Massagrande, Elio

Dans "I soldi della P2", il est question de Nice, ce qui nous conduit à Jacques Médecin... dont il a été question dans le dossier de l'Ordre du Rouvre (voir l'avocat Henri-Charles Lambert)




https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_M%C3%A9decin

Selon Léon Roufosse, Edmont Bajart connaissait Jacques Médecin.

A Nice, il y avait le casino Ruhl.

Note : Jean-Dominique Fratoni était un ami d'enfance de Jacques Médecin.




(traduction)

En juillet 1976, un nouveau personnage apparaît digne d'un intérêt particulier dans la « guerre des casinos » […], Joseph Fadlun.
A cette époque [...] Fratoni a signé un accord avec cet italo-libyen qui éclaire en partie le système de financement du Ruhl's : Fadlun verse au propriétaire du Ruhl la somme de quatre millions de dollars et Fratoni lui donne en garantie 49 pour cent de ses actions dans le Ruhl […]. Le journaliste italien [Piero] Scaramucci, dans un reportage diffusé en 1983 par la Rai [...], viendra démontrer, à travers un document comptable d'une holding luxembourgeoise, que les quatre millions de dollars provenaient de Banco Ambrosiano, liée à la célèbre P2  (260).




Voir :

https://www.humanite.fr/mort-dun-parrain-des-jeux-84975

Ordine Nuove



Le monarchiste Amos Spiazzi est intéressant, notamment pas ses contacts avec des monarchistes belges.

Il y avait des liens entre Amos Spiazzi et le père Raimondo Spiazzi, un dominicain qui supportait l'extrême-droite et était un ami de Almirante. Il y avait un lien de parenté et le numéro de téléphone de Raimondo Spiazzi était dans le carnet téléphonique de Amos Spiazzi.








Voir aussi

Stragi e Mandanti
Paolo Bolognesi et Paolo Scardova
Aliberti, 2012, pp.137-138






(traduction)

L'étude du journal intime de Spiazzi a apporté d'autres surprises. On a ainsi découvert qu'un parent âgé, le théologien dominicain Raimondo Spiazzi, était chargé de cours à l'Université pontificale Saint-Thomas d'Aquin, autrement dit l'Angelicum, et qu'il a été un temps membre du comité de l'Année sainte 1975 et porte-parole du pape Paul VI. Raimondo Spiazzi (qui a reçu les actes de la conférence à l'Institut Pollio) avait par le passé eu un parcours en partie commun avec le père Felix Morlion.

La transicion sangrienta
Una historia violenta del proceso democratico en Espaf\a (1975-1983)
Mariano Sanchez Soler
(2010)





(...)




(traduction)

Massagrande, Elio (Ordine Nuovo, MSI, Ordine Nero).

Né à Isola Rizza (Vérone) le 25 mai 1942. Aussi connu sous le nom de "Carlos". Arrêté en 1977 en relation avec l'usine illégale d'armes de la Calle Pelayo. Recherché pour son lien présumé avec le massacre de Bologne, l'assassinat du juge Occorsio et pour la reconstruction du parti fasciste et sa participation présumée à la tentative de coup d'État du prince Borghese. Le 30 avril 1977, la deuxième section de l'Audience nationale a refusé l'extradition demandée par l'Italie sous l'accusation d'association illicite. Le 17 mai 1978, un tribunal romain le condamne par contumace à deux ans de prison dans le procès contre Ordine Nuovo. Le 15 octobre 1981, il a été condamné par contumace à une nouvelle peine de trois ans d'emprisonnement par un tribunal de Padoue. Il a vécu quelques années au Paraguay où il a dirigé une société d'import-export, en collaboration avec Delle Chiaie. Le 20 octobre 1987, son nom apparaît pour la dernière fois dans les journaux lorsqu'il est photographié avec le dictateur Stroessner lors d'une réception officielle.

(...)



