Massagrande, Elio

Note : le service des renseignements de la Défense (en italien : Servizio informazioni difesa, SID) est le service de renseignement militaire italien entre 1966 et 1977.







(traduction)

Rien de nouveau sous le soleil : derrière les bombes de l'"ordre noir", il y avait le SID

(...)







(traduction)

Dans l'affaire de l'ordre noir, il y a un autre chapitre obscur qui implique les services secrets. Il s'agit de la réunion de néo-fascistes qui a eu lieu début mars 1974 à l'hôtel Giada de Cattolica. Le Sid a affirmé avoir appris la nouvelle du sommet noir bien plus tard. Eh bien, l'hôtel Giada in Cattolica - comme il résulte d'un document dans les dossiers du procès de Bologne - était, et est, géré par un "collaborateur" du Sid, Mario Caterino Falzari, 51 ans, agent de voyage de l'autorité provinciale du tourisme.

Falzari, interrogé par le juge Luigi Persico, révèle : 1) qu'Elio Massagrande, un de ses amis, était un client de l'hôtel Giàda ; 2) que Clemente Graziani présidait le sommet noir au cours duquel la réorganisation de l'ordre nouveau était discutée. Pourquoi le SID, qui avait certainement été informé par son "collaborateur", n'a-t-il pas immédiatement informé la magistrature ? Par ailleurs, pourquoi les néofascistes ont-ils participé au "sommet" à l'hôtel Giada, alors qu'ils savaient que Falzari était un informateur du SID ?

La réponse, selon le juge d'instruction Vito Zincani, ne peut être que la suivante : "C'était le seul endroit "sûr" pour opérer, en faisant confiance à une couverture appropriée".
"Cette conjecture, ajoute Zincani, est étayée par les contacts étroits qui ont lié Massagrande et d'autres ordinovistes au major Amos Spiazzi, un officier supérieur du service de renseignement de l'armée."

Rappel : dans la maison de Mario Caterino Falzari (ami intime de Elio Massagrande), il y avait Monique Bruyninckx.




Il serait intéressant de connaître l'éventuel lien avec Christian Bruyninckx.

Il est question de ce dernier dans les archives de Walter De Bock :

" L'actuel imprimeur de Europe Magazine est Jean-Pierre Van Gorp avec son imprimerie 'World Motor Press' (WMP). En '76, il était le secrétaire du groupe politique 'Unité des Belges' qui se présentait aux élections communales de Schaarbeek en prenant pour cible Roger Nols. En '82, Van Gorp était élu sur les listes de l'UDRT à Saint-Gilles aux c6tés d'un dirigeant de la secte Scientology, Christian Bruyninckx, et du fondateur des groupes racistes MIA et AND, Raymond Noël. En '88, Van Gorp se présente sur la liste du bourgmestre Nols à Schaarbeek en duo avec la militante raciste Philippart. "

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Christian Bruyninckx est aussi cité dans Article 31 de janvier 1986 :



(...)




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Les Barbares: les immigrés et le racisme dans la politique belge
(1988)

Nagent également au sein de l'U.D.R.T . un ancien membre du Front de la Jeunesse , un ancien responsable du P.L.C. , un secrétaire de Pro Vita , le président des Jeunesses Atlantistes Belges de Bruxelles , un ancien sympathisant de ...

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https://www.lesoir.be/art/d-19880905-W3RPZ8?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Danytime%26sort%3Ddate%2520desc%26word%3DBruyninckx%252C%2520UDRT

SJ 2000 redistribue les cartes à St-Josse

Publié le 5/09/1988

Les noms de la liste: 1. Robert Wauters (P.S.C., conseiller sortant); 2. Christian Bruyninckx (U.D.R.T., conseiller sortant); 3. Fernand Keereman (C.V.P., conseiller sortant); 4. Achille Moerman (P.V.V.); 5. André Massart (libéral indépendant); 6. Els Schiltz (V.U.); 7. André Cammaert (P.S.C.); 8. Jenny Vankeers (P.V.V.). 9. Patrick Mariage (P.S.C.). 10. Henri Flipkens (C.V.P.). Suivent Jean-Marc Segado (V.U.), Maria Langlet (V.U.), Arlette Dispersyn (U.D.R.T.), Herman Desmet (P.V.V.), Claudine Marchal (indépendante), Alain Crosiers (indépendant), Johan Baete (21 ans, le plus jeune candidat, P.V.V.), Annette Randour (indépendante), Freddy De Munck (C.V.P.), Paulette Eemans (indépendante), Lodewijk Bellen (P.V.V.), Blanche Hackney (U.D.R.T.), Lisette Van Dessel (indépendante) et Jacques Honoré (U.D.R.T.), pour pousser la liste, conseiller sortant.

