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 loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...

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MessageSujet: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyVen 4 Déc 2009 - 12:11

04/02/09 - http://www.repubblica.it/2009/12/dirette/sezioni/cronaca/spatuzza-processo/spatuzza-processo/index.html

12:05 - Spatuzza: "Dopo stragi ci siamo spinti oltre" "Ho fatto parte dagli anni Ottanta al Duemila di un'associazione terroristico-mafiosa denominata Cosa nostra. Dico terroristica per quello che mi consta personalmente, perchè dopo gli attentati di via D'Amelio e Capaci, ci siamo spinti oltre, come l'attentato al dottor Costanzo" dice Spatuzza

12:18 - Spatuzza: "L'attentato di Firenze non ci appartiene" "Quando avvenne Capaci, via D'Amelio abbiamo gioito. Quelle sono stragi che ci appartengono. Mentre l'attentato di Firenze non ci appartiene" continua Spatuzza.

12:32 - Spatuzza: "Ci garantisce quello di canale 5" Spatuzza: "Graviano mi fece il nome di Berlusconi e mi disse che grazie a lui e al compaesano nostro ci eravamo messi il paese tra le mani. Graviano mi disse che avevamo ottenuto tutto quello e questo grazie alla serietà di quelle persone che avevano portato avanti questa storia, che non erano come quei quattro 'crasti' socialisti che avevano preso i voti dell'88 e '89 e poi ci avevano fatto la guerra".


Dernière édition par dim le Ven 4 Déc 2009 - 13:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyVen 4 Déc 2009 - 12:14

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/12/03/les-accusations-d-un-mafieux-repenti-fragilisent-silvio-berlusconi_1275526_3214.html

L'agenda politique, judiciaire et peut-être le sort du président du conseil italien, Silvio Berlusconi, sont suspendus à la date du vendredi 4 décembre. Ce jour-là, la cour d'appel de Palerme, transférée pour des raisons de sécurité, depuis la Sicile, dans le tribunal bunker de Turin (Piémont), entendra le témoignage du mafieux repenti Gaspare Spatuzza, dans le cadre du procès en appel du sénateur Marcello Dell'Utri. Ce dernier, collaborateur historique de M. Berlusconi, a été condamné en décembre 2004 à neuf ans de prison pour association mafieuse en première instance.Gaspare Spatuzza, homme de main des frères Graviano à Palerme, soutient que MM. Dell'Utri et Berlusconi auraient été les interlocuteurs politiques de Cosa Nostra lors de la campagne d'attentats de 1993 dont il fut l'un des artificiers : le 14 mai 1993 à Rome (aucune victime), le 27 mai à Florence (5 morts, 48 blessés) et le 27 juillet à Milan (5 morts) et Rome (quelques blessés). Selon le repenti, les deux hommes souhaitaient créer un chaos propice à l'arrivée au pouvoir de Forza Italia, le parti qu'ils s'apprêtaient à créer, en échange de quoi la Mafia escomptait une politique plus clémente à son égard. Après l'attentat raté du 31 octobre visant le stade olympique de Rome, Gaspare Spatuzza a témoigné que son chef, Giuseppe Graviano, lui aurait dit : "Tout est bien arrangé avec les politiques, nous avons obtenu tout ce que nous voulions." "Il m'a confirmé le nom de Berlusconi, ajoute Spatuzza dans le procès-verbal de son interrogatoire paru dans la presse. Puis il m'a également parlé d'un compatriote sicilien et m'a indiqué le nom de Dell'Utri." Ces aveux ont été qualifiés de "bombe atomique" par le président de l'Assemblée nationale, Gianfranco Fini.Arrêté en 1997, condamné à perpétuité pour meurtres dont celui d'un prêtre, Gaspare Spatuzza fait partie de ces condamnés "passés du côté de l'Etat" en espérant un aménagement de leur peine. Pour expliquer son choix, le repenti a évoqué des "motifs religieux". En prison, il a passé six examens de théologie et, en 2007, il a envoyé une lettre au pape pour lui souhaiter un "bon anniversaire". Ce n'est pas la première fois que M. Berlusconi et son ancien bras droit, qui se connaissent depuis le début des années 1960, sont soupçonnés de liens avec la Mafia. Une première enquête du parquet de Florence (Toscane) - classée sans suite en 1998 - n'avait pas pu apporter la preuve de ces contacts avant les élections de 1994 qui ont porté le Cavaliere au pouvoir pour la première fois. Les détails apportés par Spatuzza ont relancé les investigations du parquet. Dans un communiqué publié dimanche 29 novembre, le président du conseil a dénoncé "l'attaque la plus incroyable et ignoble" qu'il ait subie. "S'il y a une personne qui par nature, par sensibilité, mentalité, origine, culture et action politique est très éloignée de la Mafia, c'est bien moi", a-t-il dit. "S'il existe un gouvernement qui a fait de la lutte contre la Mafia l'un de ses objectifs les plus clairs et les plus cohérents, c'est le mien", a-t-il ajouté. "La personne la plus éloignée de la Mafia" ? Sur les conseils de M. Dell'Utri, M. Berlusconi a employé comme "palefrenier ", entre 1973 et 1975, un mafioso du nom de Vittorio Mangano afin que ce dernier, dit le Cavaliere, protège sa famille. Vittorio Mangano mourra d'un cancer en 2000, une semaine après avoir été condamné à perpétuité pour un double meurtre. La fortune rapide de M. Berlusconi a aussi suscité parfois des interrogations. Selon le journaliste Marco Travaglio, auteur de L'Odeur de l'argent (Fayard, 2001), cette fortune aurait même en partie une origine mafieuse. C'est lors du second mandat de M. Berlusconi, en 2002, que le régime sévère de prison pour les mafieux, dit "41 bis", est devenu définitif. Le ministère de l'intérieur a indiqué que, depuis sa victoire électorale d'avril 2008, "huit mafieux étaient arrêtés chaque jour", dont 15 des 30 fugitifs les plus recherchés. Le retour au premier plan des liens entre Mafia et politique a donné à M. Berlusconi l'occasion d'une nouvelle "sortie", samedi, contre "ceux qui donnent une mauvaise image de l'Italie" : "Si je trouve qui est l'auteur de "La pieuvre" (une série télévisée à succès) et qui a écrit des livres sur la Mafia, je jure que je l'étrangle." "De l'humour", ont précisé ses proches. - Philippe Ridet
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyVen 4 Déc 2009 - 12:19

ça nous rappelle des choses...

(Berlusconi = ex-P2 > controle media/strategie de tension/... voir Piano di rinascita democratica!!)
http://it.wikipedia.org/wiki/Piano_di_rinascita_democratica
http://nl.wikipedia.org/wiki/Bestand:Ricevuta_di_pagamento_per_l%27iscrizione_del_dott._Silvio_Berlusconi_alla_loggia_massonica_P2.gif

La loge P2 fut évoquée dans les enquêtes portant sur une série d'affaires (exécutions de magistrats, attentat de la gare de Bologne en 1980, assassinat d'un journaliste). Le rôle de cette loge dans de très nombreuses affaires fait encore l'objet de spéculations souvent conspirationnistes, alimentées par les déclarations de Licio Gelli lui-même. http://fr.wikipedia.org/wiki/Propaganda_Due

Tra i tanti quesiti, spiccano, invece, le parole (senza punto interrogativo) che Bossi, tra il 1994 e il 1999, pronunciò sul Cavaliere: "E' un portaborse di Craxi...è l'uomo della mafia, un palermitano che parla meneghino mandato apposta per fregare il Nord. La Fininvest è nata da Cosa Nostra. Da dove vengono i suoi soldi?..Stava nella P2 e guadagna soldi con l'eroina e la cocaina...Ha fatto ciò che ha voluto con le televisioni...Se va a Palazzo Chigi vince il Tecnocrate..Alla fine avrà un posto all'Inferno, perché quello lì non se lo prendono nemmeno in Purgatorio". Sono passati dieci anni e adesso Bossi dice di essere "il miglior alleato di Berlusconi". http://www.repubblica.it/2009/12/sezioni/politica/roma-nobday/roma-nobday/roma-nobday.html


Dernière édition par dim le Ven 4 Déc 2009 - 13:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyVen 4 Déc 2009 - 12:20

Elio Ciolini = ex-P2.... > Smars > Haemers >>....
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyLun 22 Fév 2010 - 13:07

L’affaire Guido Bertolaso vire au scandale d’Etat
Samedi 13 février 2010
Italie La rumeur va bon train contre le deuxième homme le plus populaire du pays, véritable héros national
Lorsqu’on m’a demandé ce que j’avais éprouvé en apprenant que, dans le classement de popularité, j’arrivais juste derrière le président de la république et avant le pape, j’ai répondu que je craignais de me retrouver un jour avec un sachet de cocaïne glissé dans la poche. Peut-être est-ce cela qui m’est arrivé ? », a déclaré Guido Bertolaso, le chef de la Protection civile, au quotidien Il Corriere della Sera, vendredi. Placé sous enquête pour corruption, deux jours plus tôt, tandis que quatre de ses collaborateurs ont été arrêtés, celui que les Italiens ont surnommé « le héros de L’Aquila » repousse fermement toutes les accusations faites dans le cadre d’une enquête du parquet de Florence sur les gigantesques travaux (327 millions d’euros) réalisés pour le G8 qui aurait dû se tenir en Sardaigne, en juillet dernier et qui avait été déplacé à L’Aquila, par solidarité pour les victimes du tremblement de terre du 6 avril. C’est un Guido Bertolaso méconnaissable, à bout de nerfs, les yeux rougis, qui a répété ces mêmes mots devant les caméras de la RAI. En confiant son plus grand tourment : que les Italiens qui l’appréciaient tant puissent croire qu’il ait trahi leur confiance. « Je n’ai rien à voir avec tout cela, je l’expliquerai aux juges », assure-t-il. En lisant la presse qui publie, avec une certaine confusion, des extraits d’écoutes téléphoniques entre fonctionnaires et entrepreneurs qui se sont occupés des travaux du G8, on se rend compte qu’il y a bien peu de preuves contre Bertolaso. Il est question d’une « fête mégalithique avec du sexe » que l’on prépare pour lui mais il ne s’y rendra pas, faute de temps… Dans une autre écoute, Bertolaso demande, au retour d’un voyage éprouvant aux Etats-Unis, un rendez-vous avec une certaine Francesca, dans un centre sportif de Rome géré par l’un des constructeurs. « Il ne s’agit pas de sexe mais de physiothérapie », corrige-t-il, excédé, en expliquant : « J’en ai besoin parce que je suis stressé et que je souffre de mal au dos ! » Silvio Berlusconi, lui, boit du petit-lait. Si même les héros sont inquiétés par la justice, c’est que les magistrats sont vraiment fous ! « Bertolaso a fait tant de bien pour l’Italie et pour les Italiens. C’est une honte, une honte ! Et je suis convaincu que la majorité des Italiens pensent comme moi », s’est écrié Berlusconi, en défendant celui qui a permis à son gouvernement de faire des miracles dans les moments d’urgence, surtout à L’Aquila et à Naples (les poubelles !). L’opposition, elle, demande la démission de Bertolaso.

tiens, ça nous rappelle des choses...
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyJeu 25 Fév 2010 - 22:02

Un « Belgo-Italien » de mèche avec la mafia

MARTIN,PASCAL; LUKSIC,VANJA
Mercredi 24 février 2010
Italie Le sénateur Di Girolamo au cœur d’un scandale

Une affaire de blanchiment d’argent sale et de collusion avec la mafia a éclaté mardi en Italie. Une affaire de plus, pourrait-on écrire, au vu des nombreux scandales qui secouent la péninsule. Celle-ci jette cependant dans la tourmente un sénateur du Peuple de la liberté (PDL), le parti de Silvio Berlusconi. Un sénateur présenté comme « belgo-italien ».