(traduction)

Il ne sera pas le seul. Elio Massagrande, de Vérone, a effectué son premier saut en tant que parachutiste civil en herbe à Mantoue le 5 avril. Le mois suivant, il a eu 22 ans. Avec le temps, il deviendra l'un des dirigeants nationaux de Ordine Nuovo. Massagrande rejoint la section des parachutistes civils à Mantoue, probablement parce qu'il avait des amis et des camarades dans cette ville. L'un s'appelle Roberto Besutti, qui partagera avec le même âge les vocations fascistes de Massagrande et les choix opérationnels qui en découlent. Depuis quelque temps, Massagrande a également noué une solide amitié avec le capitaine d'artillerie Amos Spiazzi de Trieste. Il le présente à Besutti et à l'autre camarade véronais Claudio Bizzarri. Massagrande et Spiazzi se sont également rencontrés "chez un Américain, un certain Teddy Richards", membre des forces de l'OTAN stationnées à Vérone.  Toutes des amitiés, connaissances et affinités destinées à se consolider.

(...)



(traduction)

31 mai 1966
Le Questore (commissaire de police) de Vérone dénonce neuf personnes au ministère public pour collecte et détention illégale d'armes de guerre.
Il s'agit de Roberto Besutti de Mantoue, Elio Massagrande de Vérone (qui est sous-lieutenant dans le groupe d'artillerie parachutiste de Livorno), Marcello Soffiati et Gian Paolo Paini ; le directeur du musée historique de Rovereto Giovanni Barozzi, né à Graz (Autriche) ; Alberto Miorandi, également de Rovereto, et Alfredo Cristofoletti, de Borgo Valsugana ; Massimiliano D'Andrea, de Parme, et Marco Morin, de Venise, sous-lieutenant de l'armée de l'air en poste à l'aéroport de Trévise.



(traduction)

Lors de plusieurs perquisitions, la police a trouvé un véritable arsenal. Dans la maison de Besutti, 17 pistolets, 4 détonateurs et 540 balles ; dans un autre appartement loué par Besutti sous un faux nom, 15 mitrailleuses, 4 pistolets-mitrailleurs, 14 kilos de TNT et 15 mille cartouches. Du matériel similaire est retrouvé en détention chez Marco Morin (7 pistolets, une grenade à main, des munitions), Massagrande et Paini. Ce dernier a déclaré à la police qu'il était un ami de Besutti et Soffiati :

Leur amitié était déterminée par le fait qu'ils avaient des idéaux politiques communs, puisqu'ils appartenaient au mouvement d'extrême droite Ordine Nuovo.

Quant à la possession des armes, ils tentent tous de se justifier en disant qu'ils sont des collectionneurs et qu'ils ont acheté la plupart d'entre elles à deux soldats américains de l'OTAN : Shars et Ted Richards, déjà en service à Vérone.

Le rapport du commissaire de police conclut :

De l'ensemble des investigations, il ressort clairement qu'au moins Besutti et Massagrande, dans une parfaite correspondance d'intentions, de sentiments et d'idéaux, collectaient depuis environ trois ans des armes de guerre modernes et efficaces.

Ce qui, en revanche, n'apparaît pas dans les enquêtes, du moins officiellement, c'est l'existence d'un groupe clandestin de l'Ordre Nouveau, de son armement considérable et de ses relations avec des cercles militaires qualifiés : en outre, à travers ceux-ci, de ses connexions avec des secteurs des services secrets italiens et américains. Il y a un peu plus de six mois - exactement le 10 novembre 1965 - le capitaine Amos Spiazzi, qui fait partie de l'appareil " I" ( Information ) de l'armée depuis 1960, a rejoint le groupe d'artillerie de campagne dans la caserne "Duca" de Montorio Veronese (où se trouve également un régiment d'infanterie : les deux unités font partie de la division d'infanterie "Legnano", dont le commandement est à Bergame). Au groupe d'artillerie de Montorio, il est également officier I, ce qui signifie que, pour son département, Spiazzi est l'homme formellement lié aux services secrets, normaux et "parallèles".

Depuis quelques années, Spiazzi est un bon ami et camarade des ordinovistes Massagrande, Besutti et Claudio Bizzarri :

(traduction)

Je connais très bien Besutti, qui m'a été présenté par Massagrande une dizaine de jours après ma rencontre avec ce dernier. Ma connaissance de Massagrande et donc aussi de Besutti remonte à 1961-62, après les avoir rencontrés par hasard chez un Américain, un certain Teddy Richards, collectionneur d'armes. A cette époque, Massagrande voulait entrer à l'académie de police et m'a demandé de l'aide. Mais il a échoué au concours, tout comme Besutti. Tous deux, titulaires d'un brevet de parachutiste, ont effectué leur service militaire dans le groupe d'artillerie parachutiste de Livourne. Je ne connais aussi Bizzarri que parce que Massagrande me l'a présenté.

