le Dernier Mensonge (Robert Beijer)

Feu Follet a écrit:

Buslik ou pas Buslik ? Quelle importance, on n'est pas près de le revoir de sitôt celui-là...

Voilà une façon bien objective de faire une enquête.....
Voilà une notion bien particulière de la justice dans votre démocratie !!!

K a écrit:

non je pense pas au Buslik , même s'il est probablement d'origine juive vu son descendance.
Son père est alleman de naissance qui a travaillé /membre pour/de l'armee americaine pendant la guerre.

par contre il m'etait inconnu avant 2010 que ce meme Busl. et Bei.r s'interraissaient aussi beaucoup plus aux armes et pe meme ensemble ds les meme club de tir ou Bou entrainait les frontistes/WNP genre Bousquet et son jules,Weykamp et c°.

Décidément! Les amalgames ont la vie dure.
Finalement, tenez-vous-en tous à la version de Bouten.
Après tout, il vous a fourni la solution et les noms.
N'est-il pas?
En tout cas, c'est ce qu'il disait à sa conférence de presse et c'est ce qu'il écrit sur la couverture de son chiffon!

N'étant plus passé sur le site depuis belle lurette, aidez-moi à me situer. Bouten n'est-il pas un journaliste ancien repris de justice ?

Marc a écrit:

N'étant plus passé sur le site depuis belle lurette, aidez-moi à me situer. Bouten n'est-il pas un journaliste ancien repris de justice ?

Bonjour Marc,
Content de te relire, Bouten est un ancien journaliste de la VRT et il a en effet eu quelques problémes mais je ne sais pas s'il a été condamné.

Le réel problème dans toute cette histoire est le fait que BR fait éditer un livre alors que beaucoup de livres sont déjà sortis sur le même sujet.

BR a un message à faire passer et l'unique moyen est un livre avec lequel il peut encore tirer les ficelles.

Il faut quand même noter une différence entre les différents auteurs de ces livres. Il y a des livres qui sont écrits par des journalistes, qui c'est vrai se sont donnés la peine de faire des investigations, et il y a le livre d'un individu qui n'est pas journaliste mais qui est impliqué, en quelque sorte des mémoires.

Le journaliste, lui veut vivre de son travail, BR veut faire passer un message.

Le problème dans ce domaine est la vérité. Qui dit la vérité ? Les journalistes ou BR ?

Pour ma part, si on me demande mon avis, j'aurais plus tendance à dire que c'est BR qui est le plus proche de la vérité étant donné que ce sont des choses vécues par lui-même. Quant aux journalistes, il y a à boire et à manger. Ils ne les ont pas vécues, ils se rapprochent peut-être de la vérité, mais le nombre de vérité = nombre de bouquins me laisse perplexe. Dix journalistes = dix vérités ? Et c'est toujours la dernière qui l'emporte.

Monsieur BR,

Avez vous les réponses aux questions que j'avais posé ?
Seriez vous intéressé par ce café Philo?
Je sais , j'insiste mais je pense que cela peut etre intéressant.

PS : Le livre a t il déjà été lu par quelqu'un, ici ?

Fil réouvert comme promis.

A noter une interview de Robert Beijer par Michel Bouffioux dans le Paris-Match de ce jeudi 18 février 2010.

Je viens d'écouter Robert Beijer à la radio ("Face à l'info"), avec A. Rogge et R. Planchard. Il sera sans doute possible de la réécouter via internet.

R. Planchard a publié un article dans le "Vif" de ce jour et une émission télévisée est programmée le 3 mars ("Devoir d'enquête").

Tout cela va-t-il éclairer les choses ou non ... ?

