generale Francesco Delfino, "lo Squalo" dei segreti d'Italia

02 SETTEMBRE 2014

(traduction)

Le général Francesco Delfino, "le requin" des secrets de l'Italie, est décédé

Toujours en première ligne aux moments clés de notre histoire : des massacres noirs au terrorisme rouge. Une carrière faite de succès (l'arrestation de Totò Riina) et de controverses : il finit en prison pour l'argent volé lors de l'enlèvement de l'industriel de Brescia Soffiantini.

Il est mort en silence à l'âge de 78 ans, suivant jusqu'au bout la règle d'or des carabiniers : "Usi a morire tacendo". C'est ainsi que le général Francesco Delfino a emporté avec lui les secrets d'une très longue activité opérationnelle, qui l'a vu en première ligne à des moments clés de l'histoire italienne : des massacres noirs au terrorisme rouge, de la lutte contre la mafia aux enlèvements, des missions top secrètes dans les pays arabes aux relations les plus délicates avec les services secrets américains.

Une carrière à deux visages, pleine de succès et de controverses, peut-être la figure la plus controversée dans les rangs de la Gendarmerie : un officier toujours sur le terrain, adoré par ses collaborateurs et craint par ses rivaux, qui le surnommaient " le Requin ". Capable d'obtenir des informations décisives pour la capture de Totò Riina puis de se retrouver en prison pour l'argent volé lors de l'enlèvement de l'industriel brescien Soffiantini.

Delfino était le fils d'un maréchal légendaire, qui était devenu le plus célèbre chasseur de fugitifs de l'Aspromonte. Il est né à Platì et la Calabre est toujours restée une référence dans son œuvre. Suivant les traces de son père, il s'engage comme brigadier et ne rejoint que plus tard l'Académie.

Il a marqué ses premiers coups en tant qu'officier en Sardaigne, à la fin des années 60, lorsque l'Anonima a commencé à transformer les enlèvements ruraux en une industrie : c'est lui qui a élaboré les premières tactiques efficaces pour les combattre. Puis ce fut le tour de Brescia, où, en tant que capitaine, il dirigea les enquêtes sur le massacre de la Piazza della Loggia : trente ans plus tard, les enquêtes sur la stratégie de la tension réinterprétèrent son travail, avec l'accusation d'avoir mal orienté et couvert les terroristes d'extrême droite. Il est jugé pour complicité dans le massacre, puis acquitté en appel, sans que le parquet ne fasse appel.

En 1977, à Milan, il dirige le département des opérations, à l'époque l'unité clé dans la lutte contre les Brigades rouges en Lombardie. En 1994, le premier grand repenti de la Ndrangheta du Nord, Saverio Morabito, soutient que grâce à ses contacts calabrais, Delfino, à cette époque, a pu infiltrer un jeune Reggino dans les Brigades Rouges, lors de l'enlèvement d'Aldo Moro. Mais les enquêtes des procureurs milanais ne parviennent pas à trouver de preuves et l'affaire finit par être classée.

En juin 1978, l'officier a rejoint le Sismi, où il est resté pendant neuf ans. Il s'est occupé de la mort de Roberto Calvi : il a affirmé avoir dit au premier ministre Giovanni Spadolini que le banquier s'était "suicidé", corroborant ainsi la thèse du meurtre. Puis il a collaboré à la capture de Francesco Pazienza et Flavio Carboni, les fixeurs qui se déplaçaient dans la toile P2. Il est souvent en mission top secrète, sur des fronts très chauds, entre New York et Le Caire. Quand il retourne chez les carabiniers, il prend le commandement du Piémont. Et c'est là, en 1993, qu'il rencontre le mafioso Balduccio Di Maggio, arrêté à Novara, qu'il convainc de collaborer en obtenant les indications décisives pour la capture de Totò Riina à Palerme.

Son étoile commence à décliner en 1998, lorsqu'apparaît sa négociation parallèle pour la libération de Giuseppe Soffiantini, un homme d'affaires brescien qu'il connaît depuis des années. Le général a demandé à la famille de remettre 800 millions de lires aux kidnappeurs sardes. Il a été arrêté et condamné pour fraude aggravée, et l'Arma l'a suspendu de ses fonctions. Sa décharge avec le grade de Général de Brigade est arrivée devant la Cour de Cassation.

