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| Moyen, André | |
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HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Sam 23 Mai 2015 - 23:10 | |
| Sur les financiers qui ont soutenu André Moyen et sur la collaboration économique ... La collaboration industrielle en Belgique, 1940-1945Par Patrick Nefors |
| | | HERVE
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| | | | pami75
Nombre de messages : 611 Date d'inscription : 23/04/2013
| Sujet: Re: Moyen, André Sam 23 Mai 2015 - 23:25 | |
| - HERVE a écrit:
Autre question : André Moyen connaissait-il les personnes suivantes ?
Sur la société de Ronald Rossignol :
Occidental Aviation Services NV
Andere benaming: Occidental Airlines BTW 425.418.838 HR Oostende 53.833 Oprichting: 13/01/1984 voor notaris Guy Nasseaux, 1410 Waterloo Oprichters: 1°/ Joël Leclercq, boekhouder, wonend rue Jean Volders 168, te 1420 Braine l’Alleud 2°/ Mady Visse, secretaresse, echtgenote van J. Leclercq, wonend op zelfde adres 3°/ Luc Pieterhons, carrosseriebouwer, wonend rue Wayez 143, te 1420 Braine l’Alleud Zetel bij oprichting: Rue Jean Volders 168, 1420 Braine-l'Alleud Oorspronkelijke benaming: T.R.C. sprl (HR Nijvel 50.091) Maatschappelijk kapitaal: 250.000 BEF
Verplaatsing zetel op 13/10/1988: Rue Sainte-Anne 6, 1420 Braine-l'Alleud Kapitaalsverhoging op 05/05/1990: van 250.000 naar 750.000 BEF Verplaatsing zetel op 20/10/1990: Avenue Wellington 31, 1420 Braine-l'Alleud
Wijzigingen op 14/06/1995: 1/ Ontslag verleend aan Joël Leclercq als zaakvoerder 2/ Benoeming van Martine Hissette tot zaakvoerder, wonend Waterkasteellaan 7, te 8421 De Haan 3/ Verplaatsing zetel: Luchthaven Oostende, bureau 229, bus 32, 8400 Oostende
Guy N., notaire cité par X2 comme participants à des parties fines dans le secteur de Nivelles, Waterloo. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Sam 23 Mai 2015 - 23:30 | |
| http://www.journalbelgianhistory.be/fr/system/files/article_pdf/BTNG-RBHC,%2005,%201974,%201-2,%20pp%20001-059.pdf (...) (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 9:35 | |
| Luc Pieterhons, le carrossier de Braine l'Alleud cofondateur de Occidental Airlines (Ronald Rossignol) faisait du modélisme.
Faut-il voir un lien avec le fait que André Moyen a écrit le livre suivant :
Petits planeurs, petits avions. Leur construction. Leur réglage. Réglementations officielles.
Arlon, Fasbender, 1938
André Moyen n'avait en tout cas qu'une rue à descendre (rue vallée Bailly ou rue de la Légère Eau) pour arriver à la rue Jean Volders où était le siège de Occidental Airlines.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 10:16 | |
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| | | Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 11:00 | |
| Un autre livre de Degrelle ou il règle ses comptes avec dse personnes au dessus de tous soupçons est "Lettres à mon Cardinal" |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 11:19 | |
| https://fr.scribd.com/doc/266407317/L-Ordre-Nouveau L’Ordre nouveau de Maurice De Wilde fût l'évènement télévisuel de l'année 1984 L’Ordre nouveauMaurice De Wilde (...) (...) (...) (...) (...) (...) (...) Il n'est pas question d' André Moyen dans ce livre, bien qu'il ait écrit dans "Septembre" ... Il est par contre question de Jacques Davignon : ( voir aussi : http://www.ars-moriendi.be/DAVIGNON_FR.HTM ) (...) (...) (...) (...) (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 15:20 | |
| Dans
http://www.kaowarsom.be/documents/bbom/Tome_VIIa/Roover_De.Marcel_Charles_Philippe.pdf
on apprend que Marcel De Roover était président de Mars & Mercure (ce qui fait penser à Bernard Mercier).