Nicola Di Girolamo est l’objet d’un des 56 mandats d’arrêt émis par la justice italienne. Il est soupçonné de collusion avec la mafia et avec des responsables de sociétés de télécommunications, pour une fraude fiscale de 365 millions d’euros.

Au cœur de cette affaire, on trouve Telecom Italia Sparkle, filiale de Telecom Italia, et le groupe de télécommunications Fastweb contrôlé par l’opérateur suisse Swisscom. L’ampleur de la fraude dépasse les frontières de l’Italie. Neuf des cinquante-six mandats d’arrêt concernent des personnes vivant au Royaume-Uni, en Suisse et aux Etats-Unis. Quant à l’ancien patron de Fastweb, Silvio Scaglia, il est « recherché ».

Selon le magistrat en charge du dossier, des dirigeants de Fastweb et Telecom Italia Sparkle ont, par un jeu d’écritures comptables, facturé environ 1,8 milliard d’euros de services téléphoniques et internet jamais effectués auprès de sociétés étrangères de complaisance. Les taxes portant sur cette somme échappaient au fisc.

Di Girolamo est impliqué dans cette enquête en tant que conseiller financier, mais celle-ci a également fait ressortir des liens avec la N’Drangheta, la mafia calabraise. Il reste pourtant protégé par l’immunité parlementaire. Au sénat de décider si elle doit être levée ou non.

Nicola de Girolamo n’est pas inconnu en Belgique. En 2008, il figure sur la liste du PDL de Berlusconi, mais dans la circonscription électorale Europe qui reprend les Italiens de Belgique. C’est pourtant en Allemagne qu’il emportera les voix nécessaires à son élection. Grâce au concours de la N’Drangheta, affirment certaines sources.

Pour arriver à ses fins, Di Girolamo avait obtenu un certificat de résidence auprès du consulat italien à Bruxelles alors qu’il n’avait passé que quelques heures sur le sol belge. Le premier non-élu du PDL avait dénoncé la tricherie. Le Sénat avait toutefois refusé de suivre le tribunal qui souhaitait le mettre aux arrêts domiciliaires.
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyJeu 25 Fév 2010 - 22:05

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/02/09/nouveaux-soupcons-autour-de-liens-entre-l-ancien-parti-de-berlusconi-et-la-mafia_1303443_3214.html
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyJeu 25 Fév 2010 - 22:09

Berlusconi : prescription pour l'ex-avocat
AFP
25/02/2010 | Mise à jour : 20:32 Réagir
La Cour de cassation italienne a décidé jeudi que les faits de corruption pour lesquels le Britannique David Mills, ex-avocat de Silvio Berlusconi, avait été condamné à 4 ans et demi de prison en première et deuxième instances, étaient prescrits, a indiqué l'agence italienne Ansa.

Hoogste Italiaanse rechtbank schiet Berlusconi te hulp
De hoogste rechtsinstantie in Italië, het Hof van Cassatie in Milaan, heeft donderdag de straf waartoe de Britse advocaat en vertrouwensman van Silvio Berlusconi David Mills was veroordeeld, vernietigd. Als reden gaf de rechtbank "verjaring" aan. Mills was vorig jaar in een corruptiezaak waarbij ook de Italiaanse premier was betrokken tot vier en een half jaar cel veroordeeld. Mills had in ruil voor een vette cheque aanvaard voor de rechtbank te liegen om Berlusconi niet in opspraak te brengen. De uitspraak van Cassatie zal ook belangrijke -positieve- gevolgen hebben voor Il Cavaliere, tegen wie een reeks rechtszaken loopt. Oorspronkelijk diende ook Berlusconi zich met Mills voor de rechter te verantwoorden, maar het goedkeuren van een wet die alle hoogste politieke gezagsdragers van het land tijdens hun ambtsperiode vrijheid van rechtsvervolging garandeert, stak daar een stokje voor. In het parlement heeft de rechtse Berlusconi-coalitie een comfortabele meerderheid. In oktober 2009 hief het Grondwetshof die immuniteit op, waardoor Berlusconi plots opnieuw in de vuurlijn van de rechterlijke macht kwam. (afp/mvl)
25/02/10 21u25

incroyable...
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyDim 21 Mar 2010 - 15:04

MAIS ILS SONT FOUS CES ROMAINS !!

Des centaines de milliers de partisans de Berlusconi manifestent à Rome. Le Soir, Samedi 20 mars 2010. Des centaines de milliers de partisans du chef du gouvernement Silvio Berlusconi ont manifesté samedi après-midi à Rome en vue des élections régionales des 28 et 29 mars. Le cortège, dominé par des drapeaux italiens et des fanions de la formation de M. Berlusconi, le Peuple de la Liberté (PDL), est parti du cœur historique de la ville, près du Circo Massimo, pour arriver sur la grande place qui s’étend devant la basilique Saint-Jean du Latran dans l’est du centre de Rome. Sur cette place, une gigantesque tribune avait été installée pour accueillir les ténors du PDL et les ministres du gouvernement, mais aussi le maire de Rome Gianni Alemanno et les 13 candidats de la droite pour les régionales organisées dans autant de régions (sur un total de 20).
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyDim 21 Mar 2010 - 15:05

Berlusconi soupçonné de pressions sur les médias Le Soir, Mardi 16 mars 2010. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi fait l’objet d’une enquête judiciaire pour avoir fait pression entre autres sur la haute autorité des communications afin de stopper un talk-show politique qu’il juge trop favorable à l’opposition, ont rapporté les médias mardi. Berlusconi figure parmi les personnes faisant objet de l’enquête du parquet de Trani (sud), aux côtés d’un des commissaires de cette autorité appelée Agcom, Giancarlo Innocenzi, et du directeur des journaux télévisés de la première chaîne publique Rai Uno, Augusto Minzolini.
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyDim 21 Mar 2010 - 15:08

Berlusconi est l’homme politique le plus riche d’Italie Le Soir, Lundi 15 mars 2010. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi est l’homme politique le plus riche du pays, avec un revenu déclaré en 2008 de 23 millions d’euros, selon les déclarations de revenus des élus, rendues publiques par le Parlement. Silvio Berlusconi est loin devant tout le monde, avec 23.057.981 euros contre 14.532.538 l’année précédente, selon les médias italiens qui rapportent l’information sans expliquer la forte progression de près de 9 millions d’euros d’une année sur l’autre. Parmi les ministres, le plus riche est celui de la Défense, Ignazio La Russa, qui a déclaré 517.000 euros au fisc tandis que le plus pauvre, de manière assez inexplicable, est celui de l’Économie et des Finances, Giulio Tremonti, qui a gagné 39.672 euros contre 4,5 millions l’année précédente. Parmi les leaders de partis politiques, le deuxième plus riche derrière Silvio Berlusconi est Antonio Di Pietro, ex-magistrat et chef de l’Italie des Valeurs (IDV, opposition) avec 193.000 euros, suivi d’Umberto Bossi, leader de la Ligue du Nord, avec environ 156.000 euros. Pier Luigi Bersani, le patron du principal mouvement d’opposition, le Parti démocrate (PD), se place au 4e rang avec 150.000 euros. Renato Schifani, président du Sénat, deuxième personnalité de l’État derrière le président de la République, a déclaré environ 191.000 euros et Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés et troisième charge du pays, environ 142.000 euros. Deux avocats de Silvio Berlusconi, également députés de son parti du Peuple de la liberté (PDL), Gaetano Pecorella et Niccolo Ghedini, ont déclaré respectivement 1.490.000 et 1.346.000 euros, et Denis Verdini, un des trois coordinateurs du PDL, 1.282.000 euros, selon la même source. Selon le classement 2010 du magazine Forbes des milliardaires de la planète, Silvio Berlusconi, avec une fortune totale estimée à environ 9,4 milliards de dollars, est au 3e rang des personnes les plus riches d’Italie, derrière Michele Ferrero, à la tête de l’empire alimentaire qui comprend notamment Nutella, suivi de Leonardo Del Vecchio, fondateur et président de Luxottica, leader mondial dans les montures de lunettes moyen et haut de gamme.
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyDim 21 Mar 2010 - 15:12

