les tueries du Brabant

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 loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...

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frederic lavachery




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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyDim 10 Fév 2019 - 16:50

Limir a écrit:
Pour info : https://blogs.mediapart.fr/franck-pengam/blog/120416/le-terrorisme-comme-outil-de-l-etat-profond-la-politique-interieure-13

du même auteur :

https://medium.com/@franck.pengam/d%C3%A9finition-du-concept-detat-profond-c728fbd3307b
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyLun 11 Fév 2019 - 13:23


Sur la mafia en Belgique :

http://www.liberainternational.eu/?p=2962

https://www.occrp.org/en/amurderedjournalistslastinvestigation/going-bananas-flanders-transformed-into-hub-for-international-cocaine-trafficking

(…)

Calabrian Roots

The Aquino family moved to Belgium from Italy in the late 1960s, but according to Italian antimafia prosecutor Vincenzo Luberto, they may have maintained connections to their area of origin in northern Calabria. Local reporter Arcangelo Badolati, author of a bible on the ‘Ndrangheta mafia from that area, told OCCRP that the region is divided between two families. One of these, the Abruzzese — known within the 'Ndrangheta as the 'Zingari clan' because of its Roma origins — rules Torano Castello, the Aquinos' village of origin.

As a whole, the ‘Ndrangheta controls over 80 percent of cocaine imports to Europe.

(…)

_ _ _

https://www.rtl.be/info/regions/flandre/assassinat-de-silvio-aquino-baron-presume-de-la-drogue-une-eglise-pleine-a-craquer-pour-ses-funerailles-en-flandre-photos--751283.aspx


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptySam 16 Fév 2019 - 17:38


Pour information :

https://www.rtbf.be/auvio/detail_libera-terra-ou-les-produits-anti-mafia?id=2460313

https://youtu.be/hBiX3lBmwgY





Des produits "Libera Terra" sont en vente à Bruxelles chez :

https://www.bioguide.be/restaurants/restaurant-entre-nous


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyDim 17 Fév 2019 - 12:00


Pour rappel, un documentaire que je trouve excellent :

https://www.youtube.com/watch?v=9BAVHPnG3T8&feature=youtu.be

aussi disponible sur

https://rutube.ru/video/d2bff3f2934e0693b59bb902c77dc7b2/

Italie et mafia, un pacte sanglant





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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyVen 1 Mar 2019 - 8:54


Dans Manière de voir 2018/4 (N° 158), page 43
Pierre Abramovici et Jacques Decornoy

Les barbouzes de la CIA

À peu près inconnus du grand public, des noms sont apparus dans les journaux au moment de l'affaire Iran-Contra : Oliver North, Richard Secord, Theodore Shackley, Thomas Clines, Albert Hakim, John Singlaub, pour ne citer que les - désormais - plus célèbres. Or, pour ces hommes, la «défense du monde libre» est une vieille histoire, une mission de toujours qui passe par les bordels de La Havane, les trafics de l'opium, les ventes d'armes clandestines, les assassinats politiques, les détournements de fonds. Un monde où les notions de «plus d'État» et «moins d'État» n'ont aucun sens, puisque l'action se fait plus ou moins «publique» ou plus ou moins «privée» selon les circonstances.

En 1950, Santo Trafficante senior, gangster américain d'origine sicilienne, qui règne sur la pègre de Tampa (Floride) et «travaille» à La Havane et Miami avec des mafiosi notoires, confie la gestion de ses intérêts cubains à son fils, Santo Trafficante junior. Le fils devient le maître des casinos et des bordels de La Havane, elle-même «capitale du bordel de l'Amérique». Il est naturellement très lié au dictateur Fulgencio Batista.

Pendant ce temps, à Manille, le colonel Edward Lansdale, un aviateur détaché à la Central Intelligence Agency (CIA), prend en main l'organisation de la lutte contre-révolutionnaire. Guerre psychologique, guerre tout court, création de partis politiques. Contre le danger communiste, il faut protéger l'Asie du Sud-Est, à commencer par les Philippines. Lansdale gagne la guerre contre les insurgés huks, «invente» un dirigeant proaméricain, Ramon Magsaysay, qu'il fait élire à la présidence en 1953. Entre la geste du gangster et celle du croisé n'existe aucun lien. Pas encore, du moins...

Du Vietnam à la baie des Cochons

Alors que Magsaysay s'apprête à prendre le pouvoir, Lansdale s'intéresse déjà à un théâtre d'opération tout proche : l'Indochine. Il y séjourne pendant six semaines en juin-juillet 1953, pour la CIA. Fin mai 1954, il s'installe à Saigon, organise des actions de déstabilisation contre le Nord-Vietnam, contribue à violer les accords de Genève signés en juillet, accentuant la coupure entre les deux parties du pays par l'installation à Saigon de la dictature de Diem. Avec la carrière indochinoise de cet «Américain bien tranquille» débute la seconde guerre du Vietnam.

À la même époque - premier trimestre de 1954 - s'achève la mise en place du dispositif qui, à partir du Nicaragua d'Anastasio Somoza, permettra à la CIA de renverser le régime élu de Jacobo Árbenz, au Guatemala. Une autre histoire ? Oui, en ce qui concerne les protagonistes. La même pourtant, car, le nom mis à part, c'est déjà une Contra qui est mise sur pied.

Le 1er janvier 1959, Batista s'enfuit de La Havane. Fidel Castro a vaincu : avec le dictateur se replient sur la Floride les mafieux qui organisaient les plaisirs des Américains de passage. Washington réagit rapidement. Dès la fin de 1959 est mis au point un projet d'assassinat des dirigeants cubains. Au coeur du plan de la CIA, le vice-président Richard Nixon et Robert Maheu, lié à la fois à l'empire Howard Hughes (constructeur aéronautique et magnat des affaires à l'influence politique considérable), au Federal Bureau of Investigation (FBI) et à la CIA, qui entre en contact avec des gangsters de haut vol : Trafficante, John Roselli (un patron de la pègre de Las Vegas) et Salvatore Giancana, chef de la Mafia de Chicago. Parmi les membres du groupe chargé de tuer Fidel Castro et ses amis figurent Rafael Quintero, Félix Rodríguez, Eduardo Martinez, Raul Villaverde.

Comme, plus tard, le Nicaragua pour Ronald Reagan, Cuba est une des obsessions du président John F. Kennedy. Après l'échec de l'opération de la baie des Cochons (avril 1961) sont relancées les actions anticastristes. Nom de code opération «Mangouste». Elle dure jusqu'à la fin de 1963. Sous le contrôle du ministre de la justice, elle est directement inspirée par Lansdale, fort de l'expérience acquise aux Philippines. Les plans les plus délirants sont mis au point pour déstabiliser le régime castriste. Lansdale imagine, par exemple, une mise en condition de la très catholique population cubaine : on lui ferait croire que le Christ apparaîtrait dans l'île pour peu que les communistes en soient chassés... On parle aussi d'empoisonner les chaussures et le maillot de plongée sous-marine de Fidel Castro. Des camps sont ouverts pour l'entraînement de commandos chargés de s'infiltrer à Cuba. Plaque tournante du complot : Miami. Chef d'antenne de la CIA à Miami : Theodore Shackley. Son adjoint, son «double», qui le suivra partout : Thomas Clines.

Avec l'assentiment de la Maison Blanche

Lansdale, Shackley, Clines, Trafficante, Quintero, sans compter le menu fretin... Ces noms ne quitteront pas l'histoire. D'autres vont apparaître. La Maison Blanche et les services spéciaux ont besoin de têtes pensantes et d'agents d'exécution, et les points chauds ne manqueront pas.

Après Miami, donc, Vientiane, 1966 : Shackley devient chef adjoint, puis, en 1967, chef de la CIA au Laos. Son second s'appelle Clines. Lansdale les a précédés en Indochine comme conseiller de Henry Cabot Lodge, ambassadeur au Sud-Vietnam. En 1961 déjà, Lansdale avait, pour Kennedy, rédigé un rapport préconisant la multiplication des actions clandestines, l'utilisation de groupes ethniques minoritaires dans le combat contre-révolutionnaire (les Méos du Laos, notamment). Le moment est venu de mettre en pratique ces idées, tout en inondant le Nord-Vietnam de bombes et de mines.

Les idées de Lansdale et autres doctrinaires de la contre-révolution s'appliquent donc au Vietnam où, à partir de 1967, est lancée l'opération «Phoenix», qui coûtera la vie à des dizaines de milliers de paysans, Vietcongs ou pas. Ce plan a été conçu, avec l'approbation du président Lyndon B. Johnson, par Robert Komer, ancien de la CIA, puis membre du Conseil national de sécurité, et mis en place par William Colby pour l'Agence et Lansdale pour le Pentagone. Cette «pacification», qui voit mettre en oeuvre toutes les méthodes de la guerre secrète, ne s'effectue pas en dehors du contrôle - ou sans l'assentiment - du Congrès et de la Maison Blanche. Rapatriés en 1971, Shackley et Clines participent, de leur bureau, à l'opération. Ils seront aussi mêlés au complot qui aboutit, en 1973, après la déstabilisation du Chili, au renversement de Salvador Allende.

Cuba et le Vietnam ne sont pas les seules zones d'engagement violent des services secrets américains pendant toutes ces années. Mais ces deux crises ont, à l'évidence, constitué le terreau d'où sont sortis les protagonistes de l'affaire Iran-Contra. Cependant, ces idéologues (et qui le sont restés) et ces officiers ou agents (qui ont glissé parfois sur la pente de la corruption) n'auraient sans doute jamais été inquiétés si l'affairisme n'était pas venu se mêler, de façon consubstantielle, à leur action politico-militaire. Ils pouvaient bien, jusqu'au milieu de la décennie 1970, conclure des alliances tactiques avec le monde de la pègre, du jeu et du crime organisé, mais sans être autrement mouillés. La suite de l'histoire va s'embrouiller considérablement lorsque l'argent, d'abord, et, par voie de conséquence, la trahison viendront pervertir la mission divine dont ces héros se sentent investis.

Un retour en arrière s'impose ici, à propos d'Edwin P. Wilson, le personnage qui va beaucoup contribuer à pourrir le système. Après avoir infiltré des organisations de gauche en Europe et en Amérique du Sud, ce spécialiste des questions syndicales au sein de la CIA fut ensuite chargé d'approvisionner les régimes amis en matériel de communication et engins antiémeute. Il a, dans les années 1960, géré au mieux ses intérêts privés au sein de sa carrière «publique» : des sociétés-écrans (Maritime Consulting, Consultants International) lui ont procuré de beaux bénéfices. Il quitte la CIA en 1971, mais, très vite, son ami Clines le fait entrer dans la Task Force 157, chargé d'opérations clandestines pour la marine. Nouvelles sociétés-écrans, nouveaux superbénéfices. Wilson achète, agrandit Mount Airy, une superbe propriété où le tout-Washington viendra se prélasser, faire du cheval et des affaires : de nombreux membres du Congrès, mais aussi et surtout Shackley, Clines et Erich von Marbod, que James Schlesinger (ancien chef de la CIA devenu «patron» du Pentagone en 1973) nomme à un poste-clé au ministère de la défense. Wilson ne peut que profiter de ces relations amicales avec le gratin de la capitale.