A la radio :

http://www.rtbf.be/radio/player/lapremiere/podcasts?c=LP-FAI&e=1024


Dans le "Vif" :

http://makr.levif.be/epaper/ShowPage.do?page=32&rubriekid=65940

Bien qu'on ait supprimé mon dernier message, je reprends dans le même esprit le mot d'andré rogge: il ne faudrait pas oublier qu'on a affaire à un criminel qui aurait pu prendre perpete s'il n'avait pas joué avec les pieds de la justice... Et roland planchard de mettre en doute l'aspect espion soviétique ce qui donne une plus fière allure au personnage. Le GRU comme le précise planchard et comme je l'ai lu à l'époque desfaits ne s'occupait pas de destabilisation. Il s'occupait de piller les secrets militaires de l'otan. Dans l'interview, beijer noie le poisson... Pour le reste, j'ai relevé un lapsus assez inquitant chez beijer quand il dit que le ministre n'en a rien a faire des victimes alors qu'il ne parle que d'une victime.

Nous sommes bien d'accord sur l'essentiel: nous avons affaire à un criminel injustement acquitté, trop légèrement condamné, qui avoue sans vergogne ses crimes en dorant son blason: "c'était la guerre"... J'ai apprécié le passage où il dit ne regretter que les blessures infligées à Mme Vernaillen, alors qu'il s'est expliqué "en soldat" avec le major...

Bref, c'est tout sauf un repenti... C'est surtout un grand manipulateur...

Je reste convaincu qu'il n'est pas "mouillé" directement dans les tueries, mais je le suis moins quant à son appartenance supposée aux informateurs du GRU... Dans ce jeu de chat et de souris à la Gendarmerie, qui a manipulé qui ?

Autre passage salé: sa façon insidieuse de dire "moi, je n'ai rien fait dans les TBW, mais Bouhouche, je me pose la question..."

Enfin, reprenons notre "traque" intellectuelle en analysant les faits...

C'est pour le moins bizarre tous ces gens qui veulent re-juger BR. C'est totalement humain, mais absurde et une perte de temps. Pourquoi ne pas s'atteler plus en profondeur sur les élements qu'il donne dans son livre. C'est vrai que les aveux partiels qu'il écrit dans son livre sont dérangeants dans le sens que maintenant certains éléments ne collent plus avec ce qui, pour certains, étaient pourtant avérés.

On juge les gens après mais pas avant !

Admettons que dans un futur proche, un ancien truand vient faire des révélations sur les faits. Comment allez-vous réagir ? Je connais déjà la réponse. Tous vont tenter démolir élément par élement parce que cela ne cadre plus avec les préjugés dans vos têtes.

Perte de temps et le compteur tourne...

Je partage les sentiments, voir le degoût, de la plupart des forumistes. Mais j'était très impressionné par la performance de Beijer à la radio. Il était mis sur pression par les journalistes mais Beijer était toujours à l'aise et répondait au questions. Il n'était pas du tout évasif. Beijer a aussi exposé, de façon magistrale, le manque de connaissances de Planchard au sujet des activités des services secrets soviétiques.

J'avais l'impression que Rogge et Planchart ont essayé, mais qu'ils étaient comme de petits agneaux face à quelqu'un d'aussi intelligent, bien informé et rusé que Beijer.

Beijer doit savoir que les journalistes risquent de creuser sur cette histoire de père adoptif au service des russes. Ca ne m'étonnerait pas alors si, quand la verité sort, cette histoire tient la route.

Mais Beijer ment sur toute la ligne lorsqu'il dit qu'il était soldat des russes lorsqu'il s'agissait des crimes particulièrement graves. Il dit, et il a raison, que les russes préparaient beaucoup d'actes de sabotages en Europe de l'Ouest. Mais essayer de tuer un colonel belge de la gendarmerie? Mon cul!!! Jamais les russes n'auraient-ils approuvé un attentat pareil sans avoir de très bonnes raisons. Une telle tentative d'assassinat aurait dû être sanctionné au plus hauts échelons du Politburo. Et il aurait fallu de très bonnes raisons, parce que les risques politiques (si jamais le rôle du GRU avait été découvert) aurait été énormes.