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https://www.lesoir.be/art/d-19881122-W3RC7D?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Danytime%26sort%3Ddate%2520desc%26word%3DBruyninckx%252C%2520UDRT

La grève des policiers

Publié le 22/11/1988

Répondant à une interpellation du conseiller U.D.R.T. Christian Bruyninckx concernant les difficultés de recrutement que connaît la police de Saint-Josse, Guy Cudell a donné des chiffres précis sur la composition du corps policier de sa commune. Celui-ci compte actuellement 94 personnes plus 6 civils (des contractuels subventionnés) qui s'occupent de tâches administratives et un employé dépendant de l'O.N.Em.

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https://www.lesoir.be/art/d-19980221-W2ZM86?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Danytime%26sort%3Ddate%2520desc%26word%3DBruyninckx%252C%2520UDRT

Publié le 21/02/1998

SJ2000 AU PLUS MAL - CHRISTIAN BRUYNINCKX ET ROBERT WAUTERS AU PSC

Chistian Bruyninckx, lui, est conseiller communal depuis 1982. Elu sur la liste UDRT, puis conseiller SJ 2000, il reconnaît avoir de solides attaches avec la droite du PSC.

https://tractotheque.blogspot.com/2012/09/saint-josse-2012-christian-bruyninckx.html

https://tractotheque.blogspot.com/2012/09/saint-josse-2012-liste-bleus-de-saint.html

https://tractotheque.blogspot.com/2017_09_17_archive.html

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https://www.dhnet.be/regions/bruxelles/le-mr-se-ridiculise-et-nous-a-trahis-51b74380e4b0de6db9776387

Publié le 19-01-13 à 13h52

Furieux que les indépendants partent avec des mandats, l’ex-conseiller communal Christian Bruyninckx lâche les Bleus. Et se lâche

(...)

L'AMICO TERRORISTA
ANTONIO GIANGRANDE




(traduction)

Ordre noir. Le placement de l'Ordine Nuovo dans la clandestinité a été suivi par la naissance d'autres acronymes qui ont commencé à peupler le domaine de la subversion néofasciste et qui ont ensuite fait l'objet d'enquêtes de la part de la magistrature italienne. Entre le 28 février et le 2 mars 1974, lors d'un sommet organisé dans un hôtel de Cattolica, par certains dirigeants de Ordine Nuovo et de Avanguardia Nazionale et auquel participent, entre autres, Clemente Graziani, Paolo Signorelli et Salvatore Francia, les bases sont jetées pour la réorganisation de l'ON et la relance conséquente de la lutte armée néo-fasciste. Le groupe Ordine Nero est alors créé, qui rassemble des militants ordinovistes et l'avant-garde de Stefano Delle Chiaie. Considéré comme une émanation directe des services secrets italiens, il a été découvert par la suite que non seulement les services étaient au courant de la réunion constitutive, mais aussi que le propriétaire de l'hôtel, Caterino Falzari, était un agent informateur de la SID elle-même. Une douzaine d'attentats à la bombe ont été revendiqués sous le sigle Ordine nero, qui ont eu lieu en 1974 et pour lesquels les Milanais Fabrizio Zani et Luciano Benardelli et le Toscan Augusto Cauchi ont été jugés directement coupables.

(...)



(traduction)

Il apparaît également que FALICA a participé à une réunion du "Movimento Tradizionale Romano" à Naples le 28 octobre 1973, et qu'il a organisé à Bologne, au mois de novembre suivant, une réunion au Circolo "ll Retaggio" (à laquelle ont participé les célèbres Clemente GRAZIANI et Elio MASSAGRANDE), à laquelle a également participé Caterino FALZARI, tour-opérateur et gérant de l'Hôtel "Giada" de Cattolica, où s'est tenue la célèbre réunion de mars 1974, apparemment organisée par FALICA lui-même.

Au cours de son interrogatoire, FALZARI lui-même a rapporté que c'est FALICA, au cours de l'hiver 1973, qui l'a mis en contact avec Elio MASSAGRANDE qui - à cette occasion - a lancé l'idée de mettre en place des initiatives touristiques en Grèce, en profitant des avantages que pouvaient lui procurer les militaires, alors au pouvoir dans ce pays.

Les relations étroites entre FALICA et MASSAGRANDE sont également attestées par leur fréquentation de l'"Aeroclub" local, où se trouvait le siège de l'"Associazione Reduci Aviazione Legionaria in Spagna" (Association des vétérans de l'aviation légionnaire en Espagne), à laquelle appartenait également le général GHINAZZI, adepte de la franc-maçonnerie, en contact avec Amos SPIAZZI et Carlo FUMAGALLI.

