Massagrande, Elio

https://www.repubblica.it/cronaca/2010/01/13/news/ciancimino_jr-1926006/

(traduction d'un extrait)

Massimo Ciancimino, rappelant un "pizzino" envoyé par Provenzano à son père où il était fait référence à "un ami sénateur et le nouveau président pour l'amnistie", a confirmé que les deux étaient Marcello Dell'Utri et Totò Cuffaro. Puis il a expliqué où il avait rencontré l'ancien gouverneur: «Je l'ai rencontré en 2001 lors d'une soirée de l'ex-ministre Aristide Gunnella, je pensais ne jamais l'avoir vu auparavant.

https://books.google.be/books?id=BaVKVyCZ6MAC&pg=PA825&lpg=PA825&dq=%22Aristide+Gunnella%22,+Borsellino&source=bl&ots=KYQ3QonlQq&sig=ACfU3U2-Bwbu80aV56WjQOYvgvb6JRQRcg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjrho3jwvrsAhVSzKQKHfeoDFsQ6AEwEHoECAcQAg#v=onepage&q=%22Aristide%20Gunnella%22%2C%20&f=false

MAFIOPOLI SECONDA PARTE: MAFIA QUELLO CHE NON SI OSA DIRE
Antonio Giangrande
(2020)

(traduction)

(...)

Et Ayala Giuseppe répète enfin: "Je ne connaissais pas Arcangioli et aujourd'hui je le vois pour la première fois". En conclusion, le mystère est désormais clair: le sac avec l'ordre du jour a été initialement pris par Ayala Giuseppe, qui a chargé son escorte Roberto Farinella de le remettre à l'homme en civil des services secrets, disant qu'il était en fait de la police. Mais ensuite, l'autre policier a constaté qu'il appartenait aux services secrets. Ce dernier vida le sac et le remit dans la voiture de Paolo Borsellino. Puis Giuseppe Ayala lui-même tendit le sac vide à Giovanni Arcangioli, un jeune carabinier inexpérimenté, lui disant de voir s'il y avait un agenda à l'intérieur. Arcangioli a ensuite apporté le sac au bureau. Ici, si quelque chose, il a rencontré Alberto Di Pisa et Vittorio Teresi et probablement Mario Mori aussi. Lorsque les personnes susmentionnées ont vu que le sac était vide et ont entendu l'histoire d'Arcangioli, elles ont deviné le piège et Giovanni Arcangioli ou quiconque pour lui, pour ne pas rédiger un rapport dans lequel il aurait dû dire que le sac était incroyablement vide (que si l'a-t-il emmenée faire un sac à main avec un sac s'il était vide?) il l'a remis sur le siège arrière de la voiture d'où il avait été pris. Alors la personne responsable de la disparition du journal rouge de Paolo Borsellino est Ayala Giuseppe? Ayala Giuseppe était récemment devenue membre du parlement du Parti républicain, dont Aristide Gunnella était le garant à Palerme et Lamalfa Giorgio leader national. Gunnella était un grand ami du juge Domenico Signorino, qui s'est mystérieusement suicidé à Palerme quelques mois après la mort de Paolo Borsellino. Ayala Giuseppe avait reçu la promesse qu'il aurait dû devenir ministre de la Grâce et de la Justice dans le gouvernement Prodi (mais plus vraisemblablement dans le gouvernement Martelli jamais né) Puis Prodi - comme nous le savons - a offert le poste à son avocat Giovanni Maria Flik. Mais sur Ayala Giuseppe, il y a d'autres problèmes. Depuis qu'il est devenu parlementaire, Giuseppe Ayala est retourné à Palerme chaque week-end avec le vol du Sisde de Giovanni Falcone. Le 23 mai, il ne voulait pas rentrer et voulait rester à Rome. Nous avons récemment su que déjà quatre jours après le massacre de Giovanni Falcone et l'escorte, les Services ont commencé à préparer le meurtre de Paolo Borsellino, accéléré après l'interrogatoire de Gaspare Mutolo effectué le 17 juillet 1992 et que Borsellino avait l'intention de continuer. 20 juillet 1992. Donc, probablement dans le sac en plus de l'agenda rouge, il y avait aussi ces procès-verbaux. Après la sentence sur le maxi-procès, Ayala Giuseppe avait téléphoné à Giovanni Falcone pour le féliciter que ses hypothèses d'enquête sur le maxi-procès avaient également été confirmées par la Cour de cassation. Falcone a déclaré qu'il était troublé et perplexe par cet appel téléphonique.

