Massagrande, Elio

Terrorisme in België: Polarisering en politiek geweld
Paul Ponsaers

(traduction)

de sa maison. Le nom qui me vient à l'esprit est Massimiliano FACHINI. En ce qui concerne la région de Vénétie, je ne peux pas préciser les noms car Elio MASSAGRANDE, l'un des anciens, a toujours géré l'ensemble de la situation sans citer de noms, en disant qu'il aurait toujours été l'intermédiaire, sans que des étrangers aient besoin de les connaître. MASSAGRANDE était l'ami d'un colonel de Vérone, un certain SPIAZZI, car, à ma connaissance, l'intendant de cet officier était Flavio CAMPO de Rome, membre de "Avanguardia Nazionale", on disait qu'il était l'un des chefs de la "révolte" de Reggio de Calabre. Flavio CAMPO est le parrain d'un fils de MASSAGRANDE Elio. Moi, SPIAZZI, je ne l'ai rencontré que de vue lors d'un procès.

Mais MASSAGRANDE avait aussi des gens à Rome, dont Mario TEDESCHI, également parrain d'un des fils de MASSAGRANDE. Un autre fils de MASSAGRANDE a été baptisé par un soldat parachutiste, BESUTTI de Mantoue.

Je précise qu'à ma connaissance, ce BESUTTI n'a fait son service militaire que dans des parachutistes en Toscane, à Livourne ou à Pise. Ma fréquentation de "Ordine Nuovo" a cessé au milieu des années 70, lorsque j'ai été arrêté pour mon appartenance au mouvement, pour mes contacts avec le groupe CONCUTELLI et donc, pour le meurtre de OCCORSIO. En 1982, j'ai commencé à collaborer. J'ai été en prison pendant environ six mois en 1976, en 1981 pendant dix mois et en 1982 pendant dix mois. En 1981, j'ai rencontré à la prison de Viterbe un extrémiste de Milan qui avait tué un militant de gauche et qui était dans une cellule avec un certain ROCCHI de Tivoli. Giusva FIORAVANTI est également passé par la prison, avec qui je n'ai pas eu de contact même pour le saut des générations. En 1982, dans la prison de Paliano, j'ai rencontré d'autres éléments de droite qui, comme moi, collaboraient. Dans la prison de Viterbe, il y avait aussi Bruno DI LUIA que je connaissais déjà. En remontant dans le temps, je précise également que j'ai eu des relations avec Avanguardia Nazionale de la jeunesse, en fait je me suis présenté aux élections municipales de Rome en 1962 sur une liste qui avait été préparée par DELLE CHIAIE. Après les élections, le directeur de la jeunesse de "Avanguardia Nazionale", Cataldo STRIPPOLI, aujourd'hui décédé, a accusé DELLE CHIAIE, disant que la liste était dérangeante et était financée par les Affaires réservées du ministère de l'Intérieur. A cette occasion, ils ont déclaré que le directeur de l'opération était un sénateur du MSI de Florence. Maintenant, je ne me souviens plus du nom, mais je l'ai déjà mentionné à M. VIGNA dans mes dépositions. Depuis lors, je n'ai plus rien à voir avec DELLE CHIAIE.

On peut voir Amos Spiazzi sur

https://www.youtube.com/watch?v=c9LFPSxdNFA&t=305s





A regarder au moins jusqu'à 1:16':30"

A 1:15':30" "Derrière les noyaux (de défense de l'Etat), il y avait non pas la CIA mais les militaires américains"

(traduction)

A la fin 1970, début 1971, j'ai quitté le groupe ON à Vérone et je me suis lié d'amitié avec le colonel Amos SPIAZZI, qui fréquentait MASSAGRANDE, BESUTTI et BIZZARRI très occasionnellement et commandait une unité d'artillerie à la caserne Del Duca à Montorio Veronese. Spiazzi avait reçu des ordres de ses supérieurs d'organiser des groupes de personnes qui pourraient soutenir les structures de l'armée en cas d'attaque redoutée des pays du Pacte de Varsovie. Cette structure s'appelait la Légion; la Légion au niveau véronais se composait d'une dizaine de groupes de 5-6 éléments qui ne se connaissaient pas. Je l'ai rejoint dans la Légion de Vérone qui était la V, en tant que simple participant d'un groupe dont le chef était mon ami Ezio ZAMPINI maintenant décédé.