Des mains de plus en plus sales LUKSIC,VANJA Le Soir, Lundi 1er mars 2010. Italie La corruption explose dans le pays : elle a augmenté de 229 % en un an ROME DE NOTRE CORRESPONDANTE A un mois des élections régionales et municipales des 28 et 29 mars, le gouvernement de Silvio Berlusconi s’apprête à présenter un projet de loi contre la corruption qui rendra les sanctions et les contrôles plus sévères, en particulier dans l’administration publique. Plus question de renvoyer le problème. Les Italiens ont en effet l’impression de revivre un cauchemar : celui de Mani Pulite (l’opération « Mains Propres ») qui, en février 1992, leur avait fait découvrir avec stupeur que le monde politique était basé sur la corruption et la concussion, érigées en système. Chaque jour, des hommes politiques et des industriels se retrouvaient sous enquête ou derrière les barreaux. Certains se sont suicidés, d’autres sont morts de maladie, tandis que les grands partis traditionnels ont disparu, l’un après l’autre. Dix-huit ans plus tard, il est question chaque jour de milliards détournés, fraudés, recyclés… Des hauts fonctionnaires, des entrepreneurs richissimes, des politiques locaux, accusés d’escroquerie et d’association de malfaiteurs, sont arrêtés. Selon la Cour des comptes, la corruption, du moins celle qui est connue, a augmenté de 229 % en un an. On a l’impression de vivre dans un pays de gangsters. Même un héros national, Guido Bertolaso, le chef de la Protection civile, s’est retrouvé dans le collimateur des juges qui enquêtent sur les travaux publics pour le G8 – lequel, avant d’être déplacé à l’Aquila (la ville des Abruzzes détruite par un tremblement de terre le 6 avril dernier) devait se tenir en Sardaigne, et a coûté à l’Etat 327 millions d’euros. Plusieurs anciens collaborateurs de M. Bertolaso sont en détention préventive depuis le 10 février. Le scandale de la Protection civile a d’autant plus choqué les Italiens qu’ils ont pu entendre l’enregistrement des commentaires cyniques d’entrepreneurs qui racontent comme ils riaient, dans la nuit du 6 avril, en pensant aux gros sous que cette tragédie allait leur rapporter. Même s’il n’y a pas la moindre preuve d’un quelconque délit commis par M. Bertolaso, les écoutes montrent clairement combien il est mal entouré, et mettent en évidence l’incroyable étendue des compétences de la Protection civile, qui s’occupe non seulement des catastrophes naturelles, mais de tous les « grands événements », y compris les championnats de natation. La machine bureaucratique étant très lourde, en Italie, pour être efficace, on travaille dans l’urgence, sans trop regarder ni les détails ni les lois… Que d’occasions magnifiques pour les embrouilles qui remplissent les poches des plus malins ! M. Bertolaso, indigné, clamant son innocence, avait immédiatement présenté sa démission, mais Silvio Berlusconi lui a demandé de rester à son poste. En ce moment, il se bat contre la marée noire du Pô, encore une affaire criminelle qui serait liée à la spéculation immobilière ! « La situation est bien pire qu’en 1992. A l’époque, l’argent servait à financer des partis, maintenant c’est pour un usage personnel », a souligné le président de la Chambre, Gianfranco Fini. Mais heureusement, il existe aussi une autre Italie ! Samedi, une nouvelle manifestation sur le thème de la légalité a été organisée par le « Peuple violet ». Ce mouvement anti-berlusconien né sur le web est particulièrement préoccupé par divers autres projets de lois de l’actuelle majorité, destinés à mettre Silvio Berlusconi à l’abri des « talibans que sont les magistrats », comme il les définit. La guerre Berlusconi-magistrats a en effet repris de plus belle. Même si David Mills, l’avocat britannique accusé d’avoir été corrompu (600 millions de dollars) par M. Berlusconi pour faux témoignage, vient de bénéficier de la prescription, il n’a cependant pas été acquitté, et le procès du présumé corrupteur n’a pas été suspendu… L’opposition souligne la situation paradoxale de ce gouvernement qui doit présenter une loi pour mieux combattre la corruption alors que son chef est lui-même poursuivi pour un tel délit ! Cependant, en ce moment, un nouveau scandale a supplanté tous les autres. Une « maxi-escroquerie » (2 milliards d’euros en 3 ans), qui semble appartenir davantage au cinéma qu’à la vie réelle, où sont impliqués deux importantes sociétés de télécommunication (Fastweb et Telecom Italia), un ancien extrémiste de droite devenu un gangster milliardaire, et un sénateur élu grâce à la ‘ndrangheta, la mafia calabraise – pour le compte du gangster. Il s’agit du sénateur Nicola Di Girolamo, élu par les Italiens de l’étranger (Europe) sur la base d’une fausse résidence à Bruxelles. Là, avec un Sénat clairement infiltré par la mafia et les gangsters professionnels, les « Mains Propres » de 1992 sont totalement dépassées !
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyVen 28 Mai 2010 - 20:20

Berlusconi wil Mussolini zijn De Italiaanse regeringsleider Silvio Berlusconi heeft zich donderdag beklaagd, geen echte macht te hebben. Om te illustreren welk soort politieke macht hij dan wel zou willen bezitten, citeerde hij de fascistische dictator Benito Mussolini. http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20100528_055
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyDim 25 Juil 2010 - 14:33

... don Luigio Verzé, grand ami du Cavaliere. A creuser...
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HERVE




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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyMer 4 Aoû 2010 - 14:31

.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/08/03/italie-la-fin-du-berlusconisme-se-joue-sur-fond-de-corruption_1395201_3232.html

Italie : la fin du "berlusconisme" se joue sur fond de corruption

loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... Lemonde_source | 03.08.10 | 13h57 • Mis à jour le 04.08.10 | 10h03

Une fois de plus, il a attaqué les juges et la presse d'opposition. Les premiers pour avoir mis au jour, dans plusieurs enquêtes, un vaste réseau d'influence, de corruption et d'affaires dans lequel on trouve, pêle-mêle, des magistrats, des politiciens et des entrepreneurs ; la seconde pour en avoir parlé. Puis Silvio Berlusconi, cherchant une contre-attaque alors que son pouvoir s'affaiblit, a lancé l'opération "Pour Mémoire", demandant aux cadres de son parti, le Peuple de la liberté (PDL), de rappeler tout ce qu'il a réalisé depuis sa première arrivée au pouvoir, en 1994. Le passé supposé idyllique pour conjurer le présent et l'avenir ?

Le présent est nauséeux. Jour après jour, les enquêtes façonnent l'image d'un pays où la corruption aurait gangrené tous les pouvoirs. Ici c'est un ministre - Claudio Scajola - qui doit démissionner après avoir vu son appartement payé par un entrepreneur en bâtiment. Là c'est un autre - Nicola Cosentino - qui l'imite pour avoir cherché à monter une campagne calomnieuse contre un rival politique. Ailleurs c'est un dirigeant du PDL - Denis Verdini - qui s'intéresse aux appels d'offres pour l'énergie éolienne en Sardaigne. Ailleurs encore, c'est le président de la cour d'appel de Milan qui fait pression sur la Cour constitutionnelle afin qu'elle valide une loi mettant M. Berlusconi à l'abri des poursuites judiciaires pendant son mandat.

Tous ces personnages se connaissent, se fréquentent, se donnent rendez-vous dans des palais romains ou de discrets restaurants d'autoroute pour se partager le gâteau des appels d'offres - de la reconstruction de L'Aquila aux travaux pour le 150e anniversaire de l'unité de l'Italie - et les dividendes des trafics d'influence. La presse évoque une loge P3 comme en référence à la loge maçonnique P2 - réunissant des hommes politiques, magistrats, policiers, elle fut mêlée aux attentats terroristes des années 1980 - comme si, en trente ans, rien n'avait changé.

Pour ajouter à ce tableau, il faut encore évoquer les enquêtes rouvertes sur les assassinats des juges antimafia Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, en 1992. Magistrats et policiers se disent désormais sur le point d'apporter la preuve de l'assentiment ou de la complicité d'une partie dévoyée de l'appareil d'Etat. Enfin c'est un coup de filet dans la mafia calabraise - la 'Ndrangheta - qui fait apparaître son enracinement dans le système de santé de la région Lombardie.

Corruption et infiltration mafieuse sont devenues le quotidien de l'Italie. M. Berlusconi, lui-même poursuivi pour fraude fiscale et corruption, dénonce une "campagne malveillante" ou même "une tentative de coup d'Etat". Les mêmes termes avaient été utilisés alors qu'il était aux prises avec un scandale touchant sa vie privée, à l'été 2009. Pourtant, tous les fils de ces enquêtes conduisent au président du conseil, soit qu'ils le relient à des proches de son parti ou des ministres, soit qu'ils remontent aux événements - et à leurs zones d'ombre - qui ont précédé son arrivée au pouvoir.

Pour M. Berlusconi, le prix politique de cette saison de scandales est lourd. Il n'a pu résister à la pression de l'opposition et d'une partie de son camp, qui ont demandé la démission de trois membres de son gouvernement en deux mois. Le 29 juillet, il a consommé sa rupture avec son principal allié, Gianfranco Fini, qui a décidé de se maintenir à la présidence de la Chambre des députés que le Cavaliere le sommait d'abandonner. Et il n'a pu mener à bien son projet controversé de limiter l'utilisation des écoutes téléphoniques très précieuses pour les enquêtes de corruption et de Mafia et d'en empêcher la publication dans la presse.

Selon son propre aveu, la nouvelle loi "ne changera rien". La réforme de la justice, pourtant nécessaire, est enlisée dans les commissions du Parlement. Enfin sa popularité est tombée de 60 % à l'aube de son troisième mandat, en avril 2008, à 40 %. Seul le parti anti-immigrés de la Ligue du Nord l'assure de son soutien sans faille, à condition qu'il mène à leur terme les réformes, telle celle du fédéralisme fiscal, qu'il lui a promises.

Dans ces conditions, M. Berlusconi pourra-t-il parvenir au terme de son mandat, fixé en 2013 ? Les politiques se posent la question. Dans ce climat de fin de règne, les réflexions sur l'après-Berlusconi courent les allées du pouvoir. Les scénarios se multiplient : "gouvernement technique", composé de grands commis pour conduire les réformes, "grande coalition", mêlant la droite, les centristes et la gauche, élections anticipées qui permettraient à M. Berlusconi de retrouver l'onction du suffrage universel en coupant l'herbe sous le pied de ses adversaires et de ses rivaux.

Le plus probable est qu'aucune de ces hypothèses ne se réalise et que M. Berlusconi tienne cahin-caha jusqu'en 2013. Ni les challengers de son camp, qui tirent leur force de sa faiblesse, ni l'opposition, toujours à la recherche d'un leader à même de la rassembler, ne semblent capables de prendre le pouvoir.

Dès lors, l'agonie du berlusconisme pourrait bien être aussi celle du pays tout entier, ballotté chaque matin entre l'annonce d'un nouveau scandale ou d'une nouvelle frasque, partagé entre la honte et le fatalisme. "L'Italie possède les anticorps pour résister à la corruption", a déclaré le président de la République, Giorgio Napolitano. Des anticorps ? Et peut-être une certaine habitude.
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptySam 7 Aoû 2010 - 21:32

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Berlusconi serait impliqué dans le meurtre des juges Falcone et Borsellino

http://www.electronlibre.info/Berlusconi-serait-implique-dans-le,00842


L’unita, Il Fatto Quotidiano, accusent le président du
Conseil et son bras droit d’avoir commandité l’assassinat des juges
Falcone et Borsellino et d’avoir trempé dans les massacres de 1993.