(...)

(...)

En fait, dans ce congrès et de ce congrès, Ugo La Malfa et tout le PRI sortent avec des os brisés. Et précisément sur la question morale.

Les faits méritent d'être racontés aussi car, ayant au centre l'honorable Aristide Gunnella, secrétaire national adjoint du PRI à la demande de Giovanni Spadolini, et la mafia, ils ont trouvé amplement de retour et de notoriété également au sein de la commission d'enquête parlementaire sur le phénomène de la mafia. en Sicile (voir rapport final, doc. XXIII n. 2, VI législature, 4 février 1976, pages 1091, 1096, 1098, 1123, 1125 et passim, 1152, 1156), ainsi que dans l'ensemble de la presse nationale.

(...)

À cet égard, il vaut la peine de rapporter ce que l'hebdomadaire Panorama a écrit sur l'affaire, sous le titre: "Le PRI est sérieux, il a un probovirus". Dans cet article, comme on peut le voir, le défaut d'expulsion du député Aristide Gunnella pour indignité, proposé par les arbitres du PRI, est rapporté; expulsion dont, à ce congrès, Marco Pannella s'est annoncé en diffusant, en personne, un certain nombre de nouvelles radicales, dans lesquelles l'histoire non édifiante était racontée contre Ugo La Malfa.

(...)

Nous voulions remettre ces notes au Parlement comme preuve de la façon dont la «question morale» traverse également ces lignes qui ont fait de la «question morale» non pas un drapeau, mais le drapeau.

La structure qui a commencé en Italie est en elle-même polluée et le PRI de Giovanni Spadolini ne fait pas exception à cet égard: Aristide Gunnella peut retracer le soutien apporté au "mafioso" Vito Ciancimino en tant que maire de Palerme en 1970, lorsque Ugo La Malfa a menacé une crise gouvernementale à Rome si Ciancimino à Palerme venait à tomber; à l'argent pris par Italcasse pour le compte des compagnies pétrolières; contacts avec le 'Ndrangheta en Calabre; pour ramasser sur leurs listes, en Sicile, des personnages qui ont ensuite pu se rendre célèbres dans les enlèvements de bébés.

(...)

The Darkest Sides of Politics, I: Postwar Fascism, Covert Operations, and ...
Jeffrey M. Bale

Aristide Gunnella devait connaître Pierre Joly.

Pierre Joly devait connaître André Moyen.

André Moyen a travaillé pour Benoît de Bonvoisin (proche de Paul Vanden Boeynants).

Benoît de Bonvoisin a payé des pots-de-vin à Guy Mathot

Guy Mathot connaissait Gérard Lhost.

D'où l'hypothèse que toutes ces personnes aient pu avoir des liens avec la mafia.

On a reproché à Aristide Gunnella ses liens avec des personnages de la mafia, en particulier avec Giuseppe Di Cristina.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Di_Cristina

(...)

En 1970, la Commission de la mafia sicilienne a été reconstituée. L'un des premiers problèmes à résoudre une demande de soutien formulée par Junio Valerio Borghese concernant un projet de coup d'État néofasciste en échange de la grâce de mafieux condamnés comme Vincenzo Rimi et Luciano Leggio. Giuseppe Calderone et Di Cristina sont allés voir Borghese à Rome mais Gaetano Badalamenti s'est opposé au plan. Finalement le Golpe Borghese a échoué dans la nuit du 8 décembre 1970

(...)

https://www.amazon.fr/Excellent-Cadavers-Mafia-Italian-Republic/dp/0679768637

Excellent Cadavers: The Mafia and the Death of the First Italian Republic
Alexander Stille
(1996)




(...)