Delfino a toujours laissé entendre qu'il était au courant de grands secrets. En ce qui concerne les infiltrés dans les Brigades rouges, il a répondu : "Ce n'est pas moi qui les ai eus". Et dans son livre "La vérité d'un général qui dérange", il craint l'existence d'un Grand Old Man, marionnettiste des complots italiens, citant des épisodes allant de la mort de Moro au massacre du siège de la police de Milan, avec une allusion au rôle des Américains, des Soviétiques et d'Israël. Il a certainement été un protagoniste des années de la guerre froide, menée dans notre pays selon des logiques qui violaient souvent le code pénal. Une raison d'État servait à justifier même des crimes horribles. Aujourd'hui encore, ces crimes restent impunis.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _


Cet officier des carabiniers, né à Platì (Reggio de Calabre), dans l'une des zones à plus forte densité mafieuse, a été définitivement condamné pour escroquerie aggravée envers la famille d'un kidnappé (Soffiantini) à qui il avait volé un milliard de lires, qu'il gardait caché dans le coffre-fort de son bureau à l'école des Officiers des Carabiniers à Rome. Il a subi la peine de destitution pour indignité et est décédé comme simple soldat, d'un cancer, il y a quelques années.

Accusé par plusieurs repentis calabrais d'être en relation organique avec divers gangs pour lesquels il a planifié les enlèvements qu'ils ont ensuite organisés. Pour cette raison, il a été jugé, reconnu coupable des faits qui lui sont imputés, mais non condamné puisque les crimes étaient désormais prescrits vu que les enlèvements remontaient aux années 1970.

Le plus important est qu'il était un soldat de la guerre froide et l'un des plus dangereux que l'Italie ait jamais eu.

Francesco Delfino était depuis le milieu des années 1960 en contact avec Elio Massagrande, chef de Ordine Nuovo à Vérone et a pu aider les ordinovistes qui ont eu des ennuis avec la justice en Lombardie et en Vénétie.

Il est fortement suspecté d'être, comme le général Mario Mori auquel il était fortement attaché, un membre occulte de P2. Il a également été répertorié comme appartenant à une loge de l'OTAN.

Fortement suspecté aussi d'être parmi les organisateurs du massacre de la Piazza della Loggia, et d'en avoir organisé un autre, également en mai 1974 et également à Brescia, qui aurait frappé un club clandestin de gays et de travestis. Le motif de la frappe était aussi d'impliquer dans l'explosion le chef de l'équipe politique (Police) de Brescia de l'époque, gay, qui s'intéressait aux contacts d'extrême droite de Francesco Delfino.

L'endroit s'appelait Blue Note. L'attentat n'a pas eu lieu car Francesco Delfino a découvert que celui qui devait poser la bombe, l'ordinovista Silvio Ferrari de Brescia, était devenu une source de l'Escouade Politique (Police) de Brescia. La bombe à retardement a été modifiée pour exploser pendant le transport, ce qu'elle a fait.

Le massacre du Blue Note a été préparé avec le Colonel des Carabiniers Angelo Pignatelli, à l'époque chef du Centre de Contre-espionnage du SID à Vérone. Certaines réunions ont eu lieu à la FTASE à Vérone, présidées par le général américain Bertram K. Gorwitz. Ces réunions ont été suivies par Francesco Delfino qui était donc en contact avec le renseignement militaire des États-Unis depuis 1974.

Francesco Delfino était protégé par l'homme politique démocrate-chrétien calabrais Oscar Luigi Scalfaro qui, lorsqu'il est devenu président de la République, a œuvré pour une réforme des services, précisément pendant la période des massacres mafieux, ce qui aurait dû conduire à une seule super-agence d'information dirigée par Francesco Delfino ; par chance pour l'Italie, Francesco Delfino a été arrêté par la Guardia di Finanza pour l'enlèvement de Soffiantini.

Francesco Delfino était au SISMi du 24 juin 1978 au 21 juillet 1987, retournant, sur demande, aux Carabiniers. Au cours de la période susvisée, à l'exception de deux périodes passées au siège (15-07-1979 / 01-02-1980 et 01-12-1983 / 01-07-1984), il a été employé pour des missions à l'étranger : en mission de longue durée en Turquie (juin 1978 / 14-07-1979), au SHAPE en Belgique (01-02-1980 / 18-09-1982) et en tant que responsable des centres à New York et au Caire (respectivement, 23-09- 1982 / 30-04-1983 et 02-07-1984 / 06-06-1987).