Le récit que Spiazzi sera contraint de faire le moment venu révélera d'autres détails importants concernant ses fonctions militaires :

Pour recueillir des informations, l'officier I peut utiliser des soldats, mais dans ce cas, les résultats seraient désastreux. J'ai utilisé, et j'en assume l'entière responsabilité, des civils, des amis de confiance ou du moins des personnes ayant certaines qualités qui garantissaient un certain sérieux. Cela ne sera jamais le résultat d'ordres écrits, car il est à la discrétion d'un commandant de procéder ou non à de tels ajouts.

On peut déjà se demander avec une bonne marge de sécurité qui étaient les "amis de confiance" du capitaine Spiazzi. Leurs activités politiques peuvent également être grossièrement reconstituées. Dans quelques années, cela deviendra encore plus clair.

(traduction)

Conclusion : personne ne le saura. Il faudra des années avant que l'on puisse s'assurer qu'une lettre très éloquente écrite par Massagrande à un camarade, un certain Romano, a quitté Vérone. La lettre dit (les non grammaticalités sont contenues dans l'original) :

Très estimé Romano, de retour de Sardaigne - pour les fameux tirs de missiles à des fins d'entraînement - j'ai trouvé chez moi ta lettre du 25 juillet [1966] dans laquelle tu m'informais de l'envoi de 5 exemplaires de "Mani rosse sulle FF.AA" et pour laquelle tu me demandais de les porter à la connaissance des officiers de notre armée ressuscitée. C'est une tâche trop ardue, car avant de les remettre à qui que ce soit, je dois m'assurer de leur passé, afin qu'ils ne finissent pas dans les mains de quelqu'un qui joue un double jeu ! Cependant, j'en ai déjà livré deux à deux officiers à la foi éprouvée et pour lesquels ils ont souffert en perdant l'avancement de leur carrière. Pour ce qui est de les livrer aux officiers américains, je suis sur la bonne voie, ayant fait la connaissance de l'officier pilote - colonel - de l'aérodrome de Vicenza. En espérant le succès de notre surveillance de nos adversaires d'hier et d'aujourd'hui. J'ai oublié de préciser que le colonel à Vicenza est un cher camarade qui est très respecté et en qui l'OTAN a confiance à Vicenza. Dans l'espoir de votre réussite espérée, je vous envoie mes meilleures salutations. Elio.

Ce Romano qui espère (selon la lettre de l'officier parachutiste et semi-analphabète Elio Massagrande) est peut-être Romano Coltellacci, proche ordinoviste de Pino Rauti. Cela confirme l'attention que l'Ordre nouveau porte au milieu militaire et, dans plusieurs cas, il y correspond. Le contact est certainement opérant à Vérone (compte tenu également de la présence du capitaine Spiazzi), où la présentation réciproque entre ordinovisti et officiers de carrière a eu lieu dans le singulier "salon" de l'Américain Ted Richards. En effet, en septembre, des tracts des Noyaux de Défense de l'Etat sont distribués dans les casernes de Vérone, comme ailleurs.

(traduction)

Cette farce, pour autant qu'on puisse en juger, laisse le substitut Occorsio satisfait, qui n'approfondit pas la question dans ses véritables termes politiques : il ne le fera pas non plus cinq ans plus tard, lors de son enquête (monacale et respectueuse de la vie privée du MSI) sur Ordine Nuovo. Donc pas de politique, seulement des tournées. Au contraire, le "pèlerinage" en Grèce est un véritable voyage éducatif promu et financé par le gouvernement grec par l'intermédiaire de la Ligue des étudiants grecs en Italie (ESESI), contrôlée par ce même gouvernement.

Il suffit de regarder la liste des participants et des organisations qu'ils représentent pour se rendre compte du type de tourisme dont il s'agit. Les organisations sont Ordine Nuovo et Avanguardla Nazionale ou Nuova Caravella, (le groupe Europa Civilta, en activité au moment du rapport de police, n'est pas encore officiellement constitué), tandis que parmi les participants figurent : Stefano Bertini, (...)