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https://4agosto1974.wordpress.com/2014/10/04/luigi-falica-dichiarazioni-14-03-1986/

Luigi Falica – dichiarazioni 14.03.1986

Posted on 4 ottobre 2014

(traduction)

Adr : Je répète ce que j'ai dit précédemment sur mes relations avec Massagrande après la dissolution de O.N., essentiellement pour des raisons économiques aussi bien que politiques. J'ajouterais aujourd'hui que lorsque Graziani est venu à Bologne pour cette conférence sur O.N., je sais qu'ensuite ils sont allés à Gênes, ou du moins en Ligurie, où Graziani et Massagrande connaissaient personnellement l'industriel Piaggio.

Il me semble que Piaggio leur a donné une vingtaine de millions, mais ils ont été utilisés par un certain Zagolin qui était à Padoue pour des raisons personnelles.





Europe Since 1945: An Encyclopedia
publié par Bernard A. Cook

(traduction)

(...)

En ce qui concerne Cattolica, il semble établi que Francia, ainsi que Graziani et Massagrande et la femme de Spiazzi, étaient également présents à la conférence organisée par Falica (que personne ne prétend connaître).

Falica ne serait rien de plus qu'un agent de Spiazzi et Massagrande (Vérone).

Combinaison : on dit, même dans les milieux étrangers de Ordre Nouveau, que Spiazzi était un agent des Sid - les militaires de Spiazzi utilisaient Massagrande dans l'organisation - Massagrande était un ami de Falzari Mario - membre bolognais du club Retaggio (comme Falica) et Falzari, lui aussi, était un agent des Sid".

Le document consacre ensuite une rapide mention aux nouveaux points de référence de Ordre Nouveau après la chute de Lisbonne et d'Athènes : Barcelone (avec une référence évidente à la Phalange et à la Cedade) et Munich, où les contacts sont assurés par l'Abn (en ce qui concerne les relations de l'Abn avec le système de défense de l'OTAN et avec la radio "Europe Libre", nous nous référons au premier rapport d'expertise cité remis à M. Salvini.

(...)





(traduction)

23 novembre 1973, et par le résultat des perquisitions elles-mêmes, communiqué au Procureur de Bologne le 28 novembre suivant. Ces actes ont été acquis (vol. I°, partie 6, ff.1380,1381,1382) lors de l'audition comme témoin du Dr. Gori, directeur adjoint du bureau politique de la préfecture de police de Bologne (ibidem, ff.1374 ) qui, après avoir confirmé de manière générique la communication des noms des membres de "Ordine Nuovo" (Ordre nouveau), a précisé que les informations "recueillies dans divers milieux" indiquaient que, pendant une certaine période, "...le Fronte Monarchico Giovanile (Front de la jeunesse monarchiste) .... avait opéré conjointement avec certains membres de "Ordine Nuovo" (Ordre nouveau)". Pour sa part, le maréchal Bendanti, également du bureau politique de Bologne, rapporte que Di Giovine, un élément non violent, "était responsable du Fronte Monarchico Giovanile", et "a toujours été d'idées monarchistes" ; et il ajoute que, puisqu'il n'y avait pas de quartier général à Bologne pour "Ordine Nuovo", "les sympathisants de Ordine Nuovo ont soutenu le cercle Il Retaggio.... et ont soutenu, au moins pour un temps, le front monarchiste". (ibid, f.1373)

(...)





(traduction)

La première preuve de ce fait est la déposition du témoin Caterino Mario Falzari (vol.I°, partie 7, f.1866), qui a déclaré au Procureur qu'il avait rencontré Falica et, à travers lui, Massagrande au club "Il Retaggio" de Bologne ; qu'il avait reçu d'eux une proposition de s'associer à une entreprise touristique qu'ils voulaient lancer en Grèce ; qu'il avait appris d'un certain Enrico Zecchi, concierge de la pension "Giada" de Cattolica gérée par lui, que les 28 février et 1er mars 1974, à l'initiative de Falica, une vingtaine de personnes s'y étaient réunies, dont Clemente Graziani, l'avocat Bezicheri et un certain Francesco Donini, qui s'était d'ailleurs vu refuser l'accès à la pension. Le témoin a également déclaré que Falica avait voulu "inscrire" au club "Il Retaggio" des idées de Ordine Nuovo, et que pour cette raison il avait été exclu.