Peut-être Beijer a-t-il raison? Mais il doit fournir des preuves. Pourquoi fallait-il tuer Vernaillen, parce que dire que c'était une simple opération de déstabilisation, n'a aucune credibilité. Quel est le nom de son controller? Quels étaient ses contacts à l'ambassade soviétiques à Paris? Il était allé où en Yougoslavie pour être formé par le GRU? C'est un premier, ça, des écoles GRU en Yougosavie à ce moment-là! Qui sont les gens qui l'ont informé que son père travaillait pour les russes? Combien a-t-il été payé, qu'il s'agisse de rémunerations ou pour couvrir les frais? Il reçevait ces paiements comment?

Tant que Beijer ne repond pas à de telles questions, il restera pour moi un menteur et un manipulateur premier classe.

Marc a écrit:

C'est pour le moins bizarre tous ces gens qui veulent re-juger BR. C'est totalement humain, mais absurde et une perte de temps. Pourquoi ne pas s'atteler plus en profondeur sur les élements qu'il donne dans son livre. C'est vrai que les aveux partiels qu'il écrit dans son livre sont dérangeants dans le sens que maintenant certains éléments ne collent plus avec ce qui, pour certains, étaient pourtant avérés.

On juge les gens après mais pas avant !

Admettons que dans un futur proche, un ancien truand vient faire des révélations sur les faits. Comment allez-vous réagir ? Je connais déjà la réponse. Tous vont tenter démolir élément par élement parce que cela ne cadre plus avec les préjugés dans vos têtes.

Perte de temps et le compteur tourne...

Marc, je ne cherche pas à rejuger Beijer pour ce qu'il a fait, je dis juste qu'il a eu de la chance et qu'il a bien joué avec la justice belge à l'époque. Par contre, j'ai dit plusieurs fois sur ce forum, dans différents topics, que je le crois sur parole quand il dit que les affaires dans lesquelles il a joué un rôle sont sans rapport direct avec les TBW, même si Bouhouche et lui se sont retrouvés à la périphérie de tout ça...

Pour le reste, je rappelle simplement que c'est un criminel "non repenti" qui fait son apologie en s'inscrivant sciemment dans le contexte géopolitique de l'époque. Il me fait un peu penser, toutes proportions gardées, à Vincenzo Vinciguerra, si vous voyez qui je veux dire. Je ne pense pas qu'il a un grand respect pour les victimes, celles-ci étant sans doute les martyrs d'une cause (la sienne ?).

Mais je lirai le bouquin de Beijer, pour les infos et confirmations éventuelles qui peuvent s'y trouver, malgré la répulsion modérée que m'inspire le personnage, soyez-en sûr.

@feu follet,

Merci pour le commentaire, sachez que mes commentaires ne s'adressent à personne en particulier.
J'essaie juste de faire passer un message à tout le monde que la technique utilisée par certain n'est vraiment pas la bonne pour arriver à quelque chose de constructif.

On a chacun notre idée sur cette affaire, mais ce n'est pas en traitant quelqu'un de pourri ou de je ne sais quoi qu'il va vous répondre. Au contraire, votre interlocuteur va vous tourner le dos.

Un exemple de la vie courante : traiteriez-vous votre gosse de voleur avant d'avoir entendu ses explications ? Je suppose que non.

Vous avez raison. C'est pourquoi je lirai volontiers son bouquin, parce que je suis certain d'y trouver des choses intéressantes, même si on est un peu "hors sujet" par rapport au forum. Je crois que tout document sur cette époque est intéressant. Même le livre de Bouten l'est, même si c'est rempli d'amalgames et de raccourcis un peu faciles, voire sans preuve.

Pour le reste, j'attends aussi le 3 mars pour la spéciale Beijer de Devoir d'Enquête.

Une petite considération avant une anticipée.

Je ne parlerai pas du bouquin de Beijer puisque je ne l'achèterai pas ( donc ne le lirai pas ) mais de sa prestation radiophonique
en attendant celle télévisuelle - : dé-ce-van-te !