(traduction)

D'autres, après le tourisme, se sont tournés vers le commerce. C'est le cas de Romano Coltellacci, qui, en décembre 1969, a été l'un des fondateurs de la s.r.l. Mondial Import-Export et, en septembre 1972, de la s.p.a. Mondial Import-Export. Mondial Import-Export et, en septembre 1972, de la s.p.a. CISES. Et ce sera le cas d'Elio Massagrande en 1974 lorsque, recherché par la justice, on découvrira qu'il s'est enfui à Athènes. Pas de politique, juste du tourisme, disait-on déjà à l'époque. En Grèce, Massagrande "construit un village touristique avec le financement du gouvernement grec". Par conséquent, une fois arrêté, il sera libéré presque immédiatement.

(traduction)

Une controverse interne éclate. Le 5 novembre 1969, l'ordinoviste Fabio Miriello (qui se retrouvera parmi les "clients" de la librairie Freda à Padoue) écrit une lettre de Johannesburg, en Afrique du Sud, à un camarade en Italie en disant :

Je reçois votre lettre avec la triste nouvelle du retour du Centre au MSI. Ça ne me semble toujours pas vrai et je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Mais comment est-il possible que ça se termine comme ça ? Je ne trouve pas les mots pour exprimer mon indignation (...). Pour moi, il n'y a qu'une seule conclusion à tirer : c'est la fin du Centre en tant qu'organisation de politique révolutionnaire. On ne peut pas adhérer à un parti payé par le patronat américain et la Confindustria (un parti anti-national à l'époque) et espérer ensuite être pris au sérieux si l'on se présente comme un révolutionnaire. La révolution nationale et la révolte contre l'ordre de Yalta financées par la CIA ! En tant que conception machiavélique, ce n'est pas mauvais. Mais qu'il est triste de finir ainsi, assis sur une chaise MSI "managériale" : après s'être mesurés aux valeurs et symboles traditionnels, ils finissent par s'amuser avec divers "missinate".

Graziani est d'accord et, avec lui, le groupe de Vérone dirigé par Elio Massagrande et le groupe de Turin dirigé par Salvatore Francia. Un juge va écrire :

Le mouvement de l'Ordine Nuovo à Turin est essentiellement toujours le même depuis la date de sa fondation, comme le montre la constitution d'un camp d'entraînement à la guérilla en 1967,  (...)

(traduction)

21 décembre 1969

Dans la maison de Clemente Graziani, à Rome, les ordinovisti dissidents se rencontrent et fondent le mouvement politique Ordine Nuovo (MPON), en controverse avec le courant de Rauti, Maceratini et Coltellacci retourné au MSI. Participent à la réunion Elio Massagrande et Roberto Besutti, Mario Tedeschi, Sandro Saccucci, Antonio Ragusa et Bruno Esposito. Voici les noms des participants officiellement constatés.

Mais il y a d'autres présences qui restent un mystère. Le capitaine d'artillerie Amos Spiazzi est passé par Rome à la fin du mois de décembre 1969. Il le dira lui-même :

Je précise l'occasion où j'ai rencontré Graziani Clemente : c'était au moment du retour de Rauti au MSI, donc vers la fin de 1969. À Rome, dans un bar dont je ne me souviens plus du nom, Massagrande m'a présenté Graziani et quelques autres personnes, deux ou trois en tout, qui critiquaient la décision de Rauti. J'étais admiratif devant la préparation spécifique de Graziani, mais je ne partageais pas son approche pratique et certaines de ses idées. Je tiens Graziani en haute estime.

(traduction)

L'Ordre nouveau, également dans la soi-disant nouvelle édition, organise évidemment sa propre structure clandestine et paramilitaire. Dans certains cas, comme à Rome et à Lucca, elle dissimule son siège derrière la façade de clubs de sport ou de gymnastique. A Vérone, Elio Massagrande devient président d'un gymnase de karaté dont sa femme, Maria Crocco, est la directrice et le capitaine Amos Spiazzi le vice-président.

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(traduction)

Parmi les points à l'ordre du jour : " l'examen des situations des différentes régences quatre mois après le début de la fameuse opération retour au MSI " et aussi " les initiatives futures pour la poursuite d'une initiative politique précise dans un sens révolutionnaire ". Selon un brouillon de la lettre de convocation saisi ultérieurement chez Romani, les camarades convoqués pour la réunion sont : pour Venise, Martino Siciliano et Giancarlo Vianello ; pour Trieste, Manlio Portolan et Gabriele Forziati ; pour Bolzano, Teodoro Bonadio ; pour Trente, Nicola Troccoli et Gioenzo Renzi ; pour Udine, Cesare Turco, Vincenzo Vinciguerra et Carlo Cicuttini ; pour Vérone, Elio Massagrande, Pasquale Troccoli et Roberto Besutti ; pour Padoue, Paolo Ventura, Edoardo Alessi, Massimiliano Fachini et, bien sûr, Franco Freda.

