Massagrande, Elio

Dans le document ci-dessus, il est question de Josè Antonio Luis Garcia Rodriguez.

On le retrouve dans

https://books.openedition.org/pur/46753?lang=fr

et dans "L'orchestre noir" de Frédéric Laurent pour une autre réunion (avec Guérin-Sérac)

Sur Salvatore Francia

http://www.fascinazione.info/2018/01/con-salvatore-francia-se-ne-va-lultimo.html

Une "note confidentielle" sur les contacts entre les extrémistes italiens de droite réfugiés en Espagne et le mouvement 'Pro Deo" du père Félix Morlion.





(traduction)

Une source de confiance rapporte que le grand groupe d'extrémistes de droite qui se sont réfugiés en Espagne pour échapper à la capture et à l'enquête de la justice de notre pays, recevrait une aide et des fonds substantiels d'une société espagnole appelée "DE ALMACENES".

Les éléments italiens eux-mêmes, réfugiés dans la péninsule ibérique, resteraient en contact avec les représentants espagnols et italiens de la célèbre organisation "PRO DEO".

Nous communiquons donc pour votre information avec prière de nous faire part d'éventuelles nouvelles à ce sujet.

28 mars 1975






(traduction)

Provenant d'une source confidentielle généralement bien informée

Le grand groupe d'extrémistes de droite qui se sont réfugiés en Espagne pour échapper à la capture et à l'enquête de la justice de notre pays, recevraient une aide et des fonds d'une certaine taille d'une société espagnole appelée "DE ALMACENES" (contrôlée par la "Falange" et "dell ' Opus Dei ").

Les mêmes éléments italiens réfugiés dans la péninsule ibérique maintiendraient des contacts avec les représentants espagnols et italiens de l'organisation bien connue "PRO DEO" parmi lesquels le nom de Mgr Carlo FERRERO ou FERREIRO, représentant de l'organisation susmentionnée en Italie, est mentionné.

6 février 1975

4 c 3 - La presenza in Spagna.

(traduction)

(...)

Benvenuto a travaillé à l'atelier Pomar à Madrid et a confirmé certaines circonstances d'une importance absolue dans la reconstruction de Digilio : Pomar était en relation avec un responsable espagnol d'une organisation de droite (indiquée par son nom, Sanchez Covisa et en tant que chef de la guérilla du Cristo Rei) liée aux environnements militaires, et il travaillait sur un gilet pare-balles et une mitrailleuse qui est restée en phase de conception ; l'atelier de Pomar a commencé à fonctionner en 1976 et y a travaillé un Italien de la Vénétie, âge apparent 45 ans, corpulent et un peu chauve, reconnu par Benvenuto dans la photo de Carlo Digilio à 70% ; cette personne a quitté Madrid avant Noël 1976 et en 1977 les arrestations des fugitifs de la droite italienne ont eu lieu.

Novella a confirmé qu'il était allé en Espagne avec sa femme à l'invitation de Digilio, qui lui a dit qu'il y avait quelqu'un à Madrid qu'il aurait aimé rencontrer ; il a confirmé, même après des sollicitations et des protestations, qu'il avait rencontré Pomar à Madrid et appris plus tard de Digilio qu'avec Pomar ils construisaient une arme selon un projet qu'ils avaient à leur disposition ; il a confirmé que Digilio est parti en Espagne une deuxième fois pour les mêmes raisons, et a effectué le premier voyage en mai-juin 1974.

Concutelli, alors qu'il était fugitif en Espagne, a rencontré Pomar par l'intermédiaire de Delle Chiaie et lui proposa de réaliser le prototype d'une mitrailleuse ; avec Massagrande, ils construisirent l'atelier artisanal où travaillait Pomar ; parmi ceux qui poursuivirent l'activité de l'atelier Concutelli, il indiqua Carlo Digilio, connu sous le surnom d'oncle Otto, dont Massagrande lui parla et qu'il ne vit qu'une fois en Espagne. Selon Concutelli, la conception de l'arme a été réalisée par Amos Spiazzi et lui est parvenue par l'intermédiaire de Massagrande et Fachini. Enfin, il a signalé que l'arme était entrée en production, avec des quantités d'environ 30 unités par mois, dont certaines livrées à un groupe d'Oustachis croates.