Il y a des signes qui ne trompent pas. Gianfranco Fini, ancien bras
droit de Silvio Berlusconi, ancien leader du mouvement d’extrême droite
MSI, président de la Chambre des Députés, est parti en guerre contre son
ancien allié. Cette dissidence ne provoquera pas la tenue d’élections
anticipées, mais bloquera la réforme de la Justice et la révision de la
Constitution que le Cavaliere voulait entreprendre.

Au même moment, la presse italienne fait, pour la première fois, état de
l’une des accusations les plus graves portées à l’encontre de Silvio
Berlusconi. Elle le soupçonne d’avoir commandité l’assassinat des juges
Falcone et Borsellino, deux légendes de l’histoire italienne.

L’Unita, dans son édition du 3 août, écrivait sous la plume de
Claudia Fusani que les responsables des massacres de 1993, répertoriés
sous les noms de code auteur 1 et auteur 2 correspondaient, en fait, au sénateur Marcello Dell’Utri et au Premier Ministre Silvio Berlusconi. Quelques jours plus tard Il Fatto Quotidiano, le journal sicilien, reprenait à son compte ces révélations.
Après 17 ans d’enquête, le parquet de Florence aurait établi dans un dossier numéroté initialement 2009 puis 11531
que ces deux hommes avaient une part de responsabilité dans l’explosion
des bombes qui ont endeuillé Florence, Rome et Milan entre avril et
juillet 1993. Comme dans l’assassinat des juges Giovanni Falcone et
Paolo Borsellino.

L’Unita affirme que le parquet a retenu le délit de massacre à
l’encontre du sénateur Dell’Utri et de Silvio Berlusconi, établi par
l’article 422 du code pénal italien mais le quotidien ne parvient pas à
dater la date de cette inscription dans le dossier.
En revanche, le journal assure que les substituts Giuseppe Nicolosi et
Alessandro Crini qui mènent cette enquête sous l’autorité du procureur
en chef Giuseppe Quattrochi mènent leurs investigations à l’encontre du
sénateur et du président du Conseil, Silvio Berlusconi.

Les aveux d’un repenti


Le Palais de Justice de Florence ne dément ni ne confirme cette
information dont la véracité provoquerait une onde de choc qui
ébranlerait non seulement l’Italie, mais aussi l’Europe, voire les
Etats-Unis qui ont entretenu dans le passé des rapports tenus avec
l’Italie tant les deux pays ont eu maille à partir avec la Mafia.

Les juges de Florence auraient obtenu, pour étayer leur dossier
d’accusation, des aveux de Gaspare Spatuzza, un tueur repenti qui aurait
déclaré ceci en juin 2009 : Les frères Graviano, boss de
Brancaccio, m’ont dit que nous n’étions pas responsables des attentats
de Florence, de Milan et de Rome car c’était du terrorisme. Mais ils
m’ont dit qu’il fallait les revendiquer, car ainsi on ferait bouger ce
qui devait bouger.
Puis, il détaille la rencontre du de janvier 1994, au bar Doney, via veneto à Rome : Giuseppe
Graviano m’a dit que nous avions obtenu tout ce que nous cherchions. Il
me parla de Berlusconi et de Dell’Utri : avec eux nous avions le pays
entre nos mains
. Les frères Graviano n’ont ni confirmé n’ont ni démenti ces propos mais ils ont confirmé l’existence de cette rencontre.

Accusation gratuite d’un ancien malfrat ou première pierre d’un dossier
qui est en train de se constituer et qui le fera irrémédiablement
tomber, Silvio Berlusconi va devoir gérer cette affaire comme les
généraux algériens ont dû le faire lorsqu’ils ont été accusés d’être
co-responsable des massacres commis par le GIA. Quelle que soit la
qualité de sa défense, il sera désormais soupçonné d’être, d’une manière
ou d’une autre, impliqué dans des attentats terroristes. A la
différence de la télévision italienne, privée comme publique, la presse,
L’Unita, La Repubblica, La Stampa ne le lâchera
pas car les juges Falcone et Borsellino sont des icônes nationales que
l’on vénère quelle que soit son appartenance politique. Etre, d’une
façon ou d’une autre, impliqué dans leur élimination, vous discrédite à
tout jamais.

Négociation avec Cosa Nostra


Comme le pouvoir algérien, la Mafia, aidée par certains hommes politiques, aurait pratiqué, comme le considère Sergio Lari, "une stratégie de la tension". Comme les coups portés par les juges Falcone et Borsellino étaient trop efficaces,la Mafia
aurait proposé, à partir de 1992, un pacte à l’État : l’arrêt des
attentats en échange de l’indulgence. Un accord aurait donc été négocié
en 1994 entre les services secrets italiens, quelques hommes d’affaires
et des responsables de Cosa Nostra. Aux termes de celui-ci, Toto Riina
était arrrêté. Bernardo Provenzano devenait le chef de la Mafia et Forza Italia, le parti politique de Silvio Berlusconi pouvait voir le jour dans une Italie apaisée.

Très probablement, Toto Riina, l’homme le plus féroce du clan de
Corleone a été vendu par quelqu’un, en échange d’une nouvelle politique
de Cosa Nostra. En échange d’une paix avec l’État
, assure Attilio Bolzoni, spécialiste des enquêtes sur la mafia La Repubblica.

Luigi Ilardo, « homme d’honneur » de la mafia,
qui a rencontré, en février 1994, le colonel Riccio à Messina. Et
celui-ci a déclaré avant d’être assassiné le 10 mai 1996 dans sa ville
de Catane : Il a été décidé que tous les représentants des différentes
organisations présentes sur le territoire national devaient voter Forza
Italia. Les chefs de Palerme ont établi un contact avec un membre
important de l’entourage de Berlusconi qui nous a promis qu’en échange
de l’appui électoral, il garantirait des nouvelles lois en faveur des
accusés et même des couvertures pour le développement de nos intérêts
économiques
. Ce témoignage fût classé sans suite.

Pour la première fois depuis quatorze ans, le nom du sénateur Marcello
Dell’Utri, bras droit de Berlusconi, déjà condamné à neuf ans de prison
pour complicité d’association mafieuse, apparaît officiellement dans
cette enquête. Ainsi que celui de Silvio Berlusconi. Ce qui constitue,
en soi, une révolution.

Nul ne sait, à ce jour, si les juges disposent d’éléments à charge
suffisants pour instruire un procès dont les principaux accusés seront
le président du conseil italien et son principal collaborateur.

Cependant, il est impossible de ne pas faire l’analogie historique avec
l’époque où l’union de la magistrature et de la presse italienne avait
permis de démanteler la Mafia.

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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyLun 9 Aoû 2010 - 10:46

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Un article plus ancien (2002) :

http://www.rfi.fr/actufr/articles/036/article_19437.asp

Un pacte entre Berlusconi et la mafia ?

Le «numéro deux» de la mafia sicilienne, Antonino Giuffrè, aujourd’hui repenti, a révélé qu’un pacte a bien été conclu entre Cosa nostra et Forza Italia, en 1993, lorsque Berlusconi a décidé de créer ce parti sur les décombres de la Démocraties chrétienne et du Parti socialiste, qui jusque-là avaient été les «référents politiques» de l’organisation mafieuse.

Janvier 1993. Quelques mois à peine après les assassinats retentissants des juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, «coupables» aux yeux de Cosa nostra d’avoir fait condamner à la réclusion à vie presque tous les capi de la mafia sicilienne, le «numéro un» de Cosa nostra est à son tour arrêté. Toto’ Riina et son remplaçant Bernardo Provenzano (en fuite depuis près de trente ans) comprennent alors que leur organisation est plus que menacée de disparition. Car leurs deux «parrains politiques» -la Démocratie chrétienne d’Andreotti et le parti socialiste de Craxi- sont très affaiblis par l’opération «mains propres» des juges milanais, et, plus grave, incapables de «respecter les pactes» conclus avec Cosa Nostra.

Pour cela, deux leaders démocrates-chrétiens proches d’Andreotti comme de la mafia sont assassinés. Mais cela ne suffit pas: il faut aussi d’autres «référents» et d’autres «garants», à Rome comme à Milan ou à Turin; mais aussi ouvrir une autre «saison», en changeant de méthode: laisser tomber la «stratégie des attentats» tous azimuts contre l’Etat et ses représentants au profit d’un retour à la «stratégie du silence» ou de l’omerta. Pour continuer à contrôler les trafics et les marchés les plus juteux de l’île méditerranéenne.

Au même moment, des démocrates-chrétiens et des socialistes, littéralement décimés par les juges milanais enquêtant sur la corruption, songent de leur côté à créer un nouveau parti centriste, autour de l’homme d’affaires richissime Silvio Berlusconi, qui ne peut désormais compter ni sur Bettino Craxi (en exil à Hammamet) ni sur Giulio Andreotti (mis en examen à Palerme par les magistrats enquêtant sur Cosa nostra).

Une coïncidence très troublante

Cette coïncidence, plutôt troublante, n’avait guère échappé aux spécialistes de la mafia, mais ceux-ci ne disposaient pas du chaînon manquant. C’est apparemment chose faite depuis le 8 novembre dernier, lorsque Antonino Giuffrè, le «numéro deux» de Cosa Nostra arrêté en avril dernier à la suite d’une dénonciation anonyme, vide son sac et raconte, avec force détails, comment Bernardo Provenzano a établi un nouveau «pacte», cette fois-ci avec Forza Italia. Via une personnalité très proche de Berlusconi: Marcello Dell’Utri, un palermitain aujourd’hui sénateur de Forza Italia, après avoir été le créateur et le président de l’entreprise la plus juteuse de Berlusconi, Publitalia, qui contrôle plus de la moitié de la publicité télévisuelle italienne. Dell’Utri est actuellement poursuivi, à Palerme, pour «association mafieuse», et à cette occasion les juges auraient aimé interroger aussi Silvio Berlusconi lui-même, mais le chef du gouvernement italien a refusé de répondre à leurs questions -comme la loi le lui permet- le 26 novembre dernier.

Toujours selon le repenti Giuffrè, Cosa nostra, avant de conclure un pacte avec Forza Italia, a songé à créer son propre parti: Sicilia libera, une sorte de Ligue du Sud calquée sur celle du Nord dirigée par Umberto Bossi. Mais elle a finalement laissé tomber ce projet, pour ne pas être obligée d’engager des politiciens siciliens déjà «en odeur de mafia» et donc peu crédibles, au moment même où elle optait pour le retour à la stratégie du silence et de «l’immersion dans les affaires», et évitait désormais tout attentat trop bruyant.