Par son passé de militaire, de diplomate puis d'homme d'affaires, Marcel De Roover avait développé de nombreux contacts. A cet égard, il faut épingler un de ses plus proches amis, Herman Robiliart, homme fort de l'Union Minière du Haut-Katanga.
Un témoignage de Robiliard : "Comme témoignages généraux de mon attitude pendant la guerre, on peut consulter mes chefs : Mr Blaise, Gouverneur, et Mr Cattier, Vice-gouverneur de la Société Générale de Belgique, avec lesquels j'étais en contact constant et qui étaient au courant de toutes mes activités. J'avais leur confiance pleine et entière (...). Mr Bonvoisin, Administrateur de la Banque de la Société Générale de Belgique pourrait témoigner - suivant les paroles qu'il m'a répétées - de l'estime particulière dans laquelle me tenait Mr Galopin."
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Dans une note de janvier 1951 émanant de la Sûreté de l'Etat : "La Banque de Bruxelles dispose d'un service de renseignement créé à l'initiative du baron de Launoit et dirigé par M. De Roover avec le concours des anciens généraux Keyaerts et Jadot. Le principal agent de ce service est le nommé Moyen André, mieux connu sous le nom de "Capitaine Freddy" (...) dans lequel il a embrigadé des agents du service "Athos" qui a fonctionné pendant la guerre et d'autres lignes de renseignements ayant existé à l'époque."
Le document omet (...) de mentionner que la Société générale de Belgique, par l'entremise de sa filiale l'Union minière, finançait également substantiellement cette initiative ainsi que le prouvent les archives de cette dernière. L'intermédiaire entre Moyen et les responsables de la Société Générale était Herman Robiliart, alors directeur à l'Union minière.
(...)
Ainsi, comme durant la guerre, De Roover et Robiliart servent d'intermédiaires entre une organisation stay-behind et leurs entreprises respectives. (...) Les deux hommes recevaient les rapports de Moyen (...) ce qui se faisait en toute logique en échange d'une contrepartie financière.
(...)
Le réseau fonctionnait à l'image d'Athos, comme une organisation stay-behind exerçant une activité de renseignements et recourant à des groupes de choc pour l'obtention de documents par la force et pour l'exécution des traîtres.Un autre pan de son activité consiste à entretenir une stratégie de la tension par le biais de différents types d'écrits, notamment en soutenant financièrement des journaux de droite tels Septembre ou Europe Amérique.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 17:07 | |
| Dans le livre "Qui a tué Julien Lahaut ?", il est question d'un document du 9 août 1950 intitulé "contacts en Suisse" et estampillé "très secret" dans lequel André Moyen déclare : "J'ai vu également en compagnie du Capitaine Lecher, le Lieutenant-Colonel américain Wilton Haynsworth Earle Jr. Attaché de l'Air à Berne." On le retrouve dans http://www.amtsdruckschriften.bar.admin.ch/viewOrigDoc.do?id=10091685 Il sera nommé Colonel en 1951 et il est question de lui dans un article de 1957 : Wilton H. Earle, commander of Hamilton Air Force Base and the 78th Fighter Wing |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 17:45 | |
| http://www.agadir1960.com/forum/viewtopic.php?t=717 Photo prise à Malonne en 1960 André Moyen est le n°2 (à gauche) : Dans l'article, il est question de la princesse Paola, du collège Cardinal Mercier, etc Je me demande si le lien entre André Moyen et la princesse Paola s'est poursuivi ... A noter : en juin 1959, Joseph Pholien accepta de faire partie du comité de haut patronage de l'ASBL "Les amitiés belgo-marocaines" fondée par ... André Moyen. Joseph Pholien était Premier Ministre (et son frère Camille Pholien était procureur général de Bruxelles). |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 18:17 | |
| http://www.communautejuiveagadir.com/index.php?page=enfants-de-belgique
LES ENFANTS SINISTRES D'AGADIR EN BELGIQUE
C’est à la suite de ce courrier du Prince Albert de Belgique, que fut engagé l’opération d’accueil des enfants sinistrés du séisme d’Agadir. Cet élan de solidarité du peuple Belge se traduisit par une vaste opération de recensement des enfants les plus démunis par cette catastrophe, le tri se fit tout d’abord, par le choix d’enfants orphelins, de parents gravement blessés. Le parrainage et accueil de ces enfants se firent au niveau de toutes les communautés présentes, musulmanes et juives, exclusivement.