Vinciguerra connaissait également Pomar en Espagne et savait qu'il travaillait sur la production d'une mitrailleuse.

Plus précisément, Zaffoni a déclaré qu'il avait appris de Pomar la réalisation d'une arme (même s'il n'a jamais vu le laboratoire) ; il s'agissait, a-t-il poursuivi le témoin, d'un prototype de mitrailleuse de type Ingram, dont la fabrication était autorisée par le ministère espagnol de l'intérieur, qui, par l'intermédiaire de ce Sanchez Covisa, a aidé les fugitifs italiens de droite. Zaffoni a également vu Digilio à la maison espagnole de Pomar et a appris qu'il était allé à Madrid pour donner des conseils sur la construction de l'arme.

De nouveau, Battiston n'a vu Digilio en Espagne que deux fois, mais il savait qu'il fréquentait les fugitifs de droite et qu'il essayait de construire une usine d'armes avec Pomar et en collaboration avec les autorités militaires espagnoles.

Rognoni a vu Digilio en Espagne à deux reprises chez Pomar et, à ces occasions, il était resté au moins deux ou trois semaines ; il a confirmé les relations de Sánchez Covisa avec les fugitifs italiens et la collaboration de Pomar avec les milieux militaires espagnols.

Enfin, Spiazzi et Flavio Fossato ont confirmé que le premier réalisait le projet d'une mitrailleuse, que le second se consacrait à la transformation. Spiazzi a nié que cette arme ait jamais été fabriquée, affirmant que les dessins n'avaient jamais été livrés à personne, de sorte que les indications sur l'atelier de Pomar sont toutes des inventions.

Ce cadre de constats laisse peu de place aux contestations sur la fiabilité de la reconstruction de Digilio, puisque seul le «mandant» des voyages en Espagne n'a pas été trouvé spécifiquement. Cependant, il ne faut pas oublier que l'environnement décrit par Digilio, et confirmé par les nombreux autres témoins cités ici, s'inscrit en cohérence avec les indications illustrées dans le paragraphe précédent sur le réseau d'information américain. La conception de l'arme est venue d'Amos Spiazzi (un des principaux représentants du groupe subversif de Vérone) ; les dessins devaient être livrés par Massagrande à Fachini et Concutelli, puis à Pomar ; la réalisation de l'arme en Espagne s'est faite grâce à la collaboration de Concutelli, Delle Chiaie, Massagrande et Pomar, avec l'intervention significative de Digilio dans la phase de consultation ; Pomar était en relation avec les milieux militaires espagnols par l'intermédiaire de Sánchez Covisa. Il est tout à fait logique que la tâche d'intervenir dans ce contexte est venu d'un service de renseignement étranger intéressé par les événements européens (et notamment espagnols).

(...)

Un autre extrait :

(traduction)

(...)

Après cette première approche, Soffiati a explicitement demandé à Affatigato de travailler pour la CIA et, en mars 1980, l'a accompagné à Milan pour rencontrer un agent américain. Il a établi un contact avec les services de renseignement américains opérant en France, le présentant d'abord à George, un agent du centre de la CIA à Paris, puis à Stevenson, opérant dans le sud de la France. Affatigato a travaillé avec la CIA pendant environ trois mois, jusqu'à ce que la nouvelle de son implication dans le massacre d'Ustica soit publiée en juin 1980 et qu'il soit "brûlé". Pendant cette période, Affatigato a transmis à Stevenson une série d'informations, proposant, entre autres, d'apporter une contribution économique à Graziani et Massagrande, qui se trouvaient au Paraguay.

À la demande de Soffiati, Affatigato a proposé à Stevenson de collaborer au paiement de la caution de Giovanni Ventura, alors détenu en Argentine ; pour transmettre la proposition, il a également eu un entretien avec la sœur de Ventura qui a accepté. La réponse de la CIA a été négative car, selon les Américains, Ventura avait fait des déclarations qui leur étaient préjudiciables.

