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| Massagrande, Elio | |
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HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 12 Juil 2020 - 8:31 | |
| Au sujet des armes, voir https://fr.scribd.com/document/368981848/Affaire-Mendez-Goffinon-1988 |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 12 Juil 2020 - 8:48 | |
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 12 Juil 2020 - 10:19 | |
| En 1974, une section jeunes des NEM-clubs apparaît sous le nom de Front de la jeunesse (FJ) . Bien plus tard, au moment du décès d’Emile Lecerf, le numéro 2 de cette milice néofasciste, Daniel Gilson, écrira : « (il) en fut le véritable père politique (...). Il assura ainsi notre "éducation politique" »
Daniel Gilson: « In memoriam: Emile Lecerf », in « Forces nouvelles », n° 79, mars-avril 1990
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 12 Juil 2020 - 12:48 | |
| En ce qui concerne le Paraguay, il est intéressant de relire ce que Guy Bouten a écrit dans "De Bende van Nijvel en de CIA". Il y a le chapitre 18 "Vlucht naar Paraguay" (pages 265 à 281) et aussi la page 47. Guy Bouten, qui a pourtant rencontré Jean Bultot (voir page 40), ne parle pas des extrémistes italiens comme Clemente Graziani et Elio Massagrande. Il s'intéresse par contre beaucoup à Paul Vanden Boeynants et à Daniel Ceuppens, notamment à leur passé "rexiste". https://www.embassypages.com/belgium-consulate-asuncion-paraguay HEAD OF MISSION Mr Daniel Ceuppens, Honorary Consul (mis à jour ???) Deux articles de 2012 : https://www.abc.com.py/edicion-impresa/economia/don-daniel-ceuppens-un-destacado-emprendedor-y-empresario-439203.html (traduction) Daniel Ceuppens, un entrepreneur et un homme d'affaires exceptionnel(...) https://www.abc.com.py/edicion-impresa/suplementos/abc-rural/daniel-ceuppens-456075.html (traduction) Daniel Ceuppens a été l'un des grands promoteurs de l'aviculture dans notre pays. Il est né à Schaerbeck, en Belgique, le 29 mai 1940. À l'âge de huit ans, après la Seconde Guerre mondiale, il a émigré au Paraguay, où il a commencé et développé un travail louable à la tête de l'industrie avicole. (...) https://www.lanacion.com.py/negocios/2020/05/18/la-pradera-conmemoro-25-anos-de-trayectoria-y-calidad/ |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 12 Juil 2020 - 13:27 | |
| Patrick Haemers aurait bénéficié, en cas d'évasion de la prison de Saint-Gilles, de la filière d'évasion vers l'Amérique latine mise en place par l'extrême droite belge, via le Front de la jeunesse (FJ). Filière par laquelle furent exfiltrés deux militants du FJ (et sans doute aussi du groupe Delta, structure qui donnera naissance ensuite au WNP), Jean-Marie Paul (22 ans) et son amie, Béatrice Bosquet, impliqués dans l'assassinat d'un travailleur nord-africain à Bruxelles, dans un café près du local du Front (Boulevard Bockstael à Laeken) en décembre 1980. Dix-sept plus tard, en 1997, Paul sera condamné par contumace à 30 ans de prison pour crime raciste. Jean Bultot profitera lui aussi un peu plus tard de ce réseau d'évasion vers l'Amérique latine. Ex-directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles, il était également membre de Forces Nouvelles, le parti politique fondé par le FJ. Bultot par la suite s'exilera en Afrique du sud. Installé au Paraguay, Paul et Bosquet y vivraient pour leur part toujours, sous les fausses identités de Jacques Mercier et Chantal Mignon. Loden jaren: De Bende van Nijvel gekaderdPaul Ponsaers https://mozsnake.skyrock.com/1741484384-Le-livre-que-personne-n-a-ose-publier.html (...) Le 20 septembre 1989, je reçois un coup de fil étrange : -Monsieur Bultot, je m'appelle Lekeu et je vous téléphone de Floride pour vous annoncer l'arriver de Beijer ! -Beijer, l'associé de Bouhouche ? -Oui, exactement ! Il a eu quelques ennuis en Belgique, mais il vous expliquera. Il ne souhaite que quelques renseignements. Je téléphone de suite en Belgique pour connaître les dernières nouvelles et j'apprends que Bouhouche et Beijer sont recherchés pour un nouveau meurtre ! Le jour du printemps, soit le 21 septembre 1989, Beijer me téléphone. Nous nous fixons rendez-vous dans le centre d'Asunciòn, devant une banque. (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 12 Juil 2020 - 14:09 | |
| Selon Guy Bouten, Francis Dossogne et son père, le colonel Victor Dossogne, avaient d'excellentes relations avec le général Robert Close (qui a rendu visite au général Pinochet).