Les départs commencèrent quelques sept mois environ après le tragique événement de Février 1960. Pour certains ce voyage dura quelques années, pour d’autres la Belgique devint leur terre d’adoption pour toujours.
(...)
Concernant la Communauté Juive, nous avons pu avec l’aide du Musée Juif de Belgique et de son conservateur fondateur, M. DRATWA (que nous profitons de remercier), obtenir une photo de groupe de quelques uns de ces enfants. Nous aurons également le témoignage (en préparation) de ces enfants devenus adultes, pères et mères de familles aujourd’hui, mais également quelques articles de presse faisant timidement état de cette période et des recherches faites par les proches de ces enfants.
_ _
UN MESSAGE DU PRINCE ALBERT DE BELGIQUE à SAR LE PRINCE MOULAY HASSAN.
RABAT, le 14 Mars 1960
Voici le texte du message qui a été adressé par SAR le prince Albert de Belgique à SAR le prince héritier Moulay Hassan, à la suite de la catastrophe d’Agadir.
Ce message a été remis, hier, au prince héritier par M. Raymond Lemaire, vice-président de la Croix-Rouge de Belgique.
Altesse Royale,
La catastrophe d’Agadir a profondément ému la Belgique entière.
Je puis vous dire toute la part que mon épouse et moi-même avons pris à votre peine, en suivant, jour par jour, les événements douloureux qui ont frappé votre patrie.
La Croix-rouge de Belgique, que j’ai l’honneur de présider, a reçu du pays un appui qui prouve que la solidarité humaine n’est pas un vain mot.
Un chirurgien, un médecin, quatre infirmières et de nombreux secours ont pu être envoyés. Le vice-président de la Croix-Rouge, M. Raymond Lemaire, se rend au Maroc ce dimanche.
De plus, en étroite collaboration avec la Croix-Rouge, les amitiés belgo marocaines ont constitué un comité d’aide aux sinistrés d’Agadir, qui a été placé sous le haut patronage de mon épouse.
Ce comité a reçu 5000 demandes de belges prêts à accueillir temporairement de jeunes marocains.
Le comité prendra toutes les mesures voulues pour payer les frais du voyage. Des assurances sont données pour le respect des convictions religieuses et pour que les habitudes alimentaires des enfants marocains ne soient pas troublés.
Voudriez vous faire en sorte qu’un certain nombre de jeunes sinistrés puissent venir en Belgique, afin que cet élan spontané de coeurs généreux ne soit pas déçu ?
Je forme des voeux pour que le Maroc se remette au plus vite de cette épouvantable catastrophe.
Croyez, cher prince, à mes sentiments bien dévoués.
Signé: Albert de Belgique.