Il est intéressant de noter comment les déclarations d'Affatigato ont trouvé une confirmation significative également en ce qui concerne le rôle de Marcello Soffiati dans la structure du renseignement américain. Les relations entre Soffiati et Affatigato entre 1978 et le début des années 80 se retrouvent dans de nombreux textes, Bassan, Persic, Benfari, Bressan et Latini. Ce dernier a expressément rapporté que quelques années auparavant, en parlant avec Affatigato, ce dernier lui avait dit que Soffiati avait toujours été lié aux services secrets italiens et étrangers.

(...)

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Une note en bas de page (note 236 page 114) : en ce qui concerne l'aide économique à Graziani et Massagrande

236. Stevenson a accepté, payant 2 millions de lires transmis aux deux fugitifs.

https://archive.org/stream/BoekHetGevaarDemol/Boek%20Het%20Gevaar%20Demol_djvu.txt

(...)

In 1980 is Calmette betrokken bij de stichting van Delta Security, een firma die zich zal specialiseren in VIP-bescherming. Hij had daar reeds ervaring mee omdat hij in het verleden af en toe gevraagd was zulke bewakingsopdrachten uit te voeren waarbij hij steevast een beroep deed op zijn extreem-rechtse clubgenoten en zelfs rijkswachters die hij getraind had.

Ooit had hij zo ingestaan voor de veiligheid van een aantal neofascistische prominenten tijdens een politiek congres op Europees niveau van de belangrijkste extreem-rechtse partijen. Dat was in de zomer van 1979 in Hotel Metropole in Brussel. Calmette (in gezelschap van rijkswachter Martial Lekeu) moest er onder meer instaan voor de veiligheid van Giorgio Almirante, de toenmalige voorzitter van de Italiaanse neofascistische MSI.

(...)

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https://mozsnake.skyrock.com/1741484384-Le-livre-que-personne-n-a-ose-publier.html

(...)  Ensuite, parlant des armes illégales, il va développer le témoignage de Jean Baugnet, où ce dernier affirme que je trafique des armes vers l'ambassade du Zaïre et le M.S.I. italien ! P.V. n° 1375 de la B.S.R. de Wavre. (...)

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De Bende van Nijvel
Guy Bouten




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Note : Au cours des années 1930, Gelli s'est porté volontaire pour les forces expéditionnaires envoyées par Mussolini pour soutenir la rébellion de Francisco Franco pendant la guerre civile espagnole . Il a participé à la République sociale italienne avec Giorgio Almirante , fondateur du Mouvement social italien néofasciste (MSI).

Elio Massagrande est resté en contact avec Amos Spiazzi.

Sur ce dernier :

https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1984/09/12/fascisti-si-addestravano-in-una-base.html?ref=search

la Repubblica.it > 1984 > 09 > 12

I FASCISTI SI ADDESTRAVANO IN UNA BASE USA IN TOSCANA?

(traduction)

LES FASCISTES S'ENTRAÎNAIENT-ILS DANS UNE BASE AMÉRICAINE EN TOSCANE ?

En novembre 1983, lorsqu'il a été appelé à témoigner devant la Commission P2, il semblait que le lieutenant-colonel était là pour représenter, avant tout, une page de l'histoire ancienne et laide, l'Italie des coups d'État tentés entre 1970 et 1974, des complots de la "Rose des vents", des enquêtes judiciaires. Amos Spiazzi, qui, lors d'un interrogatoire, avait reconnu avoir reçu, en juin 1973, l'ordre d'alarmer certains singuliers «partisans» des forces armées, selon le juge de Venise, n'avait cependant pas renoncé à la fascination du complot et, au fil des années, avait continué à entretenir des contacts avec des organisations terroristes de droite. Le juge Felice Casson serait convaincu que Spiazzi est socialement dangereux.