Au procès de Calvi, Francesco Delfino a témoigné en 2005 qu'il s'était rendu à Londres pour le SISMi, en tant que chef de service à Bruxelles pour toute l'Europe centrale, mais cela contraste avec les documents saisis au SISMi, où il est indiqué comme militaire attaché de service au SHAPE.

Francesco Delfino a eu comme source l'ancien commissaire de police Walter Beneforti, intercepté dans le cadre de l'enquête « Opération Andalousie » par le parquet de Catane, concernant un trafic de drogue et d'armes lourdes, géré par le clan Cultrera. Deux personnages bien connus sont impliqués dans cette enquête : Omar Yehia et Adnan Khashoggi, mais aussi le banquier italo-suisse Pierfrancesco Pacini Battaglia et Alberto Dell'Utri, frère de Marcello Dell'Utri, ancien sénateur berlusconien.

Walter Beneforti a été interrogé des dizaines de fois et, trois semaines seulement avant sa mort, il a fait quelques aveux. Il était aussi un soldat de la guerre froide.

Walter Beneforti n'a jamais voulu dire quand et comment il a rencontré Francesco Delfino, ni pour quelles périodes il a été sa source.

Son frère, officier de la Royal Finance, était à la solde du British Naval Intelligence puis du SIFAr.

Walter Beneforti a révélé qu'il avait aidé à planifier le meurtre du dissident seychellois Gérard Houreau, ex-président, qui a eu lieu à Londres le 29 novembre 1985, avec l'agent de la CIA Carlo Rocchi, qui a procuré deux tueurs calabrais. La CIA a fait commettre le meurtre afin de soutenir le président des Seychelles, France-Albert René.

Walter Beneforti, à l'insu de Francesco Delfino, a affirmé avoir reçu de Gualtiero Medici, l'ami de Francesco Delfino, la tâche d'assassiner le procureur suisse Carla Del Ponte, mais avoir refusé de s'en occuper. Il est très probable que Beneforti parle de l'attentat raté d'Addaura (Palerme) le 21 juin 1989, où Falcone et Del Ponte, qui étaient alors ensemble, auraient dû mourir. Mori et Delfino étaient à l'époque tous deux présents en Sicile, à Palerme, et Mori a fait un rapport affirmant que Falcone lui-même avait organisé l'attaque à des fins d'auto-promotion.

Au procès "Calvi", Francesco Delfino fait valoir que Walter Beneforti était un informateur très précis et précieux sur la loge P2 et que lorsque le scandale a éclaté en 1981, il l'a souvent rejoint à Bruxelles ou dans ses missions à l'étranger depuis Bruxelles (il cite le Luxembourg et le Danemark) pour rapporter ce qu'il avait appris.

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Le trio Francesco Delfino - Angelo Pignatelli - Walter Beneforti mérite à mon avis le plus grand intérêt...


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptySam 31 Juil 2021 - 20:39


Angelo Pignatelli

https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1985/06/26/per-peteano-arrestato-un-colonnello.html

PER PETEANO ARRESTATO UN COLONNELLO

Archivio > la Repubblica.it > 1985 > 06 > 26

(traduction)

UN COLONEL ARRÊTÉ POUR PETEANO

VENISE - L'ancien colonel du Sid Angelo Pignatelli, qui travaille aujourd'hui au siège de l'OTAN à Bruxelles, ne s'attendait certainement pas à se retrouver en état d'arrestation dans une cellule de la police de Venise. Il a été arrêté provisoirement pour réticence et la mesure a été décidée par le juge d'instruction vénitien Felice Casson dans le cadre de l'enquête sur le massacre des "noirs" à Peteano.

Une fois de plus, un haut fonctionnaire des services secrets s'est retrouvé dans une enquête visant à faire la lumière sur l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire italienne de ces vingt dernières années : celui de la protection et du soutien offerts aux groupes subversifs de droite par les dirigeants d'importants organes de l'État.

Mais un autre aspect déconcertant est sur le point d'être mis en lumière : ce sont peut-être les hommes de P2 qui ont demandé au Sid "007" de couvrir ceux qui ont fait exploser la Fiat 500 bourrée d'explosifs dans le petit village de la province de Gorizia. Le juge d'instruction enquête également dans ce sens.

