Moyen, André

Il est question de André Moyen dans

https://biblio.ugent.be/input/download?func=downloadFile&recordOId=4175616&fileOId=4175676

Par exemple :






Il est question du révérend père André, de son vrai nom Otto Félix Dagobert von Lilienfeld, dans

http://www.esquisses.org/ctv/atierme-tb.pdf

Dans l'ouvrage de Klaartje Schrijvers, il y a une intéressante liste de biographies à partir de la page 419...






Les membres de l'entourage ont parfois leur propre entrée dans la liste, par exemple :











(non exhaustif)

Il est intéressant de noter que André Moyen et Bernard Mercier sont liés. Ce dernier est même membre des "Amitiés belgo-marocaines".

André Moyen a écrit dans l'hebdomadaire "Septembre".

Dans le comité de rédaction, on retrouve deux anciens membres du "Service 8".

Le journal accueille des valeurs sûres de la droite, comme le vicomte Charles Terlinden et le baron Pierre Nothomb, des personnalités connues pour avoir flirté avec le fascisme avant-guerre.

Dans le document ci-dessous, on apprend que Pierre Nothomb et Florimond Damman étaient proches...

Peut-on conclure que André Moyen connaissait toutes les associations organisées par Florimond Damman ?


http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/106145

Du gaullisme à la droite radicale. Les étranges « compagnons de route » belges de l’Europe gaullienne

La notion de souveraineté nationale mise en avant par la politique gaullienne d’Europe des Patries trouve peu d’écho en Belgique, fer de lance autoproclamé d’une Europe fédérale. Il existe cependant quelques groupes marginaux, surtout à droite, qui se montrent réticents face aux transferts de responsabilités au bénéfice d’instances supranationales. Leur base est composée de personnalités conservatrices bien connues, tant catholiques que libérales, comme. le groupe appelé à devenir, brièvement, la section belge de l’Union Paneuropéenne (UP) du comte Richard Coudenhove-Kalergi.

En France, la section de l’UP est clairement aux mains des gaullistes de l’UNR. En Belgique, le comte ne peut espérer convaincre que des fractions de l’opinion se trouvant en délicatesse avec l’ultra-dominant Mouvement Européen ou se sentant à l’étroit en son sein. C’est le cas du sénateur catholique et nationaliste Pierre Nothomb et de Florimond Damman, un autre nationaliste belge, anticommuniste et nostalgique des « Empires coloniaux » qui dirige une série d’associations à la frontière entre think tanks politiques et clubs mondains.

Autour de ces deux personnalités clés, qui se retrouvent au sein de l’AENA (Association pour l’Europe Nouvelle et l’Expansion Atlantique), un titre en apparence fort peu gaullien, gravitent d’autres figures comme le libéral Paul Rohr, fondateur du Cercle de Politique Etrangère, ou Jack de Spirlet, animateur de la branche belge du CEDI (Centre Européen de Documentation et d’Information), dont l’un des objectifs est l’intégration de l’Espagne franquiste au concert européen. Ces différents protagonistes vouent, par ailleurs, une franche admiration à l’archiduc Otto de Habsbourg, qu’ils verraient bien régner sur « leur » Europe idéale.

S’agit-il d’électrons libres s’appuyant sur la politique gaullienne pour s’en faire un marche-pied ? L’attitude du Général quant à l’OTAN et la « crise de la chaise vide » vont finir par provoquer une rupture avec le comte Coudenhove-Kalergi. Après la mort de son centre de gravité, le baron Nothomb, survenue fin 1966, d’autres créations de Damman (AESP, MAUE) vont remplacer l’AENA et passer au service des idées de l’archiduc Otto et du CEDI. Elles entretiendront de façon parallèle pendant une décennie de nets liens avec des lobbies hyper-catholiques, activement anticommunistes comme la WACL, l’ABN mais aussi avec une nébuleuse d’extrême-droite musclée comme l’Aginter-Presse de Guérin-Sérac, les groupes Révolution Européenne ou Europe-Action de Belgique et de France. Le scandale des « avions renifleurs » mettra un terme à ces activités, et à la vie de Florimond Damman...

Sur "Septembre" ...

La guerre sans armes: douze années de luttes non-violentes en Europe, 1952-1964
Par Guy de Bosschère,Jean van Lierde  (2002)








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http://www.foia.cia.gov/sites/default/files/document_conversions/1705143/PAPER%20MILLS%20AND%20FABRICATION_0001.pdf

(février 1952)

La guerre  a rapproché Moyen, un homme de droite, des milieux d'extrême droite. Il entre en contact avec des personnes de la Légion nationale, comme Fernand Dirix, ou des membres du Verdinaso à l'image de Paul Persyn, de Frans Van Dorpe ou de Willem Melis.

Le Verdinaso (Verbond der Dietsche Nationaal-Solidaristen - Union des national-solidaristes thiois) est un ancien parti belge et néerlandais. Fondé en 1931 par Joris Van Severen, ce parti a existé jusqu'en 1941. Le parti était autoritaire et voulait abolir la démocratie. Le Verdinaso présente toutes les caractéristiques d’un mouvement fasciste : une milice, le Dinaso Militante Orde, le port d’uniformes, l’organisation de défilés, un programme anti-démocratique et un vocabulaire antisémite.