Une étrange carrière, celle du lieutenant-colonel qui vit dans la banlieue de Vérone dans une très belle villa parmi les souvenirs que lui a laissés son père, "un officier de l'armée qui, le 8 septembre, a tiré sur les Allemands et qui a ensuite été député démocrate-chrétien pendant cinq ans". Spiazzi a fait l'objet d'une enquête et a été condamné à cinq ans pour son passé subversif, mais il attend toujours la procédure d'appel. En mars de l'année dernière, il était retourné en prison pour conspiration politique et a ensuite été libéré faute d'indices. La thèse défensive qu'il a adoptée, tant devant les magistrats que devant la commission P2, est celle d'avoir obéi aux ordres, d'être victime d'intrigues et d'accords politiques au plus haut niveau. Au juge Tamburrino, il a expliqué ce qu'était le Sid parallèle, une sorte d'organisation "de sécurité des forces armées qui se propose de protéger les institutions contre le marxisme". Spiazzi a également longuement parlé du coup d'État de Borghèse, en disant que c'est lui qui a donné le fameux "contre-ordre" qui a ramené les troupes du coup d'État chez elles, mais en faisant valoir qu'il serait beaucoup plus important de connaître le nom de la personne qui a donné l'ordre de descendre dans la rue : "une figure clé" de la politique italienne.

Note : Elio Massagrande connaissait bien Léon Degrelle et Yves Guérin Sérac... il avait donc ses entrées en Belgique.


(...)


Il y a une assez longue notice biographique. Extraits :





(traduction)

MASSAGRANDE Elio, né le 25.5.1942 à Isola Rizza (VR), résidant à Vérone, marié, fugitif.

Etudiant universitaire, hors cours, de la faculté de Sciences politiques de l'Université de Padoue, était employé à l'établissement d'arts graphiques "Mondadori".

En possession d'une licence de pilote civil, il était instructeur de sauts en parachute.

Depuis sa création, il est membre du mouvement "Ordine Nuovo", au sein duquel il a occupé le poste de secrétaire de la section de Vérone.

Il était également le directeur administratif du magazine "Noi", l'organe officiel du mouvement, et faisait partie de son comité de rédaction.

En 1966, il a servi comme sous-lieutenant dans les groupes d'artillerie des parachutistes de Livourne et de Pise. La même année, il a été arrêté à Livourne parce que il avait des armes et des munitions dans sa maison.


(...)





(traduction)

Dans ces circonstances, les autorités italiennes ont demandé l'extradition, qui a été refusée par la justice espagnole ; par conséquent, Massagrande a alors été libéré et une deuxième demande d'extradition, présentée par les autorités italiennes, a été déposée pour extradition.

En décembre 1977, il a été arrêté par la police paraguayenne, mais a été libéré le 3 janvier suivant.

Dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du magistrat Dr Vittorio OCCORSIO, le parquet de Florence a émis un mandat d'arrêt contre lui.

(traduction)

La direction nationale du mouvement était composée, entre autres, des célèbres Clemente GRAZIANI et Elio MASSAGRANDE.

Le mouvement entretient des relations internationales avec d'autres groupes politiques apparentés, en particulier avec le NOUVEL ORDRE EUROPEEN dirigé par le Suisse Gaston Amaudruz. De nombreuses procédures judiciaires ont été ouvertes contre des membres du mouvement pour réorganisation du parti fasciste dissous.

En 1973, à Rome, le premier procès contre les organisateurs et les adhérents s'est conclu par la condamnation de 30 personnes dont Clemente GRAZIANI, Elio MASSAGRANDE, Roberto BESUTTI, LEONE Masseo, Mario TEDESCHI, Gaetano GRACIANI, Claudio BIZZARRI et Umberto BALISTRERI.

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Sur le NOUVEL ORDRE EUROPEEN, voir aussi

https://web.archive.org/web/20160322183437fw_/http://resistances.be/tueurs12.html

(...)  Dans les années soixante, (Serge de Thibault de Boesinghe) militait dans l’organisation Jeune Europe. Dans les années septante, il devint membre d’une organisation néonazie internationale, le Nouvel Ordre Européen, et milita dans la branche belge du mouvement, avec l’ancien combattant du Front de l’Est et rexiste, Jean-Robert Debbaudt  (...)