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(traduction)

Ces derniers mois, l'activisme d'Alliata a été presque frénétique. Il pense probablement que le moment de "sauver" l'Italie est proche. La même chose que Valerio Borghese, un autre prince, et ses acolytes pensent. La phase d'organisation des groupes de la droite radicale est en voie d'achèvement. Un exemple nous vient de Lucques, où, le 11 octobre 1970, se tient le "Premier congrès national du mouvement politique Ordine Nuovo". Les objectifs sont les suivants :

approbation du statut, définition d'une ligne politique organique valable pour tous, programme d'action politique pour les mois à venir, nomination de la nouvelle direction nationale.

Le congrès a été convoqué par Clemente Graziani. Tout se passera, formellement, selon les canons de l'officialité. Comme si les liens avec le Front national, avec les SID et avec le programme subversif, désormais proche de l'expiration, n'existaient pas. A la fin des travaux, l'organigramme suivant sera formé : à la "direction nationale" seront désignés Gaetano Graziani et Mario Tedeschi (secrétariat bureaucratique) ; Augusto Pastore, Elio Massagrande et Tommaso Stabile (périodique "Ora Zero") ; Alfonso Della Corte (affaires étrangères) ; Clemente Graziani (idéologie) ; Leopoldo Morlunghi et Mario Tedeschi (militantisme) ; Mario Tedeschi (économie). Dans le "conseil national" seront appelés : Oscar Marino pour la Sicile et la Calabre, Alfonso Della Corte pour la Campanie, Omani leaders pour le Latium, Renato Smantelli pour l'Ombrie, Umberto Balistreri pour l'Émilie, Claudio Bizzarri pour la Vénétie, Leone Mazzeo pour la Lombardie et le Piémont, Agatino Marletta pour la Toscane. Trois "inspections de zone" seront également créées, confiées respectivement à Leone Mazzeo (nord), Renato Smantelli (centre) et Oscar Marino (sud).

(traduction)

Occorsio le garde pour lui, Coltellacci n'apparaîtra plus jamais dans son enquête : manifestement, cette fois, la préfecture de police de Rome n'est pas considérée comme fiable. L'enquête se développera donc à l'intérieur des remblais solides qui lui sont attribués. Six jours avant l'arrestation de Clemente Graziani, à Vérone, Pietro Rocchini, Claudio Bizzarri, Elio Massagrande et Roberto Besutti sont emprisonnés (ils retrouveront tous la liberté au bout de trois mois) ; à Milan, les maisons d'Anna Maria Cavagnoli et de Giancarlo Rognoni sont perquisitionnées, en vain, et Giancarlo Rognoni désigne le sénateur de Missino, Gastone Nencioni, comme son défenseur ; toujours à Milan, Occorsio met en accusation un seul ordinoviste : Franco Mojana, arrêté en mai 1970 après un rassemblement d'Almirante à Milan et pour la libération duquel les néo-fascistes Alessandro Torti et Paolo Grassi se sont enchaînés respectivement à la balustrade d'un autel de la cathédrale et sur le toit d'une voiture dans la galerie de la gare centrale.

(traduction)

De nombreux représentants du radicalisme de droite, parmi lesquels les ordinovisti véronais Roberto Besutti, Elio Massagrande et Claudio Bizzarri ; le chef du groupe milanais "La Fenice" Giancarlo Rognoni et la secrétaire de rédaction du périodique homonyme, Diana Gobis ; l'avocat Marcantonio Bezicheri, Renato Cinquemani de l'ex Giovane Europa, le Calabrais Felice Genoese Zerbi, leader de Avanguardia Nazionale et administrateur du Front national ; Gianni Radice, Claudio Mutti, Guido Paglia, Claudio Orsi et Guido Giannettini (dont la maison à Rome, qui, soit dit en passant, vient d'être fouillée).