Autre rencontre de Wilson à l'époque : Frank Terpil, ancien de la CIA (1965-1972) et trafiquant d'armes. Il a créé une société, l'International Technology, filiale de la Stanford Technology, qui se spécialise dans l'électronique de très haute qualité. À la tête de cette dernière compagnie, un certain Albert Hakim, un Irano-Américain qui fournirait du matériel à la Savak, la police politique du chah, un personnage pour le moins curieux, futur acteur-clé de l'affaire Iran-Contra.

Illégalité au sein de la légalité

Donc Wilson rencontre Terpil, qui est lié à Hakim. Or Terpil entraîne Wilson en terrain ennemi, en Libye, et crée, pour faciliter l'approvisionnement clandestin de Tripoli en armes et explosif, la compagnie Inter Technology. Car Wilson ne résiste pas à l'appât du gain. Lorsque le colonel Mouammar Kadhafi voudra faire assassiner un de ses opposants au Caire, il songera à Wilson, qui lui-même entrera en contact avec Quintero, l'anticastriste de toujours. Et lorsqu'en Libye Wilson aura besoin d'experts en explosif, il proposera un contrat aux frères Villaverde. Le rivage des Syrtes est ainsi relié à la baie des Cochons.

Pendant que Wilson bâtit son empire, ses amis, qui n'ignorent rien de ses activités, les familiers de Mount Airy, ne restent pas inactifs. En 1976, Marbod devient le responsable au Pentagone des ventes d'armes au Proche-Orient ; Richard Secord, vétéran des opérations secrètes au Vietnam, dépend de lui et s'occupe, plus spécialement, à Téhéran, de répondre aux besoins de l'armée de l'air du chah. Hakim n'est pas étranger aux transactions. Encore s'agit-il d'opérations «publiques»... Tout se complique pourtant si l'on sait que, à cette époque, Richard Armitage, un officier de marine installé à Bangkok, effectue, à la demande de Shackley, des séjours à Téhéran.

Armitage y aurait utilisé des fonds «indochinois» provenant des trafics de l'opium du général Vang Pao pour mener, avec l'accord de Shackley et de Clines (mais non de la CIA elle-même), des opérations destinées à repérer et éliminer des militants de gauche hostiles au chah. À ce degré d'embrouillamini, toutes les frontières sont abolies entre le public et le privé, le légal et l'illégal. Il y a même, si la formule à un sens, illégalité au sein de l'illégalité.

Le sort du Nicaragua ne peut laisser indifférents les États-Unis ni les hommes liés, pour certains depuis plus de vingt ans, à Somoza. En 1978, Wilson, avec la bénédiction de ses amis de Washington, propose ses services au dictateur ; il s'agit d'organiser l'assassinat des chefs de la guérilla sandiniste : 250 000 dollars pour l'opération, plus de 80 000 dollars pour chacun des cinq tueurs désignés. Parmi eux, Quintero. Les autres ont été membres du groupe de 1960 mis sur pied par Nixon et Trafficante. Ce hoquet de l'histoire avorte.

Au début de 1979, le président James Carter ayant coupé l'aide militaire au dictateur Somoza, Wilson revient à la charge par l'intermédiaire de Quintero. À cette époque, Shackley et Clines ont quitté la CIA et sont donc libres d'agir de façon «privée». Le 17 juillet, Somoza s'enfuit. Le lendemain, à North Cay, aux Bahamas, où il fait escale, il rencontre Quintero et des représentants de Shackley. La Contra est née. Via notamment l'Orca Supply Company, créée par Wilson, une aide privée s'organise pour assister la contre-révolution nicaraguayenne. Le système fonctionnera seul jusqu'en novembre 1981, quand la CIA prendra en main l'aide à la Contra, puis renaîtra, plus puissant que jamais, lorsqu'en 1984 le Congrès coupera définitivement les crédits (voir l'infographie page 96).

Qu'avez-vous fait pour l'Amérique ?

À partir de cette date intervient John Singlaub. Devenu, après son engagement dans les opérations spéciales au Vietnam, commandant en chef des forces américaines en Corée du Sud, ce «faucon» avait, en 1977, été contraint de quitter ses fonctions car il était en désaccord avec la politique du président Carter. Il n'a pas pour autant cessé toute activité : pendant quatre ans, il a mis sur pied un réseau aux dimensions mondiales d'organisations anticommunistes. Or, en 1983, lorsqu'il se confirme que l'aide publique à la Contra risque d'être remise en question, Oliver North se tourne vers ce réseau privé. Ancien de la guerre secrète au Vietnam, il a poursuivi une carrière sans accroc et est entré en 1981 au Conseil national de sécurité sur recommandation de Secord, nommé sous-secrétaire à la défense. Deux réseaux se rejoignent en fait dans son bureau : le réseau privé de Singlaub, le réseau public de Secord. Outre ces deux personnalités, North travaille avec des hommes comme Shackley, Clines, Hakim, et les «petits» des années 1960, les Rodríguez, les Quintero, jamais inactifs. Le mode de financement est connu : plus-value dégagée par les ventes d'armes illégales à l'Iran, crédits saoudiens, fonds privés divers, etc.

Pour avoir trahi au profit de la Libye - et non pour avoir trafiqué - Wilson va tomber. Cinquante-deux ans de prison. «À ce tarif, North en mérite trois cents», dira-t-il. Marbod s'est reconverti - si l'on peut dire - dans la vente d'armes et de matériel aérospatial. Lui qui avait coutume de dire, lorsqu'il décrochait son téléphone, «Qu'avez-vous fait pour l'Amérique aujourd'hui ?» continua ainsi de servir son pays. De Singlaub, l'éternel croisé, à North, en passant par Shackley, Clines, Hakim, Quintero, Rodríguez, Villaverde, tous ont trempé, à des niveaux divers, dans l'affaire Iran-Contra. Certains de ces hommes ont servi sous sept présidents.


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frederic lavachery




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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyVen 1 Mar 2019 - 10:09

HERVE a écrit:

Dans Manière de voir 2018/4 (N° 158), page 43
Pierre Abramovici et Jacques Decornoy

Les barbouzes de la CIA

Un monde où les notions de «plus d'État» et «moins d'État» n'ont aucun sens, puisque l'action se fait plus ou moins «publique» ou plus ou moins «privée» selon les circonstances.





« La corruption a des effets dévastateurs en ce qu’elle fait supporter le coût des transactions occultes par le citoyen, mais surtout en ce qu’elle favorise une forme détestable de privatisation de la vie politique aux dépens de l’intérêt général . »

Citation lue par le premier Avocat général Jean du Jardin, lors des réquisitions au procès Agusta-Dassault, citation tirée du livre La corruption de la République d'Yves Meny, Fayard, 1992.

HERVE, pourriez-vous nous faire une synthèse des noms que vous placeriez dans le schéma que K a proposé sur le fil Castris ?


K a écrit:
Un jour j'ai regardé une documentaire dans laquelle on faisait un tableau de maitre en peinture a huile: un bateau à trois mats genre mercator en plein tempête , tangant.

Chaque couche mis sur la Tôle donnait rien en soi- même et devait secher quelques temps
avant d'y mettre une nouvelle couche de peinture

en travaillant couche après couche le maitre peintre savait par experience où il allait mais chaque couche était incomprehensible en soi-même.
Pourtant après une dixaine de couches on arrivait a un tableau superbe et fini.


Et là nous sommes comme  Godbille a si bien dit devant un problème à multiples couches.
Si on veut commencer a distinguer le bateau il faut qu'on connait l'existance de chaque couche , leur position dans la suite des choses et leur interaction après sèchage.


Sur le fond de la tôle:

1.:il faut un apprêt : il faut connaitre la situation geopolitique dans le monde, les guerres et les terrorisme et luttes d'independances et position ds la guerre froide

donc guerre Iran- IRAK, liban -Beiroet, attaques sur les troupes françaises+ Americaines, le boeing Sud coreen abatu, Jaruzelski,IRA,ETA,BOLOGNA, Sandinistes , malouines, SS20

2.: faut connaitre la situation poitiques ds chaque pays europeen en plus d'une grande connaissance des pays voisins

3.:Il faut connaitre tout les scandales les dix ans avant les années 80 ds tout ces pays

4.:Il faut mettre cette periode economique en perpective avec les effets d'un dollar fort , les ajustements du au crises de petrole , carburant cher, crise et devalution en Belgique

5.: Les démonstrations massives contre les missiles , + la reaction de la droite.

6.:et les dérives dans les services policières et de la gendarmeries pendant les affaires François

Après tout ces couches sechées il faut voir que des affaires juteux étaient possibles et des affairistes qui ont toujours existés ont construit des circuits en constante adaptation au moment.

par exemple je pense:

F.N en crise 2000 emplois menacés : pas possible

Embargo sur les differents pays cités: pas possible donc Feu vert pour contourner
tout ces règles officielles , end -user , quid à recevoir de la drogue en payement.
On va s'arranger

Tout le monde y trouve son bien :
les politiques et les proprietaires car l'usine tournent et les retrocommissions arrivent , les dividentes sont bons.

les parties en guerre ; on paye les jouets en produits bio

le maffia :des circuits sont alimentés et tous sont impliques par les envelloppes

quelques recalcitrants: pas de problèmes :promotions contre leur gré


Tout cela pour indiquer que Castris et Farcy étaient des petites têtes de noeud dans un immens système qu'ils n'avaient pas inventé ni construit par eux même mais qui fait partie d'un système qui existe depuis la nuit des temps en constante changement:

Big business.

Ils jouaint leurs rôles en belgique comme plaque tournante et avaient des connections de liban jusqu'en hollande; de maroc jusqu'en  Allemagne  etc mais ils en étaient pas les patrons.
Au maximum les sergents ?

Mais dans tout ces affaires des TBW du premier vague ils reviennent et ils sont une couche dans la peinture totale qu'il faut mettre et connaitre.

Castris est en tôle en janvier 1984 et la bande desorganisé.

les TBW se sont arretés un temps en 1984


J'ai la conviction que des gens ds leurs entourage ont eu contact avec certains acteurs des TBW.