(traduction)

FALZARI Caterino Mario (1), tour opérateur, propriétaire de l'agence de voyage "La Cattolica" à Cattolica (FO) et gérant de la pension "GIADA" également à Cattolica, est membre du club "Il Retaggio" qu'il fréquente principalement en période hivernale.
Interrogé par le Dr Luigi PERSICO sur la réunion (2) tenue par des extrémistes de droite le 1er mars 1974 dans la pension "GIADA", il exclut toute collusion avec les "complots noirs" et en particulier avec le mouvement "Ordine Nuovo".  Il a également exclu être un "homme de la SID", mais a admis avoir collaboré, sur demande, avec la police de Cattolica en tant qu'interprète et traducteur, car il était un parfait connaisseur de huit langues en plus de l'italien.

(...)

(traduction)

(...)

C'est l'attentat de Bologne qui, selon le magistrat, a conclu l'activité malheureuse des "groupes" fondés à Cattolica lors du "sommet" tenu à l'hôtel Giada, géré par l'informateur de la DGSI, Mario Falzari, et qui, quelques semaines auparavant, avait été précédé d'une sorte de conférence d'organisation tenue au club "Compagnia del retaggio" de Bologne ; l'amiral Birindelli, lorsqu'il était vice-président du MSI-DN, et Giorgio Almirante lui-même y avaient tenu des conférences. La plupart des "membres" du club sont des vestiges de la République de Salo, dont Giorgio Pini, ancien ministre de Mussolini, qui est désormais membre à part entière de l'association des ex-combattants de la RSI.

(...)

Note : RSI = : Repubblica Sociale Italiana (république de Salo)

(traduction)

Après le nouveau raid sur la base secrète des terroristes dans un sous-sol de la Via Emilia à Bologne.

Premières révélations sérieuses d'Italo Bono sur les liens entre les organisations noires

(...)



(traduction)

Luigi Falica, le locataire du refuge Strada Maggiore, est cependant aussi l'un des fondateurs du club  «La compagnia del retaggio» (La compagnie de l'héritage), lieu de rencontre de nombreux anciens agents du RSI, dans les locaux desquels, entre une conférence d'Almirante, une autre de Birindelli et une troisième de Covelli, ont eu lieu les réunions préparatoires au sommet de Cattolica. C'était en novembre 1973, c'est-à-dire immédiatement après la condamnation de l'« Ordre nouveau » au procès de Rome.

Falica est également membre de la section des parachutistes du « club Aereo » de Bologne, mais il a quitté les deux associations à des occasions indéterminées, toutefois en lien avec les enquêtes sur le complot noir. Le patron de la  «messaggerie» di «Anno zero», comme par hasard, est membre de "Retaggio". Avec Bono, nous retournons donc à Falica et Cattolica. Mais pas seulement. Une vieille polémique a refait surface avec deux périodiques de la droite extrémiste de Vérone, "Il terzogenito" et "La flamma", qui avaient traité le "federale missino" de cette ville, Primo Siena, de réfugié, parce qu'il avait l'habitude de venir aux rencontres du "Retaggio". Des contacts avec Italo Tassinari de « Mondo libero », porte-parole officiel du mouvement « Paix et liberté », lié à Luigi Cavallo et Edgardo Sogno, ont également refait surface.

Dans l'antre de la Strada Maggiore, en outre, divers livres des éditions AR (Freda) ont été trouvés, au nom desquelles le prof. Claudio Mutti, idéologue rigoureux des théories racistes les plus impitoyables, avait traduit "La garde de fer"

Rappel :

C'est l'attentat de Bologne qui, selon le magistrat, a conclu l'activité malheureuse des "groupes" fondés à Cattolica lors du "sommet" tenu à l'hôtel Giada, géré par l'informateur de la DGSI, Mario Falzari, et qui, quelques semaines auparavant, avait été précédé d'une sorte de conférence d'organisation tenue au club "Compagnia del retaggio" de Bologne ; l'amiral Birindelli, lorsqu'il était vice-président du MSI-DN, et Giorgio Almirante lui-même y avaient tenu des conférences. La plupart des "membres" du club sont des vestiges de la République de Salo, dont Giorgio Pini, ancien ministre de Mussolini, qui est désormais membre à part entière de l'association des ex-combattants de la RSI.

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Dans l'article du 13 novembre 1975 (ci-dessus), il est question de l' "attentat de Bologne". Il ne s'agit bien entendu pas de celui du 2 août 1980 (qui fait actuellement l'objet d'un procès).

Quelques explications :

The massacre of Bologna indicated in the article is the "Italicus" train massacre of the 4th August of 1974.

It was called the "Bologna massacre" until the 1980, because it happened in the Bologna province and on a train that was going from Florence to Bologna.