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(traduction)

Aujourd'hui, il est permis de glorifier Lénine, Staline, Castro, Nasser, Mao, Tito et bien d'autres qui ont tiré une inspiration pernicieuse des délires socio-politiques de Marx, alors qu'il est interdit de tourner son activité vers la glorification des faits et des principes du fascisme. Aujourd'hui, c'est un crime contre la personnalité de l'État que d'évoquer Mussolini, un homme, un moment de notre histoire nationale.

Les défendeurs sont divisés en deux groupes : les promoteurs et les suiveurs, les premiers seize et les seconds vingt-quatre. Les promoteurs sont Clemente et Gaetano Graziani, Mario Tedeschi, Roberto Besutti, Elio Massagrande, Leone Mazzeo, Antonio Ragusa, Bruno Esposito, Alfonso Della Corte, Leopoldo Morlunghi, Renato Smantelli, Umberto Balistreri, Claudio Bizzarri, Agatino Marletta, Raffaele Moschetto et Augusto Pastore : ils sont tous accusés d'

avoir créé, organisé et dirigé le MPON, un mouvement dénigrant la démocratie et ses institutions, basé sur l'exaltation des principes les symboles et les méthodes du parti fasciste dissous, dédié à la menace et à l'utilisation de la violence comme moyen de lutte politique.

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(traduction)

Cavallaro et ses trois compagnons sont ensuite retournés en Vénétie. Au domicile du commandant Spiazzi, le 24 juin, les millions sont distribués : 14 vont à Dario Zagolin et au groupe Padoue, les six autres, Spiazzi les répartira entre Nardella et Ordine Nuovo, qui en ont besoin " pour compléter l'armement ". Ce dernier passera entre les mains d'Elio Massagrande, de son épouse, Maria Crocco, de Giovanni Battista Belotti, ex-parachutiste en Albanie et propriétaire du magasin de boissons alcoolisées "Bevibene", l'un des lieux

de rencontre habituels des militants du groupe véronais de l'Ordine Nuovo.

Une partie de l'argent revient également à Clemente Graziani, le chef du MPON.

Immédiatement après, Cavallaro et Rampazzo partent pour l'Allemagne fédérale, où ils vont se procurer des silencieux. Cavallaro n'a pas beaucoup de temps à sa disposition, puisqu'il est attendu à Porto Ercole. Mais il y a probablement ceux qui ont décidé qu'il ne devrait pas assister à cette réunion. Dès qu'il remettra les pieds à Itaha, il sera arrêté pour un motif très étrange. Le commandant Spiazzi fera des commentaires :

Je sais que Cavallaro devait avoir une autre réunion avec les Génois, mais je sais aussi qu'à un moment donné, un appareil complètement différent devait intervenir et remplacer Cavallaro. Je ne peux cependant pas dire si c'est cet appareil qui a conduit à l'arrestation de Cavallaro. Le résultat obtenu était certainement de l'écarter du chemin.

C'est précisément ces jours-là que d'autres discussions auront lieu, non pas sur une (...)

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(traduction)

Il le préviendra donc que

Des contacts se développent entre les généraux Nardella, Massagrande, Cavallaro et Spiazzi ; ils ont des conversations téléphoniques codées apparemment anodines, dont certaines portent sur des achats d'armes. Spiazzi accueillait souvent l'avocat De Marchi dans sa maison.

Maletti a envoyé d'autres rapports à Miceli : sur le général Ricci, qui a été défini comme étant

moins intelligent que d'autres en cultivant des amitiés avec des extrémistes de droite.

Un autre extrait du même livre ...

Intéressant de voir qu'un ami de Elio Massagrande, Caterino Falzari, travaillait avec un service secret italien, le SID, et est passé en Belgique.

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(traduction)

Claudio Mutti, de Parme. Des perquisitions sont également effectuées au siège du club de droite bolognais "Compagnia del Retaggio" et à Cattolica, où, entre février et mars, une réunion s'est tenue à l'hôtel "Giada", géré par le collaborateur de SID, Caterino Falzari, qui est également membre du club "Compagnia del Retaggio".

Au cours de l'enquête, le comportement du substitut du procureur de Bologne, Luigi Persico, sera assez singulier, qui était chargé de l'"expédition judiciaire" à Cattolica.  Il a convoqué Falzari à la caserne des carabiniers de Cattolica et ce dernier a dicté sur procès-verbal :

Je vous attendais, même si c'est sous une forme plus réservée. Je n'ai aucune difficulté à parler de la réunion, qui a eu lieu en mon absence puisque j'étais en Belgique. Il y a quelque temps, avant de recevoir un avis des juges, mon ami Elio Massagrande et sa famille sont également passés.