Passé un moment détective privé au Luxembourg, Francis Dossogne a refait surface en 2015 dans le nord-est de la France, à Montmédy, en étant candidat sur la liste du FN.
https://www.linkedin.com/in/francis-dossogne-b28a6696/?originalSubdomain=fr
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 12 Juil 2020 - 15:52 | |
| Dossier Godbille : Note : Aginter Press(e) n'est pas loin ... |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 12 Juil 2020 - 18:55 | |
| Les Tueurs fous du BrabantGilbert Dupont, Paul Ponsaers |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 13 Juil 2020 - 8:38 | |
| Interview de Eric Lammers : https://fr.scribd.com/document/331847964/Nouveau-Document-RTF-15 Une réaction de Michel Libert : Hormis toute considération politique, Vicente était un «réel» et exemplaire ami hors toute influence politique, capable de tout ... absolument de tout ... au titre de L'amitié et de la Fraternité .. comme autant d''autres compagnons (...)Ce que Michel Libert en a dit il y a un an : Vicente, chef de la Phalange en Belgique,à l'époquePar ailleurs, Michel Libert a dit avoir collaboré avec un certain «Marin» (prononciation à l'espagnol) par l'intermédiaire de Vicente. «Marin» était membre de l'Ambassade d'Espagne à Bruxelles.
Quant à Vicente, ce fût et resté un ami de la première heure, dès le premier contact (qui ne devait, par ailleurs, ne pas être initialement établi). Les contacts ont néanmoins été rompus, quelques années plus tard, sur ordre du PAL, chose qui me désole encore profondément aujourd'hui. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 13 Juil 2020 - 10:29 | |
| https://elpais.com/diario/1985/04/08/espana/481759207_850215.html
Dirigentes de la Internacional Fascista son investigados por el asesinato del líder 'abertzale' Santiago Brouard
Javier García Madrid - 08 abr 1985 - 0:00 CEST
(traduction)
D'importants dirigeants de l'Internationale fasciste, dont certains étaient liés à la police sous le régime franquiste, font l'objet d'une enquête pour le meurtre du leader abertzale Santiago Brouard. Un rapport de police inclus dans la convocation contient un message qu'Interpol Rome a envoyé à Madrid, daté du 27 mars 1984, dans lequel l'Italie demande des informations aux fins d'extradition de Stefano delle Chiaie, Augusto Cauchi et Pier Luigi Concutelli. Le message indique que les trois néo-fascistes ont attaqué un membre de l'ETA dans le sud de la France et en ont kidnappé un autre pour le transférer en Espagne.
(...)
Les dirigeants de l'Internationale fasciste et de l'extrême droite italienne mis en cause dans cette affaire sont Stefano delle Chiaie, Alexandra Grocco, épouse d'Elio Massagrande, Carlo Cicuttini, Augusto Cauchi Pier Luigi Concutelli et ancien membre de l'OAS - Organisation de l'armée secrète - Jean Pierre Chérid, chef de l'un des plus importants commandements des Groupes antiterroristes de libération (GAL), qui est mort le 19 mars 1984 à Biarritz lorsqu'une bombe destinée à attaquer sept ETA a explosé.
(...)
Elio Massagrande a été arrêté à Madrid au début de 1977, en même temps que neuf autres personnes, dont l'extrémiste de droite espagnol Mariano Sánchez Covisa, pour son implication dans une usine d'armes illégale découverte rue de Pelayo à Madrid.
Massagránde et sa femme Alexandra Grocco vivaient dans un village près de la ville madrilène de Villalba jusqu'à ce qu'ils s'installent sur la Costa del Sol. Alexandra Grocco travaillait dans l'agence de voyage Transalpino, sur la Plaza de España à Madrid, en relation avec les activités des fascistes italiens en Espagne. Massagrande et sa femme sont considérés comme des leaders de l'extrême droite italienne ayant des ramifications internationales. Il a été condamné en Italie à quatre ans de prison pour avoir reconstruit le parti fasciste et a participé à la tentative de coup d'État du prince fasciste Valerio Borghese en 1974.
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Est-ce la société suivante ?
Le Soir
FRAUDE FISCALE CHEZ TRANSALPINO ? TROIS ARRESTATIONS
Le 8/09/1989
(...) Fondé voici de nombreuses années par Gaëtan Jannone, la société Transalpino avait rapidement pris de l'extension dans le monde. Elle disposait ainsi, jusqu'il y a peu, de filiales installées en Italie, en France, en Espagne et en Grande-Bretagne. Transalpino s'était distinguée dans le monde des tours-opérateurs grâce à des «produits» exclusifs, comme le «billet bige» dont elle avait proposé le concept à la SNCB, ou, plus récemment, le billet «seat only» offrant aux passagers d'avions-charters d'obtenir un billet à prix avantageux sans pour autant disposer d'une réservation d'hôtel dans leur pays d'arrivée. (...)
Le 13/09/1989
(...) Cinq responsables de la société Transalpino et de ses «filiales» sont toujours sous mandat d'arrêt, à Forest, sous diverses inculpations se rapportant à d'éventuelles fraudes commises dans la gestion de la société qui a inventé le «billet beige». (...)
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https://www.academia.edu/5429595/MARIANO_S%C3%81NCHEZ_SOLER_LOS_HIJOS_DEL_20-N_HISTORIA_VIOLENTA_DEL_FASCISMO_ESPA%C3%91OL
(traduction)
(...) Le groupe avait besoin de financement, et ses membres ont décidé de créer une pizzeria.
Pour ce faire, ils ont loué un local au 6, rue Marqués de Leganés, près du Gran Way. Ils ont effectué eux-mêmes les travaux d'adaptation, sous la direction technique de l'ingénieur Eliodoro Pomar, qui a été présenté à tous par Delle Chiaie comme "un technicien du bâtiment".
