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| Massagrande, Elio | |
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Auteur | Message |
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HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Jeu 9 Juil 2020 - 19:11 | |
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Jeu 9 Juil 2020 - 19:16 | |
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Jeu 9 Juil 2020 - 19:19 | |
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 10 Juil 2020 - 9:35 | |
| https://www.delpher.nl/nl/kranten/view?query=%22Elio+Massagrande%22&coll=ddd&sortfield=date&page=1&identifier=ddd:010958525:mpeg21:a0182&resultsidentifier=ddd:010958525:mpeg21:a0182 Het vrije volk : democratisch-socialistisch dagblad 31-07-1974 De Volkskrant 31-07-1974 |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 10 Juil 2020 - 9:49 | |
| Nieuwsblad van het Noorden 12-08-1974 |
| | | HERVE
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| | | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 10 Juil 2020 - 10:02 | |
| De waarheid 02-04-1975 |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 10 Juil 2020 - 10:05 | |
| De Volkskrant 01-02-1977 (...) (...) |
| | | HERVE
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| | | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 10 Juil 2020 - 10:20 | |
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 10 Juil 2020 - 10:26 | |
| Amigoe 29-07-1978 |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 10 Juil 2020 - 15:42 | |
| http://revistas.utp.edu.co/index.php/historia/article/viewFile/22931/14731 Vol.3 Núm.2 | Julio-Diciembre de 2019 Pereira, Colombia (21 pages) (traduction) IntroductionLes années 1970 représentent une conjoncture unique dans l'histoire de l'Amérique latine, en particulier pendant la deuxième moitié de la décennie. Le coup d'État argentin de 1976 a homogénéisé politiquement le sous-continent, gouverné par des dictatures militaires inspirées par la Doctrina de Seguridad Nacional (DSN). L'image qui s'en dégage est celle d'un "bastion continental", caractérisé par un contrôle très strict des contingences internes et une surveillance méticuleuse des frontières, un blocus militaire qui ouvre néanmoins ses portes aux criminels de droit commun, aux terroristes et aux militants anticommunistes fuyant leur pays d'origine. De nombreuses pages ont été consacrées, notamment dans le domaine journalistique, aux migrations néo-fascistes en Amérique latine depuis la seconde moitié des années 70. Dans le domaine historiographique, la question des liens entre les mouvements de la droite radicale européenne et les dictatures militaires a été analysée à travers la lentille de la guerre froide. Selon la littérature scientifique, de nombreux terroristes fuyant leur pays d'origine ont vécu cachés sous la protection de l'intelligentsia, participant dans certains cas aux activités répressives menées par les régimes. Cependant, dans la production historiographique sur le sujet, il y a un cas qui a reçu peu d'attention : le Paraguay de Stroessner, la plus longue dictature militaire d'Amérique latine, qui a duré de 1954 à 1989. Une expérience qui, pendant la période sur laquelle porte ce travail, était déjà bien établie. En plus d'être le refuge d'"excellentes" personnalités, comme le dictateur nicaraguayen Anastasio Somóza, le Paraguay a été la destination de criminels de droit commun et, surtout, de militants d'organisations terroristes appartenant à la galaxie de l'anticommunisme le plus violent, sur lesquels, dans la plupart des cas, des mandats d'arrêt internationaux étaient en cours. Parmi ceux-ci, il y avait aussi d'anciens membres de l'organisation néo-fasciste italienne appelée Ordre Nouveau, parmi les principaux responsables de la stratégie dite de tension. Né d'une branche du mouvement social italien, ON a commencé son activité militante et terroriste en 1969. En 1973, elle a été dissoute par les autorités judiciaires, mais a poursuivi son activité clandestine jusqu'à la fin du milieu des années soixante-dix. Au cours des enquêtes judiciaires sur la subversion noire et des investigations de la Commission parlementaire sur les massacres, il est apparu que certains des responsables des massacres, recherchés par les autorités italiennes et Interpol, se sont réfugiés au Paraguay à partir de 1977, où ils ont obtenu la protection officielle du gouvernement Stroessner. Une condition qui a perduré même après la fin du régime. (...) L'origine des relations et l'asile politique Comme indiqué précédemment, l'émigration