Later, it has been remembered as the "Italicus massacre" to distinguish it from the one of the 1980.

https://it.wikipedia.org/wiki/Strage_dell%27Italicus

Puppetmasters: The Political Use of Terrorism in Italy
Philip Willan

Il noto servizio: Le spie di Giulio Andreotti
Aldo Giannuli




(traduction)

Fin de la stratégie de la tension en Italie

L'évolution de la situation politique nationale et internationale a poussé à la démobilisation de l'appareil qui avait soutenu la stratégie de la tension. Et la première mesure a été de désengager les services secrets des ramifications de la droite subversive, abandonnées à leur sort. Le premier signal a été la dissolution de Ordine nuovo (novembre 1973). Comme l'a reconnu l'auteur du décret, le ministre Taviani, il s'agissait d'un "acte politique", d'un message adressé aux appareils militaire et policier pour couper tous les liens dangereux. Message reçu : le 9 janvier 1974, plus d'une centaine d'avis judiciaires sont envoyés à des militants de Avanguardia nazionale pour reconstitution du parti fasciste. Les plaintes contre les dirigeants et les militants de l'extrême droite ont commencé à affluer de toute l'Italie. D'autres troubles sont venus de Lisbonne, où l'on a découvert, dans un bâtiment de la Rua de Pragas, les archives de Aginter Presse, l'agence de l'ancienne OAS au service de la CIA, qui entretenait des relations étroites avec Ordre nouveau et Avant-garde nationale. Dans ce cadre, la droite, soumise à cette grêle de coups inattendue, a tenté de se réorganiser. Du 28 février au 2 mars 1974, se tient à Cattolica une réunion organisée par Clemente Graziani, à laquelle participent plusieurs militants de ON et de AN, dont Salvatore Francia, qui représente peut-être Fumagalli, et un grand nombre d'espions du Sid ou de l'UAR, à commencer par l'hôtelier Caterino Falzari. De cette rencontre est née la décision de fonder Ordre Noir (fusion des restes d'On avec d'autres d'An). Les participants ne nient pas la réunion, mais nient avoir créé Ordre Noir, soutenant que le seul résultat de la réunion était que le journal "Anno Zero", qui n'était pas une presse clandestine, était régulièrement enregistré.

L'AMICO TERRORISTA
ANTONIO GIANGRANDE



(traduction)

Ordine Nero. La mise au secret de l'Ordine Nuovo a été suivie par la naissance d'autres acronymes qui ont commencé à peupler l'espace de la subversion néo-fasciste et qui ont ensuite fait l'objet d'enquêtes de la part de la magistrature italienne. Entre le 28 février et le 2 mars 1974, lors d'un sommet organisé dans un hôtel de Cattolica, par certains dirigeants de Ordine Nuovo et de Avanguardia Nazionale et auquel participent, entre autres, Clemente Graziani, Paolo Signorelli et Salvatore Francia, les bases sont jetées pour la réorganisation de ON et la relance conséquente de la lutte armée néo-fasciste. C'est alors qu'est créé le groupe Ordine Nero, qui réunit les militants ordinovistes et de l'avant-garde de Stefano Delle Chiaie. Considéré comme une émanation directe des services secrets italiens, il a été découvert par la suite que non seulement les services étaient au courant de la réunion constitutive, mais aussi que le propriétaire de l'hôtel, Caterino Falzari, était un agent informateur de la SID elle-même. Une douzaine d'attentats à la bombe ont été revendiqués sous le sigle Ordine nero, qui ont eu lieu en 1974 et pour lesquels les Milanais Fabrizio Zani et Luciano Benardelli et le Toscan Augusto Cauchi ont été jugés directement coupables.

https://issuu.com/lanuovaalabarda/docs/1974._tracce_della_strategia_della_



(traduction)

15. Amos Spiazzi, alors major d'artillerie, est maintenant général. Né à Trieste, en poste à Vérone, il a été défini par M. Notarianni et G. Vidali comme " un personnage auquel il faudrait consacrer une encyclopédie sur la stratégie de la tension " (Liberazione, 5 février 1997) ; mis en examen pour le coup d'État Borghèse, pour la Rosa dei Venti, pour le massacre de Milan de 1973, pour le massacre de Bologne de 1980, il a été innocenté. Membre des Nuclei di Difesa dello Stato et du Centre culturel Carlomagno de Vérone, il a collaboré avec la maison d'édition sicilienne d'extrême-droite Thule. L'ordinoviste Elio Massagrande en donne cette description : " Spiazzi, qui était un ami et un camarade, n'a jamais travaillé pour la Rosa dei Venti mais pour le SID, à laquelle il ne s'est pas limité à donner de simples informations " ("Panorama", décembre 1974).