Donc une récapitulation  de la construction de la bande est nécessaire pour y voir un peu de lumière
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HERVE




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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyVen 1 Mar 2019 - 11:05


Je crois que les tueries du Brabant s'inscrivent dans la nébuleuse anti-communiste de la guerre froide. C'était une réaction aux mouvements pacifistes, conforme à ce que préconisaient William Westmoreland et Alexander Haig.

Parmi les noms que j'ai mis en caractères gras dans l'article de Pierre Abramovici "Les barbouzes de la CIA" (voir plus haut), il y en a plusieurs qui avaient de forts liens avec la Belgique. C'est bien entendu le cas de John K. Singlaub, très proche du général belge Robert Close (qui a rencontré Augusto Pinochet).

Il y a aussi Edwin P. Wilson et son associé belge Armand Donnay :

https://books.google.be/books?id=PbLddoNkxi4C&pg=PA57&lpg=PA57&dq=%22edwin+Wilson%22,+Belgium&source=bl&ots=-Nj6LK5IGL&sig=ACfU3U2wgO9Mlq7mZ_p29EnoobahvTZoQw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiy1JbI0uDgAhWq2OAKHVIaChkQ6AEwB3oECAQQAQ#v=onepage&q=%22edwin%20Wilson%22%2C%20Belgium&f=false

Edwin P. Wilson a également été proche de Robert Gray que l'on retrouve dans le dossier "Daniel Dekaise".

Quant à Théodore Shackley, il a participé à au moins une réunion du cercle "Pinay-Violet". Il était aussi un contact du "Safari Club" (créé par Alexandre de Marenches du SDECE ; ce dernier détestait Jimmy Carter mais a rencontré avec plaisir Ronald Reagan).

Vous avez raison d'insister sur la phrase suivante :

"Un monde où les notions de «plus d'État» et «moins d'État» n'ont aucun sens, puisque l'action se fait plus ou moins «publique» ou plus ou moins «privée» selon les circonstances."

Quand le président Ronald Reagan n'a pas l'accord du Congrès pour soutenir militairement les "Contras", l'exécutif des USA se tourne vers le "privé" (coordonné par Oliver North, John K. Singlaub, Robert K. Brown, etc). Des gens tombés en disgrâce trouvent une nouvelle façon de lutter contre le communisme.

Il est intéressant de relire les livres de Peter Dale Scott dont plusieurs ont été traduits en français.

Lorsque le SHAPE s'est installé en Belgique (contacts de Lyman Lemnitzer avec Paul Vanden Boeynants, puis avec Léopold III à Argenteuil), les services secrets, dont la DIA, ont suivi, comme le montre le témoignage de Joël Lhost.

Les liens Belgique - USA sont clairs dans la composition de l'IEPS (Armand De Decker pourrait nous en dire plus).

Il faut aussi rappeler la réunion Guillaume Vogeleer, Stefano Delle Chiaie, Richard Jerome Slott en 1983-1984 à Bangkok... Stefano Delle Chiaie connaissait bien Léon Degrelle (c'est très probablement le cas aussi de Richard Jerome Slott).

Pour ne pas être trop long, je conseille la lecture d'autres articles de Pierre Abramovici :

https://www.monde-diplomatique.fr/1986/04/ABRAMOVICI/39176

L’ENGAGEMENT DES GROUPES PRIVÉS DERRIÈRE M. REAGAN

Des millions de dollars pour les « combattants de la liberté »

https://www.monde-diplomatique.fr/2001/05/ABRAMOVICI/1729

Retour sur un terrorisme d’Etat béni par les Etats-Unis

« Opération Condor », cauchemar de l’Amérique latine


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyVen 1 Mar 2019 - 11:26


Je suis étonné par le peu d'intérêt du forum pour les liens internationaux.

Je suis persuadé que c'est César de la Vega (loge P2 argentine) que Paul Latinus mentionne dans son schéma.

Bernard Mercier pourrait sans doute nous en dire davantage … mais les enquêteurs ne semblent pas s'intéresser à lui.

Le parcours de Stefano Delle Chiaie devrait aussi retenir l'attention.

Outre le fait qu'il connaissait bien Léon Degrelle (sans parler de Valério Borghese et de Otto Skorzeny qui sont décédés dans les années 1970) et son bras droit resté en Belgique Jean-Robert Debbaudt (connu également du père de Michel Libert), il est passé au Luxembourg.

Les articles suivants mériteraient une meilleure traduction que celle de Google...

http://www.tageblatt.lu/nachrichten/gelli-war-nicht-alleine-in-luxemburg-21007640/

Gelli war nicht alleine in Luxemburg

23. Mai 2013. 14:17 Uhr - Akt: 23. Mai 2013. 14:17 Uhr

http://www.tageblatt.lu/lup/Marc%20Zanussi.jpg

J'ajouterais que Léon Degrelle apparaît un peu partout dans les dossiers.

Michel Cocu en parlait déjà ouvertement.

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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyJeu 4 Avr 2019 - 15:03


Pour information, voir le schéma à la page 77 du rapport suivant :

https://pure.uvt.nl/ws/portalfiles/portal/746278/nadereanalyse.pdf


loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 Sz10


(...)


loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 Sch12


Un paragraphe intéressant :


loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 Org10


Cela pourrait expliquer la présence de Robert Beijer à Anvers (un bureau à l'Amerikalei) et l'attaque, avec Madani Bouhouche, d'un diamantaire anversois.


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyJeu 4 Avr 2019 - 19:17


A écouter :

https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-11-mars-2019

lundi 11 mars 2019
par Fabrice Drouelle

Loge P2 : francs-maçons, mafia et CIA

54 minutes

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Cheshire cat

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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyDim 21 Avr 2019 - 22:23

HERVE a écrit:

Je crois que les tueries du Brabant s'inscrivent dans la nébuleuse anti-communiste de la guerre froide.
Si la Belgique a endossé le surnom de "champs de bataille de l'europe", il suffit de se tourner vers sont histoire
Près de  300 batailles et sièges se sont déroulés chez nous.
Ca a commencé avec les vikings au IXe siècle et ca se termine au XXe avec les allemands en 1945.
Pour les détails ;Les quinze grandes batailles "belges" qui ont changé l'Europe

Citation :
C'était une réaction aux mouvements pacifistes, conforme à ce que préconisaient William Westmoreland et Alexander Haig.
Les pacifistes c'est une réaction à l'installation des missilles en Belgique mais n’étaient pas dangereux. Quelques uns ont été en prison et ils se sont calmés.. Laughing
Les brigades rouges étaient quasiment anéanties et "hs"


Citation :
Lorsque le SHAPE s'est installé en Belgique (contacts de Lyman Lemnitzer avec Paul Vanden Boeynants, puis avec Léopold III à Argenteuil), les services secrets, dont la DIA, ont suivi, comme le montre le témoignage de Joël Lhost.
Les liens Belgique - USA sont clairs dans la composition de l'IEPS (Armand De Decker pourrait nous en dire plus).
A l'époque on avait une formule pour résumer tout ca. ; "La Belgique, petite soeur des USA"
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HERVE




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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyLun 22 Avr 2019 - 11:45


Un personnage qui me semble de plus en plus suspect est Giulio Andreotti.

Nous savons maintenant qu'il a été le garant du pacte Etat-mafia jusqu'au moment du "maxi-procès" après lequel la mafia l'a laissé tomber (ce qui fait qu'il a perdu les élections). La mafia s'est trouvé un autre garant avec Marcello Dell'Utri, proche de Silvio Berlusconi.

Giulio Andreotti a été membre du "Cercle Pinay-Violet" (Jean Violet, Carlo Pesenti, etc, des gens que l'on retrouve dans le dossier des "avions renifleurs") qui ont rencontré Henri Kissinger et David Rockefeller.

Giulio Andreotti était aussi à l'abbaye de Royaumont en novembre 1981, à l'invitation de Carlo Pesenti et de la Milice de Jésus-Christ (d'obédience dominicaine ... ce qui rappelle les liens entre Giulio Andreotti et le père dominicain Félix Morlion, agent de la CIA). Aussi présents : Robert Close, Jacques Jonet, Benoît de Bonvoisin ... et un proche de Léon Degrelle.

Il faudrait aussi étudier les liens entre Giulio Andreotti et des activistes comme le prince Junio Valerio Borghese et Stefano Delle Chiaie (proche de Léon Degrelle, Otto Skorzeny, etc), ainsi qu'avec Licio Gelli et la loge P2. De même, il faudrait mieux connaître ses rapports avec "Gladio".

Stefano Delle Chiaie a été (au moins un certain temps) en contact avec Elio Ciolini que l'on retrouve dans l'entourage de Patrick Haemers. Son contact en Belgique était Jean-Robert Debbaudt (ami intime de Léon Degrelle), bien connu du père de Michel Libert (ce qui laisse penser qu'il avait un lien avec le MAD - "Militärische Abschirmdienst").

Giulio Andreotti a rencontré plusieurs fois Paul Vanden Boeynants (ils ont été en même temps ministres de la défense et ensuite premiers ministres). Il se dit que comme ministre de la défense, Giulio Andreotti a mis la main sur les listes d'anciens fascistes qu'il a pu faire chanter... Cela fait un peu penser au dossier Galopin en Belgique.

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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyLun 6 Mai 2019 - 9:06


Un documentaire sur "Lucky" Luciano :

https://www.youtube.com/watch?v=tMHhrD5ZBNQ

Lucky Luciano - Le Patron de la Mafia


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyLun 6 Mai 2019 - 15:56


loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 Lb10


Mardi 7 mai 2019, à 11h30, dans la salle du Sénat aura lieu la présentation du livre "La Bête" de l'ex-procureur de Trapani Carlo Palermo, échappé à l'attaque de Pizzolungo, dans laquelle une maman et ses deux enfants ont perdu la vie.

L’événement est organisé par le sénateur Vincenzo Santangelo, sous-secrétaire aux Relations avec le Parlement et à la démocratie directe, qui, à l’occasion de la publication de ce livre, souhaite promouvoir un moment d’étude sur les événements de la mafia et sur toutes ces enquêtes qui n’ont jamais été résolues et qui sont reliées entre elles par des liens étroits. Des liens qui ne peuvent être entrevus que par l'étude des pièces des procès et la reconstruction d'une image globale, en particulier en ce qui concerne les pouvoirs auxquels les auteurs des actes criminels sont liés.

Nous parlerons de l'attaque de Pizzolungo, des autres massacres de la mafia, de l'affaire Moro, de l'affaire Ilaria Alpi. Avec Sott. Santangelo et Dr. Carlo Palermo, à la table des orateurs, le président de la Commission parlementaire Antimafia, sen. Nicola Morra, le docteur Tamburino, également magistrat de très importantes affaires mafieuses, le docteur Andrea Purgatori, célèbre pour ses enquêtes dans des affaires comme celle de Moro et la journaliste Antonella Beccaria, a également mené des enquêtes sur ces questions.

