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| Massagrande, Elio | |
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Auteur | Message |
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HERVE
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| | | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 9 Nov 2020 - 9:19 | |
| https://pnws.be/koningin-paola-dr-naam-komt-verdacht-vaak-voor-in-dossier-bende-van-nijvel/
Koningin Paola d’r naam komt verdacht vaak voor in dossier Bende van Nijvel
18 jun, 2020
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 9 Nov 2020 - 11:02 | |
| Dans les années 1980, un ministre belge a été impliqué dans un trafic international de drogue via le Paraguay. C'est ce qu'indique un rapport du service de police central allemand, le célèbre Bundeskriminalamt (BKA). Depuis plus de dix ans, cette information intrigante est restée dans les archives du BKA sans que personne ne s'en préoccupe.
Jusqu'à ce que le journaliste d'investigation allemand Jurgen Roth en parle dans son livre Schmutzige Hande (éditeur C. Bertelsmann), publié l'année dernière, dans lequel il évoque l'implication mondiale des hommes politiques, des gouvernements et des organismes officiels dans la contrebande de drogues et d'armes.
Le parrain de l'extrême droite
Dans son livre, Roth consacre un chapitre entier à l'homme d'affaires/criminel allemand Erich Bunte de Düsseldorf, qui, après une série de condamnations en Allemagne et quelques voyages au Biafra (où il a été condamné à mort pour trafic d'armes) s'est retrouvé au Paraguay du dictateur militaire d'extrême droite Alfredo Stroessner dans la seconde moitié des années 1970.
Après que Bunte y ait également été condamné à trois ans de prison pour escroquerie aux chèques, l'homme - il l'admet équitablement - avec un peu de chance et un mariage stratégique, a pu se faufiler dans le groupe restreint de soldats, hauts fonctionnaires et hommes d'affaires autour du président d'extrême droite Stroessner. Et là, la vie était belle pour un anti-communiste "homme d'affaires".
Avec le soutien financier et logistique de l'administration, de l'armée et des services secrets des États-Unis, les différentes dictatures militaires de droite en Amérique du Sud avaient mis en place l'opération Condor, un partenariat pour lutter contre le communisme sur leur continent et faire systématiquement disparaître les opposants idéologiques et politiques. Et dans ceux-ci, les régimes atroces de Stroessner au Paraguay, d'Augusto Pinochet au Chili et le régime des colonels en Argentine, entre autres, ont été aidés par des hordes de personnages européens partageant les mêmes idées : des criminels de guerre fuyant la justice, des partisans de l'ordre nouveau ayant l'expérience nécessaire du meurtre, des néonazis recherchés en Europe et des terroristes de droite en tout genre.
En Bolivie, par exemple, le terroriste et criminel italien psychotique Pierluigi Pagliai a entraîné les services secrets boliviens du dictateur de la drogue Luis Garcia Mesa à la torture. Sur la scène d'un cinéma fermé, l'homme formait ses "étudiants" qui prenaient diligemment des notes en torturant à mort des paysans enlevés chez eux par la police, vêtus de matériel de ballet.
Le Paraguay est le pays vers lequel les extrémistes italiens et belges recherchés par la justice se sont enfuis parce qu'ils se savaient en sécurité là-bas sous les ailes du général Stroessner, le grand parrain de l'extrême droite mondiale. Avec des politiciens d'extrême droite comme le sinistre "vénérable" italien Licio Gelli et peut-être aussi Paul Vanden Boeynants, le lien entre l'extrême droite sud-américaine et européenne et les États-Unis.
Le parapluie d'inviolabilité que les Américains avaient ouvert au-dessus des dictatures militaires d'Amérique du Sud offrait aux régimes locaux et à leurs sbires européens des avantages économiques extraordinaires. Au nom de la lutte contre le communisme, on leur a permis de s'enrichir en toute impunité avec la contrebande de cigarettes, l'exportation illégale de viande, le trafic d'armes, le trafic de drogue, etc. Tout cela s'est passé au nom de la sainte lutte contre le communisme. Ce "capitalisme sauvage" a également attiré des "hommes d'affaires" comme Erich Bunte.