La pizzeria, avec le nom approprié de El Appuntamento (en italien, "le rendez-vous"), a commencé à fonctionner en novembre 1975. Le directeur de l'entreprise était Andrea Mieville, futur responsable des voyages Transalpino ; Piero Carmassi a travaillé comme serveur et Calzona a aidé à préparer les pizzas dans la cuisine. La propriété d'El Appuntamento était enregistrée au nom de l'extrémiste de droite espagnol José Luis Clemente de Antonio, mais Stefano Delle Chiaie était toujours ce qu'il avait toujours été: le patron.
Pour la police espagnole, cette pizzeria "est devenue le lieu de rencontre de toute l'extrême droite espagnole et italienne". Entre autres, les grands leaders du néo-fascisme Elio Massagrande, Giancarlo Rognoni et Salvatore Francia.
Les magnifiques connexions des réfugiés italiens ont été décrites par l'extrémiste "repentant" Mario Ricci (qui a agi en Espagne sous le pseudonyme de "Carlo Vannoli" et dirigeait l'agence de voyage Transalpino, à Madrid) devant le juge florentin Pier Luigi Vigna, avec ces mots : "À l'hôtel Velázquez de Madrid, j'ai été présenté au prince Borghèse, que je n'avais jamais vu auparavant. À Madrid, j'ai rencontré Mariano Sánchez-Covisa et l'avocat Riesco , dont les noms ont été utilisés par Delle Chiaie, dont il était un ami très proche. Riesco m'a dit que Milá Rodriguez5 était très important pour eux. J'allais au restaurant El Appuntamento, où j'ai vu le prince Bourbon-Parme. Là j'ai aussi vu Maurizio Giargi, mais il est arrivé à la fin ; et Elio Massagrande, Salvatore Francia et peut-être Pomar avec une femme. J'ai vu Carmassi, Cauchi, Cicuttini, Rognoni et un certain Elia. " C'est presque un portrait de famille.
Les recherches ont révélé la puissance de l'intrigue. Comme l'a expliqué le juge Pier Luigi Vigna : "Les services secrets espagnols ont utilisé des éléments radicaux et violents des groupes italiens dans les provocations extrémistes des premières années de la transition. [...] Les policiers de la Brigade politico-sociale de Madrid de l'époque fréquentaient la pizzeria El Appuntamento, où les Italiens se sont rencontrés, à la recherche de mercenaires pour effectuer provocations et attaques (...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 13 Juil 2020 - 11:40 | |
| https://www.academia.edu/5429595/MARIANO_S%C3%81NCHEZ_SOLER_LOS_HIJOS_DEL_20-N_HISTORIA_VIOLENTA_DEL_FASCISMO_ESPA%C3%91OL RICCI, Mario, aussi appelé «Mario» et « Carlo Vannoli ». Né à San Sepolcro le 6 juin 1949. Il a voyagé en Espagne directement de Bruxelles pour monter, au nom de l'italien Nicola Aldo Jannone, l'agence de voyage Transalpino, une entreprise avec des succursales dans onze pays européens que la police espagnole est venue à considérer comme une véritable couverture pour le réseau de l'Internationale Noire. Collaborateur de Jean Pierre Cherid dans de multiples attentats dans le sud de la France, dont le meurtre du leader de l'ETA »Argala», exécuté le 21 décembre 1978. Parrain, avec Giuseppe Calzona, d'une des filles de Cherid. Le 5 juillet 1976, il a été condamné à cinq mois de prison dans le procès contre Avanguardia Nazionale. Le 27 mai 1977, les juges de Florence ont ordonné son arrestation pour usage de documents volés. Le 14 novembre 1979, il a été jugé par contumace pour le meurtre du juge Occorsio. _ _ _ Le mythe de la transition pacifique: violence et politique en Espagne, 1975-1982Sophie Baby _ _ _ Italicus: 1974, l’anno delle quattro stragi(traduction) Ricci rapporte qu'il a déménagé à Madrid en mai 1974, travaillant dans une agence de voyage appelée " Transalpino" : "En arrivant en Espagne, je suis resté un peu plus longtemps à Barcelone où j'ai rencontré Vinciguerra et Cicuttini, puis je me suis installé à Madrid en louant avec eux un appartement à Manzanarre... Mario le Calabrais vivait avec nous et Delle Chiaie allait et venait aussi (...) _ _ _ https://amnistiapresos.blogspot.com/2014/04/todo-atado-y-bien-atado-los-impunes.html (traduction) Mario Ricci ("Carlo Vannoli") Un autre réfugié néo-fasciste et protégé en Espagne. Il était le bras droit de Delle Chiaie et travaillait avec Cherid dans l'agence de voyage Transalpino, un écran que l'Internationale fasciste avait sur la Plaza de España à Madrid. Sous le faux nom de Carlo Vannoli, il a participé au massacre de deux personnes à Montejurra en 1976. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 13 Juil 2020 - 12:54 | |
| L'enquête criminelle sur les "tueurs du Brabant": enquête parlementaire sur ...Adrien Masset Pour information, Jean Bultot parle aussi de Kevlar dans son livre, au sujet d'une démonstration en 1984 avec Lucien Ott https://mozsnake.skyrock.com/4.html Parmi l'assemblée, nous trouvons différents directeurs de firme de sécurité en Belgique, un officier de police judiciaire de Toulouse chargé de la lutte anti E.T.A, des espagnols de la Guardia Civil aussi en charge de la lutte anti-E.T.A, une garde du corps du roi Juan Carlos, un ex-patron du G.I.G.N JEAN-PIERRE GOURITIN recyclé dans une importante société parisienne de gardiennage, etc, etc,... |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 14 Juil 2020 - 17:26 | |
| https://elpais.com/diario/1987/03/30/internacional/544053606_850215.html
GOLPE AL TERRORISMO 'NEGRO'
Un hombre 'clave' en la conexión entre servicios secretos españoles y la guerra 'sucia' contra ETA
Madrid - 30 mar 1987 - 0:00 CEST
(traduction)
COUP AU TERRORISME "NOIR"
Un homme "clé" dans le lien entre les services secrets espagnols et la "sale" guerre contre l'ETA
Le leader de l'"Internationale fasciste" a participé aux événements de Montejurra
Stefano delle Chiaie, leader de l'Internationale fasciste, est considéré par la justice italienne comme un homme clé dans le lien entre les services secrets espagnols et la soi-disant guerre sale contre l'organisation terroriste ETA. Delle Chiaie a été impliqué dans la plupart des attaques néofascistes commises en Europe, y compris celle qui a conduit au massacre de la gare de Bologne. Le fondateur de l'organisation fasciste Avanguardia Nazlonale a été impliqué dans les événements de Montejurra en 1976. La magistrature italienne prétend avoir des preuves qu'il a mené, en collaboration avec les services secrets espagnols, des attaques sur des membres de l'ETA Militaire.