Pour cela elle a préféré établir trois canaux différents entre des affiliés de Cosa nostra et Silvio Berlusconi pour mettre au point -mais aussi faire respecter- un pacte devant être appliqué en l’espace de dix ans et portant sur des questions essentielles: révision des tous les grands procès anti-mafia, abolition de la loi portant sur la saisie des biens des mafieux, assouplissement considérable du régime pénitentiaire des capi déjà sous les verrous.

De leur côté Provenzano et ses adjoints ont pris l’engagement formel de faire élire les candidats de Forza Italia, tout en demandant à leurs hommes d’éviter désormais de trop s’afficher aux côtés des candidats de la coalition de Berlusconi, pour «ne pas les salir» aux yeux de la population ni attiser la curiosité des juges à leur égard. «Désormais, nous sommes dans de bonnes mains», a dit Provenzano aux autres membres de la «coupole» de Cosa nostra.

Apparemment les consignes de Provenzano ont été respectées à la lettre, lors du dernier scrutin, en mai 1999: les 61 candidats présentés par la coalition de Berlusconi sur les listes à la proportionnelle ont été tous élus! Un 100% de réussite que même la Démocratie chrétienne a été incapable d’atteindre en près de cinquante années de «collaboration» avec Cosa nostra.

Par contre, si l’on croit certains capi, la coalition au pouvoir n’a pas rempli sa partie du contrat. Dès l’année dernière trois des principaux mafieux détenus -Riina, Bagarella et Aglieri- ont manifesté à plusieurs reprises leur mécontentement. Selon un document officiel des services secrets italiens rendu public cet été, ils lui reprochent de faire des nouvelles lois à sa convenance qui ne «protègent» que ses principaux collaborateurs. «Iddu pensa solo a iddu!» Il ne pense qu’à lui-même!») ont-ils fait savoir, selon ce document. Par la même occasion, ces capi ont clairement laissé entendre qu’ils peuvent faire des révélations compromettantes pour Silvio Berlusconi.

Est-ce à dire que les révélations de Giuffrè, à l’occasion d’un énième procès impliquant des proches de Berlusconi, ont été «programmées» par Cosa nostra elle-même, en avril dernier, lorsqu’elle a apparemment décidé de faire arrêter son propre «numéro deux», dans le but de rajeunir ses cadres et imposer plus que jamais la «loi de l’omerta»?
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyLun 9 Aoû 2010 - 11:19


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Quelques documents en français :



http://wikipedia.un.mythe.over-blog.com/article-32918728.html





http://adscriptum.blogspot.com/2009/03/liceberg-silvio-berlusconi.html





http://rizzoli-mafias.over-blog.com/ext/http://www.mafias.fr/





http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/marcello-dell-utri-le-lien-de-sivio-berlusconi-avec-la.php




L'Odeur de l'argent - Les Origines et les dessous de la fortune de Silvio Berlusconi Elio Veltri , Marco Travaglio


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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyMar 10 Aoû 2010 - 11:41

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http://www.monde-diplomatique.fr/2010/06/LANCINI/19203

Juin 2010



Triomphe de l’oligarchie


La grande désillusion des juges italiens

Il y a dix-huit ans, les magistrats italiens lançaient une offensive sans précédent contre la corruption de la classe politique. Leur victoire fut de courte durée.


Par Francesca Lancini


Un groupe de magistrats emmené par M. Francesco Saverio Borrelli, procureur général du parquet de Milan, se lance en 1992 à l’assaut du mur de la corruption. Il met au jour un gigantesque système de pots-de-vin entre politiques et industriels, bientôt baptisé « Tangentopoli » (de tangente, « pot-de-vin », et polis, « ville » en grec), dans le cadre d’une opération judiciaire que l’on surnommera « Mani pulite » (Mains propres). Des ministres, des députés, des sénateurs, mais aussi l’ex-président socialiste du conseil Bettino Craxi, tombent sous le coup de condamnations. Pulvérisés, des partis politiques historiques comme la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti socialiste italien (PSI) disparaissent. A travers le pays grandit alors l’espoir d’un renouvellement de la classe politique.

Près de vingt ans plus tard, d’anciens magistrats témoignent et donnent la mesure de ce qu’a représenté ce raz de marée, perçu alors comme l’amorce d’une IIe République (1).

Dans son bureau du tribunal de Milan, le seul magistrat toujours en place (avec Mme Ilda Boccassini, arrivée en 1995), le procureur Francesco Greco, conserve dans son ordinateur une ancienne photographie du pool « Mani pulite » : « Notre enquête a sonné le glas d’un système. La Ire République avec ses marchés publics, ses attributions, ses participations d’Etat était morte. » Un bouleversement qui, au début des années 1990, en reflète un autre : l’avènement de l’économie financière, qui supplante peu à peu l’économie industrielle.



« On a sonné le glas de la Ire République,
avec ses marchés publics, ses attributions
et ses participations d’Etat »


Le phénomène dépasse d’ailleurs les frontières italiennes. Durant la même période, de l’affaire Urba à celle des HLM de la mairie de Paris (2), la France subit elle aussi les secousses de scandales politico-financiers. Le grand public découvre les enquêtes des magistrats Eric Halphen, Eva Joly, Thierry Jean-Pierre ou Renaud Van Ruymbeke, et il n’est plus rare de voir des hommes politiques, de droite comme de gauche, auditionnés par les juges. Sept magistrats de différentes nationalités (auxquels s’associe le journaliste français Denis Robert) lancent même, en 1996, l’Appel de Genève visant à renforcer la coopération judiciaire européenne, notamment en matière de lutte contre la corruption.

Outre M. Van Ruymbeke, on trouve parmi les signataires M. Gherardo Colombo, un autre protagoniste de « Mani pulite ». En 2007, après trente-trois ans de service, celui-ci quitte la magistrature, amer : « Nos investigations ont constitué une grande avancée pour les citoyens, mais le résultat judiciaire demeure très limité. La plupart des inculpations ont bénéficié de délais de prescription, quand elles n’ont pas, au fil du temps, perdu leur charge de délit. »

En effet, « des lois ont été taillées sur mesure pour gommer le caractère délictueux du financement des partis politiques ou du truquage de bilan », explique M. Antonio Di Pietro, l’un des magistrats les plus célèbres de l’époque, entré en politique en 1996 avec le centre gauche et actuellement président du parti d’opposition L’Italie des valeurs (IDV). Selon lui, c’est la classe politique qui porte la responsabilité de l’échec de l’opération : « “Mani pulite” a dévoilé des milliers de cas de corruption, mais, confrontés à la révélation de cette tumeur sociale, les politiques ont choisi de s’en prendre aux juges. » Une contre-attaque du politique envers le judiciaire, pilotée notamment par un certain... Silvio Berlusconi.

En 1994, pris dans les filets de « Mani pulite », l’industriel Berlusconi, ami de M. Craxi, entre en scène. L’inculpation, au cours de plusieurs procès, du chef du nouveau parti de centre droit Forza Italia « déchaîne les attaques contre la magistrature et entame sa légitimité », explique l’ex-procureur Gerardo D’Ambrosio, devenu sénateur de la coalition de centre gauche unissant L’Olivier au Parti démocrate. M. Berlusconi et son clan s’emploient alors à fustiger les magistrats, qu’ils qualifient de « toges rouges » et de « communistes ».

Toutefois, c’est sur le terrain législatif qu’ils concentrent leur action, en particulier avec l’instauration des lois ad personam, dites « lois de la honte », favorisant les entreprises et les groupes de pression liés à M. Berlusconi (3). Des lois que les exécutifs de centre gauche (4) qui succèdent aux différents gouvernements Berlusconi (5) n’estiment pas nécessaire d’abroger. « Dans ce pays, les juges sont considérés comme une entrave. Ceux qui détiennent le pouvoir refusent tout contrôle. Droite, gauche, centre. Tout le monde ! », s’emporte M. Piercamillo Davigo, ancien de « Mani pulite », aujourd’hui juge à la Cour de cassation. « Selon les politiciens, nous allons trop loin, poursuit-il, assis sur le sofa de son salon jonché de livres. Nous agirions comme une leucémie : des globules blancs qui s’attaquent aux globules rouges au lieu des bactéries. »

M. Di Pietro, lui, recourt à une autre métaphore. « Comme Hérode, Berlusconi a choisi de tuer la justice pour se sauver. Et, comme Pilate, le centre gauche s’est soumis. A vrai dire, toute la gauche était gangrenée par les dessous-de-table et les conflits d’intérêts. » M. Berlusconi peut donc poursuivre son travail. En 2009, il déclenche une campagne contre les magistrats, accusés de vouloir renverser son gouvernement : les juges porteraient la responsabilité du rejet par la Cour constitutionnelle de la loi Alfano garantissant l’immunité des quatre plus importants dignitaires de l’Etat.

Dès lors, le président du conseil se voit renvoyé sur le banc des accusés sous le coup d’une triple inculpation (corruption, abus de confiance et fraude fiscale sur des droits télévisuels) ; Fininvest, la holding familiale, est condamnée, en octobre 2009, à verser la somme de 750 millions d’euros de dommages et intérêts à son rival, le magnat de la presse Carlo De Benedetti. Il s’agit là d’un nouvel épisode de l’âpre et rocambolesque guerre judiciaro-financière qui, depuis plus de deux décennies, oppose les deux industriels pour le contrôle des éditions Mondadori. Quant à l’enquête relative aux pressions que le chef de l’exécutif aurait exercées sur un membre de l’Autorité de régulation des communications (Agcom, l’équivalent du Conseil supérieur de l’audiovisuel en France) afin de suspendre une émission politique, le parquet de Rome a renvoyé l’affaire devant le tribunal des ministres, instance chargée de juger les membres du gouvernement et le président du conseil.

Malgré les entraves, les démêlés de M. Berlusconi avec la justice se poursuivent donc... Les parquets de Palerme, de Caltanissetta, de Florence et de Milan ont relancé l’enquête sur les instigateurs politiques éventuels de l’assassinat des juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, en 1992, à Palerme ainsi que sur les attentats à la bombe, en 1993, contre la Galerie des Offices à Florence et le Musée d’art contemporain de Milan (dans lesquels dix personnes ont péri). Les noms de M. Berlusconi et de son ami et proche collaborateur de l’époque, le sénateur Marcello Dell’Utri, réapparaissent. Mais, revigoré par le bon résultat des élections régionales, le président du conseil entend poursuivre sa « réforme » de la justice (6).