(...)
Note : la suite est sur le fil de discussion consacré à Paul Vanden Boeynants.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 9 Nov 2020 - 12:14 | |
| (traduction de la seconde partie) Les informations que nous avons recueillies sont délibérément limitées à l'aspect inconnu des relations politico-financières de Buonocore. Nous n'avons pas jugé opportun d'enquêter sur les aspects judiciaires de Buonocore, car la magistrature italienne s'avère faire du bon travail. Nous avons pu développer son activité politique depuis sa sortie du M.S.I. 1) LUTTE EUROPÉENNE : en février 1971 Luciano Buonore avec son bras droit Nuccio Barbieri et avec des jeunes de Milan biens et nobles, comme Gian Paolo Landi di Chiavenna, Riccardo Cairati Crivelli, Anna Gastel (neveu de Luchino Visconti), Margherita Meli Lupi di Soragna), Ruffo di Calabria, etc. ... fonde LOTTA EUROPEA qui est financée à cette époque par le pétrolier Arnaldo Chierici qui met à la disposition de la rédaction du Comitato Cittadino Anticomunista ses bureaux de Via Cornalia. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 9 Nov 2020 - 12:54 | |
| (traduction de la fin) (...) préfecture de police de Turin, Sogno Rata del Vallino di Ponzone Edgardo est diplômé en droit, littérature et philosophie, sciences politiques et sociales, médaille d'or de la Résistance. Après la Libération, il a fondé et dirigé le journal "Corriere Lombardo" ; plus tard, il a été envoyé à Buenos Aires comme consul adjoint au consulat italien et, plus tard, il a également occupé des postes diplomatiques à l'OTAN. En 1953, il est candidat du "P.N.M. - Parti national monarchique" aux élections politiques de la Chambre des députés de Turin, mais n'est pas élu. Il a fondé l'hebdomadaire "INIZIATIVA MONARCHICA" à Milan, qui a peu après cessé ses publications et a mené des activités pour le mouvement "Paix et liberté". Dans les premiers jours de juin 1973, il a créé le "Centro di Azione Liberale" qui est basé à Milan, Via Guicciardini, 4, au célèbre "Comitato di Resistenza Democratica". Il n'a pas fait l'objet de condamnations ou d'accusations pénales antérieures. (...)
Dernière édition par HERVE le Lun 9 Nov 2020 - 13:23, édité 2 fois |
| | | totor
Nombre de messages : 1451 Date d'inscription : 11/11/2012
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 9 Nov 2020 - 13:10 | |
| Cette source va-t-elle se tarir un jour ? |
| | | glen2
Nombre de messages : 587 Date d'inscription : 28/02/2019
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 9 Nov 2020 - 13:16 | |
| - totor a écrit:
- Cette source va-t-elle se tarir un jour ?
totor, le post sur Guillaume Vogeleer (Jimmy le Belge) s'est arrêter après 40 pages.. Courage. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 9 Nov 2020 - 15:04 | |
| Selon un lecteur attentif...
Spiazzi was linked with "Maggioranza Silenziosa", because tried (and failed) to associate his movement (L'Opinione Pubblica - as was named his newspaper - or "MNOP" - Movimento Nazionale di Opinione Pubblica) with the Maggioranza Silenziosa (Udienza Piazza della Loggia 22/09/09.pdf, p.38).
"Maggioranza Silenziosa" was guided by Massimo De Carolis (P2 member, masonic card 1.815) and by Adamo Degli Occhi, son of Cesare Degli Occhi, monarchist politician that was in the parliamentary group of "PNM" (Partito Nazionale Monarchico) with freemason prince Alliata di Montereale.
Alliata founded and funded "MNOP". Another friend of Spiazzi and leader of the "MNOP", general Francesco Nardella, met with Degli Occhi to try to fuse the two reactionary and anticommunist movements in one.
No doubt of links and connections between Italian and Belgian monarchist and anticommunist movements.