En réalité, Falzari n'a fourni aucune information utile à l'enquête, et on ne lui a pas demandé de le faire. En fait, le rapport poursuit :

Nous reconnaissons qu'après s'être rendu à l'office du tourisme de Via Corridoni, Falzari a spontanément remis deux télex contenus dans une chemise [il s'agit des messages "touristiques" que Massagrande avait envoyés d'Athènes] ; nous procédons à la saisie d'une série de rouleaux de messages précédents et déclarons qu'il n'y a pas lieu de procéder à la recherche, étant donné l'exposition spontanée des messages de Massagrande par Falzari. De même, nous déclarons que la perquisition du domicile de Falzari, où Mme Monique Bruyninck nourrit son enfant, n'est pas nécessaire. nécessaire. Nous raccompagnons ensuite Falzari à la caserne et donnons le présent procès-verbal.

Le substitut Persico traite donc la DGSI, qui est également impliquée, avec des gants. SID, qui est également impliqué, par l'intermédiaire d'un de ses collaborateurs, dans la la réunion de Cattolica ; il fait confiance et apprécie la contribution d'un personnage ambigu personnage ambigu comme Falzari, il évite même d'effectuer recherches. Par conséquent, ce ne sera pas un hasard si la réunion du 25 néo-fascistes à l'hôtel "Giada" resteront couverts de mystère.

Personne ne demandera à la DGSI de justifier sa réticence intéressée.

Claudio Mutti est arrêté le 15 mai et assigné à la prison

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Puppetmasters: The Political Use of Terrorism in Italy
Philip Willan




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Il noto servizio: Le spie di Giulio Andreotti
Aldo Giannuli




(traduction)

Message reçu : le 9 janvier 1974, plus d'une centaine d'avis judiciaires sont envoyés aux militants de l'Avanguardia nazionale pour reconstitution du parti fasciste. Les plaintes contre les dirigeants et les militants de l'extrême droite ont commencé à affluer de toute l'Italie. D'autres troubles sont venus de Lisbonne, où l'on a découvert, dans un bâtiment de la Rua de Pragas, les archives de l'Aginter Presse, l'agence de l'ancienne OAS au service de la CIA, qui entretenait des relations étroites avec l'Ordre nouveau et l'Avant-garde nationale. Dans ce cadre, la droite, soumise à cette grêle de coups inattendue, a tenté de se réorganiser. Du 28 février au 2 mars 1974, se tient à Cattolica une réunion organisée par Clemente Graziani, à laquelle participent plusieurs militants de l'ON et de l'AN, dont Salvatore Francia, qui représente peut-être Fumagalli , et un grand nombre d'espions du Sid ou de l'UAR, à commencer par l'hôtelier Caterino Falzari.

Ci-dessus :

' De même, nous déclarons que la perquisition du domicile de Falzari, où Mme Monique Bruyninck nourrit son enfant, n'est pas nécessaire. '

Il semble que le nom exact est Monique Bruyninckx...

L'épouse de Caterino Falzari n'était pas italienne :




(traduction)

Falzari était marié à une femme étrangère qui dirigeait une agence de voyage avec d'innombrables contacts à l'étranger ;

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et Caterino Falzari passait bien par la Belgique et notamment par Bruxelles :





Au sujet de Monique Bruyninckx :

http://debelezenkater.blogspot.com/2015/07/grote-atlas-van-de-mineralen.html





Il pourrait s'agir d'une homonymie mais c'est peu probable.

On peut se demander s'il y a un lien avec l'agence de voyage Transalpino.

On peut aussi se demander s'il y a un lien avec Christian Bruyninckx :

Article 31 - Janvier 1986





Note : Dominique Le Hodey était un proche du prince Albert.

(...)



(...)




Cattolica et Rimini sont proches...


Il y a aussi :

ASSOCIAZIONE TRA I FAMILIARI DELLE VITTIME DELLA STRAGE ALLA STAZIONE DI BOLOGNA DEL 2 AGOSTO 1980

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(traduction)

Caterino Falzari est propriétaire de la pension Giada di Cattolica où l'ON et l'AN ont tenu la conférence du 28.2.1974 qui a sanctionné l'unification entre les deux groupes néo-fascistes. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'un informateur des services qui étaient donc parfaitement informés du contenu de cette réunion.