"Il est important de commencer à avoir le courage de parler de certaines vérités et d'essayer de comprendre quels enchevêtrements de pouvoirs ont été et sont à la base de tant de cas italiens encore enveloppés de mystère", tel est le commentaire qui présente l'événement du sous-secrétaire Santangelo.

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LE LIVRE

2 avril 1985: la voiture qui transporte Carlo Palermo dans son bureau du procureur de Trapani saute dans les airs. Lui et l'escorte sont sauvés, mais une jeune femme et ses deux enfants meurent. Qu'est-ce qui a déclenché la vengeance dans ses enquêtes? Le juge continue à enquêter, même après avoir quitté le pouvoir judiciaire. Ses recherches prennent forme quand, en 2016, il découvre que quelques mois avant sa mort, Giovanni Falcone s'était occupé d'une opération secrète: l'extradition aux États-Unis d'un terroriste arabe, le premier fabricant de voitures piégées à l'aide de l'explosif militaire utilisé pour les attaques de Pizzolungo, dell'Addaura, via D'Amelio. Une nouvelle lumière sur les massacres de "mafia"? Plus. De vieux papiers et des documents de procédures enterrés depuis des années dans les archives permettent une lecture sans précédent de certains des plus grands mystères italiens, du meurtre d'Aldo Moro à l'attaque du pape Wojtyla, en passant par les massacres de 1992-1993. terroristes aux tours jumelles et au Bataclan, à Paris. Des liens criminels documentés permettent d'identifier des activités incroyables conçues par un annuaire international - enraciné dans l'appareil politique et militaire des États, dans l'Église, dans les sommets des oligarchies financières - qui a manipulé l'histoire européenne, l'équilibre en Méditerranée, la croissance de l'extrémisme islamique , la démocratie inachevée de notre pays jusqu'à son inexorable déclin. Les clés interprétatives de ce cadre complexe sont maçonniques. Ils sont cachés dans les palais du pouvoir en Italie, en France, en Suisse, à Londres et à New York. L'auteur les poursuit dans une quête infatigable parmi les mystères, les inspirations cachées et les machinations diaboliques qui mène finalement à Trapani, là où avait commencé l'enquête, trente ans plus tôt.


L'AUTEUR

Carlo Palermo (Avellino, 1947), avocat, a été juge d'instruction au tribunal de Trento de 1980 à 1985, année où il a été, de février à octobre, procureur adjoint du parquet de Trapani. En 1990, il a quitté le pouvoir judiciaire. Il était député et conseiller régional et provincial à Trento, où il réside. Il a publié, entre autres, The Attack (1993), Le quatrième niveau. Intégrisme islamique, franc-maçonnerie et mafia (1996), The Fourth Level. 11 septembre 2001 Dernier acte? (2002).

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http://www.antimafiaduemila.com/home/primo-piano/74140-massoneria-e-mafia-carlo-palermo-non-dobbiamo-perdere-mai-la-fiducia-di-raccontare-questi-fatti.html

Franc-maçonnerie et mafia, Carlo Palermo: "Il ne faut jamais perdre la confiance pour raconter ces faits"

Publié: 13 avril 2019
de Davide de Bari - Vidéo et photo

Le livre "La Bête" présenté hier dans la province de Pordenone par l'ancien magistrat

La réunion "Puissances maçonniques et mafia en Italie" s'est tenue hier à Stevenà di Caneva, dans la province de Pordenone, avec l'ancien magistrat et survivant du massacre de Pizzolungo, Carlo Palermo, qui a présenté son dernier ouvrage: "La Bête ”, publié par Sperling & Kupfer. Aaron Pettinari était le directeur d'ANTIMAFIADuemila qui a dirigé les travaux et a fait un long exercice sur les relations entre la franc-maçonnerie et la mafia, à commencer par les enquêtes concernant la loge maçonnique P2 de Licio Gelli. Le journaliste a rappelé qu'il y a deux ans à peine, un rapport sur "La mafia et la franc-maçonnerie" avait été approuvé par la Commission nationale antimafia, alors présidée par l'honorable Rosy Bindi, soulignant l'existence d'infiltrations mafieuses dans des associations maçonniques et "couvertes". qui sont dans l'ombre des officiels. On peut en déduire comment, aujourd’hui, 193 seraient les affiliés aux loges maçonniques siciliennes et calabraises impliquées dans des enquêtes sur la mafia, certaines condamnées en vertu de l’art. 416bis du Code pénal, dans d'autres affaires reconnues coupables de crimes graves ou de suspects d'association mafieuse. Pettinari a ensuite rapporté des éléments de preuve récents dans des processus tels que ‘Ndrangheta stragista, Breakfast ou Gotha, qui n’est souvent pas pris en compte par de très bonnes informations, dans lesquels il était fait précisément référence à cet« entrelacement de mondes ». "Il existe un important collaborateur de la justice, Cosimo Viriglio - a déclaré le journaliste - qui a expliqué que ce n'est pas la mafia qui a infiltré la franc-maçonnerie, mais le contraire ».

Contre certaines puissances, dans lesquelles convergent les affaires et les intérêts nationaux et internationaux, l'ex-magistrat Carlo Palermo a affronté la bête. (...) ces enquêtes qu'il avait menées sur le commerce international des armes et de la drogue, menées à Trento puis à Trapani, il subit jusqu'au 2 avril 1985 une attaque, le massacre de Pizzolungo, où est malheureusement décédé Barbara Rizzo, 30 ans, et ses fils, les jumeaux Salvatore et Giuseppe Asta, âgés de 6 ans à peine.

Palermo a ainsi raconté comment, jeune juge d'instruction, il avait eu affaire à certaines réalités et s'était également confronté à des collègues tels que Giovanni Falcone, Giangiacomo Ciaccio Montalto ou Rocco Chinnici. "Je me suis retrouvé face à cette très jeune réalité à la fin des années 79 et au début des années 80. - Il a raconté qu'il ne cachait pas un voile d'émotion - Il est vraiment difficile de raconter cette histoire, car il arrive d'entendre des récits de noms de personnages qui apparaissent immédiatement dans toutes les images de la mort. Il est compliqué de dire pourquoi une chose est de parler de faits écrits dans ses livres, mais une autre consiste à leur dire qu'ils ont vécu avec eux. Et à chaque fois, j'entends leurs voix et je vois leurs visages parce qu'ils sont partis. "

Palermo a ensuite parlé de l'enquête dans laquelle il était impliqué à Trento. "Tout a commencé au Moyen-Orient, où l’héroïne a été collectée, qui a ensuite été envoyée sur une route menant à Trento, pour être ensuite transférée en Sicile. Il y avait des laboratoires près de Palerme, il a été perfectionné et ensuite étendu à tous les marchés, de Milan à Marseille et aux États-Unis - a expliqué Palermo. Ensuite, j'ai découvert qu'il existait un trafic inverse d'armes utilisées pour les différentes guerres. ». L’ancien procureur adjoint de Trapani s’est rappelé lorsqu’il a rencontré un autre magistrat qui combattait le trafic de drogue à Trapani, Ciaccio Montalto, tué par la Cosa Nostra le 25 janvier 1983. «Nous nous sommes occupés de ces mêmes trafics et j’ai donc rencontré Montalto parce que, à Trento, j’avais saisi une carte postale avec l’écriture de Leonardo Crimi, un habitué de Trapani mais aussi de la Vénétie, a-t-il dit. La carte postale venait de Trapani. Les discussions cognitives ont donc commencé, mais j’ai rencontré Falcone pour les laboratoires de raffinage de Palerme. J'ai ensuite assisté à une conférence à Sorrento où Montalto, Falcone, Chinnici, Borsellino étaient présents et avons eu le plaisir de les rencontrer. Mais ensuite, un mois plus tard, ils ont tué Ciaccio, six mois après le massacre de Via Pipitone, puis Pizzolungo et, en 1992, les massacres ".

(...)

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HERVE




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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyLun 6 Mai 2019 - 16:11


http://www.antimafiaduemila.com/home/primo-piano/74293-carlo-palermo-trattativa-stato-mafia-ultima-fase-di-un-patto-occulto-piu-organico.html

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Palermo: '' Négociation État-mafia dernière phase d'un pacte caché plus organique ''

Détails Publié le 27 avril 2019.
par AMDuemila - Vidéo
L'ancien magistrat au micro de "Pianeta Oggi TV"

"Aujourd'hui, le moment est venu où, après avoir surmonté les moments les plus dramatiques (de type terroriste, subversif et mafieux, ndlr), il est possible d'effectuer une analyse plus approfondie prenant en compte ces éléments cachés tels que Stay Behind, Gladio et Phalange Armée. Les secrets de l’Etat, qui restent encore incroyablement longs depuis 70 ans, sont enlevés pour nous permettre de connaître l’histoire". Ce qu'a dit l'ex-magistrat Carlo Palermo lors d'une interview avec "Pianeta Oggi TV" à la suite de la présentation de son nouveau livre "La Bestia. Des mystères de l’Italie aux puissances maçonniques qui dirigent le nouvel ordre mondial "(et Sperling & Kupfer), à Caneva (Pordenone). Palermo, aujourd'hui avocat, s'est également concentré sur d'autres questions de premier plan, telles que la négociation État-mafia et le processus connexe, qui ouvrira son deuxième jugement le 29 avril prochain. Pour l'ancien magistrat, la négociation Etat-mafia n'est rien d'autre que "la dernière étape d'une phase d'un pacte encore plus organique qui a apparemment pris fin en 1994 mais que nous vivons avec la greffe de nouveaux composants qui ont été introduits et superposés sur les pièces d'origine». L'ancien magistrat présentera à nouveau son livre à la Casa di Paolo de Palerme lundi prochain.


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HERVE




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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyLun 6 Mai 2019 - 16:50


https://www.tp24.it/2019/04/30/cultura/mafia-massoneria-misteri-ditalia-marsala-incontro-carlo-palermo/133965

30/04/2019 06:00:00

La mafia, la franc-maçonnerie, les mystères de l'Italie: aujourd'hui à Marsala une rencontre avec Carlo Palermo

https://www.tp24.it/immagini_articoli/29-04-2019/1556560885-0-mafia-massoneria-misteri-ditalia-marsala-incontro-carlo-palermo.jpg

par Marco Marino

Trois voitures Une route Un destin unique relie la vie du procureur adjoint Carlo Palermo à celle de Barbara Rizzo et de ses deux fils, Giuseppe et Salvatore Asta. Le matin du 2 avril 1985, la Volkswagen Scirocco de Rizzo a dépassé la Fiat 132 blindée de Carlo Palermo, le long de la route départementale qui traverse Pizzolungo. Une explosion s'ensuit: il s'agit d'une voiture piégée prête à tuer le magistrat.