Dans l'actualité, voir

http://blog.marcelsel.com/2014/10/23/bart-de-wever-complice-de-la-rehabilitation-dun-fasciste-antisemite/

_ _ _

Extrait de "Qui a tué Julien Lahaut ?", page 287 :

(...) Le groupe qui gravitait autour de l'hebdomadaire Septembre s'inscrivait dans ce cadre de droite. Ce n'est pas un hasard si ce journal s'est exprimé à mots couverts mais apologétiques à propos de l'assassinat. L'affaire Lahaut met ainsi en lumière la perpétuation d'antagonismes remontant aux années 1930. Si la résistance contre l'Allemagne nazie est souvent associée à une résistance de gauche, on oublie que des segments importants de la droite ont également combattu l'Occupant pour des motifs patriotiques et ont survécu à la guerre. La Légion nationale de l'avocat Paul Hoornaert s'est maintenue par l'entremise des membres de ses Jeunes Gardes tels Fernand Dirix, Gaston Jacqmin ou encore Raf Van Os avec l'anticommunisme pour principale bannière. On peut en dire de même pour des membres du Verdinaso que Moyen fréquentait également. (...)


De l'avant à l'après-guerre, l'extrême droite en Belgique francophone
Par Francis Balace

http://www.cryptome.org/2012/01/cercle-pinay-6i.pdf

Sauf erreur de ma part (homonymie, etc), André Moyen a été pendant la guerre en contact avec le colonel Robert Solborg qui deviendra président de la Chambre de Commerce américaine en France (American Chamber of Commerce in France), notamment dans les années 1950.

Pendant la seconde guerre mondiale, ce Robert Solborg était proche de Donovan.

Il est notamment possible que le colonel Robert Solborg ait rencontré Lyman Lemnitzer en France.

A la page 204 du livre "Qui a tué Julien Lahaut ?", il y a un écrit d'André Moyen lui-même : " Pas de contact, ni direct, ni indirect avec les M.I. anglais, mais bien avec l'Intelligence Division au Pentagone et l'OSS, puis CIA, via le colonel Solborg.  (...)  Mes "chefs" connaissaient mes contacts avec Armstrong ou Murphy ou Solborg et autorisaient les échanges d'informations concernant uniquement les intérêts américains.

Robert Daniel Murphy (né en 1894 ; mort en 1978) a été le représentant personnel du président Roosevelt.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Murphy





(...)

   1949 : ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Belgique
   1952 : ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Japon

Il a été membre du comité directeur du groupe Bilderberg

http://www.bilderbergmeetings.org/former-steering-committee-members.html

Il en est question dans

Le Mystérieux Docteur Martin: (1895-1969)
Par Pierre Péan




(encore la "cagoule" !)


ainsi que dans

http://www.oac.cdlib.org/findaid/ark:/13030/tf3b69n64w/entire_text/

et

https://www.cia.gov/library/center-for-the-study-of-intelligence/csi-publications/books-and-monographs/US%20Intelligence%20Community%20Reform%20Studies%20Since%201947.pdf

http://www.oac.cdlib.org/findaid/ark:/13030/tf3b69n64w/entire_text/

From humble beginnings, Robert D. Murphy became one of America's leading diplomats and statesmen. In a distinguished public service career that lasted almost sixty years, Ambassador Murphy had the good fortune to serve in interesting places at interesting times. He also had the good judgment to preserve the records of his extraordinary experiences, records that now constitute the Robert D. Murphy Collection at the Hoover Institution Archives.

One of Murphy's first diplomatic posts, in the early 1920s, was Vice Consul in Munich, where he reported to Washington on the rise of national socialism and where he lived across the street from the Nazi leader, Adolf Hitler. Throughout the 1930s, he served as Consul in Paris. When German troops entered the city in June 1940, Murphy met with the German commanding general in order to safeguard American and French interests. Later that year, he was appointed Charge d'Affaires at Vichy.

Shortly thereafter, President Franklin Roosevelt chose Murphy to be his special envoy to French North Africa. Roosevelt, realizing the vital role that French North Africa could play in the war, wanted a trusted personal representative to investigate conditions and report back directly to him. Robert Murphy proved the wisdom of Roosevelt's choice when his careful negotiations laid the groundwork for the successful Allied invasion of North Africa in 1942. The Murphy Papers for this period include communications with President Roosevelt and other wartime leaders, memoranda from American Ambassador to Vichy William Leahy, military and secret service (Office of Strategic Services) reports of Allied operations, as well as the diplomatic records of the wartime conferences of Allied leaders at Casablanca and Cairo.

Murphy continued his service in Africa as political adviser under General Dwight D. Eisenhower until 1944, when he was sent to Italy as American Ambassador on the Advisory Council to the Allied Control Commission. In his new post, he participated in the signing of the Italian armistice. Murphy's intimate involvement with the Allied high command laid the basis for his subsequent memoirs, Diplomat Among Warriors (1964).

His next assignment took him to Germany as a member of the Office of Military Government, which was set up to administer postwar reconstruction. During these years, he also served on American delegations to the Councils of Foreign Ministers in Moscow, London, and Paris, and to the Tri-Partite Talks. The records of these conferences, including the most secret negotiations, reports, memoranda and correspondence are part of the Murphy Papers. There are as well rare captured German documents, including transcripts of wartime conferences of Hitler with his top military commanders.