Note : nous savions déjà que Jean-Robert Debbaudt connaissait bien Stefano Delle Chiaie (voir l'autobiographie de ce dernier) ; par ailleurs, le PAL (MAD) a demandé à Michel Libert de rencontrer Gaston Armand Amaudruz...

J.-R. Debbaudt fut condamné en 1975 pour avoir édité les ouvrages de L Degrelle et, en 1981, pour incitation à la débauche de mineurs et tenue d’une maison de débauche. J.-R. Debbaudt a combattu aux côtés de Léon Degrelle sur le Front de l’Est. Il a participé à la constitution du Mouvement social européen-MSE en 1950, avant de créer sa section belge, le Mouvement social belge-MSB. Ensuite, il a adhéré successivement au Nouvel ordre européen en 1951, au Front fédéral fasciste en 1966, au Faisceau belge en 1972, au Front nationaliste populaire en 1976.

Le rapport Jonathan précise encore que Jean Bultot participa à des « réunions confidentielles », auxquelles prenaient part De Rycke, Raymond Lippens, le patron de taxis et un certain José S.

Raymond Lippens, c'est notamment le "casse de la rue haute" (avec Serge de Thibault de Boesinghe ?).

Il y a décidément beaucoup de liens entre le "casse de Nice" (Albert Spaggiari, bien connu de Stefano Delle Chiaie et de Elio Massagrande) et le "casse de la rue haute".

Jean Bultot doit au minimum avoir entendu parler des terroristes italiens réfugiés en Espagne bien avant le Paraguay...

Elio Massagrande est cité dans

Il est question de Amos Spiazzi dans

Puppetmasters: The Political Use of Terrorism in Italy
Philip Willan





(...)





(...)





(...)

Jumelage Vérone - Ixelles en 1982 ... avec Amos Spiazzi








(traduction)

Pièce 8: Composée d'une enveloppe adressée à FOSSATO DARIO ayant pour expéditeur le T. Col. AMOS SPIAZZI. A l'intérieur se trouve une lettre de transmission d'une "carte sociale" pour l'année 1982, accordée en cadeau, sans avoir à payer le montant de 1.5000 que l'officier aurait retourné à BRUXELLES, en date du 15-05-1982. Dans le texte, FOSSATO est également invité à la cérémonie de jumelage, qui se tiendra les 28-29 août 1982, à VERONA, pour le jumelage entre cette ville et la ville belge d'IXELLES, cérémonie qui est censée avoir une signification militaire. SPIAZZI signe "LE PRESIDENT DE LA SECTION ITALIE" mais on ne sait pas quoi.

On peut voir Amos Spiazzi dans le reportage de la BBC

https://www.youtube.com/watch?v=AUvrPvV-KQo

Il est question de Pietro Gunnella dans le livre suivant :

https://fr.scribd.com/doc/35800484/Beccaria-Lenzi-Schegge-Contro-La-Democrazia

http://antonella.beccaria.org/tag/pietro-gunnella/

Schegge Contro La Democrazia
Antonella Beccaria - Riccardo Lenzi
(2010)

(traduction)

Éclats contre la démocratie

(...)

s'être laissé tromper par les déclarations d'Amos Spiazzi concernant la cessation de l'activité du "Nuclei Difesa dello Stato" le 18 juillet 1973, alors que la documentation qui lui avait été confisquée ainsi qu'à son collaborateur Pietro Gunnella (ancien républicain, frère d'Aristide Gunnella, à son tour, sous-secrétaire et membre du conseil d'administration de Ente Minerario Siciliano) montre qu'après une période d'hibernation, leur activité - au moins à Vérone - a repris et s'est développée en étroite relation avec celle des "ordinovistes" vénitiens. La documentation relative - maintenant dans la procédure du procès en cours devant la cour d'assises de Brescia - montre qu'il s'agissait de civils (dont beaucoup appartenaient à l '«ordre nouveau» vénitien) formés par des structures secrètes des forces armées pour être mobilisés pour des fonctions anticommuniste en cas de bouleversements internes

(...)