Depuis ce 2 avril, il y a trente-quatre ans, Carlo Palermo, échappant miraculeusement à l'attaque qui a coûté la vie à trois pauvres innocents, n'a jamais cessé d'enquêter sur les raisons obscures de ce mystère et d'autres mystères italiens liés aux Services secrets et à la franc-maçonnerie. Il en a parlé dans un livre récemment publié par Sperling & Kupfer, La bestia. Des mystères de l'Italie aux puissances maçonniques qui dirigent le nouvel ordre mondial.

Aujourd'hui, à 17h30 au Convento del Carmine, Carlo Palermo parlera du livre avec Giacomo Di Girolamo dans le cadre des 5 grandes rencontres avec des étudiants, promu par l'association 38 ° Parallelo - Entre livres et caves, du journal TP24 et de Treccani Culture avec le parrainage du Consortium Trapani pour la légalité et le développement.

Nous avons discuté avec l'auteur de certains des thèmes qui animeront l'après-midi d'aujourd'hui.

Trouvez-vous que notre pays a un sérieux problème avec le concept de vérité? La vérité judiciaire se distingue toujours de la vérité journalistique, de la vérité des faits ...

Les objectifs poursuivis, ainsi que les outils pouvant être utilisés, sont clairement différents: ils convergent tous vers une vérité qui ne peut être unique et représente l'objectif final auquel nous devons tous inspirer chacun pour sa part.

Klaus Davi a écrit sur la Giornale di Sicilia que, lorsqu'on essayait d'expliquer les liens qui unissent la mafia à la franc-maçonnerie, la justice était toujours silencieuse. À votre avis, est-il vraiment impossible de dire les liens sombres qui lient ces deux réalités sans invalider les enquêtes menées par les parquets?

Le pouvoir judiciaire se heurte à des difficultés particulières en raison de la grande omerta présente dans la franc-maçonnerie et dans les services, ainsi que des secrets d'État persistants, injustifiables à mon avis en présence des événements survenus dans notre pays. Dans tous les cas, cependant, les garanties existantes devraient, à mon avis, être identifiées de manière indépendante pour permettre une lecture plus complète des faits, même indépendamment des responsabilités pénales (ou subjectives).

2 avril 1985. 34 ans ont passé depuis le massacre de Pizzolungo, quelles sont les questions en suspens?

Rien n'est précisé: de la motivation et de la conception du fait à sa mise en œuvre concrète. Les condamnations finales identifient les participations et les responsabilités de certains membres du Dôme (Coupole) mais ne précisent pas leur activité réelle. L'acquittement des accusés originels, ainsi que des auteurs condamnés, est définitif et aucune enquête n'est en cours pour déterminer un "ajustement" de ce processus, même s'il existe de nombreuses indications procédurales à cet égard. Dans mon approche, compte tenu en particulier du temps écoulé entre les faits et les nouvelles conclusions, l’aspect lié à la nature unitaire des poursuites pénales menées dans les années quatre-vingt et au début des années quatre-vingt-dix n’apparaît pas en profondeur: une action «commune» visant à entraver les vérification progressives de la vérité résultant de la progression globale des enquêtes (menées par les différents magistrats) vers les composantes extérieures de la Cosa Nostra: activité réalisée par les services secrets (pas seulement italien) et par la franc-maçonnerie. Ces éléments ne sont abordés que par des enquêtes visant à une lecture globale et non partielle, et encore moins limités (comme cela a nécessairement été le cas) étant donné la connaissance de l'autorité judiciaire à l'époque des faits ou à un moment où la présence du Stay-behind, Gladio, en particulier du Centre Scorpion. La connaissance de la franc-maçonnerie, présente dans la région de Trapani, était encore moins examinée lors du meurtre de Mauro Rostagno. Il est nécessaire de réexaminer cette période avec les connaissances actuelles et en ayant conscience de l’existence de tromperies non aléatoires qui ont également caractérisé le processus judiciaire ainsi que le processus purement historique.

_ _ _

Note : Centro Scorpione

https://it.wikipedia.org/wiki/Centro_Scorpione

Le Centre Scorpion était un quartier général militaire utilisé par le SISMI, les services secrets italiens, et en particulier par sa septième division, constituée par l’organisation Gladio, située à la périphérie de Trapani. Il était opérationnel de 1987 à 1989. Il était l'un des cinq centres du "CAS" (Centre de formation spéciale), site des opérations militaires [1]. Le siège a reçu des armes de la société OTO Melara de La Spezia, une filiale de Finmeccanica. La base militaire possédait un aéroport près de San Vito Lo Capo [2] et une piste d'atterrissage à Kinisia, où des exercices étaient effectués [3]. L'un des dirigeants du centre Scorpion, Vincenzo Li Causi, faisait partie de l'OSSI, opérateur spécial du service d'information, et était également actif en Somalie, où il a rencontré Ilaria Alpi et en est devenu son informateur. Le centre Scorpion était le centre d'attention du pouvoir judiciaire, également pour le crime de trafic d'armes, car les services secrets opérant sur place ont mené des opérations militaires en Afrique du Nord, en Somalie et en Albanie [4].

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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyLun 6 Mai 2019 - 21:06


http://www.linformazione.eu/2018/12/la-bestia-carlo-palermo-racconta-il-quarto-livello/

"LA BÊTE", CARLO PALERMO RACONTE LE "QUATRIÈME NIVEAU"

D'Alfia Milazzo | Jeudi 13 décembre 2018

Le docteur Carlo Palermo, ancien juge avant Trento puis Trapani dans les années 1980, se considère comme un "survivant", ayant échappé à l'attaque de Pizzolungo le 2 avril 1985. Il a survécu, pas seulement à la terrible explosion dans laquelle Mme Barbara Rizzo et ses deux petits fils, Salvatore et Giuseppe Asta, ont perdu la vie, mais aussi à la longue et sanglante période de la chute d'hommes d'État et de juges tels que Ciaccio Montalto, Terranova, Chinnici, Falcone, Borsellino et bien d'autres.


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Carlo Palermo et Margherita Asta sur le lieu du massacre de Pizzolungo, front de mer de Trapani, lieu de l'attaque du 2 avril 1985


Jusqu'à la publication du livre The Beast, publié par Sperling & Kupfer, écrit par l'ancien juge Carlo Palermo, qui suivait la chronique judiciaire des procès pour la mafia, les implications des événements qui ont influencé la vie de notre pays au cours des dernières décennies ont attribué à la mafia elle-même ou, tout au plus, à ses relations avec des parties déviées de l’État (comme l’a révélé le dernier procès sur la négociation État-mafia), la matrice terroriste et subversive de tels crimes. Mais à partir du moment où le livre The Beast est apparu, il devra nécessairement aller plus loin, à un niveau supérieur. Par rapport à ces massacres, Palermo décrit et documente l'existence de ce que Vito Ciancimino a appelé le "quatrième niveau", qui aurait impliqué non seulement Cosa Nostra et les services secrets italiens déviés, mais aussi la mafia connue et moins connue, des représentants de la franc-maçonnerie nationale et internationale, des groupes du pouvoir financier, des personnalités politiques italiennes et américaines influentes, de la CIA (Agence de renseignement centrale) et de la NSA (Agence de sécurité nationale, organisme gouvernemental responsable de la sécurité nationale ).

Le livre offre non seulement le rapport de quarante années d’enquêtes, mais également l’occasion de trouver la clé d’un écheveau très complexe dans lequel de nombreux crimes sont laissés sans mandat. Comme nous le savons, les essais sur Pizzolungo, Capaci, via D’Amelio ont été résolus sans rien. A qui attribuer les fautes de ces massacres qui ont ensanglanté notre histoire? Le pouvoir judiciaire peut-il apporter à lui seul des réponses à ces questions, ou devons-nous à ce stade recourir à une méthode historique, capable de partir des documents rassemblés par les magistrats et de procéder à une reconstruction plus complète et plus rationnelle des faits?

La Bête et le trafic d'armes et de drogue.

Pour mieux saisir le caractère novateur des enquêtes menées par l'ancien magistrat, il est nécessaire de lire chaque page du livre, en indiquant les noms, certains difficiles à retenir, les dates et les liens, en suivant le fil d'un rapport qui concerne l'historique des hypothèses d'investigation qu'il a développées au cours des quarante dernières années. Des documents examinés, des interrogatoires menés et des entretiens recueillis, il ressort un nombre disproportionné de secrets d’État qui servent de couverture à de nombreux complots, derrière lesquels le trafic d’armes et de drogue, l’argent qui passe sur des comptes bancaires nationaux et étrangers et les conflits de pouvoir et de complots politiques et d'où découlent des meurtres, des massacres et du chantage. À l’étranger, dans les territoires du Moyen-Orient, dans les pays sous-développés d’Afrique et d’Amérique latine, ce trafic est la cause de guerres, de massacres et de génocides.

Un parcours que le lecteur peut paraître provocant, mais qui récompense d’emblée la complétude des éléments, la capacité de dénouer des nœuds non résolus, de saisir les liens sombres des multiples mystères de l’histoire des soixante dernières années. Une œuvre qui consacre légitimement beaucoup d’espace aux symboles maçonniques (tels que, par exemple, les Rose-Croix et la Grande Mère), à ​​leur présence généralisée sur les façades d’église (telle que la Mère Église d’Erice), à ​​l’architecture contemporaine ( comme la pyramide inversée du Louvre à Paris) et dans des textes historiques. Une étude sémiotique approfondie, une grammaire précieuse des symboles maçonniques pour comprendre la prédominance historique des loges secrètes dans les événements historiques, un essai qui révèle ce que le philosophe Ricoeur a appelé "l'herméneutique du mal": la symbolique du mal est un lieu privilégié pour l'interprétation de l'histoire.

Et cette interprétation est déjà annoncée dans le titre, qui évoque en mémoire la figure de l'Apocalypse de Jean: la Bête. Qui est ou plutôt quelle est la bête? Comme Palermo l'a lui-même déclaré lors de la récente présentation de son livre à Calatabiano (28 novembre 2018) par la fondation "La ville invisible"), "la Bête est le nom d’une opération menée par les États-Unis après l’effondrement du mur de Berlin". En fait, de l'après-guerre à 1989, année de l'effondrement du mur, une véritable division du monde s'était opérée entre l'impérialisme américain et l'impérialisme soviétique. En Europe, totalement cachée du pouvoir judiciaire et des populations de pays démocratiques, l’opération «Stay Behind» était en vigueur, et l’ancien Premier ministre Giulio Andreotti n’a révélé son existence qu’en 1990: une opération secrète , du moins dans l’intention, de contrer l’influence politique ou la possible invasion militaire de l’URSS par des pays européens, y compris l’Italie, mais aboutissant en fait au contrôle du territoire italien par les Américains. À partir de la guerre froide, l'OTAN a utilisé l'Italie pour coordonner ses actions militaires.