vers le Paraguay a commencé en 1977. La première question à se poser dans ces pages est l'origine des relations entre le gouvernement de Stroessner et les anciens militants de l'ON. La réponse à cette question est fournie par le responsable de l'organisation, principal protagoniste des événements qui seront analysés dans les pages suivantes : Elio Massagrande. La transcription d'une audience devant les autorités paraguayennes rapporte ce qui suit: (Massagrande) est arrivé au Paraguay recommandé par le Dr Rodney Elpidio Acevedo, ambassadeur du Paraguay en Espagne ; il a contacté le Dr Bestard qui était alors un haut fonctionnaire du ministère de l'intérieur et le Dr Campos Alum, au ministère de l'intérieur, (...) À son arrivée, le 16 août 1977, avec un vol en provenance de Madrid, Massagrande est enregistré et libéré peu après. L'inclusion dans les archives nationales et la libération après une courte période de temps ont sanctionné le début de la procédure de demande de protection, que Massagrande mènera à bien avec Gaetano Orlando, un fugitif italien provenant non pas de l'ON mais du Mouvement d'Action Révolutionnaire, une autre organisation de l'anticommunisme radical italien qui s'est alliée à la formation néofasciste pendant les années des attentats. En même temps que la demande d'asile, Massagrande a remis aux autorités une note biographique qui raconte, strictement de son point de vue, son histoire personnelle et politique, ainsi que les raisons qui l'ont poussé à émigrer au Paraguay. (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 11:33 | |
| https://books.google.be/books?id=xTCikarln3wC&pg=PA45&lpg=PA45&dq=Bouhouche,+Bultot&source=bl&ots=jIDecJaN8j&sig=ACfU3U3eF2cuacaDwu7s6mVRaxeqlvyYBw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwirvo_C68TqAhWLy6QKHXu7CpcQ6AEwBXoECAgQAQ#v=onepage&q=Bouhouche%2C%20Bultot&f=false L'enquête criminelle sur les "tueurs du Brabant": enquête parlementaire sur ...Adrien Masset |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 12:27 | |
| Extraits du livre de Jean Bultot...
_ _ _
(...) Le lendemain, après une agréable soirée passée à folâtrer dans Buenos Aires, nous reprenons l'avion, direction notre nouvelle patrie : le Paraguay.
PARAGUAY
Notre arrivée au Paraguay le 31.01.1986 est à la fois un soulagement et un choc terrible. Alors que nous avions déjà légèrement souffert des moustiques et de la chaleur à Buenos Aires, je crois mourir sous le coup de chaleur de l'aéroport d'Asuncion. 42° à l'ombre !
Quasi irrespirable. Nous nous présentons à la douane mais il faut disposer à l'époque de guaranies et non de dollars. Je suis autorisé à sortir et près de la vitre où stationne le public, un homme se tourne vers moi : Monsieur Graziani, un Italien en exil depuis six ans pour un meurtre qu'il n'a pas commis et pour lequel la Justice de son pays mettre huit ans avant d'admettre son innocence.
Il m'a reconnu grâce à Cyriaque et à ses cheveux très blonds et donc très rares dans la région. C'est à peine si je retiens mes larmes. En me voyant en pull de laine et en bottes, il se revoit lui-même fugitif depuis tellement de temps.
Ici aussi les mots sont superflus, les regards suffisent. Il nous conduit dans un hôtel et le soir même, je le mets au courant de mes ennuis, de mes craintes et de mon manque total d'idée de m'en sortir dans ce pays.
Le très maigre capital que j'apporte, soit plus ou moins 70.000 B n'est pas de nature à le rassurer et encore moins à me tranquilliser.
Le même après-midi de notre arrivée, une pluie tropicale s'abat sur la ville et nous sommes surpris par l'incroyable densité de cette eau qui déferle sur nous. En une demi-heure, trente centimètres d'eau dans les rues !
Les gens, devant nos regards stupéfaits, se déchaussent et marchent pieds nus dans la rue.
La première nuit dans cet hôtel garde pour moi un souvenir dont je m'amuse beaucoup aujourd'hui. Ainsi que toute personne qui met le pied pour la première fois en Amérique du Sud, je me suis enquis auprès de Monsieur Graziani des problèmes dus aux animaux et surtout aux insectes indigènes. Rien de grave, à l'exception de l'araignée veuve noire et d'un insecte appelé « chaga », sorte de gros moustique qui vous pique, pond ses œufs dans votre corps. Ces œufs remontent jusqu'au cœur et on en meurt, plus ou moins six mois plus tard.
(...)
A l'époque, je suis uniquement soupçonné de recel de titres et de détention illégale d'explosif. Monsieur Graziani nous trouve une maison meublée à louer avec un petit bail de trois mois. Le loyer s'élève à 80.000 guaranies, soit $80.