(...)



(traduction)

La conférence a été organisée par le chef de l'O.N. Clemente Graziani dans les locaux d'une personne qui s'est avérée être un confident des services secrets, Falzari.

(traduction)

De la dissolution à la fuite de Graziani et Massagrande en avril 1974, ces derniers, Massagrande en particulier, ont commencé à chercher un pays étranger qui pourrait les accueillir et dans lequel ils auraient la possibilité d'exercer des activités commerciales pour assurer leur survie (l'état de pauvreté économique dans lequel se trouvaient ces personnages). Ils ont choisi la Grèce comme pays. Entre-temps, ils ont fait la connaissance de FALZARI Caterino, propriétaire d'une agence de voyage et d'un hôtel à Cattolica, qui a conseillé Massagrande sur le choix de l'activité commerciale dans la construction d'un hôtel "centre touristique", en garantissant son expérience et en promettant une aide financière. Toute la question concernant le démarrage de cette activité en Grèce devait se concrétiser en termes de chiffres et de méthodes de mise en œuvre lors de la réunion qui s'est tenue à l'hôtel "Giada" de FALZARI à Cattolica dans les derniers jours de mars 1974. Inexplicablement, FALZARI n'a pas assisté à la réunion, car il était parti en Hollande, et donc le noyau dur de la réunion manquait, donc l'opération Gracia a explosé et les gens sont partis. On s'aperçut alors que la manœuvre de FALZARI (qui se révéla, entre autres, endetté et totalement dépourvu de toute possibilité économique) avait été exclusivement et clairement provocatrice, puisqu'il fut constaté, et FALZARI lui-même l'admit, qu'il était un collaborateur des Carabiniers qui l'utilisaient officiellement comme interprète dans leurs rapports avec les éléments fuyant la Roumanie, pays où FALZARI avait vécu.

(...)



(...)

(traduction)

L'opportunité de l'intervention du procureur adjoint Dr. Persico a suscité des inquiétudes mal dissimulées parce qu'il avait découvert l'existence d'un plan terroriste criminel étudié dans le sommet néo-fasciste qui s'est tenu à Cattolica, dans les trois premiers jours de mars, à l'hôtel Giada, gentiment accordé aux âmes sombres des dirigeants de l'Ordre Nouveau, par le tour-opérateur Mario Falzari, un ami de Clemente Graziani (fugitif pour l'affaire de la "Rosa dei venti") et collaborateur du SID.

(traduction)

Aujourd'hui 28 mai 1986, à 10h30, dans les locaux de la DIGOS de Bologne, devant le G. I. L. Grassi, a paru FALZARI Caterino Mario né à Klisura (Bulgarie) le 7.6.1927 domicilié à Rimini (FO) en via Baretti 21.

Ag. S.Mazzali des Digos est présent et prend des notes.

FALZARI est entendu comme témoin.

J'ai déjà été entendu comme témoin dans le procès contre O. Nero et ensuite le Dr. Occorsio. À l'époque, je vivais à Cattolica du 1er mai à la fin de la saison, puis j'ai déménagé à Bologne. À Cattolica, je dirigeais la pension de famille GIADA et j'avais une petite agence de voyage. Comme j'ai une bonne connaissance des langues slaves, de l'allemand et du français, dès mon arrivée en Italie, j'ai travaillé comme traducteur pour les carabiniers. À Bologne, vers 1973, j'ai rejoint le célèbre club Retaggio.

(traduction)

En 1974 - année où les institutions subissent une grave attaque à travers une série d'attentats (massacres de Brescia et d'Italicus) revendiqués par diverses organisations d'extrême droite, attaque inaugurée par le massacre manqué de Silvi Marina le 29 janvier 1974 - suite à la dissolution de "Ordine Nuovo" et de "Avanguardia Nazionale" et après quelques réunions que les membres de ces associations ont tenues dans certaines localités du territoire national (voir la réunion de Cattolica, tenue dans une pension de famille dont le propriétaire, Caterino Falzari, se révélera par la suite être un collaborateur du SID), la constitution d'une cellule subversive est décidée, appelée "Ordine Nero" (Ordre Noir), qui regroupe des militants des associations dissoutes et constitue une sorte de continuation des mouvements précités.