(traduction)

(...)

Le rapport préparatoire fait sans doute référence à l'épisode, qui a fait grand bruit à l'époque, de la défaite du Collège national des arbitres : avec une procédure scandaleuse du Congrès, comme l'a souligné le jugement unanime et indigné de la presse de l'époque, l'Honorable Jean-Baptiste Leclerc, Gunnella et d'autres notables siciliens, expulsés du Collège pour indignité, en raison d'une longue série de faits abominables, commis par les accusés, et surtout en raison des coutumes avérées et documentées entretenues par Gunnella avec des figures de la mafia, en particulier avec di Cristina, grand prêtre bien connu de la pègre sicilienne.

(...)

dans une tentative maladroite de corriger les déclarations très imprudentes et diffamatoires qu'il a faites au journaliste Flesca et dont il a fait état dans l'article précité, avoue - bien qu'au milieu des plis de propositions tordues et embarrassées - que le Probiviri, intervenant dans l'affaire du Parti en Sicile, n'aurait pas opéré de "super partes" qui se seraient "insérés, je ne sais pas à quel point consciemment ou non, mais certainement aussi poussés par le groupe mentionné ci-dessus (c'est-à-dire "des groupes de personnes, qui se sont prévalus au sein du Parti du lien maçonnique") dans le fossé qui existait malheureusement entre Mazzei et Gunnella".

(...)

(traduction)

(...)

ANTONIO BELLOCCHIO   C'est vrai. Je vous dis cela parce qu'à un certain moment, la date est fixée, on parle du jour - le mercredi -, et près de Calvi on dit : "Vous devez savoir qui sont les participants à ce petit déjeuner du mercredi". Une autre voix dit : "Peut-être que Gunnella interviendra aussi".  "Mais qui est Gunnella ?" "C'est un politicien lié à la mafia, à certains milieux, etc.  C'est ainsi qu'on a trouvé cette phrase. Le détail du petit déjeuner de mercredi est donc un vrai détail, car le discours que je vous fais, de l'appréciation de Gunnella, fait partie du concept de petit déjeuner. Donc, nous avons parlé de ce petit déjeuner à faire le mercredi ? Je répète la question, à laquelle vous avez répondu négativement, posée tout à l'heure par le sénateur Calarco.

(...)

Le témoignage de Giovanni Gunnella sur son père Pietro Gunnella (frère de Aristide Gunnella)




(traduction)

(...)

A.d.r.  "Après ma citation d'avant-hier, je me suis documenté sur les événements de mon père en téléchargeant sur INTERNET des documents dans lesquels mon père est mentionné. De mon père, je peux confirmer son adhésion à la République de Salò. Il était sous-lieutenant dans la Garde nationale républicaine, et à ce titre, participe aux opérations de guerre dans la région de La Spezia.

(...)

A.d.r.  "Parmi les personnes qui fréquentaient mon père, je me souviens d'Amos SPIAZZI. Je me souviens d'une présence de SPIAZZI chez nous après les événements de l'arrestation pour l'histoire de la Rose des vents.  Je me souviens aussi d'être allé chez SPIAZZI pour recevoir des cours de philosophie.

A.d.r.  "Je me souviens que mon père a collaboré à l'écriture d'un livre intitulé "Parachute et parachutisme", et peut-être même à la publication de ce livre. Je ne me souviens pas qui était l'auteur de ce livre. Dans ce livre, il y avait une photo de BESUTTI. Je pense que mon père connaissait les BESUTTI. Je ne peux pas exclure que je les ai vus ensemble. Mon père a également connu Elio MASSAGRANDE. Peut-être fréquentait-il ma maison. Je n'ai aucun souvenir.

A.d.r.  "Je sais qui est Marcello SOFFIATI. car il est impliqué dans les événements de la subversion, comme en témoignent les journaux et les livres. Mon père a été pendant un temps directeur d'une école à Colognola ai Colli. Je ne m'en souviens pas, mais je ne peux pas exclure que mon père m'ait emmené dans un restaurant de Colognola ai Colli. Personnellement, je n'ai jamais connu Marcello SOFFIATI et ce nom n'a jamais circulé dans la maison de mon père.