Nous découvrons aussi coût de vie dérisoire, ce qui nous sauve provisoirement, vu le peu d'argent dont nous disposons.
(...)
Nous parlerons aussi affaire et en attendant l'arrive de Claude, nous visiterons Graziani. Le travail de ganaderia (élevage de bœufs) semble aussi à Dodo un bon investissement et par correction, elle attend Claude avant d'investir dans le premier troupeau.
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 12:34 | |
| Dans le message précédent, "Monsieur Graziani" est Clemente Graziani, très souvent cité aux côtés de Elio Massagrande. Cela cadre avec l'information d'un indicateur de Guy Goffinon au sujet des liens entre Jean Bultot et Elio Massagrande au Paraguay. https://fr.wikipedia.org/wiki/Clemente_Graziani _ _ _ De Volkskrant 03-04-1971 Amigoe di Curacao : weekblad voor de Curacaosche eilanden 12-06-1973 Italicus: 1974, l’anno delle quattro stragi(traduction) Le choix de Graziani et d'autres exilés néofascistes a été celui, après la défaite du projet de coup d'État en 1974, de prendre leurs distances par rapport à l'organisme clandestin de lutte armée créé d'un commun accord les années précédentes. Nombreux sont ceux qui ont établi des alibis moraux ou qui ont répudié leurs convictions antérieures. Il est difficile d'établir la profondeur de ces réflexions. Ce qui est certain, c'est que dans les années 80, Clemente Graziani s'est réfugié au Paraguay avec Elio Massagrande, qui a continué à offrir son soutien dans ce pays à ceux qui avaient persévéré dans la politique du massacre et a trouvé un foyer également à Licio Gelli. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 13:48 | |
| http://www.bolognatoday.it/cronaca/strage-2-agosto-mandanti-dossier-Licio-Gelli.html
Strage 2 agosto, in Procura dossier sui mandanti: "Elementi certi e concreti"
„03 luglio 2015 08:54 “
(traduction)
(...) Parmi les éléments nouveaux contenus dans le volumineux dossier, la découverte - parmi les actes du procès pour l'attentat d'Italicus - d'une correspondance qui prouve l'hospitalité donnée en 1984 au Paraguay par le dirigeant d'Ordre Nouveau Elio Massagrande à Licio Gelli (déjà condamné pour la mauvaise orientation de l'enquête sur le massacre de Bologne) et l'intérêt porté à une rencontre avec Gelli, à cette occasion, par Paolo Marchetti et Rita Stimamiglio (...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 15:09 | |
| Un autre extrait du livre de Jean Bultot :
(...) Pendant ce mois d'octobre 1985, je fais plus ample connaissance avec le parti FORCES NOUVELLES.
DANIEL GILSON en est incontestablement l'âme, Francis n'y étant plus très actif !!
Quand on entre dans ce « repaire de Nazis » on est tout de suite frappé par l'atmosphère lourde et tendue du local !...la buvette est le grand centre d'attraction et en fait d'univers à la Kafka décrit par certains, l'ambiance y est bon enfant et les dernières blagues sont recherchées avec plaisir ! Bref, un endroit relax qui étonne toujours les amis que j'y emmène !!
Au courant de mes problèmes, Daniel me lance comme idée que je pourrais me refaire une vie en Amérique latine, au PARAGUAY ou en ARGENTINE.
- Nous disposons de quelques contacts par là et tu pourrais y recevoir les informations utiles pour t'y installer. (...)
_ _ _
Sur le "parti des forces nouvelles" (PFN) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_des_forces_nouvelles_(Belgique)
(...) Léon Degrelle, fondateur-dirigeant du parti Rex et général de la SS wallonne durant la Seconde Guerre mondiale, était le parrain politique du PFN (...)
_ _ _
Le Soir
LA NEBULEUSE DE L'EXTREME DROITE FRANCOPHONE
Le 16/03/1993 à 00:00
(...) Le Parti des forces nouvelles - PFN. Le PFN est né en 1974 avec le soutien du «Nouvel Europe magazine» («NEM») et du Cepic. Avec Francis Dossogne et Daniel Gilson comme leaders, il deviendra le groupe d'extrême droite francophone le plus important jusqu'à l'arrivée du Front national, en 1984. Sa branche «jeunes», le Front de la jeunesse, se rendra coupable de nombreuses violences (attaques contre des locaux ou de manifestations). En 1985, le PFN a obtenu 0,9 % des voix à Bruxelles et 1,5 % en Hainaut. À partir de 1986, le mouvement va se rapprocher de négationnistes comme Olivier Mathieu et du groupe néo-nazi l'Assaut. En 1991, le PFN se dissout et rejoint le Front national. (...)