Pour un gars, même agent GRU , qui exècre les journalistes ( il nous l'a assez dit ), je m'attendais à des " trou du cul ", " vous ni connaissez rien, p'tits cons ", cassez-vous, bande de tarés " et autres amabilités auxquelles il nous avait habitué. Mais non, pas du tout. Un Beijer tout miel tout surcre au service de ses nouveaux maîtres éditeur, audimat, pipolisation. Un soldat aux ordres du marché.

Et oui, JC, il continue à jouer aux échecs avec la presse, comme il l'a fait avec la justice... Il manipule, pour suivre son seul intérêt... Comme il l'a toujours fait...

Les vérités de Bob Beijer, agent des Soviétiques

METDEPENNINGEN,MARC; MOMMAERTS,MYRIAM
Jeudi 18 février 2010
L’ex-gendarme et complice de Madani Bouhouche affirme dans son livre « Le dernier mensonge » qu’il n’était pas l’un des tueurs du Brabant.

Robert Beijer, l’ex-gendarme de la BSR de Bruxelles et complice de son collègue Madani Bouhouche (aujourd’hui décédé), a-t-il le sens de la mise en scène et de la dramatisation de ses affirmations « littéraires » ? Mercredi, en tout cas, lors de la présentation de son livre Le dernier mensonge, il avait requis une protection policière après avoir reçu, dit-il, des menaces de mort. Deux policiers revêtus de leurs gilets pare-balles veillaient donc sur la petite salle de l’hôtel Bedford, rue Duquesnoy à Bruxelles, où Robert « Bob » Beijer, moumoute sur le crâne et chemise liserée de rouge, présentait « ses » vérités sur des affaires qui font désormais quasiment partie de l’archéologie judiciaire ; son récit débutant il y a près de 30 ans. « Ce livre n’est pas un livre sur les Tueries du Brabant. Il s’agit d’une autobiographie », se plut à souligner celui qui fut longtemps soupçonné d’avoir été l’un des redoutables tueurs avant d’être disculpé (comme Bouhouche) par un test au détecteur de mensonges. Et dans la salle, un homme se leva : Guy Bouten, auteur d’un livre récent sur les « Tueurs du Brabant » promettant (sans résultat) d’en donner les noms intervint avec férocité : « Je vous accuse, M. Beijer, d’avoir été l’un des mémères de la cellule

logistique des tueurs du Brabant ». Et l’ex-gendarme de traiter son contradicteur de « bouffon » dans un brouhaha ajoutant à la confusion qui entoure la « vérité » sur ces affaires du sombre passé de la Belgique.

Au-delà de ces péripéties, le livre de Robert Beijer (qui n’est que l’opus 1 d’une suite dans laquelle il promet des « révélations » – coup éditorial, sans doute) apporte une étonnante révélation. L’auteur affirme ainsi avoir été un agent des services secrets de l’armée soviétique (le GRU) qui lui aurait demandé, sans lui assurer une contrepartie financière (!), de déstabiliser la gendarmerie « qui représentait quelque chose dans l’Etat ». Beijer trace de son inféodation aux services russes un récit quasi cinématographique. Il affirme avoir été approché par deux mystérieux personnages alors que, lycéen à l’athénée Catteau de Bruxelles, il jouait aux échecs dans le café « Le Greenwich ». Ces deux inconnus lui auraient révélé que son père « légal » (le traiteur Beijer qui l’avait adopté) n’était pas son père naturel. Il aurait ainsi obtenu de sa mère l’aveu que son géniteur, décédé prématurément avant sa naissance, aurait été un « officier soviétique ». Ses deux mystérieux interlocuteurs du Greenwich l’auraient relancé quelques années plus tard, alors qu’étudiant à Solvay (ULB), il jouait une nouvelle fois aux échecs. Il aurait alors décidé de rallier la gendarmerie pour se livrer à une entreprise de déstabilisation commandée par Moscou (« Je choisissais les moyens, je devais les

faire approuver », dit-il). Il affirme qu’il effectuait des voyages de « formation » à l’Est, en transitant par l’aéroport de Split et de Trogir (Yougoslavie)… Toutes les enquêtes menées sur Beijer n’ont jamais prouvé cette version des faits.