Voir aussi :
http://www.dhnet.be/archive/paola-a-beaucoup-fait-51b824e4e4b0de6db99f7f51
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 18:45 | |
| Pour information ... cela serait intéressant de savoir de qui il est question ci-dessous (Amitiés belgo-marocaines, cercle royal gaulois, club euro-arabe, avenue de mercure, 5 à Uccle, etc) Il s'agit peut-être de Joseph Pholien ? (à vérifier... il est décédé le 4 janvier 1968 !) European Biographical Directory, Volume 2Editions Database, 1991 Voir : http://search.arch.be/nl/zoeken-naar-archieven/zoekresultaat/ead/index/archiefbewaarplaats/BE-A0546/pagina/3/eadid/BE-A0546_005675_004351_FRE/anchor/descgrp-context-bioghist/open/c:2.c:1.c:1.c:4.c:3. Peut-être aussi ... Albert Raes lui-même ? A relire : http://www.courrierinternational.com/article/2009/09/10/la-mysterieuse-histoire-d-abdelkader-belliraj Belgique. La mystérieuse histoire d’Abdelkader BellirajPublié le 09/09/2009 - 17:13 (...) Dans les années 1980, les contacts entre la sûreté belge et la DGED s’intensifient. Cette fructueuse coopération apparaît d’une façon manifeste en 1989 lorsque Albert Raes, le patron de la sûreté belge, reçoit le Ouissam Alaouite, une décoration militaire attribuée par le roi aux personnes civiles ou militaires pour services rendus à l’Etat marocain. Raes doit sa distinction au rôle qu’il a joué dans le cadre d’une initiative conjointe algéro-belgo-marocaine au sujet du Front Polisario, qui milite pour l’indépendance du Sahara occidental. (...) _ _ _ http://www.consulsliege.be/site.php?page=activites&event=000177 La soirée annuelle de gala du Corps consulaire de la Province de Liège fut marocaine ce vendredi 12 Mars 2010. (...) le Consul du Maroc à Bruges pour les cinq provinces flamandes Albert Raes (qui aujourd'hui administrateur général honoraire du Ministère de la Justice fut pendant vingt-deux ans le numéro un de la Sûreté de l'Etat en Belgique) était lui présent (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 21:59 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 22:46 | |
| http://archives.lesoir.be/patrick-nefors-sur-la-collaboration-industrielle-en-bel_t-20000510-Z0J6LG.html
Patrick Nefors : sur la collaboration industrielle en belgique pendant la seconde guerre mondiale
LAPORTE,CHRISTIAN
Mercredi 10 mai 2000
Sur la collaboration industrielle en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale.
*Il y a soixante ans, notre pays était précipité dans la guerre. Les travaux sur la vie industrielle en Belgique sont relativement rares. Une lacune comblée par votre doctorat sur la collaboration industrielle (1). Les banquiers et les entreprises se compromirent-elles lourdement comme le laissent entendre certains auteurs?
*Pour bien jauger l'intensité de l'activité industrielle menée pour l'occupant, il faut comparer la Belgique à nos voisins du nord et du sud. De tous les pays occupés d'Europe occidentale, les Pays-Bas sont loin en tête dans les commandes pour l'Allemagne. Pour pouvoir livrer l'équivalent d'un million de marks, il fallait presque deux fois autant d'ouvriers belges que néerlandais... Outre-Moerdijk, le temps de la guerre fut celui de tous les excès: si les Pays-Bas connurent la plus grande déportation juive, ils livrèrent aussi le plus grand nombre de travailleurs volontaires et le plus grand nombre de Waffen SS pour le front de l'Est. Un explication plausible réside dans la tradition de plus grand respect de l'autorité alors que chez nous, on fit tout pour échapper aux contraintes de l'autorité. Ensuite, les Pays-Bas étaient très liés économiquement aux Allemands alors que la Belgique était surtout tournée vers la France... Nos entreprises étaient en fait partagées par un double sentiment: on avait encore à l'esprit la ruine de notre économie après 14-18 mais en même temps, les dirigeants restaient très marqués mentalement par ce conflit pour ne pas faire preuve d'une grande réserve.
*Mais ils accepteront pourtant certaines accomodations, ce qui va donner lieu à ce qu'on a appelé «la politique du moindre mal»...