Un document intitulé «Propositions pour l'opération de continuité» saisi en 1983 à Pietro Gunnella, un collègue de Spiazzi, fait référence à la restauration des unités de défense de l'État après octobre 1979

(...)

Les actes relatifs ainsi que ceux relatifs à Gunnella ont été envoyés le 27 juin 1983 pour la compétence de l'autorité judiciaire de Venise.

(...)

C'est certainement une étrange coïncidence que le conseiller de cet organisme soit Aristide Gunnella, frère de Pietro Gunnella, collaborateur d'Amos Spiazzi et membre de la Ligue mondiale anticommuniste, la "WACL", dont le chapitre italien était présidé par le général Magi Braschi . Il a été le théoricien de la guerre psychologique et l'un des professeurs pour la formation des "noyaux de défense de l'État".

( Note : ) Aristide Gunnella, le frère de Pietro, avait participé à la réunion de Copenhague en 1967, à laquelle a également participé Pacciardi, indiqué par Edgardo Sogno comme chef du gouvernement qui devait suivre le coup d’État de 1973-1974

(...)

L'identification du groupe des "ordinovistes" vénitiens dont Carlo Digilio faisait partie comme pivot de la politique du massacre à partir de 1969, le caractère interne d'Amos Spiazzi, Stimamiglio, Fachini, Melioli, le préparation d'un projet de changement institutionnel subversif développé depuis 1978 dans le Latium par le groupe De Felice-Semerari-Signorelli et à Vérone par le groupe Gunnella-Spiazzi-Maggi-Soffiati-Fachini, la connaissance préalable documentée du projet de massacre provenant de Fachini, Rinani et Melioli, montrent que les relations vénitiennes de Valerio Fioravanti avant et la protection après le massacre n'étaient pas un fait occasionnel.

(...)

(traduction partielle)


Le président du PRI recueille également des voix sur l'île par l'intermédiaire du «picciotto» Gunnella, que même 30% des PRI voulaient expulser pour son affiliation à la mafia.


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Il est question de Aristide Gunnella et de la mafia dans l'article suivant :

https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1991/10/20/su-gunnella-indaga-per-mafia.html

E SU GUNNELLA S' INDAGA PER MAFIA

(...)

Une vidéo avec Aristide Gunnella :

https://www.youtube.com/watch?v=PObz-lR47YQ

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Aristide Gunnella a fait l'objet d'enquêtes à cause de sa proximité avec certaines familles mafieuses.

Il a aussi été vice-président du comité économique de l'OTAN.

I santuari: Mafia, massoneria e servizi segreti: la Triade che ha ...
Emanuele Macaluso
(2014)





(traduction)

Aristide Gunnella (Mazara del Vallo, 1931), un leader républicain sicilien, a été élu député pour la première fois en 1968. Il sera réélu dans les cinq législatures suivantes. En 1993, il est tombé sur Tangentopoli. Ancien cadre de l'Ems, il a été accusé par la gauche, dans les années 70, d'avoir engagé le chef de la mafia Peppe Di Cristina. La commission antimafia a même dénoncé les relations personnelles entre le député et la mafia, niées par Gunnella. Le Pri probiviri a décidé de l'expulser du parti mais le leader républicain, Ugo La Malfa, qui avait déjà défendu Gunnella lorsqu'il avait voté Ciancimino maire de Palerme, a annulé leur décision. En 1987, il a été ministre des affaires régionales au sein du gouvernement de Goria, jusqu'en avril 1988.

Pietro Gunnella était important pour Elio Massagrande. Il était le frère d'Aristide Gunnella, politicien membre du "Partito Repubblicano Italiano" et du comité économique de l'OTAN... accusé d'être un "homme d'honneur" de Cosa Nostra.