In 1949, Robert Murphy was appointed United States Ambassador to Belgium and, in 1952, the first American postwar Ambassador to Japan. During his tenure in Tokyo, he also acted as Political Adviser to the United Nations Command in connection with the negotiations on the Korean War armistice.

From 1953 to 1959, his assignment to the Department of State involved him in negotiations with leaders in many parts of the world: Tito in Yugoslavia, Saeb Salam in Lebanon, Bourguiba in Tunisia and King Hussein in Jordan. Shortly before he retired from government service in 1959, he served as Under Secretary of State. Records of Murphy's many important assignments during these years appear in his papers.

After his retirement, Murphy began a new career as an executive with Corning Glass International where he successfully combined his new duties with his role as elder statesman. He served on the Foreign Intelligence Advisory Board during the Kennedy, Johnson and Nixon administrations, as well as on the Intelligence Oversight Board and the Commission on the Organization of the Government for the Conduct of Foreign Policy. Memoranda, reports and internal communications from these many significant assignments appear in the Murphy papers.

The vast correspondence Murphy carried on throughout his life is of equal importance to historians. There are letters to and from a wide assortment of important people: world leaders Andrei Vyshinsky, Harold Macmillan and Konrad Adenauer; Presidents Franklin Roosevelt, Harry Truman and Dwight Eisenhower; Secretaries of State James Byrnes, Cordell Hull, Dean Acheson and John Foster Dulles; French military leaders Charles de Gaulle, Maxime Weygand, Henri Giraud and Jean Darlan; movie actors Douglas Fairbanks and Adolphe Menjou, and violinist Yehudi Menuhin.

The register to the Robert D. Murphy Collection is composed of four parts. A Biographical Note indicates important dates in the course of Murphy's career. The overall structure of the collection is outlined in the Series Description, which explains its major divisions. The Container List describes in detail the materials within each series. An Index (available in the paper copy only) provides a single alphabetical listing of all access points in the register with page references.

A few items in the papers retain national security classifications. Until such time as they can be declassified, they have been withdrawn from the collection and their withdrawal is so noted in the register.

Note: In 2007, additional incremental materials added to the Robert D. Murphy Collection were organized. Please see the description on Incremental Materials below the description of the original accession.

Scope and Content Note, Incremental Materials

The incremental material to the Robert Murphy Papers, acquired in 2003, consists of correspondence, memoranda, reports, dispatches, speeches and writings, printed matter, photographs, and scrapbooks, relating to Allied diplomacy during World War II, wartime and postwar diplomatic conferences, administration of occupied Germany, postwar American foreign relations, and international business enterprises. The collection originates from Robert Murphy's official assignments with the State Department, his extensive professional travels, and his involvement with private organizations dedicated to promote peace, freedom, and friendship between people from different political and religious backgrounds.

The bulk of the materials document Robert Murphy's tenure as presidential envoy to North Africa; political adviser, Office of Military Government, United States; adviser for Germany and Austria; ambassador to Japan and Belgium; assistant secretary of state for United Nations affairs; deputy under secretary of state; and under secretary of state for political affairs, and are documented in several series tied to periods of his career. They reflect his diplomatic skills and record his efforts to protect American interests. The later part of Robert Murphy's career, as recorded in Later Years, was a combination of activities in both the business and political arena, highlighted by his participation in the Presidential Transition Committee, Commission on the Organization of the Government for the Conduct of Foreign Policy, Intelligence Oversight Board, and President's Foreign Intelligence Advisory Board.

The numerous awards and certificates documented in the Biographical File, Memorabilia, and Oversize File reflect the high esteem in which both fellow diplomats and political leaders held Robert Murphy.

Biographical Note

1894, October 28 Born, Milwaukee, Wisconsin
1917-1919 Clerk, American Legation, Bern, Switzerland
1920 LL.B., George Washington University
1921 Married, Mildred Taylor
  Vice Consul, Zurich, Switzerland
1921-1925 Vice Consul, Munich, Germany
1925 Consul, Seville, Spain
1928 LL.M., George Washington University
1926-1930 Department of State, Washington, D.C.
1930-1940 Consul, Paris, France
1940 Charge d'affaires, Vichy, France
1940-1942 Presidential envoy to French North Africa
1941 Concluded economic accord with General Maxime Weygand
1942 Effected preparations for Allied landings in North Africa
1942-1944 Chief Civil Affairs Officer and Political Adviser on Staff of Supreme Commander
  Co-chairman, North African Economic Board
1942-1943 Member, Advisory Council, Allied Control Commission for Italy
1944-1949 U.S. Political Adviser, Germany
1949 Director, Office for Germany and Austria, Department of State
1949-1952 Ambassador to Belgium
1952-1953 Ambassador to Japan
1953 Assistant Secretary of State for United Nations Affairs
1953-1959 Deputy Under Secretary of State
1959 Under Secretary of State for Political Affairs
  Retirement from government service
1960-1978 Successively President, Chairman of the Board, and Honorary Chairman of the Board, Corning Glass Works, Corning Glass International
1964 Author, Diplomat Among Warriors
1968-1969 Member, Presidential Transition Committee
1973-1975 Member, Commission on the Organization of the Government for the Conduct of Foreign Policy
1969-1976 Member (Chairman, 1976), Intelligence Oversight Board
  Member, President's Foreign Intelligence Advisory Board
1978, January 9 Died, Washington, D.C.