*Oui, le gouverneur de la Société Générale, Alexandre Galopin, plaida pour une poursuite des activités industrielles mais en s'abstenant de trop se rapprocher de l'occupant. J'ai pu explorer des archives inédites de la Générale et ainsi remettre en question des hypothèses que l'on croyait définitives. Plusieurs auteurs ont avancé que Galopin et ses amis s'étaient prononcés pour le maintien des structures industrielles principalement pour pouvoir recevoir en échange une aide alimentaire et pour protéger nos travailleurs de la déportation. Cette vision traditionnelle ne tient plus la route: dès le début du conflit, Galopin avait décidé que l'industrie devait sortir la plus intacte possible du temps de guerre. Pour servir ses propres intérêts et non ceux des Allemands...
*Il y eut des degrés divers dans cette politique du moindre mal...
*J'emprunterais plutôt l'image d'Henri Rousso (NDLR: historien français spécialisé) qui a parlé de «collaboration-survie». Et il faut nuancer: le monde des entreprises belges n'était pas homogène. J'ai fait une nette distinction entre les grands holdings comme la Générale, actifs dans l'exploitation charbonnière et métallurgique et le secteur du textile avec de nombreuses entreprises de taille plus moyenne. Ces dernières sont allées bien plus loin dans la collaboration. Nombre de patrons étaient déjà proches du VNV, (NDLR: le Vlaams Nationaal Verbond) le parti nationaliste flamand qui allait se fourvoyer dans la collaboration. Il y eut là une proximité idéologique.
*Le monde industriel n'avait-il pas eu le feu vert du gouvernement?
*Le 15 mai 1940, les ministres Spaak et Gutt avaient rencontré Galopin ainsi que Max-Léo Gérard et Fernand Collin. Contrairement à ce qu'on a cru, les deux premiers n'ont nullement donné de mandat officiel à leurs interlocuteurs pour continuer les activités économiques dans le pays occupé. Ils se sont néanmoins vus confier une mission de confiance afin que l'industrie puisse traverser la guerre sans trop de casse. Cela impliqua des contacts avec les secrétaires-généraux qui allaient gérer la Belgique.
*Quelles furent les relations entre les porte-parole du monde industriel et financier et le roi Léopold III?
*L'entente était plutôt mauvaise avec son entourage qui avait été acquis à l'idée que la guerre était finie pour la Belgique. Un document trouvé dans les archives de la Générale montre ainsi comment le secrétariat de Galopin s'inscrivit en faux contre la synthèse de Paul Struye (NDLR: juriste et ancien homme politique social-chrétien qui présida le Sénat) sur l'évolution du sentiment public en Belgique qui tendait aussi à faire croire que tout était perdu. Pendant l'été 40, Galopin tenta de rapprocher le roi et les ministres mais ce ne fut plus possible.
*Y a-t-il eu une évolution des industriels pendant la guerre?
*Certainement pas dans le chef de Galopin qui s'est toujours tenu à sa ligne originelle; par contre, d'autres comme de Launoit (Banque de Bruxelles, Brufina et Cofinindus) ont voulu rectifier leur image de marque lorsqu'il apparut que les nazis ne gagneraient pas la guerre... Puisque les intérêts économiques belges n'étaient pas servis par une domination allemande, il fallait que le pays retrouve au plus vite sa liberté. Un fameux dilemme car en continuant à produire pour l'ennemi, on retardait aussi cette libération.
Propos recueillis par CHRISTIAN LAPORTE
(1) «Industriële «collaboratie» in België, De Galopindoctrine, de Emissiebank en de Belgische industrie», Editions Van Halewyck, Louvain, 344 pages, 998 francs.