Rappel : Amos Spiazzi était membre des "Vétérans du roi Albert 1er"
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 9 Nov 2020 - 16:41 | |
| (traduction) M. le PRÉSIDENT - Puis il en a dit plus, mais, je veux dire, si nous ne comprenons pas avant ces choses que le Procureur ne savait même pas qu'il savait, maintenant on va nous dire... QUESTION - Parlons de Ruffo di Calabria. M. le PRÉSIDENT - Suivons cet ordre, c'est plus logique et puis... parce que je ne comprends pas Rufolo dans sa tête, c'est-à-dire... RÉPONSE - Il m'a dit qu'il connaissait ce métayer, qu'il était le métayer d'une propriété foncière du prince Rufolo, qu'il disait qu'il avait ... que le métayer ici l'avait fait connaître, une ou deux fois, mais qu'ils étaient amis, qu'ils étaient des connaissances du métayer et qu'ils faisaient des fêtes là-bas, dans sa ... appelons ça une ferme, si on dit qu'un métayer doit travailler dans une ferme, ici. PRÉSIDENT - Où ? RÉPONSE - Là, dans la région ? PRÉSIDENT - Quelle zone ? L'Italie du Nord, l'Italie du Sud ? RÉPONSE - Il ne m'a pas dit le village ou la ville, ou la parce que si elle l'a dit, je ne me souviens pas d'elle, de toute façon. devait être près de Padoue. PRÉSIDENT - Mais... RÉPONSE - Les régions où il a vécu, ici. PRÉSIDENT - Ce discours du métayer du Prince Rufolo de Calabre qui aurait eu cette ferme - elle dit à Padoue - quel est le rapport avec l'ensemble du discours, c'est-à-dire, o mieux, s'il lui disait dans le contexte de la Le 25 mai ou d'autres choses lui ont été dites, ou racontées. à un autre moment ? RÉPONSE - Disons que toutes ces choses ici sont des choses qu'il il disait, ne pas suivre, il allait aux périodes, il allait à moments. M. le PRÉSIDENT - Très bien, il lui a donc dit en quelques instants. Pourquoi pensez-vous que vous contactez le procureur et... dire : "Procureur, je connais cette chose qui cela pourrait être important" ? Si vous me parlez de métayer du prince Rufolo de Calabre, je dis : "Peu importe !". QUESTION - Président, regardez que le Prince Rufolo di La Calabre a déjà été mentionnée dans ce... M. le PRÉSIDENT - Je sais, mais je veux savoir ce qu'il a compris, parce qu'il a réalisé que cette chose dont vous lui avez parlé cette amitié de métayer aurait pu avoir une certaine valeur, comment il l'a découvert. RÉPONSE - Je vais lui dire maintenant. M. le PRÉSIDENT - Ici, c'est si simple ! Moi, le prince Rufolo de Je ne connais pas la Calabre. RÉPONSE - Parce qu'il a dit la phrase : "J'en ai pris soin depuis dites-le aux services !" C'est tout, rien d'autre. QUESTION - Mais pourquoi aux services ? Tramonte avait quelque chose à faire de faire avec les services selon ce ... dans le cadre de ces discours qu'il faisait ? RÉPONSE - Puisqu'il en faisait partie, je pense que oui. (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 9 Nov 2020 - 17:10 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 10 Nov 2020 - 11:58 | |
| Sur Pierre Joly
https://core.ac.uk/download/pdf/55654585.pdf
Aux frontières du mercenariat : éléments de contexte et trajectoires de trois « affreux » français de la sécession katangaise (1960-1963) par Martin Barnay
(...)
S'il est un homme qui incarne le rapprochement entre la Belgique et la France sur le plan des droites radicales, c'est le Liégeois Pierre Joly.
La carrière de cet activiste démarre au début des années 1950. Aventurier de la mouvance « ultra », naviguant de l'anticommunisme au catholicisme intégriste, Joly est un de ceux qui embrassent très tôt– « dès 1954 » – la cause pied-noire. Passé par Alger, il correspond avec quelques figures bien connues des milieux Algérie française, comme le « Docteur Martin », Robert Martel, ou Jean-Louis Bovagnet.