A propos de Robert Murphy, un contact de André Moyen ...

(on retrouve la "Cagoule", Solborg et Lyman Lemnitzer)


Aux Services de la République: du BCRA à la DGSE
Par Claude Faure

(1940)



(1941)







(...)


(1942)



Voir aussi :

http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=9882&surl=goum

http://www.livresdeguerre.net/forum/sujet.php?sujet=247

Au cours d'une carrière diplomatique exceptionnellement mouvementée, Robert D. Murphy a souvent été, comme il le dit, un diplomate mêlé aux guerriers... Les débuts de sa carrière s'annoncent pourtant, sous de paisibles auspices: l'Europe des années 20 n'est pas en état de concevoir qu'une guerre puisse à nouveau éclater. Et le "putsch de la brasserie", dont le jeune consul Murphy est témoin à Munich en 1924, n'est considéré par aucun des diplomates en poste en Allemagne, y compris le futur Pie XII, comme un évènement de nature à faire dévier le cours de l'Histoire.

Le processus inexorable qui conduit à une deuxième hécatombe est cependant déjà engagé. Et Robert Murphy, nommé à Paris en 1930, assiste aux côtés de l'ambassadeur William Bullitt, en témoin lucide, à la poussée foudroyante du nazisme, aux capitulations successives des démocraties, à la nouvelle "montée des périls" . En juin 1940, resté seul conseiller à l'ambassade américaine, il voit entrer dans Paris ville ouverte les troupes hitlériennes. Chargé d'affaires à Vichy, puis conseiller auprès de l'amiral Leahy, Robert Murphy s'initie aux subtilités du double jeu. Apprentissage qui va lui être utile lorsque Roosevelt fera de lui son représentant personnel chargé de préparer le débarquement allié en Afrique du Nord.

Au soir du 7 novembre 1942, tandis que les speakers de la BBC répètent inlassablement le fameux message personnel: "Allô Robert, Franklin arrive"..., Robert , c'est Murphy. Les pages qu'il consacre à son étonnante aventure nord-africaine comptent, sans aucun doute, parmi les plus passionnantes de ce livre. Et même si certains lecteurs français ne peuvent se défendre d'éprouver une irritation rétrospective à la pensée des expédients "provisoires" si allégrement acceptés par les Américains en novembre 1942, ils n'en seront pas moins conscients de l'importance que revêt le témoignage de l'homme qui, justement, assumait à Alger, "au temps des expédients" la responsabilité de la politique américaine.

Mais les aventures de ce diplomate engagé dans la guerre ne s'arrêtent pas à Alger. Murphy est en Italie lorsque le roi capitule, en Allemagne lorsque l'occupation alliée s'organise et aussi lorsque commence la guerre froide. D'autres crises l'attireront: pour celle de Suez, Il fera le voyage de Londres; pour celle de Tunisie, il acceptera d'être - mais la proposition fera long feu – "Monsieur Bons offices" ; on le verra au Liban, dès que la flotte américaine y sera sur le point d'intervenir...

Un livre dont chaque page évoque un événement international de première grandeur. Un témoignage, un document d'histoire que ne pourront plus ignorer désormais ceux qu'intéresse l'histoire diplomatique et militaire des toutes dernières années.

http://www.voltairenet.org/article169649.html

(...)  En 1990, on découvrit que des agents des services secrets espagnols avaient co-dirigé avec la CIA une cellule du Gladio espagnol à Las Palmas aux Canaries. La base aurait été construite dès 1948 et opérationnelle pendant les années soixante et soixante-dix. Des agents du service de renseignement de l’armée de Terre, auraient été très fortement impliqués dans le réseau secret stay-behind. André Moyen, qui fut membre du SDRA, le renseignement militaire belge, de 1938 à 1952, affirma que le Segundo Bis était toujours « très bien informé au sujet de Gladio ». [12]

L’historien français Roger Faligot confirma ses dires et souligna que, dans les années cinquante, l’armée secrète espagnole avait été dirigée par le consul des Pays-Bas Herman Laatsman, lui-même « très proche, tout comme sa femme, d’André Moyen ». [13] Une seconde confirmation vint d’Italie où le colonel Alberto Vollo témoigna en 1990 que, « dans les années soixante et soixante-dix, il y avait bien à Las Palmas, aux Canaries, un centre d’entraînement Gladio commandé par des instructeurs américains. Sur le même site, il y avait également des installations SIGINT américaines. » [14]  (...)

[12] « Calvo Sotelo asegura que Espana no fue informada, cuando entro en la OTAN, de la existencia de Gladio. Moran sostiene que no oyo hablar de la red clandestina mientras fue ministro de Exteriores » dans le quotidien espagnol El Pais du 21 novembre 1990.

[13] Faligot et Kaufer, Espions, p.55.

[14] Angel Luis de la Calle, « Gladio : Ligacoes obscuras em Espanha » dans le quotidien portugais Expresso du 8 décembre 1990.