Historien, ancien collaborateur du centre d'études Guerre et sociétés contemporaines
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Dim 24 Mai 2015 - 22:57 | |
| Industriels et banquiers français sous l'OccupationPar Annie Lacroix-Riz |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Lun 25 Mai 2015 - 8:12 | |
| http://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-2003-18-page-5.htm Courrier hebdomadaire du CRISP2003/18 (n° 1803) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Lun 25 Mai 2015 - 16:51 | |
| André Moyen est cité dans
https://secure.pqarchiver.com/washingtonpost/doc/307381707.html?FMT=FT
L'article du "Drapeau rouge" dont il est question est sur :
https://fr.scribd.com/doc/263348444/Andre-Moyen-Drapeau-Rouge
_ _ _
CIA Organized Secret Army in Western Europe ; Paramilitary Force Created To Resist Soviet Occupation
The Washington Post (pre-1997 Fulltext) - Washington, D.C. Author: Pedrick, Clare Date: Nov 14, 1990
A secret army created by the Central Intelligence Agency during the 1950s to organize resistance in the event of a Soviet invasion of Western Europe has finally come in from the cold, and the disclosures of its past actions are producing a political flap that stretches across the continent.
The existence of a clandestine paramilitary network code-named "Operation Gladio" was disclosed last Thursday by Italian Prime Minister Giulio Andreotti in a speech to his nation's Senate. Since then, European officials have described similar operations in most of the other NATO countries.
The CIA-backed paramilitary network included units in Belgium, France, Greece, West Germany and the Netherlands, according to European newspaper and news-service reports.
"The operation was expanded to all of Western Europe by 1959," including neutral Sweden and Switzerland, according to a story scheduled to appear Wednesday in the German newspaper Die Welt.
European officials familiar with the paramilitary network have come forward in the past several days and described stockpiles of weapons and explosives hidden in Western European countries since the start of Cold War, news services have reported. The arms were to be used by hundreds of resistance fighters trained to counter a Soviet invasion, the officials said.
A Belgian former army intelligence official quoted by the Associated Press today said at least six arms caches were spread over the countryside in his nation until two months ago. In addition, the wire service quoted a Dutch ex-defense minister who said large weapons dumps also existed there and that some were discovered over the past decade.
Andreotti told the Italian Parliament that at the height of Cold War tensions in the late 1950s and early 1960s, the Italian unit had hidden caches of arms at depots throughout the country. The operation has now been scaled down, Andreotti said, but more than 600 people remain on the payroll.
Andreotti said he believes the operation should now be dismantled, given the new "climate which has freed us from the nightmare of wars and divisions."
In Washington, a U.S. government official familiar with Operation Gladio - Italian for "sword" - said the continued existence of the force in Italy was "solely an Italian operation. We have no control over it whatsoever." The official would not comment on allegations that Gladio was part of a broad resistance network throughout Western Europe.
Andreotti disclosed the covert operation after a Venetian magistrate, Felice Casson, stumbled on its existence during an investigation into a neo-fascist terrorist attack that took place 18 years ago.
The investigation revealed that the explosives used in a 1972 car-bombing came from one of the 139 secret weapons depots kept for the use of Gladio forces. The bomb, which killed three policemen near the town of Gorizia in northeast Italy, was placed by neo-fascist activist Vincenzo Vinciguerra, who was sentenced to life imprisonment.
Andreotti said the 139 arsenals were broken up in 1973, but that weapons from 12 of them were never recovered.
Casson and fellow magistrate Carlo Mastelloni are now investigating possible links between Operation Gladio and extreme right-wing terrorists who are thought to have been responsible for a string of unsolved bombings in Italy during the 1970s and early 1980s.
In Washington, the U.S. government official familiar with Gladio said, "If there are allegations that the CIA was involved in terrorist activities in Italy, they are absolute nonsense."
Andreotti said the United States first approached Italy as early as 1951, when the CIA broached the idea of mounting what it called a "stay behind" organization, one of several in post-war Europe.
The American and Italian intelligence agencies worked together, he said, to establish a network of crack military troops, most of them concentrated in the northeast near the Yugoslav border, where the threat of a Communist invasion seemed most credible. In 1959, Operation Gladio came under the umbrella of NATO, he added.
In Paris, the newspaper Liberation said the French arm of the secret network was dissolved only after disclosures of the Italian operation created a controversy. French Defense Minister Jean-Pierre Chevenement on Monday confirmed France's involvement in the project.