A cet égard, je confirme ce qui a été enregistré à la page 3 de l'interrogatoire du 16.03.1994. Cette structure a été dissoute à la fin du printemps 1973. Le responsable de la Légion de Vérone était SPIAZZI. Les réunions ont eu lieu au club Charlemagne ou au siège du Mouvement de l'opinion publique dans la Via Dei Mutilati ou au domicile du colonel SPIAZZI.

Il est question plus haut du professeur Gunnella, qualifié de "boîte aux lettres".

Il était le frère de Aristide Gunnella, politicien, membre du PRI ("Partito Repubblicano Italiano").

A son sujet :

https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1991/10/20/su-gunnella-indaga-per-mafia.html

la Repubblica.it

E SU GUNNELLA S' INDAGA PER MAFIA

1991 - 10 - 20

(traduction)

L'hypothèse du crime est celle d'une association de malfaiteurs de type mafieux, la demande d'autorisation de procéder est partie du procureur de Marsala. Nous enquêtons sur l'honorable Aristide Gunnella, l'ancien «père» du Pri sicilien. Les révélations du repentant Rosario Spatola sur «la mafia et la politique» apportent encore plus de trouble à l'ancien ministre, qui est le protagoniste de la scène palerméenne depuis au moins vingt ans. Le procureur Paolo Borsellino a conclu hier la première partie de son enquête très délicate (...)  La véritable enquête sur les relations présumées entre Gunnella et la mafia commence maintenant (...)


Note : Paolo Borsellino a été assassiné le 19 juillet 1992

Un proche de Elio Massagrande était Amos Spiazzi. Le supérieur de ce dernier était le général Adriano Giulio Cesare Magi Braschi, l’un des principaux participants à la rencontre de l’Institut Pollio. Braschi aurait été « lié avec des représentants de l’OAS tels que Jacques Soustelle, » et il était actif dans une structure de l’OTAN, comme le rapporte une note des services secrets faisant l’éloge de « ses capacités dans le domaine de la guerre non-conventionnelle ».

L’un des principaux témoins de Salvini, Carlo Digilio, a parlé de ses rencontres à Vérone avec Spiazzi, Magi Braschi et des terroristes néo-fascistes comme Carlo Maria Maggi et Carlo Fumagalli. Magi Braschi est mort en 1995. Au début des années 1980, il était devenu le dirigeant italien de la Ligue anticommuniste mondiale.

Magi Braschi n'est pas un fasciste mais un catholique libéral très à droite et très anticommuniste.

Il devait bien connaître Robert Close et John Singlaub...

Voir :

https://it.wikipedia.org/wiki/Adriano_Magi-Braschi

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Storia dei servizi segreti in Italia
Giuseppe De Lutiis
Editori riuniti, 1984

(traduction)

Selon De Lorenzo, pour tenir la gauche à distance, il suffisait d'avoir un service secret valable, soutenu par une force militaire réduite (la "brigade mécanisée").

Comme vous pouvez le voir, il s'agit d'un contraste qui implique deux "écoles" : la première a vu le jour avec la conférence du Parc des Princes, et a bénéficié du soutien explicite du leadership militaire américain. La seconde n'a pas bénéficié d'un grand soutien international, mais Di Lorenzo, avec son dossier, s'est très bien défendu.

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La strage degli innocenti: Perché Piazza Fontana è senza colpevoli
Maurizio Dianese, Gianfranco Bettin
Feltrinelli, 2002

(traduction)

Le général Aloja qui, également inspiré par Ordine Nuovo, constitue la "Section de guerre psychologique" au sein du Bureau de formation (plus tard "Noyau de guerre non orthodoxe") dirigé par le général Adriano Magi Braschi.

Grâce à ces liens stratégiques, Ordine Nuovo participe au premier rang d'une conférence qui occupe une place cruciale dans les années à venir et prépare ce que l'on appellera la "stratégie de la tension".

La conférence est promue par l'Institut d'études militaires Alberto Pollio.

Inside the League
Anderson & Anderson
1986

The Iran-Contra Connection
Marshall,J
1987

Washington's War on Nicaragua
Holly Sklar
(1988)

In Banks We Trust
Penny Lernoux
1984

Though Argentina was the P-2's headquarters in Latin America, it also had important lodges in Uruguay, Paraguay, and Brazil. In Montevideo Gelli's associate, Count Ortolani, built up a membership of at least  five hundred, including prominent military hardliners . Using the diplomatic cover of ambassador of the Order of Malta , he also acquired large real estate holdings in association with Gelli. After the P - 2 scandal broke in Europe , Gelli fled to Montevideo , where he hired a private plane to fly him to a ranch he owned in southern Brazil. Ortolani sought refuge in São Paolo, Brazil. The Uruguayan military obligingly waited until he left the country to act on an Interpol request for a search of his house . But Uruguayan authorities refused to release the papers found there, presumably because they contained incriminating evidence against military officials. In Brazil , by contrast , the P - 2 lodge was still in an incipient stage , with only nineteen members , mostly businessmen and none politically important . Ortolani's Banfisud bank had a branch in Brazil , and Gelli owned property in São Paulo and Rio de Janeiro , where his sister and daughter lived . But the atmosphere in Brazil , which was undergoing a process of democratization , was not conducive to P - 2  (...)