On peut voir Herman Laatsman sur

https://www.youtube.com/watch?v=x96V6SiqMlc

Weg naar de Vrijheid, Meer dan 1080 - Way to Freedom, More than 1080

17'45"

"Weg naar de vrijheid", reportage sur Jean Weidner (1967)

La Fondation John Weidner (http://weidnerfoundation.org/fr/index.php/home) met en ligne un documentaire sur Jean Weidner et le réseau Dutch-Paris : "Weg naar vrijheid". Il s'agit d'un documentaire d'env. 45 min. réalisé en 1967 par Dick Verkijk et le cameraman Jaap Buis, en néerlandais. Ce reportage a été sous-titré en anglais.  Il contient des interviews avec Jean (John) Weidner, ainsi que plusieurs personnes qui ont collaboré avec le réseau, comme Herman Laatsman, Moen Chait, Paul Veerman et Dr. W.A. Visser 't Hooft. Le reportage est consultable sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=x96V6SiqMlc&feature=youtu.be

Voir aussi

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dutch-Paris

et

https://books.google.fr/books?id=_i5zSQ1JG8AC&printsec=frontcover&dq=Flee+the+captor&source=bl&ots=WY2Frs5EjE&sig=75N9GVuCmQJrUrFsY8xiU4wVzKw&hl=fr&ei=KK0PTPzhNYOW4gbN5L2tDA&sa=X&oi=book_result&ct=result#v=onepage&q=laatsman&f=false

Une conférence de Robert Murphy est disponible sur

https://www.scribd.com/doc/267280764/Conference-de-Robert-Murphy-29-Janvier-1952





Voir aussi :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Murphy

Il est intéressant de noter que Robert Murphy était en poste en Belgique lors de l'assassinat de Julien Lahaut...

Il ne semble y avoir rien à ce sujet dans son livre "Un diplomate parmi les guerriers", (trad. par Yves Malartic), Robert Laffont, Paris, 1965. Il est par contre question du Congo.

Bulletin de la Société royale de géographie d'Anvers (1961-1962)









Le texte de la conférence est sur

https://www.scribd.com/doc/267283500/Conference-de-Andre-Moyen-Sahara-1962

Cela confirme l'intérêt de André Moyen pour l'Afrique du Nord.

Cette région était également bien connue de deux de ses contacts américains : Solborg et Murphy...

http://taiwantoday.tw/ct.asp?xItem=157490&CtNode=122

Coming & Going foreign Correspondents

•Publication Date：10/08/1967

Extrait de "Rogue Agents" de David Teacher :





Le service de contre-intelligence militaire, en allemand Amt für den Militärischen Abschirmdienst ou MAD, est l'un des trois services de renseignement de l'Allemagne, responsable du renseignement et du contre-espionnage militaires. Il fait partie de la Bundeswehr et il est basé à Cologne avec quatorze bureaux régionaux répartis dans différentes villes d'Allemagne. Il a un effectif de 1 300 employés tant militaires que civils et avait un budget de 74 millions d'euros en 1995.

Les deux autres services sont le service fédéral de renseignement (BND), au niveau extérieur, et l'office fédéral de protection de la constitution, au niveau intérieur.

On retrouve Heinz Hückelheim dans

https://books.google.be/books?id=SmASAAAAYAAJ&q=%22Heinz+HUCKELHEIM%22&dq=%22Heinz+HUCKELHEIM%22&hl=fr&sa=X&ei=3JJtVcSnNvHG7AabtoGoAg&ved=0CB4Q6AEwAA

ainsi que dans des extraits de livres comme

The Forge of West German Rearmament

(...)  Lieutenant Colonel Heinz Huckelheim, expert for weapons and material  (...)

Voir aussi :

http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-25656510.html

DER SPIEGEL 25/1953

* Oberstleutnant a. D. Heinz Hückelheim, Sachbearbeiter für Waffen und Material.

http://magazin.spiegel.de/EpubDelivery/spiegel/pdf/25656510

Marcel De Roover a été membre actif du Centre européen de documentation et d'information (CEDI) et président de la section belge de cette organisation ultra-conservatrice.

Sur le CEDI, voir :

« Courrier hebdomadaire du CRISP »
1964/27 n° 252 | pages 1 à 20
ISSN 0008-9664

http://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1964-27-page-1.htm

« Groupements de droite à vocation d'étude ou de pression en matière de politique extérieure »,
DOI 10.3917/cris.252.0001

Un autre membre belge du CEDI, qui mérite toute notre attention :

Nicolas de Kerchove d’Ousselghem

(il y a un fil de discussion à son sujet)

En ce qui concerne les activités d'André Moyen à Taiwan et d'éventuels liens avec la WACL ou la future WACL, il faut s'intéresser à l'académie de "Peitou" (spécialisée dans la guerre politique et psychologique).

http://en.wikipedia.org/wiki/Fu_Hsing_Kang_College

Le major Bougerol y est passé...