Dans son livre, Beijer revient sur l’attentat commis contre le major Vernaillen en octobre 1981 ; un fait d’armes exécuté après une tentative d’attentat contre un véhicule de la BSR et dont il fut acquitté lors de son procès. Cette fois-ci, il l’avoue : l’objectif, dit-il, était de déstabiliser la gendarmerie ; une action qui sera suivie des vols d’armes à l’Escadron spécial d’intervention (ESI) de la gendarmerie.

Bob Beijer a aussi promis d’aider les « instances officielles » à retrouver le corps de l’agent de sécurité de la Sabena Francis Swarts qui fut abattu lors de l’attaque de son fourgon à Zaventem en 1982. Il admet avoir préparé l’opération mais nie l’avoir exécutée. Selon lui, l’objectif était de récupérer la valise diplomatique (une enveloppe) venant de l’ambassade belge à Moscou. Beijer dit ne point avoir eu d’égard aux lingots d’or et autres valeurs (80 millions de FB) que transportait Swarts. Depuis plusieurs années (1996), il prétend connaître l’endroit où le corps de Swarts fut enterré et avoir tenté de négocier, d’abord une libération anticipée, ensuite son changement de patronyme en échange de ce renseignement.

Biohraphie

Robert Beijer est né en 1952. Il rentre à la gendarmerie en 1974 et est affecté, après quelques années à la BSR de Bruxelles. Il y rencontre Madani Bouhouche avec lequel il commet des délits de droit commun (dont l’attaque de Zaventem en 1982) et des attentats au sein de la gendarmerie. Après 10 ans, il fonde l’ARI, une agence de détectives privés. Il participe au meurtre d’un diamantaire à Anvers. En 1994, il écope de 14 ans de prison aux assises de Bruxelles.

Des quick piégés

Les motivations « politiques » de Beijer n’étaient pas les seules à l’animer. Il raconte ainsi dans son livre le vol d’une enveloppe contenant 2 millions de FB au palais de Justice de Bruxelles. Plus étonnant, il fait part du projet qu’il ne jugeait « pas déraisonnable » (mais jamais abouti) suggéré par son complice Madhani Bouhouche : racketter le groupe de distribution GB :

« Il a donc imaginé que nous nous fassions passer pour des employés du siège venus vérifier les extincteurs dans les Quick GB et que nous en profiterions pour leur en substituer d’autres, remplis d’explosifs. Après quoi, dans la nuit, bien après l’heure de fermeture des Quick, nous irions réveiller deux ou trois responsables du conseil d’administration pour leur dire quelque chose comme : “Allez donc voir votre Quick GB dans dix minutes. Si vous ne payez pas, nous ferons paraître un article dans la presse pour dire que c’est votre radinerie qui a coûté la vie à des dizaines de personnes. Le public appréciera.” » Les deux voyous prévoyaient de disparaître avec la rançon par les égouts.

dans la piscine, avec vdb

L’ex-Premier ministre Paul Vanden Boyenants aurait fait, selon Beijer, l’objet d’une approche de sa société de détectives privés créée avec Bouhouche ARI sur ordre de la Sûreté de l’Etat, ce qu’Albert, l’ancien administrateur général a toujours démenti. Beijer affirme avoir été chargé de faire disparaître le dossier fiscal de VDB du greffe du Palais de Justice de Bruxelles. Il raconte : « J’apprends qu’il va tous les jours à la même heure aux Bains de Bruxelles à Saint-Gilles. Nous lui faisons part de notre proposition à peu près en ces termes : “Nous savons que vous avez des problèmes, l’affaire est en cours d’instruction, nous pouvons faire quelque chose pour vous. Nous vous voulons du bien parce que vous êtes un homme sympathique… mais nous voulons aussi gagner de l’argent. Nous faisons disparaître du palais de Justice votre dossier original…”»

Une semaine plus tard, VDB leur aurait répondu : « Cela ne sert à rien. Je ne pense pas que vous réussirez une chose pareille (…) J’ai l’intention de me défendre. Alors non, c’est définitivement non. »…

Bouhouche, un tueur ?