"Stay Behind" en Sicile.

L’opération "Stay Behind", dans notre pays, a pris le nom de "Gladio". Sa base opérationnelle était la zone située entre Trapani et Palerme. Il utilisait un ancien aéroport militaire, celui de Milo, situé près du charmant centre touristique de San Vito Lo Capo, pour le transport aérien de drogue et d'armes. L'aéroport était protégé par le bras militaire Cosa Nostra, mais le trafic était dirigé par les services secrets italiens et la CIA. Les armes, vendues à des dictatures comme celles de Somalie et de Libye, ont été échangées contre de grandes quantités d'héroïne pure et de morphine de base, pour être ensuite raffinées à Alcamo. Cette grande raffinerie a été découverte par le groupe d'enquête dirigé par le juge Palermo, quelques jours après l'attaque de Pizzolungo.

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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyMar 7 Mai 2019 - 13:54


https://www.radioradicale.it/scheda/573311/presentazione-del-libro-la-bestia-dai-misteri-ditalia-ai-poteri-massonici-che-dirigono

CONFERENZA STAMPA | - Roma - 11:30 Durata: 1 ora 14 min

Présentation du livre: "La Bête. Des mystères de l'Italie aux puissances maçonniques qui dirigent le nouvel ordre mondial" de Carlo Palermo

(émission en italien)


Participants : Vincenzo Santangelo (sous-secrétaire aux relations avec le Parlement et à la démocratie directe), Nicola Morra (président de la Commission parlementaire anti-mafia), Giovanna Tamburino (magistrat à la retraite), Andra Purgatori (journaliste).

Modéré par Antonella Beccaria.

Enregistrement audio de la conférence de presse - Présentation du livre : " La bête. Des mystères de l'Italie aux puissances maçonniques qui dirigent le nouvel ordre mondial " de Carlo Palermo - qui s'est tenue à Rome le mardi 7 mai 2019 à 11h30.

(j'espère que le texte sera publié sur le site et pourra être traduit)


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyMar 7 Mai 2019 - 14:59


Note : ci-dessous, un essai de la traduction du début de la retranscription en italien de la conférence... Très mauvaise qualité, j'en conviens, mais cela donne une idée de ce qui a été présenté. Je crains que le livre de Carlo Palermo ne soit pas traduit en français.


https://www.radioradicale.it/scheda/573311/presentazione-del-libro-la-bestia-dai-misteri-ditalia-ai-poteri-massonici-che-dirigono


(...)  ils ont empêché la réalisation de notre démocratie parce qu'ils ont fait échouer l'élément fondamental que pour corriger toute démocratie le principe de souveraineté le principe sur son propre territoire, nous n'avons pas eu la possibilité depuis le début de notre histoire de créer un peuple libre dans notre pays

(...)  la CIA comprend encore aujourd'hui l'importance de notre territoire au moment où nous devons repousser de nos frontières les étrangers qui sont désespérés (...) viens dans notre à bord (...) ils s’approchent de notre territoire mais n’oublions pas que dans notre pays, depuis quarante-sept ans, nous avons des appareils militaires qui ont été insinués, tenus secrets jusqu’à présent (...) n’est pas un discours qui concerne notre passé.

Si nous ne comprenons pas ces choses, nous ne sommes pas conscients des problèmes fondamentaux de notre État. Le rôle de notre stade qui n'est pas reconnu est méprisé, mais parce que nous n'avons pas eu l'occasion de faire de RFI une véritable démocratie (...) les gens l'ont voté à la sortie des dictatures car rappelons-nous que dans les quarante-sept, ce n'est pas que nous sommes partis seuls (...)

Nazis et fascistes mais nous sommes sortis et aussi de ceux qui venaient de Russie rien n’aurait vraiment dû être la période des libertés (...) tout gâté depuis le début et ces appareils secrets ici regardent le livret et dans les premiers papiers on me regarde  (...)  accepterait qu'il donne le sien à Gentilina Venezuela Pérou Colombie etc. opération "Stay-behind" l'opération Gladio classant l'opération dans l'opération quatre-vingt-sept au moment où elle était sur le point de s'effondrer Berlin (...) mais ce qui a servi à créer de nouvelles structures secrètes, ils aimaient aller travailler au Pérou

(...)  le Centre Scorpion créé dans les quatre-vingt-sept en Sicile à Trabaria à San Vito Lo Capo hier à la tête de ce qui est venu avec la structure Gladio ce qui est entré avec le communisme centré (...)

(...)  est de sourire parce que cela représente le niveau exécutif le bras armé de ce qui constitue un esprit l’explication de l’activité de la part d’un esprit directif que par son nom et son prénom

(...)  Dans ces documents, vous êtes derrière Gladio Scorpio, regardez les documents qui nous sont écrits peu de temps après les deux documents de la porte accompagnés (...)  deux à trois jours devant et deux à trois jours après le massacre d'Addaura

(...)  et le centre des opérations de Scorpion, soi-disant opérations de pratique des exercices militaires ordonnant  (...) de rester en retrait de la CIA sur notre territoire où, à l’époque, l’attaque de Giovanni Falcone contre Addaura a eu lieu, c’est une réalité qui ne peut pas se prendre et s’examiner dans un processus en l’espèce était pour l'assassinat de Mauro Rostagno et de tous ses amis chers, ce n'est pas comme dans un tiroir ceux d'un autre non, tout est raconté et de nouveaux kilomètres en tant que magistrat qui en tant qu'avocat qui en tant que policier qui en tant qu'escorte

(...)  simplement de l'occulte de ce qui est encore caché dans notre histoire aujourd'hui et il peut y avoir beaucoup et beaucoup d'épisodes de personnes disparues tuées par des personnes battues par des personnes qui croyaient aux institutions de notre État et ont été supprimés

(... ) Comptez seulement le journaliste trompeur il y avait du passé Orio Graziella De Palo de Ilaria Papa à pourquoi ils nous ont approché ils ont trouvé la mort pour travailler dans ces institutions publiques, il y avait des agents qui croyaient marcher pour trouver la mort parce que l'un d'eux avait été approché sans le savoir, il travaillait ici à côté de ceux-ci il y avait un autre cependant de Philo parce que l'Italie a essayé d'exercer quelque chose de différent des Américains et ce qui était une politique pro-arabe poursuivie par ceux qui ont donné

Aldo Moro (...) Bettino Craxi Giulio Andreotti au fil du temps ce sont les et oublions la réalité

(...)  de ce qui a caractérisé notre histoire du fait qu'il y a eu ces autres composants à travers lesquels l'Italie

(...)  il a essayé de jouer un rôle autonome de ce que nous avons parlé plus tôt en Méditerranée où il est une question que le Moyen-Orient avait été la justice

(...)  enregistré comme un foyer et la permanence et de présenter les dernières nouvelles aujourd'hui à la légère aujourd'hui c’est une guerre qui doit vraiment durer Toujours le mémorandum soixante-huit ne doit être remporté par personne, car il sert à maintenir le feu et le pouvoir de légitimité du gouvernement de la guerre des impérialistes ce sont les règles de notre démocratie mais même si nous n'en parlons pas et que nous ne disons pas un non-sens, l'Italie a néanmoins tenté de gagner de l'espace alors son espace malheureusement il a coûté amèrement à ceux approuvés comme nous le faisons vingt-cinq oh mon Dieu, et il n'est pas possible que vingt-cinq ans se soient écoulés, je le nie

(...)  et deux belles et il se résume immédiatement donc donc parce que je dois dire deux mots sur une de ces victimes Aldo Moro pas sur cela et je ne peux pas me taire parce que ce n’est pas difficile mais je dois expliquer cependant

(...)  parce que la clé de voûte était sur un message dont le sixième message est sûr (...) dire amarante de et des brigades rouges était le premier message avec lequel la condamnation à mort avait été communiquée à ce message, ni suivi d'un autre que ce n'est que dans les années 2000 que nous avons compris pourquoi l'expert américain l'a appelé

(...)  Aldo Moro avait été tué et son cadavre interne était dans le lac de la duchesse  (...)  il s'agissait d'une fausse déclaration il était faux qu'il avait été écrit accord avec Cossiga il a souvent dit peintre en deux mille trois sur deux mille cinq était en vie Cossiga personne n'a dit de rendre ne rien trouvé à dire

(...)

_ _ _

(...) attention on pourrait croire alors que la franc-maçonnerie est contrôlée par les mafias (...) n'est peut-être pas tout à fait alors peut-être que ce sont les mafias qui travaillent pour la franc-maçonnerie (...) en particulier pour les niveaux que nous avons du mal à identifier, parce que maintenant sans vouloir être philologue (...) les loggias à l'oreille dont il n'y a pas de document écrit concernant les membres sont propres à l'objet et préservent le vrai pouvoir (...)


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyMer 8 Mai 2019 - 11:05


http://www.antimafiaduemila.com/rubriche/giorgio-bongiovanni/74409-maria-fida-moro-l-assassinio-di-mio-padre-inizia-a-yalta-nel-1945.html

(traduction)

Maria Fida Moro: "Le meurtre de mon père a commencé à Yalta en 1945"

Publié: 07 mai 2019

Le dernier livre de Carlo Palermo présenté au Sénat

Toute l'histoire que vous avez racontée commence à Yalta. Non seulement celle de tous les massacres en Italie, mais aussi de tous les massacres internationaux; il n'y a pas d'affaire Moro, Ustica ou Portella della Ginestra. Un gouvernement du monde est conçu pour nous réduire en esclavage, y compris du point de vue cérébral. Pour cette raison, il est presque impossible de vérifier et d’obtenir des documents ". C'est avec ces mots que la fille de l'homme d'État Aldo Moro, Maria Fida Moro, est intervenue lors de la présentation du livre "La Bête", écrit par l'ancien magistrat qui a survécu au massacre de Pizzolungo Carlo Palermo, et qui s'est tenue au Sénat à Rome. De nombreuses victimes de la mafia étaient présentes au Palazzo Madama, notamment le frère du magistrat Paolo Borsellino, Salvatore, Margherita Asta, fille de Barbara Rizzo et la soeur de Giuseppe et Salvatore Asta, décédée dans le massacre de Pizzolungo, et Rosaria Costa, veuve par l'agent Vito Schifani qui a perdu la vie dans le massacre de Capaci.