(...)

L'annonce par l' "Ecole internationale des cadres anticommunistes" de la réunion de Liège (27 février 1954) à laquelle Aristide Gunnella a participé.

(traduction de la conclusion)

Le matériel extrait des procédures pénales mentionnées ci-dessus a ajouté de nouveaux éléments intéressants.

Enfin, la section du prof. Pietro GUNNELLA ; une rubrique qui, si, d'une part, n'a pas fourni de feed-back sur les déclarations relatives à la participation de GUNNELLA au réseau caché de renseignements, dont Carlo DIGILIO, entre autres, a beaucoup parlé, d'autre part, il a fourni, avec ce qui ressort de l'écoute téléphonique, une confirmation supplémentaire sur les contacts pris avec les milieux militaires (MICELI, MESSINA, DI DIO, SPIAZZI) et avec l'environnement d'extrême droite (BARBESINO, FANTE, MASSAGRANDE, BESUTTI, SOFFIATI) ; Il est également intéressant de noter l'annotation relative au député Questore Mario PURIFICATO, qui confirme les contacts que le policier a entretenus avec l'environnement d'extrême droite, un policier qui, selon VINCIGUERRA, était également en contact avec MAGGI.

Les journaux et chroniques de SPIAZZI - qu'il faut lire en gardant à l'esprit qu'à l'époque il collaborait avec la SISDE, par l'intermédiaire de l'agent BENFARI - ont également mis en lumière des contacts intéressants, comme ceux avec le Père dominicain, Félix MORLION et Monseigneur PINTONELLO. De ces mêmes journaux ont également émergé des contacts continus avec Pietro GUNNELLA, Francesco DONINI, le sergent-major GRAZIANO - entre autres choses indiquées par CAVALLARO comme collaborateur de SPIAZZI - et d'autres éléments de l'extrême droite tels que STIMAMIGLIO, RACANIELLO, MAGGl, RAUTI.

Il a déjà été fait référence à la figure du Père MORLION dans l'annotation du 5 octobre 2001, concernant la structure d'espionnage allemand en Italie du réseau Gehlen, et dans celle du 18 février 2003, concernant les papiers acquis dans divers organismes, dans laquelle le chapitre 6.1.1 les documents de la Division des Affaires Réservées dissoute ont été analysés (en particulier, voir la note de l'Office de Contrôle des Etrangers du 16.12.1954 avec la liste des documents volés au Père MORLION par ce PEROTTI en annexe, d'où il ressort que le Dominicain ne s'occupait pas seulement des âmes mais aussi des activités d'information dans une fonction anticommuniste).

Il faut ajouter à cela que les frères Antonio et Gianni CIPRIANI, dans le livre "Souveraineté limitée - Histoire de la subversion atlantique en Italie", se réfèrent au père MORLION, en le désignant comme "membre fondateur du service secret des catholiques européens appelé Pro Deo basé à Lisbonne", le citant parmi les fondateurs de l'école de langues parisienne "Hypérion" (pièce jointe n° 4).

_ _ _

Note : un lien entre le monarchiste Amos Spiazzi et le père Félix Morlion, cela ne manque pas d'intérêt...

(traduction)

(...)

Sur la base de ce qui précède, il y a une confirmation supplémentaire des déclarations du collaborateur DIGILIO Carlo concernant les relations entre GUNNELLA Pietro, MASSAGRANDE Elio et SPIAZZI Amos. Comme on s'en souviendra, selon DIGILIO, la tâche de GUNNELLA était de faire le lien entre les différentes composantes du réseau d'information, de fournir des rendez-vous et de servir de «boîte aux lettres», ainsi que d'entretenir les relations entre le réseau d'information et les fugitifs de droite qui étaient situés à l'étranger

(...)