La présence de Stefano delle Chiaie en Espagne est prouvée depuis 1976, date à laquelle il a fui l'Italie, accusé de divers attentats. En mai de cette année-là, lors de la fête carliste annuelle de Montejurra, Delle Chiaie a été photographié avec d'autres fascistes italiens (Giusseppe Calzona et Augusto Cauchi). À cette occasion, deux courants du carlisme (celui de Carlo Hugo et celui de Sixto) se sont affrontés, entraînant deux morts. Les fascistes italiens étaient du côté de Sixte de Bourbon, leader du secteur d'extrême droite du carlisme. Le juge de Florence, Pierluigi Vigna, expert en terrorisme noir, a déclaré qu'il avait confirmé, au cours de ses enquêtes sur le complot extrémiste en Italie, que Delle Chiaie, ainsi que les néofascistes Cauchi et Pierluigi Concutelli, avaient perpétré des attentats dans le cadre de la soi-disant guerre sale contre l'ETA militaire dans les premières années de la transition démocratique (voir EL PAIS du 12 mai 1985). Le juge Vigna a déclaré qu'il avait confirmé que certains services secrets espagnols avaient collaboré à ces activités.
"Dans le cadre de l'affaire Occorsio", a déclaré le juge Pierluigi Vigna à ce journal, "en raison de plusieurs confidences de Concutelli aux personnes qui ont témoigné dans le dossier, on sait que ce terroriste ainsi que Delle Chiaie, Cauchi et d'autres néofascistes italiens ont perpétré, à la connaissance des services espagnols, des attentats contre des basques appartenant à l'ETA".
Le dossier pour le meurtre en 1976 du juge Vittorio Occorsio, examiné par le juge Vigna, a permis de mettre en lumière certaines connexions de l'Internationale fasciste.
Le juge Vigna a déclaré que la mitrailleuse Ingram-Marietta utilisée dans le meurtre d'Occorsio pourrait avoir fait partie d'un lot d'armes vendu en 1975 par une usine américaine à la police espagnole et qui a fini par se retrouver entre les mains de Stefano delle Chiaie. La mitrailleuse a été répertoriée en janvier 1983 dans un inventaire de la Comisaría General de Información, le service d'information de la police espagnole.
Delle Chiaie, ainsi que Cauchi et Concutelli, ont été invités par Interpol en Italie à se rendre en Espagne en mars 1984, en vue de leur extradition. La police espagnole a répondu qu'elle ne savait pas où se trouvaient les trois extrémistes de droite, malgré le fait que leur présence en Espagne ait été détectée à de nombreuses reprises.
Le message d'Interpol en provenance de Rome indiquait que les trois fascistes avaient mené deux attaques contre l'ETA dans le sud de la France. En ce qui concerne l'une de ces attaques, le message d'Interpol indiquait que les trois extrémistes avaient écrasé un membre de l'ETA alors qu'il conduisait une moto, l'avaient drogué et transporté en Espagne.
L'affaire Brouard
Le nom de Stefano delle Chiaie figure dans le dossier d'enquête sur le meurtre du leader abertzale Santiago Brouard en novembre 1984.