Ces activités politiques semblent avoir amené Joly à entrer en contact avec les services de renseignement hexagonaux. On le dit notamment impliqué dans l'affaire de la « Main rouge », du nom de l'organisation clandestine pilotée par le SDECE dans le cadre de la lutte contre le FLN (133). Créée à la fin des années 1950, la Main rouge est décrite comme une « officine de désinformation » dont le but est de revendiquer des attentats en réalité commis par les services spéciaux français.
Pierre Joly aurait été lié à l'organisation dans le cadre d'au moins deux opérations menées à Liège au début de l'année 1960 : l'assassinat de l’étudiant algérien Akli Aïssou le 9 mars 1960, et celui du professeur de l'Université de Liège Georges Lapèrches le 25 mars (134).
Fort d'une réputation d'homme d'action, Joly se présente au Katanga au milieu du mois de juillet 1960. Il est envoyé par le vicomte Olivier-Robert de Ferron, commanditaire bien connu des milieux algérois (135). De nationalité française, Ferron est vice-président et délégué général du Conseil d’administration de la banque genevoise Immefbank, établissement où Tshombé avait un compte personnel.
Sur instruction de son mandant, Joly se rend à É'ville pour présenter aux dirigeants katangais un projet d’armée « clef en main (136) ». La troupe serait encadrée par un millier d’étrangers, et son but serait de «maintenir l’ordre au Katanga afin d'y sauvegarder les intérêts français et belges (137)». Joly aurait d'ailleurs annoncé une série de noms d’officiers français prêts à s'engager.
Conscient que le seul appui belge ne suffirait pas à pérenniser son régime, Tshombé accueille le projet avec enthousiasme. L'idée d'une participation française à l'entreprise lui est particulièrement séduisante : après tout, de Gaulle ne s’était-il pas montré favorable au principe de la sécession ? Toutefois, le projet n'aboutira pas. Joly, qui souhaitait sûrement profiter de l'occasion pour tirer son épingle du « jeu postcolonial », se montre trop gourmand : il estime le coût de son entreprise à 100.560.000 francs belges, tandis que Tshombé n'est prêt à lui en offrir que 50 millions. Après des négociations infructueuses, il est expulsé du Katanga le 12 août 1960 (138) .
(...)
(133) Roger Faligot, La Piscine... op. cit., p. 203.
(134) Romain Pasteger, Le visage des « affreux »…op. cit., p. 53.
(135) Olivier Dard, Voyage au coeur de l'OAS, Paris, Perrin, 2005, pp. 98, 131-135. 64
(136) Romain Pasteger, Le visage des « affreux »… op. cit., p. 53.
(137) Idem.
(138) Michel Georis-Reitshoff, extrême droite et néo-fascisme en Belgique, Bruxelles, Pierre deMeyer, 1962, p. 64. Cité dans Romain Pasteger, Le visage des « affreux »… op. cit., p. 55.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 10 Nov 2020 - 12:14 | |
| https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01353545/document
The “Affreux”: French mercenaries, types of violence and systems of domination by extra-African forces (1960-1989) Walter Bruyere-Ostells
(...)
Exported by train by a Belgian company, the ore is certainly given a particular overseeing by the “dogs of war” (6). Moreover, the MUKH still worked with the mercenaries. In 1967, while the mercenaries’ uprising against Mobutu ended up with Bukavu besieged by the ANC, some contacts were established with Bob Denard when his group withdrew to Angola and tried to go up an operation of diversion. One of the experts in files among Denard’s adjuncts works as an intermediary: “Ghys goes to Paris and says he is in touch with Pierre Joly, MUKH President’s brother. Among the Belgian financial circles, some look favourably at Denard after Schramme failed to continue the fight (7).”