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Vu les liens entre Elio Massagrande et Léon Degrelle, il n'est pas étonnant que Daniel Gilson (lui-même proche de Léon Degrelle) conseille le Paraguay...
https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1992-5-page-1.htm?contenu=resume
(...) Daniel Gilson a préféré passer la fin de la campagne électorale de novembre 1991 en Espagne dans l’entourage de Léon Degrelle. (...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 16:29 | |
| Sur le Paraguay :
https://www.upi.com/Archives/1987/08/17/Foreign-News-Briefs/4817556171200/
BRUSSELS, Belgium -- Justice officials Monday announced the arrest of a West German and a Paraguayan in what they said was Europe's biggest drug bust, the seizure of 253 pounds of almost pure cocaine with a street value of $62.5 million.
The officials identified the suspects as Erich Bunte, 43, born at Haan, West Germany, but a resident of Paraguay, and Jose Ljubetic-Arrellaga, 36, of Asuncion, Paraguay.
They said Bunte was arrested Friday afternoon as he drove in a hired car from Brussels to the Netherlands and they picked up Ljubetic-Arrellaga at about the same time at a mid-town hotel.
The 93 percent pure cocaine was seized at Brussels national airport Friday on a tip from the U.S. Drug Enforcement Administration and was destined for sale in the Netherlands and Scandinavia, the justice officials said.
It was hidden in a 3 ton consignment of soap labeled 'beauty products' and was carried into Brussels aboard a Lineas Aereas Paraguayas flight.
The consignment was the biggest single amount of cocaine ever seized in Europe, the officials said. The previous biggest haul was 168 pounds seized from a ship in Spain in July 1986, they said.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 16:35 | |
| Sur le forum néerlandophone, cela est suivi par
'In de jaren tachtig was een Belgisch minister verwikkeld in de internationale drugshandel via Paraguay.' Dat staat in een rapport van de centrale Duitse politiedienst, het befaamde Bundeskriminalamt (BKA). Het Belgische gerecht weet dat ook al tien jaar, maar heeft nooit de moeite genomen om uit te zoeken of die informatie klopte. Die 'minister' was een zwaargewicht in de Belgische politiek: de onlangs overleden vleeshandelaar en minister van Staat Paul Vanden Boeynants. Heeft het ene alles met het andere te maken?
De bron van deze informatie, de vroegere Duitse cocaïnetrafikant Erich Bunte, zit tegenover ons in een mistroostige kroeg in een voorstad van Keulen. Hij heeft een rijk gevuld misdaadleven achter de rug, dat hij doorbracht met een paar van de grootste misdadigers tegen de mensheid en criminelen van gemeen recht uit de na-oorlogse wereldgeschiedenis: het extreem-rechtse militaire regime van generaal Alfredo Stroessner in het Zuid-Amerikaanse Paraguay. Een bloedspannend verhaal in zes delen. (...)
(traduction)
"Dans les années 1980, un ministre belge a été impliqué dans un trafic international de drogue via le Paraguay". C'est ce qu'indique un rapport du service de police central allemand, le célèbre Bundeskriminalamt (BKA). Le tribunal belge le sait depuis dix ans, mais ne s'est jamais soucié de savoir si cette information était correcte. Ce "ministre" était un poids lourd de la politique belge : le négociant en viande et ministre d'État Paul Vanden Boeynants, récemment décédé. L'un a-t-il tout à voir avec l'autre ?
La source de cette information, l'ancien trafiquant de cocaïne allemand Erich Bunte, est assis en face de nous dans un pub lugubre de la banlieue de Cologne. Il a eu une vie criminelle richement remplie, qu'il a passée avec certains des plus grands criminels contre l'humanité et criminels de droit commun de l'histoire mondiale de l'après-guerre : le régime militaire d'extrême droite du général Alfredo Stroessner au Paraguay sud-américain. Une histoire sanglante en six parties. (...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 17:00 | |
| ( suite de https://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=2288 )
De Duitse onderzoeksjournalist Jürgen Roth was de eerste die aandacht besteedde aan het merkwaardige leven van Erich Bunte. Hij deed dat in zijn vorig jaar verschenen boek Schmutzige Hände (uitgeverij C. Bertelsmann).