« Nous, magistrats, avons capturé
les zèbres lents, mais les plus
rapides courent toujours ! »


D’un bout à l’autre du pays, la corruption demeure au cœur de bien des procès : à Bari, où le parquet enquête sur les services sanitaires ; à Pérouse, où M. Guido Bertolaso, responsable de la protection civile, est soupçonné de truquage d’appels d’offres pour des travaux publics ; à Milan, où le conseiller municipal de centre droit, M. Camillo Milko Pennisi, a été surpris en flagrant délit, les mains pleines de billets que venait de lui remettre un entrepreneur ; à Rome, enfin, où l’entreprise Telecom Italia Sparkle se débat dans une affaire de fraude et de blanchiment et où M. Denis Verdini, coordinateur national du parti de centre droit Peuple de la liberté (PDL), fait l’objet d’une enquête pour corruption dans l’attribution de marchés publics concernant l’énergie éolienne en Sardaigne. Cette nouvelle affaire intervient au lendemain de la démission, le 5 mai 2010, d’un membre du gouvernement Berlusconi, le ministre du développement économique M. Claudio Scajola, suspecté d’avoir bénéficié de pots-de-vin à l’occasion de l’achat de son appartement de 180 mètres carrés avec vue imprenable sur le Colisée.

Si M. Di Pietro évoque de « nouvelles Tangentopoli », M. Greco, lui, constate une évolution : ces investigations, contrairement à celles de « Mani pulite », n’explorent plus le lien entre politique et affaires. La fragmentation territoriale a fait son office. Et nombre de lois adoptées ces quinze dernières années ont rendu plus ardu le travail des enquêteurs. « Il y a dix ans, le truquage de bilan constituait le délit le plus fréquent. Aujourd’hui, les enquêtes financières mettent au jour la spéculation frauduleuse sur les biens publics. La mondialisation a accru la corruption du banquier au détriment de celle de l’homme politique. Financés à l’époque à coups de dessous-de-table, les partis bénéficient à présent de financements publics. Plus besoin de demander de l’argent aux industriels. La corruption, plus politique, se fonde sur l’échange de bons procédés. Nous sommes envahis par les fonds secrets. Mère de l’illégalité, l’évasion fiscale mine la démocratie. »

Une phrase célèbre du juge Davigo explique cette mutation de la corruption. « Nous, magistrats, agissons face à la criminalité comme les prédateurs du règne animal : nous contribuons à améliorer l’espèce que nous traquons. Nous avons capturé les zèbres lents, mais les plus rapides courent toujours. Il est évident que ceux qui échappent aux enquêtes résistent, se renforcent et deviennent toujours plus agiles. »

Le fait que l’Italie occupe la 63e place du classement de l’organisation non gouvernementale Transparency International (7), derrière Cuba et la Turquie, démontre, selon M. Davigo, que la corruption persiste, malgré l’opération « Mani pulite » (8). « Autre anomalie italienne, souligne-t-il, le flou de la réglementation relative aux partis. Un homme politique peut acheter de fausses cartes d’adhésion et relancer ainsi sa carrière. Ce tabou ne risque guère de se voir remis en cause, tant la magistrature est affaiblie par ceux qui lui reprochent de jouir d’un pouvoir excessif. »

Durant la première moitié des années 1990, « Mani pulite » a assis son développement sur la faiblesse du pouvoir politique. Le centre gauche recherche toujours une véritable identité et le centre droit se perd en querelles intestines. « Aujourd’hui, les partis restent en difficulté, résume M. Greco, mais la vraie crise est à venir. Nous risquons une situation analogue à celle des années 1990. »

Fondateur du deuxième quotidien national, La Repubblica, M. Eugenio Scalfari ne cache pas ses craintes : « Il flotte dans l’air un parfum de fin de république. Mais il n’est pas certain que cela conduise à la fin de l’ère Berlusconi, les deux phénomènes n’étant pas liés. La IIe République pourrait emporter celui qui a régné sur elle. Mais ce dernier pourrait tout autant l’enterrer et instaurer une république autoritaire, faisant fi des garanties de préservation de l’Etat de droit et d’équilibre des pouvoirs constitutionnels (9). »

Pour certains, le bilan de « Mani pulite » est déplorable, les accusés ayant échappé aux mailles du filet. Pourtant, « entre 1992 et 1994, près de mille trois cents chefs d’inculpation ont été prononcés. Et, bien que la vulgate politico-journalistique martèle que la plupart de ces inculpations ont été vidées de leur substance, la proportion de personnes acquittées ne s’élève qu’à 5 ou 6 % (10) ».

Néanmoins, M. Di Pietro suggère que « les accusés ont gagné : le gouvernement, le Parlement et les autres institutions regorgent de personnes croisées dans les tribunaux, aux cours des audiences. Empêcher ceux qui ont eu maille à partir avec la justice d’accéder aux fonctions publiques constituerait l’unique mesure capable d’enrayer cette calamité. Nous en sommes loin ». Le résultat de ce bras de fer entre la magistrature et le monde politique explique peut-être pourquoi, comme son collègue d’Ambrosio, le juge a abandonné la première pour entamer une carrière dans le second. Un chemin également suivi, avec des fortunes diverses, par ses homologues français Halphen, Joly et Jean-Pierre.



Francesca Lancini.



(1) Cf. Gianni Barbacetto, Peter Gomez et Marco Travaglio, Mani pulite. La vera storia, Editori Riuniti, Rome, 2002 ; et Paolo Biondani, Resistere, resistere, resistere, Micromega, Rome, 2002.
(2) Portant respectivement sur le financement occulte du Parti socialiste (PS) et du Rassemblement pour la République (RPR).
(3) Cf. Gianni Barbacetto, Peter Gomez et Marco Travaglio, Mani sporche, Chiarelettere, Milan, 2007.
(4) Romano Prodi (1996-1998 et 2006-2008), Massimo D’Alema (1998-1999 et 1999-2000), Giuliano Amato (2000-2001).
(5) 1994-1995, 2001-2005, 2005-2006 et de 2008 jusqu’à présent.
(6) Promulguée le 7 avril 2010, la loi sur l’« empêchement légitime » dispense M. Berlusconi et ses ministres de se présenter aux procès.
(7) www.transparency.org
(8) Piercamillo Davigo et Grazia Mannozzi, La Corruzione in Italia, Laterza, Rome-Bari, 2007.
(9) La Repubblica, Rome, 25 octobre 2009.
(10) Gianni Barbacetto, Peter Gomez et Marco Travaglio dans Mani sporche, op. cit.

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HERVE




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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyMar 10 Aoû 2010 - 13:44

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Scandaleux mais révélateur !

En Italie, le 4 août, au parlement : le président du Conseil Silvio Berlusconi vient juste de sauver provisoirement sa place grâce à l’abstention des élus restés fidèles au président de la Chambre des députés Gianfranco Fini qui viennent de se faire exclure d’un prétendu Parti de la liberté. La droite acclame Berlusconi comme dans un stade de football. Et soudain, c’est par les cris de Duce ! Duce ! Duce ! qu’il est ovationné. Ce qui le fait se lever et faire, bras levé, comme un tristement fameux salut romain qui était la marque de reconnaissance des fascistes italiens. Les versions divergent sur l’origine exacte de ces cris : était-ce la droite berlusconienne qui révélait son âme profonde ou des députés ironiques, et peu subtils, de l’Italie des valeurs, le groupe de l’ancien juge Antonio Di Pietro, scandalisés par le niveau de corruption de cette classe politique dominante ? Peu importe, finalement. Car dans les deux cas, c’est le geste de Berlusconi qui compte, indigne d’un président du Conseil, mais qui ne fait même plus réagir tellement cet homme-là en a déjà fait…

http://laverafonte.blogspot.com/2010/08/duce-duce-allarrivo-di-berlusconi-in.html
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Jo001




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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyJeu 12 Aoû 2010 - 16:13

Ik twijfel er niet aan dat de Heer Eddy Vos een gedreven en sympathiek man is, maar de schijn ophouden dat er tot 2015 nog naar de Bende van Nijvel gezocht wordt begint een beetje lachwekkend én verschrikkelijk duur te worden. Het enige geloofwaardige spoor, de Strategie van de Spanning (cia-gladio-extreem-rechts-...-) WIL of MAG hij niet meer onderzoeken, en lacht hij telkens weg. Ik ben er nochtans hoe langer hoe meer van overtuigd dat dit het enige juiste spoor is, met zelfs links naar de Dutroux- en andere oude Belgische affaires ...

http://www.isgp.eu/organisations/Rogue_Agents_the_Cercle_Pinay_complex_1951_1991.pdf
p. 139 - 144
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HERVE




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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyJeu 12 Aoû 2010 - 20:49

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Le livre dont vous donnez la référence (en .pdf) semble en effet intéressant mais je ne l'ai pas encore lu en entier.

Une de mes connaissances le trouve aussi valable.

Je me demande ce que les "spécialistes" de ce forum en diront.
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michel
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyLun 16 Aoû 2010 - 11:58


http://www.electronlibre.info/La-Mafia-au-coeur-du-debat,00845



La Mafia au coeur du débat politique italien



Au moment où Gianfranco Fini fait, comme tant d’autres, des relations étroites entre la Mafia et l’Etat, les menaces de mort se font de plus en plus précises à l’encontre de ceux qui s’apprêtent à faire des révélations sur cette question.


L’onde de choc provoquée par le divorce entre Gianfranco Fini et Silvio Berlusconi réveille les démons les plus enracinés de l’Italie. Comme à l’époque des années de plomb, la Mafia, l’exigence de justice reviennent au premier rang de la scène. Le débat est entrenu par Fini, le président de la chambre des députés, relayé, comme toujours, par La Reppublica, Il Fatto Siciliano et, dans une moindre mesure, L’Unita et enrichi par les juges.

La gauche, le centre gauche sont absents. Pier Luigi Bersani, secrétaire du Parti Démocrate appelle à des élections anticipées et des alliances électorales mais se garde bien de porter une critique de fonds sur la complicité que l’Etat italien entretient avec la mafia.

Pourtant, l’opinion publique qui s’est désintéressée de la politique, reste extrêmement mobilisée quand il est question de cette organisation criminelle. Silvio Berlusconi a d’ailleurs assis son pouvoir, voici dix-huit ans déjà, en incarnant le retour de la paix civile. Ce calme est-il consécutif à des négociations secrètes entre l’Etat et la Mafia qui aurait suivi les vagues d’attentats ? Cette question est posée de plus en plus clairement.