Le Commissariat général à l'information a indiqué au tribunal chargé de l'affaire Brouard que faisaient l'objet d'une enquête les néo-fascistes Delle Chiaie, Alexandra Grocco - épouse d'Elio Massagrande -, Carlo Cicuttini, Cauchi, Concutelli et l'ancien membre de l'OAS - Organisation de l'armée secrète - Jean Pierre Cherid, chef de l'un des plus importants commandements des Groupes de libération antiterroriste (GAL), décédé à Biarritz lorsqu'une bombe a explosé dans l'intention d'attaquer sept membres de l'ETA. Cherid collaborait avec la police espagnole, a déclaré sa famille, et après sa mort, elle a demandé une indemnisation au ministère espagnol de l'intérieur.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mar 14 Juil 2020 - 18:25 | |
| Les silencieux pour "Ingram" semblaient intéresser beaucoup de monde ... The "Black" Terrorist International: Neo-Fascist Paramilitary Networks and the "Strategy of Tension" in Italy, 1968-1974Jeffrey McKenzie Bale _ _ _ Sur Mitchell WerBell III : https://en.wikipedia.org/wiki/Mitchell_WerBell_III (...) In 1967 he partnered with Gordon B. Ingram, inventor of the MAC-10 submachine gun. They added WerBell's suppressor to Ingram's machinegun and attempted to market it to the U.S. military as "Whispering Death" for use in the Vietnam War.[7] WerBell is credited with over 25 different suppressor designs and the "WerBell Relief Valve", a mechanism designed for machinegun suppressors.[4] WerBell's modular designs and use of exotic materials such as titanium in sound suppressors influence their design to the present day.[4] (...) Note : lors de la seconde guerre mondiale, Mitchell WerBell III a combattu en Chine aux côtés de John K. Singlaub et Ray Cline https://en.wikipedia.org/wiki/Military_Armament_Corporation Military Armament Corporation is a defunct American manufacturer of small arms, co-founded by Gordon Ingram, an engineer and gun designer, and Mitchell WerBell, owner of SIONICS, which manufactured gun sound suppressors. It is known for manufacturing the MAC-10 and MAC-11 machine pistols in the 1970s. _ _ _ Il est largement question de Mitchell WerBell dans le livre "Spooks" de Jim Hougan. On y lit, sans surprise, que Mitchell WerBell connaissait bien le colonel Robert K. Brown de "Soldier of Fortune" (page 28). Paladin Press a d'aileurs édité le livre "Silencers, Snipers, and Assassins" de David Truby (1972). https://www.amazon.com/Silencers-Snipers-Assassins-David-Truby/dp/0873640128 |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 8:07 | |
| Le document
The "Black" Terrorist International: Neo-Fascist Paramilitary Networks and the "Strategy of Tension" in Italy, 1968-1974
est sur
https://fr.scribd.com/document/370045353/DISSERTATION-the-Black-Terrorist-International-Neo-Fascist-Paramilitary-Networks-Strategy-of-Tension-in-Italy-1968-1974-Jeffrey-Bale
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 9:23 | |
| https://www.valdichianaoggi.it/blogs/ferru-deffe/appunti-di-viaggio-dal-paraguay/
(...) e gli epigoni neofascisti Clemente Graziani e Elio Massagrande (quest’ultimo, impiegato nell’Ambasciata italiana) (...)
(traduction)
(...) et les épigones néo-fascistes Clemente Graziani et Elio Massagrande (ce dernier, employé à l'ambassade d'Italie) (...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 9:33 | |
| http://62.210.214.184/unite/u-result_frame.php?catalogueID=15923&Auteur=FERRARI-LOPEZ+Carlos TRENTE ans de dictature ! Alfredo Stroessner président à vie du Paraguay règne sans partage depuis le 4 mai 1954. Dernier d'un certain type tragique des dictateurs latino-américains, Stroessner que l'on dit malade et assez diminué physiquement garde le pouvoir et maintient son peuple à l'écart du XXe siècle. Le Paraguay est devenu un espace à part dans la géographie américaine. Déjà au XIXe siècle ce petit pays, 406 752 km2, souffrit du voisinage des deux géants l'Argentine et le Brésil. Déjà à cette époque, le Paraguay ne suivait pas le même type de développement que ses voisins. La guerre du Chaco (1932-1935) opposa deux pays très pauvres et arriérés, la Bolivie et le Paraguay, pour le plus grand profit de la Standard Oil. Depuis lors les militaires et leurs alliés civils (les membres du Parti Colorado) n'ont pas cessé de contrôler le pays. Alfredo Stroessner dictateur « réélu » tous les 5 ans — la dernière élection eut lieu le 6 février 1983 — a fait de son pays une terre d'asile pour tout ce que la planète compte de contrebandiers, de délinquants en cavale, de banquiers véreux et de forcenés de l'anticommunisme pur et dur. Le milieu idéal pour que prolifère toute une gamme de militants d'extrême-droite associés à des financiers et à des agents des plus divers services de renseignements. Depuis le début de son régime policier, le «Lider Maximo » prit soin de peaufiner son image de marque : « le plus grand anticommuniste de l'humanité » selon la très flatteuse définition d'un proche du général-président. L'extrême violence de son régime lui a permis de se maintenir au pouvoir et d'annihiler l'opposition politique et syndicale. Dans la droite — très droite — ligne des dictateurs, Franco Salazar, Somoza, cet admirateur de son collègue Augusto Pinochet semble aujourd'hui trouver de plus en plus de difficultés à gouverner son royaume du silence. C'est que les démocrates du Paraguay commencent à manifester leur désir de liberté. L'« accord national » (Acuerdo Nacional) rassemblement de l'opposition (1) a publié récemment une déclaration unitaire et ses dirigeants réalisent depuis le début de l'année une série de « tournées d'explications » dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique. Mais Stroessner a ses supporters. Un peu partout dans le monde ses amis essaient de transmettre une certaine idée du Paraguay. En France aussi les zélateurs du « grand pacificateur du Paraguay » font leur travail en