Aristide Gunnella

https://www.siciliaogginotizie.it/2020/01/25/mazara-incontro-al-palazzo-di-citta-con-lex-ministro-aristide-gunnella/

Cosa Nostra: L'entretien historique
Giovanni Falcone, Marcelle Padovani





Voir :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Di_Cristina

(...)  En 1970, la Commission de la mafia sicilienne a été reconstituée. L'un des premiers problèmes à résoudre une demande de soutien formulée par Junio Valerio Borghese concernant un projet de coup d'État néofasciste en échange de la grâce de mafieux condamnés comme Vincenzo Rimi et Luciano Leggio. Giuseppe Calderone et Di Cristina sont allés voir Borghese à Rome mais Gaetano Badalamenti s'est opposé au plan. Finalement le Golpe Borghese a échoué dans la nuit du 8 décembre 1970  (...)


Excellent Cadavers: The Mafia and the Death of the First Italian Republic
Alexander Stille

(selon un lecteur attentif)

On Amos Spiazzi and Paola Ruffo di Calabria ...

I can say that one member of the Ruffo's family, Fabrizio Ruffo di Calabria had close contact with coupist and P2 member Edgardo Sogno, and Spiazzi may have known him as he knew Sogno. Also, another member of the family, Francesco Ruffo di Calabria, had a villa in Monselice, near Padova, were far right extremist and veterans of Mussolini's army had meetings and planned to coup the government. One of the participants was Maurizio Tramonte, known as the source "Tritone" by the Italian services, condemned as one of the responsible for the "Piazza della Loggia" massacre. Tramonte group and Spiazzi group are linked and the both operated in Veneto region.

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https://pnws.be/koningin-paola-dr-naam-komt-verdacht-vaak-voor-in-dossier-bende-van-nijvel/

(traduction)

En ce qui concerne la "note sur les urgences d'enquête liées à l'implication de structures de renseignement étrangères dans la prétendue stratégie de tension", transmise avec la fiche nr. 378/307~1993 du 8 mai 1996, veuillez examiner la possibilité de demander au S.I.S.Mi. toute information et tout acte utile, existant dans les archives centrales et les branches périphériques, concernant l'organisation politico-religieuse appelée "ANANDA MARGA" et sur BARBARANI Francesco, mentionnés dans le chapitre "GUNNELLA Pietro" de la note susmentionnée.

https://www.csm.it/documents/21768/1994990/Corte+assise+di+Brescia+16+novembre+2010+parte+2.pdf/592301ef-472c-959a-95a0-dc39a201a5eb

(traduction)

(...)  Il avait également parlé de la fille de Romani, disant qu'il l'avait reconnue et que la fille avait été dans les parachutistes. Le témoin a déclaré que Tramonte lui avait révélé qu'il avait fait partie des services et que son nom de code était Triton. Il lui avait confié qu'il n'avait pas parlé aux services du métayer du prince Ruffo di Calabria qu'il connaissait ; qu'au procès, il avait profité du moment où il avait été autorisé à saluer Felli pour lui demander de l'aider à se sortir de cette situation, sans recevoir de réponse ; (...)


https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_la_place_de_la_Loggia

(...) Concernant Maurizio Tramonte, des photos attestent de sa présence sur la place de la Loggia le jour de l’explosion (...)

(traduction)

Aristide GUNNELLA, le frère de Pietro, entendu le 6 mai 2004 dans les bureaux du "Digos" romain, a déclaré qu'il était membre du Parti républicain depuis sa jeunesse ; qu'il avait été membre du Parlement de 1968 à 1992 ; qu'il avait occupé quatre fois le poste de sous-secrétaire d'État et une fois celui de ministre ; qu'il avait été secrétaire national adjoint du PRI et président de diverses commissions parlementaires ainsi que d'avoir occupé des postes internationaux : Pendant près de vingt ans, il a été membre de l'Assemblée de l'OTAN, où il a occupé diverses fonctions et a été membre suppléant du Conseil de l'Europe ; il s'occupe actuellement de la viticulture et de conseils juridiques, tout en continuant à suivre la vie politique du pays.