General Alfredo Stroessner , the region's longest - ruling dictator , has also given sanctuary to drug traffickers and neofascist terrorists , such as Elio Massagrande and Gaetano Orlando , prominent members of Delle Chiaie's Ordine Nuovo and wanted for murder in Italy  (...)

Il y a une intéressante notice sur Roger Pearson (WACL, etc) sur

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Pearson_(anthropologue)

(...)






(traduction)

Réponse : à cet égard, je vous dis que Ciolini circule, en toute impunité, dans les différents États étrangers. Le nom de famille que je connais est Kaufman. Le fait est que, bien qu'il ait été recherché par des mandats d'arrêt internationaux, il n'a pas été arrêté et un document vous a été remis montrant que le Marschall de Miami a reçu l'ordre de ne pas arrêter Ciolini, alors que son adresse à Miami avait été identifiée.

Je peux documenter et produire des articles de presse à ce sujet (coupures de presse de "Il Progresso" du 17 et du 20 novembre 1985) qu'Elio Massagrande arrêté à Miami a ensuite été libéré bien que son identification ait été faite sur la base des empreintes digitales.

Je produis également une coupure de presse montrant qu'un certain Steve Vitale, le partenaire de Ciolini dans des entreprises illégales, (Ciolini lui-même a utilisé son identité pendant un certain temps), a trouvé refuge auprès des autorités fédérales. Le Vitale susmentionné était employé par le cabinet d'avocats Walterts et Costanzo. Le frère de l'avocat Walterts est le général Vernon Walterts qui est sur le point d'arriver en Italie pour convaincre le gouvernement italien de prendre des sanctions contre la Libye. Cela montre à quel point Ciolini bénéficie d'une protection.

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Steve Vitale apparaît aussi dans le livre suivant

Puppetmasters: The Political Use of Terrorism in Italy
Philip Willan





Note : est-il vraiment lié au FBI ? La référence donnée par Phillip Willan est



La mention du FBI est peut-être une erreur.

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Malgré la faute d'orthographe, il est question de Vernon Walters :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vernon_Walters

et du bureau Walters & Costanzo

https://books.google.be/books?id=Nuyj-KupidEC&pg=RA7-PA15&lpg=RA7-PA15&dq=%22Walters+%26+Costanzo%22&source=bl&ots=DH4t4gvt58&sig=ACfU3U0clE_RvarfrTLp1xgWoaP5XSam3A&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwia_8aK1bPsAhWG_qQKHeehBs8Q6AEwA3oECAgQAg#v=onepage&q=%22Walters%20%26%20Costanzo%22&f=false

Department of State News Letter
United States. Department of State







Note : encore un ancien du CIC...

https://papertiger.org/vernon-walters-portrait-of-a-terrorist/





https://archive.org/details/CovertActionInformationBulletinIssue26ChomskyOnTheLibyaAttackAndCAIBIndex

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CIA à Langley, en Virginie, le 30 janvier 1976. Bush succède à William Colby, qui a pris sa retraite. De gauche à droite : Le Juge Stewart, Barbara Bush, le général Vernon A. Walters, Bush et le président Ford.

(traduction)

Vous avez mentionné tout à l'heure Delle Chiaie, Massagrande et Ciolini. Pourquoi ?

Ils sont tous là. Le moment venu, j'ouvrirai le chapitre sur le terrorisme noir italien aux États-Unis et je verrai si les ministres italiens et américains font du troc sur ma peau. De toute façon, il est vrai qu'Elio Massagrande était en Amérique, comme Ciolini et Delle Chiaie, comme les "Loups gris" d'Ali Agca. Le chef du Marshall Service de Miami, Donald Hess, l'a confirmé involontairement à un de mes enquêteurs.

Et qui est cet enquêteur ?

Pour l'instant, je l'appelle avec nom de code "Valjean". En Italie, je vais faire sortir les preuves.

Il est possible que Steven Vitale soit la personne ci-dessous ...