The mining interests and the white workforce who remained after the decolonization in order to work in those companies allowed to fuel financially the political violence provoked by the secessions. Weapons are then the main instrument of the mercenaries. In the case of the secession in Biafra in 1967, the arm traffickers carry weight. Pierre L. offers to supply Biafran President, Colonel Ojukwu, with an aviation, a navy, and mercenaries, mentioning the famous names of the time: Jack Mallock, Michel de Clary, Roger Faulques, John Peeters (fMike Hoare’s former adjunct in RDC) and Bob Denard (). Since June 1967, the deliveries went on. In October, when Denard tried to sell his team to Ojukuwu, he had Pierre Joly (for) as a partner.
(...)
(6) Account of Henri Clement (2013, July 23th in Paris).
(7) Compte rendu de mission du 23 octobre 1967, Bob Denard’s private papers, file 74.
() Pierre Lunel, Bob Denard. Le roi de fortune, Paris, Editions n°1, 1991, p 234, 396 et suivantes. Pierre L. can’t be identified.
(9) Letter from Guy Cardinal, 1967 October 30th, Bob Denard’s private papers, file 74.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 10 Nov 2020 - 12:25 | |
| Katanga 1960-63: Mercenaries, Spies and the African Nation that Waged War on ...Christopher Othen |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 10 Nov 2020 - 12:38 | |
| La bataille de l'O.A.S.Axel Nicol |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 10 Nov 2020 - 12:45 | |
| Katanga 1960-63: Mercenaries, Spies and the African Nation that Waged War on ...Christopher Othen (...) (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 10 Nov 2020 - 13:07 | |
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 10 Nov 2020 - 13:20 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/01/26/i-algerie-congo-fausse-equation-bon-calcul_2352806_1819218.html
" Algérie = Congo ", fausse équation, bon calcul
(...) Pierre Joly. qui a fondé les Jeunesses nationales : " Je suis chrétien ; je suis antifasciste au moins autant que je suis anticommuniste. " En revanche, il approuve nettement l'action menée par l'O.A.S., en Algérie du moins. " En métropole, il y a plusieurs O.A.S., avec autant de divergences que de (...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 10 Nov 2020 - 14:21 | |
| https://paras.forumsactifs.net/t13070-grand-combattant-jean-souetre
(...)
L’aventure katangaise d’Aginter s’était limitée à un vol de reconnaissance du capitaine Souetre et des mercenaires Léon Liber et Roger Braco au dessus d’Elisabethville, et à quelques missions confidentielles effectuées pour le compte de Pierre Joly, représentant à l’étranger du colonel Jean Schramme.
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 10 Nov 2020 - 19:41 | |
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 11 Nov 2020 - 8:12 | |
| https://books.openedition.org/pur/109062?lang=fr L’extrême droite et les milieux ultras, 1957-1958Olivier Dard (...) Tandis qu’il peaufine son organisation en métropole, le docteur Martin est soucieux de prendre pied en Algérie. Il s’appuie pour ce faire sur un personnage curieux, le journaliste belge Pierre Joly qu’il envoie outre Méditerranée pour recruter des agents en vue de la grande conspiration projetée (13). Se présentant comme un ancien communiste, et parfois même décrit comme un ancien responsable des étudiants communistes d’Outre-Quiévrain gagné à la contre-révolution (14), Pierre Joly arrive sur la scène algéroise en 1955. Dès son installation dans la Ville blanche, il a fait la connaissance d’une personnalité haute en couleur, Rolande Renoux. Fille de général, veuve à 20 ans (en 1940) elle a vécu à Paris jusqu’en 1943 puis s’est installée à Alger. Férue d’occultisme, nourrie de Guénon et de Jung, elle y a ouvert une librairie dénommée Le Lotus d’Or. Pierre Joly et Rolande Renoux ne tardent pas à décider sur qui jeter leur dévolu : Robert Martel est sollicité et subjugué (15). Tandis que Rolande Renoux lui brosse le tableau effrayant des sectes occultes dominant le monde (avec au premier rang