Angelo Pignatelli était entré dans le palais de justice de Rialto lundi matin vers 10 heures pour être entendu comme témoin, mais il est reparti deux heures plus tard escorté par des agents de la Digos, avec lesquels il est resté jusqu'en fin d'après-midi, lorsque le magistrat l'a rappelé pour l'interroger une seconde fois.

Après quelques heures, il a été emmené au poste de police et arrêté pour réticence. Hier matin, son interrogatoire a repris et en fin de soirée, il était toujours en cours. Il est probable qu'à la fin de l'interrogatoire, le magistrat décidera de libérer l'officier ou de confirmer son arrestation. Le juge vénitien, après avoir émis deux mandats d'arrêt pour le massacre du 31 mai 1972, dans lequel trois carabiniers sont morts, enquête depuis des mois au sein des services secrets et de l'armée sur les dérives qui n'ont pas permis pendant dix longues années d'atteindre les responsables de l'attentat.

Vincenzo Vinciguerra lui-même (qui est en prison depuis deux ans, tandis que Carlo Cicuttini est en fuite en Espagne) a déclaré au juge que les services secrets savaient, quelques jours après l'attentat, qu'il avait été perpétré par les membres de "Ordine Nuovo", mais que l'enquête avait été orientée vers les militants d'extrême gauche, et donc vers six jeunes de Gorizia, pour ne jamais arriver à la vérité.

Le 26 avril, les deux officiers des forces armées qui ont mené l'enquête, le général Dino Mingarelli et le colonel Antonio Chirico, qui ont "glissé" sur des obus trouvés sur les lieux du massacre et ont ensuite disparu, se sont retrouvés en prison.

Hier, c'était le tour de Pignatelli, mais il y a un autre excellent suspect : le colonel des carabiniers Michele Santoro. Tous deux, au moment des faits, étaient en service à Trente, où est née l'hypothèse de la "piste rouge" pour le massacre. Les noms de certains militants de Lotta Continua comme auteurs possibles de l'attentat de Peteano sont mentionnés pour la première fois dans les rapports de Santoro et de Pignatelli. Ils ont écrit que c'est Marco Pisetta, le premier renégat des Brigades Rouges, qui l'a rapporté, mais Pisetta a toujours nié cette circonstance. Qui a donc conseillé aux deux officiers supérieurs de nommer les militants de Lotta Continua ? Peut-être le Sid, le même service qui a "invité" Mingarelli à ne pas enquêter sur la droite ? Probablement, ce sont les questions auxquelles Pignatelli n'a pas donné de réponses convaincantes et pour cette raison, le magistrat a émis le mandat d'arrêt provisoire. L'ex-colonel du Sid avait pourtant déjà été impliqué dans une enquête sur les déviations. Il est accusé de complicité, avec Santoro, parce qu'à Trente, il avait tenté d'empêcher que les responsables d'un massacre raté sur la place du palais de justice soient découverts.

Selon les anciennes accusations, les deux officiers avaient rédigé des documents dans lesquels ils mentaient et rejetaient la responsabilité de la tentative d'assassinat ratée sur un officier et un sous-officier de la Guardia di Finanza.


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptySam 31 Juil 2021 - 21:45


Angelo Pignatelli

Pignatelli, tied to the far right and investigated by judge Casson wrote his memoirs and published them in 2010 in a very rare book.


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Massagrande, Elio - Page 26 Belgio10


Je tiens à préciser que mes réflexions sur l'efficacité du Service se réfèrent exclusivement à la période pendant laquelle je faisais partie du Sid (l'année où j'étais au SISMI j'ai vécu en Belgique).

Massagrande, Elio - Page 26 Belgio11

Une fois le procès terminé, mes supérieurs m'ont transféré à Bruxelles pour assurer la liaison avec les services de renseignement de Belgique, de France, du Luxembourg, d'Allemagne et des Pays-Bas. En août 1978, j'ai installé mon bureau à Bruxelles et j'y suis resté jusqu'en octobre 1979. J'aurais aimé poursuivre cette mission intéressante, mais j'ai dû me résigner à y renoncer, à cause de l'intervention d'un politicien, alors très en vogue, qui a ordonné à mon chef de service de me "retirer" de ce poste.