De drugstransporteur werd in 1943 geboren in de buurt van Düsseldorf. In zijn jonge jaren trok hij een spoor van fraude, zwendel met cheques en niet terugbetaalde leningen door het Rijnland. Toen de grond hem te heet onder de voeten werd, week hij uit naar Afrika; het continent van de duizend criminele mogelijkheden. Daar kluste hij als piloot voor een ondertussen verdwenen charterbedrijf, in het nu al even verdwenen land Biafra. In 1969 kwam Bunte in de Nigeriaanse hoofdstad Lagos in de gevangenis terecht en werd hij door de Nigeriaanse justitie ter dood veroordeeld voor wapensmokkel.
(traduction)
Le journaliste d'investigation allemand Jürgen Roth a été le premier à prêter attention à la vie remarquable d'Erich Bunte. Il l'a fait dans son livre Schmutzige Hände (Schmutzige Hände, publié l'année dernière par C. Bertelsmann).
Le transporteur de drogue est né en 1943 près de Düsseldorf. Dans ses jeunes années, il a été à l'origine de fraudes, d'escroqueries aux chèques et de prêts non remboursables dans toute la Rhénanie. Lorsque le terrain est devenu trop chaud pour lui, il s'est installé en Afrique, le continent aux mille possibilités criminelles. Il y a travaillé comme pilote pour une compagnie de charters entre-temps disparue, dans le pays aujourd'hui tout aussi disparu du Biafra. En 1969, Bunte s'est retrouvé en prison dans la capitale nigériane Lagos et a été condamné à mort par la justice nigériane pour trafic d'armes.
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https://www.amazon.fr/Schmutzige-H%C3%A4nde-J%C3%BCrgen-Roth/dp/3570001164
"On devrait en fait devenir cynique ou émigrer dans une île des mers du Sud quand on se rend compte à quel point le public est trompé aujourd'hui en ce qui concerne le soi-disant crime organisé" - c'est l'expérience tout aussi déprimante qu'accusatrice de Juergen Roth. "Car celui qui, comme moi, a affaire aux criminels de ce monde à tous les niveaux depuis plus de deux décennies, qui n'a cessé de mettre en garde contre le danger d'infiltration de la société démocratique par des syndicats de type mafieux, doit être aveugle s'il ne se rend pas compte enfin que tout le discours sur la lutte contre le crime organisé est une mise en scène grandiose, une sorte de rabaissement du peuple.
Tous les gouvernements du monde promettent désormais de lutter contre le crime organisé. Mais quelque chose ne peut pas être juste. D'immenses forêts ont probablement été coupées pour le papier sur lequel étaient écrits les dangers des syndicats criminels, mais les syndicats mafieux et les parrains ne sont pas plus petits, mais plus forts et plus influents. Il doit y avoir une raison à cela. C'est la seule question intéressante pour un auteur qui traite de la mafia aujourd'hui.
Ce que j'ai remarqué au fil des ans et ce qui me met en colère ? Les mêmes politiciens qui mettent en scène avec véhémence une frénésie médiatique pour la lutte contre la mafia flirtent même avec les clans de la drogue ou les chefs de la mafia. Et c'est exactement le problème : il est facile de dire que ce sont eux les mauvais criminels, et que tous les autres sont des saints. Ce sont précisément les États constitués démocratiquement et dotés d'un système juridique fonctionnel qui pointent du doigt les États autocratiquement gouvernés où la corruption et le crime font partie du système politique de l'État. Mais quand on apprend que les mêmes États démocratiques qui appellent à la lutte contre la criminalité ne sont pas moins corrompus et moins criminalisés qu'une république bananière américaine, la politique des deux poids, deux mesures devient évidente. Et c'est précisément ce double standard qui permet aux syndicats mafieux de continuer à se développer.
Pourquoi les cartels de la drogue et les syndicats criminels du monde entier deviennent-ils la masse de manœuvre politique des gouvernements démocratiques occidentaux ? Le rôle des services de renseignement est désastreux. N'y a-t-il pas du tout de décideurs politiques responsables sur le plan éthique ? Ce sont là quelques questions qui m'intéressent aujourd'hui. Parce que le pouvoir des patrons ne découle pas seulement de leur énergie criminelle. Il s'agit plutôt de leurs liens avec les échelons supérieurs des États démocratiques, de leur fonctionnalisation pour la mise en œuvre des intérêts du pouvoir géopolitique. Et la conclusion est par conséquent décevante : ils ne veulent pas du tout lutter contre le crime organisé. Au contraire, une répression déterminée est empêchée. Afin de dissimuler cela, le public se verra offrir un spectacle dans lequel chaque politicien se surpassera dans ses promesses quant à la manière dont il procédera contre le crime organisé.