Après avoir déclaré qu'il était anticommuniste, il a confirmé qu'il avait été membre de la "Scuola Internazionale dei Quadri Anticomunisti", précisant qu'il s'agissait d'une association qui réunissait quelques jeunes du Mouvement fédéraliste européen d'Altiero SPINELLI ; qu'il n'y avait eu, en fait, qu'une seule réunion à Liège dans les années 50, à laquelle il avait participé ; que l'association rassemblait diverses âmes unies par l'anticommunisme et la volonté de construire une Fédération européenne ; qu'il ne pouvait se souvenir - vu le temps qui s'était écoulé - des sujets qui étaient traités ; qu'il était certainement question de politique internationale liée au choc entre l'Est et l'Ouest.

GUNNELLA a pris connaissance du document daté de "Bruxelles, 26 février 1954" dans lequel il est cité comme Président du Comité Central pour l'Italie de l' ''E.I.D.A.C.'' et a participé à une réunion de l''ECOLE INTERNATIONALE DES CADRES ANTICOMMUNISTES'' qui devait avoir lieu à Bruxelles le 27. 2.1954, a déclaré que le sigle était celui de la traduction française de l' "ECOLE INTERNATIONALE DES CADRES ANTICOMMUNISTES" ajoutant que "cette organisation était en fait inexistante et n'a jamais eu d'autre suite que ma participation à la Conférence de Liège".

Il a également confirmé qu'il travaillait pour la Confindustria à Palerme. GUNNELLA : "De novembre 53 au début de 55, j'ai obtenu une bourse pour la Confindustria et j'ai donc déménagé à Rome pendant cette période. Finalement, je suis retourné en Sicile et j'ai été nommé chef du Bureau d'études de la Sicile, qui était le Bureau sicilien de la Confindustria. Le Bureau de recherche n'a pas exercé d'activité politique mais seulement des études et des recherches sur les problèmes de l'Italie du Sud et l'industrialisation de la Sicile. Elle a organisé - avec MATTEI et le Prince PIGNATELLI - des conférences et d'autres événements. Nous n'avions aucun lien avec les bureaux politiques de la Questure ou avec les organisations anticommunistes".

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https://www.lemonde.fr/archives/article/1958/01/11/le-mouvement-d-extreme-droite-auquel-appartenait-l-inculpe-a-t-il-des-ramifications-en-belgique_2303963_1819218.html

Le mouvement d'extrême droite auquel appartenait l'inculpé a-t-il des ramifications en Belgique ?

Publié le 11 janvier 1958 à 00h00 - Mis à jour le 11 janvier 1958 à 00h00

(...)

Le journal bruxellois la Libre Belgique fournit diverses informations sur un éditeur de Liège, M. Pierre Joly, vingt-six ans, fils d'un ancien consul de Belgique en France, qui diffusa la brochure Contre-révolution, stratégie et tactique, dont M.   (...)

Il s'occupe également de l'école internationale des cadres anticommunistes, créée en 1948, et qui compte des sections en Belgique, en France, au Portugal et en Italie. Cette école est itinérante et organise annuellement des sessions d'étude auxquelles on est admis en répondant à certains critères. " M. Joly affirme qu'il s'est borné à demander à M. Pierre Bottet d'adresser " une série de lettres-circulaires adressées à des militaires stationnés en Afrique du Nord ainsi que treize envois contenant vingt-sept livres Contre-révolution, stratégie

(...)

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Mes combats: carnets de route 1954-1962
Joseph F. Ortiz
Éditions de la Pensée moderne, 1964 - 311 pages





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Sur Pierre Joly, il faut lire :

https://donum.uliege.be/expo/etudiant_liberal/pdf/P00176E0_1960_03.pdf

Il est question du Paraguay dans le livre (recommandé par François Raes) "The Marseilles Mafia"








On retrouve cela dans

https://books.google.be/books/about/La_grande_fili%C3%A8re.html?id=Fx9YDwAAQBAJ&redir_esc=y

(Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine)

La grande filière: Croissance, déferlement et débâcle de la French Connection
Pierre Galante, Louis Sapin





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