Massagrande, Elio - Page 26 Belgio12

Sachant que les six mois fatidiques de convalescence suffiraient à faire déclarer ma vacance et, par conséquent, à légitimer mon transfert dans un autre endroit, j'ai exprimé au général mon désaccord total avec sa proposition. Finalement, lorsque Santovito m'a convaincu que je devais lui obéir pour répondre aux besoins du service, j'ai dit que je n'aurais mis aucune difficulté dans mon éventuel permis de convalescence, tant qu'il n'était pas plus d'un mois, durant laquelle je resterais cependant. , toujours à Bruxelles pour mener à bien ma mission.

Quelques jours plus tard seulement, j'ai eu la confirmation de la duplicité de mon chef de service. En effet, de retour en Belgique, j'ai téléphoné au chef d'état-major du SISMI, le colonel Pace, pour lui faire partager la disponibilité du général Santovito, entre autres, mon concitoyen.

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Massagrande, Elio - Page 26 Brux10

Le 1er novembre 1979, j'ai pris mes nouvelles fonctions employé par la Commission européenne, d'abord en tant qu'agent temporaire et l'année suivante en tant que fonctionnaire international de grade N4, après avoir réussi les concours correspondants. Je suis resté à Bruxelles jusqu'en octobre 1981, date à laquelle j'ai dû me rendre à Ispra pour pourvoir en urgence le poste, devenu subitement vacant, de chef de la sécurité au Centre commun de recherche Euratom.


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 8:38


https://estatedocbox.com/Architects/111196429-Directory-of-the-commission-of-the-european-communities.html

JANUARY1983

http://aei.pitt.edu/83195/1/BUL506.pdf

MAY 1983

http://aei.pitt.edu/75526/1/BUL507.pdf

SEPTEMBER 1983


Massagrande, Elio - Page 26 Ispra10


http://www.memoria.san.beniculturali.it/c/document_library/get_file?uuid=439679c2-64d4-4c32-93cc-6aad151714a0&groupId=11601

https://www.storiaveneta.it/inchieste/96-documenti-e-analisi-dello-scontro-politico-nel-territorio-vicentino/714-coinvolgimento-strutture-di-intelligence-straniere.html


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 10:55


https://www.facebook.com/1085528318180903/posts/molti-dei-protagonisti-ed-esecutori-della-cosiddetta-strategia-della-tensione-si/3681336745266701/


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 12:12


Angelo Pignatelli


Psyops. 70 ans de guerre psychologique en Italie.
Solange Manfredi


Massagrande, Elio - Page 26 Psy10


Massagrande, Elio - Page 26 Anpi11


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 12:54


Licio Gelli: Vita, misteri, scandali del capo della Loggia P2
Mario Guarino, Fedora Raugei


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(traduction)

Et cela est également dû - comme on pourra le constater au cours de l'enquête judiciaire du magistrat vénitien Felice Casson - à la supercherie mise en place sur place après le massacre par le binôme P2-Servizi Segreti. Pour connaître la vérité, une douzaine de procès (et environ douze ans) seront nécessaires. Les premiers procès concernaient les sept accusés initiaux, des habitants de la région injustement accusés par les carabiniers (la "depistaggi"), qui ont été disculpés.

Les auteurs de l'attaque étaient, au contraire, certains extrémistes d'Udine de la formation de droite "Ordine nuovo". Il s'agit de Carlo Cicuttini et de l'auteur avoué (en 1984) Vincenzo Vinciguerra, en fuite depuis 1974, d'abord en Espagne puis en Argentine. Tous deux ont été condamnés à la prison à vie. Des sanctions pénales également pour d'autres terroristes et - pour diverses raisons - leurs "depistatori" : les colonels de l'Arma Dino Mingarelli (ancien collaborateur du général De Lorenzo à l'époque des SIFAR), Michele Santoro (bras droit du général Piduista Palumbo), Angelo Pignatelli (du Centre de contre-espionnage de la SID de Vérone). Sont également impliqués dans les complots noirs le capitaine Antonio Chirico et Manlio Del Gaudio (affilié à la P2 et ancien secrétaire de Gelli), ainsi que les officiers des services secrets (contrôlés par la loge de Licio Gelli) Renzo Monico et Manlio Rocco, et l'ordinovista Marco Morin, ancien expert balistique de la Cour de Venise. Quant au secrétaire du MSI, Giorgio Almirante, il a d'abord été inculpé pour complicité avec Cicuttini, mais une amnistie lui a ensuite été accordée. Il convient de rappeler, pour mieux cerner le tableau, qu'à cette époque, le directeur de la SID est Vito Miceli ; le chef du bureau D est Gianadelio Maletti ; le directeur de la division des affaires confidentielles est Federico Umberto D'Amato ; le chef d'état-major de l'armée est Francesco Mereu. Tous inscrits à la Loge de Licio Gelli.