https://issuu.com/lanuovaalabarda/docs/1974._tracce_della_strategia_della_






Il 15 novembre Tamburino spiccò un mandato di cattura anche a carico del principe Alliata di Montereale (che era anche presidente di un'organizzazione denominata Libera confederazione mondiale del commercio e del turismo, con sede a Bruxelles, della quale Rampazzo era dirigente 32), che però si rese irreperibile (aveva ricevuto una comunicazione giudiziaria il 1° ottobre, e pertanto era stato messo sull'avviso) 33

(traduction)

Le 15 novembre, Tamburino a également lancé un mandat d'arrêt contre le prince Alliata di Montereale (qui était également le président d'une organisation appelée Free World Confederation of Commerce and Tourism, basée à Bruxelles, dont Rampazzo était l'un des directeurs 32), mais il a disparu (il avait reçu une notification judiciaire le 1er octobre, il avait donc été mis en demeure) 33.

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https://books.google.be/books?redir_esc=y&hl=fr&id=HhWvsPykhIEC&q=Alliata#v=snippet&q=Alliata&f=false

Malpaese: criminalità, corruzione e politica nell'Italia della prima ...
Alessandro Silj



(traduction)

Les investigations du juge Tamburino ont commencé à la suite de circonstances fortuites, en 1973, lorsque Giampaolo Porta Casucci, médecin de La Spezia, membre de groupes néonazis, sentant que ses camarades sont sur le point de passer de la parole à l'action, prend peur et remet à la police un sac qui lui a été confié par un ancien officier parachutiste et ancien hiérarque de la République de Salò. L'ex-officier s'appelle Sandro Rampazzo et dirige une organisation appelée Free World Trade and Tourism Confederation, basée à Bruxelles et présidée par le prince Gianfranco Alliata di Montereale, le même homme désigné par Gaspare Pisciotta comme l'un des instigateurs du massacre de Portella delle Ginestre (voir chapitre i). Le sac contenait un projet de plan d'insurrection, des listes de personnes (plus de 1700) à "neutraliser", des formulaires vierges de condamnation à mort et, entre autres, des tracts signés de diverses initiales, dont celle des Giustizieri d'Italia et une autre mystérieuse appelée Rosa dei venti. La police de La Spezia procède à de nombreuses arrestations. (...)

(...)



(traduction)

En fait, cela signifie aussi qu'il est devenu l'un des quelque vingt groupes clandestins qui opèrent sous le contrôle d'un organisme mixte, militaire et civil, appartenant presque tous aux services de sécurité italiens et étrangers. Les réunions ont lieu à Bruxelles. En ce qui concerne l'Italie, presque tous les cadres supérieurs des bureaux I des forces armées participent à cette structure, principalement des hommes du Sid. Mais, explique encore Cavallaro, la structure ne peut être identifiée avec le Sid.

(...)



(traduction)

Au sein des ministères de l'Intérieur et de la Défense, il existe des bureaux de sécurité du Pacte atlantique (Uspa) qui, comme leurs homologues des autres pays de l'Alliance, sont reliés à un bureau central situé au siège de l'OTAN à Bruxelles. L'une des principales tâches de ces bureaux est d'assurer la sécurité, ou plutôt la loyauté atlantique, de tous les fonctionnaires dont les fonctions ont trait, d'une manière ou d'une autre, à la sécurité intérieure ou à celle de l'OTAN. À cette fin, les Uspas constituent des dossiers dans lesquels sont consignées toutes les informations recueillies sur ces personnes. L'une des tâches de la DPPU est de délivrer les différentes "habilitations de sécurité", correspondant aux différents niveaux de secret des documents de l'OTAN auxquels les habilitations donnent accès. Le niveau d'autorisation le plus élevé, accordé à un nombre limité de personnes, est le "Nos cosmic". Or, nous avons vu, grâce aux résultats de l'enquête sur le Wind Rose, que le colonel Spiazzi faisait partie de ces personnes.  

(...)



(traduction)

Juridiquement inexistante, cette structure coïncidait largement avec la direction des bureaux "I" des différentes forces armées et agissait en liaison avec ses homologues des autres pays de l'OTAN (des réunions périodiques se tenaient à Bruxelles). Ses membres étaient tenus au secret et il n'est pas toujours arrivé, dans certains pays, que les plus hauts responsables politiques (premiers ministres, ministres de la défense, chefs d'État) soient informés de l'existence de cet organe lorsqu'ils étaient considérés comme peu "fiables" du point de vue de leur "orthodoxie" atlantique.