Madani Bouhouche, l’un des tueurs du Brabant ? Son ex-ami et complice Robert Beijer ne l’affirme pas. « Mais je reste avec des questions sans réponses »

Dans son livre, il s’interroge à propos de son ami décédé (et qui ne peut plus lui répondre), décrit comme un féru d’armes et un amateur d’action : « Pourquoi, alors que les tueurs du Brabant sèment la terreur dans le pays va-t-il demander à son ami et ancien collègue Amory de lui expliquer le fonctionnement du système de surveillance par des tireurs d’élite des principaux établissements Delhaize ?

Pourquoi vais-je découvrir qu’il a utilisé certains box dans lesquels j’ai aperçu des voitures qui n’appartenaient pas à notre charroi ainsi que des armes douteuses que je ne connaissais pas ? (…) Je commence à me poser des questions sur l’éventualité d’une relation entre Bouhouche et les tueries du Brabant par l’intermédiaire, peut-être, de la branche dure et dissidente du WNP (NDLR : Westland New Post, extrême droite) au sein duquel il a au moins quelques amis ou connaissances… »

Robert Beijer (ci-dessus avec son avocat Pierre Chomé) tente de négocier depuis 1996 des informations

Robert Beijer (ci-dessus avec son avocat Pierre Chomé) tente de négocier depuis 1996 des informations sur l’endroit où serait enterré le convoyeur de la Sabena Francis Swarts contre, d’abord une libération anticipée, puis contre un changement de nom. Il assure, depuis mercredi, être prêt à livrer ces informations et permettre à la famille Swarts de retrouver, 28 ans après le crime, le corps de son parent. belga

Robert Beijer et Madani Bouhouche furent les vedettes, en 1994, d’un méga-procès (4 mois) qui englobait

Robert Beijer et Madani Bouhouche furent les vedettes, en 1994, d’un méga-procès (4 mois) qui englobait l’attentat contre le major Vernaillen, l’assassinat de Juan Mendez et celui du diamantaire anversois Suleiman. Bouhouche est reconnu coupable de ce dernier meurtre. Beijer écope de 14 ans pour des « coups ». Belga

Source : le Soir

Des vessies pour des lantenes?!

Est-ce ça le dernier mensonge de B.R. ?

A la réflexion, cette histoire de GRU m'apparaît comme un chausse-trappe. Hitler disait: au plus gros est le mensonge, au plus on y croit.

L'Etat belge est une nouvelle fois ridiculisé et la Belgique par sa voie diplomatique aurait tout interrêt de demander à son homologue russe un démenti officiel à ce propos, car c'est aussi d'une certaine façon une manière d'entacher son honneur que de se retrouver ainsi le commanditaire de deux criminels de droit commun.

J'espère qu'un enquêteur ou un diplomate comprendra ce message.

Je crains que l'état belge se conduise comme il l'a toujours fait ! De manière "bon enfant" (C-F Nothomb à propos du drame du Heysel)... C'est le fait de gens soupçonneux comme nous d'imaginer que cette histoire puisse avoir la moindre importance...

La vérité ne viendra pas de nos propres institutions...

Feu Follet a écrit:

..

La vérité ne viendra pas de nos propres institutions...

Allez, tu semble bien parano, t'es sûr ?

Attention, à plusieurs reprises, vous parlez d'André Rogge comme le journaliste intervenant dans l'émission de radio, il s'agit en réalité de Gérard Rogge.
Son homonyme, André Rogge est le détective privé qui a relancé l'affaire Cools et qui a écrit le livre "Les égouts du Royaume".

Guy Bouten se fâche lors de la conférence de presse de Beijer. A gauche assis, ne serait-ce pas le commissaire principal Vos de la CBW?

source : groupe LE DERNIER MENSONGE sur Facebook