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Une des questions qui se posent est la crédibilité de Francesco Pazienza

https://www.repubblica.it/2009/01/sezioni/politica/pazienza-gelli/pazienza-gelli/pazienza-gelli.html

Sur Vernon Walters :

http://www.uspresidentialhistory.com/vernon-a-walters/

https://www.washingtonpost.com/archive/lifestyle/1985/12/16/vernon-walters-back-in-his-world/0b4dab21-5caf-44bd-bc4a-965dcea61c85/

https://books.google.be/books?hl=fr&id=-iYxAQAAIAAJ&dq=steven+vitale%2C+bahamas&focus=searchwithinvolume&q=%22steven+vitale%22

I.S.L.A., 1975

Autre orthographe :

Key Officers of Foreign Service Posts





Avec cette orthographe :

Times of Havana Publishing Company, 1978





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The Tarnished Door: The New Immigrants and the Transformation of America
John Crewdson
Times Books, 1983

Il y a plusieurs choses intéressantes dans les déclarations de Francesco Pazienza.

C'est un personnage controversé. Il faut relire ce qui le concerne dans un livre de 1988 ("Intelligences secrètes" de Fabrizio Calvi)

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(traduction)

M. Parisi a cependant oublié de mentionner que le 15/7/1982... Ciolini a reçu de ses services la somme de 27 millions et 900 000 lires à l'Hôtel du Rhône à Genève.
(Témoignages de Michele Fragranza aux juges Tricomi et Vigna 17/3/1983 et Campo et Fleury 12/10/1983).

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(traduction)

Il mentionne Elio Massagrande avec qui il prétend avoir une rapport (?) ou une quelconque relation depuis 1976. Il prétend donc que le démembrement d'O.N. est suivi de l'infiltration de groupes appartenant soit à la police, soit aux services secrets pour provocation.

Rappelons simplement comment, en novembre 1985, précisément, Massagrande a été arrêté et libéré aux États-Unis pour ... erreur. Tout cela sous le nez et le couvert du ministre de l'Intérieur, M. Parisi, et du fonctionnaire de Grazia e iustizia Palamara. Donc, au moins en ce qui concerne la déclaration de Delle Chiaie, les faits lui donnent raison.

(traduction)

En fait, c'est CIOLINl qui m'a appelé pour me dire que Steve VITALE - soi-disant ex-agent du FBI, agent consulaire à Naples, à Paris et enfin au BAHAMAS où il a été impliqué dans un scandale avec le représentant personnel du Président des Etats-Unis CARTER au VATICAN, l'avocat David M. WALTERS, frère du Général WALTERS qui est aujourd'hui le chef de la délégation américaine auprès de l'ONU et qui est également connu en Italie pour ses récentes errances lors des tensions en Méditerranée - l'a prévenu que la police était en route pour l'arrêter.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Vernon_Walters

(...)

Dans les années 1960, Vernon Walters fut attaché militaire en France, en Italie et au Brésil. En 1961, il proposa même une intervention militaire américaine en Italie, si le parti socialiste italien participait au gouvernement italien

(...)

Autobiografia di una repubblica: le radici dell'Italia attuale
Guido Crainz




(traduction)

De leur côté, les documents américains offrent un aperçu significatif de l'impulsion donnée par les États-Unis à l'action anticommuniste. Elle a été particulièrement dure pendant la guerre de Corée, mais elle s'est également poursuivie pendant les années Kennedy, en raison de la présence de larges secteurs de l'administration qui contredisaient et entravaient les nouvelles orientations. Cela a conduit à la réunion qui a eu lieu à l'ambassade à Rome en novembre 1961, au cours de laquelle l'officier militaire, Vernon Walters, a avancé l'hypothèse d'une intervention armée des États-Unis en cas de participation des socialistes au gouvernement (21). Par ailleurs, elle atteint la phase dans laquelle "la structure clandestine "Stay Behind" pour l'Italie, et en particulier l'organisation Gladio", commence à "être cohérente et opérationnelle". Il ne faut pas sous-estimer les conséquences à court et à long terme de la "démocratie protégée" de ces années-là, et de la dépendance à l'égard des États-Unis, qui ont souvent renoncé aux marges de l'autonomie, même si c'était possible.

21  U. Gentiloni Silveri, l'Italie et la nouvelle frontière. États-Unis et centre-gauche 1958-1965, Il Mulino, Bologne 1998, p. 268 : ce n'est qu'en octobre 1962 que Kennedy a décidé de le remplacer.