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 15:17


Italicus: 1974, l’anno delle quattro stragi

(traduction)

Cependant, il ne lui a pas dit le nom de la victime visée, ce que Tramonte n'a appris que plus tard. Silvio Ferrari a en effet été déchiqueté par une bombe qu'il transportait dans le centre de Brescia sur la Vespa de son frère, dans l'intention de commettre un attentat. La bombe était l'une de celles préparées par les hommes de l'Aginter Press, et la charge explosive était contrôlée par un dispositif à minuterie conçu pour exploser avant l'heure qui avait été communiquée à Ferrari. Un piège mortel qui, le soir du 19 mai, a coûté la vie au garçon.

Le 14 janvier 1999, la source "Tritone" a révélé aux procureurs, Di Martino et Piantoni, les noms des deux officiers italiens présents à la réunion de Vérone, selon une confession que lui a faite Maggi. Il s'agirait du chef du centre de contre-espionnage de Vérone, le capitaine Angelo Pignatelli, et du capitaine des carabiniers Francesco Delfino. Ce dernier, commandant du groupe d'enquête des Carabiniers à Brescia, aurait été l'officier reconnu par le jeune Ferrari. Pignatelli a participé à de nombreuses enquêtes sur des activités subversives en Vénétie (de la dissimulation du massacre de Peteano à la Rosa dei Venti) pour lesquelles il a été acquitté par la suite. En 1977, il est arrêté avec quelques collègues pour les bombes de Trente attribuées à des terroristes du Tyrol du Sud mais posées par les services secrets. Dans le cadre de l'enquête sur le coup d'État Borghese, le capitaine Pignatelli est mentionné dans les mémoires du néofasciste Eliodoro Pomar. parmi les membres d'un réseau secret comprenant la cellule néo-fasciste de Vénétie, avec des personnes telles que Delle Chiaie, Freda, Ventura et Signorelli.

Le capitaine Francesco Delfino, en revanche, avait commencé sa carrière en combattant le banditisme sarde et, en Lombardie, il avait été engagé avec succès dans les enquêtes sur le Mouvement d'action révolutionnaire de Carlo Fumagalli : Delfino avait infiltré son propre informateur, le néofasciste Gianni Maifredi, dans le Mar et avait réussi à mettre en lumière les activités terroristes de Fumagalli, qui avait été arrêté le 9 mai 1974. Plus tard, après les événements liés au massacre de Brescia, Delfino a été mentionné en rapport avec l'enlèvement de Moro et sa collaboration avec les services secrets, dont les archives montrent qu'il a présenté un criminel de droit commun engagé par les services comme informateur des Sismi, afin de l'utiliser pour construire une "piste rouge" pour le massacre de Bologne. Le capitaine Delfino (entre-temps transféré au Centre de contre-espionnage de l'OTAN à Bruxelles, et promu major, colonel puis général) a également été impliqué dans une enquête sur un enlèvement et condamné pour fraude aggravée.

La mort tragique de Silvio Ferrari avait secoué l'opinion publique à Brescia : une manifestation de protestation avait été annoncée pour le 28 mai par toutes les forces antifascistes de la ville. Selon Tramonte, c'est alors que Maggi, afin d'exploiter et d'exacerber le climat de tension qui s'était créé à Brescia, a indiqué cette ville comme cible de l'attentat.


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyJeu 16 Sep 2021 - 15:57


Elio Massagrande connaissait très bien Amos Spiazzi et ce dernier était un proche du prince Alliata di Montereale.

Nous sommes au centre des mouvements monarchistes et des liens avec la Belgique (association des "Vétérans du roi Albert 1er").

Elio Massagrande connaissait très bien Stefano Delle Chiaie.

Avec "Unione Cavalleria Cristiana Internazionale" et Aldo Bevacqua, on retrouve aussi Transalpino... (bien connue de Elio Massagrande et de Stefano delle Chiaie).