Dans "Rogue Agents" de David Teacher (3° edition) :

http://www.mediafire.com/download/46yvpnyg5y0stdp/Rogue+Agents+-+Habsburg%2C+Pinay+and+the+Private+Cold+War+1951+-+1991+by+David+Teacher+%283rd+edition%2C+2011%2C+text+only%29.pdf

p.92-93 du PDF

  The mention of Formosa in SDRA Commissioner Fagnart's 1978 letter refers to another  1976  trip,  this  time  to  Taiwan  for  training  in  psychological  warfare  and counter-information. In this context, it is interesting to note that the Political Warfare Cadres  Academy  in  Peitou  (Taiwan),  which  trained  counter-subversion  forces  for many of the Latin American death-squad states, had extremely close links to WACL who  both  prospected  for  business  for  the  Academy  and  recruited  WACL  members from the ranks of Academy graduates (245). The Academy has in fact had the closest links  with  both  WACL  and  the  CIA  since  its  foundation:  the  Academy  co-founders were Chiang Kai Shek's son and Ray S. Cline, CIA Chief of Station in Taipei from 1958 to 1962. During this period, Cline was also a channel for financial and logistical support for the founding meeting of WACL in 1958. Cline would rise to become CIA Deputy Director of Intelligence from 1962 to 1966, and, after resigning from the CIA in 1969, would serve as Director of the Bureau of Intelligence and Research (INR) at the  State  Department,  where  he  contributed  considerably  to  the  anti-Allende operations of 1973, the year which saw his official retirement from intelligence work. The  interconnections  between  the  Peitou  Academy,  WACL,  the  CIA,  Cline  and Bougerol seem all the more significant in the light of a reference by Cline in a 1992 BBC interview about Gladio to "the counter-insurgency training given to the Belgian Major Jean-Marie Bougerol and his men in the US" in the early 1970s (246).





Khadafi y avait étudié, à l'époque où il était encore officier de l'armée royale libyenne (je suppose que cela faisait obligatoirement partie du cursus et qu'il s'agit d'une période antérieure à la révolution libyenne de 1969).

Très intéressant de noter la présence d'un département de journalisme. Un rapport direct avec les activités de André Moyen comme "journaliste" ?

http://en.wikipedia.org/wiki/Fu_Hsing_Kang_College

Article en mandarin = beaucoup plus détaillé.

http://zh.wikipedia.org/wiki/國防大學政治作戰學院

Ci-dessous la traduction (très) approximative vers l'anglais (cf Google traduction).

https://translate.google.fr/translate?sl=auto&tl=en&js=y&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&u=http://zh.wikipedia.org/wiki/%E5%9C%8B%E9%98%B2%E5%A4%A7%E5%AD%B8%E6%94%BF%E6%B2%BB%E4%BD%9C%E6%88%B0%E5%AD%B8%E9%99%A2

Voir aussi:

https://www.google.fr/search?as_q=&as_epq=%22Beitou%22+AND+%22political+warfare%22&as_oq=&as_eq=&as_nlo=&as_nhi=&lr=&cr=&as_qdr=all&as_sitesearch=&as_occt=any&safe=images&as_filetype=&as_rights=&gws_rd=ssl#as_qdr=all&q=%22Peitou%22+AND+%22political+warfare%22

Sur l'académie de "Peitou" ("Inside the league" Anderson & Anderson)...

Note : Ray S. Cline joined the Office of Strategic Services. He became Chief of Current Intelligence in 1944. He later traveled to China where he worked with other legendary OSS officers such as John K. Singlaub, Richard Helms, etc   Voir aussi http://thegreenpulpit.com/2014/11/25/required-reading-operation-jedburgh-and-oss-china-part-1/

Il est question de Ray S. Cline dans

La machine de guerre américaine
de Peter Dale Scott





(...)





Il est question de Irving Brown dans :

https://www.scribd.com/doc/59001131/21/C-Le-role-majeur-des-stay-behind-francais-dans-les-armees-secretes-de





Une question qui se pose : André Moyen a-t-il eu des contacts avec des trafiquants de drogue ? Vu le milieu qu'il fréquentait, ce ne serait pas étonnant...

André Moyen était lié à l'Union Minière du Haut Katanga.

C'est l'occasion de relire le texte suivant :

Arnaud, Comte de Borchgrave d'Altena, sixteenth in line to the Belgian throne, was the son of Baudouin de Borchgrave, head of Belgium's military intelligence service exiled in London during World War II and Belgian Military Attaché in Washington from 1946 on (footnote: Baudouin de Borchgrave is claimed to have facilitated access to uranium from Katanga for the early American nuclear weapons programme. Baudouin de Borchgrave's position as Belgian Military Attaché in Washington from 1946 on made him a key contact for American sourcing of uranium from the Belgian company, the Union Minière du Haut Katanga (UMHK) which "by 1926 had a virtual monopoly of the world uranium market (holding most of the deposits known at the time), to be broken only by the German invasion of 1940. This uranium was mostly refined at Olen, Belgium … The United States of America obtained uranium for the atomic bomb from the Union Minière. At a meeting on 18 September 1942 between Edgar Sengier, head of UMHK, and United States General Kenneth Nichols of the Manhattan Project, Nichols purchased the 1,500 tonnes of uranium (mostly mined at Shinkolobwe mine, near the town of Likasi) the project required. This was already in the United States, and additional ore was shipped from the Congo ... some 1,200 tonnes of uranium stored at the Olen refinery were captured by the Germans in 1940, and only recovered by US troops at the end of the war"


http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Borchgrave_d%E2%80%99Altena

http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_mini%C3%A8re_du_Haut_Katanga