ZONIN aurait dû arriver à Asuncion (PAR) le dimanche 11 janvier 1982, en provenance de Milan, via Rio de Janeiro (BRA). GUNNELLA a demandé à MASSAGRANDE d'aller les chercher à l'aéroport, de leur fournir l'hébergement et divers rendez-vous. Dans le texte d'une lettre du 4.9.81, dactylographiée sur MA.BE. S.r.l. (MAssagrande - BEsutti import-export company ed) MASSAGRANDE Elio a jugé important de mentionner GUNNELLA Pietro qui a collaboré avec un groupe de personnes du gouvernement (du Paraguay) et avec des membres de la section locale de la ligue mondiale anticommuniste (WACL World AntiCommunist League, mouvement anticommuniste international qui a déjà émergé dans d'autres actes, dont le bien connu général Adriano Giulio Cesare MAGI BRASCHI était président du chapitre italien), pour "la vente et la mise en valeur des terres du chaco paraguaio" (terres domaniales) à des étrangers, en particulier des Français et les Allemands... "je devrais m'occuper des Italiens surtout. Je peux, si nécessaire, obtenir un billet d'avion depuis Francfort ou Madrid pour que quelqu'un vienne voir et parler."

(...)

(traduction)

(...)

L'enquête sur l'assassinat, en mars 1960, à LIEGE, du professeur LAPERCHES, connu pour son travail en faveur du FLN, il convoqua un journaliste belge, PIERRE JOLY,

(...)

Dans l'ombre de Bob Denard: Les mercenaires français de 1960 à 1989
Walter Bruyère-Ostells

https://www.academia.edu/27926931/The_Affreux_French_mercenaries_violence_and_systems_of_domination_in_Sub_Saharan_Africa

Avec Pierre Joly, nous arrivons à André Moyen ...

Voir

Gladio
J. Willems

Elio Massagrande était en contact très étroit avec les services militaires paraguayens.

Aristide Gunnella se retrouve dans Wikileaks.

Notamment :

https://wikileaks.org/plusd/cables/1976PALERM00030_b.html

CONVERSATION WITH SICILIAN REPUBLICAN LEADER
Date:1976 January 15, 17:00 (Thursday)

FOLLOWING ARE HIGHLIGHTS OF CONVERSATION WITH ON. ARISTIDE
GUNNELLA (PRI), NATIONAL DEPUTY UNDERSECRETARY FOR THE PARTECIPAZIONI
STATALI IN THE OUTGOING MORO GOVERNMENT, AND PALERMO PROVINCIAL
SECRETARY OF THE PRI; DAVID C. LITT, AMERICAN VICE CONSUL, AND
MICHELE CALDERONE, POLITICAL SPECIALIST, AMCONGEN, PALERMO.
2.  SUMMARY:  COMMUNIST PRESENCE IN THE POLITICAL ATMOSPHERE IS A
FACT THAT MUST BE RECKONED WITH.  THE UNITED STATES SHOULD MOUNT A
CULTURAL OFFENSIVE IN ITALY TO REESTABLISH ITS IMAGE AS A DEMOCRATIC
MODEL.  THE REGIONAL POLITICAL SITUATION IS IN FLUX, WITH THE
PROSPECT OF FURTHER GAINS FOR THE PCI.  END SUMMARY.

(...)

_ _ _

https://wikileaks.org/plusd/cables/1976ROME18280_b.html

ITALIAN DELEGATION TO NORTH ATLANTIC ASSEMBLY CONFERENCE
Date:1976 November 9, 16:16 (Tuesday)

FOREIGN MINISTRY HAS PROVIDED FOLLOWING LIST OF OFFICIAL
ITALIAN DELEGATION TO NORTH ATLANTIC ASSEMBLY CONFERENCE
IN WILLIAMSBURG, NOV. 14-19:

1. FERDINANDO STORCHI (FORMER DC PARLIAMENTARIAN)

2. ARISTIDE GUNNELLA (REPUBLICAN DEPUTY)

3. FRANCESCO CATTANEI (DC DEPUTY)

4. ALDO AJELLO (SOCIALIST SENATOR)

5. ANTONINO OCHIPINTI (SENATOR ELECTED IN SICILY ON JOINT PSDI/PLI TICKET)

STORCHI, GUNNELLA AND CATTANEI WILL BE ACCOMPANIED BY WIVES.