Les héros sacrifiés

A l’occasion du 18ème anniversaire de l’assassinat du juge Borsellino, via d’Amelio, à Palerme, Gianfranco Fini, affirmait le 19 juillet dernier : "personne ne contestera le fait qu’il y a à l’intérieur de l’Etat une présence de type mafieux. Il est clair que l’attentat d’Amelio n’est pas seulement l’œuvre de la mafia. Il est temps d’interroger sa conscience et de se dire que si l’on veut être un professionnel de l’anti-mafia, cela suppose un engagement quotidien, moral et politique. Tout ce qui permet d’établir une éventuelle collusion avec la mafia est un devoir absolu qui dépasse les divisions politiques".

Puis, à la question posée par l’assistance de savoir ce qu’il pensait de la déclaration du sénateur Marcello dell Utri, bras droit de Silvio Berlusconi estimant que Vittoria Mangano, le professeur d’équitation de Silvio Berlusconi et criminel reconnu, était un héros, Gianfranco Fini a répondu qu’"il n’était pas un héros mais un citoyen italien condamné pour activité mafieuse. Les héros sont ceux qui se sont sacrifiés pour l’Italie". A savoir les juges Falcone et Borsellino dont l’enquête sur l’assassinat revient au premier plan depuis que les substituts Giuseppe Nicolosi et Alessandro Crini ont élargi leur enquête à l’encontre du sénateur et du président du Conseil, Silvio Berlusconi.
Les juges pourront-ils recueillir suffisamment de preuves pour instruire un procès à charge à l’encontre du président du conseil et du sénateur ? Vont-ils faire tomber d’autres têtes. La crainte que cela puisse être le cas expliquerait notamment la sordide lettre de menaces accompagnée d’une balle de kalachnikov que Vitandrea Ciancimino, fils de Massimo Ciancimino, âgé de cinq ans, a reçue le 8 août dernier avec ces mots : "La faute du père infâme retombera sur le fils".


Balle de kalachnikov

Massimo, fils de l’ancien maire de Palerme, ami reconnu du clan Corleone, aujourd’hui démantelé et, plus récemment, de Bernardo Provenzano, s’apprêtait à faire paraître un livre aux éditions Feltrinelli relatant 40 ans d’histoire secrète de relations entre l’Etat et la Mafia. Des chapitres entiers sont consacrés à Toto Riina, aux rapports entre les services secrets italiens et Cosa nostra, au sénateur Marcello dell Utri, aux attentats de Rome et Milan, à la création de Forza Italia. Un livre qui promet, dans tous les sens du terme, d’être explosif ! En apprenant les menaces qui pesaient sur le fils Ciancimino et à la demande de ce dernier, l’éditeur a décidé, le 12 août, de différer la sortie de cet ouvrage intégralement rédigé.
Lorsque l’on connaît la détermination de Feltrinelli, éditeur engagé s’il en est, il est difficile d’imaginer qu’il passe ce livre sous l’éteignoir.

De toute évidence, la classe politique de droite redoute toutes les révélations qui vont désormais être faites et tente de déplacer le débat sur le terrain de la fraude immobilière. Silvio Berlusconi relance le débat sur un appartement actuellement occupé par Gianfranco Fini qui aurait été acquis par son parti l’Alliance Nationale via une société off shore. Et Gianfranco Fini réplique en s’interrogeant sur les conditions d’acquisition de la propriété d’Arcore, en Lombardie, la demeure de 3500 m2, érigée sur un terrain de 100 hectares de Silvio Berlusconi où a longtemps vécu Vittoria Mangano. On n’en sort décidément pas.



_______________



Italie: près de 6.500 mafieux arrêtés depuis mai 2008

(AFP) – Il y a 22 heures



ROME — Près de 6.500 mafieux, dont une vingtaine des plus dangereux, ont été arrêtés entre mai 2008, date de la formation du nouveau gouvernement de Silvio Berlusconi, et fin juillet 2010, a déclaré dimanche le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni.

"Entre mai 2008 et le 31 juillet 2010, 6.483 mafieux ont été arrêtés, dont 26 inscrits sur la liste des fugitifs les plus dangereux. Cela nous fait une moyenne de huit mafieux par jour et un super-fugitif par mois", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Palerme (Sicile), où il a fait le point de la lutte contre la criminalité et l'immigration clandestine.

"Ce sont des résultats significatifs", s'est félicité M. Maroni, membre de la Ligue du Nord, le parti populiste allié de Silvio Berlusconi, dont le leader Umberto Bossi s'est fait le champion de la lutte contre l'immigration clandestine.

"Pendant la même période, de mai 2008 à fin juillet, les forces de l'ordre ont mis sous séquestre 27.461 biens divers d'une valeur de 12,8 milliards d'euros (...) et 5.338 biens ont été saisis, dont la valeur est de 2,1 milliards d'euros (...) pour un total de 32.799 biens d'une valeur globale de presque 15 milliards d'euros".

Le ministre a également souligné les bons résultats dans la lutte contre l'immigration clandestine depuis la signature, il y a deux ans, d'un accord avec la Libye permettant le refoulement vers ce pays des candidats à l'immigration interceptés en mer.

"Entre le 1er août 2009 et le 31 juillet 2010, les arrivées par mer ont été réduites de 88% par rapport à la période précédente, passant de 29.076 à 3.499", a déclaré M. Maroni.

En signe de solidarité avec les membres des forces de l'ordre, les ministres de l'Intérieur tiennent traditionnellement une réunion du Comité national pour l'ordre et la sécurité et donnent une conférence de presse le 15 août, fête de l'Assomption.

M. Maroni était accompagné des principaux responsables de la sécurité publique, du ministre de la Justice, Angelino Alfano, et de Gianni Letta, considéré comme le bras droit de Silvio Berlusconi.


_________________
"Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve."
( Dr. Robert RENDU)
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyMar 17 Aoû 2010 - 15:14

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Lundi 26 mai 2008

Mafia: Le banquier de Berlusconi arrêté !

Les temps deviennent-ils durs pour les banquiers suisses? Rappelez-vous: François Rouge, l'ex-président de la Banque des patrimoines privés de Genève (BPP), dort en prison, à Marseille, depuis plusieurs mois. Il est mis en examen dans l'affaire du cercle de jeux parisien Concorde Associations de malfaiteurs et blanchiment. Blanchiment, justement.

C'est le soupçon qui pèse désormais sur les épaules d'un autre collègue de Monsieur Rouge, un autre banquier suisse. Il s'appelle Nicola Bravetti et c'est le fondateur, le directeur et l'actionnaire de la Arner Bank.

La banque de confiance du "Cavaliere"

Une banque privée bien rayonnante: Siège a Lugano (Suisse), filiales, à Nassau (Bahamas), à Dubaï (Emirats arabes unis), sans oublier la Banca Arner Italia… L'Italie, un pays où Nicola Bravetti jouit d'une réputation en or! C'est bel et bien sa banque qui a gagné la confiance du "Cavaliere" en personne! Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi a en effet recours aux services de la Arner Bank, et ceci depuis une bonne quinzaine d'années.

C'est ainsi que la banque Arner s'est retrouvée au beau milieu de toutes les procédures judiciaires pour faux en bilan concernant Fininvest et Mediaset, les deux sociétés leaders du groupe de Berlusconi.

Il faut croire que le Cavaliere apprécie tellement les services de Nicola Bravetti, qu'il en a fait, en quelque sorte, le banquier de sa famille… C'est bien auprès du siège milanais de la Arner Bank que Marina et Piersilvio Berlusconi, la fille et le fils du président du Conseil italien, ont déposé et confié en gestion quelque trente-sept millions d'euros en provenance de leurs holdings personnels. Rien d'étonnant, car comme l'affiche fièrement l'institut financier: La Banca Arner Italia offre à sa clientèle de haut niveau des services de conseil pour la gestion de son patrimoine global financier et d'autre nature, en tenant compte de la spécificité du marché et d'éventuelles contraintes opérationnelles". Rien à redire, Nicola Bravetti est un spécialiste. Seulement, voilà, il arrive parfois, que les "contraintes opérationnelles" n'ont pas été, toujours, scrupuleusement respectées.

Le banquier de renom, le mafieux notoire et l'avocat d'affaires

Et, voilà donc que le 7 mai 2008, alors qu'il se rendait à un rendez-vous à Milan, Nicola Bravetti a été arrêté, par la Division d'enquêtes anti-mafia (Dia). L'enquête est coordonnée par le procureur adjoint de Palerme, Roberto Scarpinato et par les substituts Antonio Ingroia, Fernando Asaro et Domenico Gozzo. Ils essayent de reconstruire un puzzle, dont ils ont découvert les pièces presque par hasard. Au milieu de l'intrigue, trois noms émergent: Nicola Bravetti, le banquier. Puis Francesco Zummo, un important promoteur immobilier déjà condamné pour association mafieuse, lié à "l'homme d'honneur" Vito Ciancimino, l'ancien maire de Palerme défini par le "repenti" Tommaso Buscetta comme un membre "organique" de la mafia. Une référence. Enfin, avec le banquier et le mafieux, on retrouve aussi Paolo Sciumè, qui fut pendant treize ans l'administrateur de la tristement fameuse Parmalat, de Calisto Tanzi....

Paolo Sciumè, qui fut aussi membre du conseil d'administration de la banque Mediolanum, tout comme du conseil d'administration du fameux théâtre de La Scala, est aussi l'un des avocats d'affaires le plus en vue de Milan. Le 7 mai, Nicola Bravetti, le banquier, est donc bloqué dès son entrée sur le territoire italien par les enquêteurs de "l'anti-mafia". Le même jour, Francesco Zummo, le mafieux, est arrêté à son tour. Tout comme Bravetti, il est mis en examen pour avoir mis des biens à un nom fictif, avec l'aggravation d'avoir agi dans le but de favoriser une organisation mafieuse. Les juges les placent aux arrêts domiciliaires.

Seul Paolo Sciumé, l'avocat de renom, très lié aux milieux catholiques tout comme au parti du Cavaliere Berlusconi, semble avoir été épargné, jusqu'à ce jour, par les magistrats.

Et, pourtant, il semble bien que dans cette sombre histoire de blanchiment d'argent, de l'argent de la Mafia, Maître Sciumé soit mouillé... jusqu'au cou !