Baudouin de Borchgrave d'Altena, Comte, Lieutenant Colonel, chef du renseignement militaire de la Belgique pour le gouvernement en exil pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il est question de André Moyen (et de l'Union Minière du Haut Katanga) dans

http://www.lachambre.be/kvvcr/pdf_sections/comm/lmb/312_6_volume1.pdf





(à partir de la page 509)

Un extrait du livre de André Moyen sur l'aéromodélisme est sur :

https://www.scribd.com/doc/267523274/Andre-Moyen-Petits-Planeurs-Petits-Avions

Un autre amateur d'aéromodélisme habitait près de là :

Luc Pieterhons, carrossier, rue Wayez 143, 1420 Braine l’Alleud

C'était un des fondateurs de la société Occidental Airlines de Ronald Rossignol (création en 1984 à Braine l'Alleud).

Il est raisonnable de supposer que André Moyen et Luc Pieterhons se connaissaient.

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L'introduction du livre est du Lieutenant-Général Duvivier.

Voir :

http://www.huisdervleugels.be/page61231326.aspx





(...) Ce qui nous frappe en prenant quelque recul est la volonté des fondateurs, dont le 1er Président, le Lieutenant-Général Duvivier, Commandant de la D.A.T. ( Défense Aérienne du Territoire ), d'y intéresser l'ensemble du monde aéronautique. (...)


La "Maison des Ailes" intervient très régulièrement dans les dossiers qui nous intéressent (Karel de Lombaerde, etc)

Un autre livre de André Moyen (Infor, 1963) "La réforme agraire dans les pays en voie de développement".

A noter : l'importance du Maroc et de Formose (deux pays où André Moyen a été envoyé en mission par le SGR/SDRA).

https://www.scribd.com/doc/267525240/Andre-Moyen-La-Reforme-Agraire-Dans-Les-Pays-en-Voie-de-Developpement

Main basse sur Bruxelles
Par Georges Timmerman





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Joseph Pholien a été Premier Ministre et son frère Camille Pholien a été procureur général de Bruxelles.

En juin 1959, Joseph Pholien accepta de faire partie du comité de haut patronage de l'ASBL "Les amitiés belgo-marocaines" fondée par ... André Moyen.

Camille Pholien a été à l’Aéro-Club Royal de Belgique.

http://www.aero-mondo.fr/mediatheque/les-belges-a-la-conquete-de-lair

Il rencontrait le Lieutenant-Général Duvivier (connu de André Moyen), notamment en 1951 :

https://books.google.be/books?ei=kdduVYLoEYH67Aac2oHwCQ&hl=fr&id=b28PAAAAIAAJ&dq=Lieutenant-G%C3%A9n%C3%A9ral+Duvivier%2C+petite+aviation&focus=searchwithinvolume&q=Duvivier%2C+Pholien

https://www.apache.be/gastbijdragen/2015/06/04/de-naoorlogse-waarheid/

De naoorlogse waarheid

(...)

De onderzoeken van het CEGESOMA hebben geleid tot twee boeken die in de hier behandelde materie van erg groot belang zijn en die voor wie een goed inzicht wil krijgen in de verschillende waarheden over de naoorlogs duistere periode verplichte lectuur uitmaken : “De moord op Julien Lahaut” van historici Etienne Verhoeyen en Rudi Van Doorslaer en “Wie heeft Lahaut vermoord? – De geheime Koude Oorlog in België” van de historici Gerard Emmanuel,De Ridder Widukind,en Muller Françoise.

Lahaut

Julien Lahaut was de leider van de Kommunistische Partij van België (KPB). Hij werd vermoord een week nadat prins Boudewijn op 11 augustus 1950 de eed als koning aflegde en iemand op de plechtigheid “Vive la République” riep.

Het gerechtelijk onderzoek naar deze moord slaagde er niet in de waarheid te ontdekken en werd door een beslissing van 4 december 1972 van de raadkamer te Luik afgesloten. Een voorstel van de senatoren Patrick Vankrunkelsven en Josy Dubie van december 2007 tot oprichting van een parlementaire onderzoekscommissie had geen succes. Met steun van alle fracties in de Senaat kon wel een archiefonderzoek door het Soma verkregen worden. Dat had goed gevolg. Etienne Verhoeyen en Rudi Van Doorslaer slaagden er met hun boek in 1985 wél in de moordenaars te ontmaskeren. Hoewel de “ zot van Halle” er niet met naam in werd genoemd werden de feiten er wel door opgehelderd. Het boek beantwoordde ook aan het tweede deel van de titel en gaf een goed beeld van “ het communisme als binnenlandse vijand”. Het boek vroeg om voortzetting van het wetenschappelijk onderzoek. Het duurde evenwel tot eind februari 2011 eer het Soma een eerste fase van het onderzoek in deze zaak kon aanvatten en het bleef voor het centrum een hele karwei om aan de beloofde centen te geraken om het te kunnen beëindigen.

Het nu gepubliceerde boek heeft grote waarde niet alleen wegens het eerste deel van de titel, “Wie heeft Lahaut vermoord?”, maar ook wegens het tweede deel : “De geheime Koude Oorlog in België”.