The network was dissolved on presidential orders, Chevenement said, declining to specify when the order was issued. For most of its existence, the group had been "dormant," Chevenement said.
In Belgium, a Belgian former army intelligence official, Andre Moyen, told the leftist newspaper Le Drapeau Rouge he knew of "at least six arms caches" that existed in Belgium as recently as two months ago.
Henk Vredeling, the Dutch defense minister 1973-77, told the Associated Press he had been briefed about the existence of weapons caches on Dutch soil destined for behind-the-lines sabotage.
Belgian ex-defense minister Francois-Xavier de Donnea said paramilitary "exercises were scrapped, perhaps as long as one or two years ago." During his 1985-1988 tenure, he said he was briefed on network operations.
In Greece, where the anti-Communist network was known as Sheepskin, caches of arms, ammunition, flashlights and other equipment were dug up between 1985 and 1988, when the network was dismantled, the AP said.
In a television interview on Italy's Channel 4, former CIA director William Colby confirmed the U.S. role in Italy's secret army and described how he was sent to Stockholm in 1951 to set up a similar network in Scandinavia.
Colby, who headed the CIA from 1973 to 1976, also revealed that U.S. intelligence agencies channeled large sums to Italy's right-of-center Christian Democrats and other "anti-Communist" political parties during the Cold War era - a connection that has long been alleged by Italy's left-wing parties. The money, said Colby, was used to ensure that Italy did not "fall into Communist hands."
Meanwhile, details have emerged of the role played by civilians in the secret operation. One of them, Verona businessman Roberto Cavallaro, told the Italian newsmagazine L'Espresso that he was recruited after taking part in anti-Soviet demonstrations. In the event of a Communist takeover, his task would have been to cause as much civil unrest as possible, Cavallaro said.
Cavallaro described how he was paid 700,000 lire (now worth $635) each month, which was handed to him in a yellow envelope by one of the two intelligence officials who had recruited him. He left the organization in 1973, he said, after he heard of a plot to murder two former Communists, one male and one female. The plan was later abandoned.
Staff writer George Lardner in Washington contributed to this report.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Lun 25 Mai 2015 - 20:16 | |
| Dans l'enquête sur l'assassinat de Julien Lahaut apparaît un certain Verbrugge. Ce jeune militant fut hébergé à Bruxelles par le comte Arnold de Looz-Corswaren. Il s'agit très probablement de celui qui avait lancé une bombe fumigène lors de la prestation de serment de Baudouin 1° D'après le livre "Qui a tué Julien Lahaut ?", de Looz-Corswarem louait une annexe dans la propriété de la comtesse de Liedekerke de Pailhe, veuve de Jacques, comte de Beauffort. Il serait intéressant de savoir s'il y a un lien avec Comte et la Comtesse Philibert de Liedekerke de Pailhe, proches de Paul Latinus, de Portenart (...Emile Lecerf, etc). La famille est grande : http://gw.geneanet.org/tessaone?lang=fi&m=N&v=de+LIEDEKERKE+de+PAILHE Un lien avec la famille de Arnould de Briey ? _ _ _ http://www3.dekamer.be/digidocanha/K0049/K00491184/K00491184.PDF _ _ _ De l'avant à l'après-guerre, l'extrême droite en Belgique francophonePar Francis Balace (...) _ _ _ Si Verbrugge faisait partie du réseau de André Moyen, en allait-il de même du comte Arnold de Looz-Corswaren ? de membres de la famille de Liedekerke de Pailhe ? Dans le texte ci-dessus, on retrouve directement André Moyen ! On retrouve aussi Suzanne Labin (Damoclès, etc) ... et Drion du Chapois ... ce dernier vient de Gosselies : le château du Chapois a été cédé aux assomptionnistes qui y ont établi un collège ("saint Michel") ; c'est dans ce collège que Bernard Mercier a étudié ... |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Mar 26 Mai 2015 - 10:01 | |