d’entre elles, la franc-maçonnerie) (16) et affermit sa conversion au « Christ-Roi », Pierre Joly s’impose comme une éminence grise de Martel et devient le rédacteur presque unique de l’organe de presse de Présence française. Il s’agit de rallier Robert Martel à la conspiration de Martin. L’interdiction de l’UFNA (5 juillet 1956) (17), l’expulsion de Boyer-Banse et l’arrestation puis la mise en résidence surveillée de Martel et de trois proches (Christin, Orfila, Ressort) à Aumale compliquent la tâche. Cependant, à l’UFNA succède le Comité de Renaissance Française (CRF), à l’hebdomadaire Prestige français, La Vraie France, tandis que Martel retrouve sa ferme à la fin de l’été 1956 (il y est assigné à résidence) et devient de plus en plus exalté au plan religieux (18). Pierre Joly conserve ainsi son influence et continue d’œuvrer pour Martin (19). En même temps que le « Toubib » et concurremment à Pierre Joly, Yves Gignac entend s’implanter en Algérie et compte pour cela sur l’ACUF. Projet réaliste, car la plupart des officiers parachutistes ont servi en Indochine. À la fin de 1956, c’est chose faite et Yves Gignac se rend donc régulièrement en Algérie. Implantée des deux côtés de la Méditerranée, la conspiration semble prendre forme au début de 1957 lorsqu’éclate l’Affaire du bazooka. La mise en cause de Robert Martel (arrêté et emprisonné jusqu’en mai 1957) (20) précipite le retour de Joly vers la Métropole tandis que le docteur Martin est également arrêté. Tout semble compromis, mais ce n’est qu’une mise en sommeil pour quelques mois seulement. En effet, Gignac continue de développer l’ACUF et d’étendre ses contacts, notamment avec l’Ecole de guerre où il peut compter sur l’appui du colonel de Blignières (21). Il reste cependant à trouver l’homme susceptible de chapeauter le « grand O » et à construire l’organigramme de l’état-major du complot. Si Martin est au-dessus (sous le nom de « grand V »), c’est le général Cherrière, choisi par défaut, qui, sous le nom de « grand A » doit diriger l’ensemble, assisté du général Chassin « grand B ». Les deux hommes sont d’accord sur le type d’État envisagé : « un État chrétien, corporatif et décentralisé » inspiré du Portugal (22). (...) _ _ _ Histoire politique des services secrets français: De la Seconde Guerre ...Roger FALIGOT, Jean GUISNEL, Rémi KAUFFER |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| | | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 11 Nov 2020 - 9:01 | |
| Pierre Joly ( et l' "Ecole internationale des cadres anticommunistes" ) https://donum.uliege.be/expo/etudiant_liberal/pdf/P00176E0_1960_03.pdf (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 11 Nov 2020 - 9:27 | |
| Aristide Gunnella ( et l' "Ecole internationale des cadres anticommunistes" )
(rappel)
Après avoir déclaré qu'il était anticommuniste, il a confirmé qu'il avait été membre de la "Scuola Internazionale dei Quadri Anticomunisti", précisant qu'il s'agissait d'une association qui réunissait quelques jeunes du Mouvement fédéraliste européen d'Altiero SPINELLI ; qu'il n'y avait eu, en fait, qu'une seule réunion à Liège dans les années 50, à laquelle il avait participé ; que l'association rassemblait diverses âmes unies par l'anticommunisme et la volonté de construire une Fédération européenne ; qu'il ne pouvait se souvenir - vu le temps qui s'était écoulé - des sujets qui étaient traités ; qu'il était certainement question de politique internationale liée au choc entre l'Est et l'Ouest.
GUNNELLA a pris connaissance du document daté de "Bruxelles, 26 février 1954" dans lequel il est cité comme Président du Comité Central pour l'Italie de l' ''E.I.D.A.C.'' et a participé à une réunion de l''ECOLE INTERNATIONALE DES CADRES ANTICOMMUNISTES'' qui devait avoir lieu à Bruxelles le 27. 2.1954, a déclaré que le sigle était celui de la traduction française de l' "ECOLE INTERNATIONALE DES CADRES ANTICOMMUNISTES" ajoutant que "cette organisation était en fait inexistante et n'a jamais eu d'autre suite que ma participation à la Conférence de Liège".