Selon la fille d'Aldo Moro, les faits qui ont conduit à l'assassinat de son père "ne sont pas un passé, mais un présent" et tout cela "a commencé à 7 ans et ne se terminera jamais tant que je serai sur terre". "Ce qui concerne les massacres, la cohabitation et le mal peut revêtir toutes sortes de formes, il ressemble à un caméléon. Il ne travaillait pas seulement à cette époque mais aussi aujourd'hui - continua Fida Moro - Il est vrai que nous sommes solidairement responsables, mais nous ne pouvons pas nous attendre à ce que l'archange Gabriel vienne avec une épée flamboyante pour résoudre les problèmes, ce serait très agréable et confortable, mais ce n'est pas le cas ». Lorsque nous sommes dans une démocratie, nous sommes "coresponsables de ce qui se passe et si nous ne prenons pas la démocratie", cela revient aux cartes et à quarante-huit. - La démocratie est une forme de gouvernement très difficile à gérer car tout dépend du peuple. Pour cela il est souverain; c'est précisément parce qu'il est responsable de la démocratie qui existe dans le pays ». Toujours dans l’affaire Moro, l’ancien sénateur a déclaré: "Je ne suis pas venu ici pour puiser de l’eau dans mon moulin, mais j’en profite pour dire une chose: après les nazis, l’Allemagne a assumé toute la responsabilité éthique de Que s'est-il passé même quand les gens disaient qu'ils étaient coupables? Au lieu de cela, l'Italie ne l'a pas fait, a choisi une voie de moindre résistance en choisissant celle des francs-maçons, de la mafia et des brigades rouges. Ce n'est pas juste comme ça. - poursuivit-il - Cossiga a déclaré que dans l'affaire Moro, 10 000 personnes étaient impliquées à des niveaux disparates. Cette histoire n’est pas close et elle ne le sera pas tant que l’Italie n’assumera pas toute la responsabilité sur les plans politique, civil et culturel, elle n’ira nulle part et donc non seulement elle n’applique pas sa propre démocratie, mais elle manque des sentiments qui ils étaient les mêmes que ceux de l'après-guerre et de la résistance. Celles-ci avaient aussi des implications laides, mais on se souvenait que nous, les Italiens, étions fraternels et solidaires ». Lors de son discours, la fille d'Aldo Moro a déclaré: "J'ai honte d'être italienne et pas seulement parce que je suis Maria Fida Moro car l'Etat italien ne peut pas utiliser le nom d'Aldo Moro comme emblème des victimes du terrorisme et ne pas appliquer le Loi 206 de 2004 pour lui ". Fida Moro a ensuite déclaré que "vous êtes tous dans l'affaire Moro, pas seulement moi qui ai payé le prix" et "cela n'a pas commencé le 16 mars et s'est terminé le 9 mai. - C’est quelque chose d’aujourd’hui qui ne nous permet pas de renaître et de nous reconnaître citoyens d’un pays qui aime sérieusement, mais qui est toujours prêt à aider. Cela ne dépend pas du gouvernement mais de chacun de nous ". "Mon père a payé de sa vie ce signe de communion avec les autres", a poursuivi la fille d'Aldo Moro, qui a ensuite évoqué le processus de béatification de son père, demandant au pontife de l'arrêter: "J'ai demandé au pape François d'arrêter le processus de béatification, proposé par un groupe, est toujours l'expression de ces pouvoirs extraordinaires qui ont agacé - j'ai conclu - je ne veux pas être victime, je refuse d'être victime parce que nous sommes tous victimes dans la mesure où nous ne retrouvons pas notre dignité.

_ _ _

L'Italie est un pays sans souveraineté

L'auteur Carlo Palermo a parlé de mystères, de massacres et de puissants pouvoirs lors de la présentation du livre "La Bête". L'ancien magistrat, devenu avocat, a confirmé la thèse de la fille de l'hon. Aldo Moro précisant, en ce qui concerne l'Italie, "qu'il existe des éléments cachés dans tous les processus de notre histoire depuis 1947 après la fin de la guerre mondiale, avant même l'entrée en vigueur de notre Constitution, qui était déjà en vigueur miné par le massacre de Portella della Ginestra sur lequel se trouve un secret d’Etat ". Des membres néfastes, "existant encore de nos jours", qui "ont raté l'élément fondamental qui peut résister à toute démocratie, au principe de souveraineté", a déclaré l'avocat avec colère. "Depuis le début de notre histoire, il n'a pas été possible - a-t-il ajouté, de créer un peuple libre dans notre pays." Ces structures cachées seraient donc les mêmes qui auraient aidé les graves événements de sang mafieux et subversifs du siècle dernier. Pour cette raison, pour Carlo Palermo, "ce que nous appelons le terrorisme n'est pas simplement du terrorisme, car ce que nous appelons la mafia n'est pas seulement la mafia." Cette dernière, en particulier, ne serait rien d'autre que "le bras armé ou le niveau exécutif d'un esprit directeur qui a le nom et le prénom.

L’ex-magistrat a enfin insisté sur l’importance encore plus grande qu’il avait pu découvrir au cours des dernières années au cours desquelles il s’était consacré à la "reconstruction des fragments de notre histoire jusqu’aujourd’hui" et donc à la rédaction de son livre "La Bête ». Plus précisément, Palermo a expliqué que l'Italie était à la merci de deux "volets" ou stratégies géopolitiques distincts. La première définissait "Atlantique" qui avait "pour objectif de contrer l'avancée du communisme jusqu'à la démolition du mur de Berlin" par le biais d'opérations secrètes telles que "Gladio" et "Stay Behind". La seconde, baptisée "pro-arabe", dirigée par Aldo Moro, Bettino Craxi et Giulio Andreotti, dans laquelle l’Italie a tenté de jouer un rôle autonome en Méditerranée, dans laquelle il était question du Moyen-Orient, déjà écrit comme un foyer permanent. C'est une guerre qui doit durer éternellement - a souligné Palermo - qui ne doit être remportée par personne, car elle sert à maintenir le feu au pouvoir pour légitimer le gouvernement de la guerre impérialiste ". "Si vous ne comprenez pas ces choses - a conclu l'auteur du livre - vous ne réalisez pas que les problèmes fondamentaux de notre État et de son rôle qui n'est pas reconnu, sont dédaignés parce que nous n'avons pas eu l'occasion d'avoir une vraie démocratie.

_ _ _

"Enquêtes sur les commanditaires ? Je suis presque à zéro"

Aux côtés de Carlo Palermo, un autre magistrat à la retraite, Giovanni Tamburino, est intervenu et, évoquant son passé en tant que juge d'instruction de Padoue, a déclaré que "le problème des dérogations ("deviazioni" = écarts, détours, détournements) - thème évoqué à maintes reprises lors de la présentation du livre - doit être considéré dans une perspective historique ». "En 1974, lorsque j'ai commencé à m'intéresser aux événements subversifs, la qualification de déviation était une qualification assez naturelle et presque automatique pour le juge", a rappelé l'ancien magistrat. "Nous étions confrontés au phénomène des groupes extrémistes néo-fascistes et des groupes qui organisaient par programme des activités criminelles et comparés à cela, les appareils de l'État semblaient absolument étrangers dans une position complètement opposée". Ce n’est qu’après une analyse plus poussée des éléments "que cette certitude a été mise en doute, car elle a permis de déterminer que les conséquences de cette classification automatique semblaient plutôt douteuses. Parce que le degré de déviation était tel qu’il était inévitable de penser qu’il existait plutôt une ligne directive consciente qui avait une signification politique de nature historique ". "Cela n'a pas été discuté en 1974 - a poursuivi Tamburino - il n’a jamais été question de l’existence de services secrets ou d’une partie d’un secteur de la structure générale de l’État qui soit caché". Pour l'ancien juge qui a traité de la célèbre enquête "Rosa dei venti", une organisation néo-fasciste secrète née sur le modèle "Gladio" et opérant principalement dans le nord-est, comparé à 1974, "nos connaissances ont considérablement augmenté, ce qui nous permet de reconstruire des liens avec suffisamment de certitude, certaines choses ne sont plus des hypothèses mais des réalités absolument certaines ». Toutefois, l’ancien magistrat a déclaré: "Ce n’est pas un niveau de connaissances complet. Nous ne savons pas encore tout parce que, concernant une série de faits tels que le crime de Moro et les massacres, nous savons tous maintenant presque tout au niveau des exécutants mais il nous manque encore toute la partie concernant les donneurs d'ordre, les financiers. Les enquêtes judiciaires sont presque nulles ". A cet égard toutefois, "le livre de Carlo Palermo propose des incitations à aller plus loin", a conclu le juge.

_ _ _

"Les loges utilisent les mafias"

Reprenant les propos de la fille d'Aldo Moro, le président de la commission parlementaire anti-mafia, Nicola Morra, a déclaré, citant la conférence de Yalta, que notre pays était en réalité avec une "souveraineté limitée". Morra a ensuite rappelé les propos tenus par l'ancien grand maître de Goi Giuliano Di Bernardo lors du procès "Ndrangheta stragista": "L'ancien grand maître, répondant aux questions du procureur Giuseppe Lombardo, avait déclaré qu'en 1992, sur 32 loges maçonniques, 28 étaient contrôlées de la 'Ndrangheta, mais en réalité c'était le contraire; en particulier pour les niveaux que nous avons du mal à identifier ». Selon le président de la commission anti-mafia, "les membres dont il n'existe aucun document écrit pour les membres sont ceux qui préservent le vrai pouvoir". Un autre thème touché par Morra concernait les sujets de l'histoire du XX° siècle qui, souvent, ne sont pas abordés par les enfants sur les bancs. "Alors pourquoi devons-nous nous mettre en colère contre ceux qui ne veulent pas étudier l’histoire récente?" Nous avons besoin de tout savoir - a-t-il dit - surtout de cette histoire qui est mise de côté dans les manuels ». En conclusion de son discours, Morra a déclaré que des livres comme ceux de Carlo Palermo "sont utiles, en particulier si sortir de cette salle de classe peut nous charger de faire face aux enfants, car la seule révolution possible est la révolution culturelle. Les enfants doivent savoir et ensuite comprendre, mais avec le temps, ils doivent savoir qu’il s’agit d’un pays où la souveraineté est limitée ".

Grâce aux éléments de preuve recueillis dans le dernier livre de Carlo Palermo et aux témoignages de membres de la famille, tels que celui de Maria Fida Moro, il pourrait être procédé à une réouverture des enquêtes sur des affaires telles que celle de la mort d'Aldo Moro afin d'arriver à la vérité.