En effet :

Aldo Vittorio BEVACQUA, résidant à 79 Elmfield Way, Sandersteal, Surrey, administrateur depuis la constitution de la société Transalpino à Londres ;

Antonio Federico BRANDI, né le 10 mai 1952 à Rome/Italie (Italie), domicilié au 16 Liphook Crescent London SE23, administrateur depuis le 14.10.1980. Il est également le secrétaire de la société ;

Aldo JANNONE (italien), domicilié à 1050 Bruxelles, Square du bastion 1A Belgique. Il a été administrateur depuis la constitution de la société jusqu'à son décès le 25.9.1980.

Nous savons aussi que Antonio Brandi (Avanguardia Nazionale) connaissait Stefano Delle Chiaie et Clemente Graziani (qui a accueilli Jean Bultot au Paraguay).

Il est difficile de croire que la famille Jannone ignorait tout de ce qui se passait chez Transalpino.


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MessageSujet: Re: Massagrande, Elio   Massagrande, Elio - Page 26 EmptyMer 20 Oct 2021 - 10:59


I soldi della P2
Antonella Beccaria - Fabio Repici - Mario Vaudan

(traduction)

Entre-temps, les menaces physiques à l'encontre d'Occorsio s'étaient multipliées et les dirigeants de Ordine Nuovo, parmi lesquels Graziani et Elio Massagrande, s'étaient cachés à l'étranger, se déplaçant notamment entre la Corse, la France et l'Espagne. Ceux qui sont restés en Italie ont toutefois choisi la clandestinité.

Dans ce contexte, Stefano Delle Chiaie s'insère pour favoriser un processus d'unification entre Avanguardia Nazionale (qui ne sera dissoute qu'en 1976) et Ordine Nuovo. Le chef de file de Avanguardia Nazionale a toutefois obtenu de mauvais résultats avec les idéologues de Ordine Nuovo, comme Paolo Signorelli. Ayant reçu une réponse négative également de la part de Graziani et de Massagrande, Delle Chiaie recueille néanmoins l'adhésion des éléments les plus radicaux et violents, in primis, Pierluigi Concutelli, celui qui est définitivement condamné pour le meurtre d'Occorsio. (22).  Gianfranco Ferro a également été reconnu coupable du crime.

(22)  Le 16 mars 1978, Concutelli est condamné en première instance pour le crime d'Occorsio avec Gianfranco Ferro et d'autres prévenus, accusés de crimes tels que la complicité. La sentence a été confirmée en appel le 12 décembre 1978 et le 6 mars 1980 est venu le visa définitif de la Cour suprême. Des poursuites pénales pour meurtre sont également engagées contre les "ordinovisti" Clemente Graziani, Elio Massagrande, Salvatore Francia, Eliodoro Pomar, Marco Pozzan et Gaetano Orlando, ce dernier étant un représentant du Mar (Mouvement d'action révolutionnaire) auquel appartenait Carlo Fumagalli, un visiteur fréquent du patron des Corleone, Luciano Liggio, pendant sa clandestinité à Milan, interrompue le 16 mai 1974. Ils étaient soupçonnés d'être derrière le meurtre de Vittorio Occorsio. Comme ils étaient en fuite à l'étranger, leur poste a été supprimé et ils ont été acquittés au terme de la procédure judiciaire.

_ _ _ _ _ _

Le premier point commun entre les trois était la ville d'origine, Marseille, qui, comme Nice, est un centre névralgique pour sa tradition et sa profondeur criminelles. Pour la première, où opérait ce qu'on appelle le Milieu, les points forts étaient sa position géographique et le port, qui en faisaient un lieu stratégique pour le trafic international de drogue. La seconde était une ville de rencontre et de passage vers d'autres zones sensibles - comme la Corse - pour les néofascistes parmi lesquels figuraient Clemente Graziani, Elio Massagrande, Stefano Delle Chiaie et Paolo Signorelli (74). C'était aussi le principal lieu de blanchiment d'argent provenant d'activités illégales grâce à ses casinos qui, comme d'autres sur la Côte d'Azur, sont devenus les grandes machines à laver de diverses organisations criminelles.

(74)  Corte d’Assise di Firenze, sentenza n. 1/85 del 21 marzo 1985, p. 38


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