La structure a parfois été appelée Supersid dans les publications des vingt dernières années, mais de manière impropre, car elle comprend, outre des éléments de Sifar, puis de Sid, également des éléments des Forces armées, de la Guardia di Finanza, des politiciens (selon le colonel Amos Spiazzi, également des industriels - voir note 5). Il ne coïncide pas avec Gladio, comme on le dit souvent à tort. Gladio est le nom de code donné (pas seulement en Italie) à l'ensemble de l'opération Stay Behind, et "gladiateurs" est le nom de l'ensemble de l'opération.

5. La source de ces informations est le colonel Amos Spiazzi (voir chapitre 6.4) dans ses dépositions aux juges Tamburino et Fiore. Voir De Lutiis, Storia dei servizi segreti cité, p. 111-4. Le chancelier Willy Brandt n'aurait pas été fiable et, pour cette raison, les services secrets allemands auraient œuvré pour provoquer sa démission en 1974.

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L'Orchestre noir: Enquête sur les réseaux néo-fascistes
Frédéric LAURENT

Jeffrey M. Bale (1996) The may 1973 terrorist attack at Milan police HQ: Anarchist ‘propaganda of the
deed’ or ‘false‐flag’ provocation?, Terrorism and Political Violence, 8:1, 132-166, DOI: 10.1080/09546559608427337

Extrait de « Umanità Nova » n.40 du 10 décembre 2000

Il più celebre è certamente il principe Giovanni Francesco Alliata di Montereale, già fondatore del Movimento nazionale di opinione pubblica e della Maggioranza silenziosa, due gruppi contigui all'estrema destra, all'epoca presidente di una singolare "Libera confederazione mondiale del commercio e del turismo", con sede a Bruxelles. Uno dei funzionari incaricati di girare per la penisola, accogliendo nuovi iscritti e promuovendo l'attività della confederazione era tale Eugenio Rizzato, gerarca della Repubblica di Salò mandato libero dall'amnistia di Togliatti nel 1946 e da subito ritornato a fervidissima attività. Anche Rizzato viene colto sul fatto dalla Polizia che durante un controllo gli trova in macchina armi, volantini eversivi, passamontagna.

(traduction)

Le plus célèbre est certainement le prince Giovanni Francesco Alliata di Montereale, ancien fondateur du Mouvement national de l’opinion publique et de la Majorité silencieuse, deux groupes contigus à l’extrême droite, à l’époque président d’une singulière «Confédération mondiale libre du commerce et du tourisme», basée à Bruxelles. L’un des fonctionnaires chargés de visiter la péninsule, d’accueillir de nouveaux membres et de promouvoir l’activité de la confédération était Eugenio Rizzato, hiérarque de la République de Salò, libre grâce à l’amnistie de Togliatti en 1946 et immédiatement retourné à une activité fervente. Même Rizzato est pris sur le fait par la police qui lors d’un contrôle le trouve dans la voiture des armes, des tracts subversifs, des cagoules.

Il Grande Vecchio
Gianni Barbacetto



(traduction)

Ils avaient été remis au médecin par Sandro Rampazzo, un ancien officier des parachutistes qui ne connaissait d'autre culture que le sens inébranlable de la patrie et de l'honneur et qui aurait résolu même une dispute théologique avec ses mains (de préférence vintage).

Entre août et septembre 1973, la police de La Spezia procède à ses premières arrestations. Des gangsters impliqués dans des cambriolages en Versilia, des propriétaires de gymnases et des instructeurs de karaté, mais aussi des professionnels respectables, comme l'avocat génois Giancarlo De Marchi, l'ancien hiérarque de la République de Salò Eugenio Rizzato, et le jeune magistrat militaire Roberto Cavallaro, ont fini dans une cage.

Magistrat militaire ? Cavallaro est entré, en uniforme, dans la caserne. Il a tenu des conférences applaudies devant des soldats et des officiers. Mais, découvrent les juges, il n'a que 25 ans et n'est ni magistrat ni militaire.

L'activité de Rizzato n'est pas moins étrange. L'amnistie de Togliatti l'avait sauvé d'une condamnation à vie méritée pour le ténor semé dans l'uniforme noir des vengeurs de Salò. Après une période de retraite dans un couvent, il réapparaît à la tête d'une étrange organisation syndicale, la Confédération mondiale libre du commerce et du tourisme, basée à Bruxelles, avec pour président le prince Giovanni Francesco Alliata di Montereale.