Le trésor du clan Ciancimino

L'affaire commence en 2005. Les enquêteurs des douanes de Côme cherchent à coincer une équipe spécialisée dans l'exportation de capitaux, le trafic d'or et de bijoux. La piste les amène à la Arner Bank. Le téléphone de Nicola Bravetti est mis sous écoute. En septembre 2005, les enquêteurs sont intrigués. Une personne avec un fort accent sicilien appelle le patron de la Arner Bank: "Je suis le Moro" - se présente l'interlocuteur du banquier - c'est d'accord, nous nous retrouvons jeudi chez Paolo". La conversation est brève. Le langage codé. Les enquêteurs de la Garde des Finances sont intrigués. Ils sont curieux: qui est "le Moro"? Et qui est "Paolo"? Ils cherchent. Et, finalement, ils trouvent. Monsieur "Il Moro" s'appelle Francesco Zummo. C'est un promoteur immobilier qui tient le haut du pavé à Palerme. Il n'est pas un inconnu. Dans les fichiers des enquêteurs, il apparaît comme un des hommes de confiance de l'ancien maire de Palerme, le mafieux Vito Ciancimino.

Francesco Zummo, tout comme son fils Ignazio, sont soupçonnés d'être très actifs dans le blanchiment du "trésor" accumulé par "Don" Ciancimino. Un trésor accumulé illégalement via une spéculation immobilière forcenée. Quant à "Paolo", il s'agit de Paolo Sciumé, un poids lourd du barreau milanais. L'affaire atterrit à la Division anti-mafia de Palerme, qui se charge de piloter l'enquête.

Les meilleurs stratagèmes pour blanchir des millions d'euros

Pendant trois ans, les enquêteurs ont pu suivre, en temps réel et pas à pas, une opération de blanchiment d'argent qui sent très fort la Mafia. Ils ont écouté toutes les conversations de Nicola Bravetti et ont pu se rendre compte comment il planifiait la création d'un fonds d'investissement aux Bahamas, le Pluto Investment Fund. Ils ont mis la main sur une montagne de documents qui expliquent l'architecture complexe mise en place pour faire disparaître toute trace de l'origine de l'argent. Beaucoup d'argent, treize millions d'euros.

De l'argent d'origine criminelle. De l'argent mafieux. De l'argent que Francesco Zummo cherchait à blanchir. Et c'était dans les élégants bureaux de Maître Sciumé, qui attend d'être jugé pour le crack de Parmalat, que le mafieux Francesco Zummo rencontrait le banquier suisse Nicola Bravetti. Ils parlaient argent. Ils parlaient de 13 millions d'euros de provenance criminelle que le mafieux Francesco Zummo tentait de blanchir en lieu sûr.

Dans le cabinet de l'avocat, inculpé pour le crack de Parmalat, le banquier, qui peut se vanter d'avoir le président du Conseil et sa famille parmi ses célèbres clients, était à l'écoute. Nicola Bravetti est un professionnel. Il proposait des solutions. Selon les magistrats, le banquier cherchait les meilleurs stratagèmes afin que l'argent de la mafia puisse s'envoler avant que les autorités ne l'interceptent et ne le saisissent. Le 31 décembre 2007 au matin, Francesco Zummo appelle son banquier préféré. Le mafieux est inquiet. Il raconte à Nicola Bravetti que, par le passé, il s'était retrouvé dans une situation fort embarrassante: une partie de ses biens avait été bloquée en Suisse. C'était le juge Giovanni Falcone, assassiné par la Mafia en 1992, qui dirigeait l'enquête. Le juge soupçonnait Zummo d'être au centre d'un vaste réseau de blanchiment lié au trafic de drogue. Francesco Zummo explique donc au banquier que ce fut la procureure fédérale Carla Del Ponte qui leva le séquestre, et qu'il put récupérer, in extremis, son pactole menacé par l'enquête du juge Falcone.

Le long périple de l'argent de la Mafia

Les enquêteurs n'ont pas quitté Zummo des yeux. Ils ont suivi, en direct, le flux des 13 millions d'euros qui ont transité par le Crédit Suisse pour être investis, en juin 2003, à la Arner Bank des Bahamas. Ensuite, trois sociétés ont été constituées.

"Bloomsville", "Byrnum" et "Trailor", toutes les trois au nom de la femme de Francesco Zummo.

Ces sociétés investissaient dans le "Coleron Investment Fund Ltd". Un fonds des îles Bahamas. Ensuite, deux autres sociétés ont vu le jour: "The Pluto Fund Ltd" et "Pluto Management Ltd Investment", dont le gérant était un ressortissant italien, domicilié à Palerme, qui avait néanmoins signé un contrat en confiant la gestion du "Pluto Management Ltd Investment" à la Arner Bank. Dans le fonds "Pluto" ont ensuite atterri les liquidités des trois sociétés "Bloomsville", "Byrnum" et "Trailor". En février 2006, le fonds était alimenté aussi par d'autres flux financiers et une autre société, la "Iapetus", voyait le jour.

En 2007, les autorités italiennes se mettent en rapport avec leurs homologues aux Bahamas. La procédure pour bloquer les comptes est mise en marche. Mais, vraisemblablement, l'information remonte jusqu'à la Arner Bank. Le 13 novembre 2007, Nicola Bravetti réagit. Il appelle en catastrophe David Thain, le responsable de la Arner Bank à Nassau, et lui explique comment liquider les fonds aux Bahamas et retransférer l'argent en Suisse: "Je veux dire, qu'il faut transférer les actions... Les actions libres de paiements, et non pas une somme d'argent aussi énorme", précise le banquier à son homme de Nassau. "Madame (Madame Zummo, ndlr) te donnera les instructions pour transférer les actions 'Pluto' à la Banque Arner".

Avec un professionnalisme remarquable, le banquier suisse s'active à chercher des parades pour éviter que la magistrature arrive à saisir le capital du clan mafieux. Il cherche donc à faire disparaître toute trace des fonds. Nicola Bravetti s'emploie aussi à rassurer son client, "l'homme d'honneur" Francesco Zummo. Face au risque de saisie du compte au Bahamas, le banquier se veut confiant: "J'ai donné des dispositions pour faire une manœuvre un peu agressive pour débloquer la situation. Je vous en parlerais demain..." De vive voix.

Pour les rendez-vous discrets, le cabinet de Maître Sciumé était toujours à disposition. Dans les bureaux feutrés de l'avocat d'affaires, le banquier de Berlusconi et le mafieux du clan Ciancimino pouvaient bavarder tranquilles.
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MessageSujet: Re: loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/...   loge P2/terrorisme/Berlusconi/mafia/... EmptyMar 17 Aoû 2010 - 15:56

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Salvatore Cuffaro (connu également avec le prénom Totò), médecin né à Raffadali (AG) le 21 février 1958, est un homme politique italien, président de la région Sicile depuis le 16 juillet 2001 jusqu'en janvier 2008, membre de l'Union des démocrates chrétiens (UDC). Homme fort de la droite sicilienne, il pèse sur lui des soupçons de liens étroits avec la mafia sicilienne confirmés par une condamnation (en appel) en janvier 2010 à sept ans de prison. Il a été élu sénateur de l'UDC les 13 et 14 avril 2008 (un des 3 seuls sénateurs de l'UDC).

- - -

Un article du jeudi 22 février 2007 :

Mafia: Les parrains sous écoute

Les enregistrements explosifs

"Les interceptions - déclarent les enquêteurs - reconstruisent une intrigue qui voit les sommets de l'organisation engagés dans la planification du soutien électoral en faveur de forces politiques susceptibles de garantir des avantages, et même la candidature de sujets leur appartenant".

Après l'arrestation, en avril 2006, du grand parrain de la mafia, Bernardo Provenzano, les enquêteurs disposent aujourd'hui d'éléments qui leur permettent d'évaluer la pénétration de l'organisation mafieuse à l'intérieur des institutions.

La police italienne dispose en effet d'un certain nombre d'interceptions téléphoniques qui mettent en relief les fréquentations étonnantes du président de la région Sicile, Salvatore Cuffaro, démocrate-chrétien allié de Berlusconi. Ces nouvelles interceptions ont été enregistrées dans le garage du "parrain" Nino Rotolo. C'est là que se tenaient les réunions des chefs mafieux. "Moi aussi j'attends une réponse de Cuffaro, puisque j'avais besoin de faveurs", peut-on entendre clairement au milieu d'une réunion d' "hommes d'honneur".

Un autre parrain d'envergure, Francesco Bonura, raconte avoir rencontré le président de la région, à plusieurs reprises, au siège de la société immobilière "Raffaello" de la rue Ausonia à Palerme. "Avec Cuffaro, nous nous sommes rencontrés - affirme le parrain - après, je n'ai plus pu lui parler, mais lui, il est venu me voir plusieurs fois". En suivant les dialogues des différents "parrains", on découvre qu' à partir de 2005, le président de la région Sicile tente de relâcher ses rapports avec les représentants de l'organisation mafieuse. "Il en résulte, pour l'instant, que Totò (diminutif de Salvatore) Cuffaro ne voit personne - dit Rotolo en novembre 2005 - Ça fait quelques mois qu'il ne veut rencontrer personne. Parce qu'ils l'ont mis sous enquête. En effet, ce que lui me dit, il dit qu'il a eu vent qu'ils veulent l'arrêter".

En effet, le président de la région était très préoccupé. Il venait d'être mis en examen pour connivence avec la Mafia. Aujourd'hui, l'accusation pourrait évoluer. Salvatore Cuffaro pourrait être inculpé pour "association mafieuse".

Avec Cuffaro, sont également mis en cause le président de l'assemblée régionale Gianfranco Miccichè, le maire de Palerme Diego Cammarata et le président de la province Francesco Musotto.

Ces dernières semaines, les enquêteurs ont aussi découvert que le président de la commission anti-mafia, Giuseppe Lumia était dans le collimateur des hommes de Provenzano.

Le 25 novembre 2006, le "parrain" d'Agrigente Maurizio Di Gati a décidé de se rendre et de collaborer avec la justice... en échange d'une remise de peine conséquente.

Il y a quelques semaines, Di Gati a raconté que c'était lui qui s'était occupé de la logistique en vue d'assassiner le président de la commission anti-mafia. "Les armes pour l'attentat, c'est moi qui les ai fournies aux Palermitains, et on ne me les a jamais rendues. C'était toujours un ordre donné, qu'il fallait exécuter".

Un autre collaborateur de justice, le "parrain" Antonino Giuffré a expliqué: "Provenzano ne s'exposait pas, tout le monde savait que je haïssais Lumia, et que tôt ou tard, j'avais l'intention de le tuer. Provenzano abordait le discours, tournait autour, jusqu'à ce que soit moi qui le décide. Il me disait: 'si tu es d'accord, c'est ton territoire'. Mais derrière ce discours de Provenzano, il y avait sûrement des intérêts plus grands, du monde politique et des entreprises". Lesquels? La confession d'Antonino Giuffré s'arrête ici.
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