Het boek brengt het op grond van wetenschappelijk onderzoek verkregen en dus op archiefstukken gesteunde bewijs van het bestaan in ons land van een naoorlogs, geheim parallel en privé inlichtingen netwerk, gefinancierd door de haute finance, de Société Générale en haar filiaal Union Minière en Brufina – Banque de Bruxelles, met medewerking van agenten in verschillende overheidsdiensten als politie en inlichtingendiensten en zelfs het gerecht, bindingen met de hiërarchie in de katholieke Kerk en met correspondenten, opdrachtgevers en bestemmelingen van de rapporten tot op het hoogste echelon van het politiek beleid. Het boek toont ook aan dat de verschillende onderzoeksrechters die de zaak Lahaut behandelden hun onderzoek behoorlijk en actief hebben verder gezet maar er zowel bij de gerechtelijke politie als bij het parket als in het hoogste politiek beleid tegenstand was die tot gevolg had dat belangrijke informatie niet tot bij de onderzoeksrechter geraakte en daardoor de ontdekking van de gerechtelijke waarheid werd verhinderd. Het boek toont ook dat de activiteiten van het netwerk zich niet beperkten tot informatie inwinning en -verwerking maar er ook operaties werden gevoerd die niet alleen in België maar evenzeer in de kolonie werden uitgebouwd.

MILPOL

Wanneer het bestaan, de organisatie en de werking van het naoorlogs netwerk wordt vergeleken met het netwerk waarin dezelfde personen tijdens de oorlog actief waren, moet daaruit worden besloten dat er op één na geen verschil is : enkel de vijand is gewijzigd : de nazi’s zijn vervangen door de communisten.

Een ander besluit is evenmin te verwaarlozen : de ultieme vorm van operatie, de eliminatie.

André Moyen, de hoofdman van het naoorlogse MILPOL (militair en politiek), heeft over zijn activiteiten in het verzet tijdens de wereldoorlog twee boeken geschreven, ”Service 8” en “Ils ont craché sur nos tombes”. In de verzetsgroep Athos waren er twee afdelingen, de tak inlichtingen en de tak contraspionage. André Moyen leidde de eerste maar stond ook aan de leiding van de afdeling Service 8, de actiedienst bestaande uit een dertigtal leden. Zij werkten onder de dekmantel van een officiële dienst de NLVC, de algemene inspectie van de veestapel.

Dat gaf hen de mogelijkheid om zich, gewapend en met dienstwagens, te verplaatsen, valse documenten te maken en ongehinderd operaties uit te voeren: “het verzet steunen, verraders uitschakelen en desnoods met geweld inlichtingen inwinnen”:

   De operaties werden zorgvuldig voorbereid en zelden of nooit door diegenen die ze zouden uitvoeren. Daardoor kon zelfs het meest minutieuze onderzoek nooit een verband leggen tussen het komen en gaan van de inlichtingenagenten die de plaats van de executie gingen verkennen of een gedetailleerd plan opstellen, en de actiegroep die uiteindelijk ter plaatse kwam. Vaak kwam die bovendien van erg ver en ging ze uiterst snel te werk om onmiddellijk te verdwijnen zonder één spoor na te laten ( bron: Ils ont craché sur nos tombes, p 65 in Wie heeft Lahaut vermoord?).

   Het exacte aantal van dergelijke executies valt niet te achterhalen. In een rapport van 20 november 1945 geeft Moyen een aantal cijfers. Negen “verraders” lieten op die manier het leven in Wellin, een dertigtal in de regio Namen, zes in de regio Laroche-Houffalise ( bron: Wie heeft Lahaut vermoord blz 162).

Het bestaan van geheime parallelle en operationele privé diensten en de reden van hun bestaan is een algemeen gekend fenomeen.

   Operaties onder valse vlag zijn operaties die dusdanig zijn ontworpen dat het lijkt alsof ze worden uitgevoerd door andere entiteiten. Zij kunnen worden uitgevoerd door regeringen, ondernemingen andere organisaties en zijn zowel geheim als clandestien. Een militaire operatie onder valse vlag mist de bescherming van het oorlogsrecht. (bron Wikipedia)

Het uitstekend wetenschappelijk onderzoek door het centrum schreeuwt natuurlijk om voortzetting. De door de twee boeken uitgebrachte wetenschappelijke waarheid over de politieke moord op Lahaut bewijst dat deze vorm van waarheidsvinding nog mogelijk is, zelfs vele jaren na de mislukking van zowel de gerechtelijk als de parlementaire waarheidsvinding. Er is ook een in deze tijd van besparing gunstig neveneffect: het kost omzeggens niets en de resultaten kunnen moeilijk worden weerlegd. Is het laatste de reden waarom de financiering van het onderzoekswerk zo lastig was, en het zo lang op zich liet wachten?

André Moyen apparaît dans :


http://www.rtbf.be/video/detail_archives-sonuma?id=2014324

André Moyen a été un correspondant du "Spiegel" (1953) :

http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-25658165.html

(...)

Auslands-Dienst: Dr H G. Alexander (London), André Moyen (Brüssel), Hans Germani (Wien), C. M. Björklund (Stockholm), Walter W. Krause (Teheran)