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyMer 8 Mai 2019 - 12:12


http://www.antimafiaduemila.com/rubriche/giorgio-bongiovanni/74405-nicola-morra-sulle-stragi-del-92-93-non-fu-solo-mafia.html

Nicola Morra: ''Sulle stragi del '92-'93, non fu solo mafia''

Pubblicato: 07 Maggio 2019

Nicola Morra: '' Sur les massacres de 1992 - 1993, il n'y a pas que la mafia ''

Publié: 07 mai 2019

Le président de la Commission Antimafia: "Les cerveaux derrière la pensée mafieuse à l'intérieur du parlement"

"Avec la commission parlementaire anti-mafia, nous traiterons également des négociations entre l'Etat et la mafia et, lorsque nous nous y référons, nous ne pouvons que nous référer aux cerveaux qui les sous-tendent". Le président de la Commission parlementaire antimafia, Nicola Morra, répond aux questions des journalistes après la présentation du livre de Carlo Palermo, "La bête", présenté aujourd'hui à la salle "Caduti di Nassirya" du Sénat de la République à Rome. Morra, répondant à l'une de nos questions sur la recherche des instigateurs externes des massacres, a ensuite ajouté: "Les exécuteurs matériels sont importants mais les cerveaux sont encore plus importants. Et les cerveaux sont hypothétiquement conçus au sein du Parlement".

(...)

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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyMer 8 Mai 2019 - 12:31


https://www.ilgiornaledipantelleria.it/roma-ieri-al-senato-la-presentazione-del-libro-la-bestia-di-carlo-palermo/

Roma, Ieri al Senato la presentazione del libro “La Bestia” di Carlo Palermo

Marina Cozzo  Pubblicato il 8 Maggio 2019 12:06

(traduction)

Rome, hier au Sénat la présentation du livre "The Bestia" de Carlo Palermo

Une conférence de presse a eu lieu hier à la salle Nassiriya du Sénat de la République pour présenter le livre "The Beast" de dr. Carlo Palermo, l'ex-procureur de Trapani, qui avait échappé à la tragique attaque de Pizzolungo au cours de laquelle une mère et ses deux enfants ont été tués.

Parmi les intervenants de l'événement organisé par le Sous-secrétaire d'État aux relations avec le Parlement et à la démocratie directe, Vincenzo Santangelo, également le président de la Commission parlementaire anti-mafia, sen. Nicola Morra, l'hon. Maria Fida Moro, Dr. Giovanni Tamburino et Dr. Antonella Beccaria.

«L’événement d’aujourd’hui était un événement qui m’était particulièrement cher, inspiré par la précieuse contribution des années d’enquêtes et de recherches du Dr Palermo ”, a déclaré le sous-secrétaire Vincenzo Santangelo à la fin de l'événement.

"Nous avons écouté les témoignages importants de tous les orateurs, du massacre de Pizzolungo à l'affaire Moro. La mémoire des victimes de la mafia, des attaques terroristes et des autres grandes tragédies de notre pays, encore très mystérieuses, a été un moment très touchant.

Serviteurs de l'État dont on ne se souvient souvent que le jour des massacres ou de leurs anniversaires tragiques.

Puis la mémoire des plus grands hommes de l’histoire de notre République, de plus en plus claire malgré les années qui passent. Celle des magistrats qui ont vécu les expériences des enquêtes de ces années: Ciaccio Montalto, Rocco Chinnici, Giovanni Falcone, Paolo Borsellino. Des "lumières" dans la vie pour Dr. Palermo, "mais cela doit être de plus en plus chaque jour pour nous tous", a poursuivi le sous-secrétaire Santangelo.

"Le témoignage de Maria Fida Moro, qui a rappelé ces années de fille et de citoyenne, était également très passionnant, rappelant amèrement qu'aujourd'hui encore, son père n'avait pas été reconnu comme victime du terrorisme.

De l'analyse des actes de dr. Palermo a montré le lien étroit qui existe entre la mafia et la franc-maçonnerie, ainsi qu’entre le terrorisme et les objectifs de la politique internationale.

Un événement au cours duquel on parlait ouvertement de ces puissances et de ces forces, même pas trop cachées, qui s'entrelacent et agissent en silence, affectant parfois la souveraineté des différents États.

Le signal d'aujourd'hui était important, dans l'un des forums institutionnels les plus élevés, afin d'exposer les responsabilités d'un État qui a besoin de redécouvrir son identité. Des décennies ont passé, mais nous ne nous résignerons jamais. Nous continuerons à en parler jusqu'à ce qu'il y ait vérité et justice, car le présent ne peut pas être changé si les nœuds du passé ne sont pas dissous » a conclu le sous-secrétaire Santangelo.


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyMer 22 Mai 2019 - 19:47


Un autre documentaire intéressant :

https://www.youtube.com/watch?v=gT5BoYZNUfg

Ndrangheta, Main basse sur L'Europe

Il est notamment question de Marbella (à partir de 31'40"), "rendez-vous du crime depuis les années 1960".


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptyVen 24 Mai 2019 - 10:52


Très intéressant discours de Roberto Scarpinato, Procureur général à la cour d'appel de Palerme.

https://www.ilfattoquotidiano.it/in-edicola/articoli/2019/05/22/stragi-la-verita-ufficiale-non-regge/5197802/

Massacres, la vérité officielle ne tient pas debout

Les silences de Riina - Même les autres boss n'ont pas expliqué les raisons pour lesquelles ils avaient frappé Falcone en Sicile plutôt qu'à Rome et anticipé l'attentat contre Borsellino

22 mai 2019


loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 Bor10


Plus les années passent et plus mon malaise grandit lorsque je participe aux cérémonies publiques commémoratives des massacres de Capaci et de Via D’Amelio, les 23 mai et 19 juillet.

La rhétorique des États a ses protocoles rigides et exige que le discours public donne à la mémoire collective une narration collective et tragique, à la fois simple et pacifique, qui peut être résumée comme suit : Giovanni Falcone et Paolo Borsellino ont été assassinés en tant qu’hommes de symbole d'un État qui, avec les peines infligées avec le maxi-procès, avait porté un coup mortel à la Cosa Nostra, brisant le mythe de son invincibilité. Les bourreaux, porteurs du mal de la mafia, ont été identifiés et condamnés. Ils ont les visages familiers de ceux que l’imaginaire collectif a déjà érigés en icônes absolues et totalisantes de la mafia: Riina, Provenzano et d’autres personnages du même genre.

La solidité de cette narration simplifiée est mise à rude épreuve une année après l’autre en raison des difficultés croissantes à purger le discours public de toute référence à la pluralité de résultats probants qui, malgré de nombreuses difficultés et résistances, s’accumulent dans les procès (le soi-disant procès "Borsellino quarter", celui sur la "négociation État-mafia" et celui sur la "n'drangheta stragista") qui, en résumé, mettent en lumière une histoire qui n'est pas du tout simple et rassurante, plutôt gore et dérangeante, entremêlée de secrets encore non résolus en raison du silence obstiné de ceux qui en sont les gardiens et de la séquence de déclarations trompeuses - vérifiées par les procès - faites de différentes façons pour dissimuler l’apparition de vérités dépassant le niveau de la mafia.

Les motivations complexes de la campagne 1992/1993 étaient connues exclusivement par un nombre très limité de dirigeants, car elles étaient en grande partie gardées secrètes pour les principaux exécutants et même pour presque tous les membres de la Commission provinciale de Palerme, l’organe décisionnel du sommet de la mafia de Palerme. Seules les causes internes de l'organisation leur ont été communiquées, à savoir la nécessité de se venger de Giovanni Falcone et de Paolo Borsellino parce qu'ils étaient les auteurs du maxi-procès et de punir les référents politiques qui n'avaient pas tenu leur promesse de voir annuler en cassation les condamnations prononcées. On a même dit à certains qu'on voulait forcer l'État à négocier.

Les causes externes de cette campagne de massacres ont été tues ; elles correspondaient en partie aux intérêts de l'organisation, mais divergeaient par ailleurs au point d'alimenter progressivement chez certains dirigeants et même des exécutants la conviction que Riina et ses loyalistes, y compris les frères Graviano et Matteo Messina Denaro, éléments de ce que Riina avait appelé la "Super Cosa", ne leur ont pas dit toute la vérité.

Ainsi, par exemple, aucun des nombreux collaborateurs de la justice issus de la mafia de Palerme n’a fait état d’un rapport sur les réunions qui se sont déroulées dans la campagne d’Enna en 1991 et au cours desquelles les plus hauts dirigeants régionaux de la mafia ont discuté de la mise en œuvre d’un plan de déstabilisation politique complexe, suggéré par des entités externes. Lors de ces réunions, il a également été établi que les meurtres et les massacres seraient revendiqués avec l'abréviation "Falange armata", comme cela a effectivement été le cas.

(…)


Note : la suite du discours est très intéressante aussi et indique clairement que même Toto (Salvatore) Riina était "aux ordres d'entités externes", en particulier pour l'assassinat du juge Paolo Borsellino et de son escorte à la Via D'Amelio le 19 juillet 1992 ; à noter aussi, la fantomatique "Falange armata" dont la légende a été alimentée notamment par Francesco Paolo Fulci, actuellement président de Ferrero.

https://en.wikipedia.org/wiki/Francesco_Paolo_Fulci


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... - Page 7 EmptySam 25 Mai 2019 - 14:53


Sur Francesco Paolo Fulci, actuel président de Ferrero, et sur ce qu'il a déclaré au sujet de la "Falange armata", voici ce que dit un de ses collaborateurs :

http://www.stampalibera.it/2019/01/13/lintervista-parla-per-la-prima-volta-ex-collaboratore-dellambasciatore-fulci/

(...)  L’Ambassadeur Fulci s’est lancé dans une bataille personnelle et ardue pour dénoncer la responsabilité d’un département spécial du SISMI, celui appelé OSSI. Il a affirmé que les villes d'où provenaient les appels téléphoniques de revendication de la Phalange étaient le siège de centres de services périphériques: mais cela ne suffisait certainement pas pour prouver sa thèse, car ce sont les principales villes italiennes. La question est restée complètement suspendue, non résolue, je n’ai moi-même jamais expliqué pourquoi Fulci était si déterminé et têtu à soutenir cette thèse. Peut-être que certaines de ses sources d'environnements maçonniques auxquelles il a assisté traditionnellement lui ont suggéré quelque chose.

_ _ _

On peut ajouter qu'à la tête de cette soi-disant Phalange, Paolo Fulci a placé le général Gian Luigi Masina, ancien directeur du contre-espionnage du SISMI.

Nous savons maintenant que le département cité et le général Masina n'ont rien à voir... et même qu'il n'a jamais existé de "Falange armata". Paolo Fulci a donc été complice d'une opération de guerre psychologique... avec l'aide notamment de Mario Mori (chef des carabiniers) qui a été récemment condamné dans le procès Etat-mafia.


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