Les criminels qui possèdent des livres de parti et des passeports diplomatiques gagnent des milliards et menacent la démocratie. Juergen Roth révèle les liens entre le crime organisé international et les plus hautes instances gouvernementales des démocraties occidentales.
Dans le monde entier, le crime organisé génère un trillion de dollars par an. Et la tendance est à la hausse. Cette gigantesque puissance économique de la drogue, du crime et du sang a de puissants alliés là où ils sont le moins suspectés : dans les centres du pouvoir politique, même dans les communautés démocratiques, et dans les sièges des grandes entreprises. Des années de recherches menées par Juergen Roth ont prouvé de manière convaincante que ces résultats ne sont pas le fruit de la paranoïa.
(...)
Comment expliquer autrement le fait qu'en dépit de tous les sommets, conférences et poursuites engagés dans le monde entier, le nombre de toxicomanes dans le monde est passé d'environ 50 millions à quelque 190 millions entre 1987 et 1998 ?
Selon M. Roth, le pouvoir menaçant des organisations criminelles ne repose pas uniquement sur leur manque de scrupules, mais aussi sur leurs liens étroits avec les dirigeants des États démocratiques. Un réseau explosif qui touche les frontières de l'ordre social, comme le montrent les propos d'un responsable du BKA : "En fait, nous pourrions renoncer à nos emplois, car si nous frappons aux étages supérieurs, nous nous ferons taper sur les doigts.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 17:31 | |
| ( suite de https://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=2288 )
Mais Bunte n'était plus un aventurier ordinaire, car le Bundesnachrichtendienst (BND) - le service de sécurité de l'État allemand - s'est occupé de lui. Selon plusieurs journaux, ce service de sécurité de l'État allemand a réussi, en coopération avec l'ambassade allemande, à faire sortir de prison et du pays la personne condamnée à mort. Bunte s'installe à Marbella, où il se rebelle contre les riches de la terre. Puis il s'est aventuré en Amérique du Sud. Il a d'abord essayé l'Argentine, mais au milieu des années 70, il a franchi la frontière du pauvre Paraguay du dictateur de droite d'origine bavaroise, Alfredo Stroessner.
Il n'a pas fallu longtemps avant que Bunte n'ait également des problèmes avec le système judiciaire dans ce pays. En 1975, il s'est envolé pour la capitale paraguayenne Asunción où il a été emprisonné pendant trois ans pour avoir émis des chèques sans provision. Cela s'est avéré être la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée. Dans sa cellule d'Asunción, il a fait la connaissance de deux personnes qui l'ont rapidement amené au sommet de l'échelle sociale du Paraguay militaire : le chef de la police d'Asunción et - mieux encore - le directeur de la prison : Hirán Delgado von Leppel. Von Leppel n'était pas seulement le directeur, mais il gérait également les énormes biens que Stroessner avait volés en tant que président. Il était lui-même la porte ouverte à Stroessner.