(...)

_ _ _

https://wikileaks.org/plusd/cables/1978ROME21588_d.html

NORTH ATLANTIC ASSEMBLY PLENARY
Date:1978 November 7, 00:00 (Tuesday)

ITALIAN PARLIAMENTARY DELEGATION TO NORTH ATLANTIC
ASSEMBLY WILL CONSIST OF:
A. ON. FRANCESCO CATTANEI, A DC (CHRISTIAN DEMOCRAT)
DEPUTY;
B. ON. NATALINO DI GIANANTIONIO, DC DEPUTY;
C. ON. ALFREDO DEPOI, DC DEPUTY;
D. SENATOR LUIGI NOE, DC SENATOR
E. ON. FALCO ACCAME, PSI (SOCIALIST PARTY) DEPUTY;
F. ON. MARTINO SCOVACRICCHI, PSDI (SOCIAL DEMOCRAT)
DEPUTY;
G. ON. ARISTIDE GUNNELLA, PRI (REPUBLICAN) DEPUTY;
H. ON. FERDINANDO STORCHI (DC), EX-DEPUTY, SECRETARY
OF DELEGATION.
2. THE DC IS GENERALLY SUPPORTIVE OF U.S. VIEWS ON
NATO MATTERS, AND NONE OF THE DC MEMBERS OF THIS
LIMITED OFFICIAL USE
LIMITED OFFICIAL USE
PAGE 02

ROME 21588 071521Z

GROUP SEEMS LIKELY TO BE AN EXCEPTION. ON. DEPOI
IS ESPECIALLY KNOWLEDGEABLE ON NATO MATTERS. SENATOR
NOE, WHO IS ALSO A MEMBER OF THE EUROPEAN PARLIAMENT,
IS ALSO WELL-INFORMED ABOUT NATO. ON. SCOVACRICCHI
(PSDI) IS WELL-KNOWN TO THE EMBASSY AND HAS ALWAYS
BEEN FRIENDLY AND HELPFUL. GUNNELLA HAS ALWAYS BEEN
PRO-NATO.

(...)

_ _ _

https://wikileaks.org/plusd/cables/1979ROME26194_e.html

(C) REPUBLICANS ELECT NEW LEADERS
Date:1979 September 24, 00:00 (Monday)

(...)

FOR THE RIGHT OF THE PARTY, ARISTIDE GUNNELLA HARSHLY
ATTACKED THE COMMUNISTS AND SCORNED THE IDEA OF A RETURN
TO A GOVERNING ARRANGEMENT IN WHICH THE COMMUNISTS WOULD
PARTICIPATE.

(...)

https://wikileaks.org/plusd/cables/1975ATHENS00385_b.html

GOG DEPORTS ITALIAN "NEO-FASCISTS"
Date:1975 January 15, 15:45 (Wednesday)

1. MINISTER OF PUBLIC ORDER ANNOUNCED JANUARY 14 THAT
ITALIAN CITIZENS ELIO MASSAGRANDE AND CLAUDIO BITZARI WERE
UNDER SURVEILLANCE FOR SEVERAL MONTHS AND THAT MEASURES HAD
BEEN TAKEN FOR THEIR EXTRADICTION. PRESS REPORTS INDICATED
DEPORTEES BELONG TO NEO-FASCIST ORGANIZATION "NUOVO ORDINE" WHOSE
AIM IS TO DESTROY GREEK DEMOCRACY. KATHIMERINI CORRESPONDENT AFTER
INTERVIEW WITH MASSAGRANDE WHO WAS LATER ARRESTED REPORTED
THAT LATTER DENIED RECEIVING FUNDS FROM CIA, AS WELL AS ALLEGATIONS
THAT NUOVO ORDINE HAD TIES WITH LEADERS OF FORMER MILITARY
REGIME. ATHENS WEEKLY WROTE THAT NUOVO ORDINE HAD BEEN
OPERATING IN GREECE SEVERAL YEARS AND THAT BOTH DEPORTEES
WERE WANTED BY ITALIAN POLICE.