Un personnage important, à sa manière, le prince. Plusieurs années auparavant, leader du séparatisme sicilien, il avait été désigné par Gaspare Pisciotta, beau-frère du bandit Salvatore Giuliano, comme l'un des instigateurs du massacre de Portella delle Ginestre.

https://archivio.unita.news/assets/main/1974/10/02/page_005.pdf





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(traduction)

Une nouvelle étape dans l'enquête à Padoue

Alliata di Montereale sous le coup d'une accusation pour la Ròsa dei venti

Le personnage désormais fugitif, représentant de la "majorité silencieuse", mis en examen pour "conspiration politique" - Une série de documents qui aggravent également la position de Piaggio - La longue carrière du prince au service de la droite.

Cette fois-ci, un noble, un prince pour reprendre les termes d'antan, est tombé dans les filets du Dr Tamburino. Gianfranco Alliata di Montereale, qui réside normalement à Malte, a reçu une notification judiciaire l'accusant de conspiration politique par association (art. 305 du code pénal), le même délit reproché à Piaggio (l'industriel génois accusé d'avoir financé le complot noir), Spiazzi, De Marchi et tous les gros poissons de la "Rosa dei venti".  (...)

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Note : Clemente Graziani et Elio Massagrande connaissaient personnellement l'industriel Andrea Maria Piaggio

https://umbertopizziphoto.photoshelter.com/image/I0000lZVRckEX1g0




Dans la photo ci-dessus, le prince Alliata di Montereale n'est pas celui de la "Rosa dei Venti" que l'on voit sur

https://archivio.unita.news/assets/main/1974/10/02/page_005.pdf



Il doit s'agir de son neveu, fils de son frère Fabrizio Alliata di Montereale et de la comtesse Yana Cini.

Par contre, on peut voir le prince Alliata di Montereale de la "Rosa dei Venti" sur

https://www.marcellinofoto.it/2020/11/gianfranco-alliata-di-montereale-e.html

Gianfranco Alliata di Montereale e Costantino Dragan con Otto d'Asburgo alla Fondazione Dragan. Roma 24 marzo 1976



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et

Amedeo di Savoia Aosta con Giovanni Alliata di Montereale e Ettore Paratore

Unione Monarchica Italiana. Roma 24 maggio 1982




Unione Monarchica Italiana

http://www.unionemonarchicaitaliana.it/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9d%C3%A9e_de_Savoie-Aoste_(1943-2021)

Italicus: 1974, l’anno delle quattro stragi
De Aa. Vv.



(traduction)

Un général de l'armée, Adriano Magi Braschi, expert en "guerre psychologique", donne des leçons aux gladiateurs puis aux amis du colonel Amos Spiazzi, un officier du Sios (le service secret des forces armées). Dans son bureau, Spiazzi conserve un symbole en bois de deux mètres de haut de l'organisation Ordine Nuovo, qui lui a été offert par Elio Massagrande. Le même Massagrande qui, en 1984, a procuré une résidence luxueuse au fugitif de Licio Gelli à Asunción, au Paraguay.

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Robert Close et Adriano Magi Braschi se connaissaient notamment via la WACL.

Adriano Magi Braschi connaissait aussi Amos Spiazzi, grand ami de Elio Massagrande.

Robert Close était à l'abbaye de Royaumont avec Giulio Andreotti, Benoît de Bonvoisin, Jacques Jonet, etc.... à l'invitation de Carlo Pesenti et de la Milice de Jésus-Christ (d'obédience dominicaine).

Amos Spiazzi connaissait très probablement le père Félix Morlion via Raimondo Spiazzi, O.P.

Extrait de "Panorama" (1974) avec les interviews de Clemente Graziani et Elio Massagrande.

Les interviews ont eu lieu à Munich. 




(traduction)

Les attaques, les armes, les massacres, la protection, l'Ordre noir et la Rose des vents. Clemente Graziani, chef de Ordine Nuovo, et son lieutenant Elio Massagrande, en fuite depuis un an, répondent à Panorama.



(traduction)

Poursuivi par cinq mandats d'arrêt pour attentats à la bombe, conspiration politique et association subversive contre l'État, Clemente Graziani, dit Lena, 49 ans, originaire de Rome, fondateur et secrétaire de Ordine Nuovo, en fuite depuis plus d'un an, a accepté de parler à un rédacteur de Panorama.

Avec lui, Elio Massagrande, 32 ans, de Vérone, membre du même mouvement fasciste, également en fuite comme son patron car il est accusé des mêmes crimes et fait l'objet de six mandats d'arrêt, a également accepté de répondre aux questions de Panorama.

La rencontre entre les deux fugitifs fascistes et le rédacteur de Panorama a lieu à Munich le lundi 2 décembre à 22 h 30, devant l'hôtel Bayerischer Hof, sur la Promenadeplatz, et se poursuit le lendemain de 8 h 30 à 15 heures.

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