| Sur le contact "américain" de André Moyen ( Robert Solborg ... le prénom "René" doit être une erreur dans le livre "Gladio" de Jan Willems ainsi que dans https://www.scribd.com/doc/59001131/21/C-Le-role-majeur-des-stay-behind-francais-dans-les-armees-secretes-de ) Robert A. Solborg ( Armco international Corp. puis SORET CO, président de la Chambre de commerce américaine en France de 1951 à 1956 ) Né à Varsovie en 1892 d'un père russe et d'une mère polonaise, il a pris la nationalité américaine après la révolution de 1917. Colonel, ancien de l'Office of Strategic Services en Europe et en Afrique du Nord durant la Seconde Guerre mondiale: cf. Richard Smith, The secret history of America's first central intelligence agency, Rowman § Littlefield, 2005. Il est membre du bureau de l'American chamber of commerce in France depuis au moins 1936: "Le Matin", 18/1/1936 [archive] _ _ _ OSS: The Secret History of America's First Central Intelligence AgencyPar Richard Smith _ _ _ http://chs.univ-paris1.fr/Cantier.pdf _ _ _ Il est aussi question du Colonel Solborg dans http://manuel-aa.com/wp-content/uploads/2014/11/manuel-aa.pdf _ _ _ www.dtic.mil/cgi-bin/GetTRDoc?AD=ADA241173 Le lien avec les "jedburghs" est intéressant vu que John Singlaub en a fait partie. _ _ _ Il est aussi question de Solborg dans http://www.latrinchera.org/foros/archive/index.php/t-20008.html (...) En una carta al entonces jefe de los servicios estratégicos británicos, J.Donovan, el agente de Estados Unidos en Portugal Robert Solborg sugería que «el español seleccionado para ser el instrumento interno para conseguir los favores políticos de esos generales es el rico banquero Juan March». El empresario mallorquín, que había logrado amasar una gran fortuna gracias al contrabando de tabaco durante la I Guerra Mundial parecía, en principio, un aliado poco conveniente dado que, como se demostró posteriormente, financió el golpe de Franco. (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Mar 26 Mai 2015 - 13:40 | |
| Des extraits d'un autre livre de André Moyen ("Capitaine Freddy") intitulé "Service 8" sont sur : https://www.scribd.com/doc/266632301/Andre-Moyen-Service-8 notamment quelques photos ... |
| | | HERVE
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| | | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Mar 26 Mai 2015 - 18:35 | |
| Il serait intéressant de savoir si Robert Solborg a pu rencontrer Otto Skorzeny et/ou Léon Degrelle ... The Lisbon Route: Entry and Escape in Nazi EuropePar Ronald Weber |
| | | HERVE
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| | | | HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Mer 27 Mai 2015 - 16:06 | |
| André Moyen (né en 1914) a conseillé le chef nationaliste des services secrets, le général Fang Chih.
Voir :
http://en.wikipedia.org/wiki/Li_Mi_(Republic_of_China_general)
Une question pour les historiens : André Moyen (né en 1914) a-t-il eu un lien quelconque avec Tony Poe (de 10 ans son cadet) et/ou avec Guillaume Vogeleer ?
Il a très probablement eu des contacts avec la "CIA secret team" : John Singlaub (né en 1921), Richard Secord (né en 1932), ... que l'on retrouvera plus tard dans "Iran-contra" quand Ronald Reagan était président. A ce moment, John Singlaub et Robert Close (né en 1922) travaillaient de concert à la WACL... Le lien entre John Singlaub et Guillaume Vogeleer (proche de Tony Poe) est établi ; il est très probable que John Singlaub et Tony Poe se connaissaient...
Dans les années 1980 et 1990, André Moyen devenait âgé mais il ne faut pas minimiser ses capacités car il a continué longtemps à "travailler"... Il pouvait au minimum conseiller quelqu'un comme Jean Bougerol ...
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