conscience. Pour preuve les papiers parus dans certains journaux français pendant les dernières années. « Paris-Match », « V.S.D. » et enfin « Minute », qui se vante même d'avoir déclenché en 1981, le «phénomène paraguayen » !, ont ouvert leurs pages aux articles dithyrambiques qui chantent les louanges d'un régime d'horreur et de corruption. Voici quelques extraits de cette excellente littérature : « Paris-Match » 19 mars 1982 ; « Une terre promise s'ouvre aux Français épris d'aventure... » « Visiblement tout le monde (au Paraguay) mange à sa faim... Seuls vous accostent les jeunes garçons d'une quinzaine d'années, les poches bourrées de billets... » Dans « V.S.D. » le titre est déjà tout un « L'appel fait aux Français qui ont peur du socialisme. » Mais c'est — sans conteste — « Minute » qui tient l'avant-garde du combat pour la réhabilitation de Stroessner et accessoirement du Paraguay. Dans ses pages on trouve des annonces invitant les lecteurs à investir dans « une terre de paix et de soleil ». Sous couvert de « tuyaux pour gagner gros au Paraguay » le journaliste Mathieu Huguenet fait l'apologie de la dictature et il rapporte les confidences de Stroessner lui-même, qui lui aurait confié : « Je souhaiterais rencontrer Chirac. » Ainsi dans la prose toujours délicate de « Minute » les Français « dégoûtés par la société à la rosé au poing » auront tout appris sur la stabilité politique, économique et sociale du Paraguay du président Stroessner. Ce « havre de stabilité et de sécurité » étonne le journaliste ; « libre entrée et sortie des devises », « chacun ici est armé », « ce pays appelé à devenir une nouvelle Suisse et un autre Texas... » Mais pourquoi après un certain mois de mai 1981 certains secteurs de la droite et de l'extrême-droite française s'intéressent-ils tant au Paraguay ? C'est que ce pays possède une solide tradition de «terre d'asile » à laquelle on veut greffer, sans beaucoup de succès d'ailleurs, le label « paradis capitaliste ». En voulant être la Suisse de l'Amérique latine, le Paraguay de Stroessner et ses complices n'arrivent à être qu'une pâle copie de ces îles des Caraïbes des années 1950. Moitié bordel, moitié établissement financier. « Terre d'asile » depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale pour un grand nombre de nazis qui trouvèrent dans les pays d'Amérique latine un refuge sûr après être passés par des filières rocambolesques et plus ou moins connues. Beaucoup plus connues après la récente arrestation de Klaus Barbie montrant que les serviteurs du IIIe Reich n'étaient pas arrivés à la nage jusqu'au Rio de la Plata. Plusieurs de ces orphelins du Fuhrer échouèrent donc au Paraguay. Les oligarchies locales et les militaires trouvèrent rapidement les documents nécessaires pour leur permettre de repartir à zéro. Mais en Amérique latine, comme en Europe, la tentation était grande d'utiliser les connaissances des nazis pour « combattre la subversion ». Le passage à l'acte se fit au sein des services secrets du Paraguay, mais aussi du Chili, de l'Argentine, du Brésil... L'école des policiers du Canal de Panama, dirigée par les Etats-Unis, put ainsi s'épargner l'envoi de quelques instructeurs sur place. Quelques-uns de ces personnages sont morts après avoir réussi une reconversion dans les affaires... Joseph Mengele le tristement célèbre « médecin d'Auschwitz » et le pilote Hans Rudel sont encore « en activité » à Asuncion, capitale du Paraguay. Ces colonies de nazis, très fermées aux visiteurs étrangers, sont aussi des endroits un peu à part aux yeux des Paraguayens. Véritables fiefs, bien gardés et avec des aéroports privés elles sont devenues les plaques tournantes des trafics de toute sorte. On arrive ainsi à l'un des aspects principaux du système Stroessner. Son pays est devenu un no man's land, où toutes les affaires sont possibles. L'argent, d'origine parfois très douteuse, afflue, circule parmi les nombreuses agences bancaires et part blanchi pour toujours vers de nouvelles aventures. Très peu de capitaux restent à Asuncion. Ils circulent vers Rio, Miami, Panama, ou l'Europe. Les dividendes de la drogue et de la contrebande ne vont pas dormir dans les banques. Un expert financier argentin nous disait récemment : « Le Paraguay est devenu une sorte de blanchisserie des capitaux. Vous perdez un peu de la mise initiale, commissions et pots-de-vin, mais après vous avez de l'argent propre. Les généraux argentins ont utilisé pendant des années Asuncion pour sortir leurs capitaux. » Un certain nombre de Français ont voulu profiter de la manne et les anecdotes sont nombreuses au Paraguay pour raconter les mésaventures de ces « pionniers malheureux ». Il y en a cependant qui réussissent. Georges Watin par exemple. Après l'attentat du Petit Clamart, l'homme qui avait tenté d'assassiner De Gaulle trouve refuge à Asuncion. Depuis 1967 Watin fait profiter les « estancieros » et les éleveurs du Paraguay de ses connaissances en agronomie apprises en Algérie... Un autre grand ami du Paraguay est le professeur Jacques Soustelle. Il a droit fréquemment à de longs articles dans la presse du régime qui le présente comme un ancien ministre de De Gaulle en se gardant bien de mentionner les activités du professeur-commerçant en 1962. « A la fin de 1962, il ne reste plus que deux petits noyaux concurrents d'irréductibles. L'un est réuni autour de Jacques Soustelle, Georges Bidault, Argoud et Sergent, sa seule pratique consiste désormais à organiser des attentats contre De Gaulle (2). » Le 8 décembre 1962 un mandat d'arrêt est lancé contre Soustelle ; en exil à l'étranger jusqu'en 1968 ii rentre en France après l'amnistie générale et après avoir obtenu un non-lieu (octobre 1968). Voilà quelques faits historiques que les Paraguayens ne risquent pas de lire dans les journaux censurés d'Asuncion. Tout le gotha extrémiste français Soustelle