Bunte devient le meilleur ami de Von Leppel et épouse la fille du chef de la police, bien qu'à l'époque il soit encore officiellement marié à sa seconde épouse. Bunte allait manifestement vite : alors qu'il était encore en prison, il était déjà devenu père.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 17:35 | |
| ( suite de https://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=2288 ) Paraguay : État de la drogueQuand Bunte a été libéré, il avait une nouvelle patrie et une nouvelle famille, au sens normal mais aussi au sens sicilien du terme. L'homme s'est mis au travail avec diligence. Il se niche sans effort dans le cercle restreint du régime teutonique et fonde une société après l'autre : une concession automobile, un supermarché, et surtout de nombreuses agences immobilières. Stroessner s'est occupé de Bunte. Il lui vend un de ses ranchs dans lequel Bunte gare sa famille, et lui donne l'autorisation de diriger l'hôtel annexe du casino San Bernardino avec le colonel de l'armée de l'air Gustavo Stroessner - son fils et successeur mortel. En un rien de temps, Bunte s'est impliqué dans l'affaire dont le régime de Stroessner s'est enrichi : le trafic de cocaïne. À cette époque, le Paraguay était le grand refuge de tout ce qui était virulent et violent dans le monde de l'extrême droite : Alte Kameraden, nazis fanatiques, criminels de guerre allemands, extrémistes de droite italiens et belges, terroristes et meurtriers. Mais les gangsters idéologiques ne sont pas les seuls à avoir été accueillis à bras ouverts par le régime. Les criminels de droit commun fuyant le système judiciaire d'Europe, d'Amérique du Nord et même d'Australie ont également été très bien accueillis. Ainsi, dans la seconde moitié des années 1960, le Paraguay et le régime Stroessner sont devenus le refuge de la French connection, l'organisation anti-drogue corse qui approvisionnait l'Amérique du Nord et plus tard l'Europe en drogues dures depuis Marseille. Du Paraguay, le Français Auguste Ricord - ancien employé de la Gestapo, la police secrète du régime nazi allemand - qui s'est enfui en Amérique du Sud après la libération, a organisé un impressionnant réseau sous le faux nom de Lucien Dargelles, avec lequel il faisait passer clandestinement de l'opium turc dans des laboratoires à Marseille. Elle y était transformée en héroïne et, via le Paraguay et l'Argentine, elle était vendue à la production américaine d'énergie florale. En 1972, alors que la plupart des membres de la connexion française avaient été fusillés ou - comme Ricord - emprisonnés aux États-Unis, le célèbre journaliste américain Jack Anderson a fait scandale lorsqu'il a révélé, en mai de cette année-là, dans le journal The Washington Post, que Dargelles-Ricord au Paraguay était contrôlé depuis des années par plusieurs membres éminents du régime : Pastor Coronel, chef de la sécurité de l'État de Stroessner ; le général Vincente Quinonez, chef de l'armée de l'air ; et le très puissant général de Stroessner Andrés Rodríguez, qui commandait une unité d'élite de l'armée de terre formée par les États-Unis, forte de trois mille hommes. _ _ _ https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/CIA-RDP74B00415R000400050069-4.pdf |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 17:50 | |
| ( suite de https://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=2288 )
Les ayatollahs
Erich Bunte connaissait très bien le Grupo Francés, comme on appelait la French Connection au Paraguay. Il connaissait Ricord, qui dirigeait un hôtel à Asunción, et il connaissait ses mécènes, le colonel Quinonez et surtout le général Andrés Rodríguez. Lorsque Ricord s'est retrouvé en prison en 1973, ils ont tous les trois continué ses affaires comme si de rien n'était.
Erich Bunte : "Et ils sont devenus encore plus puissants. Lorsque l'Argentine, grand pays de transit, a renforcé ses contrôles à la fin des années 1970, le Paraguay est devenu très important dans le commerce mondial de la drogue. Rodríguez était un transporteur de drogue. Il a transporté les cargaisons livrées par les grandes familles de drogue dans les pays producteurs. En Bolivie, par exemple, c'était la famille du baron de la drogue Roberto Suárez Gómez".
Au cours de ces années, des centaines de petits aérodromes et de sites d'atterrissage pour hélicoptères ont été construits au Paraguay. Le pays tout entier était un grand nid de contrebande où tout servait à cacher de la drogue, du poisson aux cœurs de palmier. On ne sait toujours pas comment Bunte lui-même s'est retrouvé dans ces structures paraguayennes de la drogue, ni quelle position il y occupait. L'histoire qui est apparue dans la presse argentine de l'époque est hallucinatoire. Même si, dans ce scénario, Bunte ne s'est vu attribuer qu'une apparition ponctuelle sur la scène internationale de la drogue.
Selon ces rapports, l'éleveur allemand avait laissé pour la vie un ami de ses aventures africaines ; un marchand d'armes et informateur, qui - comme lui - avait été pilote au Biafra : le Danois Leif Rasmussen. Rasmussen dirigeait avec sa femme un magasin de poissons à Egelsbach, près de Francfort. Mais cela n'a pas empêché ce petit homme d'âge moyen d'entrer et de sortir de chez le grand homme du commerce de la drogue et des armes sur cette planète : le Syrien Monzer Al Kassar, qui vit près de Marbella.