2. NEWS ACCOUNTS ALSO MENTIONED THAT NUOVO ORDINE MEMBERS
PAINTED SLOGANS ON PUBLIC WALLS IN THESSALONIKI AND ATHENS
AND PLANNED TO ESTABLISH PARACHUTIST SCHOOL IN PELOPONNESOS.
AKROPOLIS DECLARED THAT ANY GREEKS WHO COLLABORATED WITH
ITALIAN NEO-FASCISTS SHOULD BE PUNISHED SEVERELY.

(...)

https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/09/29/l-acces-de-la-belgique-serait-interdit-a-une-dizaine-de-dirigeants-activistes_2370972_1819218.html

L'accès de la Belgique serait interdit à une dizaine de dirigeants activistes

Publié le 29 septembre 1962 à 00h00

Selon plusieurs organes belges, notamment Nation-Belgique, publié par le mouvement civique M.A.C., l'accès du territoire belge serait interdit aux dirigeants du " C.N.R. ", présidé par Georges Bidault, et à un certain nombre de personnalités directement liées aux activistes. Des instructions auraient été données dans ce sens aux postes frontières.

Bien qu'aucune précision ne soit donnée officiellement à ce sujet ni à Paris ni à Bruxelles, il semble, en effet, qu'un accord aurait été conclu récemment, par voie diplomatique, entre la France et les pays limitrophes. Ceux-ci auraient reçu une liste d'activistes, communiquée par le gouvernement français, et comportant une dizaine de noms. Ils auraient reconnu que les faits et gestes de ces personnes seraient non seulement dangereux pour leur pays d'origine, mais pour celui où ils ont cherché refuge, par leur collusion notamment avec les tenants des idéologies nazie, fasciste et rexiste ; les activistes ainsi fichés seraient dorénavant expulsés vers des pays qui ne sont pas limitrophes de la France.

Une nouvelle arrestation dans les milieux pro-O.A.S, de Tournai

Bruxelles, 28 septembre. - Une nouvelle arrestation a été opérée jeudi soir en Belgique, dans le cadre de l'enquête sur les milieux O.A.S. ou pro-O.A.S. : celle de José Delplace, dentiste, demeurant à Tournai, qui a été conduit devant le juge d'instruction de Namur.

Fils d'un colonel rapatrié du Congo et l'un des dirigeants du mouvement belge fascisant, le M. A. C, il semble que Delplace ait servi de relais aux membres de l'O.A.S. Professant depuis longtemps des thèses activistes, il avait créé en 1961 le Centre d'études et de formation contre-révolutionnaire avec un étudiant, Jean-Claude Absil, qui était alors en relations avec Pierre Joly, le journaliste activiste.

Ce centre, qui se proclamait anti-communiste et anti-maçonnique et se réclamait des doctrines intégristes de Georges Sauge, entretenait des relations, croit-on, avec les ultras français de même tendance, comme Martel, Chassin et le docteur Lefèvre. Mais jusqu'ici José Delplace avait affirmé qu'en raison de ses conceptions chrétiennes il ne pouvait soutenir l'O.A.S.

Son arrestation fait suite à l'examen des documents saisis dans la villa de Profondeville qui aurait abrité de nombreux activistes français dont, dit-on, Argoud. Une perquisition a été effectuée au domicile du dentiste.

Sa femme avait été refoulée il y a quelques mois à la frontière française à Baisieux alors qu'elle se trouvait dans une voiture transportant des exemplaires de l'organe du M.A.C. Nation-Belgique.

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The Darkest Sides of Politics, I: Postwar Fascism, Covert Operations, and ...
Jeffrey M. Bale

pfffffffffff, quel cirque......:-(

Je pense qu'on a enfin découvert un dispositif à mouvement perpétuel : HERVE