est aussi un habile homme d'affaires ; il entretient d'excellentes relations avec le dictateur et au moins deux fois par an il le rencontre pour discuter des problèmes du Paraguay. Dernière affaire en date : la construction d'une cimenterie. La société Sepri (Société d'études pour les relations internationales) dirigée par Soustelle a obtenu pour un consortium français, avec la participation du Bureau central des équipements d'outre-mer, les permis de construire nécessaires. De plus, Soustelle et sa florissante société envisagent maintenant de fournir à la capitale du Paraguay des trolleybus électriques pour le transport public. Chantre de l'anticommunisme, le professeur peut avoir bien évidemment des atomes crochus avec Stroessner, et cela ne peut que faciliter les affaires. N'oublions pas que le Paraguay est un centre important pour les activités de la Ligue anticommuniste mondiale W.a.c.l. Le vice-président du parti-croupion, les « colorados », est Juan Frutos qui est aussi le président de la Ligue. Dans le comité exécutif figuraient en novembre 1979 deux Français, l'écrivain Michel de Saint-Pierre et Suzanne Labin. Cette « Ligue » très active naguère en Europe (principalement en Espagne avant la mort de Franco) développe actuellement un grand dynamisme dans les pays du tiers monde. Brésil, Argentine, Uruguay, mais aussi en Corée du Sud et aux Philippines. En France les milieux d'extrême-droite sont très présents dans ce type d'organisation. Le livre de F. Laurent, « l'Orchestre noir », donne quelques noms du gotha extrémiste français, membres de la « Ligue ». Le Paraguay sert aussi de base de repli à des terroristes pour qui une retraite dorée plus ou moins longue est nécessaire. Après l'attentat de Milan en 1969, Orlando et Massagrande trouvèrent à Asuncion un refuge et sans doute un travail. Les Argentins membres des groupes paramilitaires (A.A.A. ou « escadrons de la mort ») ont toujours utilisé cette base arrière utile et discrète. Les liens tissés depuis longue date entre les milieux de l’extrême-droite espagnole et latino-américaine passent par le Paraguay. Ce pays de cocagne pour les militants d'extrême-droite peut être aussi le lieu d'une retraite paisible et d'une reconversion dans les affaires. De toute façon à Asuncion personne ne demande l'origine ou la destination de la richesse. Une constellation de truands et de baroudeurs d'extrême-droite tient le haut du pavé dans ce pays, les affinités idéologiques rendent complémentaires ces milieux différents. Les derniers scandales provoqués en Italie par l'affaire de la Loge P 2 ont éclaboussé à nouveau le royaume de Stroessner. Il se trouve qu'un grand ami de Lucio Gelli, le « maître » évadé d'une prison suisse, Umberto Ortolani possède des propriétés au Paraguay. Il est très bien vu des milieux de droite aussi bien à Montevideo (Uruguay) qu'à Asuncion. Ortolani aurait permis a Gelli de trouver refuge dans un pays du sud de l'Amérique. Un autre émigré célèbre fut Anastasio Somoza, dictateur du Nicaragua jusqu'au triomphe sandiniste en 1979. Réfugié avec toute sa famille à Asuncion, Somoza fut abattu dans une rue de cette capitale en 1981. Un régime de cette nature attire, tout naturellement, des escrocs, des nostalgiques des combats douteux, des « croisés anti-rouges », des trafiquants de drogue, etc. C'est que l'exemple vient d'en haut. La corruption et le népotisme sont les deux piliers du système étatique de Stroessner. Les proches du dictateur ou de ses ministres reçoivent des cadeaux très juteux. Des concessions de travaux publics, des permis d'exploitation des casinos, tout est bon pour les membres de la cour dictatoriale. Récemment fut décidée la construction d'un grand hôpital, avec des crédits de banques françaises. Ce chantier fut accordé sans appel d'offre publique, à la fille de l'actuel ministre de la Santé publique. Dans le cadre de la « coopération dans la lutte contre le communisme» un visiteur français de marque déclarait récemment à Asuncion: « Ceux qui cherchent à s'éloigner du communisme pour protéger leurs propriétés peuvent aller au Paraguay. » Avec ses fortes paroles, le président du Centre national des indépendants et paysans, Philippe Malaud, présente ainsi son projet de création de petites colonies agricoles sur le territoire paraguayen. Ainsi va le Paraguay ! • (1) L'Accord national est constitué par le parti Révolucionnario Febrerista. le parti Leberal Radical Autentico et le Parti Democrata Cristiano. (2) « L 'Orchestre noir » de Frédéric Laurent-Stock |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 12:34 | |
| Elio Massagrande se vantait de ses contacts avec la WACL au Paraguay. Il a dû connaître le général Adriano Giulio Cesare Magi-Braschi, connu sous le nom de « Fortebraccio ». https://www.storiaveneta.it/inchieste/96-documenti-e-analisi-dello-scontro-politico-nel-territorio-vicentino/714-coinvolgimento-strutture-di-intelligence-straniere.html Adriano Giulio Cesare Magi-Braschi a été proche de Jacques Soustelle, un ancien de l'OAS qui est entré à l'académie française. Jacques Soustelle faisait l'éloge du Paraguay. Adriano Giulio Cesare Magi-Braschi a participé du 3 au 5 mai 1965 à la conférence organisée à l’Hôtel Parco dei Principi de Rome par l’Institut Alberto Pollio. Il était actif dans une structure de l’OTAN, comme le rapporte une note des services secrets faisant l’éloge de « ses capacités dans le domaine de la guerre non-conventionnelle ». The Darkest Sides of Politics, I: Postwar Fascism, Covert Operations, and ...Jeffrey M. Bale Le lien est devenu : http://ajcarchives.org/ajcarchive/DigitalArchive.aspx Memorandum on the history of Pro Deo. American Jewish Committee (May 22, 1957) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 16:12 | |
| Elio Massagrande et le général Adriano Giulio Cesare Magi-Braschi («Fortebraccio ») devaient se connaître.