Bien que Bunte et Rasmussen aient vécu dans deux parties différentes du monde, ils ne se sont pas perdus de vue. Ils se sont retrouvés à plusieurs reprises, l'un des deux ayant trouvé une fumée de "gutes Geschäft". Selon Bunte, Rasmussen était devenu ami avec le frère du futur président iranien Hashemi Rafsanjani. Ce frère vivait alors en République fédérale d'Allemagne. En 1986, lorsque la guerre entre l'Iran et l'Irak a éclaté, l'ayatollah Khomeini a publié un décret pour envoyer tous les garçons à partir de quatorze ans sur la ligne de front. Les Iraniens à l'étranger ont cependant refusé d'abandonner leurs enfants pour les faire massacrer. Le régime iranien a alors déclaré que leurs passeports avaient expiré. En conséquence, leur permis de séjour en Occident est devenu invalide et ils ont dû retourner en Iran avec leurs enfants.
Rasmussen a expliqué le problème à Bunte, qui a fourni une solution. Il devait servir de médiateur avec le régime Stroessner à Asunción pour permettre à deux mille Iraniens d'émigrer au Paraguay. Ils obtiendraient un passeport paraguayen et devraient s'installer dans le Chaco, le nord inhabité du pays. Ils y seraient autorisés à se concentrer exclusivement sur les activités agricoles.
Bunte est allé plaider ce plan auprès du président Stroessner, qui l'a renvoyé à son ministre de l'Intérieur, Sabino Montanaro. Il a donné le feu vert. Par l'intermédiaire d'une de ses sociétés, Urbanización Internacional, Bunte a demandé au service de l'immigration le transfert de deux mille "agriculteurs" iraniens au Chaco. Montanaro a publié un décret à ce sujet, qui a été approuvé par le Parlement et publié au Journal officiel du Paraguay. publié.
Mais ce qui n'était pas dans le texte légal, c'est que Montanaro voulait - via Bunte - 4000 dollars (à l'époque 150.000 BEF) par passeport des Iraniens, à payer au moment de la livraison. Montanaro a fourni à Bunte un millier de cartes vierges. En d'autres termes, le ministre avait quatre millions de dollars (150 millions de francs) de crédit des Iraniens, c'est-à-dire de Bunte. Il a signé une reconnaissance de dette pour ce montant.
Et puis les Iraniens ont annulé l'accord. Bunte se trouvait là avec mille passeports sans valeur et une dette d'environ cent cinquante millions de francs. Montanaro l'a gentiment invité à une discussion à l'amiable sur le paiement. Selon M. Bunte, le général Andrés Rodríguez était également présent à cette réunion. L'argent des laissez-passer devait être déposé sur un numéro de compte auprès de sa chaîne de bureaux de change, le Cambio Guaraní.
Les deux hommes politiques avaient une solution aux problèmes financiers de Bunte. Il a pu régler sa dette en organisant des transports de cocaïne vers l'Europe grâce à ses entreprises et ses contacts. Pour soutenir cette proposition, sa femme a été enlevée au même moment. C'était à la mi-mai 1987. Bunte a donc appelé son vieux copain, Leif Rasmussen. Il a dû organiser le transport en Europe. Rasmussen a fait cela avec beaucoup de style. Lorsque la précieuse cargaison est arrivée à Zaventem, un comité d'accueil l'attendait.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 18:41 | |
| Dans le carnet de Willy Acke (16 mars 1989) : Note : je me demande ce qu'était le "GEHEIM RAPPORT"... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 11 Juil 2020 - 19:26 | |
| Un autre message de "the end" : https://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?pid=51018#p51018 08-10-2018 12:46 (traduction) Bouten : Le nom d'Antoine Delsaut vous dit-il quelque chose ? Bultot : "Ce mec, bien sur. Son fils Paul a travaillé comme bibliothécaire à la prison de Saint-Gilles. Antoine était un militant de notre parti, les Forces Nouvelles. Un vieux type, mais c'etait un copain de mon club de tir. Un jour, il m'a demandé de lui fournir cinq télécommandes vidéo. C'était quand j'en avais quelques dizaines avec Van Esbroeck. Antoine a pu les utiliser dans ses appartements en Espagne. Il a payé en liquide. Début novembre 1985, je lui ai demandé s'il pouvait me vendre des mitraillettes. De préférence uzi, Ingram ou Beretta. J'en avais besoin pour Daniel Gilson, l'adjoint de Dossogne, qui devait honorer une commande d'un militant du MSI, italien d'extrême droite. Delsaut avait un grand stock d'armes, mais à ma grande surprise, il ne pouvait rien livrer". Source : De Bende van Nijvel | Guy Bouten |
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