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 11 Nov 2020 - 10:20 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1958/01/11/le-mouvement-d-extreme-droite-auquel-appartenait-l-inculpe-a-t-il-des-ramifications-en-belgique_2303963_1819218.html
Le mouvement d'extrême droite auquel appartenait l'inculpé a-t-il des ramifications en Belgique ?
Publié le 11 janvier 1958 à 00h00 - Mis à jour le 11 janvier 1958 à 00h00
Bruxelles, 10 janvier. - Le mouvement d'extrême droite auquel appartenait M. Pierre Bottet, voyageur de commerce, arrêté à la frontière franco-belge et écroué à la prison de Fresnes, a-t-il des ramifications en Belgique ? Le journal bruxellois la Libre Belgique fournit diverses informations sur un éditeur de Liège, M. Pierre Joly, vingt-six ans, fils d'un ancien consul de Belgique en France, qui diffusa la brochure Contre-révolution, stratégie et tactique, dont M. Pierre Bottet détenait quelques exemplaires au moment de son arrestation.
M. Joly édita durant un an, en 1949, une revue anticommuniste : Vérité. " Il devint alors, écrit la Libre Belgique, correspondant de guerre en Algérie, puis fut rédacteur en chef d'une publication à Alger, Prestige français, qui fut interdite. Il revint en Belgique en février 1957 et fonda une agence, les Presses nationales associées, dont le siège administratif se trouve à Liège et dont il est le seul responsable. Il est aidé par des correspondants couverts de l'anonymat et quelques employés irresponsables. Il s'occupe également de l'école internationale des cadres anticommunistes, créée en 1948, et qui compte des sections en Belgique, en France, au Portugal et en Italie. Cette école est itinérante et organise annuellement des sessions d'étude auxquelles on est admis en répondant à certains critères. "
M. Joly affirme qu'il s'est borné à demander à M. Pierre Bottet d'adresser " une série de lettres-circulaires adressées à des militaires stationnés en Afrique du Nord ainsi que treize envois contenant vingt-sept livres Contre-révolution, stratégie et tactique ". Il précise qu'il ignore totalement les autres faits qui pourraient être reprochés au représentant de commerce.
" L'avenir seul dira, conclut pour sa part la Libre Belgique, si les nombreuses activités de M. Joly sont telles qu'il les a décrites lui-même. "
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Note : M. Joly édita durant un an, en 1949, une revue anticommuniste : Vérité.
Il est à mon avis probable que Pierre Joly et André Moyen se soient connus. Pierre Joly a également dû rencontrer Aristide Gunnella (lié à a mafia et dont le frère a été en contact avec Elio Massagrande et avec le monarchiste Amos Spiazzi).
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 11 Nov 2020 - 12:49 | |
| Sur Aristide Gunnella : https://archivio.unita.news/assets/main/1991/10/20/page_003.pdf (traduction) Le procureur général de Marsala a demandé au Parlement l'autorisation de procéder pour l'ancien ministre. Les liens anciens et nouveaux avec les patrons font l'objet d'une enquête entre les aveux des repentis et les écoutes téléphoniques. Aristide Gunnella est dans la tempête Borsellino veut le juger pour conspiration mafieuse... Sur Aristide Gunnella, mis à la porte par le PRI il y a quelques mois et aujourd'hui fondateur d'une soi-disant "démocratie républicaine", l'enquête ne peut être close en un rien de temps. Le procureur général de Marsala, Paolo Borsellino, émet l'hypothèse d'un crime d'association mafieuse à son encontre. Et il a déjà envoyé au ministère de la Justice la demande d'autorisation de procéder à "se tourner" vers le Parlement. Note : Paolo Borsellino a formellement présenté une demande d'autorisation de poursuivre contre lui. L'infraction présumée est une association de type mafieux. Paolo Borsellino a été assassiné un an plus tard. Les liens entre Aristide Gunnella et Liège (en particulier Pierre Joly) devraient retenir l'attention. |
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio | |
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| | | | Massagrande, Elio | |
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