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https://www.storiaveneta.it/inchieste/96-documenti-e-analisi-dello-scontro-politico-nel-territorio-vicentino/714-coinvolgimento-strutture-di-intelligence-straniere.html
(...) Essa era giunta a Verona per il tramite del Professor BARBARANI Francesco e del noto esponente di estrema destra Elio MASSAGRANDE, quest’ultimo già reggente di Ordine Nuovo ed in contatto con uno dei superiori gerarchici del DIGILIO nella catena informativa, il Capitano Teddy RICHARD (Vedasi apposito capitolo). Di particolare interesse il fatto che il collaboratore Carlo DIGILIO abbia detto di aver sentito parlare il MASSAGRANDE del Generale MAGI BRASCHI. Costui, come risulta dalla documentazione fornita dal S.I.S.Mi. , è stato Addetto Militare in India dal 10.8.1971 al 31.5.1975, cioè proprio nel periodo in cui ANANDA MARGA veniva esportata in Italia e, proprio nel veronese, ove il MAGI BRASCHI aveva degli interessi. (...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 16:14 | |
| Sur le général Adriano Giulio Cesare Magi-Braschi...
Government of the Shadows: Parapolitics and Criminal Sovereignty Eric Wilson Pluto Press, 15 mars 2009
(...)
The general ideas for the bombing campaign in Italy, the Strategy of Tension and the concept of 'revolutionary war' were presented at a seminar in May 1965 — financed by Colonel Rocca's Gladio division of Italian military intelligence — at the Alberto Polio Institute for Military Studies in Rome. (31) Among the participants at that seminar were top-ranking Italian military officers and politicians linked to NATO and the US. A central figure was General Adriano Magi Braschi, Chief of Division for Unconventional Warfare of the Italian Military Intelligence. He had been close to the OAS and had, according to the court case in Milan in 2001, played an important role in the initiation of the Nuclei di Difesa della Stata. Among the speakers presenting the concepts of the Strategy of Tension and `revolutionary war' were two 'journalists': Pino Rauti, leader of Ordine Nuovo, and Guido Giannettini, a fascist intelligence operative and liaison to the OAS. Both were writing a strategy booklet sponsored by the Chief of Staff General Giuseppe Aloja and were subsequently involved in the bombing campaign of the late 1960s and early 1970s
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 17:18 | |
| On retrouve Magi-Braschi aux côtés de Robert Close, John K. Singlaub, etc dans |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 17:25 | |
| https://cryptome.org/2015/12/Rogue-Agents-4th-edition.pdf
(...) The same year, Lombardo would be one of the speakers at the Parco dei Principi conference of the Alberto Pollio Institute that gave birth to the strategy of tension. In his contribution, "Permanent Communist War against the West", he called for "universal counter-guerrilla warfare". By this time, he evidently had considerable international outreach - the closing speaker at the Parco dei Principi meeting, Colonel Adriano Magi-Braschi, mentioned that he had "had pleasure in meeting Mr. Lombardo in the most diverse parts of the world". Lombardo spoke at the Alberto Pollio Institute’s follow-on conferences in 1966 and 1968 as well as a later conference on "Unconventional Warfare and Defence" held in June 1971. Lombardo would also attend conferences held by Interdoc in Noordwijk in March 1968 ("The armed forces in the psychopolitical East-West confrontation") and in Brighton in 1971. In 1974,
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Selon Guy Bouten, Ivan Matteo Lombardo était un bon ami du Major Bougerol.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 17:41 | |
| On retrouve Magi-Braschi, Singlaub et Close dans la liste des membres de la WACL :
https://fr.scribd.com/document/238950269/List-of-prominent-WACL-affiliates
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 18:03 | |
| Inside the LeagueScott Anderson, Jon Lee Anderson (1986) Page 101 |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio | |
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| | | | Massagrande, Elio | |
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