|
| Massagrande, Elio | |
|
+11pierre Frédéric KeBiesse EStaedtler glen2 totor pyrénéen Hoho CS1958 Feu Follet michel 15 participants | |
Auteur | Message |
---|
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 15 Juil 2020 - 20:54 | |
| https://taz.de/Soeldner-fuer-Zaire/!1678893/
taz. die tageszeitung vom 9. 3. 1992
(...) Auch der andere zairische Kontakt in Brüssel, Jean Bultot, ist im internationalen Söldnerunwesen kein Unbekannter. 1984 wurde er von einem belgischen Gericht für schuldig befunden, über den damaligen zairischen Militärattaché in Brüssel Waffen an die italienischen Neofaschisten der Partei MSI geleitet zu haben. 1990 hielt sich Bultot in Südafrika auf, wo er Mitglieder der rechtsradikalen „Afrikaner Weerstandsbewegung“ (AWB) und Wachpersonal der Firma „Springboks Patrol“ im Schießen ausbildete. (...)
(traduction)
L'autre contact zaïrois à Bruxelles, Jean Bultot, n'est pas non plus étranger au mercenariat international. En 1984, il a été déclaré coupable par un tribunal belge d'avoir dirigé des armes vers les néofascistes italiens du parti MSI par l'intermédiaire de l'attaché militaire zaïrois de l'époque à Bruxelles. En 1990, Bultot était en Afrique du Sud, où il a formé au tir des membres du "Mouvement de résistance africain" (AWB), une organisation d'extrême droite, et des gardes de la compagnie "Springboks Patrol".
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 18 Juil 2020 - 13:10 | |
| www.delpher.nl De waarheid 14-01-1975 |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 18 Juil 2020 - 13:25 | |
| https://blog.lefigaro.fr/threard/2009/05/barack-obama-et-le-syndrome-ca.html
(...)
L'internationale de l'extrême droite néo-nazie opérait à partir de Paris, sous le nom d'"Ordre Nouveau européen". Ce groupe était composé d'anciens nazis et de sympathisants plus récents du nazisme, de fascistes, d'anciens vichyssois convaincus, de franquistes, et de partisans de Salazar au Portugal, d'anciens fascistes de Mussolini, et de la junte militaire de la 'Grèce des colonels'. L'internationale rouge et l'internationale dite «noire», d’extrême droite, opéraient parfois même ensemble, partageant des buts communs de démantèlement des démocraties. C'est ainsi que le prince italien fasciste, Valerio Borghese, eut des rencontres répétées avec le militant communiste Feltrinelli, en Suisse, en 1971.
Le tableau se complique encore si l'on prend en compte les rapports très récents de juges italiens concernant les résultats des enquêtes faites sur les mouvements terroristes ayant opéré dans l'Italie des années 70. En effet, leurs rapports ont mis en évidence le noyautage systématique de tous ces mouvements par des agents provocateurs de la CIA, dont le but évident a consisté à déstabiliser la démocratie italienne dans l'espoir que l'Italie demande aide et support aux Etats-Unis, ce qui fut presque obtenu à la fin des années 70, lorsque l'Italie parvint à se redresser in extremis de sa situation de crise intérieure. En conséquence, il est clair que les USA, par le biais de la CIA, étaient parfaitement au courant des liens existant entre l'internationale néo-nazie et les Palestiniens.
(...)
Le 28 mars 1970, un autre sommet de l'Internationale néo-nazie se tint à Paris, où un ancien officier SS Belge mit son parti "totalement et inconditionnellement au service de la résistance palestinienne". Cet ex-officier SS était Jean Robert Debbaudt.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 18 Juil 2020 - 14:18 | |
| Un proche de Elio Massagrande était le militaire américain Teddy (Ted) Richards.
Comme cela a déjà été dit plus haut, il en est question dans
http://www.uonna.it/salvin52.htm
(traduction)
Avec Teddy RICHARDS, officier américain en poste depuis longtemps sur la base de la SETAF à Vicence, nous nous approchons du cœur du réseau d'information décrit par Carlo DIGILIO.
Présent en Italie depuis la fin des années 60, il avait pris la tête de la structure depuis 1974 en remplacement du capitaine David CARRET, certainement à un moment où les faits les plus graves faisant l'objet de cette enquête et des enquêtes connexes avaient déjà eu lieu.
(...)
_ _ _
Voir aussi
https://4agosto1974.wordpress.com/2013/11/26/la-storia-delle-reti-illegali-statunitensi-operanti-in-italia-negli-anni-della-strategia-della-tensione/
(traduction)
L'histoire des réseaux américains illégaux opérant en Italie pendant les années de la stratégie de tension
Posté le 26 novembre 2013
(...)
Pour en revenir au capitaine Teddy Richards, en service pendant une longue période à la base de la Setaf à Vicence, la reconstitution d'un ancien épisode datant de 1966 a été particulièrement éclairante. En mai de cette année-là, à la suite d'une enquête de l'équipe mobile à Vérone, qui avait débuté par hasard après un vol, Roberto Besutti et Elio Massagrande ont été arrêtés pour possession d'armes et d'explosifs. Marcello Soffiati et Marco Morin ont également été signalés. Tous de Ordine Nuovo.
Dans les maisons de Besutti et de Massagrande, un véritable arsenal a été trouvé : des dizaines de pistolets et de fusils, des détonateurs de différents types, 173 savons TNT, des pots d'explosifs, des fusées détonantes, des mines antipersonnel et des grenades à main. Inexplicablement libérés après quelques jours seulement, ils ont avoué avoir reçu la plupart des documents de Teddy Richards, alors en service à la caserne Passalacqua de Vérone. La procédure s'est poursuivie d'une manière assez inhabituelle. L'officier des États-Unis n'a été inculpé en aucune façon, ni par les autorités américaines ni par les autorités italiennes, tandis que les quatre ordinovistes ont été condamnés par la Pretura di Verona à des peines dérisoires (d'un à trois mois d'emprisonnement), acceptant la thèse défensive très audacieuse selon laquelle ils étaient un "groupe de collectionneurs", évidemment aussi d'explosifs ( !).
Lorsque, des années plus tard, le magistrat instructeur de Venise, Felice Casson, dans le cadre des enquêtes relatives au massacre de Peteano (il y avait également des poursuites contre Marco Morin, auteur de la manipulation d'une expertise), a essayé d'acquérir le dossier, il a découvert qu'il avait inexplicablement disparu. Seulement un parmi des milliers. Carlo Digilio a affirmé que c'est Teddy Richards qui a "fait disparaître le dossier de l'affaire du tribunal de Vérone". Une histoire troublante d'armes, de dollars et de projets subversifs. Il va sans dire que toutes les tentatives de la justice italienne d'écouter, même par le biais de commissions rogatoires, David Carret et Teddy Richards, dans la longue enquête sur le massacre de Piazza Fontana, sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Les États-Unis, comme toujours, ont refusé toute coopération.
(...)
_ _ _
Voir aussi (en italien)
https://www.csm.it/documents/21768/146316/Corte+assise+Milano+30+giugno+2001+-+parte1/00ccdeb2-3ff1-40fe-a06c-3b5e0a5112b2
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 18 Juil 2020 - 15:15 | |
| |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 18 Juil 2020 - 15:48 | |
| Le autorità statunitensi rifiutarono di dare informazioni sul suo conto, come su ogni altro agente della Rete. Prestò servizio dal 1964 al 1974 alla base Ftase di Verona e fu poi sostituito da Theodore Richards, detto Teddy. (traduction) Les autorités américaines ont refusé de donner des informations sur lui, comme sur tout autre agent du Réseau. Il a servi de 1964 à 1974 à la base Ftase de Vérone et a ensuite été remplacé par Theodore Richards, appelé Teddy. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 18 Juil 2020 - 15:55 | |
| The Angry Brigade: A History of Britain's First Urban Guerilla GroupGordon Carr |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 18 Juil 2020 - 16:01 | |
| Dans
Italia e Stati Uniti: Terrorismo e disinformazione Vittorfranco Pisano
il est aussi question du colonel américain Frederick Tepaski (également appelé Tepasky), stationné à Heidelberg, en Allemagne, mais qui fait toujours partie d'un prétendu réseau de la CIA.
(traduction)
Réseau d'intelligence américain, dans lequel des noms italiens et américains sont apparus à plusieurs reprises ailleurs: Carlo Digilio (sur les affirmations duquel est basée une partie prédominante du chapitre), Marcello Soffiati, Sergio Minetto, Giovanni Bandoli, Lino Franco, Pietro Gunnella et Benito Rossi, ainsi que David Carrett, Theodore Richards, James Hoover, Jack C. Capps, Frederick Tepasky, William C. Westmoreland.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Sam 18 Juil 2020 - 18:54 | |
| Il est bien possible que Jean Bultot ait connu Elio Massagrande. Il a en tout cas connu James G. Shortt qui a écrit un article sur le café bruxellois de Charles Masy dans la revue "Soldier of Fortune". Par ailleurs, un témoin affirme qu'il y a eu à Bangkok une réunion avec Guillaume Vogeleer, Stefano Delle Chiaie et Richard Jerome Slott (qui a en effet été en poste à Bangkok). _ _ _ Dossier néo-nazismePatrice Chairoff (1977) Voir https://libcom.org/library/appendix-i-delle-chiaie%E2%80%99s-cia-contacts ("Slott" et pas "Scott" !) _ _ _ Les tueurs, six années d'enquêtePar Gilbert Dupont et Paul Ponsaers (1988) Page 183 En 1982, Jean Bultot participe au championnat national du practical shooting. Il se classe vingtième et décide d'organiser sa propre épreuve de tir, le "J.B. Run", dans un local situé à l'arrière d'un restaurant de Leeuw-saint-Pierre. Certains tireurs y participent en tenue nazie et d'autres portent des T-shirts distribués par Soldiers of Fortune, une revue destinée aux mercenaires. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 19 Juil 2020 - 9:24 | |
| STRAGI E TERRORISMO IN ITALIA DALLA DOPOGUERRA AL 1974
(traduction)
MASSACRES ET TERRORISME EN ITALIE DE L'APRÈS-GUERRE À 1974
(...)
La position de Rauti contraste avec celle de Graziani, Massagrande, Saccucci, Tedeschi, Besutti et autres, qui refusent de retourner dans les rangs du MSI pour la mise en place d'un "mouvement révolutionnaire en dehors des schémas banals et contraignants des partis, une formation souple, adaptée aux besoins de la situation politique actuelle et structurée selon les critères des minorités révolutionnaires", qui prend le nom de Movimento Politico Ordine Nuovo.
Le mouvement, qui se définit comme le seul mouvement politique derrière une stratégie nationale révolutionnaire globale, s'est donné une première organisation provisoire lors d'une réunion le 21 décembre 1969 et une organisation plus complexe après le premier congrès tenu à Lucques en octobre 1970, communiquée aux membres avec la Newsletter réservée du 5 novembre 1970.
(...)
_ _ _ _ _ _
Au sujet de David Carrett, Teddy Richards, Richard Brenneke et le général Westmoreland :
(...)
Page 22
Lors d'une de ses réunions au commandement de la base FTASE à Vérone, en présence du capitaine Richards, Soffiati, Minetto et Bandoli (ces derniers agents du réseau d'espionnage américain), Digilio a eu l'occasion de discuter de Fort Foin, près de Bardonecchia, où en août 1970, un camp d'entraînement est organisé en présence de 40 chefs de groupe qui doivent préparer les noyaux piémontais destinés à intervenir quelques mois plus tard, lors du coup d'État Borghèse.
(...)
Page 40
Les hommes de l'OTAN et l'affaire Richard Brenneke (...)
Ces circonstances constituent une confirmation éclatante de ce qui avait été dit à l'époque par l'ancien agent américain (contrat) Richard Brenneke, qui opérait avec sa base dans le nord-est de l'Italie, interviewé par l'envoyé spécial de Tg1, Ennio Remondino, en 1990, il prétend s'être rendu plusieurs fois à Prague pour le compte des services secrets américains pour s'approvisionner en armes et explosifs destinés - si l'on peut dire - aux arsenaux du terrorisme atlantique et des groupes néo-fascistes proches de P2.
À l'époque, l'histoire était considérée comme peu fiable également en raison d'un déni bureaucratique, c'est le moins qu'on puisse dire, des autorités américaines sur l'appartenance de Brenneke aux services de renseignement américains.
C'est Digilio lui-même, grâce à sa richesse «interne» de connaissances, qui a confirmé que Brenneke était en fait un agent américain: «(...) Je peux ajouter ici que mon supérieur David Carrett, dont j'ai déjà largement parlé, m'a dit, peu avant que Teddy Richards prenne ses fonctions, que l'un des sujets employés dans les opérations spéciales dans le nord-est de l'Italie pour leur structure était Richard Brenneke, qui avait notamment servi à Trieste et dans le Frioul. jusqu'en 1974 ".
(...)
Page 41
Même sans prétendre tirer des conclusions définitives, il est nécessaire de souligner à quel point l'histoire des missions à l'Est mérite une étude distincte, à partir de l'énorme matériel fourni par Brenneke au journaliste Remondino, alors rejeté comme non pertinent tant politiquement que par l'autorité judiciaire.
(...)
Page 78
En particulier, Carlo Digilio a raconté comment les officiers américains, dans un premier temps, avaient essayé de ne pas laisser la situation dégénérer : «Dans un laps de temps que, au moins en ce moment, je ne suis pas en mesure de situer exactement, mais que cependant j'essaierai de fixer sur la base d'autres souvenirs de l'époque, le capitaine David Carrett, alors déjà mon contact dans la structure de la CIA, est venu à Venise. Il m'a contacté par le biais du système habituel dont j'ai déjà beaucoup parlé et qui consiste à placer une note dans la boîte aux lettres de ma maison à Sant'Elena. Nous nous sommes rencontrés, comme d'habitude, à l'entrée du palais des Doges de San Marco et il m'a dit qu'il voulait me parler de quelque chose de très délicat. (...)
Page 79
Je tiens à souligner que le capitaine Carrett avait certainement entendu parler de mes deux accès au chalet par les rapports du professeur Lino Franco. Carrett m'a expliqué qu'une telle attaque était contraire à leur politique et aux directives des services américains et du général Westmoreland qui préconisait également une opposition très dure aux communistes, mais sans provoquer de victimes de manière indiscriminée et que, par conséquent, une telle action n'était pas autorisée et devait être combattue, également pour les répercussions qu'elle aurait.
Il m'a donc demandé de prendre des mesures, si j'étais impliqué, pour contrecarrer et saboter ce projet".
À cette occasion, Digilio avait en fait travaillé pour que la première attaque échoue.
"Quelques jours plus tard, j'ai vu Carrett à Venise avec le même système et au même endroit. J'ai rapporté ce que j'avais fait et il m'a félicité et a dit que j'avais fait un excellent travail en ce sens que j'avais évité une chose très grave. Il m'a dit que leur structure était fatiguée de tolérer ou de soutenir les actions des services de renseignement italiens qui avaient dépassé leurs limites et ont joué avec le feu.
Il m'a confirmé, comme il l'avait déjà fait lors de la première réunion, que les actions démonstratives étaient conçues dans le sens d'attentats anticommunistes, mais pas aveugles ".
L'information était probablement parvenue aux Américains par l'intermédiaire des membres d'Ordine Nuovo (ON) romains. (...) ont ensuite transmis l'information à Carrett, lequel pour les contrôles et vérifications utilisait à son tour les agents infiltrés dans ON du Triveneto. En bref, la structure d'information américaine était au courant des projets du groupe et était favorable à une attaque purement démonstrative. Et elle avait établi des relations de confiance et de volonté de faire connaître ses projets dans le cadre d'une ligne stratégique qui pouvait être commune : à Rome, entre le niveau central de la structure d'information américaine et directement les directeurs du Centro Studi Ordine Nuovo ; en Vénétie, au niveau périphérique, entre Sergio Minetto, administrateur de la structure américaine, et le Dr Maggi, responsable de l'Ordine Nuovo pour le Triveneto.
Digilio a ajouté un détail très intéressant : "Le capitaine Carrett m'avait dit qu'ils avaient reçu les informations sur le projet dans l'environnement de Ordine Nuovo à Rome.
J'avais déjà su par Soffiati, dans le passé, que Pino Rauti était en contact avec la structure de la CIA en tant qu'informateur et administrateur et cela m'a été confirmé par le capitaine Carrett lui-même lors de la deuxième réunion, quand nous avons parlé de la façon dont ils avaient été mis au courant du projet".
(...)
Page 83
Les couvertures du commandement FTASE-OTAN de Vérone
Une réflexion séparée sur la participation de la structure d'information employée par le capitaine Carrett, basé au commandement FTASE de Vérone. (...)
Le capitaine Carrett, rencontrant Carlo Digilio à Venise avant l'attentat à Milan, l'avait prévenu que la structure américaine était déjà informée, grâce aux nouvelles acquises au centre romain d'Ordine Nuovo, que cette attaque était en préparation et cela aurait été mis en œuvre par le groupe Veneto.
Le capitaine Carrett, au lieu d'empêcher l'exécution de l'attaque et d'informer nos autorités, comme cela aurait été le devoir d'un service de sécurité d'un pays allié, s'était limité, à l'occasion, à recommander à Digilio de réduire le potentiel de l'action, réduisant l'attaque à une action intimidante sans que la bombe n'explose. (...)
Le capitaine Carrett a par la suite félicité Digilio pour son travail en se rappelant que l'établissement considérait favorablement les actions de démonstration, mais n'acceptait pas les massacres aveugles.
Le professeur Lino Franco avait non seulement envoyé Digilio à la maison de campagne (où se trouvait l'arsenal d'ON), une première fois pour vérifier les caractéristiques, mais il l'avait accompagné jusqu'à la deuxième entrée, enseignant à Ventura et à Zorzi comment préparer les déclencheurs pour les actions de démonstration tandis que les caisses en bois qui devaient servir à déposer les explosifs sur les dix trains de chemin de fer étaient déjà en cours de finition dans le chalet, grâce aux travaux de Pozzan.
Toujours en référence aux attaques contre les trains, Carlo Digilio avait directement rapporté au capitaine Carrett, lors d'une des réunions périodiques à Venise, ce qui s'était passé à l'occasion de son troisième accès au chalet, c'est-à-dire lorsque le plan d'exécution des dix attentats était pratiquement défini et les tâches ont été distribuées.
Le capitaine Carrett avait été informé par Carlo Digilio, et c'est certainement le profil le plus grave et le plus significatif des attaques du 12.12.1969 avec quelques jours à l'avance et les nouvelles reçues par Carlo Digilio par l'intermédiaire du Dr Maggi concernant l'imminence de la nouvelle phase de la stratégie terroriste avait abouti à une correspondance avec les éléments que l'officier recevait certainement de la structure centrale de Rome.
À cette occasion, Carrett n'a rien fait pour conjurer l'attaque. Il ne semble pas non plus que la structure d'information américaine - bien que pleinement informée - ait jamais fourni des informations capables d'aider le pouvoir judiciaire qui se débattait (et parmi mille obstacles) pour retrouver les auteurs d'un crime aussi horrible.
Par la suite, Carrett n'est pas intervenu pour éviter l'attaque de Mariano Rumor (le massacre à la préfecture de police de Milan) et le massacre de la Piazza della Loggia. Ceci malgré la mise en garde et bien que deux de ses agents - Digilio et Soffiati (en particulier le second) avaient joué un rôle actif dans l'organisation des attentats.
(...)
Page 84
C'est la présence massive de magistrats, de fonctionnaires, d'hommes de la police, des forces armées et d'une grande partie de la classe politique fidèle aux Institutions et à la Constitution républicaine qui a déterminé l'organisation "parallèle" de ces appareils (et secteurs politiques) qui - selon le schéma de la doctrine Westmoreland - voyaient dans la Constitution le "cheval de Troie" du communisme ou, en tout cas, un obstacle pour lutter réellement contre la diffusion de l'idéologie communiste dans notre pays.
Le procès et l'enquête longs et tourmentés de Piazza Fontana - plus que les autres - montrent de manière documentaire ces dynamiques. (...)
Il est toutefois pertinent que si des décennies d'enquêtes - avec les difficultés connues - avaient réussi à faire la lumière sur une grande partie de la subversion néo-fasciste et ses liens avec l'appareil d'État, l'enquête des magistrats milanais a permis de dévoiler les derniers aspects et le plus inquiétant des relations entre certains extrémistes de droite et des hommes des services de sécurité américains. Ailleurs dans ce rapport, il a été tenu compte de l'implication et des responsabilités de Carrett et Richards, supérieurs directs dans la zone OTAN de Carlo Digilio; et ici le massacre de Via Fatebenefratelli est reconstruit sur la base des déclarations faites par Digilio et Siciliano au G.I. de Milan Salvini, et sur la base d'éléments déjà connus.
(...)
Page 117
Comme mentionné précédemment, selon Carlo Digilio, Pino Rauti aurait été un agent américain appartenant à sa propre structure. Une confidence qui avait été faite par son «collègue» Marcello Soffiati, et qui avait été confirmée par le supérieur de Digilio lui-même, le capitaine David Carrett. De plus, comme Digilio lui-même l'a toujours dit, lors de plusieurs entretiens, le capitaine américain avait montré qu'il était au courant des plans d'Ordine Nuovo car il avait été informé directement par quelqu'un d'ON à Rome.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 19 Juil 2020 - 16:38 | |
| Extraits de
http://piazzafontana.tripod.com/piazzafontana.htm
PIAZZA FONTANA La verità su una strage Fabrizio Calvi - Frederic Laurent (1997)
(...) Selon la police de Madrid, cette usine d'armes, créée par la colonie fasciste italienne, était dirigée par le physicien nucléaire Eliodoro Pomar. Onze personnes ont été arrêtées, dont Sanchez Covisa, certains représentants de l'"activisme" italien comme Salvatore Francia, Elio Massagrande, Eliodoro Pomar, Flavio Campo et Marco Pozzan , et une jeune femme française, Annie Otal, qui s'était réfugiée chez eux.
Cependant, les deux chefs de l'Orchestre noir sont absents : Stefano Delle Chiaie et Guérin Sérac. Les amis de Massagrande sont les premiers à être surpris. Certains vont même jusqu'à accuser l'ancien bras droit d'être l'organisateur du massacre d'Atocha en privé, et disent que seule la protection dont il bénéficie au sein des services secrets espagnols peut expliquer son impunité.
Au début du mois de juin 1977, le parquet de Florence a émis six mandats d'arrêt internationaux contre les principaux dirigeants du mouvement de l'ordre noir : Clemente Graziani, Salvatore Francia, Elio Massagrande, Eliodoro Pomar, Gaetano Orlando et Marco Pozzan. Les six néo-fascistes sont accusés d'avoir organisé l'assassinat du juge romain Vittorio Occorsio à Madrid. Selon un rapport envoyé par le ministre espagnol de l'Intérieur Martin Villa à son homologue italien Francesco Cossiga, en effet, "c'est dans l'atelier de la rue Pelaio que la mitrailleuse "Ingram" utilisée pour le meurtre a été modifiée et mise au point par l'ingénieur Eliodoro Pomar".
La présence d'Eliodoro Pomar à Madrid inquiète les services de renseignement américains, qui chargent un de leurs agents de l'approcher. L'agent en question s'appelle Carlo Digilio, proche, comme nous l'avons vu, des groupes terroristes d'extrême droite, notamment en Vénétie.
(...)
Carrett parlait parfois de son supérieur, "un amiral très important nommé Samuel Graham, qui entre 1974 et 1976 était devenu célèbre dans son milieu parce qu'il avait réussi à récupérer des parties d'un sous-marin nucléaire soviétique coulé dans l'Atlantique par des cuirassés ou des sous-marins capables d'aller très loin. Il s'agissait notamment de trois missiles à tête nucléaire et de codes cryptés qui permettaient au sous-marin de communiquer avec les bases navales soviétiques".
Digilio, comme il l'a dit lui-même, dépendait "officieusement du capitaine Carrett mais ... vu ses connaissances dans le domaine des armes, il a été épisodiquement retiré de la section d'information dirigée par l'officier, qui n'avait rien à voir avec les aspects politiques, mais qui était destinée aux questions de simple sécurité militaire, pour être employé dans la section où était inséré Soffiati Marcello, dont il n'a cependant pas pu indiquer les supérieurs américains".
"Carrett" a ajouté Digilio "a également été le créateur et le promoteur de l'exercice "Awake Dolphin" ou "Active Dolphin", une opération reprise et développée en 1974 par le successeur de Carrett, Teddy Richard.
"Dauphin intelligent" ou "Dauphin actif"... avait pour but de vérifier et d'évaluer les capacités de surveillance et la réactivité de la flotte de sous-marins italiens par des activations et des provocations non communiquées précédemment à la marine italienne. Ces activations étaient effectuées au moyen de bateaux à moteur, de frégates et de corvettes américaines qui tiraient des fragments de métal suffisamment grands pour provoquer des réactions dans les équipements de défense des sous-marins, ainsi que des équipements capables d'enregistrer les échos sonar reçus et émis par les sous-marins. Digito rapporte qu'il a personnellement participé à l'une des ces opérations avec le capitaine Carrett, Bandoli et Soffiati. Digilio affirme que l'opération appelée "Active Dolphin" était une création de Carrett dont Richard avaient alors hérité ; ce détail est corroboré par un épisode rapporté par Digilio qui a vu et entendu Carrett reprocher à Richard de ne pas avoir bien mené une partie de l'opération. En fait, Carrett se souciait beaucoup de l'opération qu'il considérait comme sa propre créature. Richard connaissait aussi Soffiati et Bandoli car souvent ces derniers, avec Digilio, se réunissaient à Vérone et à Vicence avec Richard".
Contrairement à son prédécesseur, Teddy Richard a laissé des traces judiciaires de son passage en Italie, où il était impliqué dans un trafic d'armes. Le premier à l'avoir mentionné est le colonel Amos Spiazzi.
"Le célèbre Spiazzi Amos", lit-on dans un rapport de ROS, "a rapporté qu'un certain Teddy Richard vendait et échangeait des armes avec les célèbres Besutti et Massagrande et que Digilio a confirmé qu'il était la même personne impliquée dans ce trafic d'armes. L'histoire de la vente d'armes, qui était connue parce qu'elle se terminait par la dénonciation de Richard, Besutti, Massagrande et Soffiati Marcello, n'a jamais été clarifiée avec précision. En effet, le dossier relatif à la procédure pénale, demandé en novembre 1985 par J.I. Felice Casson, qui enquêtait sur le massacre de Peteano, n'était pas présent à la Pretura di Verona et le greffier du bureau n'a pas pu en expliquer l'absence. Cependant, les documents ont été partiellement reconstitués par le J.I. susmentionné par l'intermédiaire de ceux du D.I.G.O.s. de Vérone. Il a donc été établi que l'enquête sur un vol à main armée qui a eu lieu le 14.4.66, suspectait des personnes telles que les auteurs, Besutti, Soffiati et Massagrande. Les fouilles ultérieures effectuées à leur domicile ont révélé "...des dizaines d'armes, fusils automatiques, mitrailleuses, mitraillettes, grenades à main, 134 TNT, fusées à pentrite et à combustion lente, détonateurs au fulminate de mercure, T4 et gélatinisants israéliens".
"Dans une note envoyée à ce Département par le Dr. Salvini le 5.3.96", poursuit le rapport "nous lisons que le directeur du Bureau Politique de la Direction Générale de la Police de Vérone, le Dr. De Stasio Lelio, le 2.11.1974, a activé suite à une note du G.d.R., prend contact avec Soffiati qui lui confie : "...avoir participé, vers 1966, avec les célèbres Besutti et Massagrande et d'autres, à des réunions tenues dans une petite villa de San Massimo, près de Vérone. En de telles occasions, un soi-disant militaire américain, Ted Richard, aurait échangé des armes de collection contre des armes modernes et efficaces...".
Interrogé sur les officiers américains, Carlo Digilio a fait remarquer que Teddy Richard n'avait de comptes à rendre qu'à son supérieur, le colonel Frederick Tepaski, un officier polonais-américain stationné en Allemagne. Mais Tepaski était "officiellement dépendant des divisions blindées de l'armée américaine", ce qui signifierait que Richard ne faisait pas partie de l'Office of Naval Intelligence, qui ne compte dans ses rangs que des agents de la Navy [Marine]. A moins que la "manipulation" de Digilio ne soit une opération inter-force sous la responsabilité directe de l'état-major de l'armée américaine ou de l'OTAN. Ce qui, compte tenu de la présence dans l'histoire d'autres services de renseignements militaires américains, n'est pas à exclure.
L'enquête du juge Salvini sur les massacres de 1969 a également fait sortir de l'ombre un service secret dont on retrouve des traces dans toutes les phases de l'enquête, que les policiers italiens croyaient avoir été dissous après la fin de la Seconde Guerre mondiale : le Corps de contre-espionnage (Cic).
Présent dans plus de soixante pays, le Cic était un corps d'élite rattaché à l'état-major de l'armée américaine chargé des opérations de sabotage et de "subversion" en cas de conflit (froid ou chaud). Surnommés "G-men", habillés en kaki, ses agents, parmi lesquels se trouvaient pendant la guerre Henry Kissinger et le futur romancier J.D. Salinger, étaient des militaires. On les retrouve dans les différents débarquements en Europe, pour s'opposer aux hommes d'Otto Skorzeny dans la bataille des Ardennes, pour garantir la sécurité de la fabrication des premières bombes atomiques américaines (projet Manhattan), pour traquer les agents envoyés par les nazis.... derrière les lignes après le débarquement d'Anzio (en 1945, le CIC arrête et repousse une vingtaine d'infiltrés par semaine), ou pour affronter les commandos de saboteurs japonais en Asie du Sud-Est. La guerre n'est pas encore terminée, et déjà le Corps de contre-espionnage se lance à la chasse aux criminels nazis : la fameuse opération Paperclip ("récupération" des scientifiques nazis, parmi lesquels le père du programme Apollo, Wernher von Braun, responsable de la fabrication des V1 et V2 dans les camps de concentration) lui est due. L'opération Bloodstone (1947-50) a vu l'arrivée massive aux États-Unis de criminels de guerre nazis pour organiser le sabotage et les assassinats de personnalités d'Europe de l'Est. Mais lorsque le CIC infiltre des commandos en Union soviétique, l'opération se termine en massacre.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Dim 19 Juil 2020 - 17:22 | |
| On retrouve le colonel Frederick Tepaski dans
https://corrieredelveneto.corriere.it/veneto/notizie/cronaca/2010/17-giugno-2010/dalla-ftase-via-roma-denaro-armi-osservatori-trame-nere-1703215666633.shtml
Stragi ed eversione
«Dalla Ftase di via Roma denaro e armi»
Gli «osservatori» delle trame nere
Il colonnello Tepaski, le cene in trattoria, i due maggiori e gli «addestramenti» in centro. Salvini: «Aiuto logistico e forniture alla cellula ordinovista scaligera».
17 giugno 2010
(traduction)
Massacres et subversion
«L'argent et les armes de la FTASE via Roma»
Les "observateurs" des complots noirs
Colonel Tepaski, dîners dans un restaurant, les deux grands et les "formations" au centre. Salvini: «Aide logistique et fournitures à la cellule d'Ordine Nuovo».
(...) Ses supérieurs de nationalité américaine inclus dans les bases de l'OTAN étaient le capitaine David Carret, selon lui en poste de 1966 à 1974 à la base FTASE à Vérone et le capitaine Theodore Richard ... Digilio nous parle également d'un supérieur du capitaine Richard, un colonel de l'armée américaine d'origine polonaise qui porte le nom de Frederick Tepasky. (...)
Note : dans un même article, on écrit "Tepaski" ou "Tepasky"
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 20 Juil 2020 - 19:09 | |
| https://www.csm.it/documents/21768/146316/Corte+assise+Milano+30+giugno+2001+-+parte1/00ccdeb2-3ff1-40fe-a06c-3b5e0a5112b2
(traduction)
Benvenuto a travaillé à l'atelier de Pomar à Madrid et a confirmé certaines circonstances d'une importance absolue dans la reconstruction de Digilio: Pomar était en relation avec un chef espagnol d'une organisation de droite (indiqué par son nom, Sanchez Covisa et en tant que chef de la guérilla de la Cristo Rei) lié aux milieux militaires, et il travaillait à la création d'un gilet pare-balles et d'une mitrailleuse qui restaient en phase de planification; l'atelier Pomar a commencé à fonctionner en 1976 et un Italien de la région de Vénétie y a travaillé, âge apparent 45 ans, corpulent et un peu chauve, reconnu par Benvenuto dans la photographie de Carlo Digilio à 70%; cette personne a quitté Madrid avant Noël en 1976 et en 1977, des fugitifs de la droite italienne ont été arrêtés.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 20 Juil 2020 - 19:48 | |
| https://www.articolo21.org/2015/08/strage-di-bologna-a-chi-interessa-la-verita/
Strage di Bologna: a chi interessa la verità ?
2 Agosto 2015
(traduction)
(...) Bolognesi et l'Association n'abandonnent pas, grâce à la numérisation de la procédure et au travail important effectué par les magistrats sur le massacre de Brescia, qui a conduit la Cassation à condamner les fascistes de Ordine Nuovo Maggi et Tramonte à la réclusion à perpétuité, ils découvrent le relation entre Fioravanti et P2 de Gelli. Elio Massagrande, l'un des fondateurs de Ordine Nuovo, réfugié au Paraguay, a accueilli en 1984 Licio Gelli après son évasion de Suisse. Là, le Vénérable, par l'intermédiaire de Massagrande, reçoit une lettre des fascistes Paolo Marchetti et Rita Stimamiglio dans laquelle ils lui écrivent: "Nous serions honorés de vous rencontrer". Les deux époux avaient accueilli Fioravanti et Mambro à Padoue immédiatement après le massacre de Bologne. «L'existence de relations entre la P2 et les tueurs fascistes est documentée. Pourquoi l'avons-nous trouvé et pas les services secrets? " Bolognesi ajoute: "Les voies d'évitement existent encore aujourd'hui, comme celle inventée par Cossiga: la piste fantomatique palestinienne, il y en a encore qui la proposent pour tromper les magistrats". (...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Lun 20 Juil 2020 - 20:14 | |
| Les Néo-nazisJean-Marc Théolleyre |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 22 Juil 2020 - 7:06 | |
| Rapport Godbille : Nous savons que des extrémistes italiens se sont rendus en Afrique. En 1976, Stefano Delle Chiaie a été combattre en Angola. Ceci constitue un lien supplémentaire entre eux et Jean Bultot. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Mer 22 Juil 2020 - 15:29 | |
| Tueurs du BrabantGuy Bouten (2020) Guy Bouten ne cite malheureusement pas ses sources. Si les auteurs de l'attaque de Dekaise sont Jean-Pierre Cherid et d'autres de son entourage et si Jean Bultot connaissait quelqu'un comme Elio Massagrande, cette déclaration tient la route. _ _ _ |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Jeu 23 Juil 2020 - 11:28 | |
| Les tueurs fous du BrabantMichel Leurquin, Patricia Finné Note : Elio Massagrande connaissait bien Léon Degrelle qui était le "parrain politique" du Parti des Forces Nouvelles (PFN) où on retrouvait Pierre-Paul De Rycke (du "Jonathan"). Un grand admirateur de Léon Degrelle était Simon Gevenois avec qui Jean Bultot voulait communiquer ( http://dynamedia.be/storage/ubu//UBU_20080515-web.pdf ). |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 24 Juil 2020 - 9:33 | |
| Il faudrait mieux connaître les éventuels liens entre Elio Massagande et le général Magi Braschi, " specializzato nella guerra psicologica e non ortodossa". Il en est question dans le fil de discussion "WACL". Psyops. 70 ans de guerre psychologique en Italie.Solange Manfredi http://www.fascinazione.info/2020/05/22-maggio-19995-muore-il-generale-magi.html (traduction) 22 mai 1995 : décès du général Magi Braschi, le scientifique de la contre-guérilla psychologiqueGénéral de corps d'armée Adriano Giulio Cesare Magi-Braschi, né à Gênes en 1917, décédé à Bracciano le 22 mai 1995. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a combattu en Russie. Après la seconde guerre mondiale, il est nommé major et passe au Sifar, le service secret militaire, où il devient un proche collaborateur du futur général Giovanni De Lorenzo, auteur du Piano Solo, et se spécialise dans la guérilla et la contre-guérilla psychologique, jusqu'à devenir le plus grand expert italien. Le 23.7. 1963, la Direction du SIFAR avait fait valoir auprès de l'Etat-Major de l'Armée l'impossibilité de se priver de l'officier en peu de temps, pour lui faire accomplir la période de commandement dans l'Armée, en raison de la contribution qu'il apportait au Service avec sa "spécialisation et ses capacités avérées dans le domaine de la guerre non orthodoxe" et, surtout, en ce qui concerne "... la coopération interalliée dans cette branche particulière..." qui prenait de plus en plus d'importance et d'entrée. Dans le cadre de ses compétences, il a été parmi les organisateurs et les orateurs de la "Conférence sur la guerre non orthodoxe" en mai 1965 organisée par l'Istituto Pollio au Parco dei Principi à Rome. L'événement est considéré comme un événement central de la stratégie dite de tension. Le militaire siège à la présidence de la conférence mais se présente avec le titre générique de "docteur" et dissimule son rang d'officier supérieur des services secrets militaires. Plus tard, avec le grade de colonel, il devient commandant de l'école d'artillerie de Bracciano. Il devient ensuite attaché militaire à l'ambassade d'Italie à New Delhi, en Inde. Il termine sa carrière avec le grade de général de corps d'armée. Bien que dans l'enquête du juge milanais Guido Salvini sur le massacre de Piazza Fontana un paragraphe entier soit consacré à la centralité de son rôle dans les relations entre le Nouvel Ordre et les militaires, ceux qui prennent la peine de lire son discours à la conférence de Rome se rendront facilement compte que Magi Braschi n'est pas un fasciste mais un catholique libéral très à droite et très anticommuniste. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 24 Juil 2020 - 10:21 | |
| Il est (brièvement) fait mention du général Magi Braschi dans l'intéressant article suivant :
https://wikispooks.com/wiki/Document:Democratic_State_v_Deep_State
Note : this essay originated as an unpublished 2008 conference paper. It was later incorporated as chapter 2 of the book "Government of the Shadows: Parapolitics and Criminal Sovereignty" (il est possible de feuilleter une partie de ce livre sur "Amazon").
https://www.jstor.org/stable/j.ctt183p870
2 Democratic State vs. Deep State: Approaching the Dual State of the West (pp. 56-72) Ola Tunander ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Ola_Tunander ) DOI: 10.2307/j.ctt183p870.6
In a 1955 study of the United States State Department, Hans Morgenthau discussed the existence of a US ‘dual state’. According to Morgenthau, the US state includes both a ‘regular state hierarchy’ that acts according to the rule of law and a more or less hidden ‘security hierarchy’ – which I will refer to here as the ‘security state’ (also known in some countries as the ‘deep state’) – that not only acts in parallel to the former but also monitors and exerts control over it. In Morgenthau’s view, this security aspect of the state – the ‘security state’ –...
_ _ _
Le général Magi Braschi connaissait bien Ivan Matteo Lombardo (voir "Rogue Agents" de David Teacher). Selon Guy Bouten, Lombardo et Bougerol ont été en contact.
On reste en tout cas dans le domaine de la "guerre psychologique".
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 24 Juil 2020 - 11:45 | |
| Elio Massagrande a accueilli Licio Gelli au Paraguay...
Sur Licio Gelli :
https://www.swissinfo.ch/ita/tutte-le-notizie-in-breve/strage-bologna--ai-nar-1-milione-dollari-da-gelli-o-suoi-emissari/45923210
23 luglio 2020 - 17:05 (SDA-ATS)
(traduction)
Massacre de Bologne : 1 million de dollars de Gelli ou de ses émissaires à la NRA
Un million de dollars en espèces serait la part donnée par Licio Gelli à certains des terroristes néo-fascistes de la NAR quelques jours avant le massacre du 2 août 1980 à la gare de Bologne, qui a fait 85 morts et 200 blessés.
L'argent qui provenait des comptes suisses de Licio Gelli et qui faisait partie d'une plus grande partie de cinq millions de dollars - ou peut-être même plus - qui aurait transité plusieurs fois depuis février 79 et jusqu'à la période suivant le massacre également aux organisateurs et aux distributeurs.
C'est un détail qui se dégage de l'enquête du procureur général de Bologne sur les instigateurs de l'attentat et qui a vu récemment la demande de mise en examen de Paolo Bellini, un ancien avant-garde nationale, accusé d'avoir participé au massacre du 2 août 1980. L'enquête s'est concentrée principalement sur les «esprits» derrière la bombe, identifiant Licio Gelli, Umberto Ortolani, Federico Umberto D'Amato et Mario Tedeschi, tous déjà décédés, comme principaux, financiers ou organisateurs de l'attaque.
Pour autant que nous sachions, en fait, les enquêteurs ont découvert que dans les jours qui ont immédiatement précédé le massacre, Licio Gelli, l'un de ses factotums et certains des auteurs se trouvaient dans la même localité. Selon les magistrats, Gelli, ou un de ses émissaires selon les magistrats, aurait remis le million de dollars en espèces aux assaillants. Une autre partie de ces cinq millions, soit environ 850000 dollars, s'est retrouvée à D'Amato, ancien chef du Bureau des affaires réservées du ministère de l'Intérieur, qui, selon l'hypothèse d'enquête, est resté en contact avec le subversif à travers Stefano Delle Chiaie, chef de l'Avant-Garde nationale. Et encore une autre tranche de cet argent aurait servi à financer le détournement de la presse.
En particulier, le procureur général estime qu'une somme est allée à Mario Tedeschi, ancien sénateur du MSI (Mouvement social italien, néo-fasciste) inscrit dans la loge maçonnique P2 (Propaganda Due) et directeur de l'hebdomadaire "Il Borghese", pour mener une campagne sur la son journal approuvant l'hypothèse de la "piste internationale" derrière le massacre.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 24 Juil 2020 - 12:02 | |
| https://www.radiocittafujiko.it/2-agosto-1980-il-libro-di-antonella-beccaria-sui-mandanti/ A quelques jours du 40e anniversaire du massacre de la gare de Bologne, "Dossier Bologne - 2 août 1980: les instigateurs du massacre" (Paper First éditions), le nouveau livre d'Antonella Beccaria, sort. «Dans la foulée du précédent livre sur le massacre de Piazza Fontana - dit l'auteure à nos micros - elle maintient la volonté de raconter des histoires liées aux grands massacres qui concernaient la stratégie de la tension». 2 août 1980: le livre sur les commanditairesLe livre de Beccaria sort non seulement à quelques jours de l'anniversaire, mais quelques mois après le début du procès sur les commanditaires, ce qui représente une vraie nouveauté. C'est précisément pour cette raison, dit l'auteur, «l'effort a été d'historiciser ce qui se passe. À l'automne, il peut y avoir une audience préliminaire de l'enquête pour laquelle quatre personnes ont été traduites en justice. " Il s'agit en particulier de l'ancien général de Sisde, Quintino Spella, et de l'ancien carabinier, Piergiorgio Segatel, tous deux accusés de détournement, par Domenico Catracchia, chef des sociétés liées aux services secrets qui ont loué les appartements de via Gradoli où, en 1981, certains membres du Nar ont trouvé refuge et l'ancien membre de l'avant-garde nationale Paolo Bellini, qui aurait agi avec Licio Gelli, Umberto Ortolani, Federico Umberto D'Amato et Mario Tedeschi, tous décédés et considérés comme des directeurs, des financiers ou des organisateurs de l'attentat. La vérité judiciaire s'échappe S'il existe aujourd'hui un cliché autour de la saison des massacres en Italie qui veut que nous ne puissions pas arriver à une vérité complète aussi et surtout pour l'implication, les dissimulations et la complicité des appareils d'État, il est également vrai que ces dernières années, grâce aussi au travail incessant de l'association des membres de la famille, nous avons appris beaucoup de choses sur ces faits. "Il faut cependant noter", souligne le journaliste, "que nous sommes au bout du chemin pour obtenir une vérité judiciaire, puisque quarante ans se sont écoulés depuis le massacre de Bologne et presque cinquante et un ans depuis celui de Piazza Fontana. Lorsque les protagonistes ne seront plus en vie, il ne sera plus possible de continuer à rechercher la vérité judiciaire. Il en va autrement pour l'historique, qui permet déjà la recherche et l'analyse. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 24 Juil 2020 - 14:28 | |
| https://www.bolognatoday.it/cronaca/strage-bologna-denaro-esecutori.html
Il "prezzo" della Strage di Bologna: un anticipo da 1 milione di dollari consegnato in contanti
24 luglio 2020 11:47
(traduction)
Le "prix" du massacre de Bologne : une avance d'un million de dollars livrée en espèces
"Au cours de l'enquête sur les auteurs et les financiers de l'attaque, les enquêteurs auraient découvert que Licio Gelli, l'un de ses factotums et certains des auteurs se trouvaient dans la même localité"
L'avance versée en espèces à certains des auteurs du massacre du 2 août 1980 s'élèverait à environ 1 million de dollars (sur un total de 5 qui, selon le parquet de Bologne, ont été utilisés pour financer l'attaque et les manipulations ultérieures), versée à la fin du mois de juillet 1980, quelques jours avant l'explosion de la gare de la capitale d'Emilie.
"Pour autant que l'on sache, en effet, les enquêteurs ont découvert, lors de l'enquête sur les commanditaires et les financiers de l'attentat - lors de laquelle il a déjà été demandé la mise en accusation de quatre personnes (dont l'ancien membre de "Avant-garde nationale", Paolo Bellini) - que dans les jours qui ont immédiatement précédé le massacre, Licio Gelli, l'un de ses factotums et certains des auteurs se trouvaient dans la même localité."
Licio Gelli principal financier du massacre
Là, suppose-t-on, Gelli (désigné par le parquet, avec Umberto Ortolani, comme le principal financier du massacre) ou un de ses émissaires aurait remis le million de dollars en espèces aux assaillants. Il est également possible, pour autant que l'on sache, que le "prix'' du massacre, payé en espèces avant l'attentat et par la suite avec des virements bancaires à l'étranger, ait été supérieur à cinq millions de dollars, mais le flux d'argent s'est arrêté après l'éclosion du scandale P2 en mars 1981.
Une autre partie de cet argent, environ 850 000 dollars, a fini chez Federico Umberto D'Amato, ancien chef du Bureau des affaires réservées du ministère de l'Intérieur, considéré par le Bureau du Procureur Général comme l'instigateur-organisateur de l'attentat, et qui, selon l'hypothèse de l'enquête, a maintenu le contact avec la droite subversive par l'intermédiaire de Stefano Delle Chiaie, chef de "Avant-garde Nationale", qui, comme montré dans différents procès, fréquentait le bureau de D'Amato".
La reconstruction des 5 millions de dollars
Selon les enquêteurs, c'est aussi de ces cinq millions qu'est venu l'argent qui a servi à financer la manipulation dans la presse. En particulier, les enquêteurs estiment qu'une somme est allée à Mario Tedeschi - membre de P2, ancien sénateur du MSI et directeur de l'hebdomadaire 'Il Borghese', considéré comme l'un des organisateurs du massacre pour avoir "aidé D'Amato dans la gestion médiatique de l'événement et dans l'activité de détournement des investigations "- pour mener une campagne de manipulation dans son hebdomadaire, soutenant l'hypothèse de la "piste internationale" de l'attentat.
Cette reconstruction serait prouvée, entre autres, par le fait que dans le document «Bologne», saisi à Gelli lors de son arrestation en 1982, il y a une référence à Tedeschi avec le mot «Artic», ce qui pour les enquêteurs signifierait "des articles". Tedeschi, Gelli, Ortolani et D'Amato ne peuvent cependant pas être jugés, car ils sont décédés depuis des années, tandis que la date de l'audience préliminaire pour Bellini et les trois autres personnes impliquées dans la première tranche de l'enquête sur les commanditaires n'a pas encore été fixée : à savoir l'ex général du Sisde, Quintino Spella, l'ex-carabinier, Piergiorgio Segatel, et Domenico Catracchia, chef des sociétés, lié aux services secrets, qui ont loué les appartements via Gradoli où, en 1981, certains Nar ont trouvé refuge."
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 24 Juil 2020 - 15:10 | |
| https://corrieredibologna.corriere.it/bologna/cronaca/20_luglio_24/strage-bologna-da-gelli-milione-dollari-nar-1aa4d444-cd7d-11ea-9cb8-255b65090609.shtml Strage di Bologna, «da Gelli un milione di dollari ai Nar» Nelle carte della Procura: l’incontro a Roma con Mambro e Fioravanti (traduction) Attentat de Bologne, "un million de dollars de Gelli au Nar"Dans les papiers du procureur: la rencontre à Rome avec Mambro et Fioravanti Un million de dollars remis en espèces par Licio Gelli à Francesca Mambro et Valerio Fioravanti, mais pas seulement, le 31 juillet 1980. Une hypothèse contenue dans l'enquête du parquet sur les instigateurs du massacre du 2 août qui, si elle était confirmée, serait un pas en avant sans précédent dans la recherche de la vérité sur l'attaque la plus grave de l'histoire de la démocratie italienne. La piste dans un manuscrit de Gelli La piste menant à cet argent provient d'un manuscrit saisi à Gelli le 17 mars 1981, à Castiglion Fibocchi, le jour même où la liste P2 a été trouvée. Dans ce manuscrit, a reconstruit le Corps de police économique et financière de Bologne qui, pour la première fois en 40 ans, a rejoint des fils qui n'ont jusqu'ici mené nulle part, Gelli résume une opération de 5 millions de dollars, gérée par MC - son administrateur fiduciaire italo-suisse, Mario Ceruti - et une partie d'un flux plus important de 10 millions que Gelli et Umberto Ortolani, le banquier de P2, ont volé au crash de Banco Ambrosiano par Roberto Calvi. La feuille avec l'annotation de Gelli concernant la remise de l'argent L'annotation de la remise de l'argent Dans la fiche, le chef de la P2 note qu'il avait «livré de l'argent liquide», pour «un million de dollars», «du 20 au 30 juillet 1980», c'est-à-dire juste avant l'attentat dans la gare et ensuite avoir crédité 4 millions supplémentaires au Ubs de Genève le 1er septembre. Argent qui coïncide avec les mouvements des comptes suisses 525779 X.S. (fait à Gelli) et Bukada et Tortuga, fait à Ceruti, noté sur un autre manuscrit: le fameux document de Bologne saisi le 13 septembre 1982 lors de son arrestation en Suisse. Pour les enquêteurs, ce million de dollars aurait été remis au Nar comme une avance pour le massacre, lors d'une réunion à Rome. Dans la capitale, il y avait certainement Gelli, qui résidait dans une chambre de l'hôtel Excelsior, mais les enquêteurs pensent avoir des preuves qu'il y avait aussi Ceruti, avec le million de dollars, et qu'ils ont rencontré Mambro et Fioravanti, qui au lieu de cela ont toujours a affirmé être allé à Tarente le matin du 31 juillet pour ensuite revenir à Rome à l'heure et prendre le dernier avion pour Venise à 19h45. Mais pour l'accusation, c'est un faux alibi pour s'éloigner de Rome. Le rapport final du ministère des finances Pour en revenir au manuscrit, dans le rapport final déposé en novembre dernier, la Guardia di Finanza souligne que la feuille montre une ligne horizontale, séparant les deux opérations de juillet et de septembre, "presque comme pour déterminer un événement" qui agit comme un tournant entre les avancées et le bilan, c'est-à-dire le massacre. Mais à partir du document de Bologne, la Guardia di Finanza a également réussi à remonter jusqu'à 850 000 dollars sur des comptes étrangers au nom du puissant chef du Bureau des affaires confidentielles du Viminal Federico Umberto D'Amato, également indiqué parmi les responsables du massacre dans la nouvelle enquête. Elle faisait référence à lui, dont le surnom était Safran pour sa passion pour la cuisine, l'annotation "relaz. Zaff.", et dans ces mois-là, D'Amato lui-même acheta une propriété à Paris. Mais Federico D'Amato serait aussi le lien avec Stefano Delle Chiaie, fondateur de l'Avanguardia Nazionale, décédé en septembre dernier et qui fréquentait son bureau au Viminale. Son nom apparaît également dans les papiers du bureau du procureur général, qui est convaincu que tous les groupes de la droite subversive ont participé au massacre : le Nar, l'An, la troisième position et le Nouvel Ordre et que ce jour-là, à la gare, il y avait non seulement Mambro, Fioravanti, Ciavardini et Cavallini, condamnés comme exécuteurs, et Paolo Bellini, pour lequel la demande d'inculpation est en cours, mais il y en avait aussi d'autres. Enfin, dans les archives secrètes de D'Amato, Via Appia à Rome, on a trouvé la note très confidentielle par laquelle le chef de la police Vincenzo Parisi a informé le ministre de l'Intérieur, Amintore Fanfani, du "chantage à l'État" par lequel l'avocat du Vénérable a averti en octobre 1987 que Gelli, qui devait être interrogé prochainement pour la supercherie du massacre, était prêt à "sortir ses griffes". |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Massagrande, Elio Ven 24 Juil 2020 - 16:18 | |
| https://www.vicenzapiu.com/leggi/strage-di-bologna-40-anni-dopo-linchiesta-de-lespresso-chi-e-stato/ (traduction) Le massacre de Bologne, 40 ans plus tard. L'enquête de "L'Espresso" : qui l'a fait ?Cinq millions de dollars du leader de la P2, Licio Gelli, pour financer les terroristes noirs et acheter la complicité de l'appareil de sécurité. Voici les cartes inédites qui révèlent le visage des auteurs du plus grave massacre de l'histoire républicaine DI PAOLO BIONDANI sur L'Espresso L'argent sale de Licio Gelli : cinq millions de dollars volés au Banco Ambrosiano et distribués aux jours cruciaux du massacre. Les comptes secrets étrangers du super-espion Federico Umberto D'Amato. Les manœuvres pour faire disparaître les documents qui relient le chef de la P2 au massacre de Bologne. Les liens inconfessables entre les terroristes du Nar et le tueur fascio-mafioso Paolo Bellini. Et le chantage de l'État. Documenté par des notes "très confidentielles" du chef de la police, gardé caché dans un entrepôt clandestin, ainsi que des morceaux d'engins explosifs volés lors de l'enquête sur les premières bombes noires. EXCLUSIF : LES DOCUMENTS SECRETS DE LICIO GELLI Ce sont les derniers morceaux de la mosaïque criminelle du massacre de Bologne, l'attaque la plus grave de l'histoire de la démocratie italienne. Quarante ans après la bombe néo-fasciste qui a tué 85 personnes innocentes dans la gare le 2 août 1980, de nouvelles enquêtes menées par le bureau du procureur général ont permis d'identifier pour la première fois les auteurs présumés. Contrairement à de trop nombreux autres massacres noirs, l'effroyable attentat de Bologne n'est pas resté impuni. En tant qu'exécuteurs, trois terroristes du Nar ont depuis longtemps été condamnés, avec diverses peines finales, trois terroristes du Nar : les chefs, Valerio Fioravanti et Francesca Mambro, et leur complice de 17 ans, Luigi Ciavardini. Le dernier procès, clos en première instance en janvier dernier, a coûté la prison à vie à un quatrième tueur néo-fasciste, Gilberto Cavallini. Les responsabilités de Licio Gelli, décédé en 2015, ont également été établies pour les tromperies qui ont suivi le massacre : le chef de la loge P2 a été définitivement condamné comme stratège d'une longue série de complots visant à polluer les enquêtes, à accréditer de fausses pistes étrangères et à couvrir des terroristes de droite basés à Rome. Manœuvres dirigées par Gelli lui-même, à partir de septembre 1980, et aboutissant à une tromperie de type terroriste, organisée par les chefs des services secrets militaires : en janvier 1981, un groupe de dirigeants des Sismi, dirigé par le général Giuseppe Santovito et le colonel Piero Musumeci, a trouvé dans le train Tarente-Bologne un chargement d'armes et d'explosifs identique à la bombe du 2 août, ainsi que de faux documents de deux terroristes étrangers fantômes. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Massagrande, Elio | |
| |